1
Soixante-onzième axinêe
1" Février I935-Xm
N* 5
à-L.
■ - n
, PBIX D'ABONNEMENT;
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger . ..........................
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Spett- Biblioteca, VaMese
' TORRE PjElUCE ^
...... ' 'irr^
fAQJJSe VENDBEDI
-----
Par
L. 10.
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P«nr 6 ànai*
6,
12,
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administrationdel’EcAo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
W
rv—’T—
L'ABONNEMENT SE PAYE'UrAVANCB.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Loois Micol- TorrePellice — pour
l’Administration, au Bureau du Journal, Via Wigram, N* 2 - Torre Pellice. e
Pour toutes les
s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commentcement de l’année.
Le niimAco: ÜO eentimes
Que toutes les choses vraies, honnêtW,, juste., pures, aimables.»i cKgnes de louausre, occupent ece pensées (Philipp. IV, .8).
POUR M m iMRlünilR
L’attente du Père.
(*)
_ Entre dans mon recueillement. Il est
temps que tu m’écoutes. Ce que j’ai à te
dire, jamais tu ne l’entendras autrement.
Je voudrais te montrer combien tu œ malheureux sans moi. Je voudrais te rendre
heureux dans mon amour. Laisse-moi t’expliquer pourquoi la vie abondante que tu
mènes au dehors de moi ne peut pas te
donner la joie totale. Je voudrais te dite
la Vérité pour que tu voies ton erreur.
N’aie pas crainte dé voir ton erreur. Je
suis là, qui change les pleurs en joie et le
désespoir en action de grâces. Viens où
je suis.
Oui, l’homme erre facilement dans ses
pensées et ses actions. Il est droit, mais
il est courbe, et sa passion infléchit son
jugement, gauchit ses évidences, gonfle
d’efliteacité creuse ses actes, même quand
il croit ne vouloir que moi et n’^agir que
par moi. Quelle vision triste, pour mon
cœur, que le juste qui se trompe de bonne
foi, et qui dans sa prière, parce (ju’il prie
devant moi et non en moi, me demande de
lui donner ce qui ne convient pas...
'Ainsi l’âme généreuse glisse, sans le
savQir,^dans ^’atonie ,du pt^h©,, ppis dans
ses élancements dévastateurs ; dans la l'â^
cheté des abandonnements d’abord imperceptibles, puis dans l’initiative qui fait
crouler un mur de la maison. Et la voilà
qui va, à ma recherche toujours, dans la
duperie des exaltations vides de moi, mais
si bien drapées de moi, dans l’oubli progressif, lentement mais sûrement destructeur de la plus fraîche et douce intimité
divine.
Viens, entre dans mon recueillement.
Mon amour pour toi est aussi ardent que
jadis. Il n’a pas de passé à oublier. Il œ^t.
* » *
Je suis l’étemelle jeunesse, et rien ne
vient à moi qui est vieux comme un passé.
Je suis l’étemel renouveau, et rien ne
peut m’approcher qu’aucrme renaissance
n^attend.
Je suis l’aurore qui vient. Sors des ombres qui te couvrent. Oh ! chasse-les derrière toi et que vite elles s’évanouissent
au midi de mon firmament.
Entre dans mon recueillement, mon enfant, mais laisse d’abord loin de toi tout
ce qui est vieux et tout ce qui est mort.
Je n’aime pas t’entendre te rappeler tes
péchés. Ne te les ai-je pas pardonnés?
Jamais tu ne viendras près de moi, avec
leur triste odeur de cadavres qui humilie
celui que j’aime.
Je ne veux pas que tu penses à tes erreurs. Coques vides éternellement. C’est
de ma clarté que je vexix te couvrir et ces
taches me gênent. Elles défigurent celui
que j’aima
Tes souffrances. EHIes sont trop portées
en dehors de moi. 'Tu ne sais pas encore
souffrir en moi. ¡M’airaes-tu assez? Elles
sont la pierre branlante qui permet de
passer le torrent Que ton pas vite la
quitte, enfant, pour atteindre la rive
d’Aimour.
Ablandonne tout ce que tu penses, espè
(*) L'Attente du Père, méditation de MabCEL Lëgaut, professeur de mathématiques au
Lycée de Eennes, et auteur de Prière d’un
croyant, qui est le .« livre de chevet » du « Mouveme.it des Groupes d’Oxford», catholiques et
protestants, en France.
k
res, sans moi, tout ce que tu aimes ou
hais sans moi, tout. Ce sont des chaînes
d’esclaves forgées avec du néant. Je veux
libre celui que j’aime.
Mais surtout laisse là tes vieilles rancunes, et les nouvelles. Aime tous tes frères en moi, tes amis comme tes ennemis.
La présence du moindre d'entre eux entre toi et moi me cachera à tes yeux toujours. Devant l’accusateur de celui que
j’aime, je me tais.
«t « *
Ne t’échappes pas en pensant à l’Avenir.
Comment peuxv-tu penser l’Avenir, toi qui
ignores le vrai visage de ton présent?
Ne t’échappes pas en essayant de te justifier ton état, en recommençant toujours
le même raisonnement, en attisant sans
cesse la même espérance que le succès
viendra couronner un jour ta vie,, encore
dans le trouble et la souffrance de l’enfantement. Si c’était vrai aujourd’hui, c’est
moi qui te le dirais.
Ne t’échappes pas en prenant appui sur
ton passé. Il aurait fallu que tu lui sois
totalement fidèle pour qu’il vienne à toi
en ami.
Ne t’échappes pas en cherchant en lui
la source de tes difficultés actuelles, la raison cachée de tes chagrins. Que t'importe
de . connaître ce que tu ne peux plus modifièr ? Eh'moi seul est Je seul remède.
Car tu le sais bien. Ton âme est secrètement malade. Ce n’est plus pour toi une
vérité banale que l’on dit d’un chacun
comme un cliché. Tu le sens, mais tu
n’oses pas trop te l’avouer. C’est dur.
Viens, je ne te le demande pas non plus
en ce moment. Dans ma clarté qui est
amour, tu sauras porter la vérité.
Ne t’échappes pas en me redisant, la
tête entre tes mains, tout ce que tu t’es
dit sans cesse dans la journée pour t’évader du savant encerclement de la réalité
qui te presse de toute part. Tu es vaincu
par les armes mêmes qui t’ont jadis rendu
vainqueur. Il est l’heure d’apprendre à
vaincre dans la défaite en recevant
l’Amour.
Ne t'échappes pas. Je te tiens. Oui, car
je t’aimes.
Aujourd’hui, je veux que tu te prives
de l’étoüe qui briUe sur l’Avenir, et du
monde du passé. Je veux que tu sois à
moi sans ton passé et sans ton avenir ; à
moi dans le présent, sans ton présent ; à
moi seul.
* * »
Je sais pourquoi mon appel te paraît
dur ; tu n'aimes pas que moi. Et dans tes
autres amours, il ne suffit pas que tu m’invoques et les signes de mon nom pour
qu’ils soient tout miens. Ce qui n'est pas
tout à moi, n’est pas à moi.
Je sais combien mon appel t’est difficile,
mais j’ài attendu ce jour où tu n’es pas
heureux, tu le sais, pour te redire mon
Amour. <
Viens, non tu n’es pas heureux. Tu es
la cause de ton malheur. Ne le cherche pas
ailleurs qu’en toi. ,
Viens. Je veux te rendre heureux
aujourd’hui.
Mon Seigneur, où es-tu ? toi qui m’appelles au soir de mes tristesses, à l’aube
devant la grande journée vide et au midi
torride de mes passions. Où es-tu que ta
voix se fasse si proche et si lointaine?
Car elle m’est proche comme mon intime
pensée. Mais elle m’est lointaine, comme
ce (ïui vient de si loin que je ne l’«itends
8
«
qîi^ !^ine, et que si je dresse l’oreille,
vite tout s'éteint en moi de l’écho de ton
appel.'J*'"''
Mon Seigneur, où es-tu ? Je viens.
Je remercie l’ami qui s’est donné la
peme de résumer et de m’envoyer cette
rriMitatim, mais ' je crains quPen l’étriquant on lui ait fait perdre un peu de
sa clarté et que certaines pensées soient
nébuleuses. RÉin.
SeiaiiK de renonceneiit.
La Table a fixé, pour la troisième fois,
la '’semame de renxmcement du 10 au 17
février. La date ne pourrait être mieux
chôme: elle nous rappelle la vertu Uéroïqùe de nos pères et doit nous inspirer la
vertu du sacrée.
Si nous voulons que notre œuvre vive
et 'se développe, c’est nous, désormais, qui
devons pourvoir à ses besoins.
L’Eglise, comme toutes les organisations
lâmmnes, ne peut se passer de moyens
mttériéls ; si nous l’aimons, ü faut la s&wtènir de nos dons.
I tout Vaudois se fasse donc un de
de répondre aussi généreusement que
pflssible à l’appel pressant adressé par la
"Mible. I T
ProWèmes'écossais,
Yoipe
Je viens de lire une intéressante
conférence tenue, il y a quelques mois, à
Londres, dans la saUe centrale Westminster, par le rév. F. E. Watson, pasteur de
l’Eglise nationale presbytérienne à Glasgow, sur le progressif envahissement de
l’Ecosse protestante par des Irlandais
catholiques.
Ceux-ci sont relativement toujours une
petite fraction, puisque on la chiffre au
13 % de l’entière population — (pour
l’.;Angleterre ’ céttè'- m&ne i proportion est
du 6 %) —; néanmdiiis ils représentent
une minorité qui aides «leaders» (la plupart tonsurés); très entreprenants et très
habile, qui ont su leur aæurer de signalés privilèges, mc
L’immigration irlandaise, en Ecosse, est
fournie par la classe la plus pauvre et
ignorante de l’Etat Libre, s’adaptant aux
travaux les plus bas et vulgaires, qui dans
les grandes viles des Etats-Unis sont généralement accomplis par des nègres : balayeurs, brosseurs, valets d’écurie, commissionnaires et portefaix, manœuvres, petits vendeurs ambulant^«. Ils sont, comme
généralement ces sortes de gens, très prolifiques, et les donnée suivantes le démontrent amplement : de 190Î a 1921, soit
dans 20 ans, la population irlandaise en
Ecosse a aiRgmenté du 39 %, tandis que
les Ecossais eux-mêmes enr^istrent une
augmentation du 6 %, A ce taux, dans
50 ans les forces respectives pourrai^t
presque s'équilibrer. .
Ce qu’il y a de préoccupant, c’est ce que
représente la législation scolaire qu’ils ont
réussi à feiire voter par le Parlement, en
novembre 1918, à un moment où toute
l’attention était, tournée vers les douloureuses suites d'une longue guerre.
Sous un prétexte de respect à la liberté
de conscience, vu que dans les écoles pu
bliques s’il n’y avait pas d^nseignement
confessionnel, cependant la Bible y était
lue dans ses parties historiques, ils obtinrent qu’on leur assignât les aflocations nécessaires au maintien d’écoles exclusivement catholiques.
Il s’en suivit qu’ime position de préférence leur fut accordée, vu que aucune autre dénomination n’a des écoles confessionnelles défrayées par TBtat ; si elles en dœ
siraient elles devraient se les payer. En
tenant compte de la classe sociale à laquelle appartiennent ces écoliers catholiques, ce sont au fond les taxes que payent,
les protestants, et non celles que ne
payent pas leurs parents pauvres, qui'
pourvoient à l’érection et au maintien de
ces écoles. Pour elles, de 1918 à 1933 (soit
dans 15 ans), l’Etat a dépensé 20.000.000
de livres sterlines (au change du jour
1.160.000.000 de lires italiennes).
Le pasteur Watson remarquait amèrement que dans la ville de Glasgow, où il
exerce son ministère, on venait de construire ime école pour les enfants catholiques au coût de 100.000 livres sterlines,
^it 5.800.000 de lires italiennes, tandis que
lui-même, pour jouir de l’usage dé quelques salles d’une école publiquè, pour y tenir une école du dimanche,’ doit payer
lin loyer annuel !
Une antre remarque frappante c’est qüè
dans la viBe de Gldsgow, où les Irlandais
catholiques s’élèvent à environ 25 % de la
population, ceux-ci bénéficient du budget
de la bienfaisance dans la proportibn du
JO %, qui est alimenté, dans sa presque
totalité, par des bourses protestantes.
Voüà donc une minorité qui a su s’Iaffirmer, s’imposer, et qui n’a pas craint
d’ïnvoquer, au nom de ses principes reli-f
gieux, de la part des protestants, la plus
entière liberté d’action et de propagande,
non seulement, mais d’exiger d’eux de
pourvoir honorablement à l’instruction des
nombreux enfants qui en font partie.
Le rév. Watson, dans la seconde partie
de sa conférence, a traité des «mariages
mixtes», source de graves inconvénients,
surtout parce que le clergé romain, s'armant du célèbre décret « Né temere »,
promuligué en 1907 par la Papauté, déclarait non valides de tels mariages qui
n’avaient pas été célébrés par un prêtre.
Un mariage mixte civil ou béni par im
pasteur était ainsi une union libre (concubinage), et les enfants qui en procédaient étaient illégitimes (bâtards).
C’était vmfloir substituer le droit canon
à la loi anglaise ; aussi le conférencier, salué par de grands applaudissements de la
nombreuse assemblée, demande qu'on légifère, en Grande-Bretagne, comme c'est le
cas déjà en Nouvelle Zélande et dans la
Nouvelle Galles du Sud : que quiconque
met en doute la validité d’un mariage accompli selon les lois du pays, ou bien déclare illégitimes les enfants issus de ces
unions, soit (»ndamné à 100 livres sterlines
(5.600 lires italiennes) et six mois de prison ou de travaux forcés.
Nous souhaitons à nos amis protestants
de Grande-Bretagne que de leur sein surgissent plusieurs courageux hérauts, tête
que le rév. Watson, qui, malgré toute sorte
de menaces, ne craint pas de mettre sa
vie en danger, pour revendiquer les droits
de l’équité et de la justice.
Les majorités protestantes sont souvrait
apathiques et condescendantes, par une
fausse ^urité fondée sur leur nombre et
2
L*Echo des Vallée« ^ V^gferedi 1” Février 1935-XIII
sur leurs traditions de largesse, ^ui va
parfois jusqu’à l’ingénuÈtié, pour ne pas
dire à d'incroyables ndafeeries.
Une fois de plu% no\is pouvons constater la double tactique du romanisme, qui
là où il est en majorité fait de tout pour
circonscrire, limiter, tracasser, anéantir,
s'il lui était possiHe, les minorités diœi-'
dentes ; tandis qUe là où jl est .en minorité,
il réclame à hauts cris ses droits à l’extetence, qu’il s’efforce de transformer en
privilèges, se remuant, s’agitant, et mettant tout en branle, de la Mairie an Parlement, i>ourvu de s’affirmer et de gagner
du terrain. r,;
La liberté dans le respect de la pluralité des droits, l’égalité devant la justice
de la Loi, la fraternité dans les différente formes de la vie associée sont encore
^ bienfaits fort tiraillés, fort entamés,
qui demeurent un idéal de l’avenir.
Ao. Mn.
Ponr nons préparer
â la célébration dn 17 février.
Qumqu’ü se soit passé un an depnis
gMç notre çoUègtie de Nm>-York a pronçfpcé Vallocnttion suivante, son contenu est
■ bien encore d’actualité et, partant, apte à
iisposer nos esprits à célébrer notre fête
vaudoise qui approche.
Nous la reprodmsons du Courrier des
^tats-Unis, journal politique et littéraire,
de langue française, qui se publie à NewYork.
L’article a paru avec w/ie belle photographie de la Chorale de La Tour en costume vaiudois, RÉb.
Nous célébrons, aujourd’hui, un événement de la plus haute signification pour
les Vàudcâs, surtout pour les Vaudois qui
sont restés au vieux pays ; celui de leur
émancipation civüe et religieuse en 1848.
Avant cette date, quoique les Vaudois
eussent, vis-à-vis de l’Etat,, toutes les obligations de leurs compatriotes piémpntais
et qn’ils lee remplissent' fid^ement, ils
étaient loin de possédée même droits
et les mêmes privilèges qu’eux. Que dis-je ?
Us étaient tenus dans une véritable servitude. Cela à la veille du 17 février 1848^
Ce n’était plus la persécution brutale
des époejues précédentes, mais que d’entraves au libre exercice de leur culte ! Et,
dans le domaine civil, que de'restrictions,
que de vexations, que d’injustices! Qu’il
suffise de dire que toutes les carrières libérales leur étaient fermées.
Aussi l’on comprend que lorsque, un
beau jour, la nouvelle leur fut portée
qu’un édjt venait d’êfre promulgué par
leur souverain, le roi Charles-Albert, leur
accordant enfin les libertés si ardemment
invoquées, ils aient éprouvé une joie immen^ une joie qui touchait au délire.
L’on comprend que le Synode, qui se
réunit à La Tour quelques mois plus tard,
ait proclamé le « 17 février » fête vaudoise et ait décidé qu’on en fît la commémoration chaque année dans toutes les paroisses, soit par des cultes, soit par des
réunions de caractère plus social.
Quatre-vingt-six ans se sont écoulés de^
puis ce mémorable événement ; les hommes
qui en furent les témoins ont disparu, et
cependant, aux Vallées comme dans les villes d’Italie où de nombreuses congrégations et missions sont venues à l’existence,
ces annfe récentes ; en France comme en
Suisse ; d^s l’Amérique du Nord comme
dans l’Amérique du Sud, partout où des
groupes de Vaudois se sont formés ou se
maintiennent, le 17 février est célébré
avec un enthousiasme qui, loin de diminuer avec les aniiées, semible augmenter,
rajeimir.
w * *
On nous en fait un reproche. On nous
dit : « Pourquoi continuer à remuer les
souvenirs du passé ? Vous vous aliénez la
sympathie de ceux-là même que vous vous
proposez d’évangéliser ! ».
Ah, certes, si en évoquant le passé nous
avions dans nos cœurs de la haine ou quel
que chose cqnune im e^rit de représailles
et de vengeance, nous ferions n^ux de ne
jamais mentionner, pas même vaguement,
les persécutions qu’orit dû endurer nos ancêtres pour leur foi.
Mais rien de pareil dans nos âmes, au
contraire, le plus sincère désir de vivre
dans les meilleurs termes possibles avec
nos frères catholiques ; ce qui ne veut pas
dire qiœ jUous soyons désormais enclins à partager leurs croyances et leurs
pratiques rdigieuses î
A travers les sièdes, le Saint-Siège n’a,
pour ainsi dire, laissé échapper aucune occasi<Mi d’inviter des chrétiens dissidents,
les Anglicans, par exemple, à rentrer dans
le giron de sainte Mère-Eglise. Jamais il
ne songerait d’adressr un appel semblable
à l'Eglise Vaudoise î Ne dites pas qu’elle
e^ trop insignifiajate à ses yeux pour qu’il
daigne s’en occuper. Elite le trouble plus
que vous ne le pensez.
Donc, pas de rancune chez nous, pas
plus que chtez les protestants en général
(d’après l’aveu du Souverain Pontife lui- ',
même, n'est-ce pas dans les pays protestants que le catholicisme, aujourd’hui, se sent le plus libre dans ses activités ?), pas
de rancime, pas de récriminations, mais...
les faits sont des faits et toutes les éponges du monde ne sauraient les effacer !
Oiublier ? Nous ne pouvons pas, nous ne
devons pas oublier !
Tenter de le faire, ce serait nous montrer suprêmement ingrats ;
Envers nos aïeux qui nous ont légué —
au prix de quels sacrifices ! — un héritage
spirituel dont nous ne saurions jamais apprécier toute la valeur.
Envers nos protecteuns et défenseurs,
tels que ; Olivier Cr<Mnwell, « Protecteur »
de la République d’Angleterre, qui, en
165®, lors de la terrible persécution de
Pianezza, non content d’initier un fonds
de secours et de donner de suite 50.000
francs de sa poche, écrivait à tous les princes protestants pour créer un mouvement
international de sympathie pour les Vaudois et de protestation contre leurs oppresseurs; tels que le marquis Robel^'
d’Azqglio, premier ministre de Charl^
Albert, et qui fut en réalité l’âme ^
l’agitation en faveur de notre émandpi^
tion ; tels que Napoléon I®'', qui, tout car
tholique qu’il était, se révéla un grand
ami des Vaudois durant la courte période
où les Vallées furent sous sa dcanination
un grand ami pratiquement parlant, mais
avant tout par le cœur ; vous savez que|lé
admiration il avait pour leur glorieuse
rentrée.
Ingrats envers nos bienfaiteurs, parmi
lesquels le général Beckwith occupe certai*nement la première place, la place
d’honneur. yj
f Nous nous montrerions ingrats enveriS
lœ contrées qui, à l’exemple de la généreuse Suisse, ont accueilli à bras ouverte
nos pauvres Vaudois chaque fois qu’ijii
étaient chassés de leur patrie ; de cette par
trie qui, dans le danger, les attirait par
les plus belles promesses et qui, austitôt
qu’elle n’avait plus besoin de leurs bras
vigoureux, recommençait à les oppresser,
à les tourmenter, à les exiler, uniquemeiîl;
à cause de leur religion, c’est-à-dire pasre
çfu’îk entendaient servir Dieu selon la lumière qui leur venait de l’Evangile et de
leur propre conscience.
Surtout nous pécherions d’ingratitude
envers Dieu ; car si, à côté de soufflranéés
inénarrables, nos pères ont connu des déilivrances et des secours merveiUeux, de
qui ces délivrances et ces secours leur sonitils venus, sinon de «l’Auteur de toute
grâce excellente et de tout don parfait » 7
Enfin, en «oubliant» nous nous priverions d’une source inépuisable d’inspiration, d’encouragement, de force. .Chaque
peuple a ses héros. Nous avons lœ nôtres.
«Que la crainte de Dieu soit la garde
de vos cœurs, plus puissante que n’imporie
quelle ^)ée ! ». C’est Josué Janavel q^i
dit cela. Ne pensez-vous pas que des mots
d'ordre pareils méritent d’être soigneusement conservés et pieusement médités ?
(A suivre).
F.G.V.
Nous rappelons encore le C&nvegm de
SainWjermam qui aura lieu, D. v., dimanche 3 fevner. Le culte du matin sera présidé par le pasteur M. R Nisbet; dans
l’après-midi aura Heu une réunion partin
çpüèrement consacrée à la jeunesse.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 21 al 27 Gennaio 1935-Xin.
Nascite N® 5 — Decessi N® 1
CHfiONIOUE VAUDOISE
PONS REÇUS
Pour l’Orphelinat :
M.me Suzanne Gay veuve Pascal, Turin L_ 20
M. Giorgio Cambellotti » jq,'
BOBI. Dimanche, 27 janvier, la chaire
a été occupée par M. Pierre Chauvie, pasteur émérite, auquel nous adressons notre vif remerciement pour sa bonne
prédication.
— Dimanche, 3 février, M.Ue Lily Coïsson, missionnaire au Zambèze, parlera de
la grande œuvre des Missions à l’école du
dim^che, à l’Union de Jeunes Filles et à
la réunion publique du soir, dans la grande
salle.
— Nous exprimons notre profonde et
fraternelle sympathie à nqtre frère Paul
• d® Malpertus, pour le départ de
sa fidèle compagne Michelin fusette, décédée après une courte maladie, à l’âge de
42 ans. Elle ne laisse pas d’enfants après
elle, mais des souvenirs de bonté et d’une
foi simple et inébranlable dans son Sauveur,
BUENOS AIRES. Le culte de clôture de
l’année académique de la Faculté de Théologie a 'éité célébré avec la solennité habituelle. Le discours a été prononcé par le
président de notre Commission Eîxécutive,
M. le pasteur Ernest Tron, de Cblonia
VaJdense.
Dtes trois étudiants vaudois, deux ont
terminé leurs études ; M. Elio Maggi-Pasquet et M.Ue Enelida Geymonat ; M. Victor Bounous, le petit-fils du pasteur
Pierre Bounous, est à sa troisième année
de théologie. Nous aimerions souligner que
notre jeune ami se gagne lui-même ses
études, en travaillant aux moissons pen-:
dant les vacances.
COLONIA VALDENSE. Décès. En plus
du départ de M.me Alice Armand-Vgon,
dont Y Echo a déjà parlé, nous voulons rappeler quelques-uns de nos frères, qui
étaient aussi originaires des Vallées.
M. David Charbonnier - le premier asiié
de YHogar, qui nous a quittés - natif du
Villar,. Il était frère du feu pasteur Jacques Charbonnier, bien connu en Suisse;
il avait 67 ans. M. Barthélemy ArmandHugon, des Sagnas de La Tour, décédé
dans sa 97® année. — M.lle Marguerite
Laurent née Jourdan; elle était la tante
de M. Louis Jourdan, que nos lecteurs coninalissent; elle avait 91 ans.
A tous les parents, qui pleurent leurs
chers disparus, nous exprimons notre sympathie chrétienne.
COSMOPOLITA. L’Union Chrétienne locale donne des signes de vie. En s’imposant de vrais sacrifices, elle a pourvu à
réparer ses locaux, et se prépare à recevoir les délégués de l’Assemblée flrmn»Ut»
des Unions Chrétiennes Vaudoises, dans le
courant de février.
DOLORES. M. le pasteur Jean Tron, qui
a été l’objet du meilleur accueil parmi
nous, de la part des autorités ecclésiastiques du District, et dqpt Colonia Vaidense
a hautement apprécié un sermon en français, a pris possession de son église dès
le mois de novembre dernier. Les paroissiens de San Salvador admirent leur Pasteur, pour la rapidité avec laquelle il est
parvenu à s'exprimer en espagnol.
M. Tron est en train d’organiser, avec
l’enthousiasme qu’on lui connaît, une digne commémoration du XVII février. Nous
lui souhaitons la meilleure des réussites !
LATOUR. Dimanche prochain, 3 fé-.J
vrier, à 10 h. 30, la diaire du temple neuf
sera occupée par M. le pasteur David Rev^
— Une nombreuse réunion de la « Jeunesse» eut lieu samedi dernier. Après le
culte, présidé par le paSteur M. Jules Tron,
nous eûmes le plaisir d’entendre une intéressante causerie de M. le pasteur Poëit, ^
sur les « Italiens aux Etats-Unis ». Un
groupe de jeunes filles avait préparé un |
programme musical bien choisi et varié,
qui fut brillamment exécuté et très applaudi. Les jeux occupèrent le reste de la
soirée.
— Dimanche prochain, 3 février, à
20 heures, dans la salle de Sainte-MarÇuerite, une conférence sera donnée par la
Pra del Tome, sur un sujet missionnaire.
LIVOURNE. Notre vénéré collègue,
M. Arthur Muston, pasteur en retraite,
vient de perdre sa compagne.
H.me HiTHILDE MDSTON née EHNI
a été rappelée par le Seigneur, le 24 janvier, après des souffrances endurées dans
un esprit de grande soumission à la volonté de Dieu. Ame d’élite, humble, guidée
par d’exquis sentiments d’amour chrétien,'
M.me Muston a accompli, en silence, une
grande et noble tâche.
Elle a été: une femme pieuse, se concentrant dans la prière, et une femme d’action se dévouant pour les siens et pour les
autres, sans ménager ses forces. Dévouée
et obligeante, elle avait su gagner la sympathie de tout le monde dans les diverses
églises desservies par M. Muston, dont elle
fut « l’aide convenable ».
Quoique fort occupée par les affaires du
ménaige, ayant élevé sept enfants, elle
trouvait encore du temps à consacrer aux
œuvres de bien, et dans toutes ses résidences elle a été l’active prfeidente des
« Amies de la jeune 0e ».
Ses qualités morales lui avaient assuré
1 admiration, non seulement des évangéliques, mais aussi des représentants d’autres confessions religieuses : elle le méritait, car elle a prêché d’exemple.
Les funérailles fe sont aêrotilêês dans
le temple vaudois de Via Verdi, le vendredi après-midi, 2:5 janvier.
Nous exprimons notre sympathie émue
à tous ceux que ce deuil a frappés, et
d’une manière spéciale à M. Arthur Muston et à ses sept enfants.
PERRIBR-MANEILLE, Dimanche, 13
janvier, les deux cultes, du Pterrier et de
Maneille, ont été tenus par l’évangéliiste
émérite, M. G. Bert, que la paroisse remercie sincèrement.
■— Notre frère Henri Tron, de Traverse,
âgé de 87 ans, nous a laissés pour la patrie céleste, trois mois seulement après sa
compagne. Un long cortège a accompagné,
dimanche 27 janvier, sa dépouille mortelle
dans le cimetière de St-Martin,
— Du 24 au 27 janvier, notre paroisse
a joui d’un privilège qui ne se répète pas
souvent. Deux pasteurs, MM. E. Geymet et
E. fîostan, ont adressé leurs touchants messages à rUnion des Mères et des Jeunes
Filles, à rUnion Juvénile, aux enfants de
l’école du dimanche, à trois réunions et
aux cultes,.
Que les différentes vérités de l’Evangile,
que nos frères ont mises en évidence avec
un éloquent enthousiasme, restent à jamais gravées dans les cœurs.
PBAMOL. Jeudi, 17 janvier, nous avons
accompagné au champ du repos la d^ouille
mortelle de Sappé Alexandrine née Jakier,
une des sœurs âgées de la paroisse, décédée à la Ruà, à la suite d’une bien longue
maladie. Nous exprimons notre sympathie
chrétienne à la famille frappée par ce
deuil
PBABUSTIN. Nous avons pris deux fois
le chemin du cimetière. Le 22, à SaintBarthélemy, pour y accompagner la dépouille mortelle de notre frère Païul Gardiol, du Ciabotbas, qui s’est endormi paisiblement, dans sa 80® aimée.
Deux jours après, ime vraie foule boudait le temple de Pignerol pour témoigner
sa sympathie émue aux époux Madeleine ’
Ferrier-Henry Ribet, de Bréa, qui ont
perdu d’une manière tragique leur petit
i
3
L’Echo des/\yiées - Vandi^ 1" Février 1935-XIII
Ouido, à l’âge de 3 ans. M. Marauda, pasteur de k paroisse, et le soussigné, apportèrent les paroles de vie éternue que
l'Evangile nous donne.
Nous implorons les consolations du ToutPuissant sur nos pauvres frères si durement éprouvés.
— Notre reconnaissance à ML le pasteur
et professetir émérite Henry Fomeron, qui
remplaça le Pasteur absent de la paroisse
le dimanche 6 janvier.
— Nous avons béni, au temple, le mariage de Marguerite Porcero, d'Angrogne,
et de Eugène François Genre, de la Fournalà : nos meilleurs vœux aux époux.
— Baptêmes : Fomeron Ada de Aldo et
de llmfâ Bonin, de la Massera ; Omdidl
, Ferruccio de Riccardo et de iMiarie Sanmantino, du Ciabotbas. Güïdo Eivchr.
RORÀ. Si la parole riche d'expérience
est puissante, l’Eternel peut aussi parler
aux cœurs et aux consciences par k faiblesse et l’humilité des plus jeunes. C’est
ce que nous sentions dimanche demierj au
culte du matin, présidé,' en l’absence du
Pasteur qm s’était rendu au Perrier, par
l’étudiant Ernrat Tron, de l Tour.
— Le même jour nous avons aussi reçu
la visite du pasteur Afchüle Dodato, de Turin, Sans s’épouvanter du tour de force
qu’on lui demandait, il prêcha, dans
l’après-midi, aux Fusines, et le soir, au
Centre. Le lendemain, il accompagna le
Pasteur de la paroisse dans une tourniœ
de visites aux malades, et le soir, après
ime longue marche dans la neige, il présida encore la réunion de Rumer. Nous
avons vécu ensemble des heures bénies.
C’est vraiment vrai que là où l’on se réunit en Son nom, le Seigneur est présent,
— Le Pasteur a reçu le décret d’approbation de sa nomination à Rorà.
SAINT-GERMAIN. Dimanche, 3 février,
la jeunesse de Saint-Germain accueillera
joyeusement les participants au Convegno
de la F. G, V. La bienvenue est souhaitée
à tous, et que Dieu bénisse abondamment
les travaux qui seront présentés.
TABARIRAS. M. Jean-Daniel Bain, frère
du feu régent Henri, des Bbuîssa de
La Tour, vient de nous quitter, dans sa
90® année. Nous adressons nos condoléances sincères aux parents.
— Dans le courant du mois d’octobre
passé, a eu lieu un cours spécial de huit
jours, pour des moniteurs de l’école du dimanche. Environ une cinquantaine de jeunes gens des deux sexes y ont pris part
profitant des leçons, tour à tour dictées
par MM. les pasteurs D. Bteeze, Charles
Negrin et M.lle 'Délia Benech.
La Fête de Chant, que la Commission
du Chant Sacré organise chaque année, a
eu lieu dans notre temple, le 10 novem^
bre dernier. Les membres des 12 Sociétés Chorale qui y ont pris part, formaient
une masse de 275 chanteurs. C'est avec
une vive émotion que nous les avons entendus entonner Le retour de Veodl.
La répétition du drame : -La Cond&'
sita de Lmema, que les « artistes » de Colonia Valdense ont bien voulu nous procurer, a eu — conune l’on pouvait bien
s y attendre — la meilleure des réussites.
VILLAB. Le prunier mois de l’année a
été, pour nous, une période de grandes
bénédictions d'En-Haut.
Favorisés par un temps exceptionnellement beau pour la saison, plusieurs coHègues et amis ont pu nous apporter leur
concours précieux, pour une campagne
d’appel au sein de k paroiœe et particulièrement parmi la jeunesse.
Nous ne faisons que mentionner : la •visite du vaillant chef de notre Groupement
des Unions Chrétiennes Vaudoises, M, le
pasteur Guido Rivoir, de Prarustin, qui
passa parmi noüs trois jouars consécutifs
de la première semaine de janvier,
présidant le culte du dimanche 6 janvier,
trois réunions de quartier et deux séances
unionistes M. Îe prof. A. JaUa, qui nous
donna une captivante causerie sur «Les
Huguenots de France » ; M. le pasteur SiL
vain Poët, gui présida le culte du dimanche 20 janvier et, le même soir, k réunion
au Centre ; MM. les pasteurs Rob. Nisbet,
d’Angrogne, A. Janavel, de Rickret, L. Ri
voira, de &intHjean, qui présidèrent des
reunions d àppâ dans différents quartiers.
Nous remercions, au nœn de notre église,
ces chers anus, pour leurs messages si bienfaisants, et nous demandons à Dieu de sceller, par son Esprit, les efforts qiii se fcHit
dans toutes nos paroisses pour luttra" contre cette marée montante de mondanité
qui, plus que tout autre ennoni, à l’hesure
actu^e, s oppose à l’œuvre divine dans les
cœurs.
- DisttiuÉwns chMes. Nous avons été
heureux d’apprendre que notre fn^
M. Oeraldoj Matïdeu, directeur de l’Etablissement Crumifeœ, a été nommé président de k section locak de 1'« Ofpera N0zkmde BhliHd », et que M. \Âldo Fracke,
employé du même Etablissem^t, a été
nommé <s.direttore gmnico-sportivo des
jeunes inscrits à cette œuvre, tandis que
M. Emesto Di Francesco, de Saint-Jean, a
été appelé a assumer, chez nous, le grade
de commandant du « Fascio Giovanüe ».
Nous nous réjouissons avec ces trois
chers amis pour l’honneur qui leur a été
décem'é, et nous ne doutons pas qu’ils sauront être à k hauteur des re^onsabilités
qui leur sont confiées, faisant, en vrais
Vaudois, toujours honneur à leur Foi et à
leur Patrie.
A leccJe de la Piantà vient d’être
destiné, par k Direction de l’O. N. B. dont
cette école dépend, M. Füippim Scroppo,
membre de notre communauté vaudcâse de
Riesi, en Sicile. Nous souhaitons à notre
frère k plus cordiale bienvenue.
— Décès. Nous avons appris, par le dernier numéro de l’Echo, k nouvelle de k
mort tragique de M. Francis DoUfus, le
jeune fils de l’Adiniiniistrateur de k Société
Crumière. Nous exprimons à k famille
DoUfus, ainsi qu’au Conseil d’Administration de k Société Crumière, notre sincère
sympathie. j.
PERSONALIA.
Nous sommes heureux d’annoncer aux
lecteurs que le docteur Henri Meynier, de
Turin, dont nous avons parlé la semaine
passée à propos de k distinction qui lui fut
décernée, au moment même qu’il était gravement malade, est hors de danger.
H: « H!
Nous apprenons que, par un récent R. D.,
le chev. off. Ribet J. Ferdinand, officier supérieur des RR. CC. en P. A., pour son service distingué, a été décoré de k « Croce
dei SS. Maurizio e Lazzaro ».
Nos féiicitationa
Un Ve Evangile?
D’après une correspondance de Londres
à La Stampa (N® du 27 janvier), le British Museum serait devenu le possesseur
de quelques précieux et très anciens fragments de papyrus. Ce fut l’été dernier
qu’arrivèrent au Musée Britannique quelques rouleaux auxquels on ne donna,
d’abord, ime grande importance. Ces documents, de provenance égyptienne, furent ensuite examinés avec plus de soin
et Ton découvrît, entre autres choses, des
fragments contenant des passages évangéliques, Les papyrus ont changé de couleur, mais malgré cek les caractères grecs
sçnt parfaitement lisibles.
Les experts du Musée Britannique déclarent que probablement ils datent de k
première moitié du H® siècle, et quoiqu’on
ne puisse pas le prouver encore, ils seraient des fragments du V® Evangile, dont
parlent d’ancieos écrivains.
Nous espérons fournir à nos lecteurs
des renseignements plus précis et plus détaillés sur ce sujet.
FERROVIE DELLO STATO.
Ai campi di neve : riduzioni 50 % per
viaggi individuali, 70 % per comitive di
almeno 5 persone.
Biglietti di andata-ritorno di fine settimana : riduzioni come sopra.
Bi^ietti speciali di cmduta>ritomo a più
lungo soggiorno per sport invernali riduzione 50 % per viaggi individuali.
Iiitadni mniaKi MbB.
ORPHELINAT.
Ooilficte paroisse de Frali, L. 50 - Ccdlecte
paroisse de Rorò, 22 - M.me Anita Bastia,
Torre Ptellice, en souvenir de Mane HildegardBivoir, 20 - Ada Geymonat, Bobbio Pellice, 30
- Cirio Grül, Pomaretto, 50 - Luisa "Voila, in
Memoria di Elsa Trmi, 20 - Oiiesa Valdese di
.'Ferrerò, 50 - Bertalot Paolo e Melania, 10 ^ Raffaele GaUerati, Montesilvano, 25 - LuiSa e
Eugenia Socci, Roma, in memoria di Giuseppina Amoletto, 200 - Oms. e Add. Messina,
Roma, ricordando la loro Anita, 25 - Dott cav.
Italo Mathieu, Prà Catìnat, 40 - Chiesa di Villar PeUice, coUecte de Noël, 100 - MatUde.Gay,
Vlhar Ptellice, 10 - M. C, 5 - Nella B., 10 Sœurs ;Pauline et Marguerite Geymonat, de
New-York, VUlar Ptellice^ 70 - Enrico Margiunti, en souvenir de sa mère, 20 - Giuseppe
Vadoasich, Milano, 100 - Dott. E. Geymonat,
Torre Pellice, 100 - Barth. Pascal, misislonnaire,
Souma, Algérie, 32 - N. et P, Peyrot, SalntJean, io - Joseph Long, Id., 40 - Pierucci Bondicalci. Borgo a Buggiano, 200 - Borsa Poveri,
Massèllo, 30 - OéJlne Terruizzl, Salnt-Jean, en •
souvenir de M.me Gelpi-Terruzzi, 20 - Suca*
Ida Tron, Milano, m memoria A’Misa Tron, 10
- Giovanni Gaydou, de l’Asile de Saint-Ger'kàìp, 5 - Anonyme (timbres postes), 15 - M.me
Troll-Rèvel, Vallombroea, Saint-Jean, pour les
pèjsrines des orphelines, 100 - CoReefé par la
Djbectrlce, pour les pderînes, 350 - Cav. géom.
^amincmda AyassoL podestat de Luserne St•fean, 10 - A la chère mémoire de leur bienÎîmée ntóre Adèle Pascal veuve Guigou, ses enfants, Chabane, 100.
HOPITAUX.
Motte Edoardo, . Pinerolo, L. 50 - Baret Filiberto, Pomaretto, 5 - Clem. e AdeL Messina,
Roma, ricordando la loro Anita, 25 - Mi^ Needham, Londra, 20 st = L. 1173 - Com. WaHone*
Rotterdam, 1500 - Dott. cav. Italo Mathieu,
Fra Catinat, 60 - Sœurs Pauline et Marguerite Geymonat, de New-York, VUlar PeUice^ 70 N, et P. Peyrot, Saint-Jean, 10 - C&y. geom.
E. Ayassot, podestat de Luserne Saint-Jean, 15
Dott. El. Geymonat, Torre Pellice, 100 - A la
chère mémoire de leur bien-almée mère Adèle
Pascal veuve Guigou, ses enfants, Chabane, 100.
REFUGE.
Helga Stemann, Hadersley, L. 10 - Davit Davide fu G., Villar'Pernee, 5 - Ved. M. Comba, 5
- Annetta Bertinat, 5 - Sœurs Pauline et Margerite Geymonat, de New-York, VÙlar PelÈce, 70 - Cav, geomt E. Ayassot, podestat de
■Luserne Saint-Jean, 25 - Barth. Pascal, rais■sionnaire, Souma, Algérie, 32 — Collecté par
M.me Muschiato,' Nice: M. Votbero-Bounous,
frs. 10 - N. N., 10 - N,. N., 5 - M.me PoneCiiauvie, 5 - Muschiato, 5 - Total fr,s. 35, au
ciiange L. 26,50 — Oollecté par le Comité de Genève: M.Ue H. Andéoud, frs. 5 - Mone Battolili, 5 - M. Léon Barde, 5 - M.me Et Corel,, 5
- M.me Marthe Badoceo, 40 - M. Paul Balmer,
10 - M.me Bertrand,. 50 - M.me Barbier-Pink,
5 - M.me E. de Beauotont, 2 - M,me Emile
Qiaponnière, 5 - M‘. Fernand Chenevlère, 5 CoUecto à la conférence du pasteur MuUér,
S2,10 - CoUectó à la conférence de M. Soutber,
flls, 89,75 - Mane Emile Darier, 60 - M.Ue Des
Gouttes, 50 - M. Des Gouttes, 30 - M. Jean
Des Gouittes, 50 - M.lle E. Dunant 3 - MJle
Gaby Darier, 5 - Mone Adolphe d’Espine, 10
- M, Etìm. Flournoy, 20 - M.me François Favre, 10 - M.me Henry Galopin, 10 - M. et
M.me Léon Gouy, 10 - M.me Lucien Gautier, 5
- M. et M.me Grüner, 6 - M.me H. Goudet 20
- M.me R, de Haller, 10 - M. Gustave Hentsch,
25 - M. H. Hottiager, 5 - M.me Hoff Gouy, 20
- Mdle Josseaume, 5 - M.Ues Krentefi 20 - M.Ue
Séchaud, 3 - Mone Jean Mirabaud, 5 - M.me
Malan-Chalï, 10 - M.Ue Maurice, 5 - Médecindentiste R. Mittey, 10 - M.me Jean Martin, 5
- M.Ue M. Maggiori^ 5 - M.me Aloys Navüle,
50 - M.me B. Naef, 5 - M.me Ed. Olivier, 2 M.nre Jules de ,Pury, 5 - M.me Gustave Pictet •
2 - M.lle de Pourtales, 5 - Doct Jules Pallard,
10 - M.me Fernand Perrot 5 - M. F. Reverdin, 10 - M.Ue L. Rama, 7 - M.me Jacques
Reverdln, 5 - M.Ue H. Sautter, 5 - M.me Sacc,
10 - M. Frànçoiis Soutier, flls, 5 - M. J. Siordet, pasteur, 2 - Mone Alphonse Vaucher, 5
- M.me Wartmann-Perrot 10 - M.Ue de Wesdelilen, 5 - Mone O. de "WattevUle, 10 - Anonyme., 10,15 - M. Edm. Boissieu, 10 - A. B., 10
- Borei, 5 - MJle Mad. Chenevlère, 5 - Ed. P.,
20 - M.me ScheiÜin, 5 - M. Aloys Hentch, 20
- Anonyme, 5 - M.me Marie Reqjpard, 10 V„ Bu, 10 - M.Ue Marie Brocher, 10 - E. O., 10
- M.me Ganz, 5 - M.me G. De Planta, 10 M. Pierre Lombard, 5 - M. Louis VaUette, 2
- M.me Cîi. De L’Harpe, 5 - Total frs. 1000,
au change L. 3772,65 — Collecté par la Colonie
Vaudoise de Genève: Vente opuscules 17 février, fre. 13,,30 - Louis Gay, 1 - M. et M.me
Rivoire, 1 - Moue Antoine Clianforan, 2 - M. et
M.me Albert Gönnet 1 - Alexandrine Long, 3
- Mu et M.me Marino Soulier, 2 - Lina Revel, 2
- François Reynaud, 3 - M.me Bach-Reynaud,
2 - Adèle Edwin, 5 - Daniel Martinat 2 - EmUe
Pasquet 10 - Louis Soulier, 3 - François Cbanforan, 5 - Louis Gardlol, 2 r Auguste Avondet
1 - Ami Gay, 1 - M-me Perrenoud, 2 - Mone
Berthoud'-Pasquèt 26,50 - Jenny Gönnet 5 M.me Balraas, 6 - M.me Abanelli, 1,50 - Alfred
Rossier, 5 - Mone Hugsy-MalaiJi, 3 - Moue Sôdersbröm-Benech, 2 ^ liras Rostan, 3 - M-n»
et M. Benech, 7,70 - Total frs. 120^ au chànge
L. 45^80.
-, n
AlK»mem«tit8 ffiOféB XtoH
ite don est xnire parenthèses)^ J
ISSßu Img-Blchard 4Hoe, Bex, Faaid (2) ->
TbbieiiäParradini, Firenze i2) - Cbrsanl EmiIk), Genova - Memnet Edoardo, ASjgrogna talot Anita ed Ei^ljer, RJ. - Gaydop EH, Idt
Constantin Louise, W. - Malan - laray, W. Odin Maria, Id» - Malan Fàni^^ Id. - Nisbet
Roberto, Id. - Oiiavia Finnlniq Id, - Rossi G. B,
Vallèhona per VenümlÿJa <2) - Ootta-Mt^andini Linette, Torre Pellice (2) - Rostan Jenny,
S. Germano Chlsone - Pejyronel Alexis; Touìpnims, PramoPo - Peyroael TYtéophUe, Pleno^ Id.
- Long Henri, Ervnre, Id. - Jahier Emilie,
Beux, Id. - Long PauUne, MarseUle - Jahier
Adolphe, Beux, PramoUo - Sappè Charles, Bouchards, Id. - Plavan Nancy, Penmian, Id. Beux Jean-Jacques, Sappiats, Id. - Peyronel
Bartha^ny fe« Jacques, 'Poumims, Id. - Long
Emile feu Barthélemy, Plencs, Id. - Peyronel
Frédéric, Toumims, Id. - Don Ida, S. Sdemdo
di PlneixÄo - Bnràttini-Malan Rosa, Mflano Susanna Pontet Luserna S. Giovanni - Maria
Gönnet, Bobbio PeUice - Scannavaoca Lina,
Mezzocorona, Trento - Balma-Malan, Pinerolo (6) - Salme Jean, MarseUle - Durand Cesarina, Pinerolo (2) - Codino Michele; S. Secondo di Pinerolo - Alice Duvoisin, New-York
City - Mathilde Laucladr, Id. - Catherine Parise, Valdese - Jean S,. Tron, Id., et 1934 - Fred.
Peyronèl, Id. - Catherine Ribet, Id. - Louise
Durand, New-Yörk - Henri Ghigo, Id. - Philippe Garhou, Id. - Henriette Thiele, Id. - Marie Sappé, Id, - Henri Grill, Chicago; HL Henriette VUlante, New-RocheUe - Pietro Griglio, New-York - Messa Angelo, MUano (51) Covarei Luisa, Taranto (5) - Muston Arturo,
Livorno - Muston L. Jj., Whonnoek, (knadà Louise Pascal, Valdese, N. a, et 1984 (9,56)
Pons Alberto, Id. (5) - Pons Susanna, Id. (5)
- Etienne 'Bouchard, Id. (0,20) ^ Benjamin
Gärauid, Id. (S)' - Lydie Delmonaco, Lutrfy i(l)
- Giacomo Pornerone, Ma'zzano Inferiore - Armand-Ugon Charles, ViUar PèUice - Prache
Paul, Id. - Eynard Federico, Luserna S. Giovanni (2) - Beux Emilio, Sestrières.
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Indirizzi di Chiese ed Opere Valdesi.
VALLI VALDESI.
ÀNGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S.GlOV.- Pastore: LorenzoRivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
FERRERÒ - Pastore : Oreste PeyroneL
PINEROLÒ - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Mathleu.
FRALI - Cand. TeoL Lamy Coisson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostaji.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Cund. Teol. A. Janavel.
RODORETTO - Caud. TeoL A. PeyroneL
BORA’ - Pastore ; Enrico GeymeL '
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron..^
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier,
ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto aUe
ore 16 - Pastore ; Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Bue Croix de VUle - Pastore : Giovanni Mlegge, ivi
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BERGAMO - Chiesa : Viale Vittorio EmarLuele^ 4.
Pastore: Arnaldo Comba,,Viale Roma, 6.
BIELLA - Chiesa : Piazza Punloolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Via Have dei Balilla, Casa
Florlna, Rione S. Paolo. -i
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Vallecrosia
- Pastore : Davide Pons, Istituto Femminile
Valdese.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Meynler, IvL
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Antonio Miscla.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Pastore r C. Btìnavla, ivi
CASALE MONFERRATO .»■ Chiesa; Via Filippo MeUana, 3.
QASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia,' 80 - Pa-»
store: Teodoro Balma, ivL
CERIGNOLA - Chiesa Evangelica - Da Orsara.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
OOAZZE - Chiesa Evangelica - Da 'Ibire PelUoe.
Rusconi, 9 r Pastore:
Rinaldo Malan, ivi.
OORATO - Chiesa Valdese : dorso Mazzini, 27 Pastore ; Giuseppe Castiglione, ivi
Evangelica - Da Aostai
CUNEO - Chiesa : Via Alba, 47.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Cand.
TeoL Beniamino VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerraglL 51 Chiesa di Via Manzqni, 13 - Pastore : Virgilio Sommani - Coadiutore : Pastore T.
Vinay.
FIUME - Cliiesa: Via Pascoli, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via Angheben, 10.
FORANO - Chi^a - Pastore : Paolo Oolason,
Forano Sabino (Rieti).
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore:
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Qiiesa - Grotte (Agrigento) - Da
Galtanissetta,
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo . Vinay, Casa Rayero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Qiiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, IvL
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni GrlUi,’ Viale
FranscinL 11. i
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5. ,
MESSINA - Chiesa; Via Maddalena, 67,
isolato 147 - Pastore : Selflredo
Via C. Battisti, 191, isolato 217.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore: Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1 — Chièsa di Via Edmondo DeAmlcis, 4 - Pastore:- Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano Moreschlni, Corso. Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore •
Pietro GrigUo, 18 West, 123rd Street. —
Culte Principal : 4 heures P. M.
NIZZA - Chiesa: Rue Gloffredo, 50 - Pastore*
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Rihet.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; Alfonso Alessio.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastora :
Baio Eynard, IvL
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - CSiiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa Rione S. Marco :
Via Possidonla, 4 - Pastore : Enrico Pascal,
Via Possidonla, Casa Medici.
RUBI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica,
ROMA : Chiesa di Via Quattro Novembre, 107 Pastore : Giovanni Bonnet, ivi - Coadiutore : Cand. Teol. Ernesto Ayassot —■
Chiesa di Piazza Cavour Pastore : Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIBRDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Cliiesa Valdese; Via S. Domenico 5
- Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa ; Via Puplno, 16-20 (angdo
Via F. Di Palma - Pastore; Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori: Pastore emerito Augusto Jahier e Pastore AchiUè Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Padel Pesco, Piazza deUa Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M,
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi*.
VERONA Chiesa : Via Duomo (angolo Via
. i Pigna)/-Da Brescia.
VITOpRIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi, Via Garibaldi, 60.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUeerosia - Direttore : Pastore Davide Pons,.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
- Pastore V. Sommani.
ISTITUTO ARTIGIANELLI-VALDESI - Torino
- Via BerthoUet, 34 - Direttore : Or, Uff.
Paolo Canobbio.
OSPEDALI VALDESI - a Torre Peilice - a
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
incurabili «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni,
ASILO PEI VECCHI . San Germano Chisone,
ASILO PEI VECCHI - Vittoria* (Sicilia).
■n cuùù principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 10.30 detta Domenica. '
PRESniENZA DELLA TAVOLA,
VALDESE - Prof. Ernesto Comba, moderawHB “ Pastore Antonio Rostan, cassiere Pastore Guido Comba, segretario - Via
. ,^*Ì*ro Novembre, 107 - Roma (101).
^ W. A., S. - Segretario Generale: Pastore
Miegge - Room 1005, 156 Fifth Av. New-York City.
FACOLTA’-DI-TEOLOGIA - Via Pietro OMsa.
Roma.; (126) - Professori : G. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio,
UCEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: PtoL Ìv /aAier.
COMMISSIONE DELLE ;PDBBLieAZIONl Davide Bosio, presidente ; Ehrico M^nier,
SUvio Pons, Giovanni Bonnet, ’ Màrianó
j Moreschlni. '
OONVITTO MASCHILE - Torre PeUlce - Direttore: Pastore Davide Fomeron.
COLONIE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uragaay.
COLONIA VALDE'NSE (Dep.to de Colonia)
Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO Y COLONIA (Dep.to de Colonia) - Pastore Da_ niel Breeze, Estación Tarariras.
OMBUES DE LAVALLÉ-eOLO'NlA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carlo
Negrin, Ombues de LavaUe,
RÓSARIO-BARKER-COLLÀ-POLONIA (Dep.to
de Colonia) - Evangelista Emilio Ganz..
Colonia Valdense.
SALVADOR. - Pastore Giovanni
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Pastore : da destinarsL
OOIDNÍA NIN Y SILVA (Dep.to de PaysandüV
Pastore : da destinarsi.
Argentina.’
• COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estacidin Jaelnto Aranz, F. db S»
COLONIA BELGRANO (Provincia de Santa
- Fé) - Evangelista Carlo Alberto Griot.
Estaiòión Wildermuth, F. C. C. A.
ObLÓ'NlA EL SOMBRERITO (Provincia d»
Santa Fé) - Visitata periodicamente.
SAN GUSTAVO (Provincia de Entre Rios) e
Visitata periodicamente.