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Soixante-treizième année '
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PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger...............................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
L ECHO D
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par aa i
L. 10,» 24,. 22,
Oa s'aboanceà Torre Pellice, an Bureau d’Administration de l’fc/io (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
■' >7'?] Prof. Luigri Micol
_ rii^TORRffPELLICE^
f *.v i'V,: ■ ■ ' - ■ ■■■■■ ~ïïi ijiflWN^aaa'.iVlmiL,. ]fa^
L'ABOmiBMBNT IB PAYE D'AVANCBi ' :
S’adresser : pour la Rédaetloa, à M. le Prof. Lôtns Micol • Torre Pellia — pour
rA4mials4rattea, au Bureau du journal, ;Via Wigram, N* 2 ; Torre Pellice.:>
Pour toutes les aanoBces s’adresser au Bureau du journal.
d’adresse coûtent 90 eantliu
Le munirò: 25 eenthnea
Tous les changements d’adresse coûtent 90 eantliiMS, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.», dignes de louange, occupent vos pensées (Phüipp. IV, 8).
Communiqué.
Nous rappelons que dimMiohe 22 août,
à, IB heures, aura lieu au Col des Fontaines la traditionnelle réimion en plein
air, à laquelle sont particulièrement
conviés les Vaudois de «Val Balsille».
¿OU P Jet vie intérieure
Le pain multiplié.
2 Rois IV, ^.2-U.
Ev. de Marc VI, 7-13.
Dans le monde de l’esprit ij est des
choses qui non seulement grandissent à
mesure qu’on te partage, mais qui
même ne grandîssemt que dans la mieisure où elles sont partagées au blnéfice d’autrui.
On ne sait bien que ce que l’on a enseigné. On n’aime bien que si l’amour,
au lieu de se concentrer sur un nombre restreint d’êtnes de choix s’épand,
par principe et par volonté, sur toute
créature humaines
Mais la foi même ne s’accroît que si
elle est distribuée. Elle ne vit que si
elle s’affirme. De tous te pains de l’esprit c’est celui qui se multiplie le plus
abondamment quand il est jeté an pâture à ceux qui en manquent*
Vous vous plaignez de manquer de
foi. Il vous semble que vous ne possédez rien d’efficace en fait de dons divins. De votre éducation vous nie savez
plus exactement les notions que vpus
aveiz fermement retenues. Depuis votre
instruction rdlligieusei„ vos expërilences
et vos réflexions, dont te unes ont démoli et les autres construit, vous paraissent avoir agi avec si peu de cohésion que vous ne pouvez dire exacljement où vous en êtejs au poipt ide vue
spirituel. Par instants vous oseriez même déclareir que wms ne croy&z pas ;
du moins croyas-vous si faiblement que
vous n’oseriez pas faire la moindre cKém arche qui engagerait votre responsabilité de ehrétilein.
Mais une , cSjeonstance inattendue
vous met en face d’une âme qui elle,
manifestement, se trouve à un degré
da foi inférieur leincore à celui où vxxis
'êtes. C’est une personne chez qui le
doute ou le mal ont provoqtké de tels
désordres qu’elle est à la vedlle d’une
démarche irréparable. C’est un affligé
qui a vecÉé tanlj de larmes que les moindres réalités de la vie lui coûtent un
effort sans goût, qu’il a abandonné
son existence au courant de son chagrin, qui sa ballotte comme un caidar
vra C’est un jeune homme qui traverse
une crise morale d’où vous deivimez que
dépendra l’orientation de son avenifr.
Dans cette situation vous vous rappelez que votre! titre eatérieur de membre d’une I^lisa, que vos souvenais,
que te idées que vous n'avez pas encore délibérément foulées aux pieds,
que votre fonds subsistaart de chrétiiem,
vous imposent l’obligation d’agir comme
un témoin de l’Evangile.
Vous avez donc à dire tout oe que
vous savez de la puissance de rdèvenuent de cette tradition rdigieuso à lar
quelle vous apparteneiz. Comme té
moin, vous ne devez pas dépasser votre
conviction, mais ü' faut cependant que
vous exprimiez ce que vous êtes ejn état
de déclarer en toute conscience. Vous
ramassez donc ces miettes 'éparses, vous
concentrez les éléments dispersés d© votre pe,rsonnalité spirituelle, et vous
parlez.
Vous parlez peu mais sincèrement, (et
si vous ne manifestez qu’une faijblei foi,
à mesure que vous ©xt'érioriseK votre
chétif trésor, que vous ptreneiz en main,
le petit morceau de pain ou de poisson
sorti de votre hissac de voyageur, solitaiire, vous reconnaissez du moins, qu’il
est bien à vous, et plus à vous que tout
ce que vous pourrieiz emprunter à autrui. Or le miracle se produit. En partageant la pain vous constatelz que sa
masse augmente. Il y en a pour dieux.
Venant au secours de ce mailhaurteiux,
vos paroles l’étonnent, le touchent, le
guérissent peut-être, ou tout au moins
l’apaisent, le retienne|nt sur la pente.
Mais, vous aussil, vous vous sentez ému,
touché, guéri, fortifié. Vous devenez riche par ce seul fait que vous avez offert votre pite. Le pain s’est multiplié.
Ch. b.
(Evangile et Liberté).
S’ils glanent c’est que nous leur offrons
dé quoi glaner trop souvent et trop copieusement. Songeons, confrères, lorsque nous écrivons, que ce ne sont pas
seulement nos frères en la Foi qui nous
liront, mais que c’est peut-être et surtout nos « frères séparés » (très séparés
paraît-il !) qui méditeront sur nos phra^ses, nos mots, nos points et' nos virgules. Et souvent pour nous mésentendre.
**»
L’illustra professeur Enribo Ferri
écrivait autrefois une plaquette sur
Uantiitalianismo negl’Italiani. Loin de
moi la pen^ que l’on puisse supposer
(passez-moi la mot) d,e Vantivwudoir
sisnie dans les Vaudois. Et pourtant
ces messieurs ont su l’y trouver. Notre
débordante sincérité, notre désir de battre le mal en brèche dans une lutte ouI verte et loyale, voilà ce qui fait qu’ils
vilement glaner chez nous, précisément
I ' parce que nous haïssons lel pbarisaïsme
i at nous ne savons pas aussi bien cacher
que tous te Tartufe du monde.
Où “ils,, glanent.
Les pauvres glanent toujours dans le
champ d’autrui. Nulle supris© donc si
les curés vont glanant chez nous, partout où ils pauvisnt. Ouvrez au hasard
leurs journaux les plus grands et leurs
feuilles paroissiales les plus modestes et
08, ne sera pas sans surpris© que vous y
trouverez des citations tiréesi de nos
journaux évangéliques, quels qu’ils
soient. Il est vrai que les curés ne sont
pas des pauvres. N’empêche. Ils glar
nént dans nos champs d’une façon aussi
impitoyable que remarquablememt aifctentive. Est-ce pauvreté d’idées ; est-ce
le désir d© chercher noise à quelqu’un
qui te y pousse, ? Ja l’ignore. Ce
qui ressort de toute évidence, c’est qu’ils
viennent lire même entre nos lignes
pour y cherchier des vétilles à gonfler
comme des vessies.
En voulez-vous des preuves ? Tenez,
Un guide a paru à Pigmerol. Ouvrez-]©
et vous y trouverez des glanes, tirées
de nos livres et journaux, tendant tout
naturellement à fausser notre histoire
et à démontrer que nous sommes de
qua nous ne somm^ pas. Ouvrez un
des tout derniers numéros de VEcho
des Vallées. M. Nis|bet y dénonçait une
glane, ni plus ni moins que synodale,
faite par messieurs las curés et interprétée de la façon la plus captieuse.
Moi-même, qui ai la plus haute idée de
la moralité de chez nous icomparée, s’entend, avec celle d’ailleurs, avec cellei-là
même que nos détracteurs savent si
bien cacher, n’ai-je pas vu un de mes
articles cités pour prouver absolument
la contraire de ce que je pense et de
ce que j’y disais ?
Ah ! si le bon Biaise Pascal vivait à
nouveau queUes Proirindalee ne saurait-il pas écrire sur ses ennemis d’antan ?
^
. Quoi qu’il an soit, ne serait-il pas bon
de fournir moins de glanures à ces pau
vres ? S’il y a du mal aussi chez nous
(et qui peut se vanter d’en être parfaitement indemne ?) est-c© bien là une
raison pour le faire savoir aux quatre
vents et surtout avec des mots ronflants
et des phrases à gros effet? N’avonsnous pas, nos classes de catéchismia
pour cathéchisieir, nos assemblées d’églises pour nous parler entre frères et 1©
plus librement possible, nos conseils
d^glises pour i^ignalar te maux et les
re.mèd,es ? Est-il bien néceBsaire d’en
faire gémir la presse et d’autres ?...
* * *
Quant à messieurs les glaneurs
(...glaneurs d’ivraie !) pourquoi n’ontils jamais songé à recueiflir tout ce que
leurs confrères mêmes et leurs supérieurs hiérarchiques ont su voir et dira
de bien et de bon en nous et de nous,
depuis l’illustre Dom Calmet jusqu’à
l’archevêque actuel d’una de nos plus
grandes villes ¡d’Italie... que je ne livrer
rai ni à leurs traits adérés ni à leur
curiosité maligne? Ne serait-ce pas là
bien plus chrétien ? S. P.
Les fêfes du XV aoûL
Vial l^élSs.
Pourtant le tort n’est pas tout à eux.
La fête du XV août a vu, cette année encore, une véritable foule se grouper à Bobi, sous te châtaigniers séculaires, autour d’une rustique estrada
Un millier d© personnes, au bas mot,
lesqueiU'es ont prêté une attention qui
nous a semblé soutenue aux messages
des différents orateurs.
M. le pasteur doct. A. Ricca a présidé le culte et lu la Parole de Dieu.
M|. lé pasteur R. Jahier a rappelé, aux
auditeurs, avec puissance da conviction, la réalité évangélique: l’homme
eist débiteur de Christ et de son prochain, et a terminé par un appel à notre responsabilité de Vauldois et de
chrétiens.
M. le rév. Anthony, secrétairai de l'a
W. A. S. de New-York, nous a ensuite
exprimé toute sa joie de se trouver au
milieu de frères auxquds il peut parler le même langage: TEvangie du
Christ. Son message est tout particulièremeint applaudi par le public, qui
remerciera ainsi les orateurs suivants :
M. le pasteur S. Colucci, qui donne
d’ilntéréssants détails sur notre oeuvre
d’évangélisation, dans Tltalie Méridionale et en Sicile : des faits qui démontrent comment un travail’ efficace s’y
accomplit sous le regard, de Dieu ; M. le
missionnaire R. Coîsson, qui vient d’arriver du Zambèze, nous a parlé du dbuble témoignage du missionnaire, et par
ses paroles nous a fait sentir une fois
de plus lé contraste entre le peu que
nous faisons et tout ce qu’il faudrait
faire; M. la professeur et pasteur D.
Bosio iintroduit avec humour un sujet
d,’histoire vaudoise, qui intéresse d'une
façon toute spéciale Bobi (...les portails
de Bobi !), mais qu’il sait êfever, d’una
façon saisissante, à la dignité d’un symbole : les portails fermés à la mondanité, à l’ennemi. Le vénéré i>asteiur
M. B. Gardiol nous a guidés en prière,
et M. le pasteur E. Revel a dirigé le
chant.
!f! ÎÜ Üi
Da la réunion de l’après-midi, activité personnel© de M. 1© pasteur C.
Lupo, précédée par les chants de quelques jeunes qui se souvieninent encore
que la « peti te patrie » a une voix, nous
ne dirons rien, si ce n’est qu’elle est
désormais une bonne tradition, de celte qui ne se cristallisent pas, et qui
font toujours du bien, non sauletnent
aux jeunes gens.
* w «
Un mot simple : Merci à la paroîœe
de Bobi, à sa jeunesse, au Consistoire,
aux agriicultours, qui ont cédé Templar
cement, et d’une façon spéciale à M. et
M.me Ricca pour l’organisation de la
fête, aussi au point de vue matériel,
qui doit avoir satisfait même les plus
exigeants, s’il faut ejn juger par le
monde qui entourait un certain
« banco ». ci.
Val Clun
Le soleil radieux se levait sur la belle
vallée du Cluson^ et de tous côtés de®
groupes de personnes se dirigeaiept
vers la sommet de la montagne, qui sépare la vaHon de Pramol dé celui de
La Pérouse. La Balsasso éist une espèce
d’enfoncement couvert d’herbe, qui ressembla au fohjd d’un petit lac. Plus bas,
il y a une forêt de mélèzes et de sar
pins, au-delà Lazará étend sa cniape
herbeuse et sépare la vallon ¡de Pramol
de la vallée de Saint-Martin.
Quelle vue sur les Alpes on jouit de
2
L’Echo des Vallées - Vendredi 20 Août 1937-XV
là-haut, jusqu’au Mont Viso et bien audelà î
J’ail eu le plaisir de voir dJels peirsoav
nea du Val .Sámb-Martin, de Prarustin, «du Pomaret, d’Angît^né et même
une connaissanoe de Io"on. Quéde joie
dé'sa ravoir, de se sarreir la main, de
causer dei nos Vallées et des réunions
où l'on a été. Au sein de la belle nature
l’ame s’élève et se purifie, on sejit le
besoin de prier et d’adorer Celui qui
nous a bénis et délivrés.
A 10 heures, le culte commienoe par
la prière et le chant d’un cantique, et
ensuite M. Mathieu, pasteur au POmaret, nous adresse une allocution sur 1©
Psaume CXLIII, 10 ; « Enseigne-moi à
faire ta volonté... ». Comme nous avons
besoin d’apprendre la volonté de Dieu
en tous temps et en tous lieux, au sdn
de l’épreuve et dans les jours heureux,
nous devons nous mettre à l’école de
Dieu et être dociles à sa voix. Imitons
l’exemple de Christ, qui pouvait dire :
Non pas ma volonté mais la tienne, oh
Dieu !...
Nous eûmes, ensuite, le plaisir d’entendre M. le pasteur Paul Bosio, de
Rome, qui, avec une compétance précise, nous a fait l’histoire de deux pistolets dont on a trouvé la canne sur
les hauteurs de Lazará. Chose curieuse,
oes cannes de pistolets en métal ont été
conservées dans la boue et la terre et
on les a découvertes, il n’y a pas longtemps : elles seront exposées au Musée de La Tour. L’orateur nous a exhortés à être fidèles à la Parole de Dieu,
fermas dans la foi comme nos pères,
unis par les liens de la fraternité. L’histoire a été prise sur les lieux mêmes et
les applications étaient actuelles. Certes, maintenant nous devons tenir ferma et ne pas craindre de manifester
notre foi, comme nous ont donné un
exemple sublime nos aïeux. Que le Seigneur nous accorde de mettra ein pratique les exhortations sérieuses qui nous
ont été données.
Le troisième orateur a été M. le pasteur Arnaldo Comba, de Bergamo. Il
nous a retracé l’histoire de PEglise de
Bergamo, qui maintenant est sous la
direction de la Table Vaudoise. Il y a
eu un temps dans lequel on voulait que
les seuls protestants puissent prendre
part aux cultes. Il arrivait parfois que
des évangéliques inconnus ne pouvaient
pas prendra part aux cultes parce que le
concierge ne les connaissait pas ! Maintenant tout a changé ! Nous savons et
nous sentons que nous sommes un peuple d’évangélisateurs dt tous, pasteurs,’
évangélistes et laïques, oui, tous
nous detvons évangéliser. Le peuple
vaudois est tel parce que c’est l’Egiise
Vaudoise qui l’a formé ; nous deivons
être reconnaissants à notre Eglise,
qui est missionnaire par excellence...
M. Comba nous a cité des exemples lumineux de la fidélité de certains évangéliques. M. Comba a été écouté avec
attention, tellement les faits racontés
étaient palpitants d’intérêt.
Les cantiques, fort bien choisis, ont
été enle(vés avec entrain sous la direction du chev, Eli Longf, membre de la
Commission du Chant Sacré.
Après le culte, le monde sa disperse
vers les fontaines, mais le plus graiid;
nombre se retrouve à deux heures. Il
s’agit de faire oonnaisBauoe avec le
nouveau modeste recueil de chansons
que le pasteur de Pramol, Mj. Rostan,
a préparé pour notre jeunessa M. Bosio présente l’ouvraga et rassemblée se
met à chanter les chansons phis connues, après quoi les différentes Unions
de Pomaret, Saint-Germain et Pramol
entameiit leur répertoire respectif.
C’est le soir.- Sur tous les sentiers qui
descendant vers les villages, retentissent^ encore vieilles chansons qui ck
priment la joie d’une bonne et heumise
journée passée sur les chères montagnes près de Dieu et des amis.
Le Pèlerinage ïandois en France,
Le IV® Pèlerinage Vaudois s’est déroulé régulièrement selon le programme
établi, du 4 au 11 août, à travers les
plaines ensoleillées et les montagnes
boisées de la FVance Méridionale, en y
visitant particulièremeint les centres du
protestantisme français. Les difficultés,
qui à un moment donné avaient failli
empêcher l’entrepriSe, et qui heureusement ont pu être vainicuas, ont réduit
Sensiblement le nombre des Pèlerins -'
41 se sont trouvés au train du départ, parmi lesquels 5 pasteurs, quelques industriel,S et fonctionnaires, un
nombreux groupe de jeunes gens. Tout
de suijte ils se sont sentis unis entre eux
par des liens fraternels, et la Pèlerinage s’est transformé en une grande
famille, dans laquelle les diflférences d’âge et de condition sociale ont
été une raison de plus pour établir entre tous, les liens les plus cordiaux de la
la sympathie «t de l’entr’aide. Dans cet
esprit de solidarité fraternellie, la Pèlerinage s’est déroulé d’une façon parfaite, .grâce à l’amabilité des fonctionnaires italiens eut français, qui ont
tout fait pour en faciliter te parcours,
grâce surtout à l’accueil extraordinairement affectueux des protestants de
Ce sont ensuite les superbes monuments de l’art et de l’industrie humaine : à Nîmes, l’imposantlia collection de monuments romains, ces temples, cet amphilthéâtre, ces fortifications
qui rappellent la gloire de l’Empitie Romain ; à Montpellier, les capricieuses
et pittoresques constructions baroques,
oes jardins, cet arc, ces palais universitaires, qui évoquent les temps de
Louis XIV ; à Carcassoinne, cet exemplaire unique de cité médiévale avec
ses cinquante-deux tours, son château,
son étonnante basilique si pure et inspirée dans ses lignes gothiques.
Enfin, ce qui a rendu ce voyage un
vrai pèlerinage, c’est la visite aux monumente et aux souvenirs huguenots,
rappelant d’une façon si saisissante les
luttes héroïques, les résistances tenaces,
les souffrances, les tortures des protestants de France, à travers deux siècles do persécutions pour rester fidèles
à la foi de l’Evangile. A Nîmes, te vénérable pasteur Laroche, avec son jeune
collègue Brunei, dans une brève fonction au Petit Temple, si chargé de souvenirs émouvants, évoqua les temps
terribles de l’Eglise Huguenotei sous la
croix. Au Musée du Désert, cette magni
Les Pèlerins Vaudois.
Phot. R. J.
France, qui ont transformé la visite des
Vaudois en une magnifique retncontre de
frères. Le premier jour, les Pèlerins
ont parcouru la Côte d’Azur et la Provence, avec un couri; arrêt à Nice; te
deuxième, ils ont visité Nîmes, les Cévennes Orientales, le Musée du Désert ;
te troisième, Montpellier, la Tour de
Constance, la plage du Grau du Rois;
le quatrième, Carcassonne et la Montagne Noire ; te cinquième, Castres et
Mazamat ; le sixième, les montagnes
protestantes de Sidobre et de Lacaune ;
le septième, la vide et la plage de Cannes. Enfin, le huitième, le retour.
Et tout de suite le voyage est devenu
pour les Pèlerins comme un rêve merveilleux, resplendissant ^©"'8016111, de
joie, de sérénité infinie, de beauté,
d’amour fraternel ; un rêve, hélas, trop
vite évanoui, laissant toutefois dans lies
cœurs des traces ineffaçables, C’esit ce
rêve que nous voudrions esBayer id©
faire revivre quelque peu, en rappelant
les détails les plus intéreœants et
émouvants.
Avant touL les beautés de la nature':
de ceitte nature méridionale^ si variée^ si
riche en lignes et en couleurs, depuis la
merveilleuse Côte d’Azur jusqu’aux oolf*
lines carsiques de la Garrigue de Nîmes,
âpres et tourmentées, et à l’immense
plaine maraicageusa ¡de la Camargue
d’Aigues Mortes; depuis la large ejb
verte vallée de l’Aude, riche en cultures, jusqu’aux montagnes ondulées du
Castrais, souriantes et fraîches^ jusqu’aux fantastiques rochers des coUi'nes du Sidobre : une merveUleuae série
de paysages différents, inondés par
l’éblouissante himière du soleil.
fique collection de souvenirs, d’anciens
objets, de documents, de tableaux d’un
intérêt poignant, te vénéré pasteur Ca«
dix présida un culte exfi-aordinaïrement
émouvant, se tenant sur une ancienne
chaire du Désert, lisant un psaume sur
une ancienne Bible huguemote ; M. Hugues, historien distingué du protestantisme français, illustra avec une profonde
compétence ce Musée unique au monde.
Et c’est là même qu’enfin M. Attilio
Jalila, au nom dl^ Pèlerins, .consigna
te marbre sculpté par Vincent Morglia,
qui rappeillera toujours, dans ce sanctuaire de la foi, la solidarité sacrée des
Vaudois du Piémont avec les Huguenots de France, par l’inscription bien
connue ; Quatre vingt Pèlerins des Vallées Vavdcnses du Piémont — t^e de
Refuge — renouvelait avec leurs frères de France — les souvenirsi d’un même passé — consacrent par la prière —
les liens de race, d’histoire, de fidélité à
l’EvaugUe — scdlés par le sang des
Pères. — 28 juillet 1935. A Montpellier, le pasteur Ponsoye, portant à la
boutonnière l’insigne tricolore des combattants d’Italie, reçu comme chàpelain de l’armée française au Piave,
évoqua d’une façon poignante les persécutions affreuses de Louis XIV et de
ses représentants contre les Huguenots,
A la Tour de Constance, autre monument saisissant de souffrances huguemotes, les Pèlerins chantèrent la Cévenole, prièrent, se recueillirent on
silence sur l’endroit même' où une prisonnière protestante, il y a deux siècles, traçait dans la pierre le mot célèbre ; Résister. Parmi, les ruelles sombres et les fortifications de Carcas
sonne,, qui furent témoins dies splendeurs et de la destruction des Albigeois,
on éivoqua leur tragique hîjsitodre. Et
enfin à Castres, dans les ruines de la
vieille ville de Hautpoul, devant le monument rustique de la Pierre Plantée,
dans l’ancien château d© Ferrière, dans
tout te Tarn, ce sont le pasteur Léon
Marchand, le grand ami des pèleirins
vaudois, et l’illustre historien Gaston
Tournier, qui, pendant deux jours,.ont
fait revitvre devant les visiteurs tels scènes les plus poignantes de l’histoire huguenote.
IVCais ce qui a complété te caractère
religieux du Pèlerinage, et lui a dooiiné
son inspiration de force et de joie, c’est
l’accueil extraordinairement chaud, affectueux, enthousiaste dont les Pèlerins
Vaudois ont joui, étonnés et charmés,
à travers tout leur parcours. Déjà à
Nice, la pasteur vaudois Albert Pror
chet, entouré ,par ses paroissiens,
les a reçus avec des expressions touchantes de cordialité. A Nîmes, au
Musée du Désert, à Montpellier, nous
avons senti toujours plus fortement la
chaleur de l’accueil. Mais c’est à Carcassonne, à Castras, dans tout le Castrais, que cet accueil a pris des proportions profondément émouvantes. Les
quatre pages de l’Echo seraient insuffisantes à iQontenir la description die
ces innombrables réceptions, de ses cultes, dans les Temples ornés dies tricoteres italiens et français, dans leis salles d’Union Chrétienne chargées de
fleurs et de drapeaux, où la foule des
protestants, entourant lelurs pasteurs ét
leurs conseils presbytéraux, reçut les
Vaudois avec des expressions enthousiastes d’affieiction et de solidarité chrétienne. Carcassonne, Caseras, Mazamet,
Hautpoul, Vabre, Ferrières, Drassac,
Lacaune, Viane, Rocquecourbe, d’autres
paroisses encore : autant de manifestations inoubliables de fraternité, autant
de réunions chaudes d’enthousiasme ©t
de cordialité. Parmi les centaines d© visages de frères qui vivent dans nôtre
souvenir, nous voulons rappeler surtout
ceux du pasjtaur Léon Marc(hand|, .le
grand inspirateur de cet accueil, de ses
fils et beaux-fils les pasteurs Jacques ■
Marchand et Cook, de toute la famille
Marchand en somme ; et avec eMe, de
toute cette cohorte de jeunes pasteurs,
d’unionistes, d’amis, dont la chaude et
souriante affection a entouré les Pèle«rins d’une atmosphère de rêve.
Le dernier jour du Pèlérinage, à Cannes, a été la digne conclusion de telles
journées de fête. Le pasteur Jacques Monod, aidé par un groupe nombreux de
paroissiens, les Pastre, les Bounous,
d’autres authentiques fils de nos Vallées,
M. et M.me Maystre, pasteur, MM. Cauda,
d’autres frères de France, a donné aux
Pèlerins Vaudois une journée magnifique de fraternité chrétienne dans la cadre merveilleux de la Côte d’Azur. La
rencontre de bienvenue, le matin, à la
maison paroissiale, la réunion au temple, et surtout la réception du soir, à la
Pastourelle, resteront parmi las plus
chers souvenirs du Pèlerinage. A cette
occasion, M. Attilio JaJla, l’organisateur et le directeur du Pèlerinage même, en quelques mots a résumé le développement et le sens du beau voyage
èt a exprimé la profonde reconnaissance des Pèlerins pour tous ceux qui ‘
les avaient reçus avec tant de cordialité,
et leur vive émotion et lewr sentiment’'
de joie et de regret à la fois, dans ce
moment de séparation.
Le IV* Pèlerinage peut être considéré, dans scm ensemble, comme un
acte d’adoration, de consécraitilon, de
foi, de fraternité. Que ce caractère sacré lui reste comme un résultat béni,
avec l’aide de Dieu, dans les cœurs et
dans les consciences des Pèlerins et de
tous ceux qui les ont reçus. A. J. .
La pitié est la meilleure et la r
ble passion du genre humain. Hume.
no
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3
L’Echo des Vallées - Vendît! 20 Août 1937-XV
8
CHRONIQUE YAÜDOISE
LA TOÜB. Samedi après-midi, 7 icourant, sous la présidence de M. 1© paj^
teur A. Arias et avec l’assistanoe de
MM. les pasteurs Eugène Revel et
Pierre Chauvie, un cortège de pare|nts
et d’amis des paroipses environnanites,
mais surtout d’Angrogne, accompagnait
à sa dernière demeure terrestre la dépouille morteil© de Madeleine Rivovrei
veuve de Paul Benech (Dareire), décédée chez ses enfants aux Appiots, à
l’âge de 82 ans. Elle a été uma tendre
mère et grand’mère, aimant toujours,
aimant beaucoup, aimant jusqu’à la fin.
Si ses facultés mentajfes ont fai(bli pendant les derniers temps Ide
sa vie, sa foi en Dieu a été le phare
lumineux qui l’a toujours soutenue.
Puissent ses enfants et s^ petits-enfants, ainsi que tous ceux qui l’ont com
nue et aimée, suivre l’exemple de celle
qui a tant aimé et trouver dans la, plénitude des forces intellectuelles la lumière d’En-Haut et l'a foi que le Seigneur accorde à tous ceux qui la Lui
demandent. Nous déposons sur sa tombe
la fleur de l’amitié chrétiennei.
P. C.
MASSEL. Lundi, 26 juillét, d’un©
manière presque subite, est décédé notre frère Hemi Micd, de Champ-laSalze. Quoique déjà avancé e|n âge, il
était encore plein d’éneagie et très actif : sans crainte fl a vu s’approcher
la mort, car sa confiance se reposait
solidement dans le Seigneur.
A la famille Miool, de Champ-la-Salze,
ainsi qu’à la famille de Fernand, Micol,
du Gros Passet, dont la mère est décédée le 10 août, à SainGJean, nous voulons exprimer toute notre sympathie
chrétienne.
★ Ije culte de dimanche 8 dernier, a
été présidé, au temple, par M;. le professeur Miegge. Nous le remercions sincèrement pour son message chrétien.
POUARBT. Jeudi, 5 août dernier,
nous avons uni en mariage, dans notre
temple, M. Alexandre Jacumin, de Hiclaret (Albarée), avec M.11© Marie GrîU,
du Pomaret. Samedi, 14 courant, M. Alphonse Mario Codvetti avec M.II0 Irma
Ribet, fille de notre ancien des Cerisiers, tous deux du Peüi du Pomaret.
Et dimanche, 8 août, nous avons'invoqué la bénédiction divine sur les époux
Germain Costantin, des Cerisiers, et
Béatrice Vinçoyi, de Chargeais, qui
avaient déjà célébré leur mariage civil
à la Commune.
Que la bénédiction de Dieu descende
sur ces nouveaux foyers et que la joie
qui en découle soit durable .en eux.
★ Nous remercions vivement Ml Gustave Bert, évangéliste en retraite, et
M. David Revel, pasteur émérite, qui
ont bien voulu remplacer le Pasteur
au culte principal les dimanches 1®"^ et
15 août.
★ Nous signalons plusieurs naissances survenues ces derniers temps, dans
notre paroisse, et en nous unissant à la
joie des parents, nous souhaitons aux
petits et chers enfants une vie longue
et prospère dans le Seigneur.
PB ALI. Le dimanche 8 courant, notre
jeunesse a fait une course à la
montagne, et c’æt au « Fontanone » que
nous avons eu notre culte, tandis que
celui dans notre temple était présidé
par le pasteur émérite M. Philippe Grill,
de Fforeince, que nous remercions encore cordialement.
★ Dernièrement, trois enfants de la
Ville ont été présentés au Saint-Baptême. Ce sont" Framsa Pascal d’Aldo
et de Marguerite Perrou ; Alma Brema
d’Auguste et d’Albertine Poët; Ugo
QrHl de Piierre et d’Ambéline Baral.
C’est au SerignieUr que nous recommandons ces tendres agneaux, et nous Lui
demandons d’inspirer le|urs parents, afin
qu’ils soient fidèles à leurs engagements.
BOCCAVIONE. (Cuneo). Mhnsieur Jîîles-Hemi Chatdanat descendait, par son
père, d’une anciieinn© famiUle originaire
de Savoie, établis dans 1© Canton de
Vaud, dès 1308 ; et, par sa mère, id’ùne
famille huguenote réfugiée en Suisse,
après la révocation de l’édit de Nantae.
Né à Lausanne en 1857, il y passa sa
jeunesse, y fit ses études, et obtint son
diplôme d’ingénieur ©n 1880. Occupé
d’abord dans te nord de la France, à
part quelques mois passés en Espagne
et au Briésil, c’est surtout sur la Riyiera
française et italienne qu’il déploya son
activité. Il y créa des routas, un funiculaire, dirigea une usine dia ciment ét
organisa des services d’autocaiis. Il s’occupa de l’administratdon de différentes
sociétés et fut pendant cinq, ans consul de Suisse à Nice.
Retiré, oes dernières années, dans sa
maison de campagne acheté© à Roccayione (Cuneo) dès 1896, c’est là qu’il
s’éteignit dans son sommeil, te 31 juillet 1937. Grand, admirateur du paupte
italien, dont iill avait sii souvent apprécié
tes qualités chez ses ouvriers sur lies différents chantiers, fl aima l’Italie comme une seconde patrie et fut fier de Ihi
donner son fils.
Esprit fin et très cultivé, il garda jusqu à la fin toute sa lucidité jet lune
grand© foi, une confiance absolue en'
Dieu. Il avait une âme droite et loyate
et sut gagner l’estime de ceux qui te
connurent, fl s’intéressait à tous ses ouvriers et les aimait paternellement. Sa
mort laisse un grand viid© et il est regretté par tout© la population du village de Roccavionè, qui entoura sa fa.mille de toute sa sympathie dans ce
deuil si subit.
Une parole de reconnaissance au pasteur M. Attilio Arias, venu de La Tour,
te lundi 2 août, pour porter le
message de consolation à la nombreuse
famille, accourue de divers côtés de
l’Europe, et aux centaines de personnes qui, avec toutes les Autorités
du pays, ont formé le long cortège funèbre eit ont écouté avec un vif in'térêt
la Parole de Vie dans les trois services
religieux célébrés à cette occasion.
C. C.
RODOBBT. Dimanche, 8 courant, avec
un grand concours de monde, a été célébré un culte de joie, de reconnaissance
et de fidélité à Dieu, dans notre temple
complètement remis à neuf.
Nous remercions toutes les personnes
qui, par leur travail et leurs dons, ont
contribué à la réalisation d’un projet
que nous avions depuis longtemps à
cœur.
Nous nous permeittons d’adresser un
appel pressant à tous tes frères de
l’étranger, quii, certainement, voudront
s’unir aux Rodorins, en contribuant
pour couvrir les frais des réparations
du temple.
★ Nous rappdons encore que, dimanche 22 courant, à l'occasion dei la réunion du Col Ides Fontaines, aura lieu,
dès le matin, un serviice de buffet, organisé par la jeunesse de la paroisse.
★ Dernièrement a été baptisée la petite Mafalda Denise Bcaral, d’Henri et
dd Marguerite Tron, de Ser-vail. Que
Dieu lia bénisse et la garde.
f AINT«iJBAN. Le 31 juillet a eu lieu
l’ensevelissement de no'tre sœur M.me
Fanny Malan née Avondet, décédée
après une vidlente mala^Îie, dans sa
62® année, aux Nazeroi».
Le 1®'’ août a eu lieu l’ensevelissemeint
de notre vénérée sœur M.me Margmrite Boudrandi veuve 0dm, qui s’est,
paisiblement enidormia dans sa 90® année aux Ayrals.
Que Dieu conscflo et soutienne ces familles en deuil, auxquelles nous renouvelons l’expression de notre profonde
sympathilec
★ Asüe des Vieillards. Nous accusons réception, avec reconnaissance^ des
dons suivants : Les enfants, en souvenir
de leur chère mère Marguerite Martinat-Gonnet, L. 25 - M.me *Ida LinderBert, en sou'venir de son cher mari
M. Jules Lindar, 25 - I figli, in mémoria dalla carissima mamma Margherita
Odin, 500 - Duccio Gay, 20.
TUBIK. l'Ectordé«.). Après ide longues
souffrances, M, la prof. J. Ribet s’est
éteint, à l’âge d© 77 ans. Il fut professeur au Collège de La Tour et à l’Ecoille
Normale, où il enseigna la littérature
italienne. Originaire de Mainiaille, il
avait suivi les cours de notre Faculté
de Théollcg:ie, et da Lettres. H consacra
ses meilleures énergies à l’enseignement, surtout comme directeur de FEoole Normale, mais il ne borna pas là
son adtivilté. Il prit une part active à
la vi|e de son pays, comme citoyen zélé de
Torre Pellioe ; les différentes loharges
auxquelles il fut appelé témoignent de
son zèle comme directeur de VAvvisatore Alpino ; les problèmes sociaux ne
le laissèrent pas indifférent. Mais nous
ne saurions oublier le teimps qu’il consacra à son Eglise, comme président de
l'a Commission des Institutions Hospitalières : l’œuvre qu’il a accomplie
ne saurait être facilement oubliée.
La dépouillé mortella a été transporté© à La Tour, ett un nombreux cortège
a 'tenu a manifester toute sa sympathie
chrétianne à la famille si Idurement
éprouvée, M. le pasteur A. Simeoni rappela avec éloquence les paroles de Vie
éternelle, et le prof. A. Jalla l’activité
du prof. J. Ribet.
Nous exprimons à nouveau à la veuve
affligée, aux enfants, à tous tes parents,
notre sympathie chrétiienne.
üfliflfls Wiemes ifayises
Le Gamp-Gongrès National.
Nous rappd^ons que 1e Camp-Congrès
National des Unions Chrétiennes de
Jeunes Gens aura liéu à Prarustin, du
30 août au 5 septembre, selon le Programme qui a été publié. Le Camp, du
30 août au 2 septembre, sera très intéressant et attrayant, soit comme
joyeuse rencontre fraternéllo,. soit comme études et discussions sur des sujets
da grande valeur spirituelle, se rapporportant à ce point central : La vie chiyétîenne et la jeunesse actuelle. Las différentes études seront introduites par
MM. Guido Miegge et Mario SbàiR, pasteurs, et prof. Mjario Falchi. Le soir du
31 août, un rapport sur la Conférence
Monidjale des U. C. J.. G. à Mysore
(Inde) sera présenté par le délégué italien à la Conférance même, M. Giorgio
Spitni. Le soir du 1®*' septembre, un
groupe d’Unionistes de La Tour présentera la drame vaudois Gioffredo Varaglîa, du pasteur M. Rino Balma. Enfin, nous attirons particulièrement l’a'ttention des jeunes sur l’excursion à
Chanforan et à la « GhieSsa d’Ia Tana »,
le jeudi 2 septembre. Vers 10 h. 30, à
Chanforan, M. Attilip Jàlla rappellera
les grands événements de Vhistodre vaudoise en Val d’Angrognei.
Le XV® Congrès des U. C. J. G. d’Italie aura lieu les jours 3 et 4 septembre, avec rapports du Comité National',
et surtout avec une importante discussion sur la situation actuelle des Unions
Chrétiennes en Italie, d’après les réponses que les Unions auront faites à
un questionnaire sur ce sujet. Mais le
moment le pltis solennel de la grande assemblée unioniste sera celui id,u dimanche 5 septembre, quand on célébrera
Se 50* anniversaire de( la Fédéràtijon
Unioniste Italienne, par un culte à
10 heures, présidé par te pasteur Carlo
Lupo, et par une grande réunion, à
14 h. 30, dans laquelle plusieurs orar
teurs rappéHeront le développement de
l’œuvre unioni^ en l'fcalie. A cette occasion, de nombreux groupes de jeunesse des Unions des Vallées chante
ront plusieurs hymn^ et chœurs. C’est
à cette belle réunion que nous convoquons toute l'a jeunesse pour consolider
les liens fraternels et les fondements
spirituels de leur foi.Les conditions du séjour au CampCongrès, avec de considérabtes avantar
gœ aux délégués, peuvent ê'tafe! demandées à M. Guido Rivoir, pasteur à Prarustin.
Le Camp-Congrès
de la Féddraliofl Mille Yaadeise.
Le Programme du Camp-Congrès d(a
la Fédération Juvénile Vaudoise; qjui
aura lieu au POmaret du l®*" au 6 septembre, vient de paraître. Un simpSia
coup d’œfll suffît pour nous avertir qu’il
s’agit, cette année, d’un grand pas en
avant, et que ce Camp sera, sans douter
le plus beau et te plus ilmiportant de la
magnifique série de manifestations de
ce genre qui a eu lieu depuis 1931.
Les prochains oampistee vont sans
doute s’en réjouir, mais pas eux seulement, car te but du Camp, comme le
remarque le Programme dans sa première page, est celui de servir humblement mais fidèlement l’Eglise Vaudoise.
Les quatre journées paraissent en
effet orientées entièrement vers c© but :
te mercrecb soir, à peine les campiptes seront-ils réunis, un premier culte
^teinnel aura lieu dans le temple du
Pomaret. Le tenidemain, l’armée juvénile visitera Envers-Pinache, en y .tenant aussi une étude instructive et édifiante. Le soir, elle arrivera jusqu’à StGermain, où aura Heu une Réunion d’appel. Le vendredi est consacré à la partie supérieure du Val Saint-Martin : à
Ridaret, à PraJi, à Rodoret auront lieu
des études et des causeries et te soir
une Réunion d’appel au Perrier.
Le dimanche matin, tandis que les
Pasteurs présents iront remplacer tejurs
collègues dans la plupart des paroisses
des Vallées, le « Camp » se transportera au fond du Val PéHs, à Bobi, où
aura lieu 1© traditionnel « dimanche
après-midi » des Camps de la F. G. V.
Groupée autour du monument de Sibaoud, une nombreuse jeunesse écoutera les arden’te témoignages qui, dégagés des formes conventionnelles, jaillissent des coeurs.
La clôture du Camp aura lieu le soir,
dans un© autre réunion à La Tour.
Toute cette activité, qui suffîraiit à
elle seul© à animer un camp, ne constitue cependant qu’une petite partie du
Programme, qui réussit encore à inclure une excursion et un culte, une ¿3ria d’études pour l’instruction' et l’édification des Campistes: «L^ Paraboles du Royaume » et « La jeunesse en
contact avec la vie », sont deux des sujets qui seront étudiés.
La journée du samedi est consacrée
aux questions d’administration intettHB
de la F. G. V., ce qui n’empêche pas
un© visite à rHôpi|taÎ, une étude en
plein air, des fenx, et te soir, dans (le
temple, une Réunion de prière suivie
de la célébration de la Sainte-Cène.
Programme d’activi|té intefnse, qui
commence souvent le matin à l’aube,
pour terminer tard dans la nuit. Ceux
qui y participeront devront sans doute
— le Proigraume a oublié cette recommandation — apporter avec ©ux une oonsidérablei provision de « bonne santé »...
à moins qu’il ne S’agisse là aussi d'un©
manière de montrer qu’en matière de
consécration et de service de Dieu, il
suffit de vouloir, pour que nos forces et
nos poesibilitiés soient multipliées par la
puissance de Son Esprit.
Quoiqu’il en soit, te but des organisa'teurs de servir l’Eglise, sera certainement atteint, et les Campistes retourneront chez eux emportant ces bénédictions qui sont toujours dispensées
. à ceux qui travaillent pour l’avancement du Règne de Dieu. E, G.
PS. Dans te prochain numéro paraîtra le Programme dont nous avons
parlé.
Vient de paraître :
Eîva Lecomte : Le Meunier de damtarana. Comédie champêtre en deux actes, publiée sous tes auspices de
l’A. C. D. G. de Torre PelHlca — Prix :
L. 1,50 — En vente dans les Librai*
ries de Torre Pelldce ou chez M, Giuseppe Cotta-Morandini, président de
l’A. C. D. G. de Torre PeMice.
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L’Echo des Vallées
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i 20 Août 1937-XV
■o
Une Exposition irtisane.
■ '-i. . P' Xf : í;Í:. .:; ' '
3 Dimanche prochæn, à 9 h. 30, sera
inaugurée, à Torre Pellice, la deuxième
Exposition Artisane et de la Petite Jnr
dustrie de la Vallée du. Pélîs, recueàllant les meilleures productions d)^ artisans de la Vallée. Elle sera divisée ep
deux grandes sections. Dans les vastes
salles de l’Ecole Mauxitienne (Piazza
Cariò Alberto)" seront réunis les travaux des artisans et des agriculteurs
(artisans du bois, dejs métaux, de la
laine, de la mode, du cuir, de l’électricité, etc., et productions agricoles,
plantes ornamentales, etc.). Dans las lumineux locaux de la Maison Unioniste
(Via Beckwith, 5), seront réunies les
productions ayant un caractère à’art
(exposition de peinture, de photographie, productions polygraphiques, travaux en cuir, en fayence^ etc.); et enfin quelques pièces neprésenteront le costume et la tradition vaudoise. Une ancienne cuisine et une ancienne chambre à coucher seront reconstruites avec
. de vieux meubles et objets se rapportant aux siècles passés. Une très jolie
collection d’anciens objets sera exposée.
C'est ainsi que l’Exposition représentera de la façon la plus simple et la
plus saisissante, le travail et la vie sociale et économique de la VaMée. Elle
sera certainement visitée par toute la
population. Dans l’Expositipn même,
des personnes expressément chargées
recevront les commandes et achats du
public.
L’entrée est libre, moyennant une petite offrande, qui sera consacrée aux
oeuvres d’assistance. L’Expositíon sera
ouverte tous les jours, du 22 août au
5 septembre, de 10 heures à 12 et de
17 à 19 heures. Elle sera aussi ouverte
dans les soirées du dimanche et du
jeudi.
★ Dans les soirées de samedi et dimanche 21 et 22 août, à 20 h. 45, le
Carro Montano di Tespi donnera deux
grandes représentations de très intéressantes pièces modernes. Les büteits peuvent se prendre à la porta
Une machine à photografie format 6/9
dans son étui a été oubliée dimanche 15
août sur la place de Bobbio Pellice. On
sera reconnaissant à la personne qui
l’ayant trouvée, la portera au Bureau du
journal, où elle recevra une récompense.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
Stato Civile dal 9 al 15 Agosto 1937-XÏ.
Nascite N® 2 — Decessi N» 2
CASSA 01 RISPARMIO 01 TORINO
Erogazioni di beneflcenza dell’anno 1937.
Torre Péttice :
Borsa dei Valdesi poveri L. 250,—
Comitato Comunale 0. N. B. » 600,—
Comitato Común. 0. N. M. I. » 500,—
Ente Comunal© di Assistenza > 1500,—
Fascio di Combattimento
(concorso per Colònia Alpina estiva di Pian Prà)
Opera Pia S. Martino
Orfanotrofio Valdese
Ospedale Valdese
Ricovero S. Giuseppe per i
poveri vecchi
Patronato Scolastico
» 250,—
> 300,—
» 1000,—
> 1000,—
>
»
500,—
500,—
Angrogna :
Comitato Comunale 0. N. B. »
Comitato Ck>mun. 0. N. M. I. »
»
Opera Pia S. Lorenzo
Bobbio Pellice :
Comitato Comunale 0. N. B.
100,
100,
150,
Patronato Scolastico
VUlar PéUice :
Comitato Comunale 0. N. B. >
100,—
100,—
100,
Comitato Común. 0. N. M. I. > 100,—
Ente Ccsnunale di Assii^nza > 200,—
Totale L. 7250,—
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Luserna S. G. » 5,44 7,19 10,14 12,43 17,15 18,29 19,51 21,09
Bricherasio » 5,56 7,33 10,25 12,58 17,24 18,46 20,05 21,21
Pinerolo . 5,19 6,13 7,02 7,45 10,43 13,19 17,42 19,08 20,26 21,40
-i- Airasca > 5,36 6,29 7,26 7,58 11,03 13,41 18,04 19,32 20,53 22,02
Torino a. 6,13 7,06 8,07 8,24 11,40 14,20 18,38 20,04 21,30 22,39
Í ; 1 Tarino p. 4 0,25 2 5,10 6,40 8,08 11,48 13,29 17,25 18,36 19,05 20,15
Airasca > 1,03 5,51 7,22 8,39 11,22 14,11 18,03 19,14 19,31 20,52
Pinerolo » 1,22 6,14 7,46 8,55 12,41 14,32 18,19 19,31 19,44 21,08
. Bricherasio > 6,31 8,04 9,08 12,57 14,50 18,40 20,02 i'~
Luserna S. G. > 6,42 8,15 9,18 13,08 15,01 18,51 20,13 )
% 1 Torre Pellice a. t 6,45 8,18 9,21 13,11 15,04 18,54 } 20,16 1
1 (i) Feriale - (2) Dal 1° Luglio al ¡1 Oitohre - - (3) Festivo — (4) Al Lrmedì
Ìi 1 ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA : t 31 2 J 3
ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORIKO
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
Pinerolo p.
Ponte Lemina (Jac.) »
Abbadia >
Riaglietto-Fiugeratfac)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) »
S. Germano »
Villar Perosa »
Dubbione >
Pinasca >
S. Sebastiano >
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,55
7,14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
9,05
9,12
9,15
9,18
9,22
9,25
9,29
9,32
9,39
9,46
9,49
10,35
10,42
10,45
10,48
10,51
10,54
10,57
11
11,07
11,14
11,17
11,24
11,30
12,50
12,57
13,
13,03
13,08
13,11
13,16
13,19
13,26
13,33
13,36
13,39
13,45
14.40
14,47
14,50
14,54
14,57
15,15,04
15,07
15,15
15,23
15,26
15,34
15.40
16,45
16.53
16.54
17,17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,47
18,54
19,01
19,08
19,11
19,19
19,48
19,55
19,59
20,01
20,04
20,07
20,10
20,13
20,19
20,25
20,28
20,33
20.36
21,15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21,47
21,50
21,58
22,02
22,05
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugera(/ac>
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
a.
6,32
6,35
6,40
6,43
6,49
6,59
7,02
7,06
7,09
7,12
7,15
7,18
7,24
7,55
7,57
8,03
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8,36
8,39
8,45
9,05
4
10,02
12,03
9,11
9,14
9,24
9,31
9,34
9,37
9,40
9,43
9,46
9,49
9,55
10,07
10,10
10,20
10,27
10,30
10,39
10,42
10,45
10,48
10,51
10,57
12,09
12,22
12,32
12,39
12,42
12,46
12,49
12,52
12,55
12,58
13,05
14,
14.04
14,10
14,13
14,20
14,27
14,45
14,48
14,51
14,54
14,57
15,
15.05
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
18,
18,10
18,13
18,20
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,46
18,52
5
19,26
19,28
19,34
19,37
19,44
19,51
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,16
6
20,40
20,43
20,48
20,51
20,58
21,05
21,08
21,11
21,14
21,17
21,20
21,23
21,30
(1) Daini Luglio al 5 Settembre (2) Festivo tino ai iO Luglio e dal 6 Settembre in poi.
(3) Festivo dail’ll Luglio al 5 Sett. (4) Dal 10 Luglio al 5 Sett. (5) Festivo fino al 10 Luglio c dal 6 Sett, in poi.
(6) Festivo dall’ll Luglio al 5 Settembre.
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P. .
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9,
OBABIO AUTOMOBILE TOBBE-BOBBIO
t
leimos
11,12
11,19
11,24
11,30
15,15
15,20
15,27
15,34
15,39
15,45
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
20,25
20,30
20,37
20,44
20,50
20,55
Bobbio P.p.
ViaFourca »
VillarP. .
Chabriois >
S. Margh. >
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
PBLUOB
I 2 3
7,15 11,50 17,35 19i— 19,40
7,20 11,55 17,40 19,05 19,45
7,26 12,01 17,46 19,11 19,51
7,33 12,08 17,53 19,18 19,59
7,41 12,15 18,— 19,25 20,06
7,45 12,20 18,05 19,30 20,10
(I) Al Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
OBABIO AÜIOHOBILB PBB08A-FBBBIÌBO.PBALT.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiottl-Riclaretto
Trossieri-Faetto
Perrero
a.
P
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè »
Crosetto-Oardioia »
Rodoretto .
Praly (Villa)
Praly (Qhigo) a.
9
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,55
14.03
14,18
14,22
14,25
14,30
14,38
14,42
14,54
15.04
15,11
15,15
19,30
19,38
19,53
19,57
20,
20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
p. 5,—
a.
P
a.
9
5,5,05
5,14
5,23
5,38
5,40
5.50
5.50
5,53
5,57
6,12
6,20
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
3
16,25
16,30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
. , <1) Fra Ferrerò e Praly daini Luglio al 5 Setteoibre —(2) Prosegue per Praly soltanto nel giorni precedenti
I nativi e lettivi dal 10 Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nei giorni festivi e susseguenti I festivi,
dall 11 Luglio al 6 Settembre. — Il ttmizio fra Ptrrtro t Praly si effettua dal Z7 Giugno ut 26 Settembre.
OBABIO AUTOMOBILI SAN SECONDO • PINEBOLO m '•-a "'S
S. Secondo p. 1 6,- 7,20 2 9,- 14,- 18,- 3 21,-
Bivio strada S. Martino » 6,03 7,23 9,03 14,03 18,03 21,03 ‘ 'S
Miradolo » 6,06 7,26 9,06 14,06 18,06 21,06 Se
Ponte Lemina » 6,09 7,29 9,09 14,09 18,09 21,09
Pinerolo (P. Cavour) » 6,12 7,32 9,12 14,12 18,12 21,12 ■M
Pinerolo (Staz. Ferr.) a. 6,15 7,35 9,15 14,15 18,15 21,15 -1
Pinerolo (Staz. Ferr.) p. 6,30 7^ 2 11.* 14,25 18,25 2L30
Pinerolo (P. Cavour) » 6,33 7.53 11,03 14,28 18,28 21,33
Ponte Lemina » 6,36 7,56 11,06 14,31 18,31 21,36 ■
Miradolo » 6,39 7,59 11,09 14,34 18,34 21,39 s
Bivio strada S. Martino > 6,41 8,02 11,12 14,37 18,37 21,42
San Secondo a. 6,45 8,05 11,15 14,40 18,40 21,45 ‘S
(I) Al Lunedi — (2) Al Sabato — (3> Alla Domenica. i|
'fS!