1
Qû&rante-tteuviàiïLe aimée.
4 Arrll 1913
N. 14.
î
%■ g
Pu
O
Eh
Ï5
O
0
1
»
Eh
0.
O
O
L ÉCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Prix d'abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger............................................ 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun . > 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne ...... > 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.ies
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
Poar tontes les annonees, s’adresser à l’Imprimerie AlplBe,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. TaoN, past.. Torre PsKfce,
et pour l’Administration à M. J. CoissoN, prof.. Torre Pelltce
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du
commencement de Tannée. j *
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses ’Vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil IV, 8).
SOMMAIEE:
Pour moi viVre c’est Christ — La voyante de
_ Azzano (Bergame) — Courrier du Vatican
— La mort d’un milliardaire — Correspondance — Comme frère envers frère —
Chronique vaudoise — Nouvelles et faits
divers — Bibliographie — Opera Balnearia
G. P. Meille — Nouvelles politiques.
POUR MOI VIVRE C’EST CHRIST.
Ph. I, 21.
Qui jamais a pu prononcer de telles paroles? un exalté, un cerveau faible ? Non,
il s’agit d’un homme bien connu par son
zèle, par sa foi, par son patriotisme, par la
secte à laquelle il appartenait. Il s’agit de
ce jeune homme instruit aux pieds de Gamaliel, qui s’étant développé intellectuellement d’une manière extraordinaire, s’est
distingué parmi tous par sa haine implacable contre les chrétiens, en assistant à la
mort d’Etienne et en se procurant des lettres officielles pour anéantir les adhérents
de cette nouvelle secte. Comment pouvonsnous expliquer un tel revirement ? La clef
de^^gfflii'^tts est donüéê, Ibrs dé l’ap-“
parition de Jésus sur le chemin diç Damas,
par cet appel pressant: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Cet appel auquel
Saul ne peut se soustraire, le. pousse dans
le camp de ses ennemis, où il ne tarde pas
à se faire connaître, en parlant et en fraternisant. ■— Après une retraite de quelques années, laissé seul face à face avec son
Sauveur et sa conscience, il se lève comme
un géant, prêt à défendre son nouveau Maître, en devenant cet apôtre ardent que rien
n’a pu arrêter. Dans cette nouvelle phase
de sa vie il a appris à connaître que pour
lui vivre c’est Christ.
Dans cette déclaration nous avons la certitude que Saul de Tarse est bien mort; mort
à son orgueil de Pharisien, mort à son fanatisme, mort à son ambition, mort à l’idée
qU’il devait être en tout et partout le premier. Saul s’efface, il passe en seconde ligne,
laissant Christ régner en premier lieu dans
son cœur et dans son activité. Il en coûte
d’en arriver là, mais quand on y parvient,
combien on est heureux et quel nouveau
monde !
Dans cette déclaration nou* découvrons une nouvelle méthode pour atteindre
le but qu’on s’était proposé. C’est bien toujours le ciel, le but suprême, mais on n’y
entrera pas par l’observation de la loi, par
les œuvres méritoires, avec le fanatisme et
l’orgueil, mais bien plutôt par la foi, par
la repentance, par la justice de Christ, sans
toutefois oublier que les œuvres sont requises comme la preuve de cette nouvelle méthode adoptée. La marche en avant
n’est pas des plus faciles, mais le mal peut
être vaincu.
Dans cette déclaration l’apôtre s’est proposé de copier un modèle qui se trouve dans la
personne de Christ. Ce travail demande une
aptitude toute spéciale, aussi Paul s’efforce
de copier Christ dans ses paroles, dans son
langage, dans sa manière d’agir avec les
hommes, avec ses ennemis, avec les malheureux, dans son amour, mais surtoutdans
son obéissance à la volonté de son Père.
Toute sa science, désormais, tendra à
reproduire de la manière la plus exacte ce
modèle ; y réussira-t-il ? Ce n’est pas ce qui
le préoccupe, il fera son possible. Pour moi
vivre c’est Christ, vivre comme il a vécu,
agir comme il a agi. Ne disons pas qu’il vise
trop haut; cet effort, au contraire, le rapprochera toujours davantage de son Modèle.
Dans cette déclaration, enfin, l’apôtre
tient à faire savoir que, à l’avenir, il va vivre
pour Christ, en le faisant connaître et aimer,
en le proclamant comme son Sauveur; en
se donnant à lui et en vivant dans sa communion, il parviendra à ne faire qu’un avec
lui en disparaissant en Christ. Mais aussi
quel bonheur déjà sur cette terre pour cet
anéantissement en Christ ’..quelzèle, quelle
perspective ! Ecoutons l’expérience de cet
homme; J’ai combattu le bon combat de
la foi, j’qi^aÉief4^mat course, au reste je
sali qu’une couronne m’est réservée dans
les deux. Qui nous séparera de l’amour de
Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou
la prersécution, ou la faim, ou la nudité, ou
le péril, ou l’épée ? Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je
suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les
anges, ni les principautés, ni les puissances,
ni les choses présentes, ni les choses à venir,
ni les choses élevées, ni les choses basses,
ni aucuné autre créature, ne nous pourra
séparer de l’amour que Dieu nous a montré en Jésus-Christ, notre Seigneur (Eom.
VIII, 35-39). — Pouvons-nous encore nous
étonner de la sérénité de l’apôtre au plus
fort de ses afflictions ? Le chemin qu’il a
suivi c’est le chemin de tout chrétien; c’est
l’idéal; c’est le ciel sur la terre ou viceversa.
Oui, il est possible de vivre en Christ et
pour Clmst, car, après la déclaration de
St-Paul, nous avons l’expérience des enfants de Dieu, des témoins de la vérité, des
martyrs, qu’ils s’appellent Kama ou.Livingstone, Adolphe Monod ou sœur Adèle.
Oui, il est possible de vivre pour Christ,
et puisque la porte est ouverte et que nous
aimons le bonheur dès ici-bas, en nous éloignant avec horreur du péché, entrons hardiment au service du Maître en mourant
à nous-mêmes jour après jour, et puissionsnous tous arriver bientôt au moment où
nous pourrons avec l’apôtre des gentils nous
écrier: Pour moi vivre c’est Christ.
C. A. Tron.
La vopte de kiim (Beryaiae).
Nous retournons au moyen-âge, et l’Ita; lie, avec ses vanteries de progrès et d’ins
* truction, doit assister à des scènes indignes
d’une nation civilisée. Nous ne sommes pas
cette fois-ci à Verbicaro ou à Girgenti, mais
I à Bergame, au centre de lar Lombardie, à
* Bergame qui se réputé être une forteresse
du Vatican. A Azzano donc, vit une pauvre
malheureuse tourmentée par l’hystérisme,
qui s’est révélée tout à coup par son don
divinatoire, guérissant des malheureux et
prédisant la mort du tel ou de la telle, en
fixant elle-même son prochain départ pour
le 30 mars. Naturellement, la superstition
qui ne perd jamais une occasion pour se
produire au grand public, s’est affichée dans
cette occasion' d’une manière tout à fait
scandaleuse. Nous comprenons que l’on
puisse croire au miracle, et même il est regrettable qu’on ne le signale pas plus souvent, car le miracle se répète aujourd’hui
comme autrefois par la puissance de Dieu
qui est toujours la même, et à cet égard
nous signalons une grave lacune, car le Seigneur se plaît à exaucer nos prières, à changer les cœurs, à nous relever de maladie,
mais que les créatures fassent des miracles
elles-rctêmes, puissent avoir le don de la
prophétie, voire même l’art divinatoire,
c’est ce que nous ne pouvons pas admettre.
Thérèse Marra ayant donc préannoncé
sa mort pour le 30 mars, on calcule que près
de 30.000 personnes sont accourues en pèlerinage pour voir l’heure solennelle de sa
mort. On a eu durant tout un jour une exposition de toutes les misères humaines; on
se serait dit au temps de Christ qui, lui
aussi, attirait des foules de besogneux, de
paralytiques, d’aveugles, de malheureux,
de lépreux, toute une phalange, tourmentée par les fruits du péché. On a vu
cette foule bigarrée prosternée en terre,
agenouillée près de la maison de la voyante;
on a entendu des cris déchirants et des sanglots; on a frappé à la porte de la sainte,
car la foule déjà l’avait proclamée comme
telle, mais en vain; on lui a fait parvenir
des centaines et des milliers de lettres et
de demandes ; mais par dessus tout, en attendant l’heure de minuit, on s’est précipité dans les auberges, mais hélas ! la foule
anxieuse, angoissée, a entendu sonner
l’heure de minuit et la voyante n’avait pas
délogé.
Grande a été alors la stupéfaction et chez
plusieurs une explosion de colère. Avoir été
dupe, cela ne se pardonne pas facilement.
Les prêtres de la localité s’attendaient eux
aussi à la réalisation de la révélation, et le
médecin, homme intelligent, a eu soin de
veiller sur la voyante, qui couchée dans son
lit, frappée d’une extrême faiblesse, s’attendait au départ, mais l’heure du départ
n’avait pas encore été fixée. Nous déplorons qu’une population intelligente comme
celle de la Lombardie ait pu donner un tel
spectacle d’hystérisme religieux; nous déplorons surtout que les conducteurs spirituels du peuple n’aient pas eu le courage
de s’adresser franchement à ces masses en
les éloignant de ces superstitions qui déshonorent Dieu et la religion, et, enfin, nous
ne comprenons pas pourquoi les docteurs
ne savent pas intervenir pour faire admettre dans un hôpital des malheureux comme
Thérèse Marra. Ah î si les foules savaient
regarder plus haut et s’adresser à Celui qui
seul peut guérir et délivrer, à Celui qui sait
et peut accorder la force pour accepter les
plus grandes épreuves ! Ah ! si on se tenait
plus près de Dieu et de sa Parole, nous ne
verrions plus des scènes dignes du moyen»
âge. O. O. n.
COURRIER DU VATICAN.
Le centenaire Constantinien. Le/Vatican
a jugé à propos de célébrer le 16™® centenaire de Tédit de Milan, qui consacrait la
liberté religieuse, conquise après trois siècles de luttes. Il est évident que cet édit,
qui est une des plus belles gloires de l’histoire ecclésiastique, ne marche pas d’accord avec le fameux Syllabus, qui est la
charte du Vatican, cependant .l’Eglise de
Eome a bien fait de prendre l’initaitive de
célébrer ce centenaire auquel nous nous associons. Aussi c’est à Borne qu’a commencé
le mouvement, et dès dimanche, Iç 30 mars,
on ouvrit au public les Catacombes de StCalliste sur la voie Appia, comme celles.où
se trouvent les dépouilles mortelles des plus
nombreux martyrs et ceux qui étaient les
plus en vue: Ste-Cécile, Antero, Fabiano,
Corneille, Caius, Eusèbe et tant d’autres,.
C’est dans la crypte du pape Miltiade qu’on
a célébré la première messe devant une
grande foule. Monseigneur de Waal, pronotaire apostolique au magistère du coïlegium Cultorum martyrum eut l’honneur de
présider la cérémonie avec le concours de
Monseigneur Moielli et les élèves du collège
des'pères Salvatoriens.
Après la célébration de la messe le prof.
Marucchi, directeur du musée archéologique chrétien, tint une conférence docte et
intéressante. L’après-midi eut lieu une procession solennelle composée de tous les éléments qui représentent la société. On a
chanté un Tedeum. — A l’égard de ces fê-)
tes une polémique assez aigre a été engagée
entre le Corriere d’Italia et La Tribuna.
Nous ne voulons pas recourir aux récriminations, mais nous voudrions que ces fêtes
solennelles puissent servir à rapprocher W
cœurs ; nous voudrions surtout que l’Eglise
de Eome puisse enfin comprendre que la
liberté obtenue au 4™® siècle, doit être une
liberté complète à travers tous les siècles
et surtout au 20™®. Or, l’Eglise de Eome
laisse beaucoup à désirer à cet‘égard, surtout là où elle, peut dominer avec ses hommes et ses dogmes. Bomanus,
LA MORT D’UN MILLIARDAIRE.
Lundi à 2 heures expirait à Eome, au^
grand Hôtel, le roi des millions, PierpontA.
Morgan. Né à Hartford (Connecticut Etats-Unis), en 1837, il eut le privilège de
recevoir une éducation soignée, en suivant
les meilleurs collèges et en perfectionnant
ses études en se rendant en Allemagne.
Son pore était relativement riche puisqu’il
L
2
mit....
laissa à ses enfants pne fortttiie* de ^ millions, mais Pierpont-ïiorgan n’en profita
pas pour faire sa car doué'd’un
caractère indépendant-et d’une forte volonté, il se mit au travail pour son propre
compte dans une banque et graduellement
il monta sur le trône qu’il sut se construire,
i'üfabord employé dans une banque, ensuite propriétaire d’une banque, en s’associant des collègues, il devint l’homme formidable qui a rempli le monde de sa renommée.
Il eut de vraies batailles avec les banquiers,
il se mesura avec Gould pour les chemins
de fer, avec Carnegee pour les aciers et avec
les constructeurs pour les navires. Il fut
vainqueur sur toute la ligne et sur tous les
champs de bataille. On lui attribue la possession de plusieurs millions et il était à
la tête d’ affaires pour la valeur de 137
milliards !
Pierpont-Morgan savait se traiter bien;
fumeur passionné d’havanes, il n’avait qu’à
désirer pour avoir. Cependant ces derniers
temps son corps d’acier fut attaqué par la
névrasténie et bientôt détraqué. Il perdit
l’appétit, le sommeil, et il n’eut plus le plaisir de goûter les biens de ce monde ni d’admirer la beauté de la nature. Malgré les
sbins des meilleurs médecins, lui aussi a été
appeW ^«ômparaîtredevant le RoiMes rois.
Il Mra légué des millions aux œuvres de
bjênfaisa,nce, aux Universités, à son pays,
oui, tout cela, mais nous nous demandons
s’il a légué pour Celui qui a tout donné ce
qui lui revenait. Tous ces trusts, toute cette
puissance d’argent, à quel usage ont-ils été
consacrés? La couronne du'roi des milliards
est bien lourde, surtout quand il faut rendre un compte final !
Ce qui était une couronne d’or pourrait
bien se transformer en une couronne d’épines. ___________X.
CORRESPONDANCE.
Monsieur le Directeur,
Un de vos collaborateurs relevait, il y a
quelques semaines, le cri d’alarme: Il n’y
a plus de pasteurs; et il donnait quelquesunes des raisons pour lesquelles si peu de
jeunes gens sortant de nos collèges se sentent appelés VMTS le ministère. Cela n’est
que trop vrai et trop universel. — On dit,
écrit aussi un pasteur américain, que les
pasteurs sont bien souvent les objets d’une
critique injuste, du moins trop sévère; que
après avoir consumé les années de leur jeunesse et après avoir fait des dépenses qui
dépassent leurs moyens pour faire leurs
études, ils se trouvent ensuite devoir lutter
pour parvenir à joindre les deux bouts et
sont mis de côté à peine leur forces commencent à diminuer et qu’en outre ils rencontrent toute sorte de difficultés, de sujets de découragement qui suffiraient pour
briser l’homme le plus robuste et le mieux
doué. Et cela aussi n’est que trop vrai et
trop général.
Mais, dit encore ce même pasteur, il y
a un autre cfeté de la question, et c’est celui
que nous devons faire ressortir davantage.
Le jeûne Homme qui a le courage de vaincre tous ces obstacles pour l’amour de son
Sauveur et de l’humanité, trouvera dans
lé ministère évangélique la plus belle et la
plus noble profession qU’on puisse choisir
sur la terre. Le regretté docteur Théodore
Cuyler disait que sa chaire était cent fois
plus élevée que le trône du plus puissant
monarque ; et, le docteur Joseph Rarker
es|>értiit mouriir à la Wtêtehë parce que, disait-il, la chaire du messager de Christ est
bien près du ciel.
Quel est le bon soldat qui craigne les fatigues et les obstacles ? Caribaldi suscitait
un vrai enthousiasme chez ses soldats quand
il leur disait qu’il ne pouvait leur promettre
que des fatigues et des privations, des souf•
«t la mort; mais que l’XtaUe avait
ft^oin défaut leur dévouement et de leur
vie. Puisw l’esprit de Dieu^ucher le cœur:
de'bien des jeuneagens qui fréquentent nos
Oidlègœ et les patisser à se consacrer au ministère chrétien, vu que Jésus-Christ et son
règne ont besoin de leur dévouement jet , de
leur vie. Tandis qu’il y a une surabondance
de candidats dans presque toutes les professions libérales, l’Eglise manque'^d’ouvriers bien préparés.
Un autre serviteur de Dieu, Jacob Eüs,
disait: Si je devais recommencer ma' vie
ici-bas, je voudrais seulement être mieux
taillé pour aller, le bâton à la main, de bourgade en bourgade, annoncer aux enfants
des hommes la vieille histoire de la croix,
la seule qui puisse appliquer le baume divin
aux maux et aux souffrances de cette terre.
La jeunesse est attirée vers les positions de
professeurs, d’avocats, de diplomates .. .
mais moi je préférerais m’en aller de lieu
en lieu comme un ambassadeur de Christ et
dire aux pécheurs: Soyez réconciliés avec
Dieu. Je préférerais mille fois m’amasser un
trésor dans le ciel plutôt que d’entasser des
biens corruptibles pour un corps périssable
dans un monde qui passe et qui est réservé
pour le feu.
Aucune autre profession ne touche la vie
de la communauté comme cèlle du pasteur ;
il est près des hommes dans les principales
crises de son existence : à la conversion, au
mariage, dans les grandes épreuves et dans
les grandes afflictions, dans la maladie et
à la mort:
Jeunes gens, si vous voulez goûter les
plus grandes joies, la plus pure satisfaction que l’on puisse éprouver dans ce monde
donnez-vous à Christ et consacrez-vous à
son service: vous aurez le bonheur d’amener vos semblables, jeunes et vieux, au
pied de la croix du Sauveur, vous aurez la
joie de les voir croître dans la grâce et dans
la piété, dans la sainteté et dans la justice,
au service de Jésus et de son Eglise.
Les enfants de Dieu regarderont à vous
comme à leurs directeurs spirituels et,quand
vous entrerez dans le royaume céleste, ils
seront là pour vous accueillir et vous remercier de ce que vous avez fait pour leur
salut.
Dans toute autre profession vous pourrez gagner une fortune, mériter les louanges de vos semblables, parvenir aux honneurs et à la gloire ; mais ces choses ne vous
soutiendront pas, ni ne vous consoleront,
sur votre lit de mort si, par malheur, vous
aurez derrière vous le souvenir d’une vie
d’égoïsme, de mondanité, de dissipation.
Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue et
ceux qui auront enseigné la justice à la
multitude brilleront comme les étoiles, à
toujours et à perpétuité. Hedwig’s father.
Gomme frère envers frère.
Cinq mauvaises années consécutives dans
l’ouest du Kansas avaient enfin amené une
crise. Les fermiers n’avaient pas d’argent
et les marchands étaiient encombrés d’outils et de machines agricoles qu’ils ne vendaient pas. Richard Ford était un de ces
marchands en outils agricoles ; il arriva un
soir chez lui et dit franchement à sa femme
que sa banqueroute était inévitable.
— « J’ai pour quarante mille dollars de
crédit dans mes livres, dit-il ; les fermiers
n’ont pas d’argent ; je ne puis faire de règlement avec ma maison de gros à Chicago
et elle me presse pour payer.
— Il se peut que la maison de Chicago
t’accordera plus de temps, dit sa femme.
■— « Ils m’ont déjà prolongé le terme de
paiement au-delà de toute limite, » répondit-il.
— Ecris-leur exactement où les choses
en sont, comme un frère le ferait avec son
frère.
— Qu’est-ce que tu veux dire ? i^ n’est
pas question de frères là-dedans. f
— Qu’en sais-tu ? Tu as fait des affaires
avec des fermiers en agissant comme Un
chrétien ; tu ne leur as pas compté d’intérêt
sur les sommes qu’ils te doivent ; tu les as
laissés avoir des semences’à crédit; tu ne
t’es .pas prévalu de leurs besoins pour vendre plus cher. Es-tu le seul chrétien qui
fasse des affaires ? ».
Richard Ford fut frappé de cette réponse
spirituelle, et le jour suivant il écrivit à la
maison de gros en lui exposant franchement l’état des choses et quelles étaient les
conditions du moment. Il raconta comme
il avait fait des affaires avec les fermiers
et l’impossibilité de payer où ils se trouvaient ; parla aussi du manque de moyens
dans tout le pays grâce aux mauvaises récoltes; puis il continua ainsi:
« Comme un frère le ferait avec un frère,
je puis vous promettre que si vous m’accordiez un délai d’une année et que nous
ayons la récolte que nous sommes en droit
d’attendre, je vous payerai le tout avec
l’intérêt. Nos fermiers ici sont d’honnêtes
gens, ils payeront aussitôt qu’ils auront
l’argent. Ma femme et moi vivons avec la'
plus stricte économie; nous désirons payer
ce que nous devons et non liquider nos
dettes par une banqueroute. C’est à vous
maintenant de voir s’il vous est possible
de nous aider en ces circonstances ».
Une réponse arriva par le retour du courrier. « Nous comprenons votre situation et
voulons prolonger pour vous le délai ainsi
que demandé, ceci non pas comme affaire
commerciale car elle nous paraît plutôt
incertaine mais simplement comme un
frère le ferait à un frère. Nous aurons à
économiser tout comme vous mais néanmoins nous ferons tout ce que nous pourrons pour vous faciliter ».
■Les trois années suivantes-vireut des récoltes formidables dans cette partie du
Kansas. Les fermiers payèrent à Ford tout
ce qu’ils lui devaient et lui paya ses « frères » de Chicago en plein même il insista
pour ajouter un certain montant pour intérêt.
Le « marché » n’est pas dépourvu de tout
sentiment chrétien !
{Traduitde Vanglais pour l’AuROHEparS'. J.).
CHBÛNiOUE VÂUDOISE
COAZZE. Cette Commune très importante de l’arrondissement de Suse, a, depuis
nombre d’années, le privilège de posséder
un Temple Vaudois, où se réunit régulièrement une congrégation qui, quoique pas
très nombreuse, est vivante et rend un excellent témoignage à la vérité. Nous svons
eu le plaisir de visiter ces frères dimanche
dernier. Coazze ne fait que s’embellir; les
villas surgissent comme des champignons;
l’industrie est prospère et une nouvelle
route va faciliter l’accès au chef-lieu. M.
Rosati, notre régent-évangéliste, est arrêté
dans son travail par un excès de fatigue,
et le Comité lui a envoyé pour quelque
temps notre frère M. D. Gaydou, ancien de
la Tour et évangéliste dans la province de
Cuneo. En peu de temps il a su se gagner
l’affection des membres de l’Eglise et des
enfants qui fréquentent l’Ecole. Il a présidé quelques réunions dans les quartiers
isolés où une véritable foule est accourue
pour éqouter l’explication de la parole de
Dieu. Les enfants qùi suivent YEcoh du
d/imancke sont au nombre de 26 à 30; interrogés, ils répondent avec une promptitude étonnante et toujours d’une manière
satisfaisante, ce qui prouve qu’ils connaissent la parole de Dieu. — Présenter un enfant au baptênû est un événement, et aussi
plusieurs tinrent à assister au bs.ptême de
> Qorneille Boero,,présenté par les parents, le
pûÿrain et la marraine.
■i§jattenHon au culte,.* public est réjouis„ sûHte ; le doute n’est,pas possible ; les auditeurs écoutent et goûteqt avec reconnaissance l’explication de l’Evangile. Le Chant
est enlevé avec un entrain surprenant ; tout
le mopde veut avoir sa part dans cette partie du culte réservée à toute la famille ;aussi
les voix des petits et des grands se marient
avec harmonie.
La partie cependant la plus sollennelle
est la célébration de la Sainte-Cène. Toute
la famille tient à être là, et autour de la
Table, les frères reçoivent les uns après les
autres, les gages de l’amour de Dieu et du
- pardon des péchés. — Avec quelle joie et
avec’^qp’.elle humilité ce sacrement est.célébré ! Ces comsiuniants ont'encore des
défauts et sont appelés-,a lutter, mais dans
leur attitude il y a une ifceîîe prédication
qu’on ne peut faire à moins que'cP^dmirer
leur joie et leur bonheur. Une sœur qfli
s’approchait pour la première fois du repas
sacré était praticulièrement émue, et nous
avons vu des larmes de joie qui ont été
versées.
Que le Seigneur, veuille continuer à bénir
le petit tioupeau de Coazze, qui rend un si
fidèle témoignage à la foi chrétienne, et
qu’il veuille aussi rétablir la santé bien
ébranlée de notre frère M. Rosati.
LA TOUR. Mardi dernier, la société missionnaire de Via Oliva, qui se réunit chez
Mlle Marie Meille et qui compte près de
100 membres, a olôs ses séances. Jeudi,
c’était le tour de celle des Coppiers, qui
irnitait sa sœur aînée et qui compte 50
membres.- Pouvoir constater que nous
avons 150 sœurs qui s’intéressent, travaillent et prient pour l’œuvre des missions,
c’est encourageant.
— Notre collègue, M. le pasteur A. Ma-'lan, après six mois-de travail au sein de la
Paroisse, vient de partir pouPrAlle^^né'
où il va plaider la cause de''notre évangélisation. Nous'espérons, D. V., le revoir aü
milieu de nous en juin. En attendant,' nous
lui souhaitons beaucoup de succès dans sa
nouvelle mission.
— Le 5 avril, à huit heures du soir, dans
l’Aula Magna, les Etudiants de la Balsille
offriront au public une soirée littéraire
avec trois représentations -.Il trionfo d’amore,
Le malade imaginaire et La strada più corta,
proverbio in un atto, versi di Ferdinand oMartini. Les places sont fixées à 2 frs., 1 fr.
et 60 centimes. — Comnae le profit de la
soirée sera consacré entièrement au projet
de l’Ecole Normale et qu’il s’agit de jeunes
artistes bien qualifiés, nous avons l’assurance que le public saura accourir nombreux pour encourager ceux qui désirent
contribuer à la réussite d’un projet auquel
tout le monde doit s’intéresser.
—• Ecole Normale. On nous comnxunique
la note suivante désignant les collecteurs
au sein de la paroisse de la Tour pour le
projet de VEcole Normale. Ces Daines et
Messieurs se proposent de visiter les familles dans chaque quartier, et nous ne pouvons que les recommander, vu qu’il s’agit
d’un projet duquel la Tour sera la première
à jouir. La réalisation d’une Ecole Normale sera pour les Vallées et surtout pour
la Tour une véritable victoire, ouvrant les
portes à nos enfants qui pourront ainsi se
présenter dans la société bien préparés pourla lutte, ayant un gagne-pain assuré. Nous
invitons donc nos amis à donner et à donner
i libéralement.
Collecteurs pour la Tour :
Appiots: Mlles Karrer - M. Théodore Revel —■ Ville: Mlles Bernouilli, Gay, Hôgendôrfer, Jahier - MM. A. Eynard, Jouve, A.
Jalla — Sainte-Marugerite: Mlle Jalla - M.'
A. Ri voir ■— Boussengs: MM. J. J. Jourdan,
, et Ugon assesseur—• Rawdera; Mlle I. Ma»
'à
i
3
¥
k
I
Í
%:■
lan — Coppiers: Mlles Arnoûlet et Mathieu
- M. Mathieu — Envers: MM.M’ontana et
L. Jouve — Tüiïlaret: M. Et. Èynard —
Chahriolsr UM. Poet,^ conseiller et J>. l'alla.
NEUCHATEL. On nous annonce le prochain mariage de M. Albert Lantaret avec
Mlle Anna de Siehenthal, Eélioitations.
NEW-YOEK. Un groupe de Vaudois,
sous le poids de la douleurf ,sô font un" devoir de vous communiquer la mort de Henri
Albert Long, né aux Eibets de Pramol, emporté après une très'courte maladie, le 10
mars 1913, à Tâge de 35 ans. Plusieurs amis
et membres de la Colonie Vaudoise de NewYork s’empressèrent de témoigner leur regret en accourant pour prêter leurs services
et en offrant une couronne avec cette ins-,
cription : « Au bien regretté ami Albçrt Tidng,
de la part des amis des VgÀl^Vaudoises
Nous nous rendîmeâ'âu champ du repos en
accompagnarit les dépouilles mortelles; la
veuve^ 8ïté aussi, eut le courage d’en faire
autant, en déposant sur le cercueil de son
mari, une couronne portant ces mots : « A
mon très cher époux ». — Les obsèques furent présidées par M. le pasteur Pietro Griglio qui pria pour la veuve et les parents
affligés, en adressant des paroles à l’auditoire, qui trouvèrent le chemin dés «Cœurs,
ce dont nous le remercions-sincèrement.
Nous adressons nos condoléances à la veuve
et aux parents qui demeurent dans les Vallées; en apprenant cette triste nouvelle,
puissent-ils trouver auprès de Dieu force
et consolation. Les amis affigés.
PALEEME. M. le pasteur David Bosio
vient d’accepter l’appel qui lui a été
adressé par le Comité d’évangélisation, en
se rendant aux Etats-Unis, où il va représenter pendant quelques temps notre
Eglise. ‘
PEEDUSE. La semaine dernière on a
offert un dîner d’adieux à M. Hoen, un
des directeurs de la manufacture de coton
Jenny,, Bass et Ganzoni. M. Hoen s’était
gagné l’affection de ses patrons, de ses ouvriers et de la population. Il va rejoindre
son fils à Bussoleno; nous l’accompagnons
avec nos meilleurs vœux.
PEAMOL. vicies liturgiques. ■—■ Baptêmes: Eibet Olga d’Henri et de Sappé Henriette (Bouchard) — Jahier Silvio d’Héli
et de Bouchard Alexandrine (Beux).
Décès: Costabel Jean, frère de feu le prof.
Elisée Costabel, syndic de la Tour ,(Bouchardon) âgé de 87 ans — Eibet Barthélemi
feu Jacob (Bouchard) âgé de 78 ans — Bounous Catherine (Eibet) âgée de 84 ans •—
Eeynaud Ercole feu Jean et de Bounous
Léontine (Peumian) décédé à Uostabella,
où il a été .enseveli par M. le paisteur A.
Comba, à l’âge de 6 ans •— Jahiér Silvio
d’Héli et de Bouchard Alexandrine (Beux)
âgé de 13 mois.
— Nous venons de recevoir aussi deNewYork la nouvelle de la hioit de Long Henri
Albert de Jean et de Travers Catherine (B.ibet). Notre frère avait passé, l’été dernier,
quelques mois avec ses parents, puis avait.
repris le chemin de l’Amérique avec sa
jeune épouse. Moins de six mois après; fine
double pulmonie sernble l’avoir'B^grté,;
en cinq jours.
Nous exprimons à tous les affligés notre
profonde sympathie chrétiehnè;
EOME. Le bazar en faveur dé l’institut
Gould, a rapporté près de 4500 frs., somme
encourageante qui jusqu’ici n’avait jamais
été atteinte.
— Les cultes de la semaine sainte ont
été bien fréquentés et près de 200. cqnimuniants ont participé à la Sainte-Cène.
— Malgré le temps incertain, beaucoup
de jeunesse prit part à la promenade du
lundi de Pâques de l’Union Chrétienne, et
passa une agréable journée dans le magnifique bois d’Encalyptus qui entoure ï^baye des Trois-fontaines à trois kilomètres
de l’Eglise de St-Paul, et que Ton dit érigée
à l’Sidroit même -où le grand apôtre fut
décapité.
Dimanche 30, à TD. C. D. G. eut lieu
une soirée aSsez attrayante, à laquelle prirent part deux hôtes de passage à Eome,
M. le pasteur David Troste de Djurô(Suède)
qui chanta deux anciennes ballades suédoises, et M. P; Chinappa, membre du Comité de l’Union de Bangalore (Indes) qui
chanta un cantique religieux indou. M. le
cand. théol. Anton Sverdrup apporta les
salutations de l’Union de Vaale i. Jarlsberg
(Norvège).
SAINT-GEEMAIN, Les trois Commune^,de Pramol, Envers-Portes et SaintUfermain, viennent d’appeler comme médecin M. Ch. Cardon, déjà connu par la
population, puisque depuis quelques années il exerçait son ministère auprès
d’elle. Nous félicitons Monsieur le docteur
Cardon d’avoir accepté cet appel, et nous
avons l’assurance qu’il saura faire beaucoup de bien dans ces trois Communes, où
on est toujours heureux d’apprécier ceux
qui se dévouent au bien public.
SAEDAIGNE. M. le pasteur Calvino a
quitté Lugano pour quelques semaines, et
’• iTsç trouvp auprès de son fils en Sardaigne.
YlLLAE. Iji’tJnron Chrétienne de Jeunes
Pilles terminera ses séances samedi prochain, 5 courant, par une soirée publique,
qui attirera, nous n’en doutons pas, beaucoup de monde. X.
' .f' i? '
elles et faits divers.
UNO SCANDALO PEOTESTANTE. —
Una chiesa convertita in cinematografo. La
i prima chiesa evangelica che fu inaugurata
in Eoma daU’ex-padre Alessandro Gavazzi,
in piazza di ponte Sant’Angelo, è stata
chiusa al culto, ed il locale è stato affittato
per un cinematografo. ' i
Questa notizia ha prodotto grande impressione 'nel campo evangelico, dove molti
ricordano le conferenze del dotto re valoroso polemista contro il Vaticano.''’
La chiesa era stata appositamente edificata nello stabile, già di proprietà dei
preti di S. Celso, e comprata dal Gavazzi
nel 1873 dal demanio, con doni di amici
italiani e stranieri, per erigervi un tempio
al culto evangelico.
Siparla di’ un ricorso al Ministero di grazia, giustizia e culti, perchè la volontà dei
donatori sia rispettata.
- (Dal i¥es«appero di Eoma),
C’EST TEOP" TAED ! ”Un' habitant
de New-York avait épousé une jeune
ÛUe très riche et de “grande beauté.
Chfétieïihe dévouée, elle avait déjà fait
beaucoupde bien ; maislancée, par sç.n ma- -,
riage, dans un milieu frivole et enfiévré,
elle fut saisie et èntfàînée par le tourbillon
* incessant dé.cètte vie de luxe et de plaisirs,
oubliant «tous ses prem ers élans de génér '
rosit4 ■■in. ‘■■ ,
Comme elle revenait d’un voyage en Califernjè,', elle fut tifMBaiè d’un grave aecidentf qui causa sa mort . «
;;,:,rt^,Je yeux retourner à New-York, criat-elle, sans Souci de ses affreuses blessures.
— Impossible, Madame, dit le chirurgien. 'Cela abrégerait le peu de temps que
vous avez à vivre.
— Vous dites que je n’ai qu’une heure ? \
Hélas ! pas davantage.
Elle enfouit son visage dans seS mains'’’’
et resta sans bouger, puis tout à coup, ,
comme prise de folie, elle s’écria: . . --i
r £)h ! quand je penSe.à tout.’cê qusS
j’aurais pu faire avec mon argent et avecle temps dont je disposais ! Dieu voulait
. que je m’occupasse des pauvres et des malades. C’est trop tard, maintenant. Je n-ài
heùre.i... JyMD
Elle se dressa avec frénésie:
4 <' ’î 'J
Hm, docteur. Je n*ii rifen fait 1 ¿en,
rien que copdùii*! là. mwdéi et
je n’^ plus, qu’une: heure !
Mais eÙe n’eut pa§ iqêxpe cette heure-là,
car la crise de nerfs quT l’avait saisie la tua
net, et le docteur déclara n’avoir jamais
rien ,teën jda’^lus trigigï|ê 5<Jue ce cri
lamènfàbleÇ ^
<^irât'*’trop tard 1 ». 0Appel).
'g
.JQ.** 'S"
sBZBUOGRAPHLE.
La Eevue Bilychnis du mois de janvierfévrier contient ce qui suiti
Raffaele Mariano: Intorno al divenire ed
all’asseluto nel. sistema" egeliano — Paolo
Orano: La rinascita delTanima - IH Momismo e Panteismo -— Mario Bosazzo: La Eeligione delJSfuUa — Mario Falchi: La.Bibbia e la posizione attuale del problema dell’origine delTuomo.
Cronache ;
Ernesto Rutili: Vitalità e vita nel Cattolicesi^^-f Pòrw^^Q Ciahpalik ^èr le òpere
di Gabriele Eossetti — V. Shaw: David
Loyd George — A. Taglialatela: Einunziamento.
Que^to^numero della Eivista, come altri,
è riccq e^jnteressante.^,
^AlrNEtRIt tì. MEItliE:
I. Borse per adulti, s ; A >
' ì '■ i'
Sono aperte le, iscrizioni aDe borse per
cura termale -c marina a favóre di operai
della Chiesa Valdese in àjttivitàdi Servizio.
Secondo il regolamentp. .ded’Opera queste
borse sono in numero di quattro o cinque
per anno e date a quelli soltanto che ne
abbiano vero ed assoluto bisogno.
Le domande, in lettera raccomandata,
dovranno essere spedite al sottoscritto
prima del 30 Aprile p. v„ corredate dal seguente documento; Certificato medico comprov($ite la necessità della, curette ip,dicantg,
la hcalità ove la cura deve esser^ f atta.
Ih. Squadre marine gratuite di Finalpia
' per bambini e adolqsgenli. 7' .i.
i Sono aperte Ig. ycH;^|i^j:-p|r
marina a favore d! bàinlSirii e adóìSceriti *
dja.®bp
Valdese.
-sì" *
Fir le' iscrizioni dei bambini e adolescenti
che risiedono ìiélle Valli Valdesi e in Pineroioj i genitóri 0 chi per essi dovranno
presentarsi in persona ed esclusivamente al
pastore della'mpettiya-Parroechia, PRIMA
DEL 30 APRILE P. V.
Per i bambini e adolescenti residenti in
Ttìrino òd altre località fuori delle Valli,
le|scrizioni dovranno farsi presso il sottosfitto, prima del 30 Aprile p. v. ^ (
JNon si richiede la presentazione di-alcìm .
d^umeuto. jS
- 'ÌLa visita medica per tutti i richiedenti,
fa^a da un), solo medico incaricato dalla
^ezione deU’Operà, avrà luogo nei gimm,
^ e località che saranno fatte
ite conoscere.
III. Disposizione generaléf
^'|Per nessuna ragione verranno"
cfisiderazione domande d’iscrizione sia-pfif^.
le Borse per adulti;’^a per le S(f adrè.dÌ ’
E^alpia, che* ' perv^a^ano alla Djÿ^oa^
dfl’Opera dòpo il Sfe Aprile.
- Em 6IAMPICCÓLI
.15, Via Pio Quinto.
1\ 0 u vélles;^ol i li q ues.
lltiC roi Ferdmandjl'de Bulgarie est entré i
|di passé dans la.yille d’Andrinople ac■pagné du prince„héritièr Boris et dééifl
^ite militaire, Les Groupes qui avaient
la forteresse et la population chrétienne
la ville l’acclamaient aveqtenthousiasme,
des milliers de prisonniers ti^cs comblaient
les rues. Après avoir parcouru la ville le
; : î'ù
■â
roi se rendit au palais dd'
Chukri pacha, commandant de la place
remit son épée en silence.
s’adressant au général turc lui exprima
l’estime que lui inspirait sa vaillante défense et lui rendit son épée.
La victoire des alliés a été en effet difficile et disputée et les Turcs n’ont papitulé
que lorsque les troupes serbes et bulgares
avaient déjà pénétré dans la place. L’assaut du général Ivanoff, mené avec une
superbe maîtrise a été favorisé par,tyi.|pais
brouillard qui a permis de surprendre les
Turcs. Les assaillants poussaient des bestiaux devant eux pour faire partir les mines probablement disposées sur le parcours,
et ils ont pu ainsi aborder à la baïomette
les ouvrages fortifiés, les uns après les-autres, et grimper sur les murs. Ils ont fait
plus de cinquante mille prisonniers et trouvé
la ville encore bien pourvue de vivrfes et
de munitions. .yyiryc
La prise d’assaut d’une grande forteresse,
que défendent non seulement une garnison
vaillante et nombreuse mais des travaux
d’art perfectionnés et des rivières, est un
fait de guerre mémorable et très rare surtout dans les campagnes ïaôdêrn^-Tôn
comprend donc Tentheusiasme qui règne
dans tous les pays slaves pour ce- grand
triomphe. Ce n’est plus la diplomatie qu|
obligera la Turquie à céder cette ville ar|
rachée aux chrétiens en 1361, un sièclé
avant la prise de Constantinople. Après
652 ans de domination turque un drapead
chrétien, le tricolore vert rouge et blenq
avec le lion bulgare flotte sur les forts df
l’ancienne capitale de Bajazet ! ?
La vaillençe opiniâtre du Montenegro n’a
pas eu jusqu’à présent le même succès»
Scutari résiste encore. Le roi Nicolas a dff
céder à Vultimatum de l’Autriche, et sus|
pendre le bombardement pour permettre Í
la-population civile de sortir de la placej
«oMais le commandant turc Essad pacha ^
refusé de les laisser sortir disant^qu’il n’a|
vait.: pas d’instructions de son gouverne^
'"ment. Et il .semble que le Montenegro aid|
" |)^r la Serbie veÔîîlè réprèndre avec plu|
de vigueur l’assaut de la forteresse, skni
tenir compte des impositions des puissances. L’Autriche de son côté ^t'dlèidi^^à
empêcher, même par la force, que Scutari
soit annexée au Montenegro. Les puissances on* envoyé une note à Cettigne pour
fixer les limites septentrionales rie l’Albanie, demandant la cessation des hostilités
contre Scutari et l’évacuation des.lerritoi. res albanais occupés par les troupes alliées.
Là réponse du Montenegro dît simplement
que ces questions ne peuvent être réglées
qu’à la conclusion de la paix, et '^e les
puissances, dès le commencement .de la
guerre se sont engagées à maintenir la neutralité sans entraver les ppérâtiôïïï des
i^alliés. . " -"Y
La Turquie au contraire accepte'sans
■■'xestriotiôîis l’offre de médiation des puissqnçes et les conditici« proposés par, les
"'aiiihassadeurs Comme base du tfaité de
Jpàîx. ; , ,,./ ’ “ E. L.
PENSÉES.
En sacrifiant tout à. son <
est sûr d’arriver" au boiffietfe^
■ J.-., ^ ■ à''v'
Un sentiment élevé est eommé
on
un
hanté monta^ej d*où Ton
plus vaste horizon.
La bienveillance ëst le fond de Tama
4- de Ga^a^in.
% re
.4 , Ì.—' ■ ^
Âb. payés et non quittancés.
1912-13: S. Vinçon, Ombues.
1912: Michel Combe, Ogden. ^
C.-A. Tbon, Dmctev/r-responsable,
4
f^0g0e00000*00g0S00880
Studio Dentìstico Mecc°
diretto dai Sig. P. A. MOiMOO.1 D. D. S.,
Lanrmto e premiato all’Università di Cineinnati (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario dell’Associazione dei diplomati Dentisti della saddetta Università.
Corso Oporto 35 - Piano I*
Telefono M*33.
---- TOUB PELUCE----------
Casa Ugo - Piano 11° — Ogni Sabato.
8888888888^88888888888
D.* D. RIVOIR
MÉDECIN DENTISTE
MBÇOIT 'TOUS L.BS JOUKS
da BS i’aprds midi d’ane heure à quatre
DENTS ET DENTIERS ARTIFICIELS
BIGLIETTI DA VISITA
USO LITOGRAFIA
titiHiMmiimiiiiiiimiimiiiKiiiiiiimiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiimiiimimiinnii
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
OOQg>OQ C3>Oi
D.“ JOHN BIAVA
American Denliet
VIA QUINTINO SELLA
MILANO
PEINTURE MODERNE
sjstèmes nationnanx et étrangers
Via Venti Settembre - If. 3
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
-"WW- Prix modérés
EMULSIONE
DI OLIO FEGATO DI MERLUZZO
DELLA MIGLIORE MARCA NORVEGESE ®/®
con Ipofosfiti di Calcio d Sodio
100 cmc. contengono ;
OLIO FEGATO DI MERLUZZO
IPOFOSFITO DI CALCIO
IPOFOSFITO DI SODIO
cmc. 33
gr. 0.684
» 0.456
Questa emulsione si distingue per la sua gradevolezza, digeribilità, eleganza e stabilità.
Miscibile in tutte le proporzioni : con acqua, vino o latte.
DOSE : Da uno a quattro cucchiai a caffè (4-15 cmc.) prima,
durante o dopo ì pasti.
Agitare bene prima di servirsene
farmacie; Dottori OFYMOAAT.
€
____ ______________________________________Telefono intercomttnale 8C.
I ^ MM. les Pasteurs, Instituteurs et libraires que le seul
^ dépôt autorisé pour les Vallées, par la Société Biblique
Britaniqtie et Etrangère, est toujours Rue Garibaldi, N. 4 k TORRE PELLICE.
Escompte aux revendeurs
DoehARDUlIVO FERRERÒ 0
DIRECTEUR DE LA SECTION Q
OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE
AU « NUOVO OSPEDALE» DE TURIN
Spécialiste pour les maladies
du AFZ iiimiiiiiniiiiiiiimiiiiiiiiimiinimiiiiiiimiimiiiimiiiiimiiiiiiiiü
de la DORDË
..... et des DREELEjES
0 Guérison sûre et rapide (en 24
W heures) des défauts de respira- Q
U tion nasale. Q
Q TURIN - Via Goito, 6 (près de la Q
Q Gare CenimieJ del h. à 4 de l’après-midi. 0
Q Téléphone 4-83. * JP
OOO0OOOO0O@OOOO
rDOOOOOOOOOOQ
MALADIES 0
SOES VOIES URINAIRES^
^ Reins - Vessie
Prostate - Urèthre
8
8
g Doelenr S. COLOMBINO Q
g SPECIALISTE y
U ancien assistant à l’hôpital Necker q
0 de Paris Q
0------------g
Turin - 30, Via Orto Botanico y
Téléphone 23-26 0
. 0
100000000C30@@0@
m
m.
m À 1 A
CARTOLERIA ALPINA
m.
TIMBRES POSTE
m Aa JìXTaX^JLIIA Jb XJ
|lll ilIliËlS
m
m 'iü
CHOIX PRVEILLEUX
*
VOLETE LA SALUTE ?^
a
tonico ricostituente del Sangue.
tCQUA-NOCERA-UMBRA
, € Sorgente Angelica >
HsportBKion( In Hitto 11 mondo.
».nirtT-se {O.OOÓ.T500 bpuiglle.
I
t
5 03 Ü
i <D ^
a ..
- ^ (U
2 «s
D d-»
a> <=> S3
o a
S a?
<3i
S
Ü
CQ
«la
(u ai
d
o
a
01
a
a
a
o
a>
«
ai
'S
o
a
a
(S
>
o
H-l
O
CQ
ce
g
o
a
od
O
cc
C
P
O
o
H
oc (X)
UJ (J
uJ >
<sc
CURA PRIMAVERILE
La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
a rafforzare i bulbi piliferi ed agevolare così lo sviluppo e la
conservazione dei Capelli e della Barba e la preparazione
meglio indicata a tale scopo è la
CHININA- MIOONE
L’Aoqtaioi CHININA oHIIGONEy preparata
con sistema speciale e eon materie di primissima
qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le
quali soltanto sono un possente e tenace rigeneratore
del sistema capillare. Essa é un liquido rinfrescante e
lìmpido ed interamente composto di sostanze vegetali,
non cambia il colore dei capelli e ne impedisce.
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-1
mediati e soddisfacentissimi anche quando la
caduta giornaliera dei capelli era fortissima.
Tutti coloro che hanno i capelli sani e ^
prima DELLA CURA dovrebbero pure usare l’A.oqxA.a dopo là cura
CHININA-IHUGONE e cosi evitare il pericolo della eventuale caduta di essi e
di vederli imbianchirsi. Una sola applicazione rimuove la forfora e dà ai capelli
un magnifico lustro.
Si 'bende da iuHi i Farmacisti, Droghieri e Profumieri,
Degosito Generaft da MIGONE & C< * Via Orefici • (passanii Ceatrait, 2) MILANO^
fOBUI ?BbUCÉ <— IMPBIMÉBIB ALPINO.