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Vallées Vaucloises . . Fr. 2,50 - Italie .... Fr. 300
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1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,pliez MM. les
Pasteurs. ,
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Pour tontes les annonces, s’adresser à l'Iniprimerie Alpine,
concessionnaire.
S’adresser pour la Rédaction à M. N.Tourn, prof-. Tori'ePellice,
et pour l’Administration à M. J Coïsson, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraijs, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
m
SOMMAIRE:
Lisez tous - Tr iste fin d'année - Ephéméiide.Si
vamioi.ses - Quelques considérations .sur'
le péché - Choses et autres - Du champ'
de l'Evairgélisation - Chronique - Nou-I
velles et faits divers - Livres et journau.Xi
- Revue politique.
LISEZ 'FOUS
L’expérience nous apprend bien des
choses: qu’il n’y a pire sourd que celui
qui ne veut pas entendre; que les billfels
rouges ou bleus adressés aux abonnés
retardataires demeurent sans réporse,
le plus souvent; que les gens invtés
poliment à payer leurs dettes se >'fâ-y
chent..... parfois et ne paient presque |
jamais. Ainsi, tenez, plus de 30 aboi nés
nous doivent encore leur abonnei|ent
de 1907; une centaine environ, (¿lui
de 19081! ' ,
ill ,nûu§ faut donc prendre les me*re$
Tâdicales que voicii A^qtFs siivplpdf/isl
à partir du N<> de février;
du journal à tous ç^ux qui ne iiaus
ont pas fait parvenir, avant teite
date, leur abonnement pour l$)09,
sans égard à la qualité des personnes.
Nous ferons, cependant, une exceptién
pour nos abonnés de ,1’Amériqii; ¿u
Sud. Quant à ceux qui
cuser de trop de sévérité, ira
lis ^c
lesiin
vitons à se porter garant^..... cîej ,Mauvais payeurs. t
If
TRISTE FIN D’
Les derniers jours de 1908 sont ¿|gg¡
des jours de deuil pour not'
Un désastre effrayant dont noutl
vons encore mesurer l’étendue, A
la gravité, loin d’être atténu.
s’accentuer de plus en plus,
que des nouvelles plus sûreso
rivent, a plongé dans une s,tP
indicible deux vastes régions
la Calabre et la Sicile. Deu?
villes détruites, une quantité
réduits en monceaux de ruinit'^l
bre de victimes encore, in-p^j
qui dépasse peut-être les ‘iqygg jeg
plus effrayants que les calci^Æ^g p|^g
pessimistes aient supposlii’^gq^>jgj.
l’incendie achevant l’œuvre
tion commencée par le trer^J
terre — et des bandes hidi^
humains fouillant comme d(-j
milieu des ruines, des cac ^g g.
blessés, dans l’espoir de tgqLg
sastre public le plus gran,^LQfj|
sonnel possible — quel
frayant! Comment penser que
cela représente de maux ^¿^te espèce, matériels et moraux, s|
le cœur serré ! ». / I
à ,tou| les Italiens: venir sans retard au
seco|ts de ces frères dans le malheur.
Beaucoup l’ont senti. Des dons considéral^les ont été offerts déjà par des
muricipes, par des instituts de crédit,
par des particuliers. Les grands journaux* ont ouvert des souscriptions. Mais
I ce if est là que fe commencement. Pour
que 'les besoins les plus pressants puissent être soulagés au moins en partie,
il faut que la nation tout entière contribue, que la petite obole du pauvre
s’ajoute à la riche offrande de celui qui
a des. biens en abondance, et que les
dons affluent des campagnes comme des
villes, des coins les plus reculés comme
des grands centres.
LôS, ’IZallées prendrdnt part généreusemint à cette œuvre de fraternité et
dé $0Îidarité nationale. Un Comité s’est
a«s|itôt constitué à la Tour pour recil^llir les dons.^'Les journaux locaux
(féfisouscripteurspour recevoir et pûbliéf
les listes. Nous ne doutons pas que
dans lés autres communes aussi, des
comités ne s’organisent pour solliciter
ef centraliser les offrandes. Que chacun
donne promptement selon son pouvoir,
et beaucoup de misères pourront être
soulagées.
ÉPHÉNIÉRIDES VAUDOISES
en avoir
Un devoir s’impose^ imjf
‘lix,i^ent,’
!.. I ■ ■ 'I
Déeciubro.
Vn échec du prieur lìorengo.
Peu d’hommes ont comploté et agi
contre les Vaudois autant que le prieur
de Luserne M. A. Rorengo. Il passa
près de 40 ans de sa vie à s’appliquer
à îeur faire du mal, et il leur en fit
beaucoup... mais pas encore autant
qu’il l’aurait voulu, car plus-d’une fois
ses méchants plans furent déjoués. Par
exemple en Décembre 1646, il arrive
à Luserne muni d’nu billet de Madama
Reale (la duchesse Christine régente)
qui le charge de rétablir le culte catholique aux Vallées et d’un ordre à,
l’escadron de Savoie de lui prêter
main forte. Il s’agissait de faire dire
la messe à Angrogne, Villar et Bobi,
et certes il se ¡flattait d’y réussir...
mais la résistance ferme des Vaudois
réduisit à néant tous ses projets.
C’est lui même qui le raconte dans
ses Memorie Historiche 282, 283. Nos
lecteurs nous saurons gré de leur
transci'ire textuellement le ]‘écit de sa
déconfiture :
« Giunto a Luserna, ho fatto sapere
alle Comunità d’Angrogna, Villaro e
Bobbio l’intentione di Madama Reale
che debba esser stabilito l’esercitio
Cattolico in tutti i luoghi sottoposti
a Sua Reggenza. Vennero 3 di Augrogna a dirmi che andassi pure a
dire messa che non riceverei disturbo
purché non si violentasse alcuno a
contribuirvi contro loro conscienze e
rimo'^vandoli come sono obligati vendepinLuna casa risposero non poterlo
fare.* Venne però Pietro Bessone, qual
dichiarò, se la mente di ;M. R. era
tale, egli offeriva sua casa; e cosi la
vendè.
« lì primo giorno di Natale, invitai
il Sig. di Mirabel comandante al squadrone di Savoia se voleva per divotionè venire sentir Messa' al Villaro
suo quartiere, ma si contentasse venir
con poca comitiva per non ingelosir
il popolo. Egli accettò volentieri e
condusse seco il cavaglier di Lacci,
il cap. Prelasco, il Sig. Di Lochìe e
doi o tre altri. Ivi ^gioliti, per esser
la chiesa demolita, entrassimo nel palazzi) rovinato dei conti Torre di Saluzzo; iviiSi-benedì una,stanza e ce
ìft- -Sa-»feQ»Me-se^
« Comparvero indi doi o tre principali
della Comunità richiedendo che non
vi si stabilissei‘0 frati, troppo odiosi
al popolo. Risposi che bavere! concertato dopo haver trattato Bobbio et
Angrogna.
« Il medesimo giorno andassimo a
Bobbio ove non trovandosi nè Chiesa
hè casa de Cattolici, fu risposto da
principali che non intendevano rimettere alcuna casa; nè valsero le rimostrationi fatte dal Sig. de Mirabel e
dame. Fattosi notte, conclusero di rispondere dopo Passemblea delle 3 Valli
insieme.
«Ritornassimo la mattina seguente al
Villaro ove era giolito il Padre Prefetto delle missioni, celebrassimo ambidue, ma non essendo la casa liabitabile per il freddo, nè consentendo
il popolo di vender legna, risolvessimo
di ritornare a Lucerna, con pensiero
di mandare a celebrare le feste solamente.
«Il terzo giorno (dono le 27 Décemhre) inteso da diversi che non incontrarei difficoltà, andassimo in Angrogiia con gli stessi signori, gionto il
conte Cristoforo di Lucerna e pochi
altri soldati dei quartiere, a piedi
senza arme. Gioliti alla casa accoiiiprata vicina alla Parrocchia distrutta,
volendo preparar l’altarè, sono comparsi alcuni ad opporsi. E procurando
il Sig. di Mirabel et io di rimostrargli la mente di M. R., et preso concerto, che non si andava con forza,
questi alzata la voce comparve una
moltitudine armata tumultuante che
non fu possibile sedare il romore. Alcuni proposero che celebrassi in strada,
m,^lKin lo *stimai decente, e perchè
taw'proposìtioiie non fu accettata, mi
vi»lentei‘ono alcuni a farne attestatici®,'^j^resumendo con quella restar
giustificati dall’iiiobedienza e tumultd.
E così ritornai celebrare a Lucerna.
« Venerdì seguente comparvero in
Lucerna una squadra d’Angrogna, armati, e si intese che la notte prece-.,
dente havevaivo brUggiata la casa ac-.|
comprata per stabilirvi i’esercitio Cat-|
tolico, con tutte le robe dentro, e ciò-|
con l’intervento di più dì 150 huomini,
e si vociflera che voglino uccidere il
Bessone venditore ».
Rorengo ajoute qu’il se rendit peu
après à Turin, et le résultat du rapport qu’il fit à Christine fut que le
16 Janvier elle faisait cjter à Turin
les pasteurs d’Angrogne et de Bobi
(Isaac Lepreux et François Garinbf
junior) et comme ils ne se présentèrent pas, elle les fit exiler.
Rorengo battu aux Vallées se ven
>-eait à Turin.
TEOFILO
«Ne jugez point afin que vous ne
soyez point jugés».
C’est la plus mauvaise habitude
qu’un chrétien puisse avoir, que celle
de juger de l’état.spirituel d’un de ses
frères en la foi. Cette habitude empêche tout progi’ès dans Tamour et la
bienveillance. Un excellent chrétien
a laissé par écrit cette pensée: « Je
ne jugerai jamais comme spirituellement mort, un homme que j’ai connu ,
comme plein de vie spirituelle, parce
qu’il se trouve maintenant tombé dans tfl
un état de langueur et de relâchement
Et cela parce que si je le considère
comme mort, je l’abandonne et ne m’en
1-^
occupe plus, tandis que si je le crois
seulement tombé en défaillance à la
suite de quelque faute, je ferai tout
mon possible pour le ranimer».
Noé, Lot, David, n’étaient pas des
croyants ordinaires, mais brillaient
au milieu de leurs frères non seule- .
#5
ment par leur profession religieuse, . Wm.
mais par ùne vie sainte et consacrée^ 'fe
Ì
et cependant ils tombèrent dans des
péchés abominables, entraînés au mal
par une puissance mystérieuse. Ils
connaissaient par expérience la bonté
de Dieu et la douceur de sa communion, les ruses du malin et les surprises d’une forte tentation, et après
avoir marché longtemps dans les voies
de la sainteté ils tombèrent, l’un dans
le péché de l’ivrognerie, l’autre dans
l’ivrognerie et l’impureté, le troisième
dans le péché du meurtre et dans celui de l’adultère. Ces faits humiliants
nous sont racontés dans la Bible pour
nous montrer que quels que soient nos
progrès dans la piété, nous ne serons
jamais à l’abri de: la tentation, et que
nous n’en sortirons jamais vainqueurs,
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•-ïij.— A.
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'Gÿ constante communion avec le Christ,
f;#-qui-nous dit: Demeurez en moi, demeurez dans mon amour, et toutes
vos prières seront exaucées, et votre
joie sera parfaite.
-" Que le jeune chrétien ne pense jamais pouvoir céder souvent à une tentation et tomber dans le péché, sans
perdre, pour ce seul péché, son titre
d’enfanj de Dieu, puisqu’il accomplit
régulièrement ses devoirs envers l’Eglise, la famille et la société. Un seul
. péché gardé dans le cœur suffit pour
ruiner une . âme. Violer volontaireI ment un seul commandement c’est les
1 violer tous, d’après S. Jacques. D’aili leurs vivre dans un seul péché est
impossible, puisqu’une foule de penjsées et de sentiments sont alors nécessairement coupables. Et plus on
garde un péché volontairement, plus
il s’enracine dans le cœur, et la délivrance ne sera possible que par un
.miracle de la miséricorde divine. Lorsf|que l’Esprit de Dieu opère la conver" jSion d’une âme, celle ôi devient une
:*§ « nouvelle créature ». Les choses vielles sont passées, toutes choses sont
faites nouvelles. Il est vrai cependant
qu’après la conversion vient la sanctification, que quelqu’un a appelée une
conversion continue, puisque chaque
jour il y a quelque chose à corriger
dans nos pensées, dans nos sentiments
habituels, et dans la pratique de la
vie. Heureusement nous savons que
c’est Dieu qui « produit en nous le
vouloir et le faire^ selon son bon plaisir». D. T.
ê
international.
1% On a proposé, il y a quelques années déjà, la création d’un Institut
Æ protestant international qui aurait son
siège à Genève et serait une sorte
S'de bureau central du protestantisme.
Voici les lignes générales de ce projet
‘ telles qu’elles ont été exposées dans
une brochure publiée par M. le pasteur Eugène Choisy.
« On travaillera, dit-il, à rapprocher,
à unir les chrétiens. On voit se des. siher et grandir aujourd’hui un mouvement réjouissant d’union au sein
’du protestantisme. Les idées de fédérations, de concentrations, d’alliances
sont dans tous les esprits, et bien plus
encore, dans les cœurs de tous les
"C chrétiens qui souffrent des faiblesses
I et des misères du présent et aspirent
à un état de choses meilleur. On a
soif d’union. Or, pour s’unir, il faut
se connaître, se rencontrer, s’écrire,
' Bê visiter, se faire part de ses projets,
de ses expéidances.
« Il faudrait créer un Institut chrét tien international, un office, un bug reau central d’informations i-eligieuses
dont le rôle serait pareil à celui des
Unions internationales de Berne.
v « Conçu dans l’esprit le plus large,
. cet établissement 'centraliserait les
' , renseignements et les documents sur
> toutes les églises,, ou au moins sur les
plus importantes.* On aurait une bibliothèque, des archives, où viendrait
;se placer les rapports des Congrès
. ^éligieux, des sociétés de missions,
_ «i’^évangélisation, de relèvement, les
ouvrages caractéristiques de la vie,
dé l’activité et de la pensée religieuse
F*
h,
t
^^^^L'âCtuelIe.
'■.4’
,k '« A la tête de l’Institut, il y aurait
■ V4. ;
\ ■■
'jt
im
si ce n’est en nous tenant dans une
un corps directeur foiiné des représentants des diverses branches de l’activité chrétienne et comprenant des
hommes de diverses nationalités. Le
cas échéant, ce corps pourrait servir
d’arbitre entre les Eglises et les Sociétés: en tout cas, il serait admirablement placé pour convoquer, préparer
les réunions et congrès iiiternatio
naux.,... »
L’idée est certes belle et séduisante,
et nous ne pouvons que faire des vœux
pour sa prochaine réalisation.
Le commerce avant tout!
Le 31 octobre 1907, la Chambre
finlandaise vota, à la presque unanimité, la prohibition des boissons alcooliques, à l’exception des bières
faibles ne dépassant pas deux degrés
d’alcool. C’était le couronnement d’une
longue lutte poursuivie par le peuple
finlandais contre rivrognerie qui jadis
exerçait ses ravages dans le pays.
La population accueillit avec une telle
joie l’adoption de cette loi, que leé
rues d’Helsingfors furent illuminées.
Mais il fallait que la loi fût ratifiée
parle «grand-duc de Finlande», c’està-dire par le Czar de toutes les Russies.
Or cette ratification n’a pas encore eu
lieu, après plus d’un an.
Et la cause de ce retard, d’après
ce que l’on écrit au Jouimal de Genève,
c’est une protestation du gouvernement français contre cette loi. Songez
donc si la France peut permettre qu’un
débouché, si peu important qu’il soit,
se ferme à l’exportation de ses vins !
Qu’une population entière lutte pour
se délivrer d’un*fiéau dont elle n’a que
trop connu les ravages, qu’importe,
^«Vïid ô» ftTdu t’Sn à’vendre? Ponr
protéger snh comniêrce,
l’appui du gouvernemènt,' et celui-ci
emploiera toute son influence auprès
de son allié ; il menacera, s’il le faut
- on assure qu’il l’a fait, et l’affirmation n’a pas été démentie - de refuser
à la Russie la permission d’émettre
un nouvel emprunt en France si cette
loi est promulguée.
Les choses en sont là et le lecteur
fera_ lui-même ses réflexions sur cette
touchante sollicitude du gouvernement
d’une grande nation pour les intérêts
de ses administrés.
DU CHAMP DE L’ÉVANGÉLISATION
Fête de BEcoIe du Dimanche
de S. Fier d’Arena.
Samedi, le 26, a eu lieu à S. Fier
d’Arena la fête donnée chaque Noël
aux enfants de l’Ecole du Dimanche.
Il y en avait 70, mais 5 étaient absents. C’étaient nos enfants Evangéliques de Pegli, que M. Balmas instruit chaque semaine, ceux de Cornegliano, qui ont aussi leur enseignement
particulier, et ceux de S. Fier d’Arena,
aux quels M. Balmas donne une instruction chaque Dimanche avant le
culte de 4 1[2 qui est le service principal. Le culte du Dimanche matin,
moins fréquenté que celui du soir, est
présidé par le soussigné, qui étudie
aVec ses auditeurs, composés surtout
de jeunes gens, les principaux faits
de l’x4ncien Testament. Notre petite
chapelle était plus que remplie, car
diverses personnes durent se tenir
debout. Or il arriva qu’après la prière
et quelques paroles d’introduction, c’est
à moi que le pasteur adressa la parole, me remerciant de l’œuvre que
je continue à faire en faveur de l’E
'i«t
glisé, laquelle, pour me temoignei
reconnaissance et «elle des enfai
avait chargé son pasteur de me
curer un beau plateau en métal 1
avec un encrier en cristal, et uni
suie lettre fait de ce même raéi
r 1
que l’on- dit argenté. Etonné et éi
de cette agréable, surprise (c’estf
2® cadeau que me fait l’Eglise dep
Fier d’Arena) j’ai naturellement p|
la parole pour remercier l’Eglise,
chers enfants, mais surtout le pastei|
qui a été le boute-en-train du cadéi^
qui m’a été fiiit. La fête continua pai
des récitations des enfants avec ui
aplomb admirable; les jeunes fillèi
surtout frappèrent tous les auditeurs
par leur action et leurs geste
gants. IJn chœur de jeunes gens don-|
nait une édifiante variété. Puis tousl
les enfants chantèrent ensemble. Lè|
pasteur Méthod. Episcopal adressa des
paroles d’exhortation, et le soussigné
termina par la prière. D. T.
Nous avons sous les yeux le Rapport annuel de l’église de Sienne, il;
lustré d’une vue du joli petit temple
de Viale Curtatone et du groupe de
l’Ecole du Dimanche. Le nombre des
membres communiants s’est élevé de
42 a 46, y compris ceux qui habitent
à Montalcino et à'Poggibonsi. Trois
des nouveaux admis proviennent dû
catholicisme. Les cultes du Dimanche
matin sont bien fréquentés toute l’année ; ceux du soir le sont surtout en
hiver ; il y a toujours un certain nom
bre d’auditeurs étrangers à l’église.
Le nombre des âmes désireuses de connaître la vérité qui est en Christ paraît augmenter. Quelques-uns demau;
dent des N. Testaments et des livra
udier par eux-1
ruêrties. ÎJÜninn clifatienne de jeunes
files a travaillé avec zèle; aile a
pourvu à la réfection scolaire pendant
les trois mois d’hiver et contribué, en
argent ou en objets, pour le Refuge,
l’Orphelinat de la Tour et l’Institut
Gould. Lès écoles, comprenant une
classe préparatoire et les quatre premières classes élémentaires, ont été
fréquentées par 62 élèves, tous de familles catholiques, à l’exception de 3.
A Noël, tous les enfants de l’école du
Dimanche et des écoles de semaine
se sont réunis autour de l’arbre et
ont reçu,chacun un cadeau.
Les contributions de l’église ont
marqué un progrès. Tous le fiaiis locaux ont été payés et le Consistoire
a pu verser au Comité L. lûO poifr
la caisse centrale et 67 pour diverses
œuvres de, l’Eglise Vaudoise.
CHRONIQUE
l.a Tour. Dimanche à 3 heures,
M. le professeur Mario Casalini, président de y Associazione Nazionale
della Mutualità Scolastica a donné à
VAula Magna, devant un auditoire
passablement nombreux, la conférence
annoncée sur la Mutualité scolaire.
L’orateur a exposé le but de cette institution, qui a pris un grand développement en Angleterre et surtout en
France et en Belgique. En Italie elle
en est encore à ses commencements.
C’est pour encourager, par une active
propagande, la fondation de « mutuelles scolaires » dans toutes les écoles,
que s’est constituée l’Association dont
M. Casalini est président et qui a son
siège à Plaisance et cherche à étendre son œuvre dans toutes les parties
de l’Italie en fondant des sections lo
cales partout où il y a au moins ‘SQ
personnes disposées à s’y inscrire en\,
payant qne cotisation annuelle d’au \
moins 1: franc.
La « mutuelle scolaire » est une association d’enfants, élèves ou ex-élèves d’écoles élémentaires. Les écoliers
qui en font partie payent chaque semaine une contribution de 5 ou de
10 centimes qui est reçue par le maître ou la maîtresse d’école. Ils acquièrent ainsi le droit de recevoir,
en cas de maladie, un secours journalier; ceux qui payent 10 centimes
par semaine seront en outre inscrits,
dès l’âge de 14 ans, à la Cassa Nazionale di Previdenza per la vecchiaia
ed invalidità al lavoro ou à quelque
autre institution analogue. Mais ces
avantages matéiiels ne sont pas les
euls bienfaits que le système de la
autualité scolaii’e apporte aux assolés. En les dirigeant de bonne heure
ans la vœie de la prévoyance, la mualité fera sentir à chacun d’eux
responsabilité qu’il a envers soiêine, envers la famille, envers la
eiétc; et l’habitude qu’ils prendront
Tépargne^les préservera de bien
vi('cs, du jeu, de l’alcoolisme, etc.
lu court entretien suit la confère. Le président de la Société d’U,té publique, M. Em. Eynard, re■cie l’orateur. Il voudrait qu’une
ion de-d'Association fût fondée à
tant.même; mais comme un petit
bre,seulement des présents sont
diiosés à s’inscrire séance tenante,
onlenvoie la constitution à une autre
Méitioa qui sera convoquée prochaiM. Casalini — qui appartient
socialiste — a déclaré que
ue n'aurait jaîSaiii^^tt à voir ?f*
Mutualité sco&irei^-É est boa
vp[' 1er pour rassurer ceux qui
jlient craindre,,..non sans raison,
promoteurs de l’Association
ulussent en faire une affaire de
parti 'li est permis d’espérer, d’aiideurb rfjue cetle excellen.te institution
'.de là Mutualité scolaire sera officielïeinéai établi et discipLnée par une
loi dîvE’ -t. Un projet a été déposé
dans 4 ^ tantôt trois ans:
le FaÉ^iue’ t finira bien par trouver
le te!«^ U discuter.
lîqi
lent.
b irti
Ipoi
siie
Une petite fête, très bien
réusSeut lieu Jeudi 24 Déc., dans
la chftu® de 1 Hôpital du Pomaret.
Sœur lu dévouée Directrice,
vailhpy®nt aidée par le personnel
de l’E Aisseinent et par quelques aimablq l'-emeiselles, avait préparé un
magnj'l*® de Noël, qui procura
une ^ jtfie aux chers malades.
Les a,^. filons de MM. Forneron, Banchettio Soulier, ainsi que les récitatio’-'s 1®® beaux cantiques furent
très a 'Ciés par les malades et par
les amis'!“* eurent l’avantage d’as
sister à
fête.
Dn regretta vive
ment l’ai pasteur Weit
zecker rt *’“ la maladie.
Dieu veu ^ exaucer la prière fervente
qui fut p’ooncée pour demander la
com|)iète*^*^ bieu-aimé pasteur de C'I® église!
B. S.
Fa"'t. fi’i'uier). Depuis plus de20"*S'.
ans C“tte a à sa tête corn- -i;
me sj^dic^l- H*avid Peyronel. Tout
dernh *eml*' ^l®lor Emmanuel.
Ill, ei ce'l*lération de ces longues
1 service, a bien voulu lui
titi-e honorifique de Chei Couronfie d’Italie.
année '
Et
accorali
valici u.j
Lundij 2fM «embre, plus de 80 amis
du nokvi Chevalier se trouvaient
iè'
. .f
•■g-' .à
%
3
' . . ;. -'.V
f »
S.
ìj^-i* iW- Í '
réunis aux Clos, où ils fêtaient par
un banquet, très bien réussi, l’heureux
évènement. On distinguait paripi les
convives, outre le héros de la fête,
M. le Chev. H. Coucourde, député provincial, MM. les Syndics de Pérouse,
Pomaret, Perrier et Bouvil, les révérends prêtres de Faßt et Riclaret, M.
l’avocat Gay, M. le Dr. Quattrini, etc.
etc. — Plusieurs allocutions, toutes
très applaudies (cela va sans dire),
furent prononcées en l’honneur de M.
David Peyronel, auquel nous présentons encore nos félicitations et nos
meilleurs souhaits. Quelques amis.
Vaudois en Amérique.
M. le pasteur B. A. Pons nous communique une lettre à lui adressée par
une Vaudoise de Colonia San José,
dans la province de Cordoba (Rép.
Argentine), exprimant la vive reconnaissance des quelques familles vaudoises de cette colonie pour la visite
que leur a faite M. Léger. Ces chers
frères sont bien isolés au point de vue
spirituel. Aussi est-ce pour eux une
vraie fête quand un pasteur va les
visiter. M. Beux s’y rend quelquefois
de Belgrano, mais vu la distance, ses
visites sont nécessairement rares. M.
Léger a tenu des cultes à VËstancAa
Leones, chez M. Alfred Tj’ou, et dans
la maison' de la famille Chambón; il
a également célébré deux baptêmes.
M. Léger se trouvait chez d’anciennes
connaissances ravies d’entendre parler
des Vallées. «Un merci encore de
cdeür à la Vénérable Table qui nous
l’a envoyé et à M. Léger qui supporte
toutes les péripéties et M'incommodités de ces longs voyages^our aller
visiter tant de personnes ftispersées
de tous côtés. Que le Seigneur le garde
à un ecclésiastique, ni à un politique
de se dresser entre l’enfant et la lumière du grand Livre qui a sauvé
l’Angleterre
— Lorsque le missionnaire Maub
quitta la Chine un mandarin, gouverneur de 695.000 habitants, vint le
saluer et lui dit: « Tu m’as donné un
N. T.; il occupe la place d’honneur
dans ma salle de réception. Je veillerai
sur les stations et les petits groupes
de chrétiens que vous avez répandus
dans mon district ». - Le Fa Foung Pao
est un journal chrétien hebdomadaire.
Créé en 1904 avec 4 pages, il en a
maintenant 38. Deux mille cinq cents
fonctionnaires de l’Etat sont parmi ses
abonnés. Tous les gouverneurs et les
vice-rois, le prennent.
LIVRES ET JOURNAUX
et l’accompagne partout où il devra
encore aller et F ramène sain et sauf
à ses parents^t amis et'à son œuvre
aux Vallées. 'C’est le voeu que forment ses frères en Christ de San José».
Nouvelles et faits ^divers
Les apologistes de l’Eglise Romaine prétendent volontiers qu’elle
ne fait la guerre qu’aux Bibles falsifiées par les protestants. Il n’en est
rien. En 1229 le concile de Toulouse
donna à l’Inquisition le programme
suivant: « On détruira jusqu’aux maisons, aux plus humbles abris et même
aux retraites souterraines des hommes
convaincus de posséder les Ecritures.
On les poursuivra jusque dans les forêts
et les antres de ia terre. On pu'nira
sévèrement même quiconque leur donnera asile ». Six cents ans plus tard,
en 1824, Léon XII qualifiait la Société
biblique d’innovation diabolique pour
la foi et les mœurs.
— C’est aussi une drôie de méthode
pour affermir le peuple dans la vraie
religion qu’a adoptée le nouvel évêque
d’Aoste, en mettant en vente à 20 cent,
la douzaine, des médailles miraculeuses en honneur de la vierge.
La simple application d’une de ces
médailles à un hérétique suffit à le convertir au papisme. Prenons donc garde !
La preuve, c’est que, dans le dernier
demi-siècle, on a battu en France plus
de 100.000.000 de ces médailles,.. ; et
Rome y a obtenu les résultats que
l’on sait!
— Le chancelier de l’Echiquier
d’Angleterre a prononcé ces paroles
au. cours du débat sur la loi scolaire :
« Notre peuple a pris sa décision : il
s’est rallié autour de la Bible. Il désire
ardemment qu’elle soit placée entre
les mains de ses enfants ; il croit que
la connaissance de ses versets en fera
des hommes meilleurs et des femmes
meilleures. Ce que les parents demandent c’est qu’on ne permette ni
''rtVa* m
F. W. Förster. U Problema Sessuale nella Morale e nelle Pedagogia. Torino - Società Tipografico Editrice Nazionale - L. 2.50.
La (léfen.«0 absolue de tout rapport sexuel
illégitime, la monogamie corame foi'me exclusive des relatioms entre les deux sexes,
voilà d’après l'illustre Auleui' le foiidi'Uient de
la Morale et de la Pedagogie sexuelle. La premièi’e partie du volume est un éloquent plaidoyei' en faveur de cette thèse, et une bataille
contre les partisans de ramoiit libre, qui au
nom de la liberté, léduisent l’homme à un
esclavage honteux de la passion et du vice. La2®
partie, d’un caracicre plu.s pratique, traite en
particulier la (ineslion si importante de l'éducation sexuelle do la jeunesse. Quels .sont les
moyens, quelles les armes à donner à un jeune
homme pour qu'il puisse vaincre le.< a.ssauts de
la tentation? L’érainant pedagogista de Zurich
les passe tous en revue. Les ci'oyances religieuses, l’éducation de la volonté, le sentiment
de la pudeur, la discipline de l’iraagin ition, lo
travail manuel, l'influence du milieu et de
l’exemple. 11 insiste avec raison sur la nécessité de former des caractères solides et bien
trempés. D'an’ re part il combat l’opinion de ceux
qui croient \instruction sexuelle le meilleur
l’Arte de A- Venturi (30 fr.) qui traite de la
sculpture italienne au XV® siècle; Pesci del
mare e delle acque interne, bel atlas de
27 planches coloriées, œuvre du prof. Scotti,
qui vient enrichir la belle série d’atlas d’histoire naturelle publiée par M-Hoepli. Pour les
enfants; Le bestie vive e burlone, six tableaux en couleurs et histoires amusantes
(L. 4,50). Il libro bello, libro mio ! 16 tableaux en couleurs et 12 en noir, poésies et
léoits (L. 6,50). L’avventuroso viaggio di
Gigi e Lina, avec 15 planches coloriées, de
Caspari (L 4,50). Pour jeunes gens et jeunes
lilies: La nouvelle édition de « Al tempo dei
miracoli » de A. Boccardi {L. 5) et de « Le
giornate piovose » de la Marchesa Colombi (L.
4). Entln une riche variétéde livres de luxe pour
adultes, décrits dans un catalogue intitulé «Il
Natale del libro » que chacun peut obtenir
gratis en écrivant à l’Editeur Ulrico Hoepli à
Milan. Mentionnons en particulier le Dizionario biografico du prof. Garollo (L. 18) et
le grand Atlante di Geografìa e Storia
naturale.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Dicembre.
G- Lnt/.i. Sestine inedite di Gabriele Rossetti
Hpflo. L’evangelizzazione apostolica - E.
b'òihéJé déntro l'impurël'ë et il eu montre tous
les dangers, surtout quand elle est prématurée.
C’est donc un livre pi'écieux que les Editeurs
présentent au public italien, et surtout à la
jeunesse de notre pays qui a un si grand besoin de s’élever moralement. Les parents et
les éducateurs le liront aussi avec profit. L’exposition est toujours claire et lucide, le langage
chaste et pur, les arguments développés d'une
manière intéressante et variée, ce qui en rend
la lecture des plus captivantes et instructives.
E. L.
Histoire du Christianisme dans
le monde païen, par Jules Gindraux. Les Missions en Asie, Un
vol. in 8° de 360 pages. Genève, Jehéber et Paris, Fischbacher.
En guise de compte rendu, nous,
transcrivons la lettre suivante que
nous écrit un vénéré pasteur émérite.
Je vous suis bien obligé de m’avoir procuré
le plaisir de lire le beau volume. Histoire du
Christianisme dans le monde païen, œuvre
de l’écrivain bien connu parmi nous, Jules Oindraux- Il ne contient que l’histoire du Christiani.sme en Asie et il a môme fallu bien se
restreindre pour y donner une idée quelque
peu claire do toute l'œuvre accomplie dans
ce continent. L’auteur pouriant me parait avoir
atteint son but. Il a su faire revivre, sans les
flatter, les principaux personnages qui ont mis
la main à cet immense travail. Les missions
en Chine, an Japon, à l'archipel de la Sonde
sont traitées avec un soin spécial. Toute personne qui a à cœur l'œiure des missions doit
avoir le volume sius les yeux, et savoir gré
à M r Gindraiix du précteux secours qu'il peut
lui apporter. L’usage du livre est facilité par
une très précise table des matière et par un
très riche index. Et quelle bonne société que
le beau style et fe pur esprit chrétien qui tout
le temps accompagnent le lecteur !
Nouvelles publications de l’Editeur Hoepli.
Elles sont nombreuses et nous nous
bornons à signaler celles qui présentent un intérêt spécial à cette époque
de l’année et sont particulièi-ement
adaptées pour étrennes.
Outre le Ruwtnzoridont nous avons parié,
signalons le VU volume de la Storie del
' 'S ' -li . ' '
Meille.lfi vescovo Claudio ossia l’iconoclastia
a Torino nel secolo IX - U- Janni. Cronaca del
movimento religioso - G. Luzzi. Pensieri di
Felice Bovet - Fra libri, opuscoli e riviste.
Revue Poliiiqiie
L’année 1908 laissera derrière elle
une trace angoissante de larmes et de
sang. Au moment où nous écrivons cette
chronique (mercredi soir) les nouvelles
apportées par chaque courrier ont été toujours plus graves et terribles. Un nouveau
désastre frappe la Calabre et la Sicile,
désastre dont la tragique gravité dépasse toute imagination. Le 28 dernier, dans la soirée on apprit que le
matin à 5 h. 20 un tremblement de terre
très violent avait sévi en Sicile et Ca
labre. L’inquiétude était très grande
n’ayaht point de nouvelles ni de communications télégraphiques et téléphoniqués avec Messine et Reggio. “Mais
ce qu’on pouvait craindre de pire n’a
été que trop dépassé par la réalité.
Messine est presque entièrement détruite,
les victimes humaines ne se comptent
pas encore, mais elles arrivent certainement à plusieurs dizaines de milliers.
Reggio a eu le même sort, une partie
de la ville a été engloutie par la mer,
le reste détruit par la violente secousse.
Toutes les autres villes et villages qui
flanquent le détroit de Messine sont
endommagées et là aussi les victimes
sont nombreuses.
Les quotidiens rapportent une fouie
de détails navrants et d’épisodes douloureux racontés par les victimes qui
ont pu échapper à la catastrophe. ^Des
milliers de blessés ont été recueillis par
les navires de guerre et de la marine
marchande qui sont accouru de toutes
parts pour le sauvetage et pour apporter des secours aux blessés. Les survivants sont dispersés dans les campagnes, aifolés de terreur, transis de froid,
privés d’abris, de vêtements et de nourriture. Le Gouvernement a pris d’urgence
les premières dispositions requises par
les graves nécessités du moment. L’escadre navale a été mobilisée toute entière,
on enverra ensuite des troupes pour
les travaux les plus urgents. Le roi et
,1a reine sont partis directement pour
Messine : ils veulent encourager de leur
présence et de leurs secours ces malheureux habitants. La consternation et
le detiil sont très grands, dans toute
l’Italie. Le président du Conseil a manifesté l’intention de convoquer en voie
extraordinaire la Chambre des députés
dans le but d’attester solennellement la
solidarité de toute la nation dans le mal
-- ■ . ■
adhéré à la demande de la Turquie pour
la convocation d’une conférence européenne. En somme pas grand chose de
nouveau dans le discours qui a laissé
assez froide l’assemblée et l’opinton publique. E. L.
Souscriptioiii favet de ÎOrpdeliaat Vaudois
Listes précédentes
M. Aimé Jalla, Turin
L. 50.58,» 50.—
Total L. 5108,—
POUR LES SINISTRÉS DE MASSEL
Listes précédentes L. 1463,30
M. Aimé Jalla, Turin . . » 25,—
POUR LES VICTIMES
DU TREMBLEMENT DE TERRE
All. pnycs cl non quillnncés.
1908: Terzane Marta, S. Marzano; Eynard
Carlo, Torino; Jenny Gönnet, Genève; Ghigo,
National, Pérouse; Pastre, Pomaret (reçu solde
08, merci).
1908-09: Ferrier François, feu Ant., Faêt;
G. G. Ribetti, Lassalle.
1909: Eugène Revel, Pramol; Martinoja Contl
Giorgina, Laveno; Gustavo Decker, Turin; Adriano Varese, Portoferraio; Eloise Blanc, Luserna S. Giov.; Alberto Frache, Torraea; Forneron P., S. Secondo; O.Jalla, Florence ; Doct.
Gibson,Edimbourg; Matthieu, seerét., Pomaret;
François Rostan, Gênes; .Av. Giretti, Bricherasio; J. Balmas, (Rounc) S. Germano ; M“® Chauvie, (Jouves) Angrogne; P. Chauvie, Rio Marina (bons vœux).
heur qui frappe deux de ses provinces,
et de prendre avec sollicitude les dispositions législatives les plus efficaces
pour secourir ces populations, si douloureusement frappées. En attendant, M.
Giolitti a envoyé à tous les préfets une
circulaire afin d’organiser rapidement
des comités de secours. Et il est certain que tout le pays répondra à l’appel avec un élan ardent et -généreux.
France. Le jour de Noël le Président
de la République faisait sa promenade
habituelle lorsqu’un individu l’aborda
et le prenant par le cou essaya.de lui
tirer la barbe. M. Fallières se défendit
énergiquement, le secrétaire du Président et un officier qui l’accompagnait,
terrassèrent le misérable. On l’a immédiatement arrêté et écroué. Il a déclaré
ensuite qu’étant désarmé, il ne voulait
faire aucun mal au Président, mais simplement l’outrager. Il se vante de son
action comme d’un devoir accompli. C’est
un exalté qui a cru faire un beau geste.
La lecture de certains journaux d’opposition, dont il se nourrissait, semble lui
avoir complètement tourné la tête.
Russie. M. Isvolsky, ministre des affaires étrangères a prononcé à la Douma
un important discours sur la politique
étrangère de la Russie. 11 a affirmé, en
débutant, qu’il n’y a aucune complication à craindre en Extrême-Orient. En
Europe le rapprochement entre l’Italie
et la Russie a une grande importance,
parce qu’il facilitera une solution pacifique et équitable des importantes questions en suspens. Dans les Balkans la
situation prend visiblement une tournure favorable. Le gouvernement russe
n’a pas protesté contre l’annexion pour
ne pas risquer d’amener un grand conflit avec l’Autriche-Hongrie, mais il a
Total L. 1488,30
Au moment de mettre sous presse,
le Comité de secours aux victimes du
terrible désastre de Calabre et Sicile,
constitué à la Tour sous la présidence
de M. le syndic Costabel, nous transmet une première liste de souscriptions, pour un total de 603 francs.
Nous sommes obligés d’en renvoyer
la publication à la semaine prochaine.
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