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Cinqaante^slxième année.
6 Août 1920
N“ 30
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' Le Numéro: IO centimes.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimablesiV... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Le chandelier aux sept étoiles.
II.
1. il. Et tu retiens mon nom, et tu n’as
pas renié ma foi)i (Apoc. ii, 13). Cet
éloge est adressé à l’église de Pergame,
laquelle est demeurée ferme malgré les
plus dures persécutions et malgré le
souffle pernicieux des fausses doctrines
C’est là un encouragement qui descend comme un baume sur notre cœur
si souvent affligé à la vue de l’indifférence et du sommeil spirituel qui nous
entourent.
Oh qu’il est doux de penser que, malgré tout le mal qui s’est infiltré dans
son sein, notre Eglise n’a pourtant pas
abandonné le saint nom de Dieu, et n’a
pas renié sa foi ! L’histoire glorieuse de
l’Israël des Alpes nous parle de persécutions terribles; mais la foi de nos pères
n’a jamais chancelé : ils ont été des héros
de la foi. Grâce à leur fidélité, l’Evangile
est parvenu jusqu’à nous, dans toute
sa pureté. Gloire à Dieu qui a ainsi soutenu le cœur de nos pères !
Et les fausses doctrines se sont brisées
elles aussi contre les rochers de nos
montagnes. Dans d’autres régions du
. Protestantisme, la critique négative a
fait ravage, et a créé un Christianisme
nouveau qui du Christ n’a plus que le
nom, et pour lequel les pages les plus
sublimes de l’Evangile seraient un
mythe...
Mais notre Eglise a subi victorieusement tous les assauts; plusieurs de ses
hommes se sont distingués ou se distinguent pour l’approfondissement avec
lequel ils ont étudié le Saint Livre, à
la lumière de la science et de la foi; —et dans le cœur de l’Eglise Jésus est
toujours senti et adoré comme le Fils
de Dieu, comme le Sauveur du monde.
Un autre fait nous encourage: il y
a encore, malgré tout, un bon noyau de
fidèles Vaudois qui ne se sont pas laissés
entraîner par le courant de l’indifférence ;
dans ces cœurs d’élite, le « premier
amour » a conservé son ardeur, et la vie
chrétienne continue 4 se manifester,
a Que rien ne soit plus ferme que votre
foi », nous dit l’un de nos plus purs
héros. Puissions-nous, malgré tous les
assauts de Satan, conserver le bon dépôt
qui a été confié à nos mains !
IL A l’Eglise de Thyatire, Dieu dit:
« Toutes les Eglises connaitront que je
suis Celui qui sonde les reins et les cœurs,
et je vous rendrai à chacun selon ses œuvres » (Apoc. Il, 23).
L’homme peut se méprendre; mais
Dieu connaît les pensées et les œuvres
de chacun. Dans cette ti'iste période de
notre Eglise, où la foi est entourée de
l’incrédulité pratique du grand nombre,
il serait impossible à l’homme de distinguer, en parcourant les pages d’un catalogue paroissial, les noms des vrais
membres de VEglise de Jésus-Christ
d’avec les autres... Aussi sommes-nous
obligés de laisser croître, en quelque
sorte, l’ivraie avec le froment, sauf ces
cas particuliers où l’application de la
discipline s’impose. Mais Dieu voit tout.
C’est là un encouragement pour le petit
nombre des fidèles: Dieu voit leurs efforts, Il entend'leurs pi'ières; et ces efforts et ces prières deviendront dans Ses
mains des sources de bénédictions pour
toute l’Eglise, qui se réveillera et remettra la main à l’œuvre.
Mais quel avertissement pour ceux
dont la vie spirituelle s’est relâchée !
Dieu voit tout; et lorsqu’il nous jugera.
Il ne prendra pas comme base nos
croyances, mais nos œuvres.
Frères Vaudois, c’est pour votre bien
que nous vous exhortons à unir vos efforts afin que notre Eglise sorte bientôt de cette crise pénible qu’elle traverse en ce moment ; afin que les talents
: que le Seigneur nous a confiés et le privilège immense qu’il nous a-accordé en
nous faisant naître au seiade l’Eglise des
témoins et des martyi's, ne deviennent
pas pour nous un sujet de condannation!
III. Car, dit encore le Seigneur à
l’Eghse^de Saxdes:j(iJe jionnais tes œuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir » (Apoc.
III, 1-2). Notre Eglise Vaudoise est entourée d’une auréole glorieuse. Méritonsnous l’estime dont nous jouissons? Et
si, par exemple, nos amis du loin arrivaient d’une façon inattendue dans l’un
de lios temples à l’heure de ce que notre
tradition appelle le culte principal, seraient-ils édifiés du spectacle navrant
qui si souvent déchire notre cœur ?
Nous sommes un arbre au feuillage ma
gnifique; mais où sont les fruits? Apparence et réalité... Ces termes si souvent en contraste dans la vie individuelle ne le sont que trop aussi dans
notre vie ecclésiastique.
Mais ne nous limitons pas à des plaintes stériles; invoquons de tout notre
cœur le retour de la vie divine. Il y a
encore en nous un peu de vie ; fortifions
ce reste de vie. Courage, frères Vaudois;
unissons nos efforts, et avec l’aide de
Dieu relevons notre Eglise du cercueil
de l’indifférence; qu’elle revive, et que
dans ses mains le chandelier brille d’une
nouvelle splendeur !
J. Bbbtinatti.
iVos f^tes du 15 Août.
Donc, c’est entendu: le Val Pélis est
convoqué Dimanche 15 Août, à 10 h.,
à F en menu, à quelques minutes du
Villar, au-delà du Pélis; lè Val Pérouse
est convoqué le 15 Août, à 10 h., à Lasará de Pramol et les Paroisses plus élevées du Val St-Martin sont convoquées
le 22 Août, à 3 h. 30 à Cro la Guerro.
Que personne ne manque à l’appel !
Pas d’excuses cette armée; le 15 Août
est un Dimanche, et c’est un devoir pour
tous de s’y rendre.
Nous aurions aimé d’offrir au lecteur
le programme de çes fêtes, mais nous apprenons que MM. les Présidents, la V.
Table et la Commission de District,
dans le but de rendre les fêtes aussi attrayantes et riches que possible, sont
en train de modifier le programme primitif pour y inclure un plus grand nombre de vaillants orateurs. Nous aurons
de courtes méditations, des pages d’histoire, des appels à la jeunesse, de récits
de notre œuvre d’évangélisation et ,des
Missions; un orateur, paraît-il, nous
transportera même au-delà de la Manche
en Angleterre...
Frères Vaudois, que le 15 Août soit
un jour béni de communion avec Dieu,
de communion avec notre grande histoire, de communion avec nos frères en
la foi et de communion avec l’œuvre
du Seigneur dans le monde entier. Amen.
Le
En Amérique, toute Eglise de quelque importance est ouverte^ toute la
semaine. On n’a qu’à entrer; le cliquetis des machines à écrire indique
de quel côté se trouvent les bureaux
où l’on est assuré d’un accueil bienveillant; le sufîragant y . est tous les
matins et le pasteur y reçoit quatre fois
par semaine. C’est un va-et-vient continuel; dans telle Eglise de Californie
il y a 70 réunions par semaine, et ce
qui est le plus remarquable ; cette même
Eglise accorde, cette année, à son pasteur, huit mois de vacances, traitement
payé, pour faire des tournées d’évangélisation.
Voici à Pittsbmgh, une Eglise épiscopale, où nous voyons entrer, avant
midi,.des centaines de jeunes filles. De
vastes salles sont transformées en restaurant et les dames de l’Eglise s’y
relayent pour servir à dejeuiier aux
jeunes employées de la grande cité.
Dans l’Eglise presbytérienne d’en
face, ce n’est que le jeudi qu’on offre
aux jeunes filles du dehors un bon repas
et une courte réunion, présidée par un
orateur distingué, qui remplit tout le
bas de l’édifice. Les autres jours de la
semaine, c’est quelque club ou société
se rattachant à l’Eglise qui organise
déjeuner ou souper, dans les vastes
salles du sous-sol, admirablement aménagées.
Dans une Eglise de Detroit, qui, à
cause de la fabrication des autos Ford,
a vu sa population quintupler en quelques années, la réunion de prière du
mercredi, qui est partout une institution établie, est précédée par un souper de 150 à 200 couverts. Cela fait très
bien l’affaire des ménagères, obligées
toujours ¡ûus à se passer de servante.
On y va en famile et cela rappelle les
agapes des premiers chrétiens.
A Chicago, dans la superbe Eglise
presbytérienne de Michigan Avenue, les
jeunes filles affluent de tous les coins
de la ville, le mardi soir, à la"*sortie de ,
leur bureau. Le soujier servi à 6 heures
est suivi par une excellente étude biblique et par une partie récréative.
Ailleurs, c’est le dimanche soir, entre
deux réunions, un repas destiné particulièrement à la jeunesse universitaire
et à tous ceux qui sont sans famille.
Tout cela ne se fait pas sans peine et
n’est possible que grâce à l’excellente
organisation des « Women’s Societies ».
On laisse au sexe fort la gérance des
finances de l’Eglise, .les charges d’ancien
et de diacre, le service de réception et
la collecte qui se fait avec beaucoup de
décorum; j’ai vu à certain culte du soir
qui ne comptait pas plus de 150 personnes, 14 jeunes hommes en être
chargés, des soldats à la parade n’auraient pas marché avec une meilleure
tenue !
Les Messieurs président aussi l’Ecole
du dimanclie, certaines classes, clubs
ou sociétés, quand un effort spécial est
lancé, un déjeuner ou un souper d’hommes est convoqué pour en prendre
l’initiative et la responsabilité.
Les femmes pourtant font bien aussi
leur part: Chaque Eglise a, au moins,
une société de Femmes qui se réunit
tous les mois. Ces sociétés ont leurs
comités régionaux, départementaux, etc.
Les « Central Boards » de toutes les
dénominations ont leur bureau à NewYork et sont fédérés entre eux, tout
comme la Fédération des Eglises, où
les sociétés de Femmes sont aussi représentées.
Tout ce qui concerne le recrutement
et les rapports avec les femmes missionnaires, les collèges, écoles et hôpitaux
de femmes, en relève. Les « Women’s
Societies» ont leur budget, décidé en
haut lieu et répqfti selon l’importance
de chaque société, l’effort étant intensifié chaque année.
Chaque société a sa réunion de couture et possède parfois une vingtaine
de machines à coudre qui, pendant la
guerre, fonctionnaient tous les jours,
du matin au soir. On travaille maintenant à remonter les armoires à linge
des hôpitaux, on expédie aussi des
caissç aux missionaires, aux pasteurs
des montagnes du Far West.
Ce sont les femmes qui organisent
les thés et Jes repas des Eglises. Il faut
dire nque l’on n’est pas exigeant, un
plat de macaronis ou de haricots, de la
salade, du gâteau ou de l’ice cream, du
café noir, constitueront tout le menu,
auquel des fleurs, de jolis services, la
bonne grâce des serveuses et l’amabilité
de tous, ajouteront du charme.
La Société de Femmes de la i.re
Eglise presbytérienne de la petite ville
d’Albany, compte 13 commissions, 114
dames ayant des attributions spéciales
et 489 membres. .
Une commission a la charge du
Temple, une autre du Presbytère,
dotés chaque année de quelque nouveau perfectionnement.
Bien de millionnaires trouvent tout
naturel que la maison de leur pasteur
soit aussi claire, aussi gaie et aussi
confortable que la leur. Il faut que salles
de bain, fourneau à gaz, électricité,
téléphones, soient à la hauteur, les tapis
renouvelés, les peintures fraîches, les
meubles en parfait état. '
Si le rôle des laïques est important,
celui des pasteurs ne l’est pas moins.
Ceux-ci fournissent un effort considérable. Ils prêchent deux, et parfois
trois fois par dimanche, et dirigent toute
l’activité de l’Eglise. U y a un. luxe,
cependant, que même les plus belles, les
plus nombreuses et les plus riches ne
se permettent pas, c’est celui d’avoir
deux pasteurs en titre. Celui-ci pourra
avoir plusieurs suffragants, jusqu’à
une dizaine d’aides laïques rétribués,
hommes et femmes; le pasteur sera
toujours seul à la tête de son Eglise.
Ce système a, disent les Américains,
certains avantages; Eviter, soit des
rivalités malheureuses, soit que l’action
des pasteurs se neutralise, l’un craignant
d’empiéter sur le domaine de l’autre;
économie d’hommes et d’argent; avantage pour les jeunes pasteurs de se former dans ime Eglise importante; élément de variété pour la paroisse qui a
ainsi toujours à sa tête un homme d’expérience et à côté de lui un jeune, pouvant s’occuper des jeunes. Ainsi la
grande Eglise fondée à Philadelphie
par l’industriel John Wanamaker, Eglise
essentiellement populaire, qui Compte
2500 membres communiants "et 2500
élèves de tout âge dans sa fameuse
Ecole du dimanche, est dirigée par un
seul pasteur octogénaire, l’excellent
Doit. Pentecost. Cette Eglise‘est en
pleine prospérité, à en juger par le zèle
de ses membres. Le petit bulletin hebdomadaire, distribué le dimanche dans
toutes les Eglises américaines, indique
que le chiffre des dons, le 22 février
dernier, fut de 635 £, soit de 219 £ de
plus que le même dimanche de l’année
précédente. Inutile de dire'qu’ici comme
ailleurs règne le système des enveloppes
hebdomadaires; tout membre qui s’absente du culte envoie son enveloppe;
si l’une d’elles manque, elle est réclamée
à la fin du trimestre.
{A suivre) J. Mbrlh d’Aübigné.
ConiTier de rEvangdlisatlon.
Le 21 Juin je me rendis a Monteferrante où j’eus une bonne réunion.
Le 22 je me mis en route pour Schiavi
d’Abruzzo en passant par Montazzoli
et Castiglione. Quelle belle promenade !
Aü delà de Montazzoli on trouve une
vaste forêt le Conifères; il me semblait
être transporté tout à coup dans les
Alpes tellement la nature était identique. Ici un pont sur un ravin, après
un bois touffu; à ma gauche une haute
montagne... que faut-il de plus pour
respirer à pleins poumons.
A midi je m’arrêtai à, Castiglione
Messer Marino, situé dans un vrai col,
point de départ de l’automobile qui
va au Vasto.
De loin je vois clairement la bosse
herbeuse sur laquelle est juché Schiavi
d’Abruzzo. Nous désirons avoir là une
agape fraternelle Je pense à ces chers
frères et mon cœur est plein de reconnaissance de savoir que là il y a une
église florissante, il y a des amis qui
me comprennent. Dans l’après midi
j’arrive à Schiavi et j’eus le plaisir de
revoir le frère Amicarelli, sa compagne
vaillante et sympatique, et mon collègue
M. Rosati. Nous nous rafraîchîmes physiquement et spirituellement le soir
nous eûmes le plaisir d’entendre une
musique suave qui nous a transporté
au ciel.
Quels chœurs bien exécutés ! La
musique est une puissance et les abruçais aiment la musique. L’on trouve dans
ces montagnes beaucoup de bandes musicales. Le soir nous nous adressâmes, mon
collègue Rosati et moi, à une foule, compacte et attentive. Le lendemain nous
visitâmes la tombe dikpasteur De Felice
l’apôtre-des Abruces et là sur sa tombe
nous demandâmes à Dieu de nous animer de son Esprit pour que nous puissions évangéliser comme lui.Le soir nous
eûmes une seconde séance dans le tem
ple. Nous eûmes le plaisir de prendre
part aussi à une agape patriarcale que
le frère Amicarelli a voulu préparer
à notre honneur. Heureuse Eglise' de
Schiavi, destinée à être une lumière
au sein des ténèbres qui l’environnent.
Merci, chers frères, des deux moments
de sainte communion passés dans votre
sein.
Jeudi 24 Juin je me rendis à « CabunCHio » commune située sur une éminence
au sein de la Vallée du Tueste. Quel
paysage agreste, quels beaux coteaux.
Je m’arrêtai là pour prêcher dans la
salle d’évangélisation que possède le
Comité. Dans l’appartement je trouvai
la gravure représentant Gabriele Rossetti del Vasto. Oh, quand est-ce que
la ville del Vasto érigera un monnment
à ce Champion de l’Evangile dans les
temps difficiles.
J’ai été heureux de trouver là quelques frères fermes dans la foi.
Le lendemain je fis le voyage à pied
jusqu’à Gissi et Casalanguida.
Gissi est une petite ville située sur
une colline gypseuse.
Nous avons eu là dans le temps une
petite Congrégation et j’ai trouvé là
quelques personnes qui se souvenaient de
ce temps. Quelques uns des frères ont
émigré en Amérique et peu à peu la
Congrégation a disparu. J’indiquerai
bientôt quels sont les pimicipaux obstacles à l’évangélisation, ^ir le moment
je me borne à admirer la petite ville
resplendissante de blancheur.
J’aperçois de l’autre côté du Sinello
Casalanguida et c’est Là que je veux me
rendre pour faire la réunion.
Il n’est pas difficile de traverser le
Sinellb, car il est presque sec. La montée
de l’autre côté est un peu rude aussi
j’arrive essoufflé et transpiré à ma destination. Le frère Tito di Rocco me reçoit fraternellement en sorte que je
puis me reposer et me restaurer.
Le soir nous eûmes une bonne réunion
de famille.
J’aurais désiré m’arrêter un jour de
plus à Casalanguida, mais le Dimanche
27 Juin on m’attendait à Borrello aussi
le Samedi ai-je dû marcher tout le
jour pour arriver à ma destination.
J’eus cependant la douce consolation,
en passant à Pietraferazzana, de contribuer au sauvetage de deux pauvres
orphelins qui ont perdu leur père à la
guerre. J’ai réussi à les faire admettre
à l’Institut Industriel Méthodiste de
Venise, Cannaregio 923. Je dois ici
fendre un excellent témoignage à l’officier postal dè Pietraferazzana qui
est animé des meilleurs sentiments chrétiens. En voilà nn qui n’est pas inscrit
sur les Registres d’une église et qui est
plus chrétien que beaucoup de Chrétiens... Rentré chez moi le 26 le lendemain je fis le culte à Borrello et ensuite j’allai visiter les frères de Castel
del Giudice, mon cœur débordant de
reconnaissance vers notre Père Céleste
qui m’avait accompagné dans cette
tournée d’évangélisation et qui m’a
fait éprouver les effets de sa divine protection. Si parfois l’on se sent fatigué
et lassé, c’est Lui qui renouvelle nos
forces. Comme l’exprime si bien un
verset de Cantique des Unions Chrétiennes: «Confie au plus tendre des
pères — au Tout Puissant Dieu très
Saint, tes alarmes et tes misères —
tes douleurs, tes voeux, tes desseins ! —
Sa main sous la céleste voûte conduit
et la nue et le vent ; il saura tracer une
route où l’on peut marcher sûrement.
G. Bert.
Le Camp d’été de la Vachère.
Dans l’intéi'êt de nos lecteurs, nous
publions ici le programme détaillé dm
Camp d’été de la Vachère, avertissant
que les études auront lieu de 9 h. à
midi, les promenades de 2 à 6 h. et
les conversations du soir à partir de
8 h. et demie.
Mercredi ii Août. Départ de Torre
Pellice (Appiots) à 4 h. et demie.
2
' i' '..'■■■
'-fi-llSPÿ
few "
^ /iMiit 12 .4oiìi. Etudes : Maxio Falchi:
Lo svolgimento del Protestantesimo
in Israele (i® parte) — Giovanni J alla :
Il centro deU^Epopea V^dese.
Promenade: Servin (m. 1756) et Roccia
Rossa (m. 1825), avec une conversation sulla Storia^ delle pietre.
Conversation du soir : Lavoro inteEettuale e lavoro manuale.
( - Vendredi 13 Août. Etudes : Giovanni
Bertinatti: L’Evangelo e la folla. Piero
L’eroismo.
Promenade : Giardino , Alpino Rostania (m. 1239) ®vec une conversation de Mario Falchi sur la vita delle
piante.
Conversation du soir : Noi e la Rivoluzione. N,
Samedi 14 Août : Etudes : Mario
Falchi: Lo svolgimento del Profetismo
in" Israele {2"' Parte). Piero Jahier:
L’educazione del popolo.
Promenade : Visite aux pâturages
du Souirah et Infernet avec culte en
plein air.
Conversation du soir : Il tipo cristiano del protestante e del cattolico.
Dimanche 15 Août : Visite aux fêtes
du 15 Août du Villar ou du Lazara.
Lundi 16 Août : Etudes : Lodovico
Paschetto: L’angelo delle Catacombe.
Attilio Jalla: Un esteta mistico del
Rinascimento: Frate Angelico.
Promenade : Gavia Cialvet (m.2200)
avec une conversation sur Ricchezze
e povertà naturali delle Valli Valdesi.
Conversation du soir: L’E>ÿjigelo
della purezza.
Mardi 17 Août : Excursion au Roux
(m. 2751), départ à 6 h.
Mercredi 18 Août : Etudes : Giovanni
G. Melile: Un esteta socialista dell’oggi:
William Morris. X. X. X. Alcuni tratti
caratteristici della vita di Gesù.
Conversation du soir : Séance de
clôture.
Ceux qui ne pourront pas participer à tout le Camp, pourront y venir
pour un ou plusieurs jours, prenant
part à volonté aux repas et au logis sous
la tente en raison de 8 francs par jour.
Dans ce cas ils sont prié d’en avertir
M. Attilio JaUa, directeur du Camp,
aujnomff^^jou^^^^avance^^^^^^
CHRONIQUE VAUDOISE.
Caire, Le Christianisme au XX° siècle nous apprend que les deux communautés françaises du Caire et d’Alexandrie sont desservies temporairem^t par
le pasteur David Pons de l’Eglise Vaudoise.
Courmayeur, Nous bénissons Dieu
qui a protégé notre frère M. le prof. Falchi d’un accident de voiture qui aurait
pu avoir des conséquences très graves.
« Tu poses ta main sur moi ». M. Falchi
se trouvait à Courmayeur pour un camp
des secrétaires des Unions Chrétiennes
it alo-américaines.
Florence, Toute notre sym
pathie chréfienne à U..m&Alinari-Chiesi
la fille de Tito Chiesi, qui a eu la douleur
de perdre son mari le comm. Enrico
Alinari. Que Dieu veuille la soutenir
et la bénir.
La Tour, Mardi à g h., le Corps des
Pasteurs s’est réuni dans la grande salle
de la Maison Vaudoise, pour procéder à
l’examen de foi du candidat au S. Ministère M. Paolo Bosio et pour l’élection des Commissions d’examen en vue
du prochain Synode. M. Paolo Bosio a
été appelé à exposer-ses convictions
personnelles sur les 4 points suivants:
les Saintes-Ecritures; la Divinité de
J. C.; le Saint-Esprit; vocation personnelle au Ministère« *
L’examen de foi de M. Bosio a été accepté à l’unanimité par le Corps pastoral. Le candidat prêchera, D. V., son
sermon d’épreuve Mardi prochain, 10
courant^ à 10 h. dans le temple des
Blonats, St-Jean, sur le texte: Rom.
VI, 23.
— Le Corps des Pasteurs a élu les
Commissions d’examen dans les personnes de:
Pour la gestion de la V. Table: M. Ugo
Janni, président; MM. G. Fasulo, Teodoro Longo, Albert Sibille.
Pour la gestion de la Commission des
Institutions Hospitalières Vaudoises: M.
Pierre Chauvie, président; MM. F. Peyronel, pasteur; av. J. Gay (Pérouse),
prof. Attilio Jalla.
Mas sel. L’assemblée électorale a
nommé député au prochain Synode M.
Tron Jean Antoine, diacre. Les autres
deux députés nommés par la Conférence
de District, sont MM. Benjamin Tron
et H. Balme.
— Le soussigné, au nom du Comité,
tient à .remercier très cordialement ços
frères de New-York et de Valdese pour
leurs généreuses contributions « pro
lapide ai Caduti ». Il remercie tout par
ticulièrement M. Josué Tron et^^M.Ue
Susanne Giraud qui ont bien voulu s’occuper de la souscription. Voici les noms
des souscripteurs :
New-York: Doct. Théophile Giraud,
X. it. 200 — Emmanuel Tron de Pierre,
157^50 —.M. et M.me Adriano Masi, 63
— Pierre Baridon, 47,25 — Louise Micol d’Alexandre, 31,50 — Henri. Tron
du^Roccias, 47,25^— Alexandre Tron
du Roccias, 47,25 — Giovannino Tron,
pasteur, 31,50^—¡Josué Tron^de Palmari, 74,60.
F aldese: M. j J ean ¿ Pons, ^ pasteur,
L. it. 33,50 J— Albert^Pons, Í33,50 —
Jean Pierre Pons, 16,75 — Albert Onésime Pons, 16,75 — César Pons et fils
Albert, 16,75 — Louise Pascal née Pons,
16,75 — Emilie Giraud née Pons, 16,75
— Marianne Tron et famille, 83,75 —
Tron Pierre d’Ant., 33,50 — Pierre Emmanuel Micol et famille, 33,50 — Elda
Bounous née Gaydou, 16,75 — Susanne
Pascal veuve Pons,. 16,75 — N. N.,
16,75. Pour lé Comité:
H. Balme.
PraK. Nous avons eu, ces derniers
mois, plusieurs mariages. Ce sont, par
ordre de temps: Grill Albert (Ville), avec
Peyrot Susanpe (Crouzet); Rostan Philippe (Pommiers), avec Rostàn Marguerite (Malzat); Peyrot Louis (Orgères),
avec Parus Henriette (Guigou); Bleynat
Emile (St-Germain), avec Peyrot Marie
(Orgères); Tron Pierre (Rodoret), avec
Grill Lydie (Ribba) ; Grill Humbert
(Ville), avec Garrou Marianne (Ville).
Nous souhaitons à tous ces jeunes
couples une longue et heureuse vie conjugale et de pouvoir faire ce qu’ont fait.
Dimanche 25 Juillet, deux vieux époux,
Richard François et Susanne, du Jourdan, qui ont fêté le 50.me anniversaire
de leur mariage, entourés d’une belle
couronne de fils et de petits-fils.
Les deux vieillards, encore robustes,
et pleins de santé, étaient émus et reconnaissants envers Dieu qui les a comblés de tant de bénédictions et leur a
donné de voir ce beau jour entourés de
l’affection de tous les jours. Que le Seigneur veuille leur accorder encore de
nombreuses années de vie en commun
et beaucoup de bonheur.
Pramol. Collecte en faveur du
(( Fonds Eméritation ».
Quartier de la Ruata : Viglielme Hélène insegnante, L. 10 — Long J. Héli
insegnante, 5 — J ahiyr Louis, 2 —Bouchard l’Ami, 2—Bouchard J. Jacques,
2 — Bouchard Jean, 2 — Bouchard
Emile. I — Benoît Marie veuve Bouchard, I — Long Albert, i — Jahier
J ean, 2 — J ahier Henri, 4 — Grill David, 2 — Sappé Edvy 2 — Jahier Eli-^
sée, 2 — Sappé Alexandrine 2 — Long
Louis, I — Long Humbert, i — J ahier
Jules 2 — Sappé Alexis 3 — Long
Daniel (ancien) 2 — Fontana Barthélemi 10 — Total L. 59.
Quartier des Tournim : Peyronel
Barthélemi et père, 5 — Long Alexis
(ancien), 5 — Long Marguerite (veuve),
I — Long George 2 — Peyronel Frédéric
et père, 2 — Peyronel Barth. feu Jean,
1 — Peyronel Susanne (veuve), 2 —
Beux J ean Paul, -6 — Bosio Henri feu
Barth., 5 — Peyronel David, i —Combe
Héli (assesseur), 4,60 — Total L. 34,60.
Quartier des Plencs. Peyronel Jean
Jaques 2 — Soulier Jean, 3 — Peyronel Théophile, 2 — Bertalot Henri feu
J acques 2 — Bertalot Michel, i — Bertalot Alexis, 1 — Sappé Henri feu François 2 — Sappé Henri, 2 — Sappé Jean,
2 — Long Alexis feu J acques, i — Long
Henri, i — Long Jacques feu Jean, 2 —
Long Jean feu Michel 2 — Sappé Jacques 2 — Long Emile, 2 — Long Alexis
feu Henri, 1,20 — Menusan Henri, 2 —
Sappé Henri feu Henri J,. 3 — Long.
Daniel (ancien), 2 — Beux Jean, 2 —
Long Jean, i — Sappé Adeline, 2 —
Bertalot Henri de Jean, 2 — Clôt
Louis, 2 — Long Barthélemi 2 — Ribet Henri feu Thomas i — Ribet Jean
Jacques, i — Ribet Barth. de Louis,
1 — Ribet Jean de Frédéric, 2 — Beux
Henri feu Paul, 5 — Peyronel Jean, 2 —
Rostan François, 3 — Long Jean feu
J ean, 4 — Beux J. J acques, i — Ribet
Jean, 3 — Ribet Frédéric 2 — Sappé
Jean feu François, 2 — Une partie
de l’encaisse d’une soirée donnée par
l’Union de S. Germain à Pramol 30
Total L. 196,80.
Quartier des Basii: Bounous Enrico feu
Jacques, 3 — Beux Eliseo feu J ean, 2 —
Beux Henri f. Thomas,2—Bertalot Pietro
fu Francesco (Pelenc), 2 — Bertalot Luigia vedova Costabcl.i — Costabel Luigi
fu Pietro, I — Costabel Giovanni fu
Pietro, I — Jahier Enrico fu Michele,
2 — Jahier Giovanni fu Giovanni, 2 —
Jahier Bartolomeo fu Giacomo, 2 —
Jahier Alessandro fu Giovanni, t —
Jaliier Eli di Giovanni, 1,50 — Long Alberto fu Federico (S. Germano), 2,50 —
Long Luigia e figli, 2,50 — Long Giov.
Luigi e figlio, 2 — Long Giov. Luigi fu
Michele, 2 — Long Enrico fu Giacomo,
2 — Long Giacomo fu Michele, 2 —
Long Federico fu Giovanni, 1,25 —
Travers' Enrico, anziano,. 5 — Travers G. Giacomo e figlio, 3 —„Travers
Enrico fu Giovanni Micialetti, 2 —
Travers Paolo fu Giacobbe, 2 — Travers Giovarmi fu Giovanni, 1,50 —
Travers Enrico^fu. Giovanni, i — Beux
Daniele, 1.50 — Jahier Giovanni fu
Francesco, 1,20 — Total : L. 51,95
Quartiere jlei jOlots : Long ,^Giovanni
fu Giovanni, X. 2 — Long Luigia vedova
I — Long Enrico fu Giovanni i — Loijg
Alberto fu Giovanni,^ 2 — Long Enrico Alessandro^! — Long Giacomo fu
André i — Long Giovanni fu Francesco I — Long Francesco sindaco, 3 —
Long Luigi fu André, i — Long Enrico fu Francesco, — Jahier Levi,
Anziano, 3 — Long ^Giovanni fu Michele 2 — Long Giovarmi e fratello, 2 —
Andrion Enrico (postino), 2 — Total L.
23
Quartier de Pomeano : Reynaud Luigia wedova, 2 — Bounous Giovanni
Giuseppe, 2 — Plavan "Alessandro 2 —
Boudrandi Giovanni, i — Plavan Enrico fu G. Davide, 2 — Balmas Bartolomeo fu Michele, i — Bounous Enrico, fu Giov. Giaeomo,3 — Long Giacomo, 2 — Reynaud Bartolomeo 2 —
Reynaud Enrico anziano, 5 — Bounous Alberto,* i — Total L. 23.
S- Germano Chisone. Grill Enrico,
IO — Grill Amedeo, 5 — Bleynat Bartolomeo, 5 — Vinçon Luigi anziano, 50
— Avondet Alessandro, 5 — Bonetto
Giuseppe, 5 — Florencé Balmas, 5 —
Suor Rina Rosabrunin 15 — Balmas
Michele è famiglia, 50 —- Long Bartolomeo 20 — Soulier François LuSsia, 5 —
Bosio Enrico prof. 50 — Cctaba Arnaldo, 50 — H. Henriette Jahier-Pellettier 150 — Bertalot François Blanc
5 — N. N. 2 — L anteime Albert, 5 —
Totale i^^ lista L. 437.
2^ Lista : Genre Giov. Pietro, 10 —
Meynier Olimpia, 10 — Maurin J. P,
5 — Rochon Michele, 4 — Rostan Mad.
J. 15 — J. A. ,10 — Balmas Turin Mad.
P., 12 —, Gardiol Auguste 50 —Riva
Mad. M. 5 — Bouchard Jean, 7 —
Balmas Marthe 10 — Constantin J.
Pierre, 20 — Combe Jacques i —Combe
Henri, 5 — Tron Gustave, 10 -— Revel
Henriette et famille 14 -— Bleynat Albert 20 — Teller Elise, 5 — Vinçon
ing. Gustave, 100 —Cardon Dott. Charles, 25 — Longo Dott. Paolo, 20 —
Durand Amédée 15 — Justet Alexandre, 5 — Bouchard Célestine 20 —
Rivoir G. Giacomo, 5 — Bertalot-Chauvie. S, 5 — Monnet Barth., 20 -— Bertalot Mad. E-, 10 — Beux Daniel major, 25 — Reynaud Frédéric, 3 — Jahier
Edwi 5 — Consistoire, 500 — Total
2® liste L. 971.
Prarustin. (/■ B.). Le Dimanche 6
Juin, la commune de Rocheplate a inauguré un marbre en souvenir de ses enfants tombés pendant la guerre. Une
vraie foule se réunit dans notre vieux
temple, pour la partie religieuse. Un
cortège se forma ensuite avec les autorités civiles et religieuses de Rocheplate
et de Prarustin en tête, et .se rendit au
village des Rostans, où le marbre fut
découvert sur la façade de la maison
paroissiale. Le maire, M. Laurent
Forneron, prononça un très-bon discours, après quoi le Pasteur reprit la
parole devant cette foule attentive,et
émue.
— Le Dimanche 20 Juin, nous avons
eu une bonne visite dL M. le prof. Jean
Jalla, qui l’après-midi, dans le temple
de Rocheplate, nous donna une conférence historique très intéressante sur
les Temples de Prarustin et Rocheplate.
Nous lui exprimons encore notre reconnaissance.
— Le Dimanche 27 Juin, notre Jeunesse p. fait une autre belle e.xcursion à.
Pramol et à La Zara, dont notre correspondant de Pramol a déjà parlé.
— Le Dimanche 4 Juillet, un bon
nombre de représentants de l’Armée du
Salut nous a fait une excellente visite.
La réunion qui aurait dû avoir lieu en
plein air a été tenue, à cause du temps,
dans l’école du-Roc, bondée d’auditeurs.
Nous remercions cordialement M. le
brigadier Paglieri et tous ses collaborateurs, et nous demandons à Dieu de
bénir les appels chaleureux qu’ils ont
adressés à leurs auditeurs.
— La Paroisse de Prarustin exprime
elle aussi sa reconnaissance très profonde à M. Amato Jalla pour sa générosité chrétienne qui se manifeste de
tant de manières.
Puisse son noble exemple trouver
beaucoup d’imitateurs !
Rorà, Le Bazar annuel de bienfaisance des deux Unions Chrétiennes se
tiendra, D. V., Dimanche 8 Août, dans
nos écoles du Centre. Les amis du dehors
peuvent se munir d’un bâton pour le
voyage, mais nous les prions surtout de
ne pas oublier leur bourse et de se souvenir que l’ouverture de la vente aura
lieu à 2 heures précises de l’après-midi.
— Un deuil des plus douloureux
vient de frapper la famille de^ Barth.
Morel de Pian Prà. La cadette des filles,
Eglantine, a été rappelée de ce monde
d’une manière soudaine-et inattendue
le 29 Juillet dernier. Quoique fort jeune
encore, elle avait bien débuté comme
monitrice de l’école du Dimanche et
comme membre de l’Union Chrétienne.
Nous l'enouvelons à la famille éplorée
l’expression de notre profonde sympathie.
St-Jean. On nous prie d’annoncer
auxï:membres de la Paroisse de St-Jean
et des Paroisses avoisinantes que le candidat au S. Ministère M. Paolo Bosio
prêchera, D. V., son sermon d’épreuve
Mardi prochain 10 courant, à 10 % h.,
dans la temple des Blonats.
Turin, La Paroisse Vaudoise de
Turin a eu la douleur Lundi passé, d’accompagner à son dernier repos la dépouille mortelle de M. l’ing. Albert De
Fenpex, âgé de 75 ans. Nous savons
quelle place la famille De Fernex occupe dans notre Paroisse de Turin et
quel intérêt ses membres lui ont ‘toujours démontré. M. Albert De Fernex
en particulier a été un ami fidèle et dévoué de notre chère Eglise. Que Dieu
veuille consoler sa famille et que sa mémoire soit en bénédiction.
Villar. Notre excellent ami et frère
M. Jean Pierre Michelin-Salomon, originaire de Buffa de Villar Pelhce et depuis de nombreuses années établi à
Tarariras, après avoir fait une généreuse
offrande personnelle à sa chère vieille
Eglise du Vi^ar, a eu la bonne idée de
collecter parmi quelques autres colons
villarencs les dons dont nous accusons
ici réceptions avec la plus vive et profonde reconnaissance.
J. Daniel Michelin-Salomon de Buffa,
L. 192,95 — Paul Berger de Garin,
385.75 — S. Charlin de Prafré, 96,50 —
Pedro Bertin de Cougnet, 96,50 — J.
Clément Malan de Uruguayo, 19,35 —
Paul Davit de Teynau, 28,35 — Judith
veuve Berger, de Garin, 9,85 — Jean
Berger de Garin, 96,50 — David Davit
de Teynau, 96,50 — Paul Plenc de
Piantà, 289,25 — Paul Coïsson de Garin,
38.70 — Etienne Berger, de Uruguayo,
38.70 — David Davit de Uruguayo,
96,50 — Jean Favat de Combe des
Charbonniers, 19,35 — Jean Daniel Favat de Combe des Charbonniers, 48,25
— Joseph Rostagnol de Ferrières, 28,35.
— Total L. 1.581,35.
NB. De cette somme de frs. millecinq cent quatre vingt-un et ^5 centimes, il faut déduire frs. cent remis au
Consistoire de Bobi, parce qu’ils furent
souscrits par des personnes originaires
de Bobi (V. N. 14, 15 et 16 de la liste).
Villar Pellice, le i^ Août 1920.
Pour le Consistoire
Barth. Soulier, pasteur.
Nouvelles Religieuses.
f favorite d’un polygame; je l’ai retrouvée
réfugiée chez sa mère, son mari ayant
été condamné a'ux travaux forcés à vie
pour meurtre ; son cœur altéré a répondu
depuis longtemps à l’amour de son Sauveur, l’épreuve l’a poussée à chercher
son refuge en Lui : « Le Seigneur Jésus
et Dieu sont comme les deux doigts de
la main », nous disait-elle ; « l’on ne peut
être à l’un sans l’autre ». Comme une
petite fille elle répète mot à mot la prière
faite près d’elle, et dès que l’Evangile
est ouvert, agenouillée à mes pieds, elle
oublie tout .le reste, pendant que sa
sœur, nouvelle Marthe, s’empresse pour
nous offrir.quelque mets indigène.
D’après la coutume kabyle, les femmes, surtout les jeunes, et celles appartenant à la caste maraboute, ne doivent
jamais sortir de leur maison. Ces maisons son^ petites et basses, sans fenêtres, 'et leur seule ouverture donne sur
une étroite cour. Elles sont encore plus
à plaindre que les musulmanes des villes, qui, voilées, ont la faculté d’aller
visiter leurs amies.
Mais de la ville ou de la campagne,
toutes sont les esclaves de leur mari ou
de leur père. « Nous sommes traitées
comme du bétail, achetées et vendues
saps être consultées », disait tristement
une de nos amies.
Pauvres sœurs musulmanes, quand
enfin* deviendrez-vous des femmes libres? C. Annbn.
(Ssmeur Vaudois).
€liroiii(|ue poliü(|ae.
Le sous-secrétaire M. Soleri a donné.
Vendredi passé, à la Chambre des députés un aperçu de la situation alimentaire du pays. Il a fourni de bonnes nouvelles concernant la production
du lait et de la viande; on espère de
pouvoir bientôt retourner au régime de
liberté pour l’huile; quant au sucre, le
Gouvernement maintient la tessera simplement pour ne pas permettre aux
spéculateurs de hausser trop les prix.
Le problème plus grave est toujours
celui du blé. Malheureusement la récolte de cette année a été bien inférieure
à la moyenne, ce qui obligera l’Italie à
acheter 30 millions de quintaux de blé
à l’étranger. On ne peut acheter ce blé
ni dans la Russie ni dans la République
Argentine et tous les Etats de l’Europe
s’adressent au Canada, ce qui, naturellement, fait hausser terriblement les
prLx. Heureusement que France, Angleterre et Italie, au moyen de la Commission Royale de Londres, font leurs
achats de blé ensemble et s’entr’aident.
M. Soleri a toutefois conclu son discours avec des paroles pleines d’optimisme, en déclarant que, avec de la
bonne volonté de la part de tous, cette
grande crise alimentaire pourrait être
la dernière.
Grande Bretagne. Le chancelier du
diocèse de Liverpool au tribunal consistorial, s’est opposé à l’érection d’un crucifix de bronze à la porte de l’Eglise
Saint-Luc, à Southport. Ce crucifix,
dressé sur une large base, aurait, dans
l’esprit des initiateurs, servi de mémorial en souvenir de la guerre, et aurait
pu être utilisé pour des prières et des
services spéciaux. L’atrêt de prohibition déclare, que si la croix simple a été
adoptée comme symbole par l’Eglise anglicane, le crucifix a été considéré pendant trois siècles comme un signe distinctif de l’Eglise romaine, associé aux
doctrines répudiées par la Réforme. La
place désignée pour l’érection de ce crucifix et l’importance du monument projeté pourraient être considérés comme
une atteinte aux sentiments anglicans.
La sentence semble répondre, non seulement aux idées anglicanes, mais au
sentiment général du peuple anglais.
D. Bosio, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Meusciiir Cou. Massiilimio
Kabylie- Le récit suivant est tiré du
Bulletin de la « Mission protestante française de Kabylie », dirigée par M. Emile
Brè^ fils, à 11 Maten (Algérie).
« C’est par un raidillon rocailleux que
l’on arrive à la demeMe, ombragée par
do grands oliviers. Sur le seuil de la
porte large et basse, Kaltsouma, la maraboute, vient à notre rencontre; sa
pâle figure de femme enfermée s’éclairant pour nous recevoir. Les petits che.»
vreaux qui folâtrent dans la pièce sont
ses compagnons journaliers, de même
que sa jeune sœur qui vient d’être répudiée et qui serre sur son sein le beau
bébé que, son mari lui reprendra bientôt
hélas ! dès qu’il ne tétera plus.
Lors de nos premières rencontres,
Kaltsouma était une jeune mariée, la
A l'étranger la situation continue à
être très inquiétante. On ne sait pas
bien ce qui en arrive en Pologne où
l’armée a été complètement battue par
les Russes et où on devrait être en train
de traiter la paix.
— On annonce que dans la seconde
moitié d’Août M. Giolitti aura une entrevue à Lucerne avec M. Lloyd George,
premier ministre anglais.
— A Genève il y a, en ce moment,
deux grands Congrès socialistes. Celui
qui réunit les représentants des mineurs
de tout le monde a pris ces deux décisions: proclamation de la grève mondiale si une nouvelle guerre éclatait en
Europe et nécessité de procéder à la
socialisation des mines.
TrjQc-p A debole e
V i. O X jTx. difettosa.
Sarà in TORRE PELLICE e si tratterrà
VENERDÌ 15 c SABATO 14 AGOSTO
lo specialista di diottrica-oculistica
DI Torino.
Riceverà all' HÔTEL DE L'OURS
per correzione dei difetti c debolezza
di vista col suo particolare sistema
di lenti,_in detto giorno, dalle 10 alle 12
,aut. e dalle 2 alle 4 poni.
CERC:\S1 CAMERIERA pel Foyer
di Milano. Pres.n1 arsi o scrivere, nel ì
mese di Agosto, alla Signorina Prochet,
ai Boeri, Luserna*S. Giovanni.
ON CHERCHE: ÜemoisMe sténo- i
dactyligraphe, connaissant l’italien et j
le français, et jeune garçon de 13 à |
14 ans pour apprenti de bureau. ,|
S' adresser, avec références, à M.
A. Coïsson - Esattore - Terre Pellice.