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Oinqaante>t?oÌBÌème année.
Septembre 1917
N. 39.
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L ËCDO DES
PARAISSANT GHAjQiUE VENDREDI.
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses, chez MM. les
Pasteurs."
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Poar tontes les anaonces, s'adresser à l’Imprimerie Alpiae,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A, Tnox, past., Torre Pelliee
>■ et pour l’Administration à M. J. ColssoK, prof., Torre PelUce.
Tout changement d’adresse coûte if centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Des changements non accompimnés de la somme de tf centimes,
ne seront pas pris en considération.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, {nstes, pores, aimables..... dignes de louange, occopent vos'pensées. (Phil. IV. 8).
SOMMAIRE; Avis — Ea guerre —Tournée
d’évangélisation — Ea page de nos
Aumôniers et nos Soldats — Chronique
vàudoise — ISfouvelles politiques
ECOLE LATINE DE POMARET.
Les examens de réparation et d’admission auront lieu mardi 2 octobre prochain, dès 8 heures.
Les cours seront régulièrement repris,
D. V., le jeudi suivant, 4 octobre, à 8
heures.
MM. les pasteurs des paroisses intéressées sont vivement priés de faire connaître au public cette communication.
Pomaret, le 20 Septembre 1917.
Le Directeur B. Léger.
La Piapeikia delle Scuole Elementaii.
Col 1° Ottobre p. v. incominceranno
le lezioni in tutte quante le classi elementari.
Gli esami, salvo quelli di maturità,
avranno luogo un mese dopo l’inizio delle
lezioni; gli alunni che non hanno conse.guito, nella sessione di Luglio, l’ammissione o la promozione, potranno frequentare provvisoriamente la classe alla
quale aspirano.
Non è ancora fissata la data degli esami
di maturità.
LA GUERRE.
Le pape Benoît XV vient de recevoir
la réponse à sa note des empires centraux
envoyée aux puissances, pour tâter le
terrain sur la possibilité d’une entente
cordiale. Cette réponse est banale, c’est
tout ce que l’on peut dire de plus exact.
Le pape sera loin d’être satisfait, puisque
les questions brûlantes ont été laissées
de côté. En effet, pas un mot sur ta Belgique, sur les départements français occupés par l’ennemi, sur l’AlsaCe, sur le
Trentin et Trieste ! Les empires centraux
admettent l’arbitrage, le désarmement,
le désir de la paix pour exercer leur commeree et c’est tout. Il est évident qu’en
présence d’une telle réponse, les Alliés
n’auront qu’un mot à prononcer: La
guerre, oui, la guerre jusqu’au bout, la
guerre jusqu’à ce que l’on puisse avoir
des garanties pour l’avenir.
Le président Wilson, qui sent sa responsabilité devant Dieu et les hommes,
a dit le grand mot: Nous ne pouvons
traiter qu’avec les peuples qui sauront
comprendre la valeur de la paix, qui soupirent après elle et qui l’invoquent. —
Cette hypocrisie des empires centraux qui
calculent sur les défections, qui sèment
les espions partout, qui jettent l’or à
profusion dans le but de corrompre, qui
souffrent voyant l’agonie de leurs peuples, exaspère les Alliés qui ne peuvent
comprendre tant de perfidie et tant de
lâcheté. Malgré la fatigue, les larmes, les
anxiétés, nous le craignons fort, les armes
seulement donneront la solution de la
grave question qui nous hante jour et
nuit.
Sur ce sujet, nous nous permettons de
publier la lettre d’un correspondant qui
peut avoir une quantité d’Alliés, à laquelle suit la réponse :
Des Menusans, ce 30 août 1917.
Très honoré M.r C. A. Tron,
Il y a bien longtemps que je me trouve
en présence d’un problème tel, que hélas!
mon petit savoir et mon faible raisonnement sont incapables de résoudre. Par conséquent je me permets, avec tout le respect
dont je suis capable, de faire appel à tous
vos aimables collaborateurs de bien vouloir,
par le moyen de /’Echo, me donner tous
les éclaircissements qu’ils peuvent pour la
solution du dit problème. Avec l’espoir de
trouver des oreilles qui m’entendent et des
esprits qui me comprennent, je les remercie
d’avance. Voici, en peu de mots, de quoi
il s’agit.
Depuis trois longues années l’Europe
est incendiée par le feu de la guerre: et
même à vues humaines il n’y a pas d’espoir qu’il s’éteigne de si tôt Je me suis
souvent demandé et je me demande si dans
là guerre il y a quelque chose de chrétien ?
et pourtant les statistiques religieuses disent que les royaumes de X. Y et Z, et tous
les autres pays de l’Europe sont peuplés
de tant et tant de millions de chrétiens. Et
ces chrétiens se tuent et se font tuer réciproquement par tous les engins destructeurs imaginables ! ! Vous donc, qui en
savez plus que moi: Comment pouvez-vous
concilier cet état de chose plus que déplorable avec le commandement de N. S. Jésus-Christ qui parle ainsi: « Je vous
donne un commandement nouveau: que
vous vous aimiez les uns les autres; que
comme je vous ai aimés, vous vous aimiez les uns les autres. C’est à cela que
tous connaîtront que vous êtes mes disciples si vous avez de l’amour les uns pour
les autres » {Ev. St-Jean, chap. xin, v. 3435). Outre ce commandement de JésusChrist quelle est 'la valeur que vous accordez à l’exhortation de l’apôtre Paul contenue dans sa première lettre aux Corinthiens, chap. VI, V. 1-8, que je ne transcris
pas pour être plus bref ? Il me .semble
avoir lu tout le Nouveau Testament sans
y avoir trouvé le moindre passage qui ait
l’air d’approuver la guerre en quoi que ce
soit; si j’ai mal lu ou mal compris, veuillez,
je vous en prie, me le faire comprendre.,!
Permettez-moi, chers amis, de vous présenter une comparaison qui vous aidera'
peut-être à comprendre mieux ma pensée.
Supposez pour un instant que, vous, vous
soyez tous des sujets du souverain de X,
mais ça va sans dire, tout autant de chrétiens selon les principes., de notre divin
Chef Jésus-Christ et^que, par la valeur
d’une borne internationale il se fait que
moi-même je suis sujet du prince de Y, et
par la force des lois des différentes nations
indistinctement. Malgré tous les liens
d’affection, de parenté et surtout des liens
de parenté spirituelle qui sont les liens
d’une même foi, qui nous unissent comme
des frères, vous vous ne serez pas de bons
patriotes, pas de bons citoyens du royaume
de X, si vous ne prenez pas un fusil ou
une autre arme meurtrière pour me tirer
dessus, et pareillement moi-même je serai
considéré comme un traître, comme un
lâche par ceux de ma nation si je n’en faisais pas autant à votre égard; et s’il arrive
que je vous tue, je serai acclamé comme un
vaillant guerrier par mes concitoyens ! et
vous, vous serez coritidéré comme des héros
qui ont versé leur sang pour la patrie, qui
sont tombés au champ d’honneur ! ! mais
je vous demande: quelle vaillance I quel
héroïsme ! quel honneur ! que celui de se
tuer entre frères. Cain tua Abel son frère;
voulons-nous, devons-nous suivre son exem
pie ? oui ou non ?
Votre dévoué ami
François Soulier.
La réponse à notre ami François sera
courte : Christ n’a pas défendu la guerre,
il n’est pas entré dans cet ordre d’idées
Les nations ne sont pas des Eglises, ce
sont des peuples guidés par des hommes
souvent ambitieux, orgueilleux, ne vivant
que de politique et n’étant pas conduits
par l’Evangile ni par l’Esprit de Dieu.
Enfin, cher ami François, ôtez; le péché
du monde et vous n’entendrez plus parler
de guerre. Comme chrétiens, nous ne
voulons pas la guerre, comme citoyens
nous devons la subir, à moins de sortir
de ce monde.
Votre vieil ami C. A. Tron.
TOURNEE D’EVANGELITATION.
Jeudi 2 août, pendant que je me préparais à partir pour une tournée d’évan
gélisation, voilà que le feu éclata sur
une aire et en quelques minutes une partiè du blé qui y était accumulé fut détruit par les flammes ! On calcule à une
trentaine de mille francs le dommage !
Malheureusement quelques malheureux
ont tout perdu; le blé pour eux était
l’unique ressource pour aller en avant...
Le soir j’arrivai à Castel del Giudice.
La journée avait été chaude, et le frère
Z. hésitait à ouvrir la salle de culte. Cependant nous nous réunîmes et les enfants chantèrent avec entrain nos cantiques. Heureuse l’Eglise qui peut encore
compter sur les enfants qui constituent '
son avenir.
Le lendemain je me rendis à Castel di
Sangro, petite ville de six à sept mille
habitants, située aux pieds deS' monts
Arazecca e Spino Rotondo, sur les rives
du Sangro. D’ici le train de Sulmonâ, décrivant une vaste courbe, passe par AL‘
fédena, remonte les flancs des monts que
j’ai mentionnés et arrive à Roccarasa, Pesco-Costanzo, Campo di Giove, gares
situées au-dessus de 1000 mètres. De
cet'te dernière station vous découvrez
parfaitement la Majella et le monte
Amaro (2735 m.). Le paysage est superbe
et on se dirait transportés en Suisse.
A Castel di Sangro vendredi 3 août,
nous nous réunîmes dans la boutique
d’un menuisier, située sur la route principale. Nous chantâmes, ensuite j’expliquai la parabole de l’enfant prodigue;
enfin, quelques personnes m’interrogèrent sur quelques points de controverse.
Je vous assure, cher Directeur, que nous
avons passé là une heure bénie.
Une porte ,nous est ainsi ouverte dans
cette Commune, qui se trouve au sommet de la vallée du Sangro. Que le Seigneur veuille que des âmes sincères et
pieuses se sentent attirées vers l’Evangile.
Samedi 3 août, je montai à la gare de
Sant’Ilario au-dessus de Castel di Sangro, et je pris le train pour Tocco Casauria pour me rendre de là à Salle. La journée était belle, le ciel pur et serein; je pus
m’arrêter quelques heures dans la ville
de Sulmona, propre et ensoleillée. De là
s’étend cettè plaine fertile jusqu’à Popoli
où la vigne, l’olivier et tous les produits
du Midi croissent avec exubérance. Le
calme Pescara déroule ses flots bleus au
milieu du vert émeraude des prés et
passe à Bussi par les « gole di Popoli».
Dans cette localité M.r Dapples, d’origine suisse, directeur de la fabrique d’aluminium, se fait honneur par sa charité
illuminée, et il s’occupe des besoins de
ses ouvriers.
Me voici vers quatre heures au pied du
plateau de Zuf sur lequel se juche Tocco.
Je revois ces lieux que j’ai parcourus et
je mi’achemine vers Salle. Sur la colline
de Mosellaro je prie avec un agriculteur,
une femme et une fillette. L’imposante
Majella et le Morrone se dressent devant
nous; le cadre est pittoresque et superbe.
La prière dans ces sites n’a pas de peine
à s’envoler vers les deux, car partout
on voit les traces du Créateur. Lès paroles du psalmiste me viennent à la mémoire: « Je lève mes yeux vers les montagnes... d’où me viendra le secours »
(Ps. cxxi, 1).... Le jour viendra dans lequel les âmes qui ont soif de vérité se
rapprocheront au sein de la nature pour
s’édifier.
En m^approchant de Salle j’aperçois
sur la colline du Calvario quelques maisons aschismiques que, le Gouvernement
italien a fait bâtir après le dernier tremblement de terre.
Enfin, me voici à Salle, mais quel changement depuis trois ans 1 Le tremblement de terre et l’éboulement ont fort
éprouvé cette malheureuse Commune.
Un déboisement insensé et le torrent impétueux, le Rio Maggio, ont été la cause
des éboulementsj Malgré tous les mal-
2
sssépÉè?
»»WSBilSi
wmmm
•H, fi.'!,
immimmmmem.
heurs, les habitants sont tellement attachas au pays natal, ,qu’iis*|ie voudraient
pas transporter leurs pén[ates ailleurs.
Je prêchai là dani notre clmpelle’ juchée
au'sominet du précipicele sâmedi soir et
deux fois le dimanche. Ces chers frères
et ces sœurs sont attachés à notre Eglise
et à leur maîtresse Martelli-Bolmini qui
déploie son activité en faveur de cette
Eglise en instruisant la jeunesse.
Avec tous les malheurs voici que la guerre
vient encore éloigner quelques membres
de cette congrégation. Porter les regards
vers Christ, encourager les abattus, fortifier, consoler, voilà la mission du mes
K
sa^er de Christ. Je m’éloigne de ces lieux
le jcœur serré devant l’adversité et je
reprends la route de Tocco le soir du 5
*aoû't. Le 6,*au soir, je préside un culte
familier à Castel di Sangro, dans la maison du. frère Luigi Laporta, fabricant
de chars.
* ■ , . •
Le 7 je me, rendis à Pescolanciano.
Après avoir vu Salle, mon œil se reposait
maintenant sur les vertes collines, sur
les champs, sur les prés, sur les fleurs
qui ornent ce pays construit au pied d’un
château. La scierie qui fonctionne près
de la gare me dit que nous sommes dans
une époque moderne; c’est avec la machine à vapeur que l’on scie le bois.
Je m’arrêtai dans cette localité la journée du 7 août pour faire des visites et
présider le culte du soir dans la coquette
chapelle tenue proprement par ces frères.
Ici aussi l’on sent les effets de la guerre,
car trois des membres les plus jeunes
sont à l’armée. Il manque la jeunesse
pour tenir fermement haut élevé le drapeau de Christ. J’ai la conviction qu’après la guerre nous aurons des jeunes
gens préparés pour combattre énergiquement l’ennemi des âmes. Les lettres
que je reçois de leur part me démontrent
qu’il y a en eux un grand changement.
Le fondateur de cette, congrégation, Pasquale Antonio Calderaro a dû retourner
en Amérique, mais il continue à s’intéresser à son pays natal et surtout à son
Eglise.'
Le 8 août je dus repartir pour Borrello en passant par San Pietro Avelana
où j’ai fait une forte distribution de feuilles religieuses. On trouve dans cette Commune quelques personnes qui désirent
s’instruire dans la vérité.
Je rentrai le soir chçz moi, à Borrello,
fatigué, mais rempli de joie pour le bien
que j’avais pu faire dans cette tournée
d’évangélisation au sein des Eglises disséminées des Ahruces. {à suivre).
La page de DUS AuÉÉrs et de nos Soldats.
Glannres.
...Je finis par trouver le régiment à
Bic... et au repos. Quand on dit au repos,
cela veut simplement dire qu’il ne combat pas, qu’il est un peu en arrière. Mais
les soldats ont toujours beaucoup à faire :
propreté de la personne, du linge, des
armes, exercices de toute sorte, surtout
celui au lancio delle bombe a mano. Ce
qu’il y a de sûr, c’est qu’ils ne trouvent
pas le temps de s’ennuyer, ces braves
garçons, allez ! et selon toute probabilité, il vaut mieux qu’il en soit ainsi. Je
demande avant tout du soldat Barbieri,
qui faisait partie de l’état-major du Comando. Mais Barbieri n’en fait plus partie
a été envpyé en compagnie et a même
été blessé dans le dernier combat. Cette
nouvelle commença à me rattrister. Heureusement que l’on peut me donner des
nouvelles très rassurantes à son égard.
Il se trouve actuèllement à l’hôpital militaire de Cremona, fraternellement assisté par le pasteur local Rosa. Je m’acheminai silencieusement alla volta del
l’attendamento
que je
Les
visages des soldats
pas fami-'
qui
rencontré ne me sont
fiers..Les piémi^tais, noaibreux au
mencemètit, dj^ienneritiAares au
régi-|
mentiXi’^émeiit qui prévaut est évidim-'
était venu donner le change au réit de Bt%tin, trouva le^cadaVre'»(Je
ceh4%i. l’identifia et lui donriâ une houQrab^sép^i^. Voilà co|pm’®nt la. lis-te
dés héros dé la liberté compte un numéro
ment méridional. À la 1» compagnie que de plus et voilà pourquoi on l’a attendu
je rencontre, je demande du sëldat Jemi.t en. vain au sein de larmaison paternelle.
Blanchi, de Luserne St-Jean. On s’em- Parents affligés, que Dieu vous conpresse d’aller-lexhercher. Lui, %fon totr, v sole, caf Lui seul peut le faire. ^ .
appelle les autres. Il m’est impossible de
décrire le. plaisir et l’émotiep^ar moi
ressentis. Il y a des choses queri’on sent
et que l’on ne peut pas exprimer. Suffit
de dire que ces braves garçôfisj^si,^impies
et si naturels, revenaient de conibats terribles. J’avais assisté de loin aux bom¿'
bardements des positions par eux conquises et gardées, malgré les bombarde‘ ménts infernaux et les attaques d’infan- '
terie. J’aurais cru que pas ün seul n’aurait pu en sortir vivant. Et maintenant
je les voyais là devant moi, en chair et
en os, joyeux de vivre... Et parmi eux
je voyais deux de mesex-catéchumène;^,
Pasquet Louis des Pian, et Pasquet Louis,
de la Baissa, et ce dernier presque un
enfant, puisqu’il est du 1898. Les moments, hélas ! trop courts, passés aveç
eux, comptent parmi les plus doux de
ma vie. Que Dieu les protège encore et
toujours et les rende un jour à leurs familles. Ils me chargent de saluer parents
et amis, et de leur dire, par le moyen du
cher Echo, qu’ils sont tous en très bonne
santé ;Genre Pietro Enrico(Perrero), Blanchi Giovanni (Luserna S. Giovanni), Costabel Giov. Pietro. (S.*Germano Chisone),
Bertalot Giovanni (Id.), Rivoira Davide
(Torre Pelliçe), Paschetto Luigi (Prarostino), Ferrier Giov. Pietro (Pomeifré,
Perrero), Paschetto Luigi (Prarostino).
Dans l’autre régiment tout près, il y
a Armand-Hugon et un Gegmet.
E. Bertalot, aumônier.
*
* *
A l’hôpital de M... je vais visiter les
lieutenants Guido Revel, de Gênes, et
Meyer, de Rome, tous deux appartenant
à la même division et tous deux blessés
presque en même temps et presque dans
le même endroit. Heureusement que leurs
blessures ne sont pas très graves, sont en
voie de parfaite guérison et même dans
quelques jours ils vont quitter définitivement l’hôpital. Ils espèrent de tout
leur cœur aller in licenza, et je frémis en
moi-même lorsqu’ils me confessent ne
pas avoir revus leurs bien-aimés depuis
vingt mois et plus. Toujours au front,
et presque toujours en ligne sur le
Carso. Ceux qui y ont été connaissent
la portée tragique de cette déclaration.
Mais la jeunesse a un grand fond de bonhomie, çar non seulement ils ne prennent
pas la chose au tragique, mais ils ont
même la force d’en rire, prêts à reprendre
le même chemin si le devoir les y appelle.
Le lieutenant Revel, quoique blessé et
perdant bçpucoup de sang, ne voulait
absolument pas quitter la compagnie
dans le moment tragique. Ce fut le docteur qui dut imposer sa volonté. Nous
leur souhaitons de tout cœur une complète guérison, un long séjour au milieu
de ceux qui les aiment et une brillante
carrière après.
Depuis le mois, de novembre 1916 le
caporal Berlin Augusto,’- du 73° réginient de ligne, avait été donné « disperso » par son régiment. Cela ouvrait
l’horizon à des espérances qui devaient,
hélas ! être trompeuses. Je jeune Bertin
était tombé au cours du combat, victime
du plomb autrichien, sans que son sacrifice fût constaté par des témoins. Manquant à l’appel, sans que personne pût
donner des raisons positives sur sa disparitioui il fut déclaré « disperso ». Peu
de jours après, le régiment de bersaglieri
.Í
r. Í ViiS’X—a 4K« Ju 1
fl Soldat ETTORE GUIGOU
du ler régiment Grenadier, né le i octobre 1898, décédé dans un hôpital de camp
lé 16 juillet 1917, mortellement blessé par
un shrapnel ennemi.
CHRONIQUE VAUDOISE
BOBI. M. le pasteur A. Jahier a remplacé, dimanche dernier, notre pasteur,
et a plaidé, dans l’après-midi, la cause de
la Maison Ualienne des Diaconesses, de
Turin.
CHABRANS. On vient de nous communiquer que M.r Henri Pascal, depuis
longtemps maire de cette petite Commune du ValBalsille, vient d’être nommé,
avec son collègue de Pragela, chevalier
de la couronne d’Italie. — Nous leur
adressons nos félicitations.
— Nous ajoutons quelques mots à
propos de la photographie du jeune
Guigou, car on nous écrit à ce sujet;
Le pauvre jeune homme est tombé le
16 c. sur le champ de bataille frappé
par un shrapnel en pleine poitrine. Nous
n’avons pas pour le moment de détails
complémentaires, la nouvelle nous étant
parvenue par l’ufficio notizie. Il n’avait
que 18 ans et n’était parti que ce primptemps, plein d’espoir dans un prochain
retour. Ses lettres à sa mère, débordantes
d’affection, pourraient vous dire quel
cœur d’élite il était et quelle perte cela
représente pour sa famille et pour la
Paroisse. Son frère Emile, lieutenant
d’infanterie a pu venir quelques jours
auprès de sa mère que le coup inattendu
a absolument térassée. Que Dieu soutienne cette mère désolée.
FLORENCE. L'Amico di Casa vient
de paraître au prix de fra. 0,15. Riche,
intéressant, actuel, digne d’être acheté
par tous ceux qui le peuvent et surtout
d’être introduit dans ños familles.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE. Mourglia Adelchi (14-9) est bien,
fait saluer son pasteur M.r D. Revel et
n’oublie pas ses parents et amis; Tron
Giovanni, qui avait été blessé, est guéri,
et fait saluer ses compagnons d’armes.
— Nous soussignés remercions de tout
cœur le Directeur de VEcho des Vallées
pour l’envoi de cet excellent petit journal: Malan Giovanni, Gardiol Paolo, Peyronel Enrico, Bourne Carlo, Bertalot Giovanni, Bonnet Emilio, Pons Cesare, Ber
talot Pierrjß, Rochon Jean, Rostagno Aies.
sa/i(Zro, cap|feno Eli Bétialot (15-9). Nous
voué remçt|ions à notre tour, chers atnis;
quSiiDieu spil avec vous et vous garde. —
(14-9) Jeari-Bonnet, d’A'ngrogne, est bien,
salue et remercie; P astre Gustave, de La
Tour, envoie une longue lettre, de laquelle
nous le remercions, nous donnant de bonines nouvelles sur sa saiité et sur la mar,che
delà guerre; Giosué Pon? (14-^) fait,saluer l’aumônier Bertalot, parents et amis;
(12-9) les soldats, caporal major D. Mondon. Buff a E. Giuseppe, Gaydou Jean Frédéric remercient pour l’envoi de l’Écho
et saluentt '(12-9) Rostan Giovanni demande le journal et salue; (13-9) Danna
Enrico, Monnet Daniele, Eynard Enrico,
Andrion Enrico, de Pramol, font savoir
qu’ils sont bien et saluent parents et
amis; (14-9) Gönnet S. de Bobi, fait saluer
parents et amis et remercie: à lui s’unit
Jean BouïsÉa, qui demande le journal;
(10-9)’Fiandra Giovanni salue et remercie; le sous-lieutenant Ja/iier Marco remercie pour l’envoi de VAvvisatore; (8-9)
Buffa Éhfkoi remercie ivivemefit poür
l’envoi de VEcho; (10-9) Pietro Soulier
remercie vivement pour l’envoi du journal et salue parents et amis;
Nous recevons du Comité de Turin:
Il cappellano tenente Tron ci scrive
14-9: Visitati dopo l’azione e trovati in
ottima salute: sergente Griot Emilio, di
Milano; soldati Pellenc Davide, Fenouil
Davide, Stalle Stefano, Pellegrin Alfieri,
Pons Ernesto, caporale Ribet Ferdinando ;
soldato Long Eli, trovato in buona salute.
Buone notizie: tenente Comàa Guido e
sottotenente Billour A maio, visitati nello
stesso giorno.
— Il milite Massel Giacomo prega di
salutare, per mezzo del pregiato giornale
VEcho, sua moglie, i suoi bambini e tutti
i parenti ed amici.
— Notizie di feriti, malati, dispersi
Ecc. Scrive 11-9 il cappellano capitano
»E. Bertalot: Bersagliere Martinat Lamy
(Inverso Porte), guarito, e tornato al
corpo; bersagliere Zuccaro Alessandro
(Prarostino), guarito, e tornato al corpo;
soldato Sappé Adolfo (Pramollo), trasportato a Milano il 1° Settembre per
ferite coscia e braccio destro; caporale
Long Enrico (Luserna S. Giovanni), 142°
fanteria, ferito; soldato Micol Emilio,
leggermente ferito, ospedale da campo.
— Dal cappellano tenente Tron, 14-9 :
Soldato Malanot Cesare (Luserna S. Giovanni), disperso 28-8; soldato Codino
Adolfo (Prarostino), dello stesso reggimento, disperso il 30-8, pare siano en-,
trambi prigionieri; caporale Giordano
Enrico, continua a migliorare.
— Dal pastore Alberto Costabel, di
Milano, 20-9; Soldato Sappé Adolfo tra-.^
sferito a Torino.
LA TOUR. Mercredi soir nous,eûmes
un concert à. l’aula magna du Collège au
bénéfice des mutilés et de la fanfare locale. Le public est accouru en masse, représentant toutes les classes sociales,
pour entendre les artistes qui se sont
produits pour la première fois au milieu
de nous. Hâtons-nous de le dire, il n’a
pas été déçu, car la voix souple et mélodieuse de M.lle Adèle Bonamicq, et l’art
déployé au piano et au violon par M.lles
Elvira Tourn, Edith Tourn et Violette
Vinay a été un plein succès, à la satisfaction des connaisseurs et des curieux.
Ajoutons que l’initiatrice du concert
M.lle Violette Vinay, n’a rien négligé
pour que tout marchât à merveille.
-— Vendredi soir l’aula magna se rouvrait à une autre classe d’auditeurs, c’est
à dire pour tous ceux qui eurent la bonne
idée de venir entendre M. l’ing. Rostain,
gendre de M.r Perazzi de Turin, qui nous
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donna une excellente coniérence sur la
guerre et les industries italiennes. L’orateur, en un très bon italien, nous fit voir
ce que la guerre a révélé à notre peuple,
c est à dire qu’il était riche en charbon
blanc, en automobiles, en lignite, en mercure, en aéroplanes, et qu’après la guerre
l’Italie aurait plus que jamais un brillant avenir; en un mot, une conférence
encourageante à tous égards.
Remercions les artistes et le conférencier.
Lundi nous confiâmes à la terre la
dépouille mortelle de Anna Baridon, de
Bobi, qui, après quelques jours de maladie, est décédée à l’hôpital de La Tour.
Risposta del Re al telegramma del
Sinodo Valdese:
Signor Presidente,
I sentimenti da Lei riferiti in nome di
codesto Sinodo’ Valdese sono stati favorevolmente considerati da Sua Maestà il Re.
Incaricato di rendermi interprete degli
augusti ringraziamenti per la cortese e patriottica manifestazione, adempio a ciò con
la presente e insieme Le dichiaro. Signor
Presidente, la mia distinta osservanza.
Il Ministro della R. Casa.
PIGNEROL (Im). La nouvelle de la
mort du géom. Henri Long, aspirant officier, vient d’être malheureusement confirmée. M. Long n’avait passé que trois
jours sur le front — trois jours de combat incessant sur une position avancée
importante; c’est en voulant secourir
son sergent grièvement blessé, qu’il a
été frappé lui-même, le 22 août; il n’avait pas 19 ans. — Nous avions appris
à apprécier ce jeune homme pour son
caractère extrêmement cordial et profond; et nous tenons à renouveler à sa
chère famille, à laquelle il était si attaché,
notre affectueuse sympathie. Que Dieu
la soutienne dans l’épreuve; qu’il lui
garde le fils aîné, officier des alpins, déjà
blessé et déjà de retour dans la zone des
armées.
— M.r Rinaldo Malan, pasteur à Catane, a occupé la chaire dimanche dernier. Nous le remercions vivement pour
sa visite et pour son sermon d’actualité
sur la souffrance. ‘
PINACHE. La semaine passée ont eu
lieu les obsèques de Esther Rostan née
Maurin, décédée bien jeune encore, après
plusieurs mois de souffrances. Il a plu à
Dieu d’éprouver la famille *de M.r Noël
Rostan d’une manière singulière, puisque
son fils unique, Charles, est tombé dernièrement au champ d’honneur. — Que
le Seigneur Dieu tout-puissant soit avec
lui dans ces moments si sombres, pour
le soutenir et le consoler.
POMARET. Dimanche dernier, le 23
septembre, une véritable foule s’est rendue au Pomaret pour assister à la cérémonie qui avait lieu, de la pose d’un
marbre rappelant le major Ribet, des
Massels, tombé au champ d’honneur
d’une manière héroïque, décoré de quatre médailles, dont une d’or, à la valeur
militaire.
Le Sous-Préfet, le Municipe de Pignerol, celui du Pomaret au grand complet,
le conseiller provincial Coucourde, le président de la Colonia Alpina Armandis, le
pasteur M.r B. Léger, représentant, avec
'M.r Ch. Decker, la Table Vaudoise; M.r
Bresse, ami du major, chargé du discours
officiel, et l’hon, député S. E. L. Facta,
avec une autre quan^é d’amis, parmi
lesquels MM. H. Tron et A. Jalla, étaient
là pour la circonstance. Nous nous limitons à citer les paroles du représentant
politique du collège, relevées par les journaux de la province; «L’on. Facta elevò
un vero inno al forte popolo valdese, ai
suoi soldati fraternamente uniti con gli'
altri di quelle regioni. Salutò, commosso,
la famiglia del caduto, e chfusè il suo dire
con queste parole: Oggi l’Italia combatte
con sapienza, e questo'si deve al Re, ai
Duci; con valore, e questo si deve all’esercito; con la virtù, e questo si deve al popolo che manterrà le sue energie fino alla
vittoria finale ».
Cérémonie touchante, vibrante de reconnaissance et de patriotisme 1
Soldats, qui lisez ces lignes, dites-vous
bien qu’on est avec vous, qu’on pense à
vous dàns la lutte, comme aussi dans le
souvenir, si jamais vous deviez yerser
votre sang pour la patrie.
PRAMOL. Enterrement. Dimanche,
16 septembre, a eu lieu — avec un nombreux concours de personnes: parents et
amis, venus des différents quartiers de
la paroisse, de St-Germain et d’Angrogne — l'enterrement de Jacques Pegronel
feu Barthélemy, mort, après une longue
maladie, à l’âge de 69 ans. —- Nous présentons nos sincères condoléances à tous
ses parents et, en particulier, à ses enr
fants, dont deux sont au service de la
Patrie, un desquels n*a pas pu venir,
étant engagé contre l’ennemi sur « la
fronte Giulia ».
— Nouvelles de nos soldats: Le caporal
Clôt Louis de Pramol, les soldats Bounous Charles de St-Germain et Tron Jean
de Balsille, remercient pour l’envoi de
l'Echo et, par son moyen, saluent tous
leurs parents et amis. — L’alpin Jahier
Héli (Elisée), passé récemment dans l’artillerie de forteresse, est malade à l’hôpital « S. Maria Nuova » de Florence. —
Le soldat de « sussistenza » Long Auguste
(Louis) est à l’hôpital militaire « di riserva » de Pignerol — etlebersaillerLong'
Barthélemy à 1’ « ospedale da campo 230».
— Le fusillier Héli Long de Daniel, passé
dernièrement dans la « sussistenza » est,
pour 15 jours, au sein de sa famille qu’il
n’avait pas revue depuis environ 18 mois.
Nous envoyons à chacun d’eux nos
amitiés et nos meilleurs vœux.
— L’artilleur Pegronel Lévy, é[ont nous
avons regretté l’absence à l’enterrement ■(
de son père, est arrivé quelques jours •'
après, ayant eu une permission de 13
jours. — Le caporal major des alpins
Sappé Adolphe de Jean se trouve à l’hôpital N° 96, à la suite d’une chute dans
laquelle il semblerait s’être fait mal à
une jambe et à un bras. Il espère, cependant, être vite guéri. — L’artilleur iSrippé
Adolphe feu Eugène est actuellement à
l’hôpital à Turin et le bersailler Long Barthélemy à Milan. — Est arrivé, en permission pour 15 jours, le fusillier Ribet
Henri de Frédéric. — Bons vœux à tous.
phg.
SAINT-JEAN. M. le prof. Henri Rivoire, de Gênes, est venu pour la deuxième
fois, pendant la saison d’été, nous apporter le message du salut, ce dont nous
le remercions.
— Refuge Roi Charles-Albert :
Infirmerie Meille, 3® et 4® lit. —
Lit William et Lina'Meille — 33“* Liste:
M. le Chev. et M.me B. Goss L. 25,—
Listes précédentes » 15.720,95
Total L. 15.745,95
■— Refuge Roi Charles-Albert.
Lit Major Jean Ribet — 23«ne Liste:
M. le Chev. et M.me B. Goss L. 25,—^
Miss Hélène Grimes, Ile of
Wight » 17,_
N. N., Bobbio Pellice » 5,—
l! 4^
Listes précédentes » 7.475,—
Total L. 7.522,—
, l’âge de 26 an9, .Le Répart de M.lle
riette J alla constitue nne perte très grave
non seuiément pour ia famille où sa présence semblait, à vues humaines, indispensable, mais aussi pour l’église qui la
comptait parmi ses membres les plus
fidèles et dévoués.
Il s’agit ensuite de la famille MichelinVolat qui a reçu, il y a quelques jours
seulement, la foudroyante nouvelle que
leur unique garçon est tombé le 31 août
dernier dans l’un des combats livrés sur
le plateau de Bainsizza. M.r Etienne Michelin était revenu d’Amérique avec sa"
jeune épouse vers la fin du mois de mai,
bien décidé à accomplir son devoir envers la patrie; et il l’accomplit si bien
qu’il donna sa vie pour elle. De tout notre cœur nous continuons à recommander ces deux familles si douloureusement éprouvées à Celui qui «avec l’épreuve donnera aussi le moyen d’en
sortir ». Oui, que Liieu leur vienne en
aide 1 B. S.
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Comitato per l’Assistenza morale e spirituale dei Militari Evangelici (Torino Via Pio Quinto, 15).
Ufficio Assistenza religiosa ai Militari
Evangelici (Udine - Via delle Fornaci, 12).
Cappellano Evangelico Valdese della 2»
Armata: Tenente Adolfo 'Tron - Intendenza della 2®' Armata Posta Militare. --.i
Cappellano Evangelico Valdese della 3®
Armata: Capitano E. Bertalot - Intendenza 3® Armata.
Cappellano Evangelico Valdese della 4»
Armata: Tenente Davide Bosio Ospedale Militare di Riserva - Belluno.
Cappellano Evangelico Valdese della 1^ e
6® Armata: Tenente Alberto Fuhrmann - Intendenza della 1® Armata Direzione di Sanità - Zona di Guerra.
Cappellano Evangelico Valdese del Battais glione « Pinerolo » (3° Alpini) : Tenente
Enrico Pascal.
Cappellani Evangelici Valdesi per i prigionieri di guerra austro-ungarici'e tedeschi in Italia; Tenente Guglielmo
Del Pesco - Roma-Via Marianna Dionigi, 57 e Tenente Arnaldo Comba 12, Piazza Esquilino, - Roma.
VILLAR. Deux grands deuils viennent
de plonger dans la plus grande angoisse
deux chères familles du chef-lieu.
II s’agit tout d’abord de la famille Jalla
dont l’unique fille a été rappelée par le
Maître, après une courte maladie, à
IVouvelles politiques.
La fête nationale du 20 septembre a
été célébrée pour la troisième fois depuis
la guerre. Il y a eu échange de télégrammes de félicitations et de vœux entre le
maire de Rome, le roi qui est au front,
et le général Cadoma. A Rome les élèves
des écoles se sont rendus en cortège à la
brèche de Porta Pia, les médailles ont
été distribuées aux familles des héros
morts sur le champ de bataille. Dans
toutes les villes d’Italie des cortèges patriotiques, des drapeaux, des discoura,
commémoratifs,
— Sur notre front du Trentia les mouvements de nos détachements en recéfi-,
naissance et les tirs de concentration
de notre artillerie ont tenu l’adversaire ^
en alerte. Au sommet de la vallée’ de '
Genova une attaque en force de l’ennemi
contre un de nos petits postes au sud
de Cima Zigolon (Adamello) a provoqué*
une vive lutte, qui s’est terminée par la
défaite de l’adversaire. Dans la direction
de Carzano (val Sugana) un de nos détachements a réussi à s’avancer au dqlà'!
des^ lignes ennemies du torrent Maso et
à s emparer de 200 prisonniers. „
Sur le Colbricon, par une contre mine,
nous avons détruit les travaux d’un tunnel de l’adversaire. L’ennemi a fait
exploser une grosse mine devant la position de Cengia Martini (Piccolo Lagazuoi) : la vigilance et la prornptitude des
défenseurs ont empêché qu’(»lle ait aucun
résultat. Dans la région Marmolada, grâce
à une mine patiemment préparée, nos
troupes ont pu pénétrer c lans deux po-'
sitions ennemies et s’y s ont fortifiées.
Une puissante mine que l’ennemi a fàit
exploser sous nos positi ons du Monte
Nero a causé des dégât,s insignifiants.
H plateau depainsi%i^mous avons
repoussé de nouvelles t^ta:^es d’attasques, ‘v
A la hûite des éÎcigente^'d’ordre militaire démontrées par les ministres de
la güérre, des armements et des munitions,^ les trois i provinces'dfAlexàndrie,
de Gênes et de 'Turin ont été comprises
dfins la zone*de guerfei
— Les Anglais ont repris l’offensive
dans les Flandres à Test de Ypres. Ils ont
_ attaqué (Sur ¡un fçont d,’une ¡quli^zaipe, (te
kitemètres s’étendant depûis la région
à Test de Langemark jusqu’au sud chi
village de Hollebeke et enlevé de haute
lutte des points sti*àtégiqués'‘de première
importance. «L’attaque a été-couronnée
d’un plein succès : le nombre des prisonil
niers dépasse.3QÎ1PA Nui'i |
Le conflit entre Kerenski ef te général
,Korniloff a fini avec la victoire du prési-.
dent'du gouvernemént provfsoïré'qui s(
proclamé la République russe. lien sera'
probablement le président..Les (îifficultés
intérieures ne sont pas aplanies pour
cela. Le ministère n’est pas formé : le Co4
mité de guerre de cinq membres, qui ac|
tuellement gouverne la Russie avec Kel,
renski ne semble pas avoir l’autorité suffisante pour réorganiser le pays et surtout l’armée qui%n a toujours 1e plus"
grand besoin. En effet les Russes ont ref
culé a Test de Riga, et après un vif com,i
batj perdu Jàcobstadt, ville importante
sur la Dwina entréjj^iga et Dunabourgi
— Les empires centraux ont répondu
au pape par deux notes qui se ressemé
blent beaucoup dans leur imprécision.'
Rendant hommage -à la pensée de Benoît XV, les deux., empereurs déclarent
qu’ils ont toujours voulu la pàix èt (ju’fls
ont tout fait pour_la sauvegarder et la
rétablir, ils affirméht aussi que la puissance matéïiellfe des * armées doit être
remplacée par la force morale du droit,
mais toutes tes autres questions sont éludées. C’est une réponse évasivé et Hypocrite, vague et pléine de réticences qui
ne sert d’aucune manière ia cause de la
paix. P
— Des bruits de crise parlementaire
ont couru en Ita4ie à la suite des attaques
dirigées contre M. Orlando, ministre de
l’intérieur. On l’accuse de ne pas .savoir
avec assez de fermeté déjouer tes critiques des agents de l’Allemagne, de ne
pas entraver la propagande neutraliste,
de fair» la cour aux chefs socialistes. Le;
ministre du rçivitaillement, M. Can'e-pà,.
a été aussi vivement attaqué. „ ■
Une note laconique communiquée à
la suite, d’un des clerniers conseils de^
ministres, annonce que tout le cabinet est
d’accord sur la direction à donner à la
politique intérieure. Donc pa,g de crise:
il n’y a eu que la démissicin du <ïhef de
cabinet de M. Orlando et ^u direqteui
de la sûreté générale. I"* » i
Le ministre'de Tîn'térieur a transfhis à
la juStice,\ihe ’circulaire de 'M. Lazzaii,
secrétaire du parti socialiste officiel, invitant les maires et les conseils socialisées
à démissionner pour causer des embarras
au gouvernement. La nouvelle a produit
uiie très vive émotion. E. L.f;..
- ------------------------------
Ab. payés et non quittancés. 5
ji9ÎE8:_ Foinerôif Gioy. Paolo, Moli 'di
Prarustin.— D. Buffa, Bonnenuit, Angrogne.
1917: E.ie Boudrandi, Pramol — J fte
Clôt, .Çpmbagarin, Riclaret (éch. i oct. 191,8)
Marg. Coïsson, Benèch.SJean ( » » » »4.)
Pour l’tEcbo des Soldats».
Enfants de M. Jean Tron, Pérouse fr. 5^
E. Rostqn, T.urin » 2
M. et M.me Robert-Prochet
3;-^
Thon,* Diréeteur-Responsable.ÏÏ^
La famille JALLA de Villar Pelliçé^,
très sensible aux précieux témoignages jip
sympathie que lui ont donnés les voisinsléi
amis à l’occasion de la maladie et du départ
■pour la Patrie ‘céleste de ‘leur bien-aiiffèe
leur exprime sa plus profonde reconna^Sdiice. Elle désire [aussi faire parvenir Mcore ses plus vifs remerciements aux très
nombreuses personnes, accourues de près
'et de loin} pour assister aux obsèques. Üfi
merci tout spécial à l’Union Chrétienne de
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