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Année XV® N. 35.
PRIK D’ABONÌÌRMEÌÌT FAR AH ^ Italie , . . ■ . L 3 1 Tous les pays de VUuion «Io [ peate , . - . » fì . Aiuériqne flu Sud .. . » 9 Oh s’abonae : } All bureau d’Aiiministratlou; ! Ohez MM. lea Pasteurs ; iJhea M. ilrneat Robert ('Tignerei} et à la Lìbrairie Cliiantore et j MaacareiU fPìgneroI). i 1 Kuméros séparés demandés aranl; j le tirage 10 centimes chaoxin,' Annonces: 20 centimes par ligne ! pour une seul^fois, —16 cen- times de 2 à 5 fois et 10 een- 1 times pour C fois et nu dessus. 1 S'adresser pour la JléâAoMoB et . ridraliUstrotton à 5t. le tear H. Bosio — Saîni Oei^main- Cluson ^Plnerolo) Italie.
Ij abonnement part du l' Janvier
et se paie d’avance.
30 Août 1889
♦ S?.
Tout ehangement à' adresse est
• payé 0j25 centimeB.
LE TEMOIN
ECHO DES VALLEES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
Tous me seree témoins. Actes I, 8.
i^owamalre.
Communications oflBcielles.—Bicentenaire
(le la rentrée. L’assemblée oommeniorative
de Balsille. — Missions. — jll® Conférence
nationale. — Le capitaine Cignoni — Souscription. — Chroniipévaudûise. — Annonces.
Ifi tdrité ostîec îîî chufiié. Ebh» iv , 15.
Communications Officielles
Pour des raisons spéciales, le service d’ouverture du Synode, qui a lieu
ordinairement à 2 h., ne pourra se
faire, celle année, qu’à trois heures
de l’nprès-midi du lundi 2 courant.
L’inauguration de la Maison Vaudoise devant se faire à 10 h. du malin,
les mernbres-nés du Synode et les délégués des églises vanaoises ou étrangères, «ont priés de se munir des
billets qui leur donnent l’entrée à des
places réservées, dès 9 h. du matin,
dans une des salles du Collège.
Par suite de la démission de M. le
pasteur Paul Lantaret, le poste de pasleur de la Paroisse de Pral est déclarée
vacant.
Ln Tour le ‘-¿9 hoùl 1H89.
Pour ia Table :
J. P. Pons, Modérateur,
BIC£PiTËN4IRE DE U REi^TREE 1
L'isseinbtée eomméiniirative de Balslllf
Une réunion générale à Balsille, le
hameau le plus reculé du vallon d4
Massel, ne peut se décrire comme unéautre; elle a une histoire plus longue
s’étendant sur deux jours. Sans parler
de ceux qui venaient de plus loin, les
vaudois du val Luserne et du val Pérouse ont du se mettre en marche dès
le lundi 20 courant pour pouvoir se
trouver le mardi matin au pied de
l’arête de rochers qui servit de forteresse à nos ancêtres. Si l’on avait
pu embrasser d’un seul coup d'œil tous
ces petits groupes partis des extrémités des vallées, bientôt transformés
enfiles plus allongées,convergeant tous
par des lignes plus ou moins directes
et faciles, vers un même point, le
spectacle aurait élé quelque chose, d’émouvant; mais il aurait fallu, pour
en jouir, emp^nler les yeux et les
ailes d’un aigle^e nos cimes et planer
au dessus de nos vallées à une hauteur
suffisante. Pour nous qui arrivions du
côté de Pragela, par le col du Pis,
nous n’avons eu à nous plaindre ni
du gravier de la nouvelle route du
Perner, ni de la poussière qu’ont dû
dévorer ceux qui ont remonté la val-
2
lée de S. Martin depuis le Pomaret.
Nous les avons entendu parler avec
satisfaction de la conférence organisée
aux Clos et“*des rafraîchissements qui
accompagnaient le bazar, où tant d’utiles et jolis objets étaient rais en vente
au profit d’une œuvre chrétienne.
Du haut des chalets de Clos dal Mian
nous avons pu, le soir du lundi, contempler notre petite part des feux de
joie allumés dans la vallée. A un certain moment nous en aperceviojissept:
l’un était là bas sur les hauteurs de
Pramol, trois autres étaient plus près
au fond de Massel, enfin nous avions,
là, à nos pieds, celui de Balsille, et à
quelques pas de nous celui de Clos du
Mian. H fallait voir la joie de ces jeunes
gens tenant chacun une fascine de
paille en guise de torche dont la brise
du soir dispersaitau loin les étincelles.
Avec cela, des salves de coups de. fusil,
des cris de joie qui s’entre-répondaienl
de Clos du Mian au château et au
village de Balsille« airs joyeux de la
fanfkre de Praruslin, auxquels nous
répondions par nos chants. Le village
était presque tout là; des souvenirs,
dés ràpprocheraenls, des émotions diverses' remplissaient les cœurs. Les
feüx allaient s’éteignant, l’air devenait
frais, nos cœurs se réunirent encore
dans la prière prononcée par M.r le
pasteur H. Trou, après quoi nous gagnâmes nos logis. Nous n’avions pas
aperçu les feux d’artifice allumés au
Reynâiid, ni les fàlos du reste de la
vallée, mais nous augurions bien de
la fête du lendemain.
L'hoSpitaiité de nos frères de Massel et du Val S. Martin a été digne
d’éloge; (îanà le seul petit village de
chalets, où noirs étions, non moins dè
quinze Hts ont été mk à la dispositioh dés visi'teiirs, sans coiiipler les
grànges*,où ungrànd nombrebnl trou vé
d'àils la paille, si ce n’est un doux repos,
du rtioins un abri contre la fraîcneur
d'ô' la nuit et côntré le vent. Ce qu’un
vilTagé a' fait, des dixâînes d’autres
PôWl fait, en sorte que dès le lendè
tnain malin de bonne heure, on pouvait voir les per sonnes pousser jusqu’au
pied de la belle cascade du Pis leurs
excursions, ou explorer le chateau et
les rochers des Quatre Dents depuis
les bois de la combe de Guignevert.
Le ciel était d’un bleu ravissant;
pas un nuage ne se montrait à l’horizon, le vent avait même empêché
la rosée de tremper l’herbe des prés.
Apj'ès un déjeuner servi dans la cour
de notre hôle à non moins de 17 personnes, à qui l’appétit ne faisait pas
défaut, notre petite compagnie,formée
de ceux qui avaient suivi l’itinéraire
de nos pères dans la Savoie, et de ceux
qui les avaient rejoints à Salberlrand,
se met en marche, saluée par la fanfare de Praruslin venue à sa rencontre;
à la Balsille, on l’accueille très sympathiquement par des vivas. Le village
est rempli, les prés où doit se tenir
rassemblée commencent à se garnir.
Que de poignées de main s’éôhangent,
que de salutations d’amis, de connaissances, avant que s’ouvre le service!
On a dû abartdonrfw l’idée d’inaugurer l’école par un service préparatoire, tout se fera dans la grande assemblée q.iii commence à 10 heures.
Sur les rochers qui s’élèvent sur la
droite du torrent où bouillonne la
Germanasca, a été érigé un abri en
feuillage au dessus duquel flottent (un
peu fort quelquefois) neuf drapeaux
aux couleurs nationales portant d’un
côté les armoiries royales, de l’aulre
celles de l’Eglise Vaudoise, et représentant dans leur ensemble, comme
l’indiquent les inscriptions, l’églisèiont
entière des vallées, dè l’évangélisation
-et des colonies établies à l’étranger.
Devant le rocher-tribune, le terrain
forme un enfoncement où se trouve
le chœur dirigé et préparé avec tant
de peine par M.r le prof. N. Tourn.
Sur la pente douce qui s’élève en amphithéâtre, en face de la tribune, se
placent les auditeurs au nombre de
k Oit 5000. Quel beau spectacle que
cette vaste assemblée recüeillie, a'tlenlive, dans ce pré encadré à gauche
par les mélèzes de Guignevert, dominé par les rochers du château au
3
-275
grand ormeau séculaire, et limité sur
la droite par le lit profond du torrent!
Après l’invocation, M^Turin deGènes
prononce la prière, et le choeur chante
deux versets du Ps. 68®. Le docteur
Geymonal, qui préside, annonce la lecture du 5™® chapitre de S. Matthieu,
faite à haute voix par M.r le pasteur
BounousdeCosmopolila, puis il adresse
à l’assemblée un discours que l’espace
nous oblige à résumer comme ceux
qui l’ont suivi.
Ils arrivèrent, dit-il, 600 sur cette
montagne pour reconquérir la patrie
et la laisser à leurs enfants. Nous, leurs
descendants, venus de toutes les parties du Piémont, de la Lombardie, de
Gênes, de Rome, de Naples, de la Sicile, de plus loin encore, nous venons
célébrer ici aujourd’hui, par milliers,
et avec reconnaissance, la fêle de la
Rentrée. O montagnes! dirons-nous,
avec les accents du prophète, éclatez en
chants de triomphe et vous arbres des
i^orêts battez des mains ! Nos pères ontils rêvé les beaux jours que nous voyons? Nous ne les avons pas même
rêvés, datas notre enfance, nous qui
vous parlons.
Oublierons-nôus, en ce jour de joie,
ceux à qui, après Dieu, nous devons
nos libertés?NolreRoi bien-aimé, dont
“la lettre demeure comme un témoignage précieux pour nous? Notre Gouvernement libéral? Non, un peuple
chrétien n’oublie que les injustices,
jamais les bienfaits. Que Dieu bénisse
le Gouvernement, que Dieu bénisse
notre excellent roi {traws, vive le roi)!
•Ce qui embellit notre fête c’est aussi
la présence parmi nous de concitoyens
qui ne partagent pas notre foi, mais
qui aiment la liberté, qui nous aiment
et que nous aimons fraierneliemenl.
L’affluence des amis étrangers venus
de tous pays relève l’importance de
notre célébration centenaire.* Quels
encouragements vous nous apportez,
frères de France, à qui nous devons
notre Valdo et noire Arnaud, frères de
la Suisse hospitalière, de l’Allemagne,
de la Hollande, cpii avez tant contribué
à la 'Rentrée, freres d’Angleterre, d’E
cosse, à qui nous devons tant de reconnaissance, et vous qui venez de
pays plus éloignés encore!
Mais, frères vaudois, c’est à nous
de considérer combien de grâces nous
sont accordées pour l’amour de nos
pères. C’est à nous de nous écrier;
«Qu’heureux est le peuple dont l’Elernel est le Dieu!» Nous sommes un
peuple qui a gardé la loi de Dieu, et
la foi dans la grâce de Dieu qui nous
rend capables d’observer la loi. Plus
privilégiés que tant denosconcitoyens,
nous n’avons qu’un maître à servir
pour les choses temporelles et nous
n’en avon.s qu’un au ciel. — Ce bonheur
le peuple le doit à l’Eglise, à ses écoles,
à son cuite. —Jésus a proclamé que
même la persécution est un bonheur.
Elle est un baptême de féu qui trempe
les caractères et aifermit les convictions. Heureusement cetleépreuve u’est
pas permanente. Nous avons cependant un bonheur plus durable, c’est
la miséricorde de l’Eternel sur ceux
qui souffrent, et sa protection qui dure
d’âge en âge. Le bras de l'Eternel a
été étendu pendant des siècles pour
garder nos pères; il les a protégés,
dans l’exil, dans la rentrée, dans les
luttes et les souffrances du siège de
la Balsille, où nous inauguronsaujourd’hui une école. H leur fournit le pain
sous la neige, il les enveloppa de ses
brouillards, il leur donna la paix au
moment voulu. Quand les .barrières
qui séparaient la famille italienne tombèrent. Dieu prit des serviteurs en
grand nombre dans ces vallons. H veut
kre encore notre Dieu.
Voulons-nous être son peuple? Un
vœu doit sortir de nos cœurs et de
nos bouches; «Pour moi et ma maison
nous servirons [’Eternel* {amen de
¡’assemblée). — Le ■ chœur chante:
Gloire au Dieu d’Israël.
Partant des paroles: Fotts êtes la
lumière du monde (vers. 14), Mr. te
past. El. Bonnet dit: Ce n’est pas sans
quelque but important que nos pères
ont traversé les persécutions et enduré
les souffrances de 200 ans passés. Us
ne voulaient pas seulement reconquérir
4
.276.
leurs hérilages, ils voulaient y rallumer le flambeau de l’Evangile. Dieu
a confié à notre église, comme aux
autres, une mission importante, celle
de faire luire la lumière de l’Evangile autour d’elle. Il faut pour cela
que la lumière soit bien filaeée. Nous
la placerons dans nos maisons, dans
nos écoles, dans nos temples, nous
la placerons devant nos concitoyens
afin qu’elle éclaire toute notre patrie,
il faut que notre lumière soit bien
allumée pour être visible.
Qu’elle soit alimentée à la source
de la Parole de Dieu. Que l’huile de
la grdce la rende brillante, et qu'elle
se montre non seulement dans nos
paroles mais dans nos œuvres; c'est
ainsi que les hommes la verront et
que les pécheurs pourront, en se convertissant à Dieu, effectuer, un retour
plus glorieux que celui de nos pères
dans leur patrie.
★
★ *
Après le chant du choral de Luther
C'est un rempart que notre Dieu, Mr:
le pasi, Jqsué Tron de "Venise, parle
en italien, sur les paroles: Fous me
serez témoins. Nos pères, dit-il, ont
reçu le don de résistance. Mais ce ne
sont pas leurs actes de valeur qui donnent à leur histoite sa vraie signification, c’est leur persévérance dans
la foi. Lorsqu’on songe à leur petit
nombre, à la durée des persécutions,
à tous les moyens mis en œuvre par
l’Adversaire, on s’arrête avec admiration devant ce fait: c’est qu’ils ont
gardé la foi et l’ont transmise intacte
à leurs descendants.
Nul sacrifice ne leur a été trop coûteux pour cela. La forteresse de leur
cœur a été plus invincible que celles
de leurs montagnes.
Maintenant les cris de guerre ont
disparu; le soleil de la liberté resplendit, le cercle de fer qui les ceignait a été brisé.
Mais la douceur des temps présents
ne doit pas nous faire oublier nos
devoirs. Dieu n’éprouve grandement
que ceux qu’il destine à une grande
œuvre. Nous devons apporter la lumière de l’Evangile éternel à nos con
citoyens. Cette mission répond dignement au passé de notre église, dont
la Rentrée, aux yeux des hommes, devait paraître une folle entreprise. Celui
qui a fortifié nos pères est puissant
pour nous fortifier aussi. La force de
son Esprit n’est point diminuée. Celui
qui dit à ses premiers disciple.s: Vous
recevrez la vertu d’en Haut, veut encore
de nos jours fournir celte force surhumaine, plus puissante que celles de
l’intelligence et de la science, dont
nous avons besoin pour l’accomplissement de notre lâche. Avec la vertu
de l’Esprit nous aurons le zèle, l’amonr, l’èian, la plénitude de vie et
de force qui nous font défaut.
Le chœur chante: O mon pays, où
la voix de nos pères.
If
* * •
Mr. Paul Lony de Milan, parlant
en italien, pose la question; Avonsnous répondu au commandement du
Seigneur d’être des témoins de l’Evangile? Nous avons commencé et nous
continuons. De ces Vallées, sont partis
d’humbles guerriers qui ont envahi
le Piémont, la Ligurie, la Lombardie,
la Vénétie, et sur leurs pas sont nées
des églises qui témoignent de la vérité. A mesure que la patrie s’est agrandie, sur les traces de nos rois,
ont marché les évangélistes avec l’épée de la parole de Dieu. Quand Rome
a été rendue à l’Italie, un évangéliste
Vaudois a pénétré aussi dans la capitale, avec l’arme tmi fait Iremblei'
les papes, la Biblel Partout se sont
élevés des temples, jusqu’au midi de
la Sicile.
Les résultats numériques sont encore peu de chose; mais Dieu est fidèle. Souvenez-vous seulement que
nous sommes vos envoyés, et que nous
avons besoin de votre sympathie, de
vos prières et de vos saçrifices. Dieu
veuille que ce^ fêtes marquent un
progrès dans le zèle pour l’évangélisation de notre patrie.
* *
Après une prière de Mr. le pasteur
G. Âppia, Mr. D. Peyrol secrétaire de
la Société d’flisloire Vaudoise a retracé d’une manière claire et simple,
5
-Î77„
l’hisloire du siège de In Baisille (24
ocf. 1689 — 15 itiai 1690) jusqu’à la
merveilleuse évasion de la nuit du
14-15 mai 1690.
Divers délégués des églises sœurs
ont ensuite pris la parole. Un représentant de la Hollande, traduit en
français, dit; Votre histoire est connue
dans les Pays-Bas. Nous comptons plusieurs descendants de Vaudois parmi
nous. Je vous apporte les voeux de
nos églises pour les vôtres et pour
votre œuvre d’évangélisation. Depuis
que nous avons vu vos montagnes,
nous comprenons mieux le courage
de vos pères, et tandis que nous disons;
Gloire à Dieu, nous disons aussi: Honneur à vos héroïques ancêtres. Quand
j’ai vu ici tant de vaudois je me suis
dit: Si 400 ont commencé la conquête
de l’Italie il y a 200 ans, que ne feront
pas les milliers d’aujourd’hui, si chacun d’eux a en lui-même la vraie lumière, s’il est revêtu de la force du
Si. Esprit? Avec cela l'Italie sera conquise au Seigneur Jésus.
Le docteur Glarkë d’Irlande; J’ai
traversé la mer orageuse pour vous
voir, vous apporter les salutations des
Eglises d’Irlande, et pour assister à
vos fêles. On ne peut regarder à la
Baisille, ce sanctuaire des Vaudois, sans
être ému. On est ému en songeant aux
armées qui ont ravagé ces vallées, aux
cris des blessés et des mourants, aux
défenseurs héroïques de ces montagnes
qui résistent à deux rois. On l’est aussi
en songeant que l'Italie est aujourd’hui
libre. 0“® gloire surpasse à l’avenir
celle de son passé! Que son bon roi
soit béni! Que Dieu soit béni de ce
3u’il a fait pour vous, les descendants
es persécutés! N’oubliez pas ses bienfaits, et soyez-lui fidèles.
*
* *
Le docteur Mathews, secrétaire de
l’Alliance presbytérienne universelle,
s’exprime ainsi en anglais: J’ai l’avantage de vous apporter les salutations d’un grand nombre d’église.s éloignées, qui n’ont pas de représentants
m milieu de vous, et qui prennent
un grand intérêt à vds fêles. Etlès Ont
eu, comme vous, leurs persécutions et
leurs triomphes. Ici vous pouvez dire:
Je lève les yeux vers les monlagne.s;
mais tous nous pouvons dire: Mon
secours vient de l’Eternel qui a fait
les cieux et la terre (Ps. 121). Ce ne
furent pas les montagnes qui sauvèrent les Vaudois, mais les nuages que
Dieu envoya sur eux. Ponquoi? Parce
qu’il a dit : J'honorerai ceux qui m’honorent. Si vous l’honorez, si vous accomplissez l’œuvre qn’jl vous assigne,
il vous prolègera. Celle terre italif^ne
est à vous, elle a été consacrée à Dieu
et à son Christ par le sang ue vos
pères. Jésus vous appelle à reconquérir
ce pays en le ramenant à son Dieu,
Si vous êtes fidèles, Dieu vous donnera son secours comme aulrefpis.
Le soleil de sa faveur éclipsera celui
gui éclaire aujourd’hui vos montagnes.
Les ctBurs de vos frères s’intéressent
à vous, et leur yeux vous suivent.
Chacun d’eux désire voir l’église yaudoise baptisée du S. Esprit pour être
dans l’avenir une bénédiction plus
grande encore que dans le passe.
•*
* 4
M.r te pasleuf Pagés appofle lés
salutations de l’Eglise l'éfo.itnéô (je
Toulon et des Vaudois de Tdiilûn èl
de Marseille auquels il rend ufi bon
témoignage.
M.r le pasteur Champendal dé Genève: Les Vaudois ont voulu avoir une
patrie et la lilierlé d’y professer leur
foi. C’est ce que la Suisse possède
aujourd’hui après bien des luttes, (¡lue
Dieu garde au peuple yaudois une pairie libre et un Evangile libre.
Après le chœur: Padré Nosir^, allé
laudi t’incliim, M. Christ de Bâle œthorle chacun à se donner de cœur à
Dieu.
Deux Vaudois du Wurtembei’gi MM.
Talmon, propriétaire de la maison
où mourut Arnaud, et, Gilles, (ée dernier en patois) ajoutent encore quelques mots de salutations et d'adiéu
que nous ne parvenons pas à saisir
6
—m
à cause du bruii que commencenl à
faire les conversations autour de nous.
Nous avons en vain cherché du regard quelques personnes exerçant une
espèce de police intérieure dans l’assemblée. Quant à la police extérieure,
les gendarmes qui étaient présents
n’ont eu absolument rien à taire.
L’assemblée s’est close avant une
heure de l’après midi parla prière prononcée parM.rC. A. Tron, par le chant
du Tedeum, et par la bénédiction.
Dü dîner, qui eut lieu dans l’écolemonument, nous ne pouvons dire autre
chose si ce n’est qu’il a été un modèle regrettable de confusion. Des toasts
y ont été portés au roi, aux délégués
etrangers qui ont remercié par l’or
fane de deux de leurs représentants,
la presse représentée par le rédacteur en chef de la Gazietta Piemonte$e, etc. Les réfections prises par
d’innombrables petits groupes, sur le
gazon, à l’ombre des mélèzes, près du
torrent, n’ont pas été les moins gaies.
Nous n’avons pas observé le moindre
désordre, ni à BalsÜle, ni le long de
la roule poudreuse, mais joliment réparée par la Commune de Massel, et
par laquelle s’est écoulée, en lignes interminables, la grande assemblée de
Balsille, heureuse, satisfaite, reconnaissante pour une si belle journée.
H. B.
Missions
ENCORE EN ROUTE POUR LE ZAMBÈZE
Nous transcrivons ici une partie
des^ lettres de M.r Adolphe Jalla, arrivées récemment et qui contiennent
d’intéressants détails sur son voyage.
Nous savons de répondre ainsi au désir
des nombeux amis des missions qui
portent sur leur cœur d’un façon toute
spéciale, nos ouvriers qui travaillent
dans les champs difficiles du Sud de
l’Afrique, sur les rives lointaines du
Zatpbeze.
Le24juin. — La famille missimaire
n’est pas un vain mol, c’est une douce
réalité, dans chaque famille missionnaire, que j’ai rencontré, j’ai trouvé
des amis et des frères. M.r Applehy
et sa famille, à Maféking, ont été excellents pour moi. Bs habitent une
belle maison, qui 'a coûté 20,000 frs.
et qui est bâtie depuis deux ans. Grâce
à Dieu, nous n’avons pas eu encore
à souffrir du manque d’eau, du tout.
Nous parcourons souvent le pays, le
fusil à l’épaule, mais nous ne sommes
pas toujours heureux dans nos chasses.
A Maféking, nous avons dû dire adieu
à MM. Whiieley et Smitherraann, qui
toujours ont été très aimables envers
moi. Nous sommes trois blancs, maintenant, M.r Musson, son sécretaire
Harrisson et moi.
Notre cuisinier en chef, un deminoir de la colonie, est plus persuadé
que je ne le suis de la différence qui
existe entre le sang des blancs et celui
des noirs, et il méprise ses compagnons de service presque comme s’ils
n’étaient pas des hommes. B a un
orgueil insupportable, 'et ne fait que
parler de lui; les anglais mettent la
lettre majuscule à je (I), lui il en mettrait volontiers trois, s’il savait écrire,..
i juillet. — Nous voici près d’un
village nommé Khaborong, dont le chef
a dîné avec nous, et quand il eut fini
de manger son jambon, il passa son
couteau sur la semelle de son soulier,
je ne sais si c’était pour la graisser,
ou pour essuyer le couteau! Tout le
village est venu autour de nos wagons,
les hommes se sont étendus par terre,
et ne sont retournés chez eux qu’après
notre départ....
Mochuri. Je reviens d’une visite faite
à la maison missionnaire de celte station, M'' Bayard et M*"® Bayard ont très
bien connu M.r et M.“" Coillard lors de
leur passage au Transvaal, il y a dix
ans; l’aide missionnaire M."' Ratief a
vu Dardier, Goy, Louis et Marie, à Wellington où elle a fait son instruction.
Le chef de la station, quoique païen
encore, fait construire à ses frais une
petite chapelle. Ce soir quelques jeunes filles sont venues me voir avec de
7
•Vv/VWVWVA/V \/v\
J79
pelils enfants; je leur ai distribué des ,
bonbons, souvenir de mon compagnon |
de cabine, et j’ai été heureux de voir
les manifeslalioiis de leur reconnaissance, vertu rare parmi les noirs. Chacune d’elles m’a dit à plusieurs reprises en s’en allant: « .le t’aime, je te
remercie, je te salue». Je tiens souvent un culte, priant Pieu de bénir
sa Parole, pour l’âme de ces pauvres
noirs, dont quelques-uns entendent
la bonne nouvelle qui fait notre bonheur, pour la première fois, et chaque
jour, nous avons une leçon de chant
qu’ils aiment beaucoup.
Le ÎOjuüleL — Hier matin, comme
je faisais ma toilette, M.r Musson m’annonça l’arrivée â Shoshong deM.rGoy;
un moment après il vient me dire
qu’il le voit, assis sur la caisse d'avant
de son wagon ; quelle ne fut pas notre
joie à tous les deux! Je fus heureux,
très heureux de faire la connaissance
de ce brave ami, et d’avoir par lui
des nouvelles de nos chers amis et frères du Zambèse. Goy porte encore la
trace des fièvres qui l’ont ruiné, mais
il est plus fort maintenant, et heureux de pouvoir bientôt retrouver sa
fiancée. Les journées passent toujours
rapidement, mais celle d’hier a filé
comme l’éclair, et le moment est vite
venu où il nous a fallu nous dire adieu
et au revoir.
Le i2juilleL — Nous voici à Sboshong. J’ai vu M.r, M.™" Hepburn, et
leurs enfants, tous très aimables, et
le roi Kbama qui a l’air bon et intelligent; c’est dommage qu’il ne parle
pas l'anglais.
i9 juillet. — Nous revoici en route
à 10 milles de Shoshong. Nous avons
eu beaucoup de peine avec deux de
nos bœufs, pas domptés du tout, mais
maintenant tout va bien, ils ont été
remplacés par deux autres,M.r Musson
ne peut m’accompagner plus loin, c’est
Middieton qui le remplace, et il est
très affable et très capable de conduire notre expédition.
Maintenant nous pensons que Monsieur Jalln a atteint le but de son long
voyage, et qu’il a enfin pu, serrer son
frère et sa sœur dans ses bras. — Eglises
Vaudoises! en ces jours qui vous rappellent la miséricorde de Dieu envers
nous d’âge en âge, priez pour que Dieu
bénisse l’œuvre de vos missionnaires
afin qu’ils sentent que leur travail n’est
pas vain, et que l’Esprit du Seigneur
les fortifie et les soutienne en tout
temps. A. S.
Il® Conférence ^aliónale
des Unions Chréliennes
La 2.™* Conférence Nationale des
Unions Chrétiennes d’Italie, organisée
par le Comité Central et reçue par
l’Union de Turin, s’est réunie les 22,
23, 24 août 1889 dans celle ville. Une
vingtaine de Sociétés y étaient représentées par 32 délégués.
Après un culte d’ouverture, présidé
par Mr. le pasteur W. Meille de Turin,
et un discours du Président du Comité National et du Président de l’Union de Turin, on communiqua à l’A.ssemblée plusieurs leiires d’adhésion
et de félicitations, parmi lesquelles une
du Comité Central Jnlernnlional de
Genève, de Francisco Albricias agent
des Unions Chréliennes de l’Espagne,
du Comité National belge, de Georges
Williams fondateur des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, etc., elc.
La Conférence se constitua ensuite
en nommant Mr. Ciccardo Davio pour
Président.
Le soir de ce premier jour, dans le
temple,nombreuse assemblée pour entendre parler des Unions Chréliennes
par plusieurs orateurs.
Les travaux de la Conférence commencèrent le deuxième Jour, vendredi
23 août, après un culte présidé par
Ml' pasteur à Livourne. La
lecture des rapports du Comilé National, des quatre chefs de groupe, de
quatre Sociétés désignées par le sort
(Torre-Pellice, Venise, Rome, Desanctis, et Naples, Diodali) et du
DoUetlinooccupèvml loute la matinée.
La discussion sur ces différents rapports se prolongea loute l’après-midi
M
8
~280~
en conduisanl à quelques importantes
délibérations sur les Groupes et les
Chefs de Groupe, sur la question des
finances, sur le BoUeltino, etc.
Le soir réception h la villa Meille.
Rien n’y manqua: banquet, discours,
illumination, /eux d'artifice, chants et
pour finir, U ne retiait eaux flambeaux...
en miniature. Mr. IL Appia pasteur à
Nessonvaux (Liège) au nom destinions
de la Belgique et Mr. le Pasteur Gaufrés de Paris adressèrent aux invités
d’intéressantes allocutions.
Le samedi, dernier jour, la séance
commença par un cutle présidé par
Mr, Landels pasteur de l’Eglise Baptiste et par un excellent discours de
Mr. 1e prof. Geymonat de Florence
Président de la l'* Conférence. Ensuite on entendit une relation de Mr.
R. Prochet de Rome sur les difficultés
mii s'opposent en Italie à l’œuvre des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, et
sur laquelle on discuta longuement
en arrivant à des ré.soliUions pratiques.
Dans l’après-midi on parla sur différents sujets; on confirma le Comité
National actuel jusque au mois de
juillet 1890; Rome fut désignée pour
recevoir la prochaine conférence, et
après une prière prononcée par monsieur le pasteur Rochal de S. Remo,
le Président déclara close la 2'"* conférence.
Le dimanche 25 août les délégués
se relrtuivêreniàTorre-Pellice, invités
par l’Union locale. Après une courte
séance déstinée à la lecture (tes procès-verbaux, on se rendit au Temple,
où Mr. Turino de Gênes, devant un
auditoire très nombreux, prononça un
discours sur ces paroles: Sainteté à
l'Eternel. A une heure repas commun
pendant lequel on entendit encore de
bonnes allocutions du Président monsieur R. Davio, de Mr. Revel, Président
de l’Union de Torre Pellice, de MM. les
pasleur,s H. Meille, Roland, Bert, A.
MejJle, etc., et de Mr. le pasteur
Ferrier de Genève qui parle au nom
des Unions de la Suisse.
En conclusion : bonnes et heureuses
journéesqiiicoulribueront sans doute,
avec l’aide de Dieu, au progrès des
Unions Chrétiennes en Italie.
iVB. Les prochains du Sollellirio contiendront une relation très détaillée des
séances de la Conférence.
LE CAPITAINE CIGNONI
Nous recevons de l’île d’Elbe une
nouvelle bien douleiireuse, celle de la
mort du bon capitaine CiGMONjqüe tous
aimaient et que l’on appelait tout simplement Zio Gtovannino.
Il ne faut pas que le juste meure
sans que nous y prenions garde, d’autant plus que notre frère a édifié ceux
qui l’ont approché et durant sa vie et
à l’heure de sa mort.
Nous le vîmes encore dans son lit
de mort au commencement de juillet;
il tint longtemps notre main dans la
sienne fixant sur nous un regard plein
d’affection pendant que nous lui parlions de la patrie céleste, dans laquelle
nous nous sommes donné rendex-voiis.
Et le mois n’était pas encore écoulé
qu’un long convoi funèbre gravissait
la colline sur laquelle se trouve notre
cimetière. Tout Rio Marina était là
éconlani la parole de vie de la bouche
de messieurs Ie.s pasteurs E. Long de
Vérone et J. Qnattrini de Livourne,
et prenant part à la douleur de la
famille épronvéev
Le lendemain la famille Cignoni fil
faire une abondante distribution de
pain à tous les pauvres de Rio Marina;
cela vaut bien mieux que des crêpes.
Il y a trente ans que Giovanni Cignoni
connaît le Seigneur et qu’il le. sert.
Il a été dans les mains de Dieu un
précieux instrument pour la fondation
de l’Eglise Elboise, et il ne faut pas
qu’une page si belle de l’histoire de
l’Evangelisalion soit perdue pour nos
lecteurs. Nous tenons du capitaine
Cignoni lui-même les détails que l’on
va lire.
C’était en 1858, Giovanni Cignoni se
trouvait dans le port de Nice avec son
navire lorsq^ue Madiai, alors exilé à
cause de l’Évangile, vint à passer sur
te quai et lui dit:
9
— Capitaine, voulez-vous la parole
de Dieu?
— Qu’esl-ce que la Parole de Dieu?
répondit notre frère qui n'avait jamais
jusqu’alors entendu parler de la Bible.
— C’est un livre qui vous montrera
le chemin du ciel, reprit le colporteur.
— Alors remeUez-moi ce livre, car
je désire moi aussi aller au ciel.
Cignoni se trouvait ainsi en possession d’une belle et grosse bible qu’il
paya trois francs, et qui apporta à s.on
cœur ce que nul autre livre ne pouvait lui apporter. Il lut le précieux
volume tout seul dans sa cabine pendant son voyage de retour et reçut
en son cœur la bonne nouvelle du salut
Léopold 11 régnait encore en Toscane et avec lui les prêtres. Il fallait
donc être prudent tout autant que
zélé pour répandre l’Evangile. Aussi
ne fut ce d’abord qu’à un petit cercle
d’amis dignes de sa pleine confiance
que Cignoni fit part de la Perle de
grand prix. On aurait pu voir réunis
à eux seuls dans une chambre les trois
frères Cignoni, (Olinto, Giovanni e
Pietro) leur cousin Luigi Cignoni qui
est entré comme les précédents dans
son repos et Angelo Quattrini seul
survivant. On aurait, pu les voir disje réunis autour du Volume Sacré,
lisant, méditant et demandant au Seigneur de leur faire comprendre sa Parole sainte. Après quoi ils avaient soin
de cacher le précieux Livre dans une
armaire pratiquée dans le mur, dont
l’ouverture était ensuite couverted’une
brique par la main du maître maçon
Mr. Angelo Quattrini. La police avait
les jeux ouverts, et le confessional
était à son service; ce qui conseilla
de ne pas admettre dès l’abord dans
les réunions les femmes qui auraient
pu raconter tout au prêtre, dont l’œil
indiscret veut pénétrer même les secrets de famille.
Maislesfemmes auraient aimésavoir
ce que faisaient leurs maris dans ces
réunions mystérieuses. L’une id’elles
m’a raconté maintes fois qu’elles venaient doucement regarder par le trou
de la serrure. Elles voyaient leurs
maris occupés à lire dans un gros
livre placé sur la table; puis le livre
se fermait, ces hommes pliaient le
genoux et l’un d’eux faisait monter
vers Dieu une prière aussi fervente
que simple.
Ces pauvres femmes craignaient que
leur maris n’eusseni apporté au cours
de leurs lointains voyages je ne sais
quelle doctrine ramassée dans je ne
sais quel port de mer. Et croyant alors
qu’il n’y avait d’autre religion véritable que celle du pape, elles se réunissaient à leur tour dans une autre
pièce et elles priaient le Seigneur de
ne pas permettre que l’esprit de leurs
maris ne fut parverli par quelque
fausse doctrine. Le Seigneur veillait
sur eux tous; il amena les maris et
les femmes à la connaissance de la
vérité et nous les avons tous vus quelques années plus lard parmi les plus
fidèles membres de la naissante église
de Rio Marina.
(La suite prochainement)
E. Bonnet.
Soiiscriplion (raclions de grâces
pour le Bicenteoaire de la Glorieuse Rentrée
LUSERNE SAINT-JEAN.
M.r Watzamborn, frs. 25; Bessen
Louis, 5; Pavarin David, 4; Tour Jean
de Bricheras, 12; Pastre Jean, 10;
Peyrol Arihur ancien, 100; M."® Marguerite et Lydie Revel, 5.
Rectification aune des listes précédentes.
Au lieu de Revel Paul et famille,
frs. 100, Revel Paul et famille, frs. 65;
Revel Onesime professeur, .35.
TAUDOIX DE LA COLONIE ALEXANDRA
(Rép. Arg.)
Jean Bertinat feu Klienrie de Bobbio
Pellice: Pesos 2; Etienne Bertinat de
Jean, 1; Paul Bertinat de Jean, 1;
Jean Bertinat de Jean, 1 ; Elisée Bertinat de Jean, 1; Joseph Bertinat de
Jean, 1; Louis Bertinat (de Jean) de
Etienne, 1; Madelaine Bertinat (Pontet) feu Paul, 2; Madelaine Bertinat
de Jean, 1; Susanne Bertinat de Jean,
1; Costance Bertinat de Jean, 1; Joséphine Bertinat (Pavarin) de Daniel,
10
. 282
1; Jean David Calalin feu Joseph, 4;
Joseph Gatalio de J. David, 1 ; David
Favalier feu David, 1 ; Antoine Forneron feu Antoine de S. J. Luserne,
2; Gasimii’Fornerond’AiitoinedeBora,
4; Madelaine Forneron (Salvageot) feu
David, 1 ; Grand Daniel feu David de
Villar Peltice, 0,50; G^monat, veuve
Madelaine (Pontet) feu Esaïe de Bobbio
¡’eliice, 0,50; Paul Meynet feu Paul
de Villa!' PelMce, 0,50; MourglieJean
Daniel de Jacques de Bora, 1 ; Mourglie
Jacques feu Daniel, 2; Mourglie Susanne (Bivoire) feu, 2; MourglieJean
Daniel feu Barthélemy, 2; Mourglie
Camille (Pavarin) ile Jacques, 2; Long
Héloïse de Daniel, 1; Jean Jacques
Pavarin f. Pierre de Bora, 10; Etienne
Pavarin de Jacques, 10; Henri Pavarin
de Jacques, 1; Marguerite Pavarin
(Moui'glle) de Jacques, 1; Daniel Pavarin feu David, 1; Lévi Pavarin de
Daniel, 1 ; Henri Pavarin de Daniel, 1 ;
Alexandre Pavarin de Daniel, 1; Jacques Pavarin de Daniel, 1; Ernesline
Pavarin de Daniel, 1 ; Catherine Pavarin (Griset) feu Jacques, 1; Rose
Reynolds (Pavarin) de Daniel, 1; Sidrac Bivoire feu Michel, 1; Félix Rivoire de Sidrac, 5; Alexis Bivoire de
Sidrac, 2; Marguerite Bivoire (Pavarin)
feu Joseph, 1 ; Jean Henri Bivoire feu
Jacques, 1 ; Janet Bivoire (Tennai) feu
Jean, 1; Jean Henri Bivoire de Henri,
1 ; Jacques Felix Bivoire de Henri, 1 ;
Lucie Marguerite Bivoire de Henri, 1 ;
Jean Daniel Bivoire feu Jacques, 1;
Clémentine Bivoire (Pavarin) de Jacques, 'l ; Salvageot Henri de Jacques,
2; Sajvageol Marie (Berlinat) de Jean,
1 ; Salvageot Jacques de Henri, 1 ; Salvageot Henri de Henri, 1 ; vSalvageot
Louis de licnri, 1 ; Salvageot Jules de
Henri, 1 ; Salvageot Albert de Henri,
1 ;Calherine LouiseSalvageolde Henri,
1; Salvageot Jacques de Marc, 10;
Henri Tourn de Daniel, 10; Jean Daniel Toiirn feu Jean (Pavillon) de Rorà,
15; Pierre Tourn de Jean Daniel, 5;
Pierre Tourn de David, menuisier,
&iina de Corrientes), 10; Jean DaournfeuDaniel,2; Antoine Tourn
feu Antoine, 2; Marie Tourn de Daniel,
1.;. Michel Tonni de David, 2; Jeames
Ferguson (Pastore Ingles), 2; Judith
Favatier de David, 1; Marie Favalier
de David, 1.
La piastre Nationale valant 5 francs,
155,50.
EGLISE DE VILSÉCHE.
Quariür des Granges (Bouvil),
Jacques Raynaud, ancien, francs. 25;
Alexandre Genre de Fr., 15 ; Jean Genre
Régent, 5; Abram Genre, 5; Jacques
Genre feu Jean, 2; Pierre Genre, 3;
Jean Jacques Genre, 2; Jacques Genre
feu Jacques, 2; J. P. Constantin, 2;
Jean Genre-Bert, 2; Henri Genre-Bert,
4; Ileni'i Genre, 1 ; Catherine Peyrot,
0,70; Jean Genre, 1,50; François Barai, 1 ; Pierre Peyrot, 2.
QUARTIER DE LA BATIE (BoUvil).
Philippe Gril Syndic et Ancien, 25;
Marguerite Raynaud, veuve, 10; Henri
Gril de Philippe, 10; Pierre Ribel, 2;
J. J. Ribel, 2; Pierre Gril feu Etienne,
I, 50; Jean Gril, 1.
QUARTIER de VILLESÈCHB (Faët).
César et Alexandre Pérou, ancien,
10; Pierre Barus, 10; Jean Villielm, 5;
Jean Jacques VHIieltn, 2,50; David
l’eyrone], 1 ; Thomas Villielm, 2,50;
Jean Rostaing,5; PierreVilliclni, 10,50;
Em, Rostaing, 5; Catherine Villielm,
veuve," 5; J, J. Micol, 2,50; J. D. Léger, 10; Thomas Léger, 10; François
Barus de J., 10,50; Cécile Jahier, 2;
Paul Tron,2 ; David Viliielfn feu P., 10 ;
Louis et Madelaine Villielm, 5 ; Jacques
Villielm de Fr., 10; Susanne Poët de
J. H., 3; Catherine Léger de J. P., 8;
François Barus, 7; J. J. Léger, régent, 7; Philippe Villielm, 10; Marianne et Amélie Bert, 4,50; Jean Constantin,2; Catherine Villielm V. Léger,
5; Henri Pérou, 1,50; Alex. Genre, 2,
QUARTIER DES CLOS (Faët et Rîclaret).
J. P. Micol, pasteur, 200; Frédéric
Bert, ex Syndic, 25; David Peyronel,
Syndic; 25; David Henri Bert, 15.David Villielm, Inst., 15; Caroline Berlin, Inst.,15; El.Roslan et famille, 10;
Jean Roslan,5; Marianne Rostan, Institutrice, 5; Jean Peyronel, fourriermajor, 5; Jean Jacques Grisel, 5; Marguerite Gril, veuve, 5; M. Peron, past.,
vaudois, 5; Susanne Villielm, 3; Marie
11
.283
Bounous, 2; J. P. Vinay feu Ant. 2;
Louise Î*eyronel, 1; Jacques Peyronel,
I, 60; Abram Pons, 2,20; Henrielle
Tron, 3; Jacques Vinay, 3; Barili. Pons
2; Henri Menusan, 4; J. J. Talmon, 2
Cesar Vinay, 2; Phil. Rostan, 1,50
Jean Pool, 5; Jean Jacques Vinay, 3
Emile Long cap. 10; Jean Léger, 2,50,
QUARTIER DU LINSARD (Faël).
François Massel, ancien, 5; François
Massel (fourrier), 5; J. Fr. Massel de
Fr., 2; Jacques Massel, 4; Jean Massel, 2,50; Philippe Gril, 2; François
Massel feu François, 2; J. J. Barus
(Meunier), 2; Antoine Peyronel, 3
Jean Peyronel, 3; Marie Massel, veuve
1 ; Jeanne Massel de Fr., 1 ; /.J. Ôa
rus, 1; J. J. Refourn, 1 ; Antoine Re
fourn, 0,50; Jacques Barus, 0.50,
Jean Refourn^ 0,50; Jacques Refourn
feu D., 0,50; Jean Refortrn f. D., 0,50
Jacques Clot, 1; Jacques Refourn feu
J. , 1 ; François Refourn, 0,50; Antoine
Barus, 0^75; Jacques Massel, 1; Jean
Vülielm, 2; Jacques Refourn, 0,50.
QUARTIER DU TRUSSAPi (Ridarei).
J. J. Peyronel, syndic et ancien, 10;
David Peyronei, 5; Jacques Clot, 2;
Jacques Peyronel feu A., 2; J. J. Peyronel feu Antoine, 2; J. Henri Peyronel, 2; Jacques Peyronel de Jacques,
3; Jean Pierre Peyronel, 2; Catherine
Peyronel, 2; Antoine Bounous, 2;
Jean Pierre Peyronel Blondin, 2; J. P.
Peyronel feu Jacques, 1 ; Jean Clot feu
Jacques, 1,50; Catherine Villieirn, 1;
François Vülielm, 1.
QUARTIER DE COMBEGARIN (Ridarei).
Pierre Bonnous, ancien, 5; Henri
Peyronei feu D., 10; Antoine Clot feu
Anloine, 5; Antoine Clot feu Jacques,
6; Gëdéon Bonnous, 2; J. P. Clôt feu
Jacques, 2; J. P. Peyret feu Barthélemy, 3; Pierre Peyrel feu J. A., 2;
Jacques Pons, 2; J. P. Clot feu Antoine, 8; Marie Jaeumin, 1 ; Joël Bounous, 1 ; Catherine et Henriette Clôt,
1 ; Samüef Genre, 1 ; Pierrè Boühous,
0,50; Margherite Clot, 1 ; Antoine Clot
feu P., 0,25; Madelaine Pons, 2; Catherine Clot et Mariée Clôt Jacques, j ;
Jeon Henri Peyrel, 2; Barthélemy Bounous feu Esaie, 3; J. Pierre Peyrel,
ancien, 5; Alexandre Clot de J. P., 2’
Susanne Bounous veuve, 1 ; ClotiJacques feu Jacques, 2.
Total de la présente liste frs. 819.
C^KroritCjue ®ftuboiflc
s. M. le roi a délégué comme son
représentant aux fêles du Centenaire
et particulièrement à l’inauguration
de la Maison Vaudoise, Mr. le Préfet
de Turin, comte' Lovera di MUria.
La brochure intitulée Les VandOIs
en 1689 souvéhir d’il y a 200 ans
dédiés aux familles vaud'oises, vient de
paraître et se Vend 0,25 centimes.
Elle contient dans ses 72 pages les
article's suivants:
Les Vallées Vaudoises en 1686-89 par
Mr. H. Tron.
Les Vaudois à l’étranger par Monsieur
J. P. kicol.
Tentatives de retour par Mr. D. Peyrat.
Départ ¿d. De Prangins à Salberlrand.
Id. Salberlrand par Mr. H. Bosio.
La Rentrée aux Vallées par Mr. Paul
Lantaret,
Sibaud par Mr. B. GardioL
Exploits divers par Mr. J. D. Hugon.
Balsille par Mr. /. P. Pons.
La paix et ses conséquences par Mr.
W. Meille.
Une Conclusion et la poésie lu RiMPATRio du regretté prof. Niccolmi.
Dimanche soir, les Vaudois de SaintGermain, vu et considéré qu’ils ne
pouvaient se trouver chez eux ni pour
le 26 août, ni pour le, 2 septembre,
ont pris la résolution de faire dans le
chef lieu une illumination spéciale
avec globes, verres en couleurs, transparents placés devant le temple, fusées et autres feux d’artifice, ballon
etc. Malheureusement une averse, de
courte durée, tombée sur le soir, a
iiq peu gâté celle manifestation paisible de joie, qui a été accompagnée
de chan ts et d’airs joués par la fanfare
de S. Germain.
12
______281
=f * ■
fi-'.
Nous sommes obligé de renvoyer à 1
ïâ selnaine prochaine la relalion de
l’assemblée de Pral, tenue le 28 courant.
Ernest Robert , ijérani.
A mionoes
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La séance annuelle de la Société
d’Histoire Vaudoise aura lieu, D, V.,
dans la salle de via Beckwith (La Tour)
mercredi soir, 4septembre, à Sheures.
Non seulement tous les membres,
mais les amis italiens et étrangers y
sont cordialement invités.
La Tour, 28 août i889.
Pour le Bureau
J. Alex. Vinay, président.
Bulletin du Bicentenaire
DE LA
Glorieuse Rentrée 1689-1889
Table des Matières: Introduction
(Al. Vinay) — Le Cantique des Vallées du Piémont (W. Meille) — Le
Séjour des Vaudois du Piémont en
Suisse (3’. de Budé) ~ Josué Janavel
et la Rentrée {H. Bosio) —• Guillaume
III (G. Anpia) — Vittorio Amedeo II
[G. Luzii) — Le Siège de la Balsille
d’après le Cap. Robert (H. Meille) —
Itinéraire de la Glorieuse Rentrée (D.
Peyrot) — Après la Rentrée et de nos
jours (A. Meille) — Essai Bibliographique (E. Comba) — Lettera diretta
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