1
%
Léger, P®»" '
Quarantième année.
17 Mar 3 1»«5.
2 c
opies
N. 11.
K'W
F-lfi
^ î
N
' ü
I
ri
r ;5
P
0
U
1
O
ü
L’ÉCHO DES VALLÉES
F»ARAIS<SAl»'r CHA.QUI5 VKIVJL>KJB^13I
Prix d' abonnement par an :
Italie . . ..............................Fr. 2,50
Etranger . ................................„5
Fias d’un ex. à la même adresse, chacun . . n ^
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccoi-d de Vienne ... „ 2,60
On s’ahoune : Au Bureau d’Adiniuistration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
AnnoncesS’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ainnables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
[d
H
C/5
2
U
H
>
<
H
¡3
O
O
(il
H
Ph
O
O
SOMMAIRE ;
Evan Eoberts — Ephéinéridea vaudoises
— Dans la vallée de la Doire — Pour
v. l’action antialcoolique — Société Biblique Br. et Etr. — L’histoire du rire
sur la scène française — Missions —
¡ Chronique •— Ilevue politique.
JJLFÎiSSÆ TS^S ÆÂt~AlÆÆj£Æ ÆÆZÆZÆZZ
KVÀJV ROBKRTC'»
: LE REVEIL DANS LE PAYS DE GALLES
et la Jeunesse
(im, V. N. précédent).
C’est à cette époque quhl se sentit
1 appelé à devenir un messager du Sauveur, et à la suite d’un chaleureux discours qu’il entendit au temple, sur la
descente du St. Esprit, qui est promis à
tous ceux qui le demandent, il s’enferma
dans sa chambre et après une nuit passée à genoux et en prière, il se leva
, résolu de fréquenter une F.cole d’EvanI; gélistes. Il se rendit à New Castle où
r il étudia avec ardeur. Sa mère et sa
famille entière en étaient dans la joie
et virent dans cet appel un exaucement
à leurs prières. La joie et la paix de
I Evan n’étaient pas moins intenses, il se
' sentait à la place que Dieu lui avait
depuis longtemps préparée sans qu’il
le sût. Ce fut une bonne préparation.
Il fréquenta pendant longtemps les cultes du Rév. Setli Johsua, homme plein
de l’Esprit de Dieu. A plusieurs reprises, on avait invité notre jeune étuI diant à parler et prier en public, mais
i jamais il ne l’avait fait. II fallait disaitI il que l’Esprit le poussât en l’invitant.
I Frappé un jour des paroles: «Nous deI Vons nous plier et plier notre volonté à
celle du Seigneur pour que Son Esprit
I agisse en nous, il en fut tourmenté, et
se jetant à genoux dans sa chambre,
il répandit d’abondantes larmes en demandant à son Seigneur son SaintEsprit, et de le plier, afin qu’il pût agir
et travailler avec efficace. Après plusieurs heures de supplications, de gémissements et de larmes il se releva,
c’ était l’aube, il avait vaincu, et il
se sentait un autre homme, non plus
timide et douteux,,,mais plein de force
et de courage. Une abondante mesure
de la « grâce qui suffit » fut son point
de départ. Il demanda à Dieu 'six de
ses amis pour l’aider dans sa tâche ; les
six jeunes gens lui furent immédiatement indiqués par l’Esprit de Jésus et
I tous consacrés par Celui qui les appelait, ils partirent pour Loughor, où ils
commencèrent leur travail par de chaleureux appels qui secouèrent les âmes
et amenèrent le réveil dont nous nous
Occupons. Nous étions, comme disait
Evan, pleins de feu, et le feu se répandit de village en village couvrant
aujourd’ hui toute la Principauté de
Galles.
Nous est-il permis d’adresser ces quelques lignes à nos jeunes amis Etudiants
dans diverses Ecoles et Facultés, et à
la jeunesse des Sociétés Chrétiennes, et
de leur présenter comme modèles ces
jeunes gens, dont le but dorénavant
sera la guerre à la vanité et au péché
et une consécration complète et publique à cet idéal ? Y a-t-il quelque aspiration plus noble et plus grande et qui
nous donne un plus pur désir de vivre,
que ces appels puissants et ces décisions prises à genoux ? X.
ËPlÊltilDES ¥£DD0ISES
12 Mars.
Discussion publique avec les moines, aux
Appias, en 1602.
L’archevêque de Turin avait obtenu
du duc l’édit du 23 Février commandant à tous les Vaudois de Luserne,
Bubiane, Campillon et Fenil, qui ne
voudraient aller à la messe, de sortir
desdits lieux dans cinq jours sous peine
de perdre les biens et la vie.
A quoi les Vaudois répondirent qu’ils
iraient à la messe si les prêtres pouvaient
prouver à leur pasteur Auguste Gros
(moine converti, résidant à Saint-Jean)
« que la messe n’est point répugnante
à l’Ecriture sainte». L’archevêque alors
fit faire un sauf-conduit pour M. Gros
afin qu’il vînt à Bubiane discuter avec
ses prêtres. Mais Gros, qui connaissait
trop la mauvaise foi de ces gens, répliqua en les invitant à une dispute
publique dans sa propre paroisse. Elle
eut lieu le 12 Mars au bourg des
Appias, à Saint Jean entre ledit pasteur Gros et le docteur Antoine Marchesi recteur et professeur des Jésuites
délégué par l’archevêque, en présence
du comte de Lu.serne et de beaucoup
de monde.
Gilles dit (chap. 48) que le ministre
pressant le Jésuite de prouver toutes
les parties de la messe une à une par
la Bible, le prêtre fut réduit à confesser
que la plupart de ces parties « étaient
des choses ajoutées par l’Eglise de
temps en temps », Gros alors déclara
qu’il promettait d’aller à la messe avec
ses auditeurs, si on la dépouillait de
toutes ces additions superstitieuses, la
réduisant à ce que Christ avait institué
et les apôtres pratiqué. La dispute avait
duré longtemps et la nuit approchant.
Gros déclara qu’il était à la dispositions
de son antagoniste pour reprendre la
dispute et la continuer quand il le voudrait. Mais il eut beau attendre et
même renouveler son invitation par
écrit le 4 Mai ; le Jé.suite ne revint
plus.
L’archevêque voyant que son représentant était battu, recourut à une
rigoureuse application de l’édit de Février chassant de la plaine bon nombre
de Vaudois. Il y eut entre autres Valentin
Boulle de Luserne qu’on espérait gagner
par le moyen de se femme Eléonore
qui avait été papiste et était filleule du
comte de Luserne ; mais elle se montra
non moins résolue que son mari à
quitter tout pour la religion ; ils se
retirèrent à Bobi.
Inscrivons donc dans le nombre de
nos héroïnes le nom à'Eléonore Boulle,
et parmi nos dates glorieuses le 12 Mars.
Te«')FILO Gay.
Dmis la Vallée de la Doire
On nous écrit de Suse :
Il y a bien deux cents ans, dans
toute la haute Vallée de la Doire Ripaire, il n’y avait plus qu’un seul prêtre rdîSiain, tandis que des assemblées
nombreuses de Vaudois se pressaient
dans les temples de Chaumont, de Salbertrand, de Fenil, de Millaure et de
Clavières !
Ces témoins de l’Evangile, sans cesse
en butte à la haine de l’Eglise, qui, à
tort s’appelle mère, ont vu leurs temples démolis, leur culte interdit, leur
peuple détruit par la prison, l’exil et
le bûcher. Leurs descendants sont maintenant attachés à la soutane du clergé
romain qui fourmille partout et s’efforce d’effacer de leurs mémoires le souvenir même de leurs glorieux ancêtres.
Le chef-lieu de la Vallée, résidence
de l’évêque et d’une foule de chanoines,
de tonsurés, de séminaristes, de religieuses, auxquels il faut ajouter une
Congrégation venue de France, est le
centre de la réaction dans la ville et
dans ses alentours. Lorsque les RR.
Pères du S. Esprit, poussés par la tempête gallicane, ont dû passer les Alpes
et chercher un abri sous le ciel moins
orageux de l’Italie, le clergé de Suse
prépara, dans les conversations et dans
les colonnes de son journal, l’opinion
publique en leur faveur, et les présenta
aux habitants comme les martyrs du
Néron français. Combes, et surtout
comme ayant le gousset bien garni.
On disait alors qu’ils venaient enrichir
Suse et toutes les communes adjacentes.
Mais le sentiment du plus grand nombre a, depuis lors, bien changé. Le
peuple a compris que ces messieurs
ont plutôt l’intention de recevoir que
de donner. Et le clergé, qui avait été
si prodigue de promesses et de louanges, n’a pas été le dernier à se plaindre, car les nouveaux venus, avec leur
savoir-faire leur beau temple et leurs
reliques, trouvent le moyen d’attirer les
rntisses et surtout les gros bonnets.
Le clergé possède ici une foule d’avantages temporels, accumulés à travers les siècles, et il sait en tirer parti
pour combattre à outrance la liberté et
la vérité. Il a des richesses et des revenus qui ne sont pas toujours d’honnête provenance ; des temples somptueux
qui en imposent à l’imagination du
peuple ; des sœurs plus fanatiques que
leurs confesseurs, qui sont un peu partout, dans l’Asile où elles initient de
bonne heure une foule de petits enfants
aux pratiques romaines, dans l’Hôpital
près des malades et des moribonds ; il
a la confession, moyen ingénieux d’espionnage et de calomnie, par laquelle
il tient lâ femme et par elle l’homme.
Un catholique sincère disait à un des
membres de cette église : Je sais que
vous êtes dans le vrai, mais je n’ose
pas me déclarer évangélique, car je ne
veux pas avoir le déshonneur d’etre
appelé protestant. Ah 1 le nom de protestant dans la bouche du prêtre, il
signifie incrédule, ennemi de la religion
et tout ce que vous pouvez vous imaginer de mauvais. Ainsi cette ville, forteresse du catholicisme piémontais, est
bien gardée par la noire garnison française et italienne. Elle attend sans doute
le retour du beau temps de jadis où le
prêtre et le gendarme s’aidaient mutuellement à exterminer les hérétiques.
Une institution, bien que mauvaise
et nuisible, mais qui a la sanction de
l’habitude et des siècles, a la vie dure
et résiste avec acharnement aux coups
répétés de la vérité. L’autocratie en politique et en religion ne lâche pas prise
sans lutte. La Russie et le papisme en
sont deux exemples frappants.
Malgré tant d’efforts dignes d’une
meilleure cause, l’opinion publique s’éclaire et est en voie de transformation.
L’Eyangile et le papisme sont soumis
à l’examen de tous indifféremment, et
la victoire définitive restera, nous n’en
doutons pas, à l’Evangile qui terrassera
les amis de la superstition et de l’esclavage des consciences.
Pour l’action antialcoolique
Nous avons reçu quelques lettres en
réponse au cri d’alarme jeté par M. Jean
Meille. Nous ne les insérons pas, malgré la part de vérité qu’elles contiennent, parce qu’en discutant certains
points à nos yeux secondaires, elles
distrairaient l’attention des lecteurs de
la vraie question : Que devons-nous
faire et que pouvons-nous faire pour
nous opposer au mal avec succès ?
Mais voici que la poste nous apporte
deux petits imprimés : un bulletin de
convocation portant le titre : « Lega Antialcoolica Italiana, Sezione Val Pellice »
et une formule d’engagement. Dans un
2
coin de ce dernier document, en manuscrit, les mots suggestifs : In risposta
air « Echo des Vallées » N. tO. Puis, épinglée à ces deux petits feuillets, une
coupure du journal Bene Sociale, du 15
déc. dernier, annonçant en quelques lignes qu’ une ligue s’est fondée à la
Tour sous le nom ci-dessus, qu’elle se
réunit chaque quinze jours et qu’une
vingtaine de personnes assistent à ces
réunions.
Nous sommes tout prêts à nous réjouir de ces renseignements, bien qu’on
eût pu nous les communiquer d’une
manière plus franche, et tout au moins
avec la signature de l’envoyeur.
Mais une foule de questions se presseront sur les lèvres de nos lecteurs.
Qu’est cette ligue ? qui en a la direction ? quels sout ses moyens d’action ?
a-t-elle quelque prise sur les intempérants? agit-elle sur la jeunesse?...
Toutes ces demandes sont bien naturelles, car il n’y a rien de plus facile que de trouver quinze, vingt, trente,
cinquante personnes prêtes à prendre
un engagement de tempérance. Par contre, ce qui est difficile, c’est de faire
œuvre de relèvement auprès de ceux
qui sont tombés dans le vice, et de préservation auprès de ceux qui sont en
danger d’y tomber. Une ligue antialcoolique qui n’atteindrait pas ces deux
buts au moins en une certaine mesure
n’aurait aucune raison d’être.
Le mal n’e.st que trop connu, publiquement connu. Pour le combattre il
faut beaucoup de forces et de bonnes
volontés réunies ; et il faut que ces
forces soient bien organisées et bien
dirigées. Une action sérieusement initiée dans ce but ne peut pas garder,
en quelque sorte, l’anonyme et se laisser ignorer, sans se condamner à l’impuissance.
Nous espérons que ces simples observations, présentées avec une entière
franchise, seront entendues et que ceux
qui sont désireux de faire quelque chose
pour s’opposer au progrès du mal, en
apprenant qu’une initiative a déjà été
prise, recevront tous les renseignements
nécessaires pour qu’elles sachent si la
voie est trouvée et si elles n’ont qu’à
s’enrôler sous un drapeau déjà déployé,
ou bien... s’il faut chercher encore.
Stìf'iétó Bifilique Britaniiique et îim^m
Cher Directeur,
Merci à vous et à votre correspondant de Livourne, pour avoir raconté
d’une manière si aimable la réunion
que le délégué de la Société Biblique
Britannique et Etrangère a tenue dans
cette ville. Je compléterai son compterendu en disant que des offrandes reçues depuis ont fait monter la collecte
à L. 91,50, qui est une des plus belles
que le Rév. M. Moor ait faites jusqu’ici dans ses réunions italiennes. Et
ce ne sera peut-être pas tout.
Il s’est toutefois glissé dans ce compterendu une erreur formidable, que vous
me permettrez, sans doute, de rectifier.
Votre correspondant dit que « la Société dépense en Italie cent mille francs
par an » et c’est presque vrai ; mais
il ajoute que « cinq millions de Bibles
y sont envoyées chaque année ». iosse
pur vero ! Mais hélas ! ce chiffre est bien
au dessus de la vérité. Voici en effet
les chiffres exacts de nos ventes de
l’année dernière :
Bibles 8.190 ex.
Nouveaux Testaments 17.233 »
Portions diverses 76.656 »
Total 102.079 »
^ ‘2
C’est déjà bien beau à mon avis !
Cela veut dire que le stock de livres
sacrés répandu dans notre pays a augmenté en 1904 de plus de 100.000 ex.
Il n’y a probablement pas de livre en
Italie qui arrive à une vente annuelle
aussi considérable. Si seulement toutes
ces Bibles, ces Testaments, ces portions
étaient lus avec fruit !
Et puisque j’ai la plume en main,
permettez-moi d’ajouter quelques mots
pour prier tous les amis de la Société
et surtout les Eglises de vouloir bien
se rappeler d’elle, dans leurs libéralités.
Le fonds du Centenaire n’est pas encore
complet, et du reste doit être et demeurer intangible pour les objets spéciaux pour lesquels il a été institué.
D’un autre côté l’extension que l’œuvre
biblique va prenant toujours plus dans
les pays où jusqu’ici la Parole de Dieu
est un livre inconnu, impose à la Société des dépenses qui vont bien au delà
de ses ressources ordinaires. Aussi prévoit-on pour le 31 Mars, date de la
clôture annuelle des comptes, un nouveau déficit, lequel, ajouté aux cinq précédents constitue une situation financière des plus inquiétantes.
Aussi le Comité a-t-il dû prier ses
Agents de solliciter des amis de l’œuvre des contributions plus abondantes.
A cet appel ont répondu les villes visitées jusqu’ici par son représentant en
Italie. Mais il ne peut aller partout,
aussi nous adressons-nous par le moyen
de la presse évangélique à tous ceux
qui ont à cœur la dissémination de l’Evangile dans le monde entier. Déjà plusieurs églises m’onU fait parvenir le
montant de leur collecte du Dimanche
de la Bible, et j’espère que d’autres, aux
Vallées et ailleurs, suivront ce bel exemple. Votre dévoué en J. (Js
A. Meille.
Lorsque nous promettions aux spectateurs une soirée de gaîté et de bon
rire pour la dernière séance de la série
de « l’Histoire du Rire sur la scène
française», nous étions bien loin de dire
toute la vérité puisque ce n’est pas
seulement une hilarité de commande
mais un vrai fou-rire de gens non
blasés qui a envahi toute la salle depuis
le lever du rideau sur la première pièce
choisie jusqu’à la fin de la représentation.
Aussi le public ne s’était-il pas fait
prier, et la salle était comble. Après
la causerie de M. Craponne qui a été
celle que nous avons le plus goûtée
de toutes celles entendues, on a vu
soudain le conférencier grave et austère
se transformer en acteur comique remarquable qui a suscité l’hilarité sur
les lèvres des spectateurs dans tous les
différents rôles par lesquels il a successivement passé. Et autour de lui se
groupèrent tous les autres jeunes artistes
de la troupe pour concourir et avoir
part au succès bien mérité du jeune
comédien. Ce succès était, du reste,
garanti par le choix des productions
données ; pour s’en assurer il suffisait
de jeter un coup d’œil sur le programme qui portait trois pièces dont
deux du fameux Labiche « qui dateront comme un des éclats de rire du
XlX.me siècle » et où la gaîté est vive
et naturelle même lorsque les situations embarassantes se succèdent et
les quiproquos invraisemblables semblent y avoir été semés expressément.
Une pièce du joyeux Courteline, cet
observateur profond et parfois amèrement satirique, complétait ce joli spectacle.
La sympathie dont le public voulut
dès l’abord encourager les efforts du
Comité et de ses collaborateurs n’a pas
fait défaut un seul instant pendant tout
le cours de ces représentations et par
leurs applaudissements, les spectateurs
ont montré clairement leur désir d’assister de nouveau, sinon à une série
de spectacles, au moins a quelque nouvelle représentation aussi bien réussie
et aussi originale que celles-ci. Ce n’est
donc pas « adieu » que nous avons dit
à notre jeune troupe mais « au revoir »
et.... à bientôt L
L'ami des concurrents de l’Opéra Comique.
A cause du manque d’ouvriers le
vaste district de Massitissi, au Lessouto, continue à être dirigé par le
vétéran de la mission, M. Ellenberger,
quoique déjà mis à la retraite. Le jour
de l’An, il a eu la joie de rouvrir son
vaste temple, entièrement restauré.
Les 5.000 francs, qu’ ont coûté ces
travaux, ont été entièrement fournis
par l’Eglise indigène, sans recourir
aux collectes'parmi les blancs du pays,
et sans entamer les 1.500 francs dont
le Comité avait disposé dans ce but.
Cette congrégation a pu néanmoins
verser plus de 1000 francs à la caisse
centrale, outre différentes autres contributions.
La collecte faite à l’occasion de la
réouverture a produit 180 francs.
Voilà des nègres qui donnent des
points, touchant la libéralité, à la plupart des vieux chrétiens d’Europe.
Nous extrayons ce qui suit d’une
lettre de M. A. Coïsson, en date des
chutes Mosi-oa-thounya, 9 février: «On
a ouvert, il y a une quinzaine de jours,
sur la colline, le nouveau cimetière de
la ville naissante de Livingstone ;
l’ancien est au bord du fleuve, près
de la station mis.sionnaire. J’ai été invité
à y présider la première cérémonie
funèbre, à l’occasion de la mort d’un
jeune homme employé au chemin et
tombé victime de la fièvre. Hier on
enterrait le trosième, un ouvrier du
pont, lui aussi fauché par la fièvre.
Quoique appelé par téléphone par M.
Imbault, l’ingénieur français, qui dirige
cette gigantesque construction, je n’ai
pu m’y rendre, étant absent.
Les travaux du pont vont être arrêtés
pendant quelques semaines à cause du
manque de matériaux. M. Imbault part
demain pour Beïra pour en hâter l’expédition. A son retour, j’irai examiner
à fond cette colossale entreprise, et
peut-être ces détails intéresseront-ils
les lecteurs de VEcho.
Les rails sont posés déjà sur une
trentaine de kilomètres au N. du Zambèze, je pourrai bientôt me servir de
cette voie pour visiter mon annexe de
Seakanja; cette course, qui me prend
actuellement toute une journée, ne m’occupera alors que quelques heures.
Le 23 c. on va mettre à l’enchère
l’emplacement de la nouvelle ville sur
la colline, près du chemin de fer. Le
plan est tout tracé, ainsi que l’étendue
et la forme de chaque lot. On pourra
en acheter pour 1250, 1875. et 2500
francs, suivant leur position et leur
surface.
On a réservé trois emplacemenrs pour
les églises i**) anglicane, 2** ndn-conformiste, 3°) catholique.Comme mission,
.vïÇ
nous n’aurons rien à faire dans la villes
même qui est réservée aux blancs. 11^
faudra cependant transporter la station ^
un peu plus près pour que le mission-.^
naire puisse exercer son influence sur
les ouvriers noirs qui y seront employés, i,
Mais plus que l’évangélisation de la
ville c’est celle du Botoka que devra
avoir en vue le missionnaire de Li-''*^
vingstone et de son vaste district, f'
Mes travaux manuels urgents étant >
achevés, j’ai commencé mes courses à’ï-i
1
I
cheval, faisant environ une 60.e de k.m
par semaine quand je me borne aux villages les plus rapprochés. Je tiens dans
la chapelle une école sérale, fréquentée .
par une lo.e d’ouvriers, mais il faudrait j
pouvoir ouvrir bientôt un nombreux ,.i
internat. »
Du Barotsé, les nouvelles concer- j
liant la santé des missionnaires ne sont
pas brillantes, surtout pour la station
de Nalolo. M. Lageard était très faible
et abattu par la persistance de la fièvre.
Cette visiteuse impitoyable tenait aussi, ,
quoique moins sérieusement, M. et M.me
Ellenberger et M.lle Bertrand. « La sai-"
son, écrit M. Adolphe Jalla, le 18 jan-^.-,g
vier, semble éprouvante pour tous, blancs
et noirs ; les malades sont nombreux àri|
Léalouï. Nous continuons à soigner *toute sorte de maux, à faire de la mé- ‘"l
decine et de la chirurgie, à faire envie ^
à plus d’un docteur. J’ai soigné, entre
autres, une hydrocèle au coude de Sa
Majesté.
Je viens de me procurer un cheval,
ce qui me permettra de faire plus d’évangélisation que par le passé, dans ce
pays de sable et d’étangs. Mais il a
fallu le payer 2000 francs. Il est garanti pour un an.
M. Louis Jallà poursuit, avec M. le
capitaine Bertrand, sa tournée au N. de ?
l’Europe ; ils sont partout accueillis avec ^
empressement. Après avoir visité Co- ^
penhague ils sont en ce moment à 3
Stockholm ; du 23 c. au 14 avril ils |
seront en Allemagne de ville en ville, |
de Berlin à Francfort. Partout dans ces |
localités la tâche du missionnaire a été
facilitée parlés séjours que M. Bertrand |
y a faits cet hiver. 1
Nous rappelant le lourd déficit qui J
menace le Comité de Paris, nous met-‘fi
tons sur le cœur de nos lecteurs la semaine de renoncement, du 19 au 26
c., en faveur de l’œuvre des Missions.
y
La Tour. — Dimanche soir cessait
de vivre le jeune Charles Albert Cougn,
fils de notre «procaccia», élève de notre Collège puis de l’Ecole normale de
Pignerol. Aux funérailles, auxquelles
assistaient la plupart des élèves et professeurs du Collège et de l’Ecole supérieure et plusieurs étudiants de Pignerol
avec un de leurs professeurs, un excellent témoignage a été rendu au défunt, comme fils et frère affectueux et
dévoué, élève diligent et appliqué malgré la faiblesse de sa santé, ami fidèlt
et vivement regretté de ses condisciples,
Notre vive sympathie à la famille en
deuil.
Société de la Paix. — La séance
et manifestation publique en faveur de
la Paix, qui n’a pu avoir lieu le 23
Février à cause du mauvais temps, est
convoquée pour Dimanche soir, 19 courant, à Sainte-Marguerite.
— Depuis 1899, il existe à la Tout
une Società Cooperativa contro i dann\
degCincendi nel Val Pellice. Ce n’est pa£
sans difficultés qu’elle s’est constituée
3
'.-■ -V:
A
lais elle continue sa marche ascendente.
D’après les comptes rendus, présentés
l’assemblée gé.nérale dimanche derier, les sociétaires sont déjà au nombre
134) appartenant surtout aux Communes d’Angrogne, Luserne St. Jean
^ la Tour. I.e capital assuré s’élève à
là belle somme de un million cinq cent
^aire-vingt onze mille deux cent dix francs!
En 1904 les entrées^ ont été de L.
^1760,23 et les sorties de L. 1198,66.
Au 31 Décembre le patrimoine sociétaire était de L. 3070,39.
, Pour notre part nous engageons vivement nos lecteurs du Val Pélis, qui
nè sont pas encore membres, à s’y faire
inscrire sans retard, en assurant leurs
biens, meubles et immeubles. E.
S. V. d’U. publique. ~ La section
locale est convoquée au Collège, merf’eredi soir 22 c., à 8 h.
' Ordre du jour:
i*) Les petites industries.
'Il, ^ . \
îji 2® Propositions.
Le Bureau.
Le Sous-Comité de la Croix Rouge
a eu sa séance le 15 cour, au soir. Il
“^compte actuellement près de 100 membres, parmi lesquels une vingtaine de
dames, qui d’après les règlements forment une section à part avec deux
vice présidentes et trois conseillères. On
a approuvé de commencer sous peu un
cours de leçons sur les secours d uri'gence, comme en 1892.
La nouvelle Direction est composée
comme suit :
MM. Vinay Al., président ; Ugo
Honoré, vice-prés. ; Malan J. P. ex-typ ,
secrétaire ; Goss B., délégué a la comp* tabilité ; Chev. Albarin Et. et D’Ambrogi Ben. off. de poste, conseillers.
Du côté des dames la direction est
ainsi constituée :
Mesdames Lydie Trossarelli et Em.
veuve Meille, vice - présidentes ; Em.
Grüber, M. Monastier et Th. JahierMargiunti, conseillères.
■*’ Saint-Jean. — Dimanche dernier
la Commission du Centenaire a communiqué ses propositions, a l’assemblee
de la paroisse qui les a approuvées avec
vive satisfaction. Une nouvelle exceptionnellement heureuse fut donnée a
l’assemblée, c’est que M. et M.me Etienne
Albarin donnent à la paroisse a 1 occasion du centenaire du temple, une Maison Vaudoise, avec chambres et vaste
salle, pour toutes les Société Vaudoises
de St. Jean, qui sera bâtie, D. V. cet
été et pourra nous l’espérons etre inaugurée le premier jour du Centenaire du
Temple, c’est-à-dire le i.r Novembre
prochain. L’assemblee a Vote avec enthousiasme un ordre du jour de remercîments aux généreux donateurs, et a
Dieu qui leur a inspire une offre si
belle. C’est un don de vingt mille francs,
qui avec l’aide de Dieu fera un grand
bien à notre paroisse pendant bien des
générations. Nous savons que le Consistoire s’est rendu en corps auprès des
donateurs pour leur exprimer les sentiments de la pardiiBse, et que les jeunes filles de l’Ecole de Couture des
Blonats sont allées aussi les remercier
par des chants d’occasion. Que Dieu
bénisse notre généreux frere et son
épouse et le beau don qu’ils nous font !
Turin. — Nous lisons dans le Rapport du Consistoire, que l’annee 1904 ^
été une année bénie pour la Paroisse.
La paix a régné dans l’Eglise et toutes les œuvres ont eu le nécessaire pour
vivre et progresser. L’Hôpital a été
fl agrandi, grâce à une collecte extraordinaire, due à l’initiative de M, et M.me
Abegg, chaudement appuyée par M. le
Consul Bosio l’Orsa, et qui a produit
plus de 55.000 francs. Les pasteurs ont
reçu de précieux témoignages d’affection et en expriment leur profonde
reconnaissance. Leur travail consciencieux et fidèle pour l’accroissement de
la vie spirituelle n’a pas été vain. M.
E'rank Thomas a tenu des réunions et
des conférences spéciales qui ont laissé
des traces bénies.
D’autre part les épreuves n’ont pas
manqué. Il n’y a pas eu moins de 24
décès. Le départ de M. Adolphe Pellegrini, administrateur zélé des Artigianelli, ami généreux des pauvres et
des malades, laisse un grand vide dans
la paroisse.
La chapelle de St. Donat reste grevée d’une dette d’environ 33.000 francs.
Les souscriptions pour les diverses
œuvres se sont élevées au total de
près de 87.000 francs ; celles pour frais
de culte à 10.870 francs.
Eglise de langue italienne, dont nous
avons aussi reçu le Rapport, a vécu
avec sa sœur aînée dans les rapports
les plus fraternels. Le Conseil d’Eglise
relève une certaine inégalité dans la
fréquentation des cultes. De grands auditoires certains dimanches, suivis d’un
relâchement que le Conseil ne s’explique pas. Il insiste sur le devoir de tout
membre d’église de rendre son témoignage 'personnel en assistant régulièrement aux cultes. De nombreuses
demandes de gens qui déclaraient
vouloir « changer de religion » mais
étaient poussés par d’autres motifs que
les besoins religieux, ont dû être refusées. Les catéchumènes ne sont pas
nombreux mais montrent de bonnes
dispositions. L’Ecole du Dimanche, unie
à celle de la Paroisse, a bien marché.
Les contributions et entrées diverses
se sont élevées à L. 2679,59, dont L.
1390,80 ont été versées à la caisse
centrale.
— Nécrologie. On nous écrit :
Mercredi 8 mars un long convoi funèbre accompagnait au champ du repos
la dépouille mortelle de M. Angelo Israël
Eoa, chef de bureau des chemins de
fer et dévoué secrétaire de la Société de
la Faix de Turin. M. Eoa s’occupait
avec enthousiasme de toutes nobles
initiatives et appartenait aux Directions
de plusieurs Institutions de bienfaisance
de la ville de Turin.
Pacifiste convaincu, il était une colonne de la Société de la Paix et 1 année dernière il a été un des principaux
organisateurs du Congrès National de
la Paix ; plusieurs lecteurs de VEcho
se souviendront de l’avoir entendu a
l’Hôtel de l’Ours ou à la Maison Vaudoise,
lors de la visite des congressistes.
Une de ses dernières occupations a
été la publication des Actes de ce Congrès, qui viennent de paraître chez Paravia et qui forment un beau petit volume de cent pages. Ils contiennent
aussi un compte-rendu de la visite que
les congressistes firent à Torre Pellice
le 2 Juin de l’année passée. M. Eoa
succomba après trois jours seulement
de maladie, à l’âge de 43 ans 1
A ses funérailles notre Société de la
Paix a été représentée par son secrétaire Emilio Eynard, qui a eu l’occasion
d’exprimer les sentiments de regret que
tous les amis de la Paix ont éprouvés
en apprenant le décès de leur ami et
collègue.
Nous exprimons toute notre sympathie à la famille affligée.
Florence. — Nos étudiants ont eu
la charmante idée de fêter Je doctorat
de leurs deux professeurs, en les invitant à dîner, avec leurs dames. Samedi
passé. Ils avaient pour cette fête orné
leur salle à manger de bannières, de
tableaux, de fleurs, de plantes vertes ;
et transformé de la même façon la
plus grande de leurs chambres en
salon tout à fait digne de recevoir des
dames. Le meilleur entrain, la plus
chaude et cordiale harmonie régnèrent
pendant toute la fête. Il n’y manquait
que la présence de celui qui avait
promis de la présider, notre vénéré doyen
le D.r Geymonat, auquel sa santé impose de grands égards surtout dans les
soirées froides et humides. Il y eut
naturellement plusieurs toasts tout inspirés par un grand amour des élèves
pour leurs maîtres et des maîtres pour
leurs élèves, et nul doute que cette
fête ne resserre toujours plus les liens
qui existent entr’eux.
Nos deux nouveaux docteurs partiront
au commencement d’Avril pour l’Ecosse
et recevront tous les deux le 7 de ce
mois le bonnet doctotal, l’un à Edimbourg l’autre à Aberdeen.
Revue* Politique
Nous ne sommes pas encore en mesure
de vous donner la liste des membres du
nouveau Cabinet, et ces huit jours de
démarches infructueuses n’ont abouti jusqu’ici qu’à chatouiller l’ambition de nombreux Glaucons impatients de nous gouverner. J’oubliais : la crise a encore valu
à la presse de longues colonnes de prose,
elle a fait verser des torrents d’encre et
mis à l’épreuve l’imagination toujours
fertile des journalistes. Mais tout cela
n’avance guère les affaires de M. Fortis
qui a frappé en vain a bien des portes.
Il n’a pas pour cela décliné l’honorable
mandat que le Roi lui a confié et, si les
dernières nouvelles ne mentent pas, il
semble décidé à finir par où il aurait
pu commencer. J’entends par là que le
Ministère démissionnaire va se représenter
en bloc sous la présidence de M. Fortis.
Une réunion d’anciens ministres présidée
par M. Tittoni aurait pris cette grave
décision dans le courant de la journée
de mardi. Le prestige de MM. Tedesco
et Orlando est bien quelque peu compromis ; l’endurante majorité pourrait bien
se demander s’ils ont de reelles aptitudes
de gouvernants, après tout ce qui s’est
vu ; mais si le mot d’ordre est d’accepter
le bloc, les amis du ministère auraient
mauvaise grâce à faire les méticuleux.
Cette solution de la crise en vaut
peut être une autre, mais n’est-ce pas
qu’elle a une assez triste signification et
qu’elle révèle une grande pénurie d’hommes d’Etat ayant, à côté d’un vrai programme de gouvernement, le courage de
le mettre en œuvre ? Car, n’allez pas
croire que M. Fortis n’a pas réussi pour
s’être constamment heurté à des refus.
Il a échoué parce que ceux qui auraient
sollicité l’honneur de collaborer avec lui
n’étaient pas en état d’inspirer une grande
confiance ; et que ceux qu’il aurait choisis
lui-même se sont dérobés, effrayés qu’ils
étaient par les grandes difficultés Je
l’heure présente.
Le 14 mars, anniversaire de la naissance de feu Humbert I.er, une messe
de requiem a été célébrée au Panthéon
en présence de LL. MM. et de la Reine
mère. Par la même occasion le Roi a
passé une revue des vétérans sur la place
du Macao. Autre façon de commémorer
la mort d’Humbert le Bon, l’anniversaire
de sa naissance, qui ne regarde que le
Souverain et sa famille. Mais pensez-vous
que la circulaire ministérielle invitant
toutes les écoles du royaume à suspendre
les leçons, à cette même date et toujours
dans le but d’honorer la mémoire d’un
roi regretté, soit opportune par les temps
qui courent ? Et ceux qui en ont le
pouvoir, ne devraient-ils pas mettre une
bonne fois un terme à ces usages ridicules mais hélas 1 si caractéristiques de
notre peuple ?
— Ainsi qu’il était à prévoir, la bataille
de Moukden, une des plus sanglantes
qui aient jamais eu lieu, a valu une
nouvelle formidable défaite aux Russes
qui y ont perdu, d’après la moyenne
des calculs, plus de 150 mille hommes,
soit : 116.000 morts ou blessés et 40.000
prisonniers, sans compter 60.000 fusils,
des centaines de canons, des fourgons
de vivres et de munitions tombés aux
mains des Japonais. Les débris de l’armée
de Kouropatkine ont failli être totalement
enveloppés par l’ennemi vainqueur, et
c’est à la suite de grands efforts qu’ils
ont pu se retrancher à Tieling. Après
avoir occupé Moukden, les Japonais se
sont avancés vers le N., à 26 milles de
cette dernière place forte, ce qui voudrait
dire que la position actuelle des Russes
n’est pas encore de tout repos, et qu’ils
pourraient être obligés de reculer jusqu à
Karbin. Avec cela pas de nouvelles du
l.er et du 4.me corps d’armée ! Ce grand
désastre a plongé la Russie dans la consternation, et il n’y a plus guère que les
grands-ducs qui, de leurs tranquilles et
somptueuses résidences, osent parler de
continuer la guerre. Kouropatkine est
complètement démoralisé et aurait demandé à grands cris d’être relevé de
ses fonctions. L’avenir nous dira si la
Russie va se préparer à sacrifier de nouvelles centaines de milliers d’hommes,
de nouveaux milliards, autrement dit a
affronter de nouveaux échecs certains ;
ou si elle va enfin écouter la voix de la
sagesse qui lui ordonne de poser les
armes et de songer à bander ses plaies.
j. c.
MINERVA
KOMA — Via Tomacelli, 15 — KOMA
“ Minerva n' esce tutte le domeuiche in
fascicoli di 24 pagine, con elegante copertina,
e contiene, riassunti in diligente compendio, i più
interessanti articoli delle principali Riviste di
tutte le parti del mondo, su tutti gli argomenti
che possono interessare qualsiasi persona colta,
risparmiando al lettore tempo e denaro e dandogli modo di tener dietro al movimento del
pensiero e della coltura contemporanea.
INFORMATIONS
Le tirage au sort, aura lieu le 23
mars à Briquéras, le 27 à Pignerol, le
28 à S. Jean, le 31 au Perrier, le 10
avril à la Tour, le 14 à la Pérouse, le
17 à S. Second.
La visite est fixée pour Pignerol du
3 au 5 mai, Briquéras le 10, S. Jean
le 12, la Tour le 24, Pérouse les 5 et
7 juin, le Perrier le 20.
Ab. payés et non quittancés.
1905 ; Henri Bounous, La Tour ; Bartolo Bonjour, La Paz (2 cop.); .lean et Louis l’eyrot,
Praly; Gaudin David, Praruslin ; Jean Durand,
S. Germain; Bérard-Caffarel, La Tour; BérardAlbarin, id. ; Daniel Donn, Bescheis ; Veuve Per ran, Perrero ; J. ,P. Grill, Clos.
1904; Jean Simond, Bescheis.
NB. — Tout abonnement payé et non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pas leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivom, gérant.
K?''
4
DES PETITES ANNONCES
Par ligne ou ieai>ace tde ligne
en caractères ordinaires:
Pour une fois...........15 centimes
De 2 à 5 fois (consétUtives) 10 „
Pour 6 fois eti plus „ 5 „ !
Pour 6 mois ouinn^an prix à forfait
American Dentisi
D.r JOHN BIAVA) 2, Quintino Sella, Milano.
Estrazione dei denti assolutamente senza
dolore col mezzo del gas esilarantej.e qualunque
lavoro dell’arte dentistica eseguito con precisione
e abilità e a prezzi onesti. — Si parla i lingue.
Appartemeiits à looer
IMMEUBLES À VENERE
Alloggio
di sette camere con cantina da affittare
pel I® Aprile nel concentrico.
Rivolgersi al Geom. P. Gay.
VJB>JVTrE>
Dans la plaine de St. Jean, une propriété de 6 journées de terrain, comprenant prés et vignes, avec vaste
maison et eau potable en abondance.
S’adresser à M. le Chev. Etienne
Albarin.
ZZiZZ zz
, ______- 4 -____________
C0M]iPlICITI0>lS IT IllQlCIS
iÊOOKTOIVIIQUJBiS
S’adresser à M. A. BESSON I ni primeur
Concessionnaire exclusif de la 4® page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro
de la même semaine
BANCO-CAMBIO
^achi ÿ ¿Ÿtargaria
Società Bancaria Italiana
Cassa M. C. Pensioni i Assicurazioni Generali Venezia
TORRE PELLICE
Piazza Carlo Alberto (Casa Rodhé)
LUSERNA S. GIOVANNI
Piazza Umberto il Buono (Casa Revel)
Via Arnaud ang. Principe di Napoli
T0BBE PILIIGE
Servizio a domicilio — English spoken
Prezzi da non temere concorrenza
Prodotti alimentari garantiti di 1.® qualità
Vini fini e liquori
Cognac I. V. Fiorio speciale
DEPOSITO DEL RINOMATO
Assortimento profumerie scelte
Olii — Saponi — Candele
Caffè tostato extra (Specialità della fCasa)
Paste di Napoli, Genova e Bologna
Capelletti di Bologna sempre freschi
Acque minerali — Thè e Biscotti
Colori, vernici, pennelli
Carburo di calce.
Sconta effetti di commercio sull’ Italia e sull’ Estero.
Rilascia libretti di Conto Corrente di Risparmio sui quali corrisponde l’interesse del 3 ojo
o Buoni di Cassa a tempo fisso coll’interesse del 3,50 o|o.
Apre crediti , a Privati, Industriali, Consorzi, Società ecc. e fa anticipazioni
sopra (feposito di fondi pubblici e valori industriali.
Rilascia (a prezzi mitissimi) vaglia od assegni su tutte le piazze del Regno e sulle
principali dell’Estero, nonché tratte pagabili in oro sulle più importanti piazze d’America.
Sconta vaglia e coupons ed esige gli interessi sulle Rendite Nominative
(gratis per i Signori correntisti).
Si incarica di esperire le pratiche per la intestazione o disintestazione di titoli
di rendita, di vincolo e svincolo, nonché di qualsiasi operazione pressò il Debito Pubblico.
Acquista e vende valute e divise estere ed assume per conto di terzi
informazioni su qualunque Piazza Commerciale.
Affitta Cassette chiuse in Cassa corazzata ed incombustibile (tipo Banca d’Italia)
ivii'rissrjvii
1*^ ï>HO'rOORiWUI«E>Si
^ MM. les Propriétaires d’hôtels ou de pensions, et MM. les Commerçants
désirent avoir des cartes postales illustrées avec la vue de leur maison ou
leur villa n’ont qu’à s’adresser à l’Imprimerie A. Besson, qui possède une
chine spéciale pour l’éxécution de photogravures.
Excellente occasion
d’apprendre 1’ allemand, 1’ anglàis, le'
français, dessin, peinture, musique etc
Deux demi bourses à l’an pour jeunes
filles françaises ou italiennes. (- ^
Références à disposition.
S’adre.sser à M."« Von Bismarck ou
à Cambefort, directrices. <
____________Diez à/L Allemagne. ’
MSlSOi) DE CONFIiîNCE~'J
____ \
Epicerie L Giordano
filli Flllïgl ’
Vente en gros et au détail
DE
DENRÉES COLONIALES
El’
PRODUITS ALIMENTAIRES
de premier choix
Vî«s it LltPlülRS
EAUX MINÉRALES
Parfumerie et articles de toilette
Carbure pour acétylène
Couleurs, Vernis etc.
qui
de
ma
D." D. RI VOIR
MÉDECIN DENTISTE
Reçoit tous les jours dans l’après midi
d’une heure à quatre.
En vente chez l’auteur
(a Euserna San Giovanni)
les œuvres suivantes de Teofilo Ga<l
Vita di Gesù Cristo, 2 vol. . L. 5,(1
Vita e scritti di Saulo di Tarso , 2,0'
Arsenale Antipapale, 2^™« édition „ 2,5'
Arsenal Antipapa!, trad. p-« éd. „ 2,0l
A Gerusalemme, 2't® viaggio in s
Palestina ... n 5i
ilreve Storia delle Missioni . „ 0,5l
Il Padre nostro — 10 conferenze _ 0,5i
V 7 i
Envoi franco à domicile.
if
■-'«'■mi** M pp
eompagnia tii Asswtwrazfimi-stiWa Vita e contro l’Incendio e le Esplosioni
Fondata,« Parigi neMSaO - Autorizzata in Italia con R. Decreto 24 Agosto 1877
Torre Pellice — Imp. A. Besson.
P
Fondi di garanzia P Gennaio 1904: Ramo vita Ò23 milioni
Incendio 77.750.000
Esempio di un contratto assicurazione Vita combinato:
Una persona di anni 25 che stipulasse il suddetto contratto per la du
Se l’assicurato muore durante il corso dell’ assicurazione, la comnatmia
tre segeenf cSnLionTr“
L. assicurazione e ricevere in contanti la somma di
? pagare i premi, restare assicurato per la somma
so^riÌ di^Ì? 6 086 « ncevere inoltre e subito in contanti la
pagare i premi, restare assicurato per la .somma
decesso, e ricevere inoltre un titolo di rendita vi
pagabile fino al suo decesso, dell’importo uguale al
premio che pagava, cioè: L. 406. ^
viene^ammliti^ Pagamento dei premi dopo il 30 anno, rassicurazione non
nremi ’1 Semplicemente ridotta nella proporzione del numero dei
premi pagati, al numero dei premi stipulati.
risultato d’ognuna delle combinazioni suddette è stipulato nel contratto
d e costituisce un impegno positivo della Compagni!
Agente per Pinerolo e CitcoDdarii) 'DANIELE RIVOIRE
Pinerolo — Via Saluzzo, N. 1, po 1 _ Pinerolo
B. — A richiesta si spediscono gratis progetti di assicurazioni e rendite.
Torre Pellici
Vallées Yaudoises
(ITALIE)
Hotel'Pension Bel-Aii
À 8 minutes de la gare de Torre Pellice.
À 20 minutes de la gare de Luserne St. Jeai
Grand jardin et parc ombragé de sapins — I
meilleure position de la Vallée - Eaux de soun
— Bains — Grands et petits appartements Arrangements pour familles - Prix modérés.
iv Acwn ^ = 'X':^:x‘iVY<s >____
Ouvei‘t toute l’kRijée M B. BLEYXAT, pro]
HÜÜÜÜÜÜÜÜ