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Soizante-et-unième année.
4 Septjjm})re 1925
N» 35
L
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Vallées VaudolsesA^f*^^. ..>*■/ . .
Halle (en deìiors ../Colonies
CHA<}|IE VENDREDI
Etranger
Plusieurs abonneme.
Etats-Unis d’Amériqu..
.yik même adresse
On B'abonne < à Torre Pellice, au
Par aa Poor A mala
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B a a a * 10,- 6,
s • a ' a • * 20,- 11,
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d’Àdininistration de VÉcho (Via
chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT 8E PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la RédactloB, au Directeur M. Jean CoTss<hi, professeur.
Torre Pellice — pour rAdministration. au Bureau du journal. Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les aanonccB s'adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimea, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: üft centimea «v
Que tontes les cboscs vraies, honnêtes, fnstes, pnres, aimabjeSi^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8);
m
8
S
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Le Synode s’ouvrira, D. V., à La Tour
le 7 septembre, à 15 heures, par un culte
présidé- par M. le pasteur H. Meynier.
Les membres du Synode sont priés de se
réunir à la Maison Vaudoise, à 14 h. 45,
La Tour, le 21 aolût 1925.
Le Modérateur : B. Léger.
La pierre du Moulinas.
if
S’il est un seul Vaudois qui ignore où se
trouve le Moulinas, qu'il sache que Ton y \
• vient de tous les points de l’horizon et as;sez aisément, paraît^il, puisque d’un côté
une route peut vous y conduire à dos d’âne
et de tous les autres côtés... vous n’avez
qu’à vous laisser dégringoler. Mettez une
fourmi au haut d’un entonnoir; donnezlui une chiquenaude, eUe ne finira que...
dans la bouteiUe. Montez du Val P,élis, du
Val d’Angrogne, du Val BalsMe, (comme
l’on doit dire et comme l’on disait jadis)
laissez-vous aller par les ravihs du Gran
Truc, i>ar les pentes de la Vachère, de L«as
Ara, de toutes parts, enfin, vous ne pouvez
finir qu’au Moulinas... ou à peu près.
Pourquoi l’appeUe-t-on Moidinas ce moulin si coquet au milieu de tant de rochers
et de tant de verdure ? Pourquoi l’appeUet-on Moulinas ce moulin si utile, autrefois
surtout que l’engeance des boulangers
n’existait pas encore comme seule dépositaire de notre pain quotidien ? Eh bien !
prenez, s’il vous plaît, sur votre tête, en
guise de solide béret, un dur sac rempli de
qpielques émines de blé et tâchez de ne
pas dégringoler de la [Ruà au Moulinas, de
Peumian au Moulinas, de telle ou telle autre mianda (choisissez la plus aimaiblement
placée !) et portez-le à ce moulin. Que de
fois ne l’appeUerez-vous pas : Moulinas !
Reprenez votre blé, changé en farine, dirigez-vous vers la miande la plus aisée, à
atteindre, que de fois répéterez-vous :
« Moulinas ! Moulinas dâ... ». Mais non,
c’est tout autre que Satan qui en est le
propriétaire. C’est un homme qui a vu bien
des gens s’y reposer après la descente,
avant la montée. C'est un homme qui a si
bien compris que Ton aime son moulin, qu’il
e» est royalement fier. Que de dédicaces
n’a-t-on par faites à son moulin ! Observez, à deux pas de la porte, sur la grande
pierre qui semble un dolmen, un sanctuaire plein d’ex-voto. Que de dates, que
d’initiales, que de noms gravés sur le roc
et que de dates rendues indéchiffrables
par le temps et par les orages qui ont
rongé la pierre.
J’y lis : « 1834 P. P. -' A. R. T. - O. B. ID.
- I. B. N. - C. C. R. - 18Q0 - 1819 - 1805 1828 -1803 - 1840 - 1775 - 1770 - Comjba 1837 - 1770 - 1773 - Long Federico 1897... ».
Et ce n’fârt; pas tout, mais je m’arrête pour
ne pas faire de l’Ecko une table des multiplications.
Je m’arrête et je voudrais que le lecteur
s arrêtât un instant à considérer ces dates. Elles ne sont pas très vieilles : la plus
ancienne n’a pas beaucoup plus d’un siècle et demi. Mais, vous le savez, l’Italie a
une histoire qui se modifie du jour au lendemain. Je crois qu’ü n’y a pas un Etat
Qui puisse vanter ime histoire si prodigieusement rapide. Et notre petit peuple
Vaudois ? Pensez que ce n’est qu’en 1890
Ti
qu’à Pignerol Ton a supprimé l’Ospizio dei
catecumeni valdesi et vous comprendrez
que la roche du Moulinas, entre les deux
dates extrêmes que j’y lis (1770, 1897),
peut renfermer de vivants témoignages de
notre douloureuse histoire.
Qui a gravé cette date 1770 ? Peut-être
un homme sur Tâge, se souvenant fort bien
d'avoir vu descendre au Moulinas la soldatesque effrénée de Catînat allant se gorger
du sang des femmes et des enfants du Val
Pérouse, réfugiés à Peumian et laissés
presque sans défense par les hommes desiîCendus pour faire acte de soumission au
Duc, et traîtreusement jetés dans les cachots de Luserne ? Peut-être un homme se
souvenant fort bien des razzias et des vexations de messieurs les soldats du maréchal
La Feuillade, campés à Las Ara ?
Peut-être un homme voulant fixer sur
le roc le souvenir de cette triste époque
(1770 !) où Ton ne pouvait plus monter
aux alpages, où Ton ne pouvait plus se
réunir entre deux ou trois personnes, où
■ même le culte de famille était-défendu, où
les rapts d’enfanls étaient à Toirdre du
jour, où les - „Communes protestantes
étaient administrées par des catholiques
d’ailleurs, etc., etc. ?
Chx bieft 'dôitron “cette date 'à un homme
qui, pie.usement, eût voulu rendre grâce
à Dieu d’avoir permis que la famine de
trois années précédentes (1767) ne se répétât plus, et qu’il eût pu, ainsi, apporter
au Moulinas son bon sac de blé ? D’autres
dates viennent ensuite.
Point sur la période de la Révolutìon
Française. Les milices vaudoises étaient
engagées contre les envahisseurs et devaient, à la fois, veiller contre la perfidie
du clergé et des catholiques qui conjuraient contre leur tranquillité et contre
leur vie.
Trois dates sur la période Napoléonienne.
18Qp! La traversée du Grand Saint-Bernard. 1803 ! Les Vallées sous Geymet, le
seul sous-préfet vaudois. 1805 ; Napoléon
reçoit à Turin les députés vaudois et leur
Modérateur et réorganise TégÜse.
Puis viennent les nouvelles -tracasseries
causées par la révalution. de 1821 et la
pusillanimité de Charles-Albert. A Tavantdemière des dat^ que nous lisons sur la
pierre du Moulinas, les Vaudois n’avaient
rien pu obtenir en faveur de la liberté du
culte. Le roi, lui-même, allait encore, plus
tard (1845) présider personnellement
l’inauguration de la mission de La Tour
pour la conversion des Vaudois.
Mais les grands jours de l’histoire italienne allaient arriver. De 1848 à 1870 ce
sont des joies de tous les jours, c’est un
travail incessant pour la grandeur de la
patrie. Le rude ciseau n’a plus eu le temps
de graver des chiffres sur la pierre du
Môulinas : il a fait place à Tépée empoignée pour la patrie.
Aujourd’hui, Tépée n’est plus au service
de la religion, ni même d'une religion.
Dans la solitude de la Gran Couwba puissions-nous entendre toujours le bruit rythmique du Moulinas, tandis que les chants
de reconnaissance et les prières silencieuses transforment en un sanctuaire le Moulinas, ses alentours et jusqu’à la dernière
pierre qui a vu le sang glorieux de nos
martyrs.
Voilà ce que m’a dit la pierre du
Moulinas, S. P.
Qui élail Arnaud?
' * Én voilà une question ! Mais, c’est une
. des deux ou trois personnalités parmi les
plus marquantes de notre histoire ; le plus
grand des capitaines Vaudois, un organisa
J. : ■ /
teur exceptionnel, un stratège consommé,
le chef religieux et militaire de la Glorieuse
Rentrée, « pasteur, historien et colonisateur distùigué ». Vous croyiez tout cela, en
toute bonne foi, n’est-ce pas ? Eh bien I il
va falloir déchanter. Dans son dernier numéro« TFco del Chisone, par la plume d’un
dé ÈÉs historiens (Thistorien, poxir certaiaéi gens, est celui qui raconte « des histoires ») nous dit, très sobrement, si ce
n’est très ex^lctement « qui était Arnaud ».
cUn agitateur vaudois, à Tâme essentieltement révolutionnaire », dont la principe entreprise n’aurait d’autre mérite
que celui d’avoir été « audacieuse ». On ne
V!a pas jusqu’à lui contester le courage;
mais, pour notre confrère, les succès du
(âpitaine vaudois sont dus essentiellement
«TAUX attaques imprévues aux scarse e impreparate (!) troupes ducales qui gardaient les confins et dont il eut facilement
raison ». — Notre fidèle historien ne men^pne même pas les troupes françaises!
~ Et v<^, explique. TEeo, eoatnment «ce
groupe d'audacieux rentrait dans les villages des vallées dont ils chassaient violemment (quel manque de délicatesse!)
les possesseurs actuels », ...des aventuriers,
et des usurpateurs, oublie d’ajouter Thistorien de «TFco», qui s’étaient odieusement installés dans les maisons d’où nos
pères avaient été brutalement arrachés
trois ans auparavant. Bref, pour TEco del
Chisone, Henri Arnaud n’est que « le rebelle le plus obstiné aux ordres d’un duc
de Savoie». Et voüà comment on écrit
Thistoife!
Si nous avions le loisir de polémiser avec
notre confrère, nous aurions beau jeu. A
ses appréciations amoindrissantes, rapetissantes, malveillantes, au sujet de notre
histoire en général et de la « Glorieuse
Rentrée » en particulier, nous opposerions,
à côté du jugement — compétent celui-là
— de Napoléon I.er, celui de maints historiens civils et militaires, du colonel Cocito,
entre autres. Nous rappellerions en quelle
haute estime Victor Amédée II, lui-même,
tenait «le rebelle le plus obstiné... à
l'heure du danger. Nous prouverions que
si la première idée du monument à Arnaud
est de la Colonie Pignerolaise, son effectuation est presque totalement due au concours du peuple Vaudois dans son ensemble, y compris les « Vaudois » de la Colonie Pignerolaise... Mais, nous n’avons pas
de temps à perdre ; il nous faut, cependant — en guise de conclusion à ces lignes — dire un gros merci à notre confrère de Pignerol. Vous croyez que je plaisante? Je n’ai jamais été plus sérieux;
car chaque fois qu’il s’attaque à nous et à
notre histoire, avec sa bonne foi coutumière, c’est un coup de fouet salutaire qui
vient nous tirer de notre quiétude, nous
^ rappeler à la réalité et nous démontrer, si
cela était nécessaire,, quels sont les sentiments réels qu’on nourrit à notre égard.
Plus on nous cherche noise, plus on donne
des entorses à notre histoire, plus on s’efforce de nous amoindrir, et plus le patrio
tisme vaudois, le vrai, le bon, se raidit, se
développe et grandit au sein de nos populations. C’est comme je vous le dis, mon
cher confrère, et si vous en doutez, vous
n’avez qu’à continuer à vous occuper de
nous .d^ns le même esprit et avec le même style. j, (X
WiUiain Jennings Brya
Un homme de Dieu de moins sur la terre,,
mais un vainqueur de plus dans le ciel;
voilà ce que nous pouvons dire de Bryan»
pour autant que nous pouvons en juger, humainement parlant. U s'agit d’ua
américain, mais connu dans le monde entier, soit comme homme politique, soit comme homme religieux. Dans le monde ix)litique, hautement apprécié pour son honnêteté et pour sa franchise, il fut trois
fois candidat démocrate au siège présidentiel des Etats-Unis, sans pouvoir réussir.
Il fut sous-secrétaire d’Etat sous la présidence dé Wilson, mais comme on était à
la veille de la grande guerre, il préféra ^
retirer de la terrible lutte. Orateur hors
ligne, il savait entraîner les grandes masses dont il était le favori, mais son point de
vue sur la question monét^re empêdia
son- triomphe. Ce que noos admirons le
plus chez cet homme qui sut brâver les
grandes tempêtes, c’est sa lutte tenace
pour Tabolition de l’alcoolisme, car c’est à
lui qu’on doit« en grande partie, cette loi qui
gst en vigueur actuellement aux EtatsUnis, loi mal jugée et mal comprise par
les Européens, mais qui a été une providence pour la grande confédération. Mais,
par-dessus tout, cependant, nous admirons
en Bryan, le serviteur de Dieu, l’homme
religieux, qui n’eut jamais honte de confesser sa foi. Nous avons eu le privilège de
l’entendre à Pittsburgh, au Congrès Presbytérien, et nous n’oublierons jamais ce
spectacle imposant, ce temple bondé d’auditeurs, cette foule luttant au dehors pour
y pénétrer, cet auditoire suspendu aux lèvrœ de l’orateur. Nous avons pu nous faire
une idée de l’orateur chrétien convaincu,
pressé de parler, parce que plein de l’Esprit de Dieu
Tout dernièrement, à Dayton, Bryan est
intervenu pour soutenir la cause des
fondamentalistes, en sa qualité d'avocat
chrétien. Le coupable, im instituteur qui
contrevenait à une loi de Tétat, fut oxidamné à l’amende, et Tavocat chrétien
accusé d'avoir plaidé la cause des rétrogrades, art-on répété sur tous les toris.
Nous n’avons, quant à nous, qu’à constater
qu’ü a voulu par là obéir à la voix de sa
conscience.
Oet homme, né à Salem, en 1860, dans
Tétat de Tlllinois, se proposait encore de
faire une campagne pour soutenir la cause
du fondamenteilisme aux Etats-Unis, sérieusement menacé par le rationalisme et ensuite se rendre à Jérusalem ; mais Dieu en
avait décidé autrement. Quelques jours
après le procès de Dayton, sé trouvant chez
un ami, il se retira pour se reposer un peu,
mais il ne se leva plus ; la mort a été pour
lui un sommeil, dont il ne se réveillera
que dans Tétemité.
Si les Etats-Unis sont ce qu’ils sont, üs
le doivent à ces hommes reli^eux, qui savent travailler et pour Dieu et pour leur
patrie. Ah ! si nous pouvions en avoir en
Italie de ces hommes-là ! Ç. A. Tron.
iv.'
2
m
Une Maison Unioni^ de faiiicei.
Pour la première foài| dette ^née* Rü
jeunes gens de nos littiiMte ont eu atis^>
li^r « Maison de Vax^nces », grâoe à la générosité d’un Vaudois qui a offert ipi joli
ehalet à Saint-Barthélemy de Prarustin, à
oit effet.
Au centre, dmic, des Vallées Vaudoises,
on a eu pendant l'été un yéritaWe pèlerinage, venant de toutes les parties d’Italie,
qtii a fait résonner nos montagnes d’accents joyeux et émus. Bon nombre d’étudiants, d’employés, de « professiwiisti »
ont occupé successivement les petites chambi-es blanches et clairea.de‘ Ih maàjsoniiette
qui ouvradent à tous leurs portes rustiques dans un élan spontané d’hospitalité
ainicale. Et tous, évangéliques de différentes dénominations, catholiques même.
Sentirent, dans nos montagnes, résonner
encore Técho des prières et des chajits de
nos pères. La ix)ésie des Vallées enchaîna
et éiïiut tous les coeurs.
Cè ne furent pas seulement de bonnes
semaines de vie saine et simple que l’on
vécut ainsi à la Maison Uiohiste, ftiaîs des
journée» bénies d’intense spiritualité. Oh !
combien on sentait fortement îe besoin
d’élever son cœur, de purifier son âme....
ét l’on eut chaque soir de longues cOnverèations profondes et émouvantes sur différents sujets, religieux et sociaux. Chacun
parlait de sa propre expérience spirituelle
et i’bn se sentait plus près les uns des au^¡rès, plus intimement frères.
Tous, d’un seul esprit, murmuraient
« âmen » aux prières que chaque soir,
après le culte de famille, le pasteur Alexis
Balmas faisait monter vers Dieu pour
lé remercier des bénédictions dont II nous
comble et pour lui demander de se tenir
auprès de chacun.
Pendant les courses faites à Prali pour
visiter le Camp de jeunes filles, au Pradutoür, à la Ghieisa d’là Tana, à la Vachère,
à la Rostania, à Rocheplate, à Piamprà
à l’occasion du 15 août, l’av."t?. Gay put
illustrer et raconter les plus belles pages
de l’histoife vaudoise, jetant ainsi, simplement, la semience qui nous procurera, nous
l’espérons, quelques amis de plus.
Nous remercions encore le Seigneur qui
a si largement béni cette nouvelle initiative des Unions Chrétiennes. X.
ü«[iloiiÉeilel’0[pï
))
D’un excellent article de « Foi et Vie »,
dû à la fiumBfde M. Albert Cadier mr le
€ Congrès d’action chrétienné de Montevideo » (29 mara^ avrü) oü 18 nations des
deux Amériques et d’Europe étaient représentées par 194 délégués, nous détachons
ce fragment où l’on parle de nos chères
Colonies de l’Amérique du Sud, en des
termes et sur un ton qui ne sauraient être
plus sympathiques. M. Cadier était chef de
la délégation française et mandataire du
« Comité protestant des Amitiés françaises à l’étranger T».
« ..Aussitôt le Congrès terminé, nous
avons pria le train avec M. et M.me Galland et le pasteur Motta, de Saint-Paul
(Brésil) pour visiter la Colonie Vaudoise
de l'Uruguay. C’est dans l’apnès-midi du
jeudi saint que nous descendions du train
à Colonia-Suiza, et que de légères « Ford »
nous ammenaient à Colonia Valdense par
des chemins accidentés et rustiques. M.me
et M. le pasteur Ernest Tron nous ont accueillis comme de vieux amis dans leur très
hospitalier presbytère où M. Motta est
resté, tandis que, sans opposer de résistance, nous nous laissions entraîner par M.
et M.me Galland vers un joli petit Refile qu’ils ont là-bas sur une lande presque déserte. Nous y avons vécu à quatre,
quatre jours d’intimité, de recueillement,
'de délassement et de salutaire détente.
Nous sommes à quelques kilomètres et
au nord du Rio de la Plata, De quelque
côté que l’on r^arde, tout ce que l’on
voit — ou peu s'en faut — est le terri
toihè sur tequel vifi CokaiiÂ. Valdense. Ce»
Pfâaiontaiii venu» d’Itahe|, il y a environ
ans, étÉebnt iste poigliée ; ils sont atii>
jôord’hui I0.(X)0 en Un®nay, Argentine,,
Entre Rios. En Uruguay, fis ont reçu en
héritage un pa3T6 tteuf dont ht terre s'est
trouvée si riche qu’il» se sent extraordinairernient multipliés. Ne les a-t-on pas appelé» les IsraMites des Alpes ? Tous protestants, ils constituent mie puissante réserve
Í spmtuelle dan» cette Amérique latine, au
sein de laquelle ils essaiment déjà. Ils ont
de nombreux temples, de nombreuses écoles et un lycée, le seul lycée de campagne
autorisé. Rares semt kffi» villages. Us vivent presque tous tSspensé» sur' de vastes
territoires qu'ils appellent chacras ou hadmdas, suivant leur inertance. Aussi ne
peuvent-ils-se passer de Mx^ens de transport Les enfants grimpent sur des che\faux pour se rendre à l’école, au temple
ou aux cxHmnissions. A 6, 7 ans, ils s’accrochent à la crinière de la bête docile, mettant xm pied sur son genou.«, et hop ! les '
V0Ä sur son dos que revêt une simple
couverture. Lœ adultes attellent ou bien,
le pliffi souvent, ils <»it des «Ford». Le
pSysan a, sa petite auto à quatre places,
qui passera partmit..., à moins qu’il ne
pleuve, ce qui est rare. S’il pleut, tout s’arrête. Les chemins deviennent de dangereux bourbiers. Les cultes sont suspendus,
car on ne peut s’y rendre en voiture qu’en
famille, et c’est chose piquete que de voir,
en temps ordinaire, à l’heure des cultes,
tes grandes allées d'eiKâlypti® abritant
les chevaux, les attelages et tes autcanobiles
de tout ce peuple paysan.
Le matin du vendredi saint, en arrivant au temple du Centre, nous avons
entendu du dehors l’assemblée réunie qui
chantait un cantique sur l’air de « Nous
l’avions bâtie, la blanche maison... ». Brusquement, je me crus transporté en Suisse !
J’entre, et me voici dans te Haut-Aragon
— tous ces descendants d’ItàUens chantaient en langue espagnole ! Vous deviîïez
les réflexions surprenantes que j’ai pu
faire sur les destinées de ce petit peuple
d’irréducMes chrétiens indépendants, Français d’origine, qui, chassés de la région
lyonnaise, se sont exilés en Italie dès le
XIV.me siècle. Après y avoir enduré tes
rudes persécutions, les voici qui se retrouvent partiellement au XX.me siècle sur
une têrre de liberté, en Amérique du Sud,
ex-Italiens parlant encore te. français et
méditant la Bible en espagnol !
Car ils patient bien le français, presque tous, sans aucun accent et avec Une
correction étonnante. Quand nous avons
vteité nos aimables voisins, M. et M.me
Toum, nous nous serions cru dans quelque
campagne, de France, chez de bons protestants du temps jadis. Ils aiment la langue
française, et ils voudraient que tous leurs
enfants la parlent. Mais elle est inévitabler
ment refoulée peu à peu par l’espagnol, la
langue officielle. Cependant, c’est par la
littérature française qu’ils s’instruisent le
plus. Ils sont contents que le gouvemetnént
uruguayen rende obligatoire, dans les écoles, une heure d’enseignement du français
par jour ; mais ils trouvent que c’est insuffisant, et, à leur frais, ils doublent cette
heure dans leurs écoles. Cela leur cdûte par
an plus de 1.000 piastres, qui feraient
5.000 francs au pair. Une fois par mois,
leur culte ,dn dimanche matin se fait en
fr^lnçais. J’ai voulu savoir les noms qu’ils
portent ; ce sont des noms de chez nous. En
voici quelques-uns au hasard : Bonnet, Malan, Pasquet, Bertin, Roland, Gönnet, Pons,
Pontet, Gilles, Bonjour, Fleury, Long, Bosc,
Soulier, Chambón, Charbonnier, Chollet,
Rostagnol, Morel, Combe.
Nous avons eu la malechance de très peu
voir le très vénérable M. ArraandiHugon,
qui a été pendant un demi-siècle, le fidèle
pasteur de ce peuple, et qui n’a pas cessé
de l’être, puisqu’il vfeitait les annexes durant ces jours de fêtes religieuses. Mais
nous avmis vu plus longuement sa femme
et une partie de leurs douze enfants.
Le samedi- soir, je devais donner en espa,^H>l, »a pand temple-du- Cenàse, «ttie
ccttïfêrence-Sût notre actititté misstotii^âre
dten» les PSaénées. On ffâvalt aanoncée
pour 8 heures. A 7 h. 45, le temple était
f i déjà plein. 12' y a là environ 550 personne, et autant d’hommes que de femmes.
Beaucoup de jeunes hommes. Les derniers
arrivants s’installent au petit bonheur.
Plusieurs doivent rester debout dans les
travées et jusque sur le perron. L’auditoire
étant archi-formé, on commence à 8 heures
moins cinq. Ce que fut cette belle, cette
inoubliable soirée, d’autres que moi pourront vous te dire. C’est avec émotion, avec
mjonnaâssajica aussi que j’ai parlé à eea
descendant» des Vaudois, attentife et recueillis, de l’œuvre de Dieu en France et
en Espagne. Après ma conférence, qui
avait été présidée par M. Galland, celui-ci
a projeté sur l’écran des vues qui l’illustraient et que ma femme a expliquées.
Le lendemain soir, jour de Pâques, nous
sommes à nouveau réunis dans le temple,
de La Paz, avec 200 personnes environ.
Après une allocution en portugais de M.
Motta, je parle en espagnol de la foi en la
r-^urreétion et de la nécessité de naître à
la vie de l’Esprit. Rarement j'ai été porté,
comme ce soir-là, par des auditeurs aussi
réceptifs, vibrant de la même espérance et
d’un même élan vers la vie étemelle.
A la sortie, des autos en grand nombre
nous attendent ; elles ronflent et bientôt
dispersent l’auditoire, aux quatre, coins de
l’horizon. Ce n’est pas sans mélancolie que
le 15 avril nous avons quitté Rio de la
Plata, où nous laissions tant de précieux
amis... ».
Réunion an Ool des Fontaines.
(Retardéé). Dimanche, 23 août, entre un
samedi pluvieux et un lundi diluvien, a eu
lieu, par un temps assez beau, la réunion
traditionnelle au Gol des Fontaines.
M. Bertinatti, pasteur à Prali, préside et
nous dc«me une bonne méditation sur :
Josué XXIV, 27 i 8 Voici cette pierre sera
m témoignage contre nous», rappelant la
grande et noble figure du pasteur et conducteur vaudois, Henri Arnaud, à la mémoire duquel on va bientôt inaugurer un
monument à La Tour ; une pierre qui doit
parler au cœur de tout Vaudois et être un
sujet d’inspiration religieuse et morale.
Félix Neff a ensuite sa place dans la cérémonie. M. Louis Micol, pasteur au Perrier, parle de l’activité de ce serviteur de
Dieu en France, dans les Hautes-Alpes surtout, et M. N. Miegge, pasteur à Massel,
rappelle le court ministère de Neff dans
nos Vallées, ministère qui donna lieu au
réveil de 1825.
M. Luigi Rostagn», pasteur à Brescia, a
bien voxdu accepter de nous parler de notre
belle œuvre d’Evangélisation, aprife avoir
présicte, au Perrier, le culte de 1(0 h. 30.
Il nous présente des faits réjouissants et
démontre que, malgré les difficulté, l’Evangile est toujours une force qui ne se démentit point.
M. te missionnaire Louis Jalla, de son
côté, nous réjouit par le spectacle d’un
monde païen, qui, sous l'iiifluence de Christ
se transforme et se renouvelle. Là réunion
termine par quelques paroles de conclusion du président et par une fervente
prière de M. L. Rostagno.
(Plusieurs cantiques, dirigé par M. H.
Balme, ont donné de ,1a vie à la belle fête
spirituelle. ^
La collecte, à répartir entre l’Evangélisation et la Mission, a donné 135 lires.
Tout s’est passé assez bien, au^i pour la
tranquillité et l’ordre, malgré un peu de
bavardage de la part de quelques-uns qui
ont cru de se rendre intéressants par leur
bêtise ! Nous avons pu les identifier tous
et nous espérons les revoir, l’anné prochaine, parvenus à la stature... d’hommes
de bon sens et mieux élevé.
Oublierons-nous de dire que l’Union Chrétienne des Fontaines avait préparé, pour
rooearowi, laie petite fête de bienfaisance
et faft jaillir, sttr le col même, du café
chaud' et de la bierre fraîche, à la grande
satisfaetion, psralt^ü, de. ceux qui avaient
froid et de ceux qui avaient soif. X.
CHRONIQUE VAUDOISE
imuiiiiinniiiiiiimiiiiiiMiKi
100, ••
123,
Pour le MMnent 1 HENRI AHNlilD.
Quatorzième Liste de Soascr^Üon:
Riporto corretto 13» Lista L. 27.298,30
On. Luigi Facta, Senatore, Piiierolo,
con mm nobilissima lettera di
adesione s
M.me veuve L. Granier (divisi, ei
Pranae) Cardet, Gard, 100 frs. >;
Capit. J. MarLinat, Maneille, 50 - Hcman
Pons, typ., Nice, 10 - P. .Monastier, prof., CasaL 15 - Humb. Du rond-Can ton,. ÏUrin, 5 - ;
Cléantlie veuve Qiauvie, La Tour, 5 - Famille
Gay-Balmas, Rome, 25 - Ida e Mario Cignoni,
Tunisi, 25 - Stef. Charbonnier, anz.. Torre
Peüice, 10 L. . 145,—
St-imn, eallect. M. Ad. Brochet : Ferraïf,
Nazei’càs, 10 - J. Gonin, 10 - Allio, Marauda,
50 - Fam. Marauda, Id., 10 - Babnas-Marauda,
Id., 5 - Albarin-Eynard, Pont, 10 - Voila et
Fuhrniann, 25 - Fam. Prochet-Didero, 25. Pey~
rots: Fam. Andréon, 5 - Veuve Michel Peyrot,
5 - Jos. long, 3 - M. C. Bonnet, 2 - Ed. Ber- i
tin, Subilia, 2 - Iris 'Buffa, Ruà, 5 - Emile
Jalla, 5 - V. Vola veuve Pasquet, Giaime, 5 L. 177,—
Bord, collelt. G. Morel : Rounc : G. .Morei,
10 - Rob. .Moi’el, 4 - Attilia Morel, 5 - Luigia
Meynet, 5 - Midi. Morel, 5 - Luigi Moiel, 5 Fiorina Mord, Pian Prà, 2 - Ippol. Mourglia,
Camp, 5 - Enr. Mourglia, Rralacà, 5 - Margli.
Mourglia, Id., 5 - Ern. Giusiano, 5 - Mich. '-S
Mourglia, Lavour, 2 - G. Gelso, 5 - Giac. iMour- glia, Salei, 5 - St. Pavarin, Piericiot, 2 - C. SI.
Durand, Fontanetta, 2 — Villa : Lillia Motif- :
glia, 4 - Mario Tourn, 1 - Attilio Tourn, 2 - i
St. Goss, 2 - Adolfo Morel, 2 - Ces. Riixît. 2
Rosina Morel, 3 - G. D. Teof. Morel, 3 - Enr.«*
'M
Pavarin, 6 - Ces. Salvarani, 5 - Monnet, 5
Auguste Tourn fu Pietro, 2,50 - Pavarin, Piai’i- »
ciot, 5 - Coniugi L. Tourn-Boncœur, 10. Obtale
120,50 — Collett. Fr. Tourn : Albina Tourn, 5 - |
Fr. Tourn, 5 - Ces. Durand, 5 - Gius. Rivoira, 5
- G. Durand, Fitti, 5 - Rob. Tourn, 1 - Aless.
Tourn, 1 - Alb. Fulirmann, 5 - Ermelinda
Tourn, Paris, 5 - Umb. Tourn, Id., 5 - Adolfo
Jourdan, Id.j 5 - Corrado -Morel, Torino, 5 ->
Unib. Rivoira, Id., 5. Totale, L. 57 — Collett. G. Rivoira, Fucine : 'G. Rivoira, assess., 2^
- G. D. Tourn, 1 - Vitt. Goss, 2 - Torn. Avieo, 2
- Em. Rivoira, 1 - Marco G. Pavarin, 2 - Fam.
Beymond, 2 - Virg. Tourn, 1 - Erico Davit, 2 Felice Rivoira, 2 - Luigia Tourn, 2 - Enr. Oiusiano, 2,50 - Fam. Grill, 2 - Oreste Revel, 2 Marcella Rivoira, 1 - Fil. Malan, 1. Totale
L. 27,50 — Collett. P. Durand : Sparoun : Btut.
Durand, 5 - Paolo Durand, 5 - Domen. Tou ru, î
Genebrer, 5 - Ruiner : Fam. Ciac. Rivoira, 4 Attilio Levi Piorio, 2 - B. Durand, Clidan, Ramasser, 1 - Peyret : Felice Tourn, 4 - Fr. Tourn,
5 - Alb. Levi Tourn, 5 - Maceiroup,: Ales.sio
Tourn, 2 - Vitt, Tourn, 2 - Clem. Tourn, Camp
Grant, 2 — Totale 42.
Totale Rorà, L. 247. tsi
A riportare L. 28.085,30
H: 4: «
ANGROGNE. Pendant les mois de juil-.
let et d’août la chaire de St-Laurent a été
occupée, à plus d’une reprise par des Pasteurs venus du dehors. Le. 12 juillet M.
Emile Rivoire, de Venise, préidait le culte,
principal et, dans l’apré-midi, nous don-,-;
naît, à l’Ecole, du Vernet, des nouvelles in-,
téressantes de son champ de travail. Le 26
juillet, te pasteur de Brescia, M. Louis Rostagno occupait la chaire du Serre et ensuite celle de Saint-Laurent, en nous offrant deux bonnes méditations sur le
Psaume XXIII. Le 2 août M. Jean Bonnet,
de Rome, après nous a,voir donné une excellente prédication au Temple, no-us entretenait, l’apré-midi, sous tes châtaigniers
du Martel, sur l’œuvre d’Evangélisation
dans son District. Le 29 août c’était le tour
de M. Henri Pons, qui illustra, par la parabole du grain de moutarde, l’œuvre de la
Société Biblique en Italie. Enfin, le 30 août,
te pasteur émérite Alexis 'Batoas adres-i'
sait à un auditoire nombreux et recueilli
son message touchant et affectueuaf
(1 Cor. I, 23). ^
Nous remercions tous ces chers vénérés
frères pour la sympathie qu’üs ont démon-,
tré à notre Eglise. i
Dimanche 6 septembre c’est M. Cuglielmo Del Pesco, de Trieste, qui occupera,
D. V., la chaire de St-Laurent, D. P.
3
t I«A TOUR. SùOété â'HMoire Vmdôis^.
séance annuelle de la Société aura lieu
7 Septembre, joui’ de l’o\lvêrtui% du
fjSynode, à 20 heures, dans la grande salle
‘«de la Maison Vàüdoise. Voiei l’ordre du
Fjour :
1“ Lecture du verbal de là dernière
p.i0éance ;
2° Rapport de la Présidence ;
¡4 3® Quelques notes du prof. Jean Jalla sur
.Benri Arnaud ;
4® Traduction d’ün chant de ll^te en
;patois de l’autre vallée ;
5" Intérêts généraux de la Socl«^,
Le public est cordialement invité.
Le Présidât : DiSfvfô JahibRî
MILAN. Le doyen d’âge de notre corps
pastoral,
M. DAMIANO BORGIA
ïs’est éteint à Cernobbio le 19 àdiït, à fâgé
«de 84 ans.
Ce pionnier de I’Evan^^wtion de notre
patrie fut pendant 30 ans pasteur de
l’Eglise Libre, italienne et pendant bon
-ncanbre d’années préÉdent A* Comité de
«cette Eglise même, en succédant au célèbre Alexandre GâvaEzi. ChAid partisan de
l’union des ifefees, Lft>ni et Vaudbise,
qui ne put cependant se réaliser, M. Borgia passa, toutefois, avec sa congrégation
.«de Müan (Via Fabbri), en 1895, à rEglise
iVaudoise, qu’il servit fidèlement jiïSqu’à
Tâge de, la retraite.
Damiano Borgia nous laisse iin noble
vexemplè dë fidélité, d'esprtt dé: sacrifice et
•de zèle ardent pour l’av»lbeattent du règne de «Weü ; auM râppelone-noïKt le dé: part de cet ouvrier vénérable, âVeC uU vrai
, regret, en priant la famille affligée, et en
: particulier son gendre M. Gandini, d^agréer
^’expression de notre vive sympathie.
r
b.
NEW-YORK. Un ami et correspondant
«d’occasion de notre Cobnie, voudrait qüe
,,'iious annoncions à nos lecteurs qu’uUe
nouvelle congrégation vaudoise serait en
train de se former là-bas. Nous attendons
de plus amples informations, motivant une
décision qui nous æmble plutôt grave et
-sur laquelle- nœ amis «le New-Ywli' fieraient peut-être bien de réfléchir encore.
‘On n’est jamais trop prudenis.
NICE. Aoiti 1925. Comme si la mort qui
nous enlève nos bien-aimés n’était pas une
épreuve déjà assez douloureuse par ellemême, il est souvent des circonstances
particulières qui la rendent plus poignante
encore.
C’est ce que nous avons constaté, avec
une tristesse intense, dans le grand deuil
qui vient de frapper la famiUe de l’ancien
de notre église, M. Henri Durand, des
Lianes, de S. Germano Chisone.
Il n’y a pas tout à fait neuf mois, par
une radieuse journée de novembre, une
LE C/lTHOLlCISnE
jn^é pai qielqaes houes illosta
(Suite, voir N. 32).
•MATTEO VILLANI, chroniqueur du
XlV.me siècle, déplore «le abbominazioni
del Sacro Tempio, quali sono i costumi nefandi dei suoi Pastori ». Et il cite le triste
«exeinple de Clément VI qui « rifornì la
Chiesa di più cardinali suoi congiunti, e
fecene di sì giovani e di sì disonesta e (Assoluta vita, che niuni giovani dissoluti tiranni gli avanzavano ». — Et il ajoute :
« Molte cose violenti usavano in vituperio
di Santa Chiesa. A quel tempo non s’avea
riguardo aUa scienza e ala virtù, bastava
saziare l’appetito col cappello rosso... Dèll’italiane discordie poco si curò... e della
vergogna di Santa Chiesa non si fece coscienza» (Cron., Lib. Ili, cap, 43 — Idb.
IX, cap. 93).
L’iUustre historien florentin NICCOLO’
MACCHIAVELLI (1469 t 1527) écrit dans
■ ses Discorsi su Tito Livio (Lib. I, cap. 12)
« La quale religione (cattolica romana) se
ne’ principi della Repubblica cristiana si
fosse mantenuta secondo che dal datore di
essa ne fu ordinato, sarebbero gli stati e
le repubbliche cristiane più unite e più felici assai ch’elle non sono. Nè si può far
•Altra maggiore coniettura della declina
nombreuse î^istamœ composée de parwits,
d’amis et de connaissances s’était donflè
bendeé-Vi^ dàfis notre temple pour assister à la bêhêdicliôn du mariage d’ùtt
des fils de M. Düfand, Att^i àvec
iPàulétte- CéûÜe 'Bôttero.
Comme dans toute cérémonie pareille,
félicitations et ks vœux fié firent pciàt
défaut...
Et l’avenir s’ouvrait ainsi plein de p#mpssaps aiix yeux et à l’espérance des jeSirtès époux, heureux d’entreprendre enseiihblè une vie de Simplicité et de travail.
Mais le Seigneur en avait disposé autfttnent dans ses voies mystérietfeeë. Et vd»
que le 15 août, le jour même. À notrfe
fête vaudoise. à laquelle chaque année k
famille iDurand prenait part fidèlemeht
(comme d'aflleurg sSe prend part avec éléii
et générosité à tout ce qui est vaudexffi)
une assembléé de beaucoup pim rnmlcemm
que la précédente, puisqu’elle comptait
au moins 350 perSotth^, se dans
notre Temple pour offrir un hommage éffiu
de profonde èytopàthie à ceUÜ qué le dèàil
venait de frapper.
Après une maladia d’à peine huit joUfiS,
.J jeune épouse. d’Attilio Durand ‘setaat
paisiblement eftdormie, et le même pàsteur qui âvait kvoqué la bénédieti<>n divine sur son bonheur, ouvrait, maintenait,
les trésors de cmsisolatam du Dimi dès ïhî'gérieordes au cœur brisé de celui qui pistait sur son b^heur perdu.
ttooignage de sympathie n'a-til été plus spontané et plus émouvant que
celui dtmné par la fouk, qui, apP^ avOir
êuivi le service avec ütt rare recuefilemeAt,
accompagnai en cortège èitérrninable, la
chère dépouille mortelle jusqu’au champ
du repos.
Paulette Durând-ÊOttero laisse d’eRe le
meilleur souvenir. Mais cela ne âeràit
qu’une cause de pins de douleur pour «îeux
qui l’ont aimée, s’il n’y avait les certitudes de la foi en la Vie par notrè Sauveur Jésus-Christ. Ces certitudes la faiDurand M possède. Aussi k souvenir de leur chère enfant sera-t-dl peur
elle m bénédiction, car, par ce souvenir,
elle se rapprochera toujours plus de Celui qui a dit ; « En vérité, en vérité je t,e
dis que si tu crois, tu verras la gloire de
Dieu ». ^
SAINT-JEAN, La soirée récréative a attiré, samedi dernier, à là salle Albarin, un
public nombreux et choisi« La comédie et
la farce représentées ont eu un plein suc- ;
cès et les jeunes artistes ont su jouer leur ^
rôle, parfois difficile, magnifiquement,
aussi 1^ applaudissements'ne leur ont pas
manqué. Un numéro hors programme a
agréablement surpriS' les spectateurs sous
la forme d’une « chanson costumée » de Sinigaglia, interprétée dé fàgon «cquise par
deux demoiseliés à la voix- fraîche et bien
zione di essa, quanto e vede.re cxime <qu^li
popoli che sono più propingui alla Chiesa
Romana, capo della religione nostra, hanno
meno religione. E chi considerasse i fcaidamenti suoi, e vedesse luso pr^eiffe
quanto è diverso da quelli, giudicherebbe
esser propinguo senza dubbio o la rovina, o
ff flageltó ». ; .
Et il continue : « E perchè sono- akuni
d’opinione che il benessere delle cose d’Italia dipende dalla Chiesa di Rtana, risponefo:
che per gli e^mpi rei di quella corte, qtlesta provincia (^Italia) ha perduto Ogfii divozione ed ogni religione : il che si tira
dietro infiniti inconvenienti e infiniti disordini... Abbiamo, adunque, con la Chif^
e coi preti, noi Italiani« questo primo eh*
bligo, d’essere diventati senza religione e
«attivi : ma he abbiamo ancora un' Ynaggiore, il quale è cagione della rovina nostra
Questo è che la Chiesa ha tenuto e tiene
questa nostra provincia divisa... E stata
cagione che là non è potuta venire gotto |in
capo, ma è stata sotto più principi e «igruM-i, da’ quali è nata tanta disuhìoné e
tanta debolezza, che la si è condotta ad (K’sere stata preda, non solamente de’ barbari
potenti, ma di qualunque l’assalta. Di.^e
noi altri Italiani abbiamo obbligo ì^n ria
Chiesa, e non con altri ». .
Un autre célèbre historien florentin,
timbrée', avéc une mise éh siîênè pittorëà%ue et ravissante, pubUc à vitéthefit
gûfâté tes morceaux de choix, joués avec
beaucoup d’ekpre^ion, par l’orchestre
dont les artistes sont lavorakement conhuà parmi nous, et à particulièrement apjprédê le dé Baênâel. Nous rémer
fcioàis ieé brgahisateurs de cette belle soitée pour rheure de vive jouissance artisUqùè qu’ils noüs Ont procurée.
— Décès. Dimanche 30 aefût a eu lieu
i’ensevelissemént de Rostan Joséphine, décédée à i’%e de 48 ans. Nous exprimons à
la faille ëh detiil toute notre sympathië.
—‘ ÎMmaiiëhe prochain 6 courant, la chaire
èera occupée, D. V., par le pasteur de
Brescia, M. Luigi RostagfiO,
SANREMO. 'La Liice nous informe que
le ii arvât M. Ugo Janni a béni le mariage
de sa fiUe, M.Ue Étsié janni, docteur ès-lettresj avec le capitaine Auguste Frad. Nous
joigiWKi n<3é èhâudes félicitations à celles
des âmte de la famille Janni, pour Î’heureux événement.
S«CËU PEDltGÔGWE «IDOOISt.
'Biifis les membres et les amis Sé la Sù
éiétê Pédâgôgiqué Vaudoise sont convoqués
à la conférence annuelle, qui aura lîéü
samedi 12 septembre, à 9 h., dans la salle
de l*fe(de Normale, à La Tour, pour traiter l’Grdre du jour suivant :
Culte - Nominatiôn dè là présidence Lecture du verbal de la Conférence précédente - Commémoration du cinquantenaire
d& k S«3ciété - Rapport moral et financier
de Taïuiée sociale 1924-25 - Rapport et discussion sur le sujet suivant : L’élément toced dans l’imtruciiott et l'éémation des
Êeeks Mémentaires des Vcdlées - Considérations et prop«5sitionB sur le programme
de l^aïinéé prochaine - Propositions diverses - Election du Comité.
Cette convocation tient lieu des invitations à domicile, qui, selon l’accord pris
précédemment, ne seront pas envoyées.
Le Comité.
liCBLlOGBAPmE.
J M. Beunson et D. Lattes : H Talmud ScdtcÈ di masdme, petñtbeie, leggmde.
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' Un des meilleurs volumiK de l'excellénte
collection Paraviâ « Librétti M Ÿita », précédé d’une préface ej^icatave ckâTemeUt
et abondamment documentée. Il renferme
dans ses 165 pages, des máximes, dès pensées, des paraboles, des IpgendfiS, judicieusement glanées dans un ouvrage d’autant
plus remarquable qu’ü s’est, peur ainsi
dire, identffié à tfàVeïfe' siècles avfee le
peuple juif, auprès duquel ü a *cercé Une
influence qu’on ne saurait exagérer: « fuñique nourriture spirituelle apres la Eble »,
et qui joue, un rôle prépondérant « dans la
cohésion et la. «mhs'ervation du peuple juif »
durant plus de mille ans.
Le Tamudv écrit dàifi® uffe période de
huit sièeleà environ, par dès milliers de
maîtres et docteUTS, diffère de la BiMe
pour sîn «îontenu, ré«âlëment eneyelôpédique, vu son époiïüe. On y trouve, en effet,
ÎS i^ês 'dé îâ Vie feli^’éüië, Siffle éb
nwraie des Juifs ; des holâetw ete tnut^ lei
§dëîib® eowtuês jiimu'aibïsr notion«
d’hiêtoife des peuples cfe l’antiquité, dd
fëlièioPs..* et autre chôse ènèore; le tout appai«mment amalganiê, sans caractère unjiforme, où les opinions manifestées sot»
pâHois contrküCtbirèà, hiàîS hUi
péhdaht du Îalmud lè « ihînur Adèle de k
mentalité et de la spiritualité juivejs Et
c’est à ce titre surt^t; (juc. là dd
thááiiiiks dti Taiíiíliá ék \ ell|
que le Talmuâ
est aussi édifiante en ce ^^
recommande constamment « la purificatici
de fhcœamej k lutte héroïque contre id
passions » qu'fl n'edt pas possi;^ de éup
primer, ífiáfe qU’ü fàùt ^ dofftpîéi’ éti Id
1 supêrleüfs (ife
rhettant au sémee dés
î’âm© hiiriiàinë ». c.
Péüséit llÿèes do Talmud
Dieu prend ioüjoum ië parti 4» pénslcuté : si un juste persécute un autre juste.
Dieu se met du coté du pers^uté} si tA
méchant peiTSéCütë un juste. Dieu «è
du èôté du pemécuté ; k tei méëhànt p^àêfeuté tm autre méehànt,- IDieu se met cp
côté du persécuté ; et même feî tm ju^
persécuté tm m&hàaït, tteti éfe met W
côté du peiTS&üté.
Dieu àîrté tfbis fcà,têgôri«è d'hommes :
celui qui ne se met. pas en ccàéré ; celui qüi
ne lénonce pas à sa liberté ; celui qui lie
garde pas rancune.
Celui qui ne chéitSë. tdë â ^fftâtrùiil,
n’eet pas digne de vivre.
SoK soucieux d’accomptir de bOftnes actions, même les plus faciles et fiife le idche, puisqu’une, bonne action “en amène uUle
autre et un péché en entraîne un aùtîé.
La récompense de la bonne actiori fst la
bonne action ; la rétribution du péché est
le péché.
Si tu as fait à' ton prochain ùù péu
mal, qu'il soit grand à tes yêUX ; SÍ tu M
as fait beaiœoup de bien, que eek soit pfeu
de chosô à tes ÿéuX. Par contre, ri ton più(ihain t’a rendu un petit service, consf
dère-le comme très important, et s’il t’a
fait beaucoup de mal, dis à toi-même qiæ
c’est peu de chose.
Criui qiû peut empêcher un autre (fe
commettre le mal et s’eii abstient, est auàSi
cou^ble que le pécheur même.
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IB TdttéPrikse ogni m güfiÉítMlanit
ifl Azgeatüiaopllfili'tedi, ore-poMd,
FRANCE3SCO GUICCIARDINI (1452 t
1540), écrit dans ses Ricordi politid
(XXVIlI) : « I Pontefici..., esaltati aUa potenza terrena, deposta á poct» a poco la memoria della salute dell'anima e de’ precetti
divini, e voltati tutti i peiBsieri loro alla
grandezza mondana, nè usando più l'autorità spirituale se non per iBtrume.nto e ministerio della temporale, cominciarono a
parere più tosto principi secolari che pontefici. Cominciarono a esse,re k cure e i
negozi loro non più la santità della vita,
non più l’aumento della religione..., ma
eserciti, ma guerre contro a’ Cristiani...,
ma acctuîïoÎazibné di tesoro... Le ricchezze
diffuse in Ibm e te tutta la corte seguitarono le pompe, il lusso e i costumi inonesti, le libidini e i piaceri abominevoli... Sono
stati da molto tempo in qua spœsissime
volte lo istrumento di suscitare guerre e
incendi nuovi in Italia »
Dans ces mêmes Ricordi, Guicciardini
écrit aussi : « Io non so a chi dispiaccia più
che a me l’ambizicffl», l’avarida e le malìzie dei preti... ; e nondimeno il grado che
ho avuto con più pontefici nn ha necessitato ad amare per ü parti(X)iare mio la
grandezza loro, e se non fosse questo rispetto, avrei amato Maitte Lutem quanto
me medesimo».
Et encore : « Tre cose desidero vedere
innanzi alla mia morte : ...un vivere di rèpubl^iea bene ordinato neRa città nostra,
Italia liberata da tutti i Barbari, e liberato
il mondo dalia tirannide (8 questi scellerati preti».
Dans ses Considerazioni std \MacdmvéM, Guicciardini écrit : « Non si può dfee
tanto male della Corte Romana che non.'
meriti se ne dica pii'C perchè è ima infamia, uno esempio di tutti i vituperii e cd>brobrii del mondo ».
GAETANO FILANGIERI, philosophe napolitain (1752 t 1782),. écrivit un ouvrage
intituié ; La scienza Legiâazkne. Si
la mort ne favait p«s àirpris — raconte
f abbé Giuseppe Roberti, dans son « Diario
Storico Italiano » (pag. 243 et 244) - ü
aurait ajouté aux quatre livres dont Se
compose son ouvrage un cinquième livre,
dan® lEf^el « si era prapoSte di chiarire i
mali derivati dalla superstirione, dalla
confusione dei due poteri..., dalle, ricchezze
e dall’ignoranza del clero, e (M cercare i
modi d’infrenare la potenza sacerdotale,
di ridurre, la Chiesa allo spirito del Vangelo e deüe tradizioni apostoKche... ». Et
il ajoute. : « Opera esecrata daDa Corte Romana, nemica eterna d’ogni civiltà ».
(A sìdvre).
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conferisce benessere e salute, favorendo i
giovani organismi nel loro pieno sviluppo.
SCOPO DEL CONVITTO - Fornire alle
giovani alunne del Liceo-Ginnasio Pareggialo
di Torre PelliceJ una buona pensione di famiglia e un’educazione fisicamente e moralmente sana, in un ambiente cristiano Massima libertà di coscienza e di fede.
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/. Lesueur - Histoire de l’Eglise et de l’empire
- Histoire des Albigeois
- Olympiæ Moratae Opera
Agostino - Della Città di Dio
C. Botta - Storia d’Italia (1789-1814)
Gregorovius - Storia della Città di Roma
Manzoni - Della morale cattoJica
D. G. Rossetti - Salterio
Bourdaloue - Sermons, Panégyriques, etc.
Bungener ^ - Histoire du Concile de Trente
- Concilio Tridentino
Calvin - Comm. sur le N. Testament
» - . » Psaumes
Crespin - Histoire des Martyrs
Kuhn - Vie et œuvres de Luther
Sismondi - Hist. des Républiques italiennes du
Muratori - Annali d’Italia
Duillier,
Sainctandrè
Perno,
Ferrerò,
Tip. Elvetica,
Antonelli,
Cherbuliez,
S. Grégoire,
Meyrrteir,
- Sandoz,
Genève
Bàie
Torino
Capolago
Venezia
Torino
Bruxelles
Lyon
Paris
Lugano
Paris
»
Toulouse
Paris
1686
1595
1570
1853
1838
1876
1832
1837
1756
1847
1672
1854
1885
1883
1840
1781
Moyen-Age - Farne, Paris
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