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24 «Tanyler 1913
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
V ---------------- -----------------------------------------------------------------------------—
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SOMMAIRE:
Avis — Benjamin Albert Pons — Le Cyclone
de Diéga-Suarez — Courrier du Vatican
— Correspondance — L’Institut Savonarola
— Les Juifs en Palestine — Chronique
vaudoise — Nouvelles et faits divers —
— Minerva — Feuilleton: Le trésor de
grand prix — Nouvelles politiques.
AVIS.
À maintes reprises sont parvenues
au bureau d’administration du journal des plaintes d’irrégularités et de
retards.
Il est bon que Von sache que le journal
est toujours régulièrement envoyé à la
poste le vendredi matin, dans les premières heures, et nous sommes sûrs
que le bureau de la Tour est très régulier dans ses expéditions.
L’imprimeur.
BENJAMIN ALBERT PONS.
Notre Eglise Vaudoise vient d’éprouver
une autre grave perte par le départ du pasteur Benjamin Albert Pons, rappelé à Dieu
après une longue et douloureuse maladie,
le 22 dceembre, à Tarariras, à l’àge de 55
ans.
Notre collègue était né à Massel, le 5
août 1857. Fils d’une famille assez aisée, il fut envoyé d’abord à l’école latine et
ensuite au collège de la Tour. Ayant fait
d’excellentes études et entouré par un bon
nombre d’étudiants qui, alors, prenaient
encore la décision de se vouer au ministère
sacré, il se dirigea lui aussi sur Florence,
où il fit ses études théologiques, avec une
grande facilité. Il eut le privilège de se rendre en Ecosse, où il put voir de près ce
qu’est la vie chrétienne dans toute son activité et il retourna en Italie, après son
année réglementaire passée à Edimbourg.
Il ne travailla pas dans notre œuvre d’évangélisation, car après une année comme
professeur au collège, en 1886 ayant été
appelé à Rodoret, la plus haute paroisse des Vallées, c’est là qu’il fit un
stage de sept ans. A cette époque il
était urgent de pourvoir le collège de Colonia Valdense d’un professeur, et les
deux administrations réunies firent appel
à la bonne volonté de M. Pons, qui accepta
volontiers, à, certaines conditions établies
entre lui et les administrations. Après
avoir passé quelques années à Colonia
comme professeur, où il laissa des traces
en se distinguant comme homme d’activité et d’ordre, il crut bon d’accepter, en
1899, le poste d’agent de la société biblique
britannique, ayant son siège à BuenosAyres. La encore notre collègue travailla
avec fidélité, en rendant de grands services à 1 œuvre de Dieu et surtout â nos
Vaudois qui devaient se rendre dans la
capitale de l’Argentine.
Après !5[uelç[ues années de travail dans
l’Argentine, notre frère se décida à retourner dans l’Uruguay, et l’Eglise de Tarariras, en 1906, lui fut confiée. Il s’est montré
pasteur fidèle et actif, ne reculant pas devant l’impopularité dans l’accomplissement de sa tâche qui n’était pas toujours
facile.
Son Eglise’ était prospère quand il a plu
au Maître de l’arrêter dans son œuvre pastorale. A côté de son ministère, M. B. A.
Pons s’est encore occupé du collège étant
membre de la direction, de la Commission
exécutive, de laquelle il a été président, ettout dernièrement il avait assumé la rédac
tion du journal mensuel « L’Union Valdense ». M. Pons était hautement apprécié
par ses collègues et par les membres de
nos Eglises. Sa piété et sa fermeté de caractère lui avaient gagné l’affection des
enfants de. Dieu.
Nous exprimons notre vive sympathie
chrétienne à Madame Alexandrine Pons
née Griot et à ses enfants Béatrice Angèle,
Blanche Hélène, Juliette Adèle, Marie
Ida, Jean Albert et Valdo Edouard, aux
parents âgés qui se trouvent encore en
vie à Maneille. Le Seigneur veuille soutenir la veuve, les orphelins, le père, la mère
et les frères, dans ce moment d’épreuve;
qu’il veuille les consoler par son Esprit et
ses promesses. C. A. Teon.
LE CYCLONE DE DIÉGO-SUAREZ.
Lettre reçue à la Maison des Missions le
13 janvier 1913.
Tamatave, le 7 décembre 1913.
Cher Monsieur Bianquis,
Je vous ai tenu au courant de la tournée
que j’ai faite dans le nord et sur la côte
nord-est du 22 septembre au 13 novembre.
J’ai vu à ce moment-là toute notre œuvre
dans la province de Diégo, jusqu’à Ambilobé et Ambakirano, et j’y ai trouvé de la
vie, de l’entrain. Il y avait même alors tout
lieu d’espérer que nous allions aller de l’avant, et que, d’ici l’année prochaine, nous
verrions s’augmenter de quelques unités le
nombre des communautés déjà existantes.
En plusieurs endroits, on se remuait beaucoup pour agrandir les temples insuffisants. A Diégo, en particulier, nous avions
formé le projet de remplacer le petit temple en tôle par un édifice en pierre aux vastes proportions. Nous n’attendions plus
que l’autorisation administrative. Je quittais Diégo le 19 octobre, encouragé malgré
tout, et me disant que, si nous avions là un
missionnaire, nous pourrions, avec Dieu,
faire de grandes choses.
Aujourd’hui, tout est détruit. La province de Diégo a été, le 24 novembre, ravagée par un affreux cyclone. Les dégâts
sont impossibles à évaluen. Il ne reste plus
rien de toute cette région que je viens de
traverser. Et c’est pour notre œuvre une
épreuve terrible. Nous sommes accablés
par les nouvelles reçues jeudi dernier par
l’OxMS. Toutes les communications télégraphiques ayant été coupées, ce n’est que
le 5 décembre que nous avons vraiment
appris ce qui s’était passé à Diégo, le 24
novembre.
J’ai vu les Sims, Gregory, Hodgkin,
etc. (1), rescapés du Salazie à tout jamais
perdu sur Tîlot Komba, en face l’estuaire
de la Loky, entre Diégo et Vohémar. Pris
par le cyclone, ces collègues ont vécu sur
ce bateau des heures d’angoisse inexprimables. Pendant toute la journée du dimanche, ils ont cru, à chaque instant, que
c’était la fin. Consignés en bas, on les avait
prévenus que tout espoir était perdu. Ils
étaient à la mreci de l’ouragan, l’hélice ne
fonctionnant plus et le vent soufflant à
250 kilomètres à l’heure.
Eux, du moins, ainsi que tous les autres
passagers, en sont revenus, le bateau, projeté par la tempête, étant venu s’encasbrer entre deux récifs qui lui firent des déchirures, mais le maintinrent néanmoins,
en place. J’ai vu l’autre jour un petit croquis représentant l’îlot et la position du
bateau. C’est une délivrance miraculeuse.
Si le bateau n’était pas venu se loger dans
cet endroit précis, il était sans doute perdu
corps et biens. Vous lirez les autres détails
dans les journaux.
Par ce courrier du 5 décembre, j’ai appris à quel point notre œuvre est atteinte
par le cyclone du 24 novembre. J’ai reçu
une lettre dont la lecture est douloureuse,
et depuis cette lecture, je me sens comme
courbé sous un fardeau trop lourd. Cette
lettre est le récit de l’affreux malheur provoqué par le cyclone dans le village d’Antetezana où 105 de nos fidèles sont morts
le jour de l’inauguration du temple.
Antetezana! Il me semble y être, car j’ai
gardé très vivan,t le souvenir de toute cette
région que j’ai parcourue longuement.
C’est au fond d’une cuvette, ou plutôt d’un
vrai trou, car c’est étroit et'resserré au
possible. Mais ily a de l’eau; un petit torrent coule tout près des maisons et s’en va
formant une petite vallée qui est un vrai
grenier à riz. La culture y étant facile, on
y faisait, je crois, trois récoltes par an. Il
s’est formé là une petite agglomération.
C’est une annexe de Diégo. Le mpitandrina (2) et sa femme sont très zélés, et le
temple étant devenu insuffisant, on en a
construit un autre plus important. Il n’était pas tout à fait fini quand je suis passé,
mais il ne restait guère que l’aménagement
intérieur, et on était décidé à mener les
choses rondement, pour inaugurer bientôt.
Elle a eu lieu en effet, cette inauguration, le 24 novembre, date coïncidant avec
le cyclone. La fête, qui dura deux jours,
avait été, comme toutes les fêtes de ce
genre, longuement préparée. La commu
(1) Familles de missionnaires anglais qui revenaient à Madagascar, à bord du Salazie.
(2) Pasteur indigéDe.
nauté d’Antetezana avait, suivant la coutume, invité les autres églises dépendant
de Diégo, et l’on s’était rendu en masse à
cette cérémonie.
Le samedi 23 novembre et le dimanche
matin 24, tout alla bien. Comme il ne restait plus qu’un service, celui du dimanche
après-midi, beaucoup, je pense, reprirent
le chemin de leurs demeures. Beaucoup
aussi, les plus zélés, restèrent. Et, pendant
le service de l’après-midi, le temps changea brusquement. Le vent se leva subitement avec vûolence, amenant avec lui une
chute de pluie extraordinaire. En quelques
instants toutes les cases du village, pauvres paillotes, furent emportées à la fois
par la violence du vent et le courant du
torrent démesurément grossi. Seul le temple, un peu plus solide que les autres cases,
resta debout, rempli de fidèles. Le vent
continua avec rage, la pluie aussi; l’eau
montait toujours. Impossible de sortir
sans être emporté par la vi olenee du
courant.
La nuit vint, noire, affreuse. Pas de lumière; chacun comprit la gravité dé l’heure. La mort approchait. On continua sim
plement le service; chants, prières, exhortations se succédèrent, et tout à coup, vers
11 heures du soir, alors que l’on chantait
le cantique 39, le temple s’écroula sur les
fidèles, et tout, gens et choses, fut emporté
par le torrent démonté. 105 au moins des
fidèles qui étaient là sont morts. Le mpitandrina de Diégo qui m’écrit est un rescapé. Emporté par le courant, il fut lancé
dans les arbres qui bordent le torrent. Il
réussit à s’y accrocher, mais tous les siens
sont morts.
Ces 105 morts, c’étaient les meilleurs,
les plus zélés d’entre les nôtres. C’étaient
les pasteurs, anciens et communiants de
nos diverses églises.
31 venaient de Diégo; parmi eux l’évangéliste avec femme et enfants; 16 d’Antetezana; 16 d’Anamakia; 13 d’Ambahivahide; 9 de Mahagaga; 7 de Deraina, etc.
Le cyclone a tout emporté. Les villages
ont disparu, nos temples aussi, y compris
celui de Diégo. Les dégâts matériels se réparent; un édifice se remplace. Mais avec
le temple d’Antetezana, ce sont ceux qui
étaient la force de notre œuvre dans toute
cette région qui ont disparu. Nous ne les
remplacerons pas. Il va falloir recommencer comme en pays neuf. Le cyclone a fait
table rase du passé.
Il me semble que ce n’est là qu’un cauchemar. Est-ce vraiment possible que tous
ces hommes, ces femmes, dont je revois
les figures aient disparu?
Ceux qui restent m’app^lent à leur secours. Ils ont besoin que quelqu’un les
console. Je voudrais pouvoir aller à Diégo.
Mais il n’y aura pas de bateau avant le 15
ou le 16, et comment laisser Tamatave
sans personne à Noël?...
Je n’ose pas vous demander de lances
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désastre, un moi;^ei^nt|,d^syiûp£iv„*D
oHr|tienne provoquera des dons spontanés
q»i|nous aideront à relever ce que le cydfeiie a détruit II serait bien temps, maintj^int, que nous ayons à Diego un temple
digiie de la mission protestante frarigâfsK
:^Votre respectueusement affectioaaé
O 1 E. Pakisot,
TrTTFT
à lî .¿îi*
COUflRIER'BÜ vaticah;
On a appris aveo étormMnnt là nomination d’un libéral, comme apibassadeür, de”
l’Espagne auprès du Vatican. Depuis la
mort de Canalejas, les choses se seraientelles sensiblement modifiées? Nous ne le
eroyoatk pas, mais le successeur .de Cañar
lejas a voulu faire occuper ce poste en vue
pour-hien dés raisons et,: entre autres, celle
de facihter les relations politiques, en Espagne même. Les partis s’agitent, les coiit
servateurs sont outrés contre le roi qui a
appelé un autre libéral comme président
du gouvernement, et qui même a consulté
le chef des socialistes; or, tout cela fait que
les esprits sont fort surexcités, et. on est
toujours dans une certaine appréhension
pour l’avenir. Nous ne croyons pas que le
gouvernement cède sur la question des
congrégations religieuses, mais on peut négocier.
§§ Le pape Pie X a prescrit, le 18 octobre 1912, d’introduction d’un nouveau catéchisme, obligatoire pour la province de
Borne, et qu’il espère voir introduire dans
tous les autres diocèses.
Ce catéchisme,sensiblement modifié -en
bien, doit être lu les jours de fête, avant
la prédication, et des indulgences sont promises à ceux qui le font connaître. — Quoique la,vérité soit mise en plein jour, il n’en
est pas moins vrai que le pape reste toujours le médiateur entre Christ et les membres de l’Eglise.
§§ Qui l’aurait cru? D’après le Corriere
délia sera, dans l’annuaire pontifical pour
1913 qui vient de paraître, se trouve une
nouvelle chronologie des papes, dans laquelle quatre papes qui y figuraient jusqu’à présent sont supprimés. Pie X, dans
la liste actuelle, est le 259“ pape, tandis
que Léon XIII portait le numéro 263.
Les papes supprimés sont Boniface VI,
Boniface VII, Jean XVI, et Benoit XVIII
appartenant au 9% 10“ et 12“ siècles, époque la plus orageuse de la papauté. Si Pie
X a pris cette décision assez grave, il y a
été conduit par les études approfondies
des historiens ecclésiastiques, entr’autres
Monseigneur Duchène et Padre Genocchi.
Nous n’avons rien à redire à cette suppression, mais si nous étions catholiques romains, nous aurions de graves scrupules,
car, enfin, ces papes ont joué un rôle dans
l’Eglise, ils ont pris leur place à côté de
leurs collègues, les fidèles ont regardé à
eux et puis? les voilà supprimés; et dire
que ces pontifes se font proclamer infaillibles!
§§ La pastorale des évêques lombards a
eu son mauvais quart d’heure. Etant considérée comme par trop libérale et admettant les libertés d’Italie, la patrie commune, elle dut être passée au crible du
tribunal de l’index, mais elle en est sortie
avec les honneurs de la guerre ; tant mieux.
§§ L'encyclique singulari adressée aux
catholiques allemands, à propos des syndicats socialistes démocrates et des syndiceds chrétiens, vient de jeter un grand trouble au milieu des braves Teutons. Le pape
autorise ses ouailles à s’enrôler dans les
syndicats socialistes démocrates qui comptent 400.000 adhérents, à la conditon que
l’on fasse aussi partie des syndicats ohré*
(Í9DSi Mài?i dass oè cas, c’est une deuble
Repense, et mêi^ en Allemagne on y r^|àrde à (^x fo|pivant df^e décider,
^ deux paître4*c’est tou^rs dangere|
■ lÉ Romane
äm
CQgSieSgQNPANÇE;
O .A
_ Turin, le 20 janvier 1913.
fig ..fi t-.
Monsieur le ■pasteur C. A. Tron - ^
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Bien ^cfêen*’‘'6bllègue,
^ M. le pasteur Krolczyk, de Pinache
-, iet^ßFres ep ¡Wdrttembei g, m’écrit pour
m’inviter à assister á l’inauguration
du pouyeaii temple du Serre, qui aura
lieu D. V, Dimanche prochain le 26
öouränt. Grâce à la généreuse contribution du Consistoire supérieur de
' Stuttgart,'écrit notre collègue, le petit
“-temple-'dir Serre “est maintenant un
véritable joyau.
Il ne m’est pas possible, pour le moment, de quitter mon champ de tràvail; mais je désirais, (sur la demande
de M. le pasteur K.), faire connaître
par l’Echo, l’évènement qui réjouit le
cœur de nos frères vaudois du Württemberg, afin que les Vaudois d’Italie
unissent,dimanche prochaîn,leurs prières aux lëurs pour que le Seigneur
accorde sa bénédiction aux réunions
qui se tiendront dans le nouveau temple. — Les plus beaux temples ne seraient que des sépulcres blanchis, si
l’Esprit de Dieu ne faisait revivre lés
pécheurs qui viennent y chercher la
vie, et si bn ne pouvait dire d’eux ce
qüe l’Exode dit du tabernacle: * Là
nuée couvrit la tente d’assignation, et
la gloire de l’Eternel remplit le Tabernacle i. -
Agréez, cher Monsieur et Collègue,
les salutations bien affectueuses de votre dévoué: D. Pëyrot, pasteur.
LINSTITUT SAVONAROLA.
Le 18 décembre a eu lieu l’inauguration de l’Institut Savonarola, en
présence de l’évêque méthodiste Molsen et avec l’intervention des représentants des églises évangéliques de
Rome. Cet Institut date de 1877 et a
pour but d’aider les prêtres qui veulent s’émanciper du joug de Rome.
Il paraît qu’un bon nombre ont profité de cette facilité, en faisant un séjour plus ou moins long dans la maison hospitalière, jusqu’au jour où iis
ont pu se trouver du travail et reprendre une activité d’un autre genre.
L’Institut possède aujourd’hui une
maison qui lui appartient en propre,
avec un beau jardin, et située dans
une des localités les plus belles de la
capitale.
L’Institut se trouve placé sous la
haute direction de l’Eglise méthodiste
épiscopale, mais se déclare interdénominationalj c’est à dire, ouvert à
l’influence de toutes les églises évangéliques existantes en Italie. Parmi
ceux qui prirent part à la cérémonie
de l’inauguration, nous cherchons en
vain un nom Vaudois; par contre nous
relevons ceux de MM. Curtney, Davio,
Shubert, Landels, Baui, Pierotti, Tipple,
Nesi, Taglialatela, le Directeur du Collège Méthodiste, de l’Evangéliste. C’est
M. Clark qui présida la cérémonie,
et plusieurs prirent la parole pour
encourager l’œuvre qui venait de s’affirmer publiquement. Le tout a été
suivi d’un thé excellent.
Nous sommes heureux que l’on s’occupe des pi ètres qui veulent sortir de
leur Eglise, ne pouvant plus croire
aux doctrines contraires à la vérité.
Cependant, si jamais il faut de la pru
dem;^, du ||ct, un es^-it de sagq^e
et ^ pi’ièrjl, c’est daq|i 6e cal^cirso0Lt nÔmbreux ^ prêti^à ^tigu^'de Rome, mais si^t-ils toujours
déciués à'"sortir, pousséà par ülÎ' désir
dl, I” adesjesprits inquiets, des
incrédules, des'^spécufatèurs, et pour
rien au monde nous ne voudrions tendre la main à ces rebelles qui ont un
but qui n^est pas le nôtre, une foi qui
n’est pas la nôtre. En France l’essai
a été fai.t et n’a pas donné les meilleurs résultats; espérons qu’il en soit
autrement eh Italie. o. o. n.
Lies «fuifs en l^alestiiie.
Je reviens de ma cinquième visite
en Palestine, ma conuaissauce personuelle^de ce pays^couvrant une période de vingt deux ans environ.
Les impressions que j’ai rapportées
cette fois sont mêlées; il y en a d’agréables, d’autres sont pessimistes.
Parmi les premières, je mentionnerai
celles-ci :
1° Le grand accroissement de la population juive dans le pays, depuis
ma première visite. A Jaffa, par exemple, où ma femme et moi avions habité et travaillé pendant six mois, il
y a 21 ans, il y avait alors entre trois
et quatre mille Juifs. Aujourd’hui il
y eu a quinze mille, et le nouveau
Jaffa qui s’est élevé depuis cette époque, et qui s’étend sur la côte nord
et sud pendant des kilomètres, est beaucoup plus vaste que l’ancienne ville.
On peut en dire autant de Jérusalem. Il y a vingt ans, il y avait environ 25.000 Juifs dans la Cité sainte ;
aujourd’hui on en compte environ soixante mille; ils forment les deux tiers
de la population totale. Ici encárela
Jérusalem qui s’est élevée autour des
anciennes murailles est beaucoup plus
considérable et contient une population plus nombreuse que la Jérusalem
au dedans des murs.
2“ Plus intéressant, peut-être, que
l’accroissement de la population Israélite, est le changement survenu dans
le pays. Pendant des siècles, en accomplissement des prophéties de la Parole de Dieu, la Palestine a été désolée. Da plaine de Saron, par exemple, qui dans les anciens temps était
célèbre pour sa beauté et sa fertilité,
était, quand je la vis, pour la première fois, couverte en grande partie,
de sable jaune — à certains endroits
ce sable avait plusieurs pieds de profondeur. — C’était le désert qui envahissait peu à peu la plaine. Ce fut
donc une grande surprise, cette fois,
de voir la plus grande partie de cette
plaine mise en culture, bœufs et chèvres. La même transformation s’est
produite pour la plaine, plus vaste encore, d’Esdraelon, qui fut jadis un grenier de l’Empire romain, et qui pourra,
quand elle sera bien cultivée, nourrir
une population nombreuse.
Puis, il y a les colonies agricoles
juives, au nombre de trente environ,
alors qu’il y a vingt-un ans il y en
avait deux ou trois à peine. Il est difficile d’exprimer l’émotion que l’on en
ressent en visitant ces exploitations
agricoles créées par des Juifs dans le
pays de leurs ancêtres, et quand on
voit des Juifs, sur leur propre sol, s’occuper à cultiver la vigne, à semer et
à moissonner. Pensez qu’il y a maintenant des villages et des bourgs exclusivement Juifs, administrés pratiquement par des Juifs, et où la langue commune est l’hébreu I
Ces colonies sont généralement pros*
qu’liés '
||t A su"pir par lamauvaise adm&iàtratiorf turque, et malgré le fait qil’^les sqnt dans un^ét^ de transition! An
début’, surtout c^es qui sont situ|es,
sur la plaine de Sai’on, elles se lif rèrent à la viticulture, mais à causeldes
‘difficultés d’exportation, des tarifs ^
doùane, été., les colons ne purent pa^
vendre â un prix rémühééfitéur: aussi
transforraent-ils maintenant leurs| vignes en plantation''d’orangers, d’aiqandiers et d’oliviers, Il paraîtra étrange
que le terrible désastre de Messine ajt
favorisé la Palestine ; déé millions d’oranges et de citrons qui étaient (exportés annuellement de Messine, ont
été remplacés en grande, paitie par
les produits des colonies.juives de là
Palestine.
Mais ce qui nous intéressa le plus
dans ces colonies, ce fut de voir le
nouveau type de Juifs qu’elles sont en
train de constituer. Au lieu du misérable Juif européen, emprisonné dans
son Ghetto, avec son teint bilieux, son
regard furtif, sa démarche incertaine,
défiante et- parfois même avilie; un
nouvel Israélite a èurgi, doué d’un robuste physique, d’une allure indépendante, plutôtporté à s’énorgueillir qu’à
s’aplatir. Parmi les jeunes, il en est
qui sont des cavaliers intrépides et
qui savent fort bien se servir d’armes
à feu contre les Arabes maraudeurs...
{L’Aurore) DAyiD'BAKON,
CHRONIQUE VAUDOISE
An;
:ro,
fne. Une échange de chaire
a eu lieu, ■ dimanche-dernier, .entré
MM. Eugène Revel et B.-'Utardrol.
S Pour l’Eéoie NormU^.:; L^ . i^union pour l’Ecole Normale, aura lieu
dans la grande Ecole de St Laurent
dimanche prochain, 26 courant, à 3 h.
I.a I our. Vendredi dernier ont eu
lieu les qbsèques de Mlle Hen7-iette
Bert, ûécédéQ à la Ra'oadera, dans sa
86““ année. Née au Clos de Riclaret,
(Villesèche), elle suivit sa sœur, quand
celle ci épousa M. le pasteur J. D. A.
Hugon, d abord à Rorà, à Rio Marina,
à Biasca, et ensuite à La Tour.
Nous adressons aux familles Hugon
et Bert nos sincères condoléances dans
leur deuil.
S La chaire de la Tour a été occupée, dimanche dernier, par M. Gustave Bugnion, pasteur à Lausanne. La
prédication de ce frère nous a fait du
bien. M. Bugnion est, en route pour
Florence, où il va visiter l’Asile Comandi, étant membre du Comité Suisse
qui s’occupe de cette œuvre de bienfaisance. ‘ '
S Nous félicitons la famille Veri'u^
qui vient d’apprendre la promotion
de son fils, du grade de lieutenant à
celui du capitaine d’infanterie,,
S La société des amis de l’Espéranto - Esperanta Rondeto - tiendra
samedi prochain à 8 h. du soir sa
séance annuelle dans une sallp ^u
Collège. Les cours publics de, cétip,
langue internationale commenceront
le même soir, après la nomination de
la nouvelle Direction.
© Conférence. Mercredi soir, dans
la réunion habituelle, M. RinaldoMalan,
devant un auditoire nombreux et attentif, a traité avec éloquence l’important sujet de relation entre Christianisme et Socialisme en affirmant
que seulement par les principes de
l’Evangile la question sociale pourra,
être résolue,
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«ut Attilio Jalla,«
ÎTàüTelle Lérië ; dÆ^ ^
X.
.Jvalfë. TTné lettfë"àâîessée'‘à M.
,rof. Coïsson, nous apporte 35 francs
,r T Asile des Vieillards de St-GerJlrr; 15 francs de la .part de M. E.
Berier et 20 francs de .la part de M. ^
Bonjour.
^l'ous tenons à remercier bien chaleureusement les frères si éloignés, qui
sdnt cependant si près de nous par
l|i cœur et la pensée.
'C La Luce publie quelques nouvelles envoyées par M. le pasteur Davit,
qui a Æté faire une visite à Tarariras où il a remplacé M. B. Pons, toujours très malade, souffrant avec ÿé
signationet s’approchant à grands pas
vers le terme du voyage terrestre.
mice. M. Le président du Comité, A.
Muston, vient de visiter cette ville
où, comme nous l’avons annoncé, se,
trouve M. E. Rivoir qui a remplacé
provisoirement M. Paul Longo, qui,
grâce à Dieu, se trouve légèrement
mieux.
C’^Nous recevons de Nice la nou-velle de la mort de Jean Fellegrin,
décédé à l’Age .de 30 ans. Ce ..frère,
originaire de l’Envers de la Tour, api ès
avoir passé quelque temps à notrç^ôr'
pital, s’était rendu à Nice, espérant
améliorer sa santé fort-ébriinléè. îiéfas! la santé^ne devait plus lui êtiœ
redonnée, mais nous savons qu iljavait
trouvé auprès de Dieu la certitude de
son salut par Christ.
l•©rous»c. Jeudi, 17 janvier, une
' trentaine de sousciipteui’s à 1 Hôpital
Ciüi/, initié par M. le pasteur Jacques
Weitzecker, se trouvèrent réunis dans'
la salle communale de cette localité,
gentiment mise la disposition du
public. Cette réunion, convoquée par
Mme Weikzecker et par MM. Gutterman et Staëbli, c’est à dire par les trois
principaux intéressés, après une heuie
d’entretien, nomma une' Commission
pour étudier la question et voit comment on pourrait utiliser les fonds re
cueillis jüsqù’icl La Commission, émanation difecte de squscipteurs, est
copiposée de. Messieurs Gutterman,
Staëbli, D' Quattrini, J. Fedele et C.
A. Trou. '
¡»«-Jean. M. le pasteur Rinaldo Mnlan remplaça dimanche dernier, au
culte principal, M: le pasteur Bonnet.
't'nrin. On nous apprend la mort
de Mlle Julie Vicino, qui, depuis qimlque temps, se trouvait à l’hôpital Vàudois, de Turin. Elle a passé par de
très grandes souffrances, mais elle a
été soutenue merveilleusement par la
puissance de la foi en Dieu. Mlle Vicino était de la paroisse de Rignerôl.
Nous exprimons notre sympathie chrétienne à toute sa famille.
O De Turin nous vient aussi la nouvelle du départ pour la patriœlîélêste
de la belle-mère de M. le pasteur Albert Prochet. Le décès a eu lieu à
Genève. Nous adressons nos condoléances à M. et Mme Prochet pour ce
deqil qui vient de les frapper.
Q Nous recevons avec reconnaissaiésance, de M. Jacques Bosio, la somme'de 50 francs pour l’Asile dès Vieillards de St-Germain.
Wieniie Un faire-part nous annonce
le mariage de M. Ji'rédéric Molnar,
avec Mlle Anita Selli, fille de notre
collègue et ami, pasteur à ’ Vienne.
Nos meilleurs vœux accompagnent les
époux, qui Yoat se fixer en Belgique.
&t *fmts’ 'divers.^
- Çgn
cédée aux Jésuites eh Allemagne, fi’est
de célébrer une première tnesae éo-lennelle, sortq de fête de famittst^irc
des messes basses j administrer les malades en cas de nécessité ; donner des
conférences scientifiques mais non religieuses. ^
Le Saint-Synode russe s’est prononcé
également contre; le droit des Jésuites
de s’établir >n,Russie.-ét d’y. exercef
leur activité. Le Saint-Synode ne voit
dans cet ordre qu’une milice destinée
à propager la soumission absolue aû
pape.
S La Ligue .protestante a vu s’éle
ver le chiffre de ses membres de 10.000
en 1887, à 485,753 en 1912. Ces membres sônt répartis en 40 associations
principales et 3209 associations locales. Au cours du dernier exercice, il
a été répandu neuf millions d’écrits
propres à défendre la cause du protestantisme. Il a été dépensé 400.000
marks pour l’établissement de nouvelles paroisses, de postes de pasteurs auxiliaires, de diaconesses. La Ligue s occupe d’une manière suivie des progrès du protestantisme en Autidche
Dans sa deruière réunion générale à
Saarbrücken, elle a pris énergiquement position., contre la demande du
centre Gatholiqué au Rélchstag dé rouvrir les* portes de l’empire à 1 activité
des jé^ites..^
"Italie. Le Pérg Dlccaro. D’après un
télégramme daté du 26 septembre 1912
èt âdft'éssé à la presse quotidienne, cè
célèbre prédicateur. catholique aurait
suûcdnibé, dans un ‘couvent Voisin de
Gênes, au moment où l’on venait de
lui remettre un message du Vatican
côntenant des critiques assez sévères
sitr ses derniers sermons et lui ordonnant deux mois de pénitence. Le
P. Diccaro, auquel le pape avait jus
qu’alors témoigné une estime particulière, aurait été si ému de cette let
tre qu’il serait aussitôt tombé à terre,
frappé d’une attaque d’apoplexie.
U Minerva
, Sommario del. Î5 yennaio Ì9I3:
Note e Noterelle: I servizi logistici nella
guerra della Libia - Roma e il suo posto Igiene e mortalità - La difesa deli impero inglese - I consigli di un giudice inglese agli
'^autori -®Una biblioteca pubblica americana.
— Rivista delle Riviste; La crisi ticinese L’eUgenétfCa. — Attraverso le Riviste Italiane:
Le guarentigie costituzionali della libertà individuale e i nuovi doveri della legislazione
sociale - Case penali per donne-Nuovi orizzonti deU’irrigazione.aU’Esposizione e al Congresso di Vercelli - 11 bicentenario di un celebre teatro torinese - in Austria-Ungheria:
impressioni di viaggio - Partecipazione agli
utili ed azionariato operaio - L'odio per i Turchi nella letteratura serba - 1 poeti di Montecitorio » Il Trentino nel Risorgimento - Pippo
Spano terrore dei Turchi e dei Veneziani L’apparecchio Karnice per il salvataggio degli
inumati ¡vivi - L’ « hinterland » della Tripolitania e Cirenaica - La lingua verde - 11 socialismo e le imprese coloniali - Roma, città
industriale - 11 brigantaggio di Basilicata Una colonia di pescatori siciliani a Boston L’odio antimusulmano in una festa patronale
siciliana - E dopo il carcere? - 11 problema
delle case popolari e le Opere pie.
’Ami de la, jannesse et des familles.
V. Sommaire du JV“ de Janvier.
' ■ Conte breton - Méditation - Que fit-il ? Sablette - L’écheveau - La souris valseuse La France d’aujoui'd’hui - Tenez-vous prêts Un drame dans les bois - Enthousiasme - La
fiancée d’Ali-Bey - Le pétrole - Croquis de
Vérone - La surface des mers - Le .jeu de
quilles - Une fête de cerises - Pensées.
^estiqne; presque tous ses domestiques aoaise^^reniÎ l’in^tatiiin de leur maître, et quant
? A ¡Marguerite,'ÎElsa et Nanette, elles étaient
dâps 'la joie dq leur. âme. Le père de famille
în§ la paiabote de -l’enfant prodigue, et après.,
sr-une fervente prière, chacun se retira sous une, ,
impression sérieuse et bénie.
Lelcolonel jâ-it sa fille dans ses bras.
^'Dieu te ^nisse, mon enfant! Ce jour de
réconciliation sera aussi un jour de ? joie l 11
ouvre pour nÿus tous une ère nouvelle. C’est
à toi, après ore'u, que j’en suis redevable.’Sans,
toi, ton père ne serait pas un homme
et reconnaissant.
N’y a-t-il vraiment que trois jours de cela?
se répétait Rita en essuyant quelques larmes
furtives qui s’obstinaient à obscurcir sa vne.
Comme Mme Clarence à raison de dire que
nous avons autant besoîn de Dieu pour nous
aider à savourer nos joies que pour accepter
nos tristesses! 3e suis bien contente que M.
et Mme Clarence soient invités pour ce soir!
D’autres auraient gâté notre réunion de famille,
mais eux! : ’ ,
La réception de gala offerte par le comte
fut un véritable succès; les jeunes gens, qui
n’avaient pas encore fait leur entrée dans le
monde, étaient dans l’enchantement.
— A quoi pensez-vous. Mademoiselle Jokébed? demanda tout à coup M. Romualdo Brindini à Eisa tout en lui offrant une belle grappe ;
de raisinsi >
La fillejte resta un instant interdite.
— Je pensais, répondit-elle en rougissant,r
qü'oncle Robert et tante Eléonore ont si bonne ?
mine quàxlest.un plaisir de les voir, et je ma
demandais si c’était le voyage ou le bonheur
qui les- avait îpnsi rajeunis. ,
Je à’ai jamais été fort poth deviner les
énigmes, repritjle yieillar,d;.et celle-ci est audessus de mes moyens- Qr, il n’est que juste
que je paye une amende (et il lui offrit une
petite épingle én diamants)! Vous ferez aussi
bien de l’aeeepter avant que Rita ne s’en empare, car elle'^ne manquerait pas de me dire
que je sùià É^P Vi,euX pour porter des bijoux.
Eisa‘se confondait an remerciements pendant que Rita menaçait du doigt en disant:
— cdniment toi aussi, comte ROniiùaldo? Toi
qui passais, jadis pour le r défenseur -du beau
sexe, tu essaies de noircir,le caractère de ta
nièce aux ÿéux de sés contemporains? Prends
garde, oncle Roml Lfhistoire nous apprend que
la chute de Pempire romain fut amené par la
décadence dé la chevalerie 1 i
Mme Brindini se demandait coipment le ,terrible oncle prendrait de pareilles libertés; son
rnàri la rassnrait-du regard. On passa dans le
salon pour admirer la statue du petit Moïse
èt!àn s’instalA dariSi de grands,; fauteuils autour de la cheminée, dans laquelle brûlait gaiement un bon feu de bois. Pendant qu on buvait le café, le maître de la maison fut pris
d’agitation, se levant, se rasseyant, croisant
ses jambes, les décroisant, ne pouvant, en un
mot, tenir en place. Voyant le regard sympathique de Bruce fixé sur lui, il j|;éoriaî
' — M. Nébuleux, notre ami le père Gaspard
est entre les mains'dé Îûon cousin lè’cardinal
Borelli qui est en train dé lui procurer une
pxcellente position âù delà des mers, où il trouvera l’occasion de déployer ses talents. Nous
n’aurons donc, ce soir, aucun événement remarquable, à moins que... (à suivre).
chei.de l’Etat. Çje^ choix de rAsfemblée
nationak est sans doute celui du peuple
franc^iji is’presse'fra^λise est presque
Vùnasdiâe A oet ©ndw^ et à i étranger a
vplupaçt-dès journaux rgèo^issent que le
choix est heiureux, {éliettfent liji,BéptiWiqu0
‘française
toyeÿ'comblé 4e^^8 les do^-^..^nt les
grands hpmines d’Etat,:: in
tellfctuelle.complète-inaî^^eBoVînême
éloquence sobre et forte,
proniissionsj hdélité à .des-id^s cçhnues
de tous et rectitude inattaqîiaWè »•: (1)
M. Poincaré est aussi uaembre de Vkc&démie Ermpsedepms 1969. C’est une des
,plus brillante ihtelUgences de’la franco
contemporaine et l’un de ses
orateurs.;'” m . m -m
A la suite de l’élection pr^dentieüe M.
Poincaré St les . ministresiont rémîS|^n3
les mbins du Président dk la Hépabîp[ne
leur déraission’qhi’a été acceptée.|$-.^||’nd
a été chargé de constituer le nouveW’ministère: il vient de coinplétèr sa liste de
collaborateurs. Plusieurs nomSjEesifnt les
ïmêmes, mais MM. Bohr^eois et Üélcassé
n’ont pas voulu accepter de garder leur
qui donna sa démission avec éclat lQri.dô
la chute du ministère Briand
ans. ■ ' .....
ORIENT, Vendredi dernier ^ 3 heures
les ambassadeurs or^ reinîs A la Sublimis
Porte lamote eoltectiveiii’ enfinils
réùssi àS^i|y.%èteXte4nes# cbô^u^
nos lecteurs,.’Ions une forn^e tr^ courtoi^,
les six puissances invitent la Turquie dp
céder AhdrinôpÎe'-àuxAtâtS hâÎhàmqueS et
de s’en remqttyiB |-pUf9
tuer sur le sort dés îles âe_la mer Egeé. En
remettant la note le'mariiûis Pallayicini|
doyen du corps diplomatique s pfÔfiHS®eft
quelques mots et les ambassadeurs se son^
retirés en silence. Jusqu’à ce moment IP:
gouvernement turc n’a pas dogpéjie r^
pônse; le conseil des ministres s est réui|6
plusieurs fois dans le plus grand secret eS
a enfin |décidé de convoquer un jG-iSKldConseil national on Divaïf composé de sénateurs’et d’anciens miriistiés. f: î
Les ¿liés attendent avec impatience
une réponse qui tarde à ,venir, fê, Turqnk
continuant dans son système dè tergiverser toujours. La Grèce, n’ayant pas les
mains liées par l’armistice, poursuit ses
opérations navales. Elle vient de rempli?'
ter eu vue de Tenedos une victoire navale
importante sur la flotte turque: celle-ci a
(103) LE
trésor de GRftND PRIX
PAR
MARGUERITE S. COMRIE
TOULOUSE
SOCIETE DES LIVRES RELIGIEUX
“ je" ne vois pas comment cela me serait
nuisible, de joindre mes actions de grâce aux
vôtres j N’ai-je pas moi aussi à remercier Dieu
dS ses bien faits?
Et c’est ainsi que le colonel inaugura le cuit«
iVouvelles politiques.
Le grand événêment de la semaine dernière c’est l’élection du nouveau président
de la République française qui a eu lieu
vendredi passé le 17 coùrànt. M. Raymond
Poincaré a été ,élu au deuxième tour de
scrutin par 488: vdii|contrei296 données
à M. Pams. Le candidat des socialistes
ùSifiés, M. Vaillant, a obtenu 69 voix. Le
nouveau président est jeune encore: il est
né à Bar- e-Duc en 1860. Avocat, l’une
des gloires du barreau de Paris, il commence sa carrière politique en 1886 comme
chef du cabinet du ministre de agriculture. Député de la Meuse l’année suivante,
il devient en 1893, âgé de 33 ans à peine
ministre de l’instruction publique dans le
^emier ministère Dupuy. Il
portefeuilie des finances. Elu vice-président de la Chambre en 1896, sénateur depuis 1903, il a dirigé pendant l’année qui
vient de s’écouler la politique intérieure et
extérieure de la France d une manière
énergique et personnelle. C est ce qui lui
a ouvert la route à la dignité suprême de
dû se retirer dans le détroit .en désordre.
Le cuirassé grec Averoff a_^eu quelques
avaries insignifiantes. I
Suivant la version de Constantinople
ce sont les turcs les vainqueurs: ils ont
fortement endommagé la flotte grecque et
après le combat la flotte^ ottomane s est
retirée victorieusè.’Châeun peut ohbi^r la;
version qu’il préfère. E. L. j
(1) Nous citons le jugement porté par le
Journal de Genève.
1 V 4 ■
Ab. payés et non quittancés.
1913 : Louise Reynaud, Pramol - A- Bertalot,*
Envers Portes - B. Avondet, Id. - Marie Monnet, Id. - Sus. Gallian, Marseille - M‘» GaydOfl,"*
Id. - H. Lantelme, Id. - Est. Berger, Layalle.
(suit lettre) - Paul Bonjour, Id. - Marie- Amo,Villar - Gardiol, revendeur, Prarustin, fr. d,oü
pour vente 1912-2“ versem. - attendons partie
de 1911 - Jacq. Rostaing, Prarustin - Ane.
Rivoir, Id. - Régent Jahier, Id. - Past. Bertalot,
Id. - Michel Godin (Godina), id. - ànc. Paquet,
Id. - Jacq- Forneron (Cardona), Id. - M- v._
Longo-Brezzi, La Tour - B. Bosio, Ror»_-;-^ ^
Fontónaroux, Châtilton (salutatiousy';^ bon«
vœux) - François Bertalot
- D. Viglielrao, ’Villesèohe - Ô- Petrai, Siena
(saluti cordiali) - G-bbe Tron, Massel D. Gay,
past., St-Second - Prof(amis te saluent affectueuS^ént) .
Malan, Nice - Rob. Hopetounjé^^
geons les bons vœuxjtr. Comm. Poet, Pipépol
- A. Balmas, Venise - H. Poet, ancien, Perrier
(reçu par M- Garrou l’aimable envoi, merci. A- L.).
G.-A- JHrecteur-res^ons^l$,
4
•sft
ypLfré LA SALUTE ? ì
I
leveie
tonico rìcostìtaente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
« Sorgente Angelica >
Esportazione in tutto U mondo.
Erodnzione annua 10.000.000 di bottlgUe.
MERAUIGLIOSfì'
lo
i-u I
Frt due bimbi era Insorta una questionò
E parovan duo cani intorno a un osso.
La mamma II guardava in apprensione,
Ida suH’uscio però stava a ridosso.
Oifflcile é il saper chi avea ragione;
Gridavan tutt'e due a più non posso
Per l’acqua di Chinina di Migone.
Che poi finiron col gettarsi addosso.
Par che alla madre il fatto non dispiaccia;
Anzi dir si dovrebbe che le garba.
Che i bimbi si profumino la faccia.
f
Per stupor poi restò senza parole.
Quando vide venir tanto di barba
Sul mento dblla piccgla sua prole.
li
L' acqua'_______________________
CHINinn-MIGONE
sorurpÌs^n^fiena^eTiq“ terapeutiche, le quali
interamente composto di sostanze rinfrescante e iimpiiSd ed
sfai“^mfaitoílndS^a“Sllta '^®*® e soddi
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