1
Première Année.
27 4^1. 1135.
iN. 34.
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«Jcoicfeimal jË^aKkg^liqiaie ^arucloiis^
ParaÌ9fiAiit chaqui Vendredi
Tour me serez témoins. Acne I: K
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Intéfieiir...............L 3
Suiiae ..... A 5
France, Allemagne >6
Grande-Bretagne et Hollande > 8
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E=á
Suivant la vérité avec la charité.
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iSomiiaalirre.
Regarde«-y de pVas près. — One question pendante. — Correspondance. — Chro~
nique Vaudoise. — Revue Politique.
RE«ARDEZY DE PLUS PRfiS
Toute erreur est nuisible; paa
one n’est indifPérente, mais il y
en a qui sont plus funestes que
d’autres, qpi ont des effeta mortels
et qu’il importe par conséquent de
eonnaîtw pour les éviter.
Tout ce qui touche aux rapports de l’homme-avec .Dieu, ««
conditions du salut et de la vie
éternelle est, par l’effet de l’ignorance et de la perversité humaine,
sujet à des eVreurs de cette nature.
C’est donc avec raison que S.* Paul
exhorte les chrétiens à n’ètre pas
sans prudence, mais à connaître
la volonté du Seigneur, et qu’il
Lui demande pour eux un esprit
de sagesse et de révélation dans
ce qui regarde sa connaissance.
Not re but n’est cependant pas
aujourd'hui de signaler quelqu’une
de ces erreurs de doctrines, anciennes ou modernes, qui déparent ou détruisent l’Evangile, encombrent le chemin de la vie éternelle et en rendent l’accès plus
difficile qu’il ne l’est de sa nature.
Nous voulons simplement appeler
l’attention surtout des ministres
de la Parole, pasteurs ou Evangélistes, sur un double phénomène
que plusieurs sans doute, auront
déjà observé comme nous, et dont
nul ne méconnaîtra l’importance.
Nous posons comme un fait incontestable, unique peut-être aujourd’hui, que, sans une seule exception , nos cinquante ministres
en activité dans les Vallées ou au
dehors, prêchant purement l’évangile de Jésus-Christ, qhe tous sont
animés du sincère déf|H* d’amener
des pécheurs eiï grahd frtuntìre au
pied de la croix du Sauveur pour
qu’ils y trouvent le gardon et la
paix. Quelques-uns d^ ces ouvriers
paraissent obtenir déS succès ré*.
jouissants. On accôàrt en foulé
pour les entemdre ;
prédication; ils se con^mieni la confiance, puis Testil’affection
de leur paroisse ou ée leur congrégation. Le cœur une fôh gagné
la bourse l’est aussi;) et tout ee
qui-se p6*t-«ii»0BBfllsiet«ent demander, se donne Joyeusement. En
voyant la marche de cette église,
petite ou grande, on est tenté de
croire qu’elle laisse bien peu à
désirer et que c’est un modèle à
suivre.
Il est possible en effet qu’il en
soit ainsi, mais cela n'est pas bien
sûr. Avant de se prononcer, il
faudrait avoir l’occasion de soumettre à une épreuve cette œuvre
qui nous paraît si belle.
Saint Paul demandait de ses
chers Philjppiens que, comme ils
avaient obéi en sa présence, ils le
fissent beaucoup plus encore en
son absence, et qu’ils s’employassent à leur propre salut avec
crainte et tremblement ( 11. 13).
Cette œuvre que vous admirez
et dont vous vous réjouissez est
peut-être si intimément liée à la
personnalité de celui qui y tràvaille, qu’elle commencera à se
dissoudre le lendemain de son départ. Qui sait même si un bon
nombre de ces auditeurs, dont la
vue vous a si fort intéressé, n’étaient pas attirés par la parole
du prédicateur, beaucoup plus
que par la parole de Dieu; tout
comme c'était à< sa demaada. qoeplusieurs donnaient , et non pa»
pour, le Seigneur. Cela s'est vu et
pourfBÎt se voir encore.. 11 est
donc de la plus haute importance
que les Ministres se souviennent
qu’ils paissent le troupeau de
Christ et non le leur propre ; que
c’est pour Lui et non pour aux
qu’ils doivent gagner des âmes et
que c'est la. gloire du Maître: et
non la leur qu’ils sont appelés à>
procurer. 11 importe également
que les'j paroissiens se souviennent:
que ceux qui. leur annonoânt l’Evangile sont des messager» «t.Ses
docteurs et non des sauveurs, et
4ue l’affection et l'estime pour
leurs conducteurs ne peuvent jamais tenir lieu de la foi et de
l’amour pour le Sauveur lui-méme.
Qu’ils se donnent à eux et qu’ils
leur donnent, cela n’esl vraiment
bon et agréable à Dieu que lorsqu’ils se sont auparavant donnés
à Christ. (II Cor. VIH. 5).
D’un autre côté, il n’est pas rare
d'entendre des Ministres de la parole se plaindre amèremenaent 'de
l’inutilité de leur travail et de la
stérilité du sol qu’ils ont peut-être
ensemencé pendant de ■ longues
années. — « Nous avons dépensé
» nos forces pour néant et sans
»aucun fruit, diront-ils. avec un
• prophète. S’il ne s’agit que d’ac)) complir des actes extérieurs de
» religiou , l’exemple et la ron> tine aidant, nous n’avons pas
• lieu d’être trop mécontents. Mais
. aussitôt qu’il est question de
» donner son cœur au Seigneur ,
» de vivre d’une vie nouvelle;
» surtout si nous leur parlons de
»justice, de tempérance, et de
» jugement ( Actes XXIV, 26 ),
» ces auditeurs réguliers de nos
2
134
» prédicatio«»!
. montrent
» rien compri8,’ou |[a’ilâ
» pris au sériiâz. Oaell»
• tence que celle d’an
■ de Iq par<de dans ;nne paroiUe
» condition! Noas dirions volon*
> tiers au Seigneur avec an pro<
• phëte: Envoie qui ta veux en
■ voyer ».
Nous, comprenons sans peine
l’abattement de ces ouvriers de
DieOi même leur découragement
et !poas sympathisons de tout
notre, cœur avec eux dans leur
tristesse. Mais comme nous savons que la tristesse et le découragement sont de très mauvais
conseillers, noos voudrions tourner dans une autre direction les
pensées et la sérieuse attention de
nos frères, en les engageant à
examiner à nouveau les circonstances au sein desquelles ils se
trouvent placés et qui leur paraissent si désespérantes.
Êtes-vous bien sûrs, leurs dirons-nous, de ne pas vous être découragés beaucoup trop vite? Vous
rendez-vous, devant -le Seigneur,
le témoignage d’avoir prêché non
seulement en temps, 'mais hors de
temps? Avez-vous labouré avant
de semer (il vous revient aussi
une part dans ce travail préparatoire ), et arrosé après avoir
semé? Avez-vous non seulement
invité les pécheurs à la repentante
mais les avez-vous suppliés et conjurés au nom du Semeur de fuir
la colère à venir? Pai^i ces nombreux pécheurs qui ont été individuellement les objets de vos
soins et de vos prières n’y en a-t-il
réellement pas un seul qui ait
été touché et gagné ? Dans ce cas
seulement vos plaintesjseraient légitimes et votre tristesse trop naturelle, car alors il faudrait conclure que votre champ de travail
est frappé de malédiction. Mais
n’y aurait-il pas. dans votre manière, dans votre méthode d’évangéliser, quelque défaut capital qui
gâte votre travail et l’empêche
de fructifier ? N’avez-vous peutêtre pas manqué le ton, dès l’abord,
sans vous en être aperçu plus tard
et sans vouloir ou pouvoir en changer? Ou bien encore, sans vous en
rendre compte, ne vous seriez-vous
pas prêché vous-même et n’auriezvous pas été, dans certaines oc
Si,veoi
sus-Uhl
»»æ .-!»souhafens
sinc5relfi^if^ioOT*ww, c^ffi&e
pour nous, vohs pouvez-vous rendre
lé témoignage d’aTOir travaillé
être approuvé de Dieu, comme ouvrier sans reproché dietribuant
convenablement >la parole de vérité, et que malgré cela vous
n’ayez pas vu encore des fruits
de votre travail; ne vous laissez
«pas abattre, ui attrister plus qu’il
n’est permis à des serviteurs fidèles; vous souvenant que le Sauveur a dit: L’un sème et l'autre
moissonne. Après vous viendra
un autre ouvrier moins bien doué
que vous, peut-être., mais que le
Maître aura préparé pour la moisson, comme il vous avait préparé
vous mêmes pour les semailles.
Notre conclusion est celle-ci :
Dans l’Eglise de Dieu, plus encore
que dans tout autre domaine, les
apparences sont souvent trompeuses; jamais il n’y a ni tout le
bien, ni tout lu mal que l’on y
croit découvrir.
QUESTION PENDANTE
Nous ne croyons pas nous trom?
per 'en supposant que là circonstance que , lorsque p'arut, dans le
Témoin, l’article intitulé: Question
de famille, signé des initiales J. W.,
l’auteur de cet article était en
voyage, est entrée pour beaucoup
dans le silence qui s’es^fait autour
du fond même de cet écrit. Pour ce
qui nous regarde, c’est le cas. Mais
maintenant que, d’un côté, M' W.
est heureusement de retour, et que
de l’autre, la grave question soulevée par son article est tout autre
que résolue, le moment nous semble venu de nous occuper do projet
de notre frère. Dans quel but? —
pour le combattre ou pour l’approu.ver ? Pas encore, mais pour obtenir
de lui, au préalable, quelques éclaircissements . faute desquels il nous
semble impossible de décider de
la valeur de ce projet, soit pour
la bonne marche de nos affaires
ecclésiastiques en général, soit en
vue surtout de faire cesser ce dualisme que M* W. a cru découvrir,
entre l’ancienne Eglise Yaudoise
et ses filles, les jeunes Eglises ita
t lien
van
in^l^U^s de
uvre d’é
Noâ léctéurs ^
Ippéllèront ,
, , Upp
sans dwoï^^e W^'Ha^n proposé
par M' W.. pour faire cesser ce
duidiéme , consistait dhns'le pohrt
suivant : |modiûcation de l’art. 21
de la Constitution de l’Eglise Vaudoise . concernant la Table, dans ce
double sens :
P Que cette Administration, au
lieu d’être composée, comme c’est
le cas actuellement, de 5 membre^«
dont deux au moins doivent êtré
pris dans chacune des vallées de
Luserne et de Saint Martin , le
serait de 7 ou même de 9, pris
indifféremment où ils se trouvent,
au sein de l’Eglise ;
2° Que cette Administration ne
s’occuperait plus que des intérêts
généraux de l’Eglise, laissant à
des cCommissions spéciales« (l’auteur en- indique au moins quatre :
une d’évangélisation , une d’instruction . une de bienfaisance, et
une de finances ) l’administration
des différentes branches de son
activité.
Partant de là, que M' W. nous
permette ( dans le seul but qui a
été ci-devant indiqué ) de lui' poser
les quatre ou cinq questions qui
suivent:
P Dans quel but M; W...... ^—
réduisant, comme il le fait, les
attributions de la Table à la surveillance des • intérêts généraux •
de l’Eglise, et la déchargeant
ainsi de l’administration des œuvres spéciales qui sont présentement de son ressort, a-t-il jugé
nécessaire de porter à 7 ou même
à 9, au lieu de 5, qu’il est maintenant. le nombre des membres
qui la composent ?
2“ Ces « intérêts généraux • auxquels la Table, ainsi constituée,
devrait essentiellement veiller, en
quoi consisteraient-ils, selon M""
W.. et comment les définirait-il ?
3® Dans quel rapport les commissions — entre lesquelles se répartiraient les «œuvres spéciales »
ressortissant à l’Eglise — seraientelles avec la Table.? Ces rapports
seraient-ils d’absolue équipollence
et partant de complète indépendance vis-à-vis de cette dernière,
ou bien, des rapports de subordination des Commissions vis-à-vis
de la Table. Et cette seconde supposition étant admise, dans quelles
3
LC
im
V ^v-^vvvy •^ywvoc <>V>-*”
litaiteâ., 8<)lûQ lai.^oette ^ubor^ina'tiüD devrait-elle se restrçibdr-e ?
4* Comment, dans la pensée de
la Commîssipa dite fir
fiances fonotioBnerait-elle ?' Seraitce cette Üominiesion exclusivement
qui. serait chargée de. recueillir les
sommes nécessaires au maintien
et à la poursuite de nos différentes
œuvres ? Et. une fois ces sommes
recueillies, serait-ee elle seule encore qui en ferait la répartition?
et d’après.quelles bases ?
5° Les personnes qui sont quelque > peu au conrant de la marche
de nos affaires ecclésiastiques (et
M'' W.,par les fonctions qu’il remplit depuis bientôt un an, est aux
premiers rangs parmi elles) savent
qu’une de nos plus grandes difficultés est de trouver — en quantité suffisante aux besoins des Administrations actuellement existantes — des hommes ayant les
qualités et se trouvant dans les
circonstances voulues pour en faire
partie. Or, s’il en est ainsi, maintenant déjà', que la Table ne se
compose que de 5 membres, et
qu'il n’existe, à côté d’elle , que
deux Commissions administratives,
que sera-ce. quand, au lien de &
membres pour constituer la Table,
il faudra en trouver 7 ou même
9. et qu’au lieu de deux Commissions, nous en aurons 4 ou 5
ou plus encore ?
Il est vrai que M' J. W. a eu
soin de nous prévenir dans son
article, qu’il «n’a pas la prétention...
d’avoir présenté un projet complet
d’organisation ecclésiastique*. Cependant comme cette idée, à ce
qu’il nous dit encore, le préoccupe
depuis assez longtemps, et que
de plus elle a « rencontré la fa
• veur de ceux de ses amis aux
• quels il a eu l’opportunité de
» la présenter » , il ne peut se
faire qu’il n’ait, sur les différents
points que nous avons relevés ,
des idées assez arrêtées, pour qu’il
puisse se rendre compte à luimême et rendre compte aux autres
de la manière dont son projet
devrait fonctionner, pour aboutir
aux résultats qu’il en espère.
C’est donc avec une vraie impatience que nous attendons les explications que W. voudra bien
nous donner, et avec la qjlus sérieuse attention que nous les étudierons, ne désirant rien tant que
den voir ' as« ■ fbisui^otc« machto»
eistflésiastique fonctiouAer de la
nianiére la plus satisfaisante, et
la plus conforme aux, grands intérêts qu’elle, a.'pour jpitission de
sauvegarder.: . ,
Lt CoDférenee féDérate.des Eglises
de r Evangêlisitioi Visdoise.
L& Tour s4>aoet isn. '
Très honoré M, le Directeur.
%
La plupart des lecteurs du Témoin
savent, que les évangélistes et les
délégués des églises dé l’EiiÉtnigélisatioh
Vaudoise se sont réunis la'iemaiae dernière d Gènes, en conférénoe pour y
discuter les intérêts, et exposer les
besoins de l’œuvre que notre église
poursuit dans notre patHé. Le matin
du 19 Août vit. en effet; les membres
de la conferénce commencer leur travail sous le regard de Dieu, en élevant a Lui leurs pensées et leurs
cœurs et en Lui demaudànf de bien
vouloir présider les séances et diriger
lès églises pendant i’absence de leurs
directeurs. Le culte d’ouverture fut
présidé par M. Turino. évangéliste à
Milan. Le but des conférences étant
aussi de prier le Seigneur afin qu’il
regarde notre patrie, notre église dans
son amour et qu’ il nous accorde
comme à d’autres peuples un réveil
religieux, M. Turino prit pour texte
de son discours le chap: 111 du premier livre de Samuel, et parla avec son
éloquence, et sa chaleur bien connues,
de lalnécessité d’un réveil, des moyens à employer pour coopérer avec
Dieu dans cette œuvre de relèvement et
des conséquences bienfaisantes qu’entraîne avec lui un réveil religieux,
soit pour les peuples, soit pour la conscience individuelle. L’..histoire du
peuple élu est l’image prophétique
de la vie chrétienne des églises et
des individus et comme Samuel dirigé
par l’Esprit de Dieu sut relever le
peuple d’Israël devenu idolâtre, misérable et esclave au moyen de sacrifices, de prières et de confessious
publiques des péchés du peuple ;
ainsi, aujourd’hui, faut-il que les chrétiens fassent de nombreux sacrifices
spirituels, qu’ils prient ensemble pour
eux mêmes et pour leurs églises; qu’ensemble ils confessent leurs péchés et
que pénétrés le leur indignité et de
la grande miséricorde de Dieu, ils ne
cessent de l'importuner Juqu'à ce qu’il
soient vraiment assurés de leur salut. Tout dans cette prédication serait
digne d’être cité et offert aux méditations des lecteurs du Tétnoin; l’idée
que j'en donne est très imparfaite,
mais la parole de Dieu qui parlait
eUe< fQièm0'.T«u m^yeO'de son aervitaur
pro4qira sea, .puissants effets et je suis,
psrsuadé qu’Elle les a déjà produits
chez. plusieurs.
' ' Tohs nous étions émus, non de cette
émotion qui laisse couler de larmes
nerveuses et senlimentalet et qui né
.les arrache pas du cœur; (M. Turrao
n’est pas -pathétique; il est franc, siD<cëre, convaincu, ce qui est bien mieux)
mais'de cette émotion qui soulève^
pufssament ie cœur vers Dieu et qui
nous a fait dire: Abba, Père, pardoonel
Après la vérification des mandatedes délégués laïques des églises, l’assemblée élut son bureau , composé
comme suit; H. Prochet présed — M.
J. P. Pons. T.-présid. —MM” A. Revel,
B. Pons. E Laforte secrélalrés.
L’ordre du jonr réclamait ensuite la
lecture des rapports des oonférences da
district. Les présidents ou les secrétaires
de ces conférences nous donnèrent des
relations sur l’état religieux ecclésiuü*
que et matériel des congrégations ro"
présentées aux conférences de district
et rassemblée fut invitée à discuter sur
les moyens à employer pour accroîtra
le nombre des auditeurs, popr retenir
ceux qui ont entendu la prédication
de la parole et pour que les membre^ *
des églises soient réguliers aux -cultes. Après unoi longue et intérossanta
discussion qui pourrait fourqir 4è Précieux metériaux à. la théologie pastorale, après que plusieurs évangéliste;
eurent feut earnnaître les ëxpâiehées
qu' ils avaient faites . dans l’œuvré^
l’assemblée vota un ordre du jour,;
rédigé par le bureau et qui in,vite;les ,f .
directeurs des églises à faire des visites
aux membres de l’Eglise, et môme
aux auditeurs, si l’occasion s’en présente, et si des circonstances de famille
ou des motifs trop nombreux pour
que je puisse ici les énumérer, ne le;
défendent pas; àétre actuelsdans leurs
prédications: à prier et à engager las
membres des églises é prier pour
leurs ministres, car la prière est le
levier le plus fort pour relever les
églises et leur donner une vie .religieuse énergique et féconde.
Depuis samedi , les membres de la
Conférence s’occupent du Progetto di
organamento ; ils passent ensuite A l’examen de la question de la sanctificaiion du dimanche, qui sera exposée dans
un rapport préparé par un des membres de l’assemblée.
Tous les jours à. 11 h. du matin et
à 6 h. du soir., une table de plus de
60 couverts invitait les membres de
la Conférence â un frugal repas pendant lequel la gaîté et l’harmonie la
plus cordiale guidaient la conversation. — Je ne veux pas disséquer et
mettre sons les yeux des lecteurs tous
les toasts qui furent proposés ; je me
contente de leur en transcrire deux
qui ne sont pas sans importance pour
le présent et l’avenir de nos églises.
M. Prochet prend la parole et dit :
« Messieurs, nous n’avons pas au milieu de nous une personne qui nous
4
♦»et
LB TÉMOm
est obère ft^Vousvet: qae^^soaS' ^o«w^
eu tè plaisir^de sèiuerperàOQfillemefit
dans noire-dèraiëre confèrengei'et en*
vers laquelle notre église a‘Uqei^and«
dette dé reconnaissance et de respect.
(Pluàeurs voim :^ le Docteur Stewart )<
Puisqu’il est absent,, ja m’adresse d
une autre- personne qiie noue avons
l’avantage de posséder ici, et qui par
la grâce de Dieu est avec noua, com*
mençaot à travailler pour nous bien
longtemps avant que l’autre finisse
dé le faire. Ils sortent tous les deux
avec un autre de nos amis les plus
chalsureux, M. Buscarlet, de cette ruche
qui s'appelle.l’Eglise libre d’Ecosse,
église qui enseigne au monde le Far
da td Je vous invite donc â boire à la
■anié de notre ami M. Miller, ministre
de l'EgUse libre d’Ecosse { Àpplattcl. )
M. Miller répond: messieurs, c’est un
tropgrand honneurpout moi que d’étre
comparé au docteur Stewart; je serais
content de faire la dixième partie de
ce qu'il a fait pour l’Église Vaudoise.
» Les circonstances de la vie d’un
homme sont très curieuses. En 1860
lorsque je n’étais pas pasteur, mais
négociant, ici â Gênes, on préparait
l’expédition des Utile, et j’étais chargé
d’embarquer les vivres pour cette expédition {App- prolongés). Dieu voulut
alors que l’Italie fût unie et maintenant elle l’est, je vois aujourd’hui en
ce Heu, une petite armée, et comme
alors il semblait impossible que l’Italie
pût devenir une et libre,‘ainsi il parait
raaintenanC impossible que cette armée
puisse vaincre. Elle vaincra pourtant,
car Dieu est avec elle.
> Messieurs, je vous remercie pour
votre affection, et je suis sûr que
comme le Mille guidés par Garibaldi,
vous, sous un chef plus puissant que
lui, vous combattrez et que comme
il a vaincu, vous vaincrez aussi. Je vois
SD vous ceux qui doiveut régénérer
l’Italie â laquelle vous apportez l’Evangile (App.) P. LoNéo.
A Monsieur le Directeur
du Journal le Témoin.
La Tour le 21 Aoât 187ô.
M. le Directeur et honoré Frère.
Le n* 33 du T^metn, ayant rapporté
les articles de la Constitution de l’Âlliance des Eglises Presbytériennes,
les fait suivre d’une observation qui
parait d’abord tout à fait à sa place;
â propos de la qualification de réformées donnée, dans le premier article,
aux Eglises faisant partie de l’alliance,
il est observé qu’ un telle qualification
ne saurait convenir â noire Eglise qui
ne fut jamais réformée. Je pense de
même; mais je dois donner, à ce sujet, une petite explication: Il n’a nullement échappé â la délégation représentant I’ Eglise Vaudoise qu’ une telle
qualification no peut convenir à cette
église ; et elle en a aussitôt fait la
vemarque. La discussion a été assez
;loi]guf:8uc.c»ipoii{)li«r«dfa«ttce| qf
icfttioqa fon^ été pMaées .r0vu%mi^a
[tout biép.,examiné, et vu que I# mot
évangélique, que noua anrioils de
beaudbûp préreré; présèûle en dfi^tais
une exception particulière, oui en- est
revenu au mot réformé comme élamt
celui qui convenait le mieux. Voyant
cela, les représentants de l’Eglise Vaudoise n’ont pas cru devoir réclamer
d’autant plus qti’ en d’autres langues
rien n’ empêche de rendre par évangélique le mot réfbrmé-, car c’est bien
le sens que nous donnons an mot
évangélique que T on a voulu exprimer, et si le mot même a été écarté
c’ est à cause de la nuance spéciale
qu’il 'a revêtue en anglais où, dit-on,
il réveille une idée de secte ou de
fraction d’une église peu en barmonie avec le presbytérianisme, par suite
de r usage qui en a été fait en langage
ecclésiastique., C’est du moins, dé cettei
manière qu’ it me fut expliqué pourquoi la grande majorité delaconférenoe
tenait au mot critiqué par le Témoin
plus qu’ à celui que, comme nous,
il eût sans doute préféré.
J’ espère que vous n’ aurez aucune
difficulté à faire paraître dans le Témoin ces lignes comme une justification des représentants Vaudois â la
Conférence de Londres; et vous remerciant d'avance, je demeure. Monsieur le Directeur,
Votre très dévoué
J. D. Chabbonniem».
(2Phrxmi([ue Slauhotae
Æ$$0fO0s$0. Un bel exemple à suivre.
Le 18 courant â eu lieu â ângrogne
le mariage de M. Jean Garnier instituteur â Rome, avec M“® Fanny Malan,
institutrice d Livourne. Le banquet de
noces réunit un joli nombre de parents
et d’amis des époux. Après les toast
de circostance, et sur la proposition
de M. F, Guigou, on fil au profit 9o
la bâtisse de Pra-del-torno une collecte
qui produisit fr. 23, 25.
ISetme poUttque
MtesUe. Les deux ministres les pins
actifs sont celui de rinstruclion publique et celui des finances; ce dernier
pour cause. Le ministre Bongbi s’occupe avec zèle des réformes â introduire, soit dans l’enseignement supérieur, soit dans l’enseignement secondaire. Une session extraordinaire
d'examens est établi au f octobre
pour les professeurs de la province
de Rome qui n’ont pas de litres suffisants pour enseigner dans les collèges
de l’Etal.
M. le Sénateur Mamiani a publié
un écrit dans lequel il fait un tableau
peu flatté de l’état de l’Italie au point
de vue de l’instruction, et de la re
-lligiositr^« niligtens» «St
ioécessqiT^{.|iH»il< qtaisiSl fltUit qii’élle;
vionno d|Ëllé-méméi, le-^avernement
Dé doit la seconder qu'en, maintenant
fërmeifléni Ib priticipa 'de lâ HbérCé
de ' couBcieuce et' dé cferitei'* *
OoféitdeBpréparatffêpobrl« OoDgrès
seientifique de> Paienns quf.sera ouvert;
par le miQistred&l’Iaetriwtion poUique.
et clos par le prince Humbert.
ÆUmsÊUitm^i Une grande fétei pa>
trioUq^e, Tinaugu.«ation de la statuecolossale d’Arminius, a-réuni environ,
quarante mille personnes dans la
forêt de Teutoburg. L’empereur Guillaume, le prince impérial, la prince
ChaHee' ont assisté dila cérémonie eti
ont été partout aeoueilUsi par les applaudissements de la fouie, composé«/
de centaioes de sociétés de chant et
dë gymnastique et par dés étudiants
do toutes les üniverMlês. L^empereur
a fait appelersur son ^rade le vieux.
statuairerM. BlondeLqui a commencé
sou œuvre il y a uue quarantaine de
années, et lui a accordé une pension
de 20000 francs et de 6000 â sa femme
dans le cas où son mari mourrait
avant elle.
L’insurrection de FErzegovine prend
des proportions sérieuses. La Bosnie
qui est un Etat de près de 3 millions
d'âmes, s’est mise de la partie. Les
Serves et les Monténégrins prêtent
main forte aux insurgés. Plus de trois
cents italiens et sans doute des volontaires de plusieurs autres nations
leur ont porté le secours de leur bras.
Mais jusqu'ici les Cabinets de Berlin, de
Saint Pétersbourg et de Vienne n’ont
pas voulu intervenir; Cependant il est
question que ces puissances iuviteront
pour ne pas laisser réveiller la question
d’Orient et pour ne par troubler la
paix de,l'Europe, laFrauce, l’ADglelerre
et l’Italie â se joindre â elles en vue
d’une action commune, soit pour forcer
la Porte â accorder à ses ressorlissants
toutes les satisfactions légitimes, soit
pourcoDsUluer un grand royaumeSerbe.
Ainsi le malade cesserait de mener sa
pauvre existencede cecôtëdu Bosphore.
En présence de telles éventualités le
gouvernement turc est sorti de son
apathie et a envoyé force troupes sur
le théâtre l’insurrection afin de l’écraser, si c’est possible.
SOUSCRIPTION
posr les inondés dn midi de la Frioce
Liste précédente Fr. 145,70
M"® Godin > 2 —
M™* Coïsson 1 i —
M. P. Davyt » 1 —
Total Fr. 149,70
' N. B. iu lieu de M. Garin de Salines
lisex M. Gouin.
Ernest Robert, Gérant et Administrateur.
Pignerol, Impr. Chiantore pt Mascarelli.