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Soixante-onzième année
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20 Septembre Iflas-Tm
N* 37
L ECPttJiFS miLÉES
PAEAISSANT CHAQI^ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT I
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
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P«r «Bi.
L. 10,» 24,* 2¿,
P*«r 4 moto
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On S'abonne: à TorrePelUce, au Bureau d’Administration de l’Erto (Via Wieram 21
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs. \
- ' :|
•1
L'ABONNBMBNT SB PAYlTlVAVANCE.
„^S’adresser: pour la Rédaction, à M. le ProELoois Micol - Torre PelUce — pour
1 Aaq^iatratioB, au Bureau du Journal, Via Wigram, N» 2 - Torre PelUce.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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O M namétot 90 eentimei o
Que toutes les chose, vrai«, ho.métes._j^ite,, pure., de loaang». oe^peat vo. «mée. fPhiliPD. IV. 8>.
f«m un» HTMUDH
La ieheiclie de Bien.
« O Dieu, Tu es mon Die u, je Te
cherche?.». ps. 63, 2.
O Dim ! C’est le cri de l'âme en quête
d’absolu. Le gentiment religieux nous imprègne. Même (les athées l’affirment en
parsécuitan.'. les croyan.ts. Ils ne lui TOueraient pas une telle haine, s’ils ne craignaient son action. Que ceux qui prophétisent lia mort prochaine de Dieu se demandent si l’homme n’y perdrait pas son
âme. Il peut sans doute l’oublier un instant,
et même lui tourner le dos, mais dès qu’il
cherche au-dessus des sens une vérité éternelle' et a,ui ddà de ¿es caprices un ordre
atsolu, ü reprend le chemin dè Dieu. Il
se cramponne à Lui, comme le naufragé au
rocher qui se dresse au milieu des flots.
Couché sur le lit de la souffrance, il requiert ses consolations. Au sein de la détresse, comme dans l’action, il recherche
Sa présence. .]Vb,is il ne suffît pas de la
désirer pour l’avoir. Il subsiste de l’inquiétude chez ceux qui ne franchissent pas le
seuil de la foi. Quelque part dans leur
cœur, ils ont dressé un autel au Dieu inconnu, qu’ils vénèrent avec angoisse. Ils
seirt saimB de vertige devant Un abîme
sans fond. Ce sentiment déprime au liiéijFâe
libérer, H ne donne ni: certitude, ni joie.
N’est-il pas appelé à se dépasser, ou plutôt
à faire place à la foi, de la grâces qui nous
montre le vrai v^age de Dieu ?
Tu es mon Diew. Ces mots sont le témoignage du croyant. Pour comprendre son
attitude, pénétrons-nous du sens de l'adjectif possessif. Il dessine tout d’abord im
géste d’esiclusioa Pbur lui, il n’y a qu’un
seiil DîeÙ. Sous prétexte de tolérance, il
ne cède pas à la tentation d’unir toutes 1/fô
divinités adorées par les hommes. Elles
sont I>ôur lui des idoles inventées et façonnée selon notre imagination corrompue.
H sait 'ce que réclame le culte du Dieu
jaloux:, qui punit l’égarement desi siens.
Qu’il fait bon reliire, à la lumière des événements contemporains!, les écrits des prophètes, dont la polémique contre les faux
dieux a été souvent condamnée comme
fanatisme : il faut que les chrétiens s’inspirent de leur intransigeance s’ils veulent,
ainsi qu’en/A'ilemagne, résister au flot du
néopaganisrae. L’aitemative du prophète
Elie prend de nos jours toute sa gravité :
ou Baal ou Dieu.
Le croyant, en défendant son Dieu contre ceux que le monde lui offre, prend aussi
rengagement de le servir Personnellement.
Qui dira par quels égarements il peut
tous les jours s’éloigner de Dieu. Il risque
d’adorer ses bieris ou lui-même, de leur
dresser une idole et de se courber par
crainte de leur puissance. Sa foi l’oblige
à redresser son âme dans la direction du
ciel, à æ ramasser touP entier dans un
ache de consécration à Dieu. Alors il peut
dire : Tu es mon Dieu.
En indiquant qu’il est â lui^ il montre
aussi le lieu où il se trouve. Dieu se révèle
dans rintimitié de la oonsciesnce. lésus ne
le nommait-il pas le Père qui voit dans le
secret ? Bien souvent, les athées montrent
une singulière méconnaissance du sens du
divin. Us voudraient que Dieu tombe sous
les sens. Et comme ils ne l'y voient'pas,
ils lé traitent d’illusion. Il est évident
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que le croyant ne pourra rien leur répondre, parce qu’il ne se place pas sur leur
terrain. Il ne tentera pas de les convaincre,
au moyren d’un appareil qui, comme un
poste de radio, capterait une énergie invisible. Son refus! est motivé par te fait
' qu'iï ne peut sortir Dieu Ide son âme,
comme on tire im diamant de l’écrin qui le
cache. Là foi lui donne Dieu, et Dieu se
donne à sa foi. Hors d’elle. Dieu n’est plus^
qu’ime hypothèse. Pascal opposeiit avœ
raison te Dieu vivant, qui se montre à qui
croit en l'ai, et celui que les savants et les
penseurs estsaient de connaître et de démontrer. ^
On pourra néanmoins! accuser te croyajit
d’un certain orgueil en parlant de 'son
Dieu. De qud; droit lesteil te aien plutôt
que celuii des autres? Comme te soleil,
n'appartàentril pas à tout le monde ? Cette
accusation n'est pas justifiée, parce que
là foi ne lui dit pas ; Tu as maintenant
un Dieu en ta poesessioin, mais au contraire ; Tu lui appartiens. Il est ton Dieu.
Nous n’avons aucune prise sur Lui. (Test
dire que la foi n’est pas une découverte
humaine, mais une révélation de la grâce.
Si nous connaissons Dieu, c’est dans te
mesure où il se fait connaître. Grâce à
son amour, il nous permet de parler de
Lui, avec certitude, sur le ton de la confidence. (Test te mirade de son iftcaittiaifeion
en son Fîte J&ras-Crist. STTé^Tmoi, e’est
que je suis possédé par Lui
J0 te cherche. Le chercher, pourquoi ?
Dieu ne s’est-il pas donné à nous par mn
acte de grâce? Oui, sans doute. Mais
parce que te croyant a trouvé Dieu, il te
cherche sans r^it, Éfapplquant la parolè
de Pascal ; « ne me chercKéiiais pafis Si
tu ne m’avais pas trouvé ». Gardons-nous
de rabateser Dieu au niveau du mónde
que notte voyons. Il est plus riche que lui.’
Dieu est vraiment l’infini. Une fois qu’on
est entré en Lui, il ji’egt plus po^blé d’en
sortir. C’est Téltûido sans fin. Riéh ft’e^
plus dangeureux, pour odui qui à été
touché par te grâcè de Dieu^ que de
d^eurer inerte sur te trésor qu’il à reçi
LhabiTtude ou te, roïÆiiie nous
sépara à tout jamais <ie Î)k!è.^H fâtit garder de 1 enfance l’élan et fanteisp
nous chasseront des positions trop vite
■assurées. Que de prétendus croyants portent te resiionsabilité de maintenir le pr#>
jugé q^ la foi est synonime d’ennui et de
répétitiôn. La foi, au contraire, est toujours
nouveOle. Elle n’a pas d’œillères. Elle cherche toujours non pas avec te hâte fébrile
du sceptique, qui doute d’arrivér au terme
de la vérité, mais avec la joie que donne
l’espérance. Et chercher pour élite, ce n’est
pas s abandonner à la dialectique des idées
et des mots, mais rester dans te vie c<»icrëte
de la priere et de l’obéissance. Car jirier,
n’est-ce pas chercher Dieu dans le Cié. et
obéir, n’est-ce pas le cherclier, sur la ferrei
parmi tes hommes ?
(Semmr Vaudois). a.
La gaîté! c'est un beau rayon de sdeü
en un jour d’orage <pù vient nous dire
que tout n’est pas fini, qu’au fond ü reste
l’espérance. Henri-Frèidêric Aanp-.
Il faut que l’épreuve du temps présent
repousse le chrétien vers la gloire du siède à venir. Il faut que les ténèbres de
son malheur fassent, comme la nuit, luire
avec plus de splendeur les étoiles de son
ciel. Alexandre Vexet. —
Ghaeun à son poste.
pendant quelques jours, à l’époque du
Synode, on revoit à peu près tous les
collègues travaillant dans les milieux ^les
phis divers, des Vallées à Trieste et
Fliime, vers l’Est, à Pachino et Vittoria
vers'le Sud. '
Ce sont pour tous des moments de
détente, de rafraîchissement spirituel et
m'Ôfal. La nature verdoyante, les hautes
efnies de nos montagnes, les études
synodales, les conversations fraternelles
exercent une bienfaisante influence qui
préjiare nos ouvriers à affronter avec
côufage leurs responsabilités et leurs
difficultés.
désormais la Maison Vaudoise a replis son aspect habituel; on voit encore
quelques attardés, mais presque tous nos
Pasteurs sont repartis et rentrés daus
leur champ de travail.
Nous les accompagnons de nos vœux
les plus sincères, de notre vive sympathie, n’îgnorant pas l’âpreté des temps
dans lesquels nous vivons.
Et pourtant chacun de nous doit être
à son poste précisément parce que lés
temps sont difficiles. Ce n’est pas lorsque la mer est agitée par la tempête que
^ le- pilote abandonne les leviers de corii%hîande et quitfe te tiliae,^ il est alors plus
vigilant que jamais, ear de ses soins Attentifs dépend l’existence du bateau, et
les passagers regardent à lui pour avoir
la vie sauve.
La mer de ee pauvre monde est houleuse; d’affreux remous en bouleversent
la surface 5 âtix voyageurs en dangef le
disciple dé Christ dbit porter l’éiernel
message âù salut.
. Chacun à son poste! en cette heure
de trouble où tes ténèbres les jiius’ noires obsetiftilésent l’hèrizon, pouî proclamer à tolafr ef à châcUft qti’en dehors de
Christ on lie pëtit rieh faire.
Malgré fous les obstacles, toutes les
difficultés, fôtites tes avantes, le messa' ger de Jésus'-Câirist doit être à son poste.
C’est une grande et grave respousabiljté, maïs .Céiüi qui a dit : Je sais avec
vous toüs lis jours, ne . ment point, etsous sa direefidn l'aide, et même 1e succès, ne '■peùveht manquer.
Nos collèges retournent à leur travail après avoir reçu des directions de
la part du Synode et de la Table, et
après s’être fortifiés dans la communion
fraternelle; mais au dessus de ces directions il y a celte du Pilote céleste,
au dessus de la communion fraternelle
il y a Ih communion avec Dieu. Le secours des hommes peut manquer, celui
de Dieu est sûr.
Allea donc à votre poste — qu’il soit
ancien ou qu’il soit nouveau — et travaillez, joyeux, contents, confiants s Dieu
est avec vous,'et quant à nous, nous
vous suivons par notre sympathie, par
nos prières.
*• *
H ne faut jamais être jim courageux
que dans le mdheur ; car Dieu y est à
l’œuvre.
...B ne faut jamais avoir pius de confiance que dans lès cas désespérés.
Martin Luther.
Sofrías in Synode.
Les soirs des 5 et 6 septembre ont eu
lieu, dans te Salle du Synode, deux intéresBantes réunions dont nous allons donner
quelques notices, quoiqu’on ^ retard, ^
chant que ceux qui n’ont pas pu y assis-'
ter les liront encore avec plaisir.
Evangélisation.
^ première soirée (jeudi; 5 septembre),
a été cœisacrée à oette importoite branche de l’activité de notre F^bsei. Après
l'intnoductdoin bturgique — faite par
M. Emile Corsani, président du Synode
— la parole est à M!. Antoine Mitda, pasteur à Brindisi. Il donne tout d’abord une
idée de la situation géographique et topographique de la vüte ou ü déploie son
activité, et continue en parlant de son
église, qui est jeune mais florissante ; il
rapporte plusieurs épisodes qui d^ontrent le zète et la foi de ses mionbres. •
La fréquentation des cuites est considérée
là-bas comme un devoir dont rien ne peut
exempter ; les jeunes surtout sont assiduBl,
et colteborent avec te Pasteur, même en
présidant des cultes. Cê qu’il vaut te peine
de remarquer, c’est que les Vaudois de
Ppuille Se sentent très attachés à te tradition gtopouse de la vieMe rodhe, et partent de leurs pèrés, ainsi que te font tes
Vaudois des VaUées.
Aprèq les applaudissements et le chant
d’un cantique;, la parole est à M. Théodore
Bdlma, pasteur à Catane, qui rappelle que
oette année est le 70® anmversaire de la
première prédication protestante au pied
de l’Etna. L’orateur donne un aperçu htetorique de la fondation de l’église, des pren
raiers prédicateurs des premilers convertis, avec force détails intén^ants ; il passe
ensuite à l’activité actuelle de l’église, s’arrêtant surtoult sur les conférence qu’il
fait lui-même dans tes prisons de Catane...,
où, Dieu mierci aucun de ses membres
d’église ne se trouve. Lesi autorités civiles
de Catane ont l’air de bien apprécier l’œuvre vaudoise dans te viDei, et cela est très
encourageant. M. Balhia termine par quelques mots sur te groupe de S. Maria di
Lieoia, pas très nombreux, mais très ferveiilfc, après quoi il vivement applaudi.
On chante un autre cantique, et M. CorSHni, présentent ia troisième orateur,
jVL Jeem Bertinatti, rmiarqm que, comme
te^ deux précédents, ce dernijer vient d’une
vflte maritime. Le Pasteur de Venise
s'adresse au publie avec la verve et l’hur
nïour qu’on lui connaît, et raconte d’intéressants et touchants épisodes relatifs à
des rencontres qu’ü a eues avec des aumôniers militaires. M. Bertinatti informe
quelque peu son auditoire de son activité
et de ^ soins pour te rechjerche et te
identification des dépouilles des Vaudois
morts au ehamps d’honneur ; il rappelle 1©
major Ribet, médaillé d’or, et dit qu’il comn
munîquera une liste complète quand il en
sera temps, L’oralteur conclut en souhaitant que Ion s’occupe davantage des par
roisseg des Vallées, dont le nombre pourrait et devrait être augn^nté, car l’évangélisation n’aurait pas raison d’être si la
S(^he des Vallées risquait de perdre sa
vigueur. Ces ' derniers mots ont surtout
mérité tes vifs et longs appteudiraements
du public, qui, était bien nombreux, mais
qui aurait dû l’être davantage.
M. Corsani retne¡rcie tous tes orateurs,*
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L’Echo des Vallées - V^ndré^ 20 Septembre 1935-XIII
et-le modéiratemr M. Emest Gcmba tetmine la belle rêunioa par la prière.
Un© collecte a Ôté faite à l'issue.
Missions.
Le lendemain soir (vendredi, 6 septembre), sous la présidence de iM. Oorsani. a
eu lieu la traditionnelle réunion misBionnaire, organisiée par la toujours florissante
, Société « Pra del Torno », La soirée se déroute d'uné façon anate^ue à la précédenta
/Après Tinvocatîon, la lecture du Psaume
CIII (èit te chant d'un cantiquai M. Corsani
lit (luelqries versets (Actes XIV) et ajoute
queikjues mots appropriés de commentaire:
la première œuvra miœionnair© doit être
faite en noo^&nies ; nous devons avant
tout sentir en nous l'influence bienfaisante
du Christ.
C’est ensuite le prudent de la « Pra del
Tomo», M. Georges CoMoMormà^, qui
prend ia parete pour lire te rapport sur
la 52® année d’activité de la ^êtê. Il exprime au nom de tous tes membres sa re^
connaissance envers Dieu qui n’a pas abandonné la petite Société en ces temps si difficiles. Les membres des difféaientes car
tégorieg ne sont pas oubliés dans tes remerciements du Président; il en est de
même pour toutes les personnes qui, d^me
façon ou de l’aiuitïre, s’intéressent à l'activité de la « Pra diel Tomo ». D'intéressants
chiffres sont exposés : nous rappeflerons
lœ 29 séances sur semaine et tes 82 réunions dans tes différerries paroisses et égliæs. On entend aussi des données sur les
sections de Rorrtô, Florence et Catane.
Apres te rapport annuel, te membre
M. iR. Maloitt donne lecture du prooèst-verbaj de la séance synodale de 1984.
La partie que nous appellerons offldeOe
est ainsi terminée : là parole est aux amis
ou anoteîis membres de la « Pra del Tomo ».
D abord M. Owido iMiegge, pasteur, rappelle tes réunions de la «Pra del Torno»
de son époque (q|uel(ïue peu éloignée, mais
pas trop !),, dans teSquelilies souvent la collecte donnait des résultats financiers très
modestes, quoique de grânde valeur spîrituiePe. L’orateur exhorte tes membres
au travail et à la Iterséyérance, et exprime ses vœux pour l'avenir de la Société,
j’ Finsuito la parole, est au pasteur de “Naples, M. Marimo Mereschini qui, rappelle
aux jeunes de lia « Pra del Tomo » leur
resporsahilité, ils ont une mission toute
spéciale à remplir au sein même die leur
milieu et de leur jieuple ; ils doivent être
des missionnaires vaudois non Seulemmit
dans des terres teintadhes^ Que les Vaudoi«
retrouvent teur vieille roche (nous aimons
à souligner efethe phrase); mifeux vaudrait
ouhilier les Missions d’Afrique que tes.
Vallées.
Sur l’invitation de jM;. Corsani au public, te missionnaire M. Auguste Cdissm
demande la parole et entretient tenguement l'auditoire sur différentes oi^anisations missionnaires dont il porte lœ: salutations et dont il donne des nouv^es.
Tous tes orateurs sont bien applaudis
par te public encore assez nombreux malgré tes départs qui avaient eu lieu pendant l’après-midi, A cet égard, on peut
Tèmarquer qu’il est regrettable que la soirée de la «Pra del Tomo» soit chaque
année reléguée au vendredi, tandis que
cette fois, par exempte, te mercredi soir
était libre. La réunion se termine par-la
prière et la bénédifetion ; une coHecte —
naturellement — a eu lieu à la sortie^
emnu t.
LiuiHiinaiii (allai Pangoiata.
L’inaugurazione solenne dell’anno scolastico 1935-1936-XIVj avrà luogo iMairteidì
1“ Ottobre, alle ore 15, con una prolusione
del prof. Luigi! Micol.
Le lezipni coipincieranno regolarniiente
il 2 Ottobre, alle ore 8.
Si ricorda agli alunni che devono tutti
fare la domanda d’ìsorizi<Hie e pagare le
relative tasse entro il 30 Settembre. Per
i nuovi iscrìtti la domanda va fatta su
carta kgeite. Pier comodità delle famiiglie,
la tassa dii frequenza potrà essere pagata
in 3 rate trimestrali antdcipaite.
L’Ufficio di Presidenza rimane aperto
tutti i giorni feriali dalje ore 9 alte ore 12.
Torre PdUce, 17 Settembre
n Preside : K Longo.
nv RENCONTRE UNIONISTE
FraDGO-Italienne
Col de La Croix - 8 Septembre 1935
La première Rencontré Unioniste francoitalienne qui avait eu lieu au Col de la
Croix te 16 septónbre 1934, s’était terminée par ce cri fratemél : « Nous maintiendrons ; nous reviendrons ! ». Ce crii ne
s’est pas perdu, mais son écho s’est répandu ett a fait presque doubler te nom*
bre des participants à cette belle et édi
fiante réunion.
Comme l'année passée,, la Rencontre àî^
été oiganisée par les pasteurs MM. J.
Meyer, dIArvieux, et Robert Jahier, du
Villar, qui n’auraiaxt pu voir leurs efforts
couronnési d’un succès plus complet. Beaucoup de jeunes étaient montés au Ih-a dès
l’après-midi du samedi 7 sieptembre. On
nous a dit que nous avons eu de la chance
en n’y montant que l)e dimanche matin,
car ii aurait été imposable, ce soir-là, de
trouver te moindre abri iTOur' la nuit.
Le rendez-vous général était fixé au Pra,
pour 8 heures. Une liste des participants
avait été dressée et approuvée par la Préfecture : on fait l’appel et l’on part tous
ensemble pour le Col. La rude montée
n’empêche pas que plus d’un ne chante à
gorge déployœ, car te temps est vraiment
splendide et invite à la joie.
Au Cq1‘ nous sommes rejoints par le
groupe de nos frèrœ des Hautes-Alpes,
qui représentent les localités d’Arvieux,'
Briançon, Freissinières, Ptemegrosse, St- '
Véran. On est à peu prœ quatre cents,
entre Français et Italiens, mais on ne se
diStirjgu© pas : c’est si beau, cette confusion-là. Chacun ,de ceux qui étaient là
I année passée (et il n’en manquait que
fort peu) reconnaît des amis et on se
salue avec enthousiasme.
Le sujet general étajt ; Comment répondre à noftre vocation d’être des té- i
moins de Jésus-Christ? — Par une vie f
ç[ui manifeste sa puissance. ■,
M. te pästeUr CMdo Mvàir, présidj^
du Comité des Unions Ghrètiiennes Vaud^
ses, invoque la présence de Dieu, et àpr#
le chant d’un cantique enlevé par
1^ présenta, prononce une courte allôc^
tiion où il dit que les frontières politiqi*^
n’ont aucune importance pour des coeUife?
_qui sont unis par la foi. en Christ.
M. Oreste Pgyrmel, pasteur à Perrîeïfe;
MtoeilJie, fait la lecture de la Parole de^
Dieu et éteve une fervente prière. !J
On chante encore, et la parole est àl
Ml Jacques Meyer, pasteur à .Arvieux; qtà
rappeUe la promesse faite et maintenait
de se retrouver. H dit que notre foi ëèt
un talent qu’ü faut faire produire aù^
moyen d’un témoignage humble, fldête,
conquérant. Nous devons être tous des témoins du Christ.
Nouveau cantique; la parole est ma^.
tenant à M. Robert Jahier, qui nous présente un modèle de vrai témoignage chréf
tien^^ te têmai^iage de Pàui (1 Tim. 15,16).
et nous en souligne les éléments indispeinh
sables : H est tout d’abord personiiel, h
parle, c’iesteáidire, de ce qui s’est passé
dans sa propre vie, et il est animé par un
esprit de sincère humilité, de reconnaiftsanœ infinie à la miséricorde de Dieu etd’immense nefiÇponsabilité envers les autres
pécheurs, en vue desquels l’Apôtre a été
sauvé.
Le Choral de Luther est suivi de là'
parole du dernier des orateurs, M. Chyles Auhert, pasteur à Freissinières, qui
raconte un épisode d’obéissance mfl|.
taire : il faiit être fidèles à la cœisâgæ.
II rapporte aussi des anecdotes démanttrant la reconnaissance qui est due à
Dieu. Sans la reconnaisisance et Fohêissanoe à Dieu, on tombe dans l’égoïsme et
dans l'ingratitude.
La prière finale est prouoncée par
M. Théodore BaLma, pasteur à Catane, et
là bénédiction est donnée par M. Mieyer.
Après te culte, on vide rapidement les
havresacs et l'on se remet aux chants, en
commun, ou les deux groupes tour à tour.
Deux jeunes gens vaudois ont improvisé
une scène comkïue, pleine d'e^rit et
d'amabilité enWs nos frères frança«.
Malheureusement, le temps passe vite,
et il faut bientôt prendre te chemin du
retour. Cte ne se dit pas adieu, mais au
revoir.
Nous qui avons vécu ces heures de vraie
joie spiritueUe dans te merveilleux décor
de la nature, sommes pteins de reconnafeaanoe envers Dieu qui nous a conduits
les uns vers tes autres, et Lui demardpna
de nous bénir toujours plus pour l’avenir,
Nous ne voulons pas oublier d’exprimer
nos remiaroiements aux Autorités de frontières, tant françaises qu’italiennes, pour
l’amaibilité qu’elles nous ont démontrée à
cette occasion.
Chers frères protestants die. France,
merci pour votre amitié : que Dieu
vous bénisse. «Nous maintiendrons; nous
reviendrons!». emm. t.
CHBONIQÜE VAÜDOISE
ANQB06NE. La paroisse remercie vivaient M. David Pons, pasteur, et M. CustàVe Bert, évangéliste émérite, qui ont
présidé des cultes.
Le culte de dimanche prochain sera présidé pa,r te pasteur émérite M. Théophile
Malan.
★ Dimanche matin, nous avons accompagné au cimetière du Pradutour la dépouille mortelle de l’enfant Bensch René
Osvaldo de Daniiel, décédé à Anchioccià le
14 courant, à l’âge de 4 mois. Nous exprimons aux parents affligés notre profonde
sympathie.
★ Dimanche prochain aura lieu l’ouver
ture des écoles du dimanche, au Serre et
à SaintHLaurent. Nous prions vivement les
parents d’y isnvoyer leurs enfants dès te
commencement. R. N.
BOBI. Flncore un deuil! Notre frère
David Charbednier feu Samuel;, du Centre,
vient de nous quitter dans sa 76® année,
après une douloureuse maladie^ vaillamment supportée. Père d’une famille de
quatorze enfante — dont sept vivants —
il nousi laissa l’exempte d’une vie honnête,
laborieuse et oonfiantiei, non exempte
d’épreuves. Sa famSte était du nombre de
ceLlœ qui avaient d(ù quitter précipitamment l'Abeês, détruit par la terrible aJluviou de septembre 1920; et de celles, aussi,
qui, star l’autel de la patrije, avaient dû
sacrifier un fils, aimé,
H a été un exempte de confiance. Aussi
te regret pour son départ a-t-il été général.
★ Dimanche, 8 courant, jour de la rencontre franco-italienne, im sac, couleur
marron, contenant plusieurs objets, a été
égaré sur la route qui du Pra monte au
Còl de la Croix.
L’oubMeuix propriétaire peut le réclamer
auprès de M. le Pbdeôbat de Bobi.
LA TOÜB. Luridi derruer a été célébré,
dans te temple, le mariage de M. Silvio
Bellion avec M.Ue Aime JdÜa, des Chabripls. Nos meilleurs vœux accompagnent
les époux.
★ Nous exprimons toute notre ssonpathie aux époux Zaniboni-Charbonnier Han,g
te deuil qui vient de tes frapper.
★ La chaire du temple neuf a été .occupée, dimanche dernier, par M. Th, Balma, pasteur à Catane; nous l'en remercions, comme nous tenons à dire toute
notre reconnaipsance à MM. les Pagteurs
qui ont bien voulu nous donner teur message évangélique au cours de l’été.
MASSEL. Le 29 août nous avons célébré
le mariage de Micol Edouard (Porinche)
avec Pom Eugénie (Aiàase). Nos meilleurs
souhaits accompagnent tes époux.
,★ Nous avons eu dernièrement le privilège d’entendre la prédication des pasteurs Charles Gay, ESip Eynard, Mariano
MoreschinL Au cours d’une réunion où
M. Moreschini nous parla de l’œuvre
d’évangélisation à Naples, M. E. GaHand,
de Colonia Valdense, nous adressa im bon
message et nous apporta les salutations
de nos frères du Sud Amérique.
Merci à tous.
★ Notss avons reçu avec gratitude les
dons sulviants pour tes réparations au
temple : Henri Tron, Bobi, L. 20 - Alber^|
Eoland, PSgnerol, Il - Pascal Jean F^erre,. |
Marseflle, 20 - Reçu de la part des épomi51
Fîdàuard et Flugénie Micol en souvenir"
de teur mariage, 25. R,
yiLLAB. Baptêmes. Nous avons, dans!
te courant de ces dernières semaines, pré-;
senté à Dieu, par te rite du baptême,
quatre enfants : Michelin-Sedomon Maro^ \
Pierre de FlaUfl et Marguerite Olga Lesny,
de§ Gamiers, te 4 août; Pascal Ruth de
Pompée et Anne ÂJbarea, de Cucuruc, le
18 août ; Ixmg Italo d’Albert et Collet Julie, du Sarat, te 1®*^ septembre ; Geynumat'
Humbert Charles de Marcel Charles et
CharlxMinier Marguerite du Ciarmis, le 7
septembre. Que Dieu bénisse et bapti^
de son Saint-Ffeprit ces chères familles?“
★ Départ. Lundi', 9 septembre, notre
concierge et ses frères et sœurs ont perdu,
pour cette vie, leur cher père, Jacques
Peyrond fieu Jean,, de la Piantà, âgé dé
72 ans. Ses funérailles ont été présidées,
en l’absence du Pasteur, par M. l’évangéliste D. Gaydou, chapelain de l’Hôpital
de La Tour, où notre frère a reçu l’appel
suprême,. A nos frères et sœurs éprouvés,
nous exprimons notre sympathie clirétienne, dans la certitude qu’ils savent où
trouver leur consolation et leur force.
★ Cultes. Dimanche, 8 septembre, tandis
que te Pasteur accompagnait 76 représentants de nos Unions paroiæiales à la rencontre de jeunesse franco-italienne au Col
de la Croix, la chaire a été occupée par
notre régent M. te chev. Héli Long, que
noua remercions pour sa fraternelle et
efficace collaboration.
Dimanche soir, ,15 courant, la pluie n'a
pas empêché nos frères venant même des
extrémité de la paroisse, de jouir de la
très intéressànte causerie donnée par
M. Th. Balma, pasteur à Catane, causerie
iflUistrée par de magnifiques projections
lumineuses, inédite, sur notre histoire.
Nous remercions encore notre cher ami
pour sa bonne visite et demandons à Di^
de faire descendre au plus profond de nos
consciences ses appels à une vie plus semblable à celle de nos pères héroïques.
★ Visite des Groupes d’Oxford. Mercite.i soir; 21 août, notre famille paroissiale, quoique convoquée à la hâte quel
'ures seulement auparavant, se rendait en grand nombre dans la Maison de
Dfeu pour y participer à une frémis^te
réunion d’appel, présidée par une petite
équipé des Groupe® d’Oxford, dirigée par
te prof. Théophile ^oërri, de l’Université •
de Zurich,
Aucune nouvelle doctrine ne nous a été
annoncée par ces frères, rien autre que
te simple message du Christ: «Aim^.
Dieu... Aimez-vous les uns les! autres... ».
Miais message devant lequel on nous a
pressé de ne pas demeurer des auditeurs
inerte, de ceux qui construisent leur maiton sur te sable...
De touchants aveux et d’émouvants témoignages, aussi de la part de quelqu’un
des nôtres, nous ont mis une fois de plus
en face du choix : être des croisés ou des
traîtres, des sauvés rayonnants et contagieux ou des) pécheurs qui« demeurent dfln.<î
teur crainte et teur péché.
Que l’Flsprit de Dieu fortifie dans les
cœurs tes impressions de cette soirée bénie
et'tes transforme en autant de décisions,
pour le réveil de notre chère F^liise et
pour l’avènement. du Royaume de Dieu
sur la terre !
'k Changements d’instituteurs auæ écoles. Mme Judith Coetebel-Giraudin, après
plusieurs années d’enseignement fidèle et
dévoué dans nos écoles du Centre, à notre
grand regret nous quitte pour se rapprocher de su famille et diriger ime école à
Torre PdKce. Tandis que notre reconnaiss^ce et nos vœux accompagnent notre
sœur dans sa nouvelle résidence, c’est de
grand cœur que nous souhaitons la bienvenue parmi nous à M. l’instituteur Josûé
Geymonat, de Bobi, qui vient d’être deS:
tiné, sur sa demande^ à la place laissée
vacante par M-te CoStabeL
A l’école de la Piantà, nos petits écoliers
3
et toute la jeunesse du quartier œit été
bien peinés d’apprendre que notre
ami, M. FiKppino Scroppo, qui a répondu
à l'appel de la patrie, ne sera plus, pour
cette railBon, parmi nous cet hiver. Au
nom de ses nombreux amis du Vibar, nous
exprimons à M. Scroppo nos vœux reconnaiBsants et affectueux pour une carrière
bénie au service de la patrie et au service ininterrompu du Christ i
★ Bazoir. Notre vente... anmnpilile, en faveur de la Maison Unioniste qu'un jour
nous comptons construire, aura heu lundi,
7 octobre prochain, dans les locaux de la
grande écofe
Notre reconnaîæanœ est assurée à tous
les aniis de près et de loin qui, de quelconque manière, nous témoigneront leur
encouragement,.
PERSONALIA.
Dimanche 15 septembre, dans la stricte
intitmté du cercle familial, M. le pasteur
émérite Eli Jahier et madame née Crestine Setti ont fêté leurs noces de diamant
Nous présentons à M. et à I^me Jahier
nos meilleurs vœux et avec eux nous bénissons le Seigneur de. leur avoir permis
de parcourir ensemble une carrière longue et bènne, et Lui demandons de leur
faire sentir toujours mieux la ré^té de
■cette promesse : « Je suis avec vous tous
les jours, jusqu’à la fin ». j. t.
Journées de retraite.
Avant la reprise des différentes activités des Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles, quelques présidentes et secrétaires,
conscientes de leurs responsabilités, ont
d^iré avoir entre elles des journées d’intifnité afin d’étudier les sujiets suivants,
qui seront traités au cours des mois d’hiver dans les différentes Unions : 1“ Comment intensifier la vie religieuse inâivîdudle et collective de VUnion — 2® La vo<Mion de la femme dam la famille, l’église
ei la société.
C’est à (Albissola, dans la Maia>n de vacances « Élise Schalck », que nous avons
eu nos journées de retraite. A la plage,
devant l’immensité de la mer, dans la solitude de la campagne ou dans le silence
de la spacieuse salle à mangtar, nous avons
Paste de bonnes heures d’étude et de recueillement sous la présidence de notre
secrétaire najtionate, M.fie OMleynier. échangeant nos expériences pastees et mettant
nu point nos projets d’avemr. Nous avons
appris à nous mieux connaître, resserrant
•ainsi les liens qui nous unissient et renouvelant ensemble nos vœux de consécration aju service du Maître.
Le dimanche matin nous avons assisté,
à -^vone, au culte de l’Eglise Méthodiste
Épiscopale, et les exhortations à la confiance que le Pasteur a adressées à Son
auditoire, ont été pour nous comme un
encouragiement à regarder sans appréhensiiMis aux fatigues et aux diffiAultes de
1 délivre que nous poursuivons.
Edith Coïsson.
tes Livres
Yovo (histoire vraie), par Ip pasteur
Benjamin Desiehamps — 1 plaquette de
57 pagiesi avec dessins de M. Joël Ibézard
— Prix: 3 frs.; franco: 3 frs. 25)
Union Nationale des Eglises Réformées 47, Rue de Cljchy - Paris.
H existe beaucoup de récite missionnaires, donit les personnages sont des indigènes. Ici Ml Deschamps, ancien missionnaire en Afrique, met en scène un blanc,
un jeune blanc qu’un coup de tête amène
aux colonie, et qui s’y trouve exposé , à
tous lés dangers que l’on devine. Et l’on
voit aikffs à l’œuvre une des faces de
l’action missionnaire qui, pour être infiniment plus restreinte, n’en est pas moins
réelle et féconde. La destinée de celui que
les noirs ont baptisé Yovo (le blanc), captivera tous les lecteursi, d’autant plus qu’il
s’agit d’une histoire vraie.
L*Echo des Vallêeg - Vendredi ^0 Septmbre 19^ynr
8
Faite et Nonvelies.
BteixaoiJE. L’JE^liæ chrétienne nùssjiDnnmre belge vient de faire une perte senfflble en la persotuie de M. Léonard Hoym,
le doyen de ses pasteurs en charge.
Q était né en 1870; il suivit les cours
de rAth^ée de L%e et fit à Genève, à
l’Ecole de Théologie de l’Oratoirev les études qui devaient le conduire au stint-nutnistère aptes lui avoir dcmné le grade de
hachefe en teédogie.
Aptes une année d’étude ai Eicosse, au
New College d’Eldimbourg, il desservit
qufiihpies églises en Belgique, puis devint
prédicateur itinérant et cidlecteUT' en Angleterre, en Irlande, en Ecosse et en
HoUand&
C’est pendant ses voyages ai GrandeBretagne que nous avons fab: sa conniûssance, aussi voulons-noiiB nous associer au
deuil de sa famille et de soi ^llse.
»* *
Chine. Hommage au doct. Mott. L’Union
de Changaî a honoré le doct. Mbtt, au
terme de sa visite en Chine, en célébrant
son 70® anniversaire pair la cérémonife
uSuelte. Au fond de la salle était disposée
une table d’ébène ; devant elle, des fauteuils recouverts de soie rouge. Sur la
tabfe, æ trouvait un grand rouleau sur
lequel était peinte la figure -d’un- viollard; à côté du rouleau rai avait placé
des vœux à l’adresse du doct Mott. Trois
objets de porcelaine au bord de la table
représentaient : Foo, Loo et Chou (la vieillesse, une position honorable et le bonheur) et un pilât de macaronis, symbolisant
une longue existence. Au-dessus, des candélabres qui furent aUuimés lorsque commença la cérémonie. Plusieurs centaines
de personnes prirent part à cette fête,
que présida le doct. C. T. Wang, andai
secrétaire général du Comité National dés
U. C. J. G. et ancien ministre des affaires
étrangères. R parla de sa première rencontre avec le doct. Mott, il y a bientôt
quarante ans, et de l’impreadon que ce
deimiiea- laissa à plusieurs générations
d’étudiante. Le doct Mott se montra très
touché par tqutes les bontés qu’on lui témoignait et, à sa façon caracterigtique, il
parla surtout des années qui viennent -pt
des devoirs qu’eUes imposent. S. I.
(Semeur Vaudois).
4: « Ht
Genève. Les groupes d'Oxford à la Réformation. Nous ne pensons pas que la
salle de la Réformation ait souvent vu
affluence semblable à œDe qui garnissait
le soir du 6 septembre lé vaste local juequ’en ses dernieres recoins. Spectacle impressionnant que celui de cette masse humaine accourue pour quelque chose d’à
la fois nouveau ©t très ancien qu’elle savait
d’avanœ être un mes^e reügiéux. Sur
l’e^raxie sont groupés les quelque? centaines d’équipiefs venus à Genève pour
cette importante campagne. Parmi eux,
nous distinguons le Dr. Frank Buchmann,
rinitiateur et le chef du mouvonent, entaimé de nombreuses notabilités du monde
universitaire, politique, économique, aP“'
partenant à 77 pasre différent.
^ A' heuie fixe, le prof. Théo Spoerri, de
l’Umversité de Zurich, ouvre la s^nce. H
le fait de M façon la plus simple qu’on
puis^ imaginer, en déclinant ses titres et
qualités. « Nous ne soramiœ pas ici, dit-il,
pour apporter des idées nouvelles et de
nouveaux programmes dans une ville qui
n en a certes pas manqué, mais pour constar, à la lumière de fait concrets, la possibflîté de remédier au désordre et à la
misère du monde par l’union de l’idéal et
de la réelle dans des vies humaine».
Et l’on entend ensuite, sans fatigue
aucu^, quinze alocutìons successive ou
plutôt dés ténroipages d’hranmes politiques, d’universitaires, de personnah'tés du
^nde des affaires,de chefs de partis, de
journalistes, d’écriyaina, d’étudiants, et
d’étudiantes. Phisieurs dames et demoiselles parlent êgalemeut avec une aisaTipe
remarquable!. Toutes ceS aîlucutions sont
difiPérentes et pourtant aboutissent toutes
à la même candusSon ; une vie, un caractère diangês par Dieu dès le moment où'
ils sont entrés en contact avec ceux qu'on
appelle précisément les « changeurs de
vîé >.
La chose la plus dîfjBPcîle et pourtant la plus
simple î Odie dont le monde a le plus
besoin s^ veut éviter le désastre qui menace notre dvílSsation. Vo^ des hommes
et des femmes de tous mQieux, de toute
ëduotdon, menant iH^nSre une vie égoïste,
ccanme tout 3e monde, indifférente ou
même hostiles à toute foi rêtigieuse, nourris de préjugés, se rendant malheureux
et faisant souffrir autroî, et qui ont trouvé
par le moyen des groupes le Secret de la
force, de la victoirie, de la joie, de la vie
utRe et rayonnante.
Tout cda est exposé le plus samplanait,
H phis netureUlemieot du mnnrift, sans forv
fanterie, avec cet accent de sncêrité qui
est le propne d’une eiqiériaiCB lédle et
vécue Pas <te iiaithos ÿmtile rien qui
frappe les imaginatirais ou les nerfs. On
ur.eraint pas l’humour, les bons mots, les
traite pShtoresques. Tout est sobre, sain,
oyvert, franc, loyait largement aérâ Rioi
d’abstrait, mais du concret, du vivant.
pourtant quel appel soioinel à traviOB
tous ces témoignages ! Sans iMocédés artion eSt saisi, onpoigné, lorsque le
damier orateur, un jeunes qui fut prédE^uent Fun des quatre premiers craïquis
le Dr Buclunann, pose à Tuninense
au^^ire la question décisive à laqueSe
riteeun drat répondre et l’invite à observer
uniques instants de silence pour écouter
Baeu. Ifintd» &npressionnante que oeQe où
dans cette vaste astemblêe ce fut le silence
tetei, absolu, pendant lequel plus d’un aura
cfltamement entoidu, neut-êtne pour la
Ptefeière fois, la vrax de Gdui qui nous
parie dans le silence!
(Journal de Getièvé)
* * *
■SüEaE (Genève). Voici un beau record
à «gnialer: Ips journaux suisses annoncent la démission du pasteur M. David
Ddltrak qm prend sa retraite à l’âg» de
85 ans, après un ministère actif, vivant
et dévoué de 58 années dans la même pan
poâsse, oeBe de Dardagny,
«H quitte l’activité officieiBe, mais il la
qpdtte, malgré les années, en pleine viter
Slé, avec une jeunesse d’esprit qui fait
Fàdmàration de ses collées pliô jeunes ».
* » *
Tchécoslovaquie. L’Ami Chrétiert des
fdmMes écrit que le samedi 6 juillet, jour
anniversaire die la mort de Jean Hues,
çondarané aù bûcher par le concile de
Constance, en 1415, les anciens légionnaiHP tchécoslovaques, au nombre de 30.000,
revêtus des uniformes français, russes ou
iteaSens qu’ils portaient pendant la guerre,
et ^upés derrière les drapeaux de leurs
anciens régimente, ont défïfé bnguemoit
dans ks principales rues de Prj^e, acclamés par une foule nombreuse!.
Qs se sont ensuite rassemblés avec les
anciens combattants étrangers participant
au congrès sur la vaste place de la vieille
de Prague où Se trouve le monument
de Jean H uss.
M. Benès, repiésentant M Masaryk, a
pris la parofe. li a apporté le salut du
président Masaryk aux légionnaires.
Il a rappdié Ife mot de Jean Huss : « Il
faut défendre la vérité jusqu’à la mort».
Til a souligné ope le meffleur moyen de dêfendre.la paix eSt de travaîlfer à l’établissement de la sécurité collective.
«•*
Une réforme importante en Turrpuîe.
T^e Gouvemonoit turc a ordonné que le
jour de repos i^dciel serait désormais le
dimanche et non idus le voidredi. H est
intéresi^t de Temarquer que la première
loi instituant le dimanche a été prranulruAe en 321, à Constantincçile. Plus de
seize siècles plus tard, le dimanche est rêab’i dans les contrées d’où il est parti
S. p. p.
Armée du Sahct. H>y a 70 ans, en juiflet
1865, William Booth, à la suite d’tme réunion dans le quartier le plus misérahlè
de Londres, a fondé la « Mission chrétiome
pour l’est londonien». De là est sortie
l’Armée du Salut, dont Wffliam Booth devint le général On sait le dévetoppement
immense qü'eâfe a pris d^uds et b masse
d’œuvres sociales qu’elle a créées dans le
monde entier. Actoétenent eUte compte
16.500 corps de troupes, dans 88 pays. Le
nombre des officiers eSt de 26.300.
S. p. p.
**»
Aasdémie française. AUx cérémonies qui
ont eu lieu à l'occasion du troisième cenr
tenaire de Sa fraidation, l’Abadénue française a eu rheureiœe pensée d’inviter des
représentante des Facultés protestantes
de théologte. Cie fait, qui irait de soi dautis
notre pays (1), vaut la peine d’être signalé.
Il est probable que l’Acadônie française
a voulu montrer par là qu’elle n’oubHait
pas que son, vrai fondateur, CrairaTt, fut
un bon huguenot,
________ S. p. p.
(1) La Suiase. (RBd.).
L’Avvrato gTEFAIIO PEYROT
riceve in TORRE PELLICE
Via Roma, 9 — ogni giorno feriale
dalle ore IO alle 14.
âMslntiii les Putes et TétemibeL
On nous prie de coomnjnkiaer au pidblie
que proriiainemeiit les têt^rammes échangés aitre l'ItaUe et les mfliitaires en servSœ dans l'Afrique Orientale et vioe-veraa,
devront être réidigés d’iqirès un forinokire
Impi^blé^ faute d’e^Mioe^ de oul^er le
fomndanre : que les ùftéressés veuillent
bien se renseignai aiqnès des Bureaux
de poste.
IiMIhi hiiibliin InMiL
ORPHELINAT.
Dél^ués au Synode, L. 10 - Gustavo Bert,
San Germano, 2 - Madieleine Elvoire, La Haye^
30 - Sœurs Giardanq Bauesan, en souvenir de
ieiff mère, SO - Selma Longo, Firenze, 25 •
Oiieea iValdese, ViBaœcca, 45 - Une ancienne
orpheline^ 50 - Famigila Guido v. WaMkirch,
Catania, in memoria dei otanpianto pastore
Rinaldo Malan, 50.
HOPITAUX.
Chiesa Valdesei VUlasecca, L. 40 - FamUle
Armand-Bosc, Sainte-Marguerite, pour soins
r^us de Sœur Eva, 30 - Sévérine et Elisa
Ribet, Luserne Saint-Jean, en souvenir dû regretté Lotus Ribet, 50 - Seflma Loogu Firenze,’
20 - Madeleine Rivoire, La Haye, 30.
REFUGK
Nellie Draussini Valence (Drôme), L. 16 Oiiesa IValdese, Villaseeca, 40 - Charles Herron,
Homawah (,U. S. A.), 57,50 - Madeleine Rlvotre, la Haye^ 30 - Selraa Longo, Firenze, 20.
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: Guido RiTOir.
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fóR^^PW?í?nw ® * Pastore: EnricoTron,J.
” Pastore : Giulio Tren.
VILLAR PELLICE - Pastore: Roberto Jahier.
abbazia - «Chiesa di Cristo». Culto alle
ore 16 - Pastore : VaMo Vinay, da Fiume.
AOSTA - (3iiesa ; 3, Rué Oóiz de Vffle - Par
storet Gioranui Mieggei, IvL
Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63L
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio Einanu^, 4
r Pastore ; Arnaldo Comba, Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza FunicolMe, Palazzo
del consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Piave dei Balilla, Casa
Fiorina, Rione S. Paolo.
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, Valdese. ^ '
BpRREIdX) - Chiesa Evangelica.
BRESCIA r CbiesB : Via dèi Mille, 4 - Pastore •
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Zaecaro - Pastore : Ahtonió
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GASALE MONFERRATO - Chiesa : Via FiMeUwM^, 8.
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GAIANIA - Chiesa : Via Naumachia, 20 - Pastore: Teodoro Balma, W.
Sto?“ifasf““
ss?? b£“ f
CORATO - Chièsa Valdiese : Corso Mazzini 27 Casti^ione;- ivi'.
Evangeliéa - Da AOhta;
WNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FEWNK^ ?G ^ Chiesa Evangelica - Cand.
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V
PIUME - Chiesa: Via Pascoli, 6. Culto alleSeten Vihay, Via An
- Chiesa - Pas^ ; Paolo (Msson.
veiMireqi 2U septembre J935-XIII
Saibino (Rieti).,'
Jlssarotti - Pastore :
QÌlCfTl’E
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^M^o Corani, Via Curtatone, 2.
Snissd^V
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"A MADDALENA - Chiesa Evangélioa.
- Chiesa : Via G. Verdi, 3 r, Pastore :
_ : Attilio Arias, dyl.
; Via Galli Tassi 18.’
LUGANO - Pastore: Giovanni Gridi Vl^e
Fjranscini 11. '
‘ Pa«*to. 5.
¿BINA - Chi^a: Via Maddalena, 57.
= Seiliredo Cducci
Battol 191v tóoWto 217.
kILANG-.t Oijesa diiS-. .Giovanni in Cónca:
' ^ Itosta
gno. Via Stradivari, l — Chiesa di Via Ed5«®da Atnicls;'4 - Pastore: pvaffegge
—Marjanò More
Valdesè-405 West,
- Cnlth principale r 4 P.M. —. Pa^.
ij^re Pji^ Griglio: 18 .West = 123 Steeet,
^b^rto ^^hSrivL“®^°^ =
PUGLIA ^Pastore : Alberto Rfbét.
Evangelica - Pastore: Al
PALErMo - (Mesa: Via Spezio, 43 - Pastore:
- Elio. Eynard, ivi -•
^^^CGEANCIANO - Chiesa Evangelica.
■ P®®**»»- Davide
„^®tituto Femminile Valdese.
.piglC^^^ , Cfi^ . Via Carlo Alberto.
Derna, 15 - Pastoia • Al- Euhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco ;
Via Possidonia, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Ptaidonià, (^a'Medici.
RIBSI CSileite ÉvangeUcà - Pastore: Umberto Beri
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Ctiiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bdnnet, ivi - Coadiutore ; Cand. TeoL Ernesto Ayassot —
Chiesa di Piazza Cavour - Pastore: Paolo
Bosip, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARÉRA - Chiesa ,- Via Giosuè Carducci, IB - Pastore : cario Lupo.
SAN GIACOMODEGLI SCRIAVONI - Chiesa
EyangeUèa . Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivL _
SANREMO Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore •
JaUni, IvL
SCHIAVI ZyAiKRUZiZO - Chièsa Evangelica.
SIENA - (hiésa Valdese: Via S. Dcaaenlco, 5
- Pastore; Eugenio.ReveI, ivi.
SUSA - (3hÌ^ : Via. Umberto I, 14 - Anziano'Evajigelista Pietro Varvelli, ivi.
TAI^NTO - Chiesa': Via Pupino, 16-20 (angolo
Via P. Di Pa^ . Pastore : Gustavo Bertin,, (hrsp Umberto, ■76>, .~^^^ O p "
TORINO - CSiifisa : OOrSo Vittorio Emanuele II
(angolo Via FWneipe Tommaso) - Pastore •
Messandro Slmeoni Via Pio Quinto, 15 Coadiutori ; Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore Achille Deodato; M.
triste - Chiesa : Via S. M- Maggiore - PaPesco. Piàzza della Liberto. 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Oavagnls (S M
P®®torc : Giov. Bertlnatti; ivi!
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Rgna) - Da Brescia,
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore • Ar
turo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30, della Domenica.
DELLA TAVOLA
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderatore - F^tioPò Antonio Rostan, cassiere Pastee Gmdo Comba, segretario - Via
A 9*>atoo Novembre, 107 - Roma (101).
■ Â' b- ' Segretario Generale : Pastore
^ido Miegge - Room 1005, 156 Flfth Av New-'York Ciiy.
P^AìDGIA - Via Pietro Chssa,
42, Rmn^ (126) - Professori : O. Rostagno,
Sosio.
LIOEO-GI^ASIO pareggiato - Torre Pel
, lice -,Presa.de : Prof. D. jahier,
OOMmssIONE DELLE PUBBLICAZIONI P^sidente ; Enrico Meynier,
OÒNVmxD,, MASCHILE - Torre Pellice - DiTrtwfrïS/ÎSî? * Pastore Davide Forneroiu
ISTITUTO femminile VALDÈSE - Valle
ISTITUTO ;^ÏÏ(Î^NELLI valdesi - Torino
ri a f 'rt BerthoUet, 36. .»
CASA DE^ diaconesse - Sede: PomaK '
^P^y?Ì^^'^P^'‘™eURABILI «RE CARLÒ
AcTrVvto^’■ Uuserna.-San,Giovanni.- .
AsiÌw Pp ^^§1"' U'*®e*^ftrSan.Gi0vanni.rr
Germano Ghisone.
ASlECirpUi fVEG&Hp; Vittoria (Sicilia).
~ ' '''■ '_' ^
COLONIE, VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragmy.
^P-*« de Colonia) '
Pastore l'EimestoTrori.’ '
COLORA COSMOPOLITA-ÀRTILLEROS (Dè.
partanmnto de Colonia)- r- Pastore : p’.nT.te»
rp**T2Ì«^^s7 ?®®tore emerito : Pietro Bounons.”
TARARiRASdíIACHüELO-SAN PEDRO Y (XJIDNIA (Dep.tò’de'Céionla)'-Pastòiè:’:
Vjel, DreezB, Estación Tarariras.
® de LAVALLE-COLONIA MIGUB
LETE (Dep.to de Colonia) - Pastore : Carlo
T,^„Negnn, Ombues de LavalIe.
R()SARIO-BARKER-OOLLA-POLONIA (Dep.to
Colonia^ - Evangelista : Emilio GoMz
r^.Gpi<ffliafValdense.: *
GQIçRES. e s.. SALVADOR - Pastore :• Giovanni Tren.
OQimiÀv NUEVA VALÚENSE (Dep.to dé'^.
nr>f Jwr " Dâstore: da destinarse’
(XDLON^ NIN YSILVA (Depilo de Paysahdù)
' Pastore : da destinarsL . .
Argentina.,
COLONIA IRIS (P^pa Centtìal) - Pastore : Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. c S
^UURANO (Provincia de Santa
w X 7 Evangelista Carlo' Alberto Griot
Estaciôn Wildermuth, F.C.CA
SOMBRERITO (Pi^vincia de
Santa Fe) - Visitata periodicamente.
pVSTAVO (Provincia de Entre Rlos) Visitata periodicamente. ^
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ORARIO
Torre Peilice p.
Luserna S. Q. »
Bricbérasio .
Pineroio >
Ai rasca >
Torinò
ferrovia torre PELLICE-PINEROLÇ-TORINO
a.
f Torino
Airasca
, Pirterolo
Briclierasio
Luserna S. O.
Torre Peilice
5,24
5,48
6,35
(3)
0,25
1,03 ■
1,22
a. —
6,—
6,04
6,15
6,36
6,50
7,20
7,
7,26
8,10
4,50
5.29
5,54
6,14
6,25
6.30
6,36
7,22
7,48
8,06
8,17
8,21
(1) Feriale
7,20
7,23
7,36
7,52
8,05
8,30
7,56
8,28
8,45
8,59
9,10
9,14
10,10
10,15
10,26
10,45
11,06
11,47
11.36
12,14
12.36
12,53
13,04
13,08
12,36
12,41
12,52
13,13
13,34
14,07
13,20
14,02
14,23
14,40
14,51
14,55
16,58
17.02
17,15
17.38
18,01
18,42
17,27
18.02
18,18
18.39
18,51
18,55
18,20
18.24
18,41
19,04
19,19
19,51
(1)
18.25
19,08
19,24
(1)
19,48
19.52
20.05
20,26
20.52
21,30
19.06
19,32
19,46
20,03
20,14
20,18
Torre P. p.
S. Margh. >
Chabriois >
Villar P, >
ViaFourca »
Bobbio P. a.
ORARIO ACfroUOBILE TORRE-BOBBIO PELLIGE
8»30 11,- 15,05 19,05 20,35
8,35 11,05 15,10 19,10 20,40
8,42 11,12 15,17 19,17 20,47
Si? 20,54
8,55 11,24 15,29 19,29 21
9,— 11,30 15,35 19,35 21,05
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. »
Chab.riols »
S. Màrgh-, »
Torre P, a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7.
(I) Al Venerdì - (2) Feriale - (3) Festivo.
7,15
7,20
7,26
7,33
7.41
7,45
11,50
11,55
12,01
12,08
12,15
12,20
16,10
16,15
16,21
16,28
16,35
16,40
(2)
19,
19,05
19,11
19,18
19,25
19,30
(3)
19,40
19,45
19,51
19,59
20,06
20,10
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pineroio p.
Ponte Lemina ffac.) »
Abbadia' >
Riaglietto-Fiugera(fac)i
S. Martino >
Porte »
Malanaggio (fac.)
S. Germano »'
VillarPerosa »
Dubbione >
Pinasea »
S. Sebastiano >
Perosa Argentina a.
6.45
6,53
6,56
7,7,03
7,06
7,14
7,24
7,32
7,35
7,41
7.45
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
(I)
8,45
8,52
8,55
8,58
9,01.
9,04
9,08
9,12
9,19
9,26
9,29
8,45 9,35
(2)
10,45
10,52
10,55
10,58
11,01
11,04
11,07
11,10
11,17'
11,24
11,27
11,34
11,40
12,45
12,52
12,55
12>58
13,01
13,04
13,08
13,12
13,21
13,26
13,29
13,36
13^39
14.35
14,42
14,45
14,49
14,52
14,55
14,59
15,02
15,10
15,18
15,21
15,29
15.35
16,40
16,48
16,51
16,55
16,57
17,
17,03
17,06
17,13
17,20
17,23
17,28
17,31
18,25
18,32
18,35
18,38
18,41
18,44
18,51
18,58
19,05
19,08
19,16
Perosa Argentina p.
S. Sebastiàno »
I Pinasea >
Dubbione >
j. Villar Perosa »
S. Germano >
Malanaggio (fac.) »
'Porte ,
;Sj#artino >
^ Riàglietto-Fiugeraf/ac>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) \
• Pinerolò a.
(2) (1)
6,43 7,55 8,55 9,45 12,05
6,46 7,57 — 9,48 12,08
6,52 8,03 9,02 9,52 12,13
6,55 8,06 9,05 9,55 12,16
7,02 8,13 9,15 10,02 12,23r
7,14 8,20 9,22 10,10 12,30
7,16 8,23 9,25 10,13 1233
7,20 8,27 9,28 10,17 12,39
7,23 . 8,30 9,31 10,20 12,42
7,26 8,33 9,33 10,23 12;45
7,30 8,36 9,36 10,26 12,48
7,33 8,39 9,39 10,29 12,51
7,40 8,45 9,45 10,35 12,58-:
(I) Festivo dal 14 Luglio al f Settembre - (2) Sabato (Mercato a Pineroio)
(3) Festivo fino al 13 Luglio e dal 2 &ttembrè in pòi.
13.55
13,59
14,05
14,08
14, -15
14,22
14;40
14,43
14,46
14,49
14,52
14.55
15. —
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
17,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,56
18,06
18,09
18,16
18,24
18,31
18,34
18,37
18,40
18,43
18,50
(3)
19,52
19,59
20,02
20,05
20,08
20,11
20,14
20,17
20.24
20,31
20,34
20,39
20.42
(3)
19.25
19,28
19,33
19,36
19.43
19,50
19,53
19,58
20,01
20;04
20,07
20,10
20,15
(1)
21.15
21,22
21,25
21,28
21,31
21,34
21,37
21,40
21.47
21,55
21,58
22,02
22,05
(1)
20,39
20,42
20.47
20,51
20,57
21,04
21,07
21,10
21,13
21.16
21,19
21,22
21,29
Peroèa Argentina
Pomaretto
j Chiotti-Rtólaretto
iTfossieri-Faetto
f Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
, Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
ORARIO AUTOMOBBiE
a.
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9.35
9,43
9,47
9j59
10,07
10;16
10,20
13,50
13,58
14,43
14,17
14,20
19,30
19,38
19,53
19,57
20,^
14,25 M,05*
14,33 20>Ì4*
14,37 20,19*
14,49 20,32*
14,59 20,41*
15,06 20,50*'
15,10 20,55*
PEBO&ft.PBffilERo.pRALT.
Praly (Ghigo)
Pralf(Vinf) ^
Roderetfo
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
ChiabfaircF-Manigira
Perrefe
Trossieri-Faetto
ChiottURielaretto
Pomafetto
Peros» Argentina
Il servizio fra Ferrerò e Praly si effettua nei giorni 16 e 30 tìibgrto e dal 1
f*) Dat l4 Luglio al I* Settenibre.
5,05* 10,35 16,15
5,10* 10,39 16,20.
5,19* 10,47 16,29
5,28* 10,55 16i38
5,41* 11,07 16,51
5,45* 11,11 16,55
5,55* 11,20 17,05
6,— 11,25 17,15
6,03 11,28 17,18
6,07 11,32 17,22
6,22 11,47 17,37
6,30 11,55 17,45
Luglio al 16 Settembre.
a.
P
a.
(2)
21,03
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22,02
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20,02
20,53
21,14
Í
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