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*^ompie-courant avec la Poste
j’wx D’ABONNKMKNT par an
• tf-H Q
lilrj!
. Iln'sil, OarK'mark,
Hollando, Snòdo.
pili' nhonn(.‘iìu’7i t
iHoii V Acco)-d <l<
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Ì^ÌRìqu'
J-Kypio,
^ai.sso,
k’i'.
« ubonn'r :
‘>ureau d’Aiiministration ;
'■‘'a'/. MM. los PasUturs; et à
*aip. Alpino à Torre I'nliice
pari du 1. Janvier |
el se paye d avanee, '
Axhék XXXLL N. 21.
Numéroa aépards demandés avant
l3 tirage, 10 centimes chacun.
Annonças: ÜO cealimea par^liguo
pour une seule tois — 15 cenlimes de 2 à 5 lois et U” centimes pour tî fois et au dessus
S adresser pour la Uédaction et
pour I’AilmiuistrAtîon à M.
Jean Jalla, prof ,Terre Peilice.
Tout changement d'adresse coûte
lô centiiiies. sauf ceux du coiniiuuic-üiioiU do l’annee.
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1»ES VALLEES VAUIMHSES
Paraissant chaque Jeudi
. Acl. I,H, suivant la vér.le avaa la cbarit«. Kph, 1V, 15. Qua Un, rnBne vionn«.
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l|(’‘VolnlÌOM ot, UiS VcUhIoÌS iliUlS 1 llrnuqijjy — (h)rrcspon(limcos ; Val(U^"so,
Kloroiico — l'iiuvfoté ol imMitliciLó —
Nouvollos ridif^ioustis — InloniiiiUnii^
— Soiree liUói'iùro — Hiireau do
i‘onsoi^;noinont.s — Sooiót.o f.o
[niI)li([uo S<.Hisoì'i[)l/ioii poni' I l'ApO"-silion Viuuioiso -- Poiir les Aruioiiiotis
— A vis.
La llévoluiioii
I-CS (lóptH'lu-is [ólégTaiihiques otil
(loiilti unnoiicé aux quatre vi=íuIh
*1''« (‘.¡eux (lue (louuis deux mois la
lOi|uil)li(|ue lie r Uruguay esf en
l"'ui(i à la querre idvile. (tela a dû
'"laser \iiie cerlaiiie iuijuictude dans
*"is Vallées, suilout lors(|u’(m a
"iqiris (lue des combáis sanjiiauls
'ivaieiii.. clé livrés; aussi je lieuse
'bi’il est de mou devoir de douuer
^'i-dessus ijuelíjues reiiseigiu'menls.
■lusqu’au 17 avril, date de la der•''Grc lettre reçue de nos jeimes
"eus, om'l és dans uu eorps d’armée
•'u B'ouverueu,ieiil, et malgré le grand
’"JOiltre d’bommcs i|ui oui été ¡u'is
P'Hir le service militaire au milieu
•les gi'ouiies vaudeis, il n’y avait
pas de victimes parmi eux. Jusiiu’à
[uéseiil les |>erles se léduiseiil a
reulévemeut de chevaux, ipd pour
plusieurs a été complet, et a I absence d’un grand uomlire d’hommes,
(les deux causes reiidroiil les semailles dilliciles et dans certains
cas impossibles. Pour ])lusieur.s,
c'est la disette; pour tous, la gètm,
sLirlout après les dégâbs oceasioiinés
par les sauterelles.
Voici, du reste, (pielqueR laits.
Depuis longtemps, l’on savait, par
les journaux et les conversations,
(|u’uue révolution s'organisait pi'csque oslensiblemenl, lard, a 1 intérieur,
que dans la République ,..Vrgentiiie,
sous les auspices d’une Irotme partie
de I ’ uii des deux partis poliliqutjs i[ui rlivisent la République,
¡rarli exclu du pouvoir deimis vinglciui[ ans environ. 11 n’est jias de
ma compélenee d’indiquer les causes
qui ont [U'oduit la gmerre civile; il
me serait du l'esle impossilrle de le
faire avec justice et connaissance
de cause, cai' je ne me suis jamais
occupé de ces qncslions.
En prévision d'un soulèvounent,
le gouvernement avait reniorcé et
muniliomié les ¡lolices de campagne
(d, taisait garder’ les cotes, en obligeant an service militaire ceux que
l’autoi'ité croyait convenable. Il n’y
2
162 —
a pas ici lie conscriplioii réjiulièrc,
mais il V' a une oxcolleiilc loi sur
la (larde Nalioiiale, (¡ui esl. la vôrilahle loi ce année du paj s La
Iroupe de lipiie ou l’amiée jierinaiiciiUi esl c()in|>osée, louimirs d’aju ès
la loi, d’cnpmLfés vokitdaires ou de
pens cotidamnésau seiadce desarrm's.
Mallicuremsemeul pour uoiis, dès le
débul, ces lois ii’oid. ]ias élé observées. Tandis ipu) les uns élaieul
forcés de se préscider, sans que les
formes légales eussent élé observées,
les anires n’élaieid, pas rnênio dérangés. Ce n’esl (pie peu à [leu que
nous obtenons, mainlenarit, (|u’on
s’en tienne à la loi et i|ue l’on licencie les fiersonnes i,iui ont en leur
laveur Lune des nombreuses exemplions [U'évues et (jui sont liés bien
calculées, et liés favorables à noire
popubdion.
d’oui d’uiiord nous avions obicmi
ipie les ieuues gens, agricullcurs, de
nos groupes coloniaux ne lussent
jias envoyés aux bataillons, auxquels
ou les desliuail, mais il icur lalliil
lati'o un service de garde le long
des cèles de noire Déinirlemenl.
Jusque-là, le mal ii’élaU pas grand,
car l’on n’avait aiipelé que les .jeunes
gens, et encore pas Ions, pui.sque
plusieurs élaient restés Iranquiliernent cliez eux. Il semNail, et je
parlageais lelle illusion, rpie leur
service mililaire se rédnirail à cela
et que la Irarujuillité lie serait fias
troublée dans toule la région que
nous hubitüii.s la’s évèiiemeiils se
cliargéreni de prouver que l’erreur
était corniiléle.* liionlôt même les
ciiefs de ramilles et lieaiicoiifi d’au(res iicrsomies exemfdées ¡lar la loi
lurent appelées pour le service, et,
à un eerlain momeiil, eu corrifilani
les absents, seulement dans notre
Colonie il nous manquait cent
hommes, D'un autre côté, ce tut
dans nos alentours que le sonlévemeiil éclala et jirit consistance.
Dans la nuit du 2 au 3 mars, la
presque tolalilédes rnilicc.sel polices
de deux déparlemenls iimitruphes
se soulevèrent et prirent la direction
du Dosai iü pour allemire el firolége''
un débarifiiemenb qui devait arnenci'
à la révoliilioii des chefs, de.s arrricH
et des raunilions, et (¡ui s’elfecltni
sans résjslance, par le pori du Sauce,
uni au Rosariü par un chemin dit
ter en coslriiclion, à deux lieues de
la maison de MCJJounous. Les clifi'
vaux de lion nombre de colons riireid
pris jiar les révoluîionnaires, tant n
Cnsmo|>ol.i1a qu’à Ombmesde Lavalle,
où ne tardèrent [ia.s à passer Icf’
gens d’iiii autre débarquement.
l.e désarroi et i’ellioi furent grands
Les autorités locales se l'elirèreiit.
l.es milices des environs, les gardes
de c(')ies, peu nombreuses, mal armées et sans muiiilions, durent oviler I ennemi, auquel elles firent
ccjieiidant (|uel(|nes prisonniers, grâce à leur connaissance des localités.
Le 5 du mois, arrivait im régiment
de cavalerie de ligne (¡ni avait fait
Ireiile Leues en un jour, avec lequel
elles s’incoi'|)orèreiii. sous le cmii'
mandement du Colonel Vera. Depui.*’
lors, une quaiaidaine de nos ¡011110*^
gens sont en comiiagne et font
partie d’un des corps d'armée organisés par le Ceuvernement; les
autres sont dans le dé[iarlemcnt
comme milice locale.
Le six mars, vers le soir, les avaut posles ennemis se renconli ércrit
prés du cimelièie du Dosario, fioiir
se relirer ensuite simullanémeut'Louî annonçait une bataille pour les
jours siiivanls. I.es révohilioiinaires
lie se retiraient pas, le Ministre de
la guerre amenait des renforts par
mer, l’on signakul rapproche d’un
nuire légiment de cavalerie.
Je crus (|u’il lallail se liàler
d’organiser un service d’ambulance.
Le 7 élail un dimanebo. An eulle
l’on pria les personnes qui le pouvaient d’ajqiorter du linge, et les
jeunes filles de se réunir dams l’a[irés midi pour confectionner des
liande.s et des compresse.s, .sous lü
direction de ma femme, et d’après
les indications du D"'Imhof. La salle
3
U)3
la biblioLliéque lut (.rauHl'onnée en
^itelier de Lravail [jeiidant plusieurs
joui's. Hans une réunion, ijui se
^orrna spontanément, dans l’aiirés‘'ddi, nous eûmes hientôL un ser'dce complet de chars à ressorts
pour transport, de matelas, d’intir"ders etc. l.es jeunes lUles s’oITrirtnt
pour garde-malades.
D’un autre coté, nous avions, a''erti le Chef ile.s forces ilu Gou''ei'uement de nos préparatifs et de
ûûs intentions. Sans sa permission
'ions ne [touvions rien faire, car la
liépuljjiipie n’a pas adhéré à la con^'ontion de Genève touchant la Groix
Plonge. A[irés plusieurs joui's d’al!-j‘nLe anxieuse, pour des raisons que
.l'ignore, l’orage, au lieu d’éclater
Pi'ès de nous, s’éloigna dans la di''oclion (lu Nord, où se sont, livrés
de satiglauls comijafs. I.es dommages
"latériels, sui'fouL la perle des clieréi|uisi(iüiinés de for(;e par les
deii.x [larlis, et plus encore l’iiiquiéfude touchauL le sort réservé aux
ietines gens incorporés à l’armée
'Uq,ive sont, à riieiire iju’il est, les
gros soucis de notre populaüon.
Depuis (¡uelques jours, je suis à
Moittevi.leo, avec un colon, M'' J, D.
‘^hdan, dans riiiteiilioii do faire une
^isilc à nos jeunes gens, ¡jiii sont
iïcuiilenanf à runc des extrémités
de la Kéî)ul>lii|ue, Nous avons des
^iiut-conduits et nous os|)érons
partir le 3 ou le 4 co..raut [)Our
t'He desliiiation (]ue tiou.s ignorons
'-ncore, mais où nous rencoiilrerous
^'-iix (|iui nous cherchons. IGi attendant le nouveau Ministre de la
Duerre, le lieutenant général Luis
I^àiuardo l’erez, (|ui nous a tort hien
■'eçus, a donné l’ordre de liceuciei'
cliefs de famille de notre départ^iinent alin (|u’iis puissent s’occuper
des travaux des semailles, (pii de''l'aient (hqû avoir commencé.
3’il plaît à Dieu, la tranquillité
hientôl rétablie, mais les pertes
•^t les trais s'é!èver(.ml à plusieurs
''Allions, les haines se seront ac‘^>'n(^s et la silualion sera plus leiiduc
sans doute. Dans nos groupes, les
parlialités, les injustices et les dénonciations ou réijuisitions violeute^j,
aux(|uelles ne sont pas étrangers
plusieurs de nos gens, laisseront un
uiauvais levain (pii peut amener de
fâcheuses couséi|ueuces. G’est toujours un ti'iste bilan (¡ne celui de la
guerre civile.
A. la hâte et pour proliler d’une
occasion.
Montevideo, le 1 Mai 1897.
1). Armand IltJGON,
CORRKSPONDANCIhS
— —v.VVW,/>AV..^
Val(lo.so, N. O., ii Mai 1897
M. le Hédaetcur
do r«H(dio des Vallt'os Vaiidoisos »
Cher ami,
L’étrange nouvelle aimonçant la
prochaine arrivée de iüOO nouveaux
colons Vaudois a servi d’eulrelilet
à hou nombre de journaux amér'icains avant de traverser l’océan.
Gonvaincu qu’il n’y avait ahsohimeiU rien de vrai là dedans jo me
suis tait un devoir de la démentir
partout où j’ai pu. Mais je vois (|ue
malgré mes eliorls le taux bruit a,
réussi à arriver jus(pi’à la « ’l'rihuna»
do Rome, qu’a citée le (idiile « Kclio »
des Vallées Vaudoises.
J’ignoi'G complèlomeiit roi'igine
de cette nouvelle à sensation; mais
je ne pense [tas (jii’il taille la c.lierchor à Valdcsc, car le tatileau réel
de nos conditions matérielles est
hélas! liien loin de correspondre à
celui (pii a été présenté ¡lar le
télégramme parti de l.ondres. (Voir
le N® iO (le r« Echo ») Geux d’entre les colons ([ui ont aidietc leurs
terres sans les jiayer, il y a -4 ans,
bien loin de les avoir (h'jà jiayôes,
ne peuvent pas iruime arriver, pour
le moniont, à iiayer leurs inlérèls
annuels; toujoui's à cause du fait
qu’il est pi(;si|uo im|»oss.silile de tiouver à gagner quehpie argent dans
4
i 01
celte piuiie du pays. Nous espérons
loujoui's (ju’il nous fu't'ive quelque
inrluslriel pour élai)lir ici une rnainilar.lure de quelipie ¡^nnii'e qui
donne du ti’avail aux plus |)aiivi'es.
Quant à ceux qui ont ré;ussi à s(>
fixer ici sans dette ils pourront lacilernent nouer les deux bouts, si
Dieu bénit nos récoltes (pii s’annoncent [lour le moment ti'ës belles.
Coi-diales salutations de
Ion dévoué
lÎAivm, Soui.iiiu,
l-'loroiieo, 23 Mai 1897
Monsieur le liédaclcur,
Je dois un merci bien rond à la
plume aimalde (pii a siifiié du nom
iVürbunns une notice consacrée à
mon second volume dos JSostri Pro
Ustanli. Je la remercie doublement,
et pour sa liienveillance aussi inlelliyente (pie clialeiireuse, (d, pour
roccasion (¡ui m’est donnée de faire
le petit aveu (pie voici. J’ai loul
juste sdr le métier un rnodesb'
travail, ni long ni ennuyeux (si je ne
mcA fais illusion), (pii m’a un peu
l’air de ré])ondre au souliait de vulgarisation <pdil exfirime. Mais il
fallait commencer par s’aiiresseï' à
la classe cullivée avec une élude
bÌHtori(jue un peu rigoui'ciise, telle
<pio l’exige la matière (pie je traite
et telle (pie l’imposent d’ailleurs le.s
l(unps où nous vivons. A. (pu donc
s’adrc.s’se (lanlù dans ses EreÜri d’italia 'i' l'ersomic ne .s’est .jamais avisé
do remarquer (|uo ce gi'os ouvrage
ne snil, pas jiopulaire. (.iepinidanl,
je doute lori qu’on le lise iieaucoup
aux Vallées. Après cela, j’ai bâte
d’en convenir, la vox populi, en ces
temps de démocratie surtout, a ses
justes exdgences. J’en suis si bien
préoccupé que, si Dieu le permet,
vous en aurez la iireuvc dans le
récit po|miaire que ,je móne de front
et qui, .selon mon plan bien ai'rêté,
devi'ait .sortir lort avant ijue l’autre
puisse .se clore, accompagné
autre ouvrage qu’on me (ait encoi'C
riionneur dattendre.
Agréez, ('.lier Monsieur, mes
diales salulalions.
JCM. (lOMUA
Pauvreté et menclieité
Nous avons parlé, il y a (piobp'P'^
semaines, de ctí (pie nous aiqtelion-^*
la rnendicilé éirangère, do ces nombreux meiidiarits (¡ui nous viemieid
de lous ('(Més, soit ¡mnr aller (b’
maison en maison, soit pour s’installer, les joLir.s de fete, de foire o'i
de marefté, dans les endroils les
plus en vue aux abords de uns
villages, j)our élalc.r leurs inlirmilés,
réelles ou simulées, id renijilir î’aii'
de leurs cris lamenlables . b’airf!
i’auMi('’)ne à ees gens-là. c’esi, U'
[dus souveiil, oncüuragei' la jianissi’,
la fraude el le vietn laxs autorité^
communales ont le devoir de îcui'
inieidire, chacuno dans sa i.aimmuuPi
l'exercice de leur IiouIhux métic'Mais comme ¡I n’est pas dilficile d’é'
iiider la surveillance, nous devons
rmus elïorcer do persuader li nus
gens, surtout à c<'t:x de la campagne, (jiie l'aumône n’esi pas la cherité, (d: ijiie les secours donnés ainsi
sans disi.;enicment foni plus de mal
(pie de bi(:m. Nous ne serons dé'
liarrassés de co.s mendiants (piU
(juaiid ils devront SC convaincre (jiia
leur iiidu.'^frle n’e.sl ¡ilus productb'UH nous rosie maiidenant l’aufi'*’
cote do la (¡ueslion, celui (pii regardu
nos pauvres. Queslion délicate d
complexe (¡ue nous abordons tinb'
dcmeiit, mai.s qui s’imfiose à nous
beaucoup plus que la précédente
puisqu'il s’agit de ceux qui sont
(le nos os et cdiair de notre cbaii'Üb.servons d'aliord (pie le problème ne préseritü ¡.las la rmàmc
gravité dans loiiles les paroisses,
(pie même il n’est réellement grave
5
lori
que dans un ])elil; iionil»ro, peul-êli e
dans une seule.
11 y a un peu [)lii'< d’un isn, le
r.dunlé <le la Soeiéle Vaiidoise <1 IjlilUé luihliipie, (lésiianl se luire une
idée aussi exacle que possible de la
quesliou, s’adressa [)ai' utu' e,ii'(:u!aire
à tous les eoiisisioires des Vallées,
les pidaril de le renseipnei' en ¡larUeuliei' sur le nombre de pauvres
qui oui besoin de secours dans
chaque i>aroisse, el les moyens eiriployés pour les secourir, sur le
nombre di* ceux (|ui mendient, soit
dans le ['ays. soit au d(diors, et de
c.e,ux qui viennent ilu didioi's meti'dier dans la paroisse. Voici brs cenidnsions auxquelles nous arrivains
en l'éamissuiit les données touruies
par les dix consistoii'es (pd ont eu
l’obliiqeane.i! de |■épou(lre.
Le iiombie des pauvres ayant besoin de secours varie sensildemenl
irune paroisse à l’aulre, mais dans
aueuue des pai'uisses ihi montaptie
( I h'al, Rodorel, MtisseI, Ih amol, liera)
d n’y a de Vaiidois qui mendie. Si
les r'essom'ces de la diaconie ne suflisent pas anx besoins, on y supplée
tantôt par des dons en nalure, tantôt pin' des coilectcs s|ieci:rlr‘S. A
l’ial un pauvre mancbot était dépourvu de loul moyen de sidrsislance, l.es pai oissiens, après lui
avoir toui'ui un logement, lui porliueiit des vivres cliez lui. Jamais il
u’a mendié. A Rodoret la ¡lauvi'ete
est le lot du plus puand uornlu'e,
et il n’y a [iresque jias de l'amille
qui ne doive lutter avec la misère. ^
Mais personne ne mendie, el le plus j
pauvre vit chez lui eu liavaillaiit,
aidé des faibles secouis que l’éiylise
|)eul lui oITrir quand le besoin se j
hui sentir d’ime manièie plus im- |
périeuse. Point de meuditmis non '
plus à Rolii, à Augrogne, à l’i'tirusiin. Nous n’avons malheureuse- ;
ment [las de données positives sur ^
Rérier-Maneille, Villeséche, l’ouiarel, '
R.t (ier-majn et S,t Jean. Mtris nous
ne ci'oyons ¡tus nous Irotniiei' eu
altirmant que deux ou trois de res
paroisses nn moins se trouvent dans
le même ca.s que celles dont iiou.^
venons lie ¡tarlcr. Nous serions très
hcuri'itx si cru.x qui ¡leiivt-ut le laiie
vouhiicnl Itien nous dnmier |iar le
moveii de l’/'A/m les rcnsrdgnemrmls
ipie la Snnélé d’U. p. u’a pas encore
]iu olilenir.
1 a paroisse, du Villar a 8 ou 0
jtauvres (¡ni mendient da.u.s le pays
tl au deliurs. Mais presque tous
sont des êtres im;om|dets, idiots,
sourds, muets, incapaltles d’utiliser
les secnui's réguliers (pi’oti poui'rait
leur donner, de ces êtres tjue l’on
ne pourrait ernpèelier de courii' le
pay.s (¡n’en les enfennant sims les
verrous.
N’e.st il pas vrai, que dans tonies
les paroisses que mms venons de
passer eu r(‘vue, le [)ruhlème de la
meudicUé, pour ee qui l'cgarde les
memhres de la paroi.sse, ne ¡trescide
¡ms de graves dilllcultés; hieii ¡ilus,
que dans plusieurs d’enl.re elles il ii’e.xiste pasé 11 V eu a une où il ti'cxisie
de La Tour.
ipu; lr'0|»: c’esl ce
Nous y reviemli’otis.
Par contre il n’y a pi'csipie ¡tas
d'endrnil, saut peut-être les hameaux
les j)lus reculés, où les mendiants
du dehors n’arriveiit eu ¡dus ou
uutin.s gramte quantitii. Ou eu voit
à Rora, à Prarnol, à Mas.se!, à lhal,
même à Rodoreh Je ne ¡tarie pas
des l'ommuttes plus liasses ou plus
raftjirochées dq la plaine, où ils
sont, légion.
Nous ti'avniis l'ieii dit jusqu ici
des communes tpii sont cotume de
vtais loyers de mendicité. Nous av( ns nommé lai '1\hu', qui a 1 honneur ¡>eu eiiviahie il’élre au ¡iremier
rang dans celte catégorie. O’est là
<pie la ijiiestion se présente avec une
réelle gravité cd qu’il tauilra l’examiner avec le plus grarnl soin. Nous
tious alislenons lie dire ¡tonr le moment, taul.e de renseignements sulti.sanls, (¡iieltea sont irm communes
(¡ni doivent ¡irciidre ¡tlace à côté de
La ’Lorir et à quelle distance de
6
lœ
celle-ci. Certes elles T)e sent pus
nombreuses.
A part ces deux nu (rois cenires
Iristeineiil piivilé'’iés, nous croyons
|ioiivoir al'firrner que dans la plus
pu ande partie de.s parois.ses la solution
du [irobléine de la memliciré doit
(ilre cherché dans des mesures eliicaces conire les mendiants du dehor.s. Quand nous aurons su nous
déharasser de ceux-là nous aurons
résolu la question dans les troi.s
(|iiarts des paroisses au moins, et
l'acililé la solution dans les autres.
Aussi, eu l'envoyant à nn pi'udiain
numéro la suite de cette étude,
que nous serions très heureux de
voir continuée par d’auti'es avec plus
de com[)étence, nous ne [lonvons
noms empèclier d’insister encore sur
ce que nous disions dans l'article
précédent et an commencement de
celui-ci: Op|)oson.s-nons de tontes
nos forces à la mendii;ité étranifère.
Que les promoteurs de la Ugae à
La 'l’oni' contiimeiiL à faire une active propagande [larmi la population
de la commune; que les communes
voisines les imitent, et que la viax
IHihlique .se fasse eutenrlre el l'éclame des autorités ciimpélenles des
mesures eliiraces [loui' faire cesser
cef aims.
N. 'r.
NOUI/EtLES RELIGIEUSES
Vîiudoise de Nice. — Le
jour des Hameaux a eu lien la réceplion lies catécluirnène.s au nom •
hre de vingt-deux (dont deux éléves
de M. le pasteur Al/,as). Parmi ces
caté(dniménes, il y avait deux adiiltes d’origine catholiipie, et deux
jeunes gens dont le liafdcrne avait
élé dilVéré jusqu’alors et qiiiontélé
liaplisés avant la cérémonie.
La fête des écoles du dimanche,
que le mauvais temps avait fait renvoyer jusqu’au jeudi 29 avril, a eu
lieu, avec un plein succès. Les en
faiils au nomhre de 150 environ,
accompagnés lie leurs monitrices,
sous la présidence de M. Malan, ont
fait une promenade au Cliâleaii où
un goûter leur a élé ollert en plein
air, avec force œufs de Pâques. I^a
joie des enl’ants, el, ajoulons-le, le
ciiaiit de leurs canliipies avaient
attiré lion noml'.re de (Uirieux qui,
eux aussi, liouvèrent la fêle trop
courte.
LiUoral Evanijvlique
“Allez dans les carrefours...,,
M. le pasteur llouter, de Mai'seillc,
a cru devoir, le mois dernier, faire
crier et vendre dans les rues le
journal le Relèvement [uihlic ¡lar la
Mission liiléi'ieure.
f.e succès ohteiui a encouragé
iioli'e conlicreà renouveler son essai,
el [)onr lui donner plus de relief il
a mis en vedelle dans le n« de niai
deux litres d’articles très saillants,
que les vendeurs pourront crier en
di.sant le nom du journal.
f.a même tentative peut sfiremeiit
être faite dans plusieurs grandes
ville « Il y a dans la foule, dit avec
raison M. IL, antre chose que des
adversaires de noire loi; il y a des
âmes i|u’il faut éclairer, des âmes à
ramener à Dieu el que notre inter'
vcniion pourra conlrihiiei' à sauver.v
A KH IQ(JK,
Lu reine Uaiiiivalo. — l.a PoliUque coloniale, publie la dépêche
siiiviinle, (|iie nous re[)mduisons sous
toutes ré.-ierves ;
«Hanavalo a assisté le 4 avril à
la giatid’-me.sse à la cathédrale de
S.t Denis (Héiinion). .Sa conversion
au cailiülicisme n’est pins (|u’iine
aliaire de ionrs. Un père jé.snite a
entrepris de la ramoner à la religion callioliqne, et il a réussi en
principe. Dés le lendemain de son
dcharquernenl, Hanavalo, cédant aux
suggest ions de son directeur spirituel, faisait baptiser a la calhédrale
l’enfant iiOLivean-né de sa nièce, (ié-
7
— 167
poi lée (lü Madiiifitsciir i.’,l qui moiii'ul
II' leiiilemain <las siiiles du saw couidies, l\aiiavido, en radovanaid, caliioliqiic, “• cai' elle le lui. jailis, —
('Spèr'e l'enlrer en gi'àce au[)i'ès de.
Sl'Onvei'iieinenl français cl, èl.i'e l'cplacée sui' le I rôiic de Mada^mscar , »
J.a Semaine Ueligieuse.
1NFO.RMATIONS
Le \ .luillel, cormneiiceronl les
examens de licence lycéalc Leelini(|ne
cl d(!s écoles nonnales,
— Dans la volalion du ‘2'2 c., à
la (ihambre des déimlés, les lion,
boulier cl P’acla onl voté pour l’a*
liandon complel de l’AIVique, el,
coiili'e le projet du (lOiivernemeiif.
Ils votèrent, néanmoins ensuite, avec
la majorité, rordrediijour lavoialile
au Ministère.
— Le préfet a, aulorisé la Hourse
des pauvres du Domaré à accepter
les 100 (Vanes que lui a légués M.
Henri (loucourde.
— L’autorité supérieure a permis
' l’amidiation de la minière de gr;t
pliite de Tirnosella, à Dramol,
— Les prix de 20 francs chacun,
assignés à la foire du Chargeoir, le
17 e, ont été remiiorlés; L’‘ par le
eliev. Goucourde, |iour le plus fieau
taureau; 2” |iai- Et. Alliaud de la
Daline (Uoure), poui' la plus belle
génisse; G*"’ J. IL Trou du Méan,
pour la plus belle vache laitière.
Dix prix de H francs ont en outre
été assignés pour d’auti'es têtes de
bétail.
Avec le 1 Juin, l’boraire suivant
outrera en vigueur sm- la ligne de
burin à Dignerol.
Tin'iii i,;jo '.1.25 15,30(1) 10.25 (}') dil'LCt 17.25(1) 19.45
l’igiiei'ol G.E>'.i 'Kl.'ia iG/i5 17.12 18.18 21.9
•agnei'nl G.r direct 830(1)9.43 14.41 20H
Turin 7.28 '.1.2.2 H 15.57 21.25
Nous ilonnerons la semaine |hoohainc l’Iioraire en entier.
(^) N’aura cours qu'à partir du lôJuillct. (2) Ntuira
^t)Urs <iuc jusiiuau 15 Juillet.
Statistique
D’après le recensement qui vient
d’en' être fait, les babitanl."i de l’emp'ire russe sont au nombre de
120.211.0(.)0, S. Délersbüurg compte
1 207,02:5 âmes; Moscou 088.010,
Varsovie 714 752, Oilessc .404.051.
Le l .laiivier derniei', il y avail sous
les armes i3:5,829 ofliciers et 858.9Î8
soldats.
SOIRÉE LITTÉRAIRE.
Jeudi le 3 Juin, à 8 l|2 b,, dans la
grande salle du Collège, M. le l’rut.
TL Meille lira une liaduetion (rançaise
de deux ebapitresdu livre Beside the
bunny brier bush, du célèbre auteur
écossais Ian Madaren (IV Watsou).
Ces deux ehapilres soul iiititi.dés :
(.(Combat avec la mort » et « Lo.
dernière course du Docteur n
L’entrée est libre. T'oiOefois, les
|l(.|■somles ijiii le voudront bien,
pourront dtqioser, dans uii troiu'. qui
se trouvera à la sortie, quelque ebuse
pour aider une |iauvre veuve de
pi'èi de 70 ans, dciuiée do toute
ressource, à entrer dans l’Asile des
Vieillards de S. Jean.
BUREAU DE RENSEIGNEMENTS
(Jiudques petites moiliücatioiis,
jugées indispensables |iar la scetiou
de la Tour de la 8.d’ll. IL, ont ete
ajiportées à notre «bureau de leiiseignemeiits ». Je iiientioimerai les
deux plus imporlanles.
1° La, coi-resiiondance, qui était
jusqu’iei adressée à M. H. Goss, devra
être adressée dorénavant sans dé
signation de personnes: Au Ihiretin
de remd<jnem.ents — Terre Pdlice.
I On ne répondra qu'à ceux qu.i ini claent an timbre-posle jioar la réI ponse.
‘qy Les personnes qui désirent
se placer continueront à ^inscrire
ebez M“ Goss et seront tenues do
verser au moment de riuscìiptiou
8
Ifì8
cuire ies mains di; lad.ki drnii(!iv
II'. 0,50 [»OUI' frais di; con'i's|ioiidam'(‘;
mi(‘ rx[lerieiico de Irei/t: mois nous
ayaid, |M(Mivé (|m; ¡¡>s Irais de ¡msh;
iKi soid jamais ea |iresi]Uv‘ .iamais
remhoiirsés api es (ai:i[r
l'oiii' l(i Iliij'caii
Le Pr'ésideit l.
Ont payé lem- eonlrilnifioii jumr
KS07 M.""'“ cl, I\l.''=^:
Ad. lamiarel, j; ji, laà'^nM', 1; C.
liiiéi’, ‘■2: ,1. Jouve, ancien, J; J. 1*.
l'oéd, ]; J. Ayassdl, 1; J. Hicliard,
I ; J. J. l'oiilel, 1 ,• l’aul Voile, I ;
1). .Meyron, 1; El, lîertinal (l'’er|■i<a■e), l; Paul Nepo'in, I; |[enri
Meiiliel, "2; l.aill'eld Travers, !;
I )Ci lin, pmli's.seirr, 1 ; J, lé'sio, 3 ;
M. Üusio (iay, 2; A. I lesson, 1; 0.
I ii voil'c (( iacel ), I ; ( lira ml ira 111] ven ve,
'I ; J- I'. Pons, 1 ; Ane'. Tmint, '] ;
Diimarel, lierard, 2; I^E'iirrsl Pérard,
2; Mail.m; Eliaiivu', 1; Dr.viii Gliaiivde,
I ; Pieri'e Hiviiii'e, 1 ; Elisa lé ihîcIi, I.
Pour '1800 M el, M.''"':
I*. Peyi'ol, 1 ; 1). A llnerm, 1 ; P.
(¡ai'dml,' l ; J Massel, ■] ; .j. ,1. ¡'onlel,
I ; i). Davil, I ; J. Caîl'ai'rd, J ; A.
lii'Ssiiri, J ; j. P P,ms, I ; I), l’é
l ard, 2; là, lier ai il, 2
SOUSCRIPTION
en faveur de l’Expositiou Vasideise de 1898,
I.'“ liste.
SoiiscriiiUoii il fonds iniidu.
iM,.M Ai'lliu!' Peyiol, Fr. -|0 — J.
(lo'issoii, pi'of. 10 — 0. Hr'vel, ¡.l.
10 - N. Toiirn, iri. 10 -- A. Malan
ill. !0 - J. Jalla irl. 10 — J. P.
iMalati lO — II. iVlidlIe, il lO.
Total Fi. 80.
Actions.
Mlle Siiselle .Morad (Uoi'.a) N.
I — M-M, J. J. Malmi, ]iroi. (délies)
I ~ II. Uevel. pi'of. (dénos) I —
V. Pei'azzi, Direi'leiit rie la « Doi''
<l|■|■ehí. » l.
ENCOHE POUR LES ARIVIÉNIENS.
Re|)ai1, 20:;8,H0: Collocle 11.15 l\I.i’P. ,a.
Total
Altoluioiiieiit i»ii,vé.
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lecteurs des moiiii-es de tons modèles,
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leur enverra francu Mare liMHIJV fahricaiit. dTlorlogorie, à UKSANÇO.N (Doiihs)
Kraiice.
J. P. Mai.an, Gérant
Torre Pi.dlice — Imprimerie Aljiina