1
f
Soixante-septième année - Anno IX*.
30 Janvier 1931
N* 5
15
CO
2
a
L ECHO DES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
L. 10,—
. 24.. 22,—
Peur 6 moia
6,
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On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Gi^o Costabei, - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L« numéro: 30 centimes w
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.../ dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POUR LA VIE INTÈRIFURE
CHERCHEZ ET VOOS TROUVEREZ,,.
Matthieu VU, 7.
De toutes les vérités proclamées par fe
Christ, il n’y en a peut-être point d’aussi
bafouée que l’affirmation, répétée avec
quelques légères nuances, par trois fois,
dans lie Sermon sur la Montagne :
« Demandez et l’on vous donnera ;
Cherchez et vous trouverez ;
Frappez, let l’on vous ouvrira ».
« Comment ? ». Oh ! Jésus connaît fort
mal le cœur de l’homme, s’il lance ces affirmations ! Chercher ? Nous n’en avons
, îïulle cure, s’écrient les uns ; dites : où,
quoi, qui chercherionis-nous ? Nous avons
tout ce qui nous est nécaEf^aire ici-bas !
On répète souvent, autour de nous, que
nous vivons dans un siècle d’aspirations,
de luttes, de recherches ; il se peut que
cel'a soit vrai ; on le disait déjà, il y a
plus de 1930 ans, mais en réalité, les hommes, en général, préfèrent les traditions
acquises ; ils répètent les leçons qu’ils ne
comprennent pas, et ne sont satisfaits' que
lorsque quelqu’un assume Sur lui la responsabilité des autres, hier comme aujourd’hui. Que peut-oin trouver lorsqu’on
n’a nul désir de chercher ? lisez-vous dans
le demi-isourire de ces soi-diSant chrétiens.
Vous trouverez ! Mais Jésus s'’est joué
des hommes ! « Danls la douleur d’un fils enlevé, dans la souffrance de l’épreuve, dans
la tourmente du péché, dans les larmes et
dans r'accablement, inous avons cherché et
nous n’avons rien trouvé ! ». C’est la parole amère qui monte sur tant de lèvres
et dit que renseignement de l’expérience
est : chercher sans pouvoir trouver.
* * *
Certes, si Jésus avait posé comme, base
de la Bonne Nouvelle : chercher ; si J.ésus
avait indiqué comme but d’une vie la recherche, alors II serait peut-être un grand
philosophe dont nous étudierions sagement
les maximes : mais son Livre serait un
Livre réservé à des initiés, et la mission'
que Lui-même devait accomplir se serait
résoute en une faillite. Mais quand leS
foules se pressaient sur lés rives du Jourdain, quand la multitude fut rassasiée,
quand la foule fut frappée de Sa doctrine,
car il mseignait comme ayant autorité, la
clef de voûte de Son enseignement était
«Je suis le chemin^ la vérité, la vie...-».
Lia Bonne Nouvelle de Jésus est réellement «bonne et nouvelle». Les sages a.nciens avaient discuté, avancé des hypothèses, écrit de belles pansées ; ils avaient
dit : cherchez, apprenez à vous connaître
vous-mêmes ; de longmes dissertations sur
le bien, sur l’amour, avaient été écrites,
qui n’aboutirent qu’à des académie. Ils
avaient dit ausisi : cherchez la vérité, mais
oette vérité était une abstraction pour leS
savants. Jésus, Lui, entraîne les foules !
c’est logique : « ,/e mis la vérité ». Seul
Il peut le proclamer et le monde le suivra, car l’idéal est maintenant réalisé. Ce
que Jésus apporte sur la terre, c’est la
certitude dans tous les domaines. C'est le
^utiment de cette réalité qui nous expliquie le concours des foules ; les auditeurs
de Jésus sentaient, peut-être d’une manière confuse, que dans l’instabilité des
couinaiSBances humaines, la parole de l’humble Rahbi était le roc qu’aucun vent d’aqui
lon ne pourrait ébranler. Vous trouverez :
c’est bien là le message que, Jésus a incarné dans l’ordre Spirituel comme dans
celui matériel : dans la maladie du corps
comme dams les souffrances de l’esprit. Au
paralytique II ordonne « prends ton lit et
marche » ; ailleurs c’est un aveugle qui
aussitôt recouvre la vue et Suit Jésus dans
le chemin ; dans la synagogue c’est l’homme qui étend sa main sèche, et elle fut
guérie. C’est toujours la même Bonne Nouvelle. Il est, donc on peut Le trouver.
» * *
Jésus est la joie excellente, la paix ineffable, la source de richesses que jamais
la rouiUe ne rongera ! Il est le bonheur
parfait et l’amour éternel ; Il est tout ce
que l’âme humaine peut désirer de bon,
de beau, de pur, de saint, et II peut donner tout ce que nous ne savons demander
dams notre imperfection ; Il est dans les
siècles, vivant, non pas comme une norme
morale ; donc, ô gens blasés, ce message
est aussi pour vous ; vous trouverez, quand
vous aurez compris que cette seule chose
qui tourmente votre parfaite quiétude est
promisa aussi à vous, si vous voulez bien
le croire. Car là est la condition formelle
et indispensable pour trouver ; être sûr
que ce que l’on cherche existe, qu’on ne
le pcBsède pas ou qu’on ne le possède plus.
¡Vérité de la Palisse dans la vie matérielle,
vérité mystérieuse dans la vie spirituelle.
Nous cridns à Dieu qüand l’épreuve nous
aBHaille, mais bien souvent, tout au fond
de notre cœur, n’y aurait-il pas quelque
doute sur la réelle poissibilité que nos supïdications arrivent jusqu’à Lui ? Nos objurgations mêmes ne prouvent-elles pas
que inioe idées sont très vagues, et que,
Éd jamais nous cherchons, nous tâtonsnons
OGïitinuellement, incapables de sortir de
nous-mêmes pour trouver au dehors Celui
qui ejst ?
Dans le langage quotidien de la vie familière, trouver, ,est presque synonime de
chercher de tout son cœur, avec tout le
som dont on est capable, et dans la conviction que l’on parviendra au but.
Dans un ordre plus élevé les paroles de
Jésus sont tout aussi simples et réelles.
Ou Le trouveronis-nous ? Par quelles expériences nous faudra-t-il passer ? Deman'des légitimes, mais d’une importance Becondaire pour le véritable chercheur ; l’important c’est de ct'oire que l’on trouvera.
X. y. Z.
M)v
LE PSAUME XXIII
expliqué par Faduël Moghabghab
d’après la vie naturelle des bergers de Syrie.
(Voir N° précèdent).
Puis il recommença, comme inspiré :
— « Nous voici à la partie du Psaume,
où, quittant les images de la vie pastorale,
vous vous placez soudain dans une salle
de festin; vous négligez de la sorte d’observer qu’ici justement nous avons atteint le point culminant des activités
pastorales ».
Inutile de dire que nous étions tout
oreille., sentant bien qu’une nouvelle lumière allait jaillir sur ce joyau des chaints
du monde.
— « Tu dresses devant moi une table, en
face de mes adversaires». Oh quel dommage qu’en se représentant ici tout à coup
la Scène d’un festin, on ne se doute même
pas qu’il s’agit ici encore du berger, voir©
même de ses meilleures capacités et de
son courage liéroïque. La plus grande tâche, pour tout berger de mon pays, est
d’étudier soigneusiement les sites, l’herbe
et le pâturage où mener paître leis brebis.
Ceci requiert beaucoup de discernement.
Parmi l’herbe se trouvent souvent des
plantes vénéneuses ; le berger doit les enlever. Un de mas cousilnB, n’ayant pas fait
assez attention, perdit une fois 300 brebis
qui avaient mangé de mauvaises herbes.
Souvent aussi le courage du berger est
mis a dure épreuve. Il y a des serpents
cachés dans des trous ; ils piquent les brebis au museau. Le berger doit, pour les
chasser, brûler du gras de porc à l'ouverture de leurs cavités. De meme, ks pâturages sont souvent entourés de repaires
de chacals, de Iouias, de hyènes, de tigres,
même ; et il faut bien du courage pour
aller barricader de pierres ces repaires,
ou même, à l’occasion, tuer cœ bêtes au
moyen de longs couteaux. Jamais vous
n’entendrez nos bergers parler avec plus
de fierté que lorsqu’ils vous raconteront
les (exploits de cette partie de leur
existence. David se glorifie, auprès de
Saül, de tous les exploits de sa vie de berger (1 Samuel XVII, 34, 36). Il a abattu
un Mon et un ours rien que de la force de
ses mains. Mais remarquez ici la signification que reçoivent les mots du verset 3 de
notre Psaume : « A cause de ton nom ».
« Voyez-vous, dit notre ami, la mine
rayonnante, saisissez-vous à présent lè
sens de :
« Tu dresses devant moi unie table
en face de mes adversaires » ?
— « Oui, répondis-je, je vois que les
soins de Dieu pour l’homme égaré au milieu du monde, est une pensée plus profonde que celle qui le fait s’asseoir à une
table bien fournie. Mais comment expliquez-vous : « Tu oms d’huile ma tête et
ma coupe déborde » ?
— « Oh, ici vous devez vous représenter la fin d’une belle journée. Le chant a
raconté tout cse qui se pasSe dans le courant de la journée. D’un côté, toutes les
nécessités des brebis ; d’un autre, tous les
soins des bergers. Le Psaume s’achève en
décrivant les derniers des soins que nécessite le troupeau. Le berger se tient à
■T j .
présent à l’entrée de la grange èt il fait
passer devant lui, une à une, toutes Ses
brebis ; il est la porte, ainsi que le Christ
l’a témoigné de lui-même. De sa houlette
il règle la marche des brebis, tandis qu'il
les observe, une à unie, à mesure qu’eHes
passent. Dans sa main il tient la corné
remplie d'huile d’olive et il tient prêt du
goudron de cèdre ; il oint les genoux que
les rochers ont blessés et les flancs que
les ronces ont déchirés. Voilà une brebis
passe, qui n’est pas blessée, mais qui est
absolument épuisée ; il oint d’huile rafraîchissante la tête de la bête ; puislaint
ensuite de l’eau dans un tonneau placé
avec intention à côté de lui, il on remplit
jusqu’au bord la coupe, munie de deux
aiUsies, à laquelle il fait boire la brebis
fatiguée.
« Rien, dans le Psaume entier, m’est plus
beau que cette image. Dieu ne secourt
pas uniquement ceux qui soint blessés,
mais sa bonté s’étend de même à ceux
qui sont fatigués et épuisés.
« Tu oins d’h/uile ma tête et ma coupe
déborde ». Lorsque, enfin, le jour étant fiini,
les brebis sont toutes rentrées, quelle satisfaction, quelle paix sous la voûte étoilée !
C’est l'image du repos le plus profond, de
la grâce la plus parfaite».
«Om, le bonheur et la grâce m’acconnpagnerorit tous les jours de ma vie », ainsi
qu’il en a été pendant toute cette journée
qui vient de finir.
« Le Psaume s’achève avec la promesse
qu’avant de s’endormir, le croyant, sans
contrainte aucune, fait volontairement et
librement : « J’habiterai dans la maismi
de VEtePnel jusqu’à la fin de mes jours»,
« Le chant s’évanouit ainsi, avec douceur, tandis que les brebis dorment en
sûreté dans la demeure du bon berger ».
C’est ainsi que notre ami syrien terminia son récit.
U [Oiveisioii
da PiÉsident de la ndpiiiide CliUie.
Tous les journaux ont fait mention de
ce grand événement, qui est un indice du
réveil qui commence à se produire au sein
de cette nation si puissante. Même la
presse de notre pays, si prudente à signaler des faits qui indiquent le progrès du
protestantisme, a annoncé au public cette
grande conquête du christianisme. Le docteur Morgan, qui occupe une place très
en vue à Shangai, a bien voulu donner
quelques explications sur cette conversion
qui laissera des traces ineffaçables.
L’admission dans l’Eglise du général
Chiamg-KaiShek a eu lieu dans la maison
de sa belle-mère, M.me Saong, qui se trouve
à la tête d’une nombreuse famille chrétienne, bien connue à Shangài.
Cette cefnvereion a été produite par trois
faits : et tout d’abord par le zèle et la vie
chrétiehine exemplaire de sa femme. En
second lieu, par le Nouveau Testament qU’il
lut attentivement, trois fois, d’un bout a
l’autre ; la lecture de ce précieux livre le
persuada que ce qu’il contenait était précisément ce qui convanlait à son peuple.
En troisième lieu, l’exemple donné par les
docteurs et les infirmières des hôpitaux
évangéliques, qui, quoique traités brutalement par l’armée qui s’emparait des immeubles en chassant lours propriétaires
légitimes, continuèrent à recevoir et à soigner les Chinois malades ou blessés avec
un amour admirable. La religion qui pron
duisait de tels résultats, ne pouvait être
que divine, fondée par Dieu lui-même par
le moyen de son Fils.
La conversion du Président facilitera
l’œuvre des missionnaires, ouvrira de nouvelles portes ; et si les cinq membres chinois qui sont au gouvernement manifesteront un peu de ztde, nul doute qu’un
grand pas en avant sera fait par les chrétiens, on Chine, ce que nous souhaitons
de grand cœur. C. A. 'Tron.
2
Problèmes d’édncation
La famille - Surprises.
Le cas des Jacobs épousamt des RachélS
et se révieillamt avec des Léas à côté, est
moins rare qu’on ne le pense, car les âmes
jumelles et les cœurs jumeaux ne se trouvent que dans rimaginatiion d® poètes,
les plus heureux d® mortels, vu qu’ils
peuvent vivre dans le règne de rUlusiotn.
Ce^ peut-être cruel de dire à ceux qui
vont s’unir en mariage que tout ne sera
pas facile et gai comme on l’imagine, que
la parfaite harmonie de goûts qui semble
exister ne tardera pas à manifœter quelque dissonance, que ce qu’on appelle lune
de miel ne sera pas tout miel. Nous croyons
cependant qu’il est utile de lœ mettre en
garde contre 1® illusions, car nous avons
la certitude que 1® mieux informés sur
la réelle situation dœ chos®, seront les
plus qualifiés pour le bonheur conjugal
Assez souvent les première temps de la
vie à deux sont 1® plus difBcilœ et 1®
plus pénibl®, précisément parce qu’on ne
se trouve pas préparé à l’idée que l’uniformité en tout ne peut p® exister.
n ne faudra donc pas en conclure que
le mariage ®t mal assorti pour cette seule
raison, il faudra attendre, s’efforcer de se
comprendre réciproquement et ne pas se
rendre malheureux si la femme mme un
peu moins le sel que le mari, par le fait
que la mère de la femme n’a p,® été aussi
la mère du mari ! Ce serait absurde de
prétendre que deux êtr® qui ont vécu
dans d® milieux différents aient absolument 1® mêm® goûts, et 1® mêm® habitud® ; oe serait encore plus absurde de
se rendre malheureux pour d® chos®
d'importance secondaire. Une attitude
bienveillante et réciproque permettra à
diacuin de céder un peu et de trouver un
terrain d’accord sur lequel vivre en paix.
Observons en outre qu’il ne faut p® prétendre l’irapœsible : si vous avez épousé
un’ mari ou une femme stupide, ne vous
mett® P® en quatre pour lui donner de
l'intelligence ; cda est un don de Dieu, et
il vous fallait y penser avant. De même,
si vous avez donné votre cœur à un homme
ou à une femme que vous jugiez digne,
quoique pauvre, ne lui demandez p® de
la richesse ; vous saviez avant votre mariage quell® étaient ses conditions. Sur
V® difficultés intérieur® jetez un voile ;
le public n’a rien à voir dans vos affaires,
et du reste il ne ferait que s'en amuiser.
L® plaint® à l’extérieur, auprès d® amis
et des ami®, sont un de c® remèd®, qui,
loin d’apporter la guérison, rendent la maladie plus grave et plus tena® : donc, silence au camp !
E y a d® c® où l'un d® époux rnanif®tera de mauvais® tendano®, révélera d®
vio® cachés ; et alors le devoir ®t clairement indiqué : il faut c[ue le meilleur ®complisse une œuvre de persuasion, d’éducation ; c’est une œuvre de charité qui
vise â l'intégrité et au bonheur de la far
mille ; ce serait une grave faute de se
taire, une faibl®se impardonnable. Avec
tact et fermeté en même temps on obtiendra souvent de très bons résultats; mais
il est d® natur® qui ne se redressent
P®, d® caractèr® sur l®quejs on ne peut
rien ; et alors ?
Alvoîr patien®, prier en silen® et attendre de la grâce de Dieu ® que l’on ne
peut obtenir par s® proprœ moyeœ. Je
ne conseillerais p® de continuer à l'infini
quand on voit que 1® résultats sont nuis
et que 1® essais 1® plus nobles et mieux
intentionnés ne font qu’aigrir et indisposer.
Dans 1® circonstancœ 1® moins favorabl®, il est une chose qu’il ne faut jamais
perd® de vue : c’®t la paix de la famille,
surtout en vue de l’éducation dœ enfants.
Cette paix n’est p® irréalisable et ne
peut s’obtenir que si l’on ®nnaît l’esprit
de sacrifi® et si l’on a un peu de bon sens.
Que de ge®, au contraire, se rendent malheureux par® que leurs goûts ne sont
pas absolument 1® mêm®, parce qu’ils
n’ont p® 1® mêm® habitud®. Souvent,
pour d® vétiUœ, on se crée de réell® difficultés, on 1® agrandit par l’imagination,
on 1® ®mmuniquie aux amis et aux ami®,
qui, à leur tour, 1® commentent à leur
manière, avec le beau résultat que l’entente devient impœsible.
Comme condusion, no® affirmons qu’il
faut tout Sacrifier à l’harmonie, afin que
l’harmonie elle-même puisse devenir un
moyen d’édTication d® époux, réciproquement, et d® enfants. {A suivre).
O O O O OOOOOOOOOOOOOOOOOO
Le coin des proverbes.
(Suite).
¡Voici encore qudqu® proverb® se rapportanlt, directement ou non, aux animaux,
même à ®ux qui, œmme le loup, m’ont
vraisemblablement jamais été excessivement nombreux chez no® ; ce qui est
une indication indirecte que plus d’un de
c® dictons no® vient du dehors.
Trei ësmana couvo iisèl :
dë catre î smn bèl
e dë sine î somi voulouire.
Lœ oiseaux, qu’un grand poète italien
a appelé «1® plus joyeus® créatur® de
Tuiuvere», ®uvent 'leurs œufs pendant
trois SEimain® : une semaine après leur
éclœion, 1® oiselets se font éveül® et bavards ; après doux semaân®, ils ae recouvrant d’un fin duvet et ensuite de teoidr®
pdum®, et sont prêts à Se lanœr courageusement dans le vide à la œnquête du
vaste monde.
Ogni üsél — trobbo smn ni bel.
Chaque oiseau trouve son nid beau,
œmme chaque personne trouve son viUage,
son pays natai ou sa patrie, pl® beaux
que le village, le pays et la patrie d’autrui.
Eikel kë vai a la dosso dì gai,
â sau pâ soc â së fai.
La viande du geai est ®riace et désagréable : celui qui le chasse perd donc
son tem®.
Cauit lî couloump smn plen...
la sireisa soun amara.
Lorsque 1® pig®® sont rass®iés et
qu’ils n’ont pl® du tout faim, il paraît
qu’ils trouvent que 1® fèv® sont amèrœ ;
de même que no®, quand no® n’avo®
plus envie ou b®oin d’une chœe, no®
somm® très facilement portés à la
dépréedef.
La pappo fai l’iisèl
e lou plümagge Im fai bèl.
C’est l’aliment qui fait croître et prospérer 1® animaux, tandis que ce sont 1®
plum® ou le poü qui fl® embellissent et
1® rendent agréabl® à la vue.
A meisoun pas Va lei a pâ
cant la gialim> danto e lou gial s’dem kësâ.
Il ne peut y avoir de paix dans une
maison, quand c’est la poule qui chante
alors que le coq doit se taire ! Et l’on oomxprend aisément quels sont 1® deux mots
qui remplacent la poule et le coq, lorsq®
le proverbe ®t employé au figuré.
Ki a 'na bouua frema, 'na bmrta mioura
e n’a bmrta dabra... a trei maria bestia.
En méditant sur 1® deux proverb® qui
précèdent (il faut bien l’avouer), l’on
s’aperçoit clairement que oe sont 1® homm® qui I® ont créés. Ce dernier no® vient
du Val Queyr® ; mais peut-être ®t-il vrai
quelquefois d’affirmer que « vérité au-ddà
d® Alp®, erreur au-deçà», ou bien encore que, très souvent, « l’homme méprise
CS qu’il aime » ; après c® prémissœ, nous
comprendroœ to® comment on puisse,
quelque part, affirmer que celui qui po6|sède une honnête femme, une bonne mule
et une bonne chèvre, ait trois... mauvais®
bêt®.
L’àse. d’meità, Im panas U isé'cdo.
C’est en effet très difficile qu’un animal,
une propriété, im immeuble, ayant pl®
d’un UMutre ou propriétaire, soient bien
nourri ou bien entreten®; on i® épuise
et 1® exploite j®qu’à la dernière limite,
en se répétant que «le bien de tout le
monde n’est le bien de personne».
Ki âse touedo e dorano meno
a Vê mai pi sëfnso peno.
Le conducteur d’ânes a ses ennuis et
S® déboir®, comme l’homme marié sœ
préoccupatio® et s® peinœ; car jamais
« personne n’®t content de son sort ».
Tant la gnà për l’âse couru për l’asënîe.
Pour indiquer que souvent on punit
aussi bien oeflui qui s’accompagne au coupable que le coupable lui-même.
Ki lavo la tèto a iin âse,
â pèrt sa peno e soun savmn.
A laver la tête à un âne (un ignorant
et un ingrat), on perd sa peine et -le savon. En revanche, on peut aussi dire :
Testa d’asm biankis pa,
dicton que l’on répète, tout b® et en badinant, à ceux dont 1® cheveux tardent à
grisonner ou à blanchir. Pl® clairement
on dit en français : « Tête de fou nie blanchit p’® ».
Parola d’âse van pâ â sêl.
Par conséquent, ne no® préocoupo® pas
excessivement d® propos de certain®
ge®, partout hédas ! trop nombreuls®, et
qui prétendent, malgré leur ignorance et
leur incompétence la pl® formidable, avoir
une parole de critique pour to® et en
toute occasion.
Noû parlën dâ loup... et lou loup aribbo.
C’est le « lup® in fabula » d® latins,
traduit en français par l’expression :
« quandi on parle du loup, on en voit la
queue », beaucoup moi® exprœsive qu’elle
ne semble, car elle veut indiquer que souvent, quand l’on parle de quelqu’un, ce
quelqu’un apparaît soudainement, et non
p® qu’il disparaît, comme indiquerait l’expnession « ...on en voit la queue ».
Pèl d’erava strangoula pa lmp.
Celui qui ne se formalise p® du plus
ne peut se formaliser du moins; qui a
de gr® défauts ne doit p® se scandaliser
d® vétiU® qu’il voit sur lœ autr®.
Loup rmglio pâ loup.
L® loups ne se mangent p® entre eux ;
ils préfèrent, au propre comme au figuré,
se jeter sur l® timid® et 1® faibl® pour
les dévorer ; ce qui signifie qu’ils sont lâch®. Souvent.
'Lm loup â cambio lou pèl, pâ Im vi&si.
Proverbe qui indique que c’eOt très difficile de se corriger de s® propr® défauts
et de s® mauvais penchants ; à l’animal
comme à l’homme.,
La fam fai saurtî lou loup dâ bôc.
Si la faim fait S)rtir le loup de 'la forêt,
elle fait aussi faire à l’homme plus d’une
action facilement condamnable, par ceux
surtout qui ne savent p® ce que c’®t que
la faim et tout le cortège d® privations
qui l’accompagnent ; c'est ce qu’a vou'Iu
démontrer Victor Hugo da® la grande
épopée qu’œt son œuvre intitulée : « Las
misérables». (A suivre).
Une définition et an bat poar
toates les Sociétés de ]eanes Gens
Chrétiens.
M. W. J. Hutchins, président du Collège
de Bérée, a présienté le rapiwrt de la Commission d® buts et messages d® U. C. de
J. G. Elle propœe une définition provisoire
d® U. C. de J. G. qui sera étudiée et discutée, au cours de 1931, par tout® les
Unions américain® : « Lœ U. C. de J. G.
sont une Association (« fellowship », ce mot
implique l’idée de communion), dont le but
principal ®t de gagner 1® adolescents et
1® honun® à Jésus-Christ, de 1® associer
pour mener une vie chrétienne, et de leur
aider à découvrir et à accepter le se®
véritable de l’apostolat chrétien pour leur
propre vie et pour la société».
(Tiré du Service d’information des U. C. J.G,).
NUOVE EDIZIONI
ERN. COMBA - UGO JANNI
U RELIGIE CBISÎllillè
Manuale-Compendio
delle verità fondamentali del Cristianesimo
Nuova edizione interamente riveduta
Dalla Prefazione : « — Pur non essendo un trattato teologico vero e proprio, questo lavoro intende
fornire ai meiiibri delle Chiese Evangeliche i mezzi
di rafforzare e difendere le proprie convinzioni religiose; onde gli Autori hanno avuto cura di approfondire la trattazione delle dottrine capitali del cristianesimo, mirando al tempo stesso ad esporle con
maggior chiarezza e precisione : alcune parti del libro
furono perciò abbreviate ed altre ampliate, non poche note sono state aggiunte e tre nuovi capitoli
introdotti neirAppendice... ».
Volume di 244 pagine! Lire CINQUE
Rivolgere le ordinazioni alla
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
Torre Pkluce (Torino).
NB. Per tutte le pubblicazioni della Libreria Claudiana, aggiungere il IO OjO per il porto in
Italia. -- Per l’Estero, le spese postali in più.
Deux mots sur un Rapport
Il ®t tm fait avéré que fla lecture d’un
rapport m’®t p® très intéressante ; rriais
celui que nous avo® soi® 1® yeux, le
Rapport de VAdlo dei Vecchi «UmbertoMargherita », de Saint-Germain, est un document, un témoignage qu’on ne i)eut passer sous silence. C’eist l’histoire, ou, toi
vo® préférez, un préds de l’histoire d’un
acte de foi.
Tout simplement, sa® rhétorique, ¡M. le
comm. C. A. Tron no® raconte, da® 27
pages, comment naquit, se développa, se
transforma oet admirable Adle qui forme
justement l’orgueil de -la paroisse de SaintGermain. P® de discours dans ce rapport :
M. C. A. Tron a laissé parler l® faits qui
solnit d’une éloquence indiscutable, et si
nous pouvio® reproduire in extenso to®
c® épisod®, chacun pourrait comprendre
quel ®t le s®ret pour réussir. S’il n’avait
écouté que 1® co®eils prudents d® aanaiB,
M. C. A. Tron n’aurait rien fait, ou du
moi® il aurait attendu de pouvoir disposer d'un certain capital. Heureusement
notre vénéré P®teur ne fut p® « prudent », il prêcha d’exemple et, après de
niombrena® tentativœ, il pouvait, an 1894,
inaugurer « la casa madré ». Depuis lors,
toujours inlassable, le fondateur continue
à travailler en vue des amélioratio®
urgent® ou d’un agrandissement qui
s’impose.
Ai®i, après 37 ans de vie, l’Asile d®
VieillardiS de Saint-Germain, qui .a, j®qu’à aujourd’hui, accueilli, avec amour et
sa® distinction, 415 hôtes, peut passer,
d’après le désir du fondateur, da® la dépendatnee directe de la Vénérable Table.
Quant à l’œuvre de M. le comm. C. A.
Tron, et au secret de s® beaux résultats,
no® rappellero® simplement que ce Vaillant P®teur a toujours envisagé son Asite
comme une preuve de sa collaboration avec
Dieu.
« En collaborant avec Lui je me sms enrichi, j’ai fortifié ma foi et j’ai été heureux, en attendant cette joie qui m’est
promise dans l’éternité». g. c.
©•OO-O O-O-OO-O-OO-OO-OOO ■O'O'OOO'*»
Pour les petits délipquapts, es Nouvelle Zilande.
Au moment où 1® premièr® Unioms
s’organisaient en AUiance Universelle, à
Paris, en 1855, se fondait aux antipod®
l’Union de Auckland. On vient de célébrer,
da® cette ville, le 75*= anniversaire de
cette création...
Une d® pl® intéressant® activités de
cette Union est aujourd’hui le « mouvement dœ grands frèr®», qui s’occupe du
relèvement d® jeunes délinquants. Vodei
quelqu® ®pects nouveaux de'ce travail,
tels que les expœe Menhood, l’organe de
cette Union ; « Un jeune délinquant n'œt.
p® néoœsairement éloigné de sa famille,
et oela nécessite une très étroite collaboration entre 1® jeunes geœ qui ont
oepté la surveillance de certai® délinquants et d® famill® de ceux-ci. Clhaeun
en tire un profit moral certain. Ce qu’il
faut surtout c’œt fournir aux adolescents
d® distractioœ Sain® et util®. L® U. C.
de J. G. étaient d’abord seul® à fournir
d® surveillants au « mouvement dœ grands
frèrœ», mais depuis quelqu® mois, lœ
autorités catholiques ont assumé te direction d® jeunes délinquants catholique^
romains ; ici encore une coopération pTécieuse en ®t résultée entre « grands frSr® » protœtants et catholiqu®. Depuis
que ce « mouvement » a été fondé, 5, 6
seulement des jeun® délinquants ont dû
passer une seconde fois devant le tribunal
pour enfants».
(Tiré du Service d’information des U. C. J. G-.)'j
PERSONALIA.
La Stampa (24 janvier), nous annonce
que M. Tiugênieur Giuseppe Rostain, dont
l’activité ®t j®tement appréciée parmi
nous (est-il bœoin de rappeler la lumière
électrique à Angrogne, Prarustin, etc. ?)r
vient d’être décoré de la Croix de Ch^aUer de la Cmremme d’Italie, motu proprio
de S. Majesté le Roi. N® félicitations â
ce Vaudois qui fait honneur à n® Vafléœ.
PETITE POSTE.
J. H. M. ; C’est bien ; merci ; pour le
prochain numéro.
A. R. : Merci.
E. G. : Merci aussi !
3
'Me a eu ses séances oïdinaires mercredi et jeudi de la semaine dernière.
Outre les affaires d'administration, elle a
admis une orpheline et six incurables au
Befuge.
L’on a décidé la vente, aux enchères publiques, de la propriété Paschettb à SaintSecond, dès que les pratiques légales seront terminées.
L’on examina aussi le projet de M. l’architecte Charle^L/harbonnet — (pas d’indiscrétion, M. g. c.) — pour un pavillon
à l’Hôpital de Terre Pellice, qui va bientôt surgir, grâce au don généreux de
M.me et de M. le comm. Charles-Albert
Tron, en souvenir de leur fils, le docteur
Stanley.
Il y manque encore plusieurs mille lires, mais la Commission est sûre qu’au
moment voulu plus d’un bienfaiteur viendra à son aide, pour la complète réussite
de ce beau projet très nécessaire et depuis longtemps réclamé par tous ceux qui
s’occupent de nos malades.
■0-0 O ooo o-o-o- ■o-oo-o-oo ■o-o-o-o-o-oo
CHRONIQUE VWDOISE
Pour les Collèges Vaudois.
M. et M.me J. P. Massel, en souvenir de
leur neveu Jules Maæel, L. 50.
* * *
Pour les Pasteurs émérites.
Sig.ra 'A’ngela Thœni, Torino, L. 20.
« M:
' BARI, janvier 1931. Impressions d’un
Jean© Vaudois. Nous recevons, d’un ch^r
ami, ces qmlque,s lignes, que nous sommes heureux de publier, dam la conviction qu’elles intéresseront tous nos lecteurs.
Rêd.
Une voix du midi, des bords azurés de
l’Adriatique, sera-t-elle généreusement accueillie parmi celles de nos riantes Vallées ? Qu’est^e que l’espace, pour la pensée ? et pour le cœur, une longue chaîne
de montagnes, une plaine à perte de vue ?
Le lit du Pô, et les Apennins, peuvent-ils
séparer le frère du sud de celui des Alpes,
lorsque tous deux se sentent unis par une
même foi, une même vie ? Et nos frères
des Pouilleis l’ont faite, cette expérience,
et mieux qu’à rordinaire durant les quelques fêtes qui viennent de s’écouler, où
toute la chrétienté élève à l’unisson un
chœur de. reconnaissance et d’intercession
vers le Père Eternel. — Pour un Vaudois,
îSsu des Vallées, il est réjouissant et salutaire de constater avec quel amour pour
le Sauveur ces quelques frèrœ et sœurs,
jadis imbus des traditions de l’Eglise Romaine, se réunissent et s’encouragent mutuellement. — Vous entrez, un dimanche
soir : non pas un temple aux voûtes gothiques, ou une église débordante des sons
puissants de l’orgue ; mais une petite salle,
dont l’ensemble indique à la fois du goût
et de l'austérité ; un groupe de frères et
sœurs chantent avec force les louanges de
Dieu ou écoutent attentivement las enseignements du Maître ! Au dehors, selon les
cSrcanistajnces, vous parviennent à l’oreille
les notes variées d’une musique de militaires jouant feous le kiosque du boulevard,
ou le chant monotone des litanies aicoompagnalnt les Somptueuses processions de
St-Nicolas ou de St-Amtoine. Parfois, quelques gosses trouvent un vilain plaisir à
crier à la i>Orte, ou à frapi)er du pied
contre les battants ; peu; importe : le regard sévère d’un frère, soucieux de la
bonne allure du culte, suffit à les mettre
en fuite; la tranquillité retourne, le seri>Toin se termine ; à la sortie, tous se retrouvent sur le rivage, sur les quais ; une
promenade commune et d’intéressantes
conversations prolongent ainsi les quelques
moments où l’on a eu le privilège de se
retremper dans la méditation de l’EvanSflc et dans l’influence bénie d’une communion fraternelle d’idées et d’expérienet chacun s’en retourne enfin à sa
propre demeure, nourri de nouvelles forces pour lé travail et le témoignage d’une
nouvelle semaine,
A Noël et au Nouvel-An, même assembiée çwe les autres jours; û n’y en a pas
6$ fideles qui.ne viennent qu’aux gran
des solennitée; les enfants seuls auront
ajouté une note d’innocente gaîté et de
fraîche jeunesse. Et il fallait les voir, autour de l'arbre, un petit laurier surchargé
de friandises et de joujoux, réciter, chanter, grignoter des amandes et des biscuits ! leur joie était une grande récompense pour ceux qui avaient pensé à eux ;
et dans les deux les anges auront entonné
des chants d’allégresse à la vue de ceS
âmeB enfantines réjouies par l’amour de
leurs aînés.
Ainsi agit FEvangile, parti de Pra-duTour, et porté par ses serviteurs dans les
localités les plus éloignées de l’Italde ; et
le lien spirituel qui unit les enfants de
Dieu au Christ, eSt aussi le lien qui unit
les paroisses adoptives de rEvangélisatioln
à l’Eglise Mère des Vallées, cep plein de
sève pour les sarments, par la grâce du
Seigneur. A Lui toute la gloire !
COLONIA VALDENSE. 26 décembre 1930.
Noël, en été, voilà qui doit surprendre et
enlever à cette fête beaucoup de sa poésie,
pensez-vous. En effeti il semble qu’avec la
neige, le froid, les frimas, le cadre est
plus attrayant, et que l’on doit Sentir davantage le plaisir des réunions dams les
locaux chauffés, autour du foyer. Question d’habitude ! Nous sommes dans le bon
de l’été, et malgré la, chaleur et les travaux pressants de la moisson, la fête de
Noël Ise célèbre maintenant partout et
réunit des foules pleines d’un enthousiasme sans pareil. Surtout les enfants
sont joyeux et la fête est spécialement
pour eux.
Il n’en fut pas toujours ainsi. Ce n’est
que depuis quelques années que les arbres de Noël ont une grande vogue, ici,
avec leurs bibelots, ornements, lumière,
cadeauXi bonbons, chœurs, reprêsentac
tions, joie des petits et des grands. On
parle beaucoup de l’enfant Jésus. Oui ; celui qui est né, il y a deux mille ans, c’eSt
Christ le Seigneur, notre Sauveur, Il était
alors enfant, mais II ne Test plus, quoique
la tradition le place petit, à côté de sa
mère. C’est Thôte qui frappe, aujourd’hui
encore, à la porte des cœurs, demandant
à y entrer ; c’est encore le temps de la
grâce, mais ne tardez pas, car il va finir.
Pour beaucoup, hélas ! Noël tend à devenir une fête mondaine, un passe temps.
Il nous est commandé d’instruire les enfants, et rien n’est plus beau que de les
amener à Christ dès leur enfance. «Avec
Lui on ne peut être, ni trop tôt, ni trop
longtemps ». Même les enfante peuvent se
convertir. Cependant la Bible nous invite à
célébrer non la naissance, mais la mort du
Sauveur et son retour (1 Cor. XI, 23-27) ;
c’est ce que Ton a fait à Colonia Valdense,
le jour de Noël, par la Sainte-Cène.
— Une de mas premières visites a été
pour M. Bounous, pasteur émérite, à Cosmopolita, que j’ai trouvé assez fort et
en bonne santé, malgré son âge. Il s’est
beaucoup réjoui d’avoir des ,nouvelles toutes fraîches des Vallées. Pendant mon absence on avait célébré une grande fête
en son honneur, pour rappeler son 50° anniversaire de consécration. « Souvtnez-vous
de vos conducteurs spirituel^.. ». C’était
le cas : M. Bounous a consacré toute Sa
carrière exclusivement à son ministère
pastoral. La chair aime la gloire ; nous ne
devons pas glorifier Thomme, mais Dieu;
c’est ce qu’on a fait en honorant ce pasteur dévoué.
— Le candidat en théologie C. Negrin,
qui devait aller à Rome, a été envoyé par
la Commission de District à Ombues de
LavaJle, pour diriger cette église. Il n'ira
donc pas en Italie, pour le moment, et
peut-être même serart-il consacré ici où il
y a bien des occasions de le faire : Conférences, Congrès, Conventions, etc. Du
reste, l’important n’est pas d’être consacré en Italie, au Synode, ou en Amérique,
à une Conférence, mais d’être choisi, appelé, mis à part pour cela par Dieu, et
c’est le cas de notre jeune frère. Il était
à TUiniversité, à Montevideo, où il continuait ses études à la Faculté de Droit,
quand il se convertit. Se sentant appelé
à travailler pour le Seigneur, il entra alors
à l’écoJe de théologie de Bueniœ-Airee.
Ayant terminé ses études, il fit un stage
de queJques mois dans le Chaco, pour visiter les disséminés. L’expérience est une
banne école, surtout dans ces parages, et
je ne doute pas que le Seigneur en fera
un ouvnier utile dans sa vigne. C’est ce
que je lui souhaite de tout mon cœur.
— Décès : Paîd Fomeron, de 86 ans, de
Roieheplate, à Rosario Tala (Entre-Rios).
'— Magdeleine Ribet, veuve de Pierre Gaydou, du Faiure (Pomaret), de 80 ans, à
iBelgrano. — Louis A. Tourn, de 38 ans,
à Las Garzas (Chaco), mort subitement.
Sa maison était toujours ouverte à tous
les ouvriers du Seigneur qu’il hébergeait,
non pas un jour ou une semaine, mais un
mois et plus, toutes les années, et j’ai profité moi-même de sa généreuse hospitalité.
C’était une des colonnes de ce groupe si
éloigné. Dernièrement, on avait bâti là une
école, ou local pour les réunions; il était
trésorier et il y avait un déficit de près de
500 pesos. Quoiqu’il fut loin d’être riche,
quand tout le travail fut achevé, il paya
de sa poche tout, pour effacer la dette,
n le fit dans l’humilité, par amour pour
Celui qui avait aussi effacé sa dette.
A présent qu’il n’est plus là, il est bon
de rapi>eler ce fait qui peut être en bénédiction pour d’autres.
Agréez mes salutations fraternelleB et
boQB vœux pour tous les chers lecteurs
connus et inconnus de l’Echo.
L. JOURPAIÎ.
' FLORENCE. A côté de toutes les aictivités dont il a été parlé dans le dernier
numéro, ü faut encore ajouter quelques
lignes, car, naalgré le silenice du chroniqueur, à Florence il se fait du travail et
dé bon travail. Rappeloinis donc nos Sociétés.
, La i^tion florentine de la Pra del Tornio
a tenu une réunion d’administration pour
préparer un plan de travail On a eu ensuite une oontférence sur les ¡Missions, prononcée par l’étudiant Liborio Naso, de
passage à Florence, dans les locaux de
TA C. D. G.
— Ce que nous pouvons dire de VU. C.
des J. F., c’est qu’elle a aussi recommencé
son activité, en silence, mais non sans résultat. A mentionner la Vendita di Beneficenza a favore della Casa Estiva».
— Au G. G. V., nous avons entendu deux
conférences du doct. Meynier, sur Tongim du pouvoir temporel des papes, et
sur le CathoLicisrne médiéval. Une conférence du pasteur Sommani, sur ce sujet :
Un motto di fede ndVesperienza défia vita
(Eccl. XI, 1). Le pasteur Spini a célébré
la commémoration de la Réforme ; une
conférence Sur Un martirio ignorato (celui de Fra Michele da Calci) ; et M. le
prof. Silvio Bons, a parlé sur Lambruschini, cattdioo o protestante ?
— De VA. C. D. G., nous ne pouvons
mentionner que quelques-unes de seS multiples activités. Réunions d’édification et
de prière, cours différents, entre autres celui ayant pour but de former des secrétaires ; concerts, soirées récréatives ; enfin,
conférences, dont nous ne citerons que celles que nous avons entendues. Nous ne
nous prononcerons pas non plus sur l’importance des sujets, ni sur les idées qui
ont été énoncées ; il va sans dire que nous
faisons nos réserves sur plus d’un point.
Conférence de M. Cyril Clémens, de SaintLouis (U. S. A.), sur la Société internationale Mark Twain; du prof. doct. Enrico Pappacena, sur le sujet : Il Cristo e
le attuali esigenze del pensiero ; du comm.
Umberto Bani, ime conférence très pratique sur lés moyens d'obtenir la coopération
de la jeunesse laïque ; une de Tav. Felice
Caociapuoti, sur La psicologia del carattere di Gesù; deux conférences du prof,
dott. Guido Ferrando, sur Correnti di pensiero nella letteratura inglese contemporanea, et Umorismo inglese; deux autres
par le prof. doct. Ernesto Buonaiuti, sur
La filosofia del Sacro, et sur Gioacchino da
Fiore e San Francesco d’Assisi; urne par
le pasteur doct. Ugo Janni, sur La natura
umana in relazione atte esperienze etiche
e religiose; enfin, une de Don Brizio Casciola, sur La Religione e alcuni aspetti
fondamentali della scienza moderna.
phg.
LA TOUR. Dimanche dernier, M. le pasteur Jules Tron a développé, d'une manière impressive, ce texte : Pardonm-nxmé'
nos offenses, devant une nranbreuse assemblée qui a voulu lui témoigner ainsi son
affection, et ses regrets pour la séparation
temixmaire, provoquée par son départ pour
nos coloinieB du Sud-Amérique. Le culte a
été rendu plus solennel par le chant du cantique 225 du Nouveau Recueil {Etends sur
nous tes aües...), exécuté avec beaucoup de
sentiment par notre Société Chorale. Après
le sermon, M. Jules Tron remercia la paroisse de ses nombreux témoignages d’affeCtion et demanda les prières de l’Eglise.
H annonça aussi que la Vénérable Table
enverra, pendant son absence, M. le pasteur B. Soulier, pour diriger la vie religieuse de la paroisse.
Après M. Guida Miegge, M. Gmdo
Comba, c’est maintenant le tour de M. Jules Tron, et à lui aussi i’Echo exprime le
regret de le voir partir, et ses meilleurs
vœux pour une bomte réussite dams sm
œuvre. Réd.
— Lundi, à 10 heures, a eu lieu Tensevelissemefnt de M. Joseph Vda, décédé à
l’Hôpital. Notre ssonpathie chrétienne à la
famille affligée.
RODORET. {Retardée), Le 13 courant,
M. Emile Ganz, missionnaire, a définitivement quitté la paroisse, après l’avoir fidèlement destservie pendant une année.
C’est avec un vif regret qu’on Ta vu partir, pour se rendre auprfe de nos frères
Vaudois de l’Amérique du Sud. L’Eglise
de Rodonet Taccompagne de son souvenir
reconnaissant et lui souhaite un ministère
long et béni dans sa future résidence.
Le pasteur de Prali, M. Puhrmann, a
été appelé par la Vân. Table à le remplacer
provisoirement.
SAINT-GERMAIN. Amie des Vieillards.
Jeudi dernier est décédée, à Tâge de 91
ans, M.me Bettina Barbara veuve Magiolo.
Cette sœur depuis six ans était au milieu
de nous, ayant laissé sa belle viHe de Venise pour trouver à TAsile le repos d© la
vieillesse. Compagne d’un employé à l’Arsenal, elle occupait dains notre église une
place en vue, exerçant une bonne inifluence
autour d’elle. Elle a rendu un bon témoignage à la vérité et ses parents non évangélique avaient pour élie le plus grand
respect. Très décidée dans sa foi, elle lutta
pendant sa maladie en demandant à Dieu
de la prendre auprès de Lui, mais après
un mois de souffrances Seulement elle fut
exaucée. Elle laisse au milieu de nous un
grand vide. C. A. Teon.
SAINT-JEAN. Dimanche après-midi, à
3. h. 30, ont eu lieu les obsèques de M.me
Marguerite Rivoire, décédée à Tâge de 90
ans, veuve du toujours regretté professeur
J. Malan. Le service funèbre fut présidé,
aux Boërs et au cimetière, par M. le pasteur
Lorenzo Rivoira ; MM. les pasteurs B. Gardiol et B. Revel ajoutèrent quelques paroles comme témoignage et exhortation.
Notre sympathie chrétienne est assurée
aux parents affligés.
SAINT-SECOND. La conférence de M. te
prof. Samuel Tron a été renvoyée et u’adira
lieu que le 7 février, dans la salle de l’école
Umberto I, à 8 heures.
❖ ❖ ♦> ♦> ❖
IN MEMORIAM
Fleurs en souvenir de M. Eniüe H. Tron :
Pour TOrphehnat : M. et M.me J. P. Massel, L. 25 - M.lle Paulinè Robert, Sainlr
Jean, 20 — M. Samuel Tron, professeur,
Pignerol, L. 20 pour Hôpitaux.
Fleurs en souvenir de M.me L. Gardkl :
Blanche et Madeleine, Menton, 50 francs
pour le Refuge.
Fleurs en souvenir de M.me Pauline
Long-Buffa: Son mari et ses enfants,
L. 300 pour l’Hôpital de La Tour, et L. 300
pour l’Asile des Vieillards de Saint-Jean.
— M. et M.me J. P. Masse!, L. 25 pour
Hôpitaux. — Nancy et Pauline Peyrot,
L. 25 pour TAsile des Vieillards de SaintJean.
Fleurs en souvenir de M.tte S. Robert :
Jeanne Gay, Zurich, L. 25 pour l’Orphelinat.
Fleurs en souvenir de Dmo Caisson:
A. E. B., La Tour, L. 10 - A. M. E., Id.,
10, pour la Maison des Diaconesses.
Fleurs en souvenir de Mlle C. Caisson:
M. me Louise Constantin, Angrogne, L. 10
pour Missions. •— M.me E. Revel-AÎyassot,
Glasgow, L. 20 pour l’Orphelinat.
4
MdTpmm imfmm»
Eobert Collinet ; Un ministère du RéveU: Georges Pdnsot (1816-99). Un volume, 100 pages, avec 5 hors texte. —
Librairie Evangélique - 76, Rue Antoine
Dansaert - BruxeSes. — Prix pour
Fétranger : 9 frs. beiges.
Cette biographie mériterait d’être largenKnt répandue. La vie de ce fidèle serviteur de Dieu, qui, formé à l’école de
rhistorien Jean Henri Merle d’Aubigné,
du dogmaticien M. Louis Gauissen, sentit
d'une manière très profonde l'influœce du
Réveil et se donna, corps et âme, à révangélisation de Charleroi, est un exemple de
consécration totale d’une vie à son Dieu.
M. CoHinet a su faire ressortir les accents
de ce grand lutteur qui sema sans s’épargner, et dont l’œuvre ne donna pas tout
oe qu’il était ein droit d'attendre, faute de
collaborateurs. —- Son portrait nous le
montne « avec sa robuste carrure y> et nous
laisse deviner toute l'indomptable énergie
que oe vaillant prédicateur dut déployer
pendant 56 ans d’apostolat au milieu d’oppositions de tous genres, toujours dans la
même église où te auditeurs se pressaient
sans se lasser d’écouter ses appels directs,
pénétrants, qui donnaient â æn message
une chaleur cOTnmunicative.
* * *
André Fabre : Pierre Durand (pasteur
du désert, martyr en 1732). — Ed. La
Cause - Neuilly s/Seine. — Un volume,
338 pages. — Prix : 15 frs. français.
Nous entendons souvent répéter l’ancien
dicton : historia magistra vitae. Il faut
croire toutefois que te hommes sont de
piètres écoliers, car ce ne sont pas te livres instructifs racontant les leçons du
passé, qui manquent ! — « Souvenez-vous »,
c'est l’appel qui se dégage de ce mémorial
de M. A. Fabre. C’est un livre à l’allure
critique ; l'auteur a examiné les documents, les a confrontés ; il a vouln se rendre compte de visu des localités où Pierre
Durand a exercé son ministère si court
(à 32 ans il meurt sur l’échafaud, en chantant le Psaume CXXX), mais si béni, puisqu’fl a réorganisé l’Eglise dispersée. Mais
M. Fabre a fait plus et mieux que de la pure
critique : il a fait revivre la figure rude,
infatigable de ce jeune proposant qui héàbe à recevoir la consécration parce qu’il
se sent indigme, qui court par monts et
par vaux, traqué comme une bête fauve,
pour convoquer te assemblées, bénir des
mariages, baptiser.
Le voyez-vous ce pasteur qui écrit ses
actes Kturgiques en grec pour que te
dragons ne puissent s’y reconnaître ? qui
voudrait bien parfaire ses études incomplètes, mais qui doit s’occuper de régler
les différends qui s’élèvent sans cesse entre ses collègues ? Et, pour terminer : son
père en prison, sa femme en exil, une enfant morte, une sœur, Marie, enfermée ,
dans la lugubre Tour de Constance.
Le 22 avril, convaincu d’avoir osé prier
Dieu selon sa conscience et d’avoir exercé
les fonctions du Saint-Ministère, Pierre
Durand est condamné «o être pendit, et
étranglé... à une potence dressée sur
l’Esplanade ».
Vers 4 heures de l’après-midi, l’Eglise
que Louis XIV persécutait, comptait un
martyr et une victoire de plus.
Un excellent livre donc, qui pourra faire
beaucoup de bien en rappelant Tœuvre de
ceux qui ont sacrifié leur vie afin que nous
puissions jouir de la liberté. g. c.
Piacque al Signore di richiamare a Sè
l’anima di
lEimei
deceduta il 23 corrente nella veneranda
età di 90 anni, a S. Giovammi (Boeri).
Ne dònno il penoso annuncio la sorella
Ru'Oir, il genero Vaeeriano Perazzi,
ì nipoti e pronipoti.
Non si mandano partecipazioni.
Achèterais petit Harmonium. — Adresser lournal._______
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{Le «don» est entre paremthèses).
1931 : MargheiTita Turin, Luserna S. Giovanni - Giovanni Oorradini, Firenze, e 1930 Famiglia Dreher, Mainate - Petrai Giovanni.
Siena - Ing. J. Rostan, Milano - Revel Eugenio.
Catania - Domenico Abate,. Id. - Noerbel EHi-abetta, Milano - Bouchard Madeleine, S. Germano - Balmas Eugène, Id. - Bleynat Marie.
Inveii Porte - Peyrot J. Loui.s, Prali - Pons
Pierre FTiilippe, Mancille - Pascal J. AJjrani.
Ohabrans - Beyrot Philippe, Maneilie - Pascal
Hertry, Otmbran.s - Famille Clot, Traverse Micd Jean, Perrero - Ti'on Jean, Chabrans (2)
Ribet Philippe, Id, - Memisan Alexandre.
Peirrero (2) - Poet Phililiert, Faetto - Poet J.
Paul, M. - IBounou'S B.,. Ptr'ali - Poet Aibei l.
Faetto - Micol Anna, Maneilie - Pascal Adèle
veivve Cuigoii, Chabrans - Poet Frédéric, Traverse - Gai>diol Lydie, Pcrrcix) - Peyran Enimaruiieil,, ManeiPe - Pons .\dvien, M. - Pascal
Auguste, Id. - Ribet Léontine, Id. - Ritet Suzanne, Chaluans - Clot Emma, Marseille - Pon.^
Adelaide, Perrero (2) - Peyrot Madeleine, Ma
neille - Pon-s Théophile, Pei rei-o - Rilxit Cai'oline, Mancille - Peyran Jean, Pcrior-o - Rosiagno Maria, Faetto - T’ons Marie, veuve, Per.rero (2) - Micol Alexandre, Massello - Fea rei n
Jean, Faetto (2) - Pcr,iio.i' Jean, Frali (2) Bertalot Jean, Id., 1930 - Poët Jules. Pnetlo
Peyran Phili])pe, Mancille (2) - Micol Jean,
Chabrans - Barai Edouard, Mancille (1) - Uibet Josué, Id. - Poët Erije.st, Traverse (2) Tron Iléli, St-Martin - Pa.seal Mical, Perreui
(5) - Pons Pierre, Chalmaii.s (2) - Pascal François, ManeiUe (2) - Famille Genre, PL - Martinat Hemy, Id. - Martinat Louis Fene.stz’eUe
- Ferrier Louise, Faetto - Ghlgo Alcxandic,
Perrero (2) - Feanier Allx«rt, Id. (2) - Poët
Humbert, Tr-averse - Ferrier Louis, Tunisia (1)
- Ferrier Jean de Picire, Faetto - Pcyronel
Jean, Saint-Martin (1) - Genre Abram, Ici. Pons Pieri’c, Perrero - Pons Juleis, Id. - Bouuous Louis, Praii - Barai Stefano, Salza - Armissoglio A.„ T'orino (2) - Geymet Luigia, Felónica Po - Pons Enrico, PraU, e 1930 - Balmas Ales.sio, Firenze - Corsani Ernesto, Gehova e
- Mantica Alessandro, Messina - Jourdan Maddalena, Genova - Trobino Susanna, Id. (3) Alice Marauda, Id. - Cordili Etienne, Villar
PeUiloe (2) - Marie Papin, Paris (6) - Pedro
Rœtan, Rio Negro, Uruguay - Maina Hüizeler,
Courmayeur (5) - Tobler Corradi ni, Firenze (2)
- Bounous Federico, S. Antonino di S nsa (1) Baret Carlo, S. Gustavo, La Paz - Martines
Giovanni, Palermo - Joiivenal Teofllo, Torino Gulliino-Bounous Lidia, Id. (5) - Bleynat Lami,
Torre PelRce (2) - Martinat Henriette, Inverco
Porte (2) - Gaio Gajj%. Vomero, Napoli - Suore
Valdesi, Milano - Muston Piane», Pisa - Peyrot-Alba.iiii Emilia, Pinerolo (10) - Bcnceh Allierto, Novara - Elisa Del Faine, Firenze Pellegrin Joséphine, Luserna S. Giovanni - Marie MeiiU'San, Wasliington - Menusan Catlieiine,
Prali -- Barus Louis, Id. - Suzanne Gi iil, Id.
(1,50) - Richard Jean, Id. - GriU Henry, Id. GrUl Louis, Id. - Pierre Menusan, Id, - Clôt
Henry, Id - Jean Grill, Id. - Edmond Grill, Id
- Peyrot Jean feu Antcâne, Id., - Gariou François, Id. - François Pascal, Id. - Garrón Jean,
Id. - Grill Antoine, Id. - Marie Rostan, Prali
(5) - Jean Daniel Guigou, Id, - Grill Philippe,
Id - Martinat Jacques, Id. - Rostan Heniy, Id
- GrUl Jean feu Pieme, Id. - Ro.stan Marguerite veuve Guigou, Id. - Fuimmanii Alixirt, Id
- Madeleine Richard, Id. - Rostan l»uis, Id. Rostan Jean, Id. - Rostan Jean Etienne, Id. (2)
- GriU Etienne feu Pierre, Id. - Peyrot Jean
Michel, Id. - Joseph Fulirmann, Torino - J.
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