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CSnqnante-troiMème année.
16 Mars
N. 11.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.....^ dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil.
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SOMMAIRE: Les profondeurs cachées dans
, les ténèbres. M-r- Il faut recevoir plus , faut dépenser moins ;— La page de
nos Aumôniers et de nos Soldats —
Chronique vaudoîSe — Cômunicâtî —
: - Nouvelles politiques. '
LIS PROFONDEURS
CACHEES DANS LES TENEBRES..
■i . . . !. : Jqb XII, 22„ ;y«j
Job dans sa souffrance n’avait pas
seulement à lutter cor tre le ma] qui a^ait
attaqué son pauvre corps, mais il idevait
encore résister à de.faux amisi qui, sous,
des dehors aimables, voulaient l’entraîner à s’éloigner oe Dieq, en,le plongeant
dans un doute crueL — Sâ foi ne fut cependant point ébranlée car elle avait jeté
de si profondes racines, qu’au milieu de
ses plus grandes angoisses il pouvait s’écrier: « Je. sais que mon Rédempteur est
vivant ». Il a pleine confiance en Dieu
et, à Lui seul, il attribue la puissance et
la gloire.
Ce qu’il y a de certain, c’est que parmi
ses attributs, il possède celui de révéler
les profondeurs cachées dans les ténèbres. Cette puissance n’est pas limitée au
grand jour du jugement quand les livres
seront ouverts et que chacun devra entendre ce qu’il a fait er bien ou en mal,
secrètement ou pübliqüeméit ; rioii,'mais
c’est à toute heure, à tout instant que
nous devons nous attenarp à de telles
révélations.
Les profondeurs cachées dans les ténèbres ce sont ces actions qui échappent
souvent au monde, mais qui ont pour
Dieu une saveur spéciale puisque elles ont
pour but le bien er. général, le soulagement des pauvres, la défense du faible,
l’abnégation, le sacrifice. Si elles étaient
connues, elles seraient hier tôt classifiées
dans un livre d’or, parmi les faits Héroïques.
Dieu se charge au moment voulu dè '
révéler ces profondeurs cachées dans les
ténèbies. C’est une récompense qu’ïl ac-^'
corde à ses enfants, c’est une consolation
qui prodiiit danS; lès cœurs meurtris le ;
même effet que le soleil lorsqu’il brille
après l’aérage.
, Les profondeurs cachées dans les té- ’
nèbreS'ce sont ces liiiies intimes qui ont
leur Biègè dans notre conscience. Que de
batailles sont livrées dans cette forteresse iilVisible et que de batailles perdues
ou gagnées ! -^'‘‘En relisant aujourd’hui i
l’histoire d'ün Luther noi s pouvons nous
faire unfe Idée de ce qu’eSt cè genre' de ^
luttes. Il y a là une âme qui sé‘trouve
face à faêe avec le péché, âme angoissée
et presque anéantie.'
II y a là ûri besoin de paix, de pardon,
de sàlüt, fà'ais où’ trouver tout céla ? 'Les '
proiondeurs cachées dans les ténèbres
ont été révélées par Dieu à celqi qui devait être son fldèlé^témoi a n devant les
hommes et qui devait ébraidèr la puià*
sauce dés ténèbres, des préjugés, des superstitions, qui devait, èh ün mot, trouver eh Christ son Sàuvei.r pour le révéler
à d’autresa
' Dieu a révélé la profo. deur de ces ténèbres et-' nous l’en remercions, car cela
nous encourage à la lutte qui doit nous
conduire à la victoire. '
Les» profôndeurs cachées dans les ténèbres ce sont ces poisons süitils et fins
qui, sans être passés au filtre du chimisté,
sont redoutables et produisent la mort.
Nbus les trouvons dans cette science orgueilleuse qui n’a pas craint de s’attaquer
à Dieu et à ses œuvres en mettant en
doute là divinité d’un Christ, le sacrifice
expiatoire du Fils de l’homme, l’efficace
et l’inspiration de la parole divine. Ces
profondeurs 'cachées dans les ténèbres
ont été révélées par Dieu quia ou vert les
yeux de ses enfants qui,' aujourd’hui,
peuvent contempler les effets de ces poisons subtils, dounant pour résultat une
folie individuelle et callective,. une arrogance effrayante, des cruautés sans nom, ;
un paganisme qui n’a plus rien à envier,,
aux Africains les plus,barbares.
Les profondeurs cachées dans, les ténèbres ce sont ces desseins sinistres transmis dans l’ombre, ayant pour but de jeter
le désarroi dans les familles, parmi les
peuples, les invitant à se ruer les uns
contre les autres pour s’entre-détruire ou
pouf se febeller à des bienfaiteurs fidèles.
Lès desseins de soulever les peuples d’Orient contre ceux de l’Décident, de faire ■
appel à tout ce. qui peut flatter les passions ou les intérêts, — toutes ces profondeurs cachées sont révélées ;à temps
pour éviter, de grands .désastres et pour
mettre tout le monde sur le qui vive.
Oui, il y a un Dieu qui sait révéler les
profondeurs cachées dans les ténèbres et
cela, nous le répétons, non seulement au
jour du jugement, mais au temps voulu
et.^ibpice.
Quelle Conclusion pouv@ns-nous tirer’,
de cette puissance qui agit ? -^.Pour les i
méchants, les impies, les rebelles à Dieu.;
et aux hommes, cela’ doit inspirer une
vraie terreur, -r- O hommes inseiisés : vos
trames, vos poisons, vos iniquités, votre
esprit diabolique, tout cela sera dévoilé,
révélé à votre grande confusion et désolation. Orgueilleux, tu as été à la rencon- >
tre de ton écrasement. Ce que tu as semé
tu l’as récolté. Ne va pas te plaindre niui
murmurer si tes semblables te réservent
le mépris, tu n’as que ce que tu mérites.
Par contre, pour les honnêtes, pour les
humbles, pour' les esclave.^ du devoir, la
certitude que cette puissance va révéler»'!
les choses cachées est une douce conso- .
lation.* Que de surprises et quel étonnément pour le grand nombre 1 Quel bouleversement dans la classification et l’appréciation des hommes 1 Les derniers seront les premiers et les* premiers les derrieïs; le juste aussi aura son jour! et sa
récompense. — Bénissons Dieu de ce
que bièn loin d’être les victimes du destin, du’mal, nous avons l’assurance de la
victoire finale, en partie sur la terre et
complète dans l’éternité. C. A. Tron.’
Il faut recevoir plus
il faut dépenser moins.
- î.o '' ’ ' '-i . ', ■ ■
Nous sommes désormais convaincus
' (.'C' ■ f . ..
que la guerre aura ete une fameuse maîtresse â’éçole, puisqu’elle nous a appris
quantité de choses que nous ignorions,
ou que nous refusions systérpatiquement
de conaprendre. Et elle ne nous a pas en
core dofiné ses dernières leçons, hélas 1
En attendant, commençons à profiter des
enseignements qu’elle a déjà mis à la
portée de tous ceux, qui ont des yeux
pour voir. ' ‘
A ¿'ôté 'des sacrifices que l’état de
guerre impose à la totalité de nos conci- '
toyens,' il prescrit aiïx populations agricoles 'des devoits particuliers qUe le vers
bien connu 'd’AndtieuTi nous résume: « Il
faut recevoir plus, il fàut dépenser moins»
ou, si vous préférez cet autre: il faut
« Grossir les revenus, supprimer les dépenses ». ‘
— Mais e’est insensé ce que voiis*dites
là, et nous nous dèmandohs fcé qüe vous
entendez par augmentation de revenus et
diminution si ce n’est suppression de dépenses... par les 'temps''qui cbürent, où
tout se vend fort cher, et où les bras nous
font défaut pour les travaux de la campâgne, soit pour une plus grande production.
'"'L’bbjection a évidemment un certain
poids ; mais, à l’examirier de près, on s'apëfeevra qu’ellè est loin d’être irréfuta- '
bie. 'Le petit propriétaire campagnard — '
n’àllez pas me lapider si je constate un
fait — se plaint volontiers, souvent avec
raison, parfois à tort, de la dureté des
temps, de la rigueur des saisons, des
mauvaises récoltes, des difficultés à écouler ses produits; de la cherté des choses
qu'ff achète, etc. iréprouve, à se plaindre
comme une'sorte de soulagement-; aussi '
il ne faut pas trop lui èn vouloir, d’autâhl:
plus, répétons-nous, qu’en maintes circonstances; ses plaintes ne sont que trop '
légitimes. Mais à l’heure actaelie, le cam- '
pagnard qui veut être de bonne foi, doit *
adùïettre qu’il n’a jamais été mieux.
Tout ce qu’il vend a doublé et parfois
triplé de prix:'produits du lait, œufs,
bestiaux, pommes de terre, foin, paille,
fruits de toute espèce, bois. Tous céux
qdî ont quelque chose à vendre — et il
n’ÿ 'a‘ en réalité que les indigents qui '"
n’àiént rien à vendre — font de l’argent.
—! Doucement, nous réplique-t-on, vous"
oubliez que si nous vendons plus cher,
nous achetons plus cher aussi tout ce
qui est nécessaire à l’entretien de nos i
faiwilles. ^ D’accord, mais il n’y a pas
de'proportiohs, et il nous-seraititïop fa
cile de le démontrer, entre l’augmentation de prix de ce que vous achetez d’un
côté et de ce que vous vendez de l’autre.
D’où vous devez Conclure que, sous le
rapport du gain, la guerre a été favorable
aux gens de la campagne.
Et tant mieux. Pour mon compte je
m’en réjouis très sincèrement et ne puis
qu’exhorter nos amis de la campagne à
profiter du moment favorable pour grossir leürs revenus, sans cependant écorcher
leur prochain, entendons-nous. Grossir
leurs revenus sous le rapport du prix des
denrées qu’ils écoulent; et grossir leurs
revenus surtout à l’endroit d’ün surcroit
de production. C’est là en effet le recommandation pressanté, j’allais dire l’adjuration, que le Gouvernement ne cesse
de faire aux agriculteurs ; et cela, dans
léur propre intérêt, bien eutendu, et surtout dans l’intérêt de l’Etat. Il n’est pas
nécessaire d’avoir fait des études d’économie politique pour comprendre que
plus Ta production nationale sera élevée
et moins nbusTmporterons de l’étranger.
Il est vrai que les hommes valides'sont
presque tous sous les armes, que la main
d’oçuvre décent, de joùr en jour, plus
rare, que quantité de familles se demandent aVec angoisse comment elles parviendront à ensemencer leurs champs et,
plus tard, à soigner leurs récoltes. Mais
les hommes d’âge mûr, les vieillards, les
femmes, les enfants qui ont déjà fait des
miracles, les renouvelleront cette année
encore et en feront de plus grands, parce
qu’il le'fauti
Nbiis sommes arrivés, à vues humaines ;
au dernier acte de la tragédie sanglante r
nos héroïques soldats’se préparent à soutenir l’effort suprême, et'vous ne voudriez pas que nous, de l’arrière, nous ne
fissions de notre côté tout ce qu’il est humainement possible de nous demander ?
C’est nous dire que la belle saison qui
arrive va trouver tous les travailleurs des
champs armés pour la lutte, armés de
courage et de bonne volonté et fermement décidés à né pas gaspiller une seule '
minute de leur temps si précieux. Il y a
l’appât du gain, qui fut de tout temps
un puissant ressort pour nous stimuler,
mais il y a par dessus tout l’intérêt et
peut-être le salut même de la patrie.
Il faut dépenser moins. Nous n’allons '
pas rogner sur la nourriture; rien ne nous
y oblige jusqu’ici et nous avons lieu de
croire que les aliments essentiels ne nous
feront pa? défaut. Mais, à part cela, nous
allons nous priver de tout ce qui n’est
pas strictemént indispensable. On nous
oblige à ménager le sucre et le pétrole;
nous allons nous restreindre volontairement sur le thé et le café, sur les ihabillements, —r on portera du vieux — sur
les chaussures, dont les prix sont devenus inaccessibles, et que les enfants des
campagnes . vont supprimer tout bonnement avec la bonneaaison: ils ne s’en *
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■ >1 ‘•nsK Jfi
■eüSßUM tìii-t6^^iiOV- :i^>miiiii:yffi- è
porteront pas plus mal, leur diront leurs
grands parents qtii,^ad^^ éte^^^^^ett*aient des souliersîfu’auX dimancÉ^s.
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quatre heures encore de rude montée, et cartolina ^ taccio sapere deUe mie noti
;io inflqitÂente per rinvio
tèrent pas davantage. Je n’oublierai pas
^lacilemept les Jti«ureux «Boments pa^| iwügarri^^à C. là iç^e;|e M^i lfbp quilul G^o e ringraziando
jen sa coièpagi^. sous leijegard de troi^e le;^^ de secour^ ft y a^ il ^on mi trovoi^ ottima salutë/
Et combien dyautres dépenses à sup- A lui aussi je lÉsî Que ^eu te garcfe eti porii|^ma|jr pu/anie di s^nfié. qufte ÿiprimer totalement ou à acéduire ! Chacun te protège 1 _ C ' rige^ avefe lui sont 24 hointoes.
(Je ;taes lecteurs pourrait en dresser la mier médecin se trouve à deux heures
liste en tenant compte de l’heure excep- Nous sommes. pfè$^ d’un grand de là. ^ . ci S f n.à ^
tîonnellement solennelle où nous vivons restera fameux à jamais, dans une Le poste est installé dans une mai
et des devoirs d’économiser que la patrie - ville gagnéoimria bravoure de nos sonnette plus qu’à moitié ensevelie sous
I I^rinèr
^delsuo Iwró e pregiato giornale l’Echoldes
Vallées, che per la prima volta ho r|cé“
vuto, e così spero di riceverlo sempre r^ó-’
larmente perchè mi consola, e mi rduiK
menta le nostre care'Valli ed i fratelli eafi
nous i^pose.„^ous.you}am req.^oyef ' “»a neige: au rez de chaussée il y a une' .e compagni che combattono per la saùta
dès; temps meilleurs toutes, absolument
toutes iea dépenses qui ne portent pas ^ur,
des choses^ dont la privation nuirait à
notre santé on à celle de ,nos enfants.
j. c.
contré. À la vue de son uniforme d alpin, •- entrée, une petite infirmerie de quatre
La page de nos Aiiiniers ut dé nos Soldats.
Glannres.
...Accompagné de Pons Humbert qui
porte mes provisions et mes livres, j’arrive à une des Quotes plus dangereuses
du Honte Carsico. A une relativement
courte distance je vois miroiter au soleil
ü mare amarissimo, notre mer, sur laquelle travaillent et font bonne garde,
nos braves marins. Je cherche quelques
soldats et le lieutenant Edwin Rostan de
Saint-Germain. A la fin je réussis à le
trouver, grâce à un portaordini que le
Comando avait mis à ma disposition.
Trouver sa route et s’orienter dans les
dédales du Carso, ce n’est pas chose facile, surtout quand montrer sa tête audessus d’un camminamento peut signifier
la gratification d’une balle autrichienne.
On s’assied et l’on cause, mais non sans
s’être serré cordialement la main. Comme
l’on se sent frères dans ces moments et
dans ces lieux ! Le lieutenant Rostan est
tonjonrs le même, vif, de bonne hnmeur,
et pourtant je le trouve grandement
changé. Je l’avais laissé, avant son allée
dans le Trentin, encore un peu gamin, et
je le retrouve homme. Bien que territorial il conimande sa compagnie de manière à faire envie à de vieux troupiers.
Il est tellement quotato qu’on le tient au
front, quand il aurait un peu le droit
d’aller se reposer nelle retrovie> Il a été
proposé à deux reprises pour la médaille
d’argent, poUr celle anglaise et celle du
Montenegro. Sa mère peut aussi être
contente de ses idées religieuses et de sa"
vie. Lorsqu’il disparut à mes yeux —. on
s’était affectueusement embrassé — je
ne pus que murmurer tout bas cette
prière : « Que Dieu te garde et te protège,
pour toi et pour les tiens 1 »,
*%
J’obliquai un peu à gauche, et continuai à marcher le long des dolines. Je
rencontrai un général qui me reconnut
et me dit que son officier d’ordonnance
Vidossich de Milan (vaudois) était parti
le matin pour sa licenza. Je trouvai bientôt son aiutante di campo le capitaine
Caffaratti de S. Seconde qui fut lui aussi
très gentil et m’aida à retrouver le capitaine Aldo Muston.
Quand je trouvai celui-ci, je me sentis
profondément ému, car je me rappelais
mes visites à l’hôpital de camp où il
avait été transporté blessé en 1915. Une
•urtout, au cours de laquelle le médecin
m’avait dit, en parlant du capitaine Muston: « Si l’hémorragie cesse,id est sauvé,
aürimenti /... », et il s’était éloigné en faisant un grand geste, hélas I trop significatif. Dieu l’a guéri. Il a voulu le garder
à sa patrie et à sa famille. Mais ce qui
m’étonne le plus c’est son enthousiasme.
n^on coeur bât plus fort dans ma poitriqe.
On n'a pas appartenu en vain à la forte
et glorieuse famille alpine. li a aussi be, 'soin de déverser le trop plein de son cœur
dans un cœur qui le comprenne et l’apprécie. ' Il brame après les montagnes
comme le cerf altéré brame après les eaux
’ courantes. Il est commandant de compagnie, il est effectif et a déjà été blessé.
Sur les hautes montagnes de la Garnie
Sa Majesté lui a fait l’honneur de se, servir de ses fortes épaules pour grimper
dans des endroits difficiles et dangereux.
lits, une petite pièce pour les gradés et
causa s)^|raltro front^. Per del fuó
caro' gbianlfi che mi fa moltb piacere, es
le bureau; au-dessus, c’est-à-dire sous le ’ sendo áolo_délí’álto Piemonte, ini faccia
toit, logent les hommes. C’est le caporalmajor qui fait la première visite aux soldats malades qui se prés'entent pour avoir
des soins. Il a fait un peu de pratique et
^ il sait comment .s’y prendre pour donner
les premiers soins. Au reste il communique immédiatement par téléphone, au
docteur, ses observations, et il en reçoit
les conseils. Quand il y a des malades ou
des blessés gravement atteints on les
transporte jusqu’à la plus proche in
Frère. Que Dieu te garde et te protège ! firmerie, dirigée par un docteur, oi bien
jusqu’au plus proche hôpital pour y re
Nous montons plus haut, sur les haqteurs qui dominent la perle'du Friull.
Nous sommes le lieutenant Fernand Voila
et moi et la nuit est tombée. Nous nous^
asseyons. Le spectacle qui se déroule Sevant nos yeux est superbe. Les razzi liiminosi rompent l’obscurité et marquent
nettement la ligne des défenses ennemies.
Le silence est brisé par les bruits assourdissants des centaines de canons qui crachent le fer et le feu, de part et d’autre.
Les réflecteurs sondent le ciel en quête
de dirigeables.
Le grand fleuve imperturbable roule
ses eaux intensément bleues et rapides.
Le spectacle est grandiose, mais immensément triste. Ces coups de canon qui
arrivent peuvent signifier la mort de
nombre d’êtres vivants. Et l’on se_ demande : Pourquoi, oh, pourquoi ces hommes qui devraient se traiter en frères,
s’entretuent-ils ainsi ? Comme réponse il
me semble voir une bannière immense,
une bannière jaune et noire flottes- audessus des positions ennemies. Suf j elle
brillent en caractères de feu ces parples:
Triomphe de la force brutale 1
Au-dessus de notre armée, une autre
bannière flotte. Sur les trois couleurs aimées, nous lisons clairement ces paroles:
Justice et liberté ! — Voilà l’explication
de l’énigme.
Du sein de la plaine monte une voix
belle et sonore. C’est un soldat qui
chante. Il est le symbole vivant du soldat
italien, toujours gai et toujours brave.
Pourquoi ? Parce qu’il a conscience de
combattre pour un noble idéal, pour lequel il vaut la peine de vivre et de mourir.
E. Bertalot.
— 4-3-1917.
Le major américain iJeiéerp est mort à
la suite d’un accident de cheval. Le service à l’hôpital militaire a été présidé par
l’aumônier vaudois E. Bertalot. Le service fut en anglais. L’accompagnement
de l’hôpital à la gare fut grandiose. —■
Nous exprimons toute notre sympathie
chrétienne à la veuve et aux orphelins
et à la grande nation américaine qu’il représentait si poblement parmi nous.
E. Bertaloti
Un poste de secours à 2000 m.
J’ai été y faire une visite dans la seconde moitié de février en revenant de
Il est vrai qu’il est jeune, il n’a que 23 i Val di Ledro. La montée commence à
ans, mais quand même c’est merveilleux, Il adore ses bersaglieri et lorsqu’on
voulut l’envoyer en infanterie de ligne,
il en fut atterré. Apprenant qu’il; avait
été blessé et en voyant le ruban bleu qui
era« m pmtria«) aaa aupérieura n’inaia
Condino. Il faut environ deux heures
pour surmonter la colline du Melino; ensuite on longe pendant deux autres heures le Val Daone dans un cheminement
parallèle à la ligne des petits postes enaettia, qui août à 300 m, enyiroa. Enfin
ceyoir des soins plus complets.
Dans ce den ier cas — les sentiers
étant assez mauvais —• il faut de huit, à
douze heures pour descendre sur le brancard un seul homme.
Ce qui m’a particulièrement intéressé
c’est .le caporal-major et l’œuvre qu’il
accomplit.. C’est une figure resplendissante de paix et de joie. Il met un empressement et une cordialité si joyeuse
dans raccomplissement de son travail,
que les malades se sentent soulagés rien
qu’à le voir auprès d’eux. Et ses hommes le secondent avec une bonne volonté exemplaire: c’est qu’il s’est fait
aimer d’eux.
Mais si notre frère aime faire du bien
au corps, il est passionné pour faire du
bien aux âmes et il ne manque pas une
occasion pour dire un mot, donner un
encouragement, un conseil. Mais plus
encore qu’en paroles il prêche d’exemple,
et il est bien connu à plusieurs milles à
la ronde. Du haut de sa montagne il fait
luire la lumière qu’il a reçue.
A. COMBA.
II cappellano Pascal visitò l’alpino
Long Bartolomeo di Pramollo, della 113»
compagnia presidiaria. Egli è guarito e sta
per tornare alla compagnia (24-2-917).
Il soldato Gönnet Davide, di Villar Pellice, trovasi all’ospedale da campo 225
(4» armata) per congelamento a un piede.
AVVISO. Il cappellano Pascal può ora
visitacela brigata « Lazio » (131° e 132°
fanteria) che trovasi nella sua zona.
Il cappellano Comba visitò il soldato
Ayassot Giov. “Bartolomeo, di Torre Pellice; ha un piede congelato, ma sta molto
meglio (7-3-917).
— Zona Carnia, li 27-2-17.
Cher Monsieur Tron,
Je vous remercie infiniment de bon
cœur des salutations envoyées de la part
de mon oncle Jean Michelin, et je vous
remercie aussi de votre journal aimé qui
nous réconforte d’apprendre des nouvelles de nos chères Vallées et de nos frères
qui sont dans la zone d’opérations et de
ceux qui sont dans les hôpitaux. Que
Dieu nous accorde bientôt le jour désiré
de la paix pour nous revoir chez nos
chers parents.
Agréez, M.r Tron, mes plus sincères
souhaits. — Votre dévoué
Jean Michelin (de Bobi).
— Carso, li 27-2-1917.
111. mo Signore,
Per dovere e per mezzo di quésta mia
il gentil favore di salutare tutti gli amici,
paienti e genitori, e gli Angrognini miei
conos céntf:^
Con sincero affetto e ricordo gradisca
i più affettuosi,ringraziamenti e mi creda
il suo dev.mo Buffa Davide.
-1-3-17.....
Egregio Signor Pastoreji>! ' wj ìo
HO ricevuto il 26 Febbraio il prezioso
paccp'dalei inviatomi, quantunque abbia
tardajto in viaggio mi è giunio in buono
stato. La ringrazio tanto, e così.pure tutti
quelli che pensano ai soldati.-L’inverno •
è stato mojto rigido e il freddo continua
tuttora, md mi rallegro di sapere che c’è
al paesè chi concttvide la sorte dei soldati
cercando di alleggerirli con così preziosi
doni. Ricevo regolarmente VEcho des
Vallées che mi porta le notizie delle nostre care Valli e compagni d’armi. Sto
bene di salute come auguro à lei e con-.
sorte. — La prego di voler trasmettere,
sul suo pregiato giornale ì’Echo, i miei
saluti a parenti e amici; si unisce a me
il soldato Bounous G. P. di Riclaretto.
Mi creda suo dev.mo
Richard Daniele (di Praly).
ZONE DE GUÈRRE. Les soldats
Giovanni Bonnet du 228° infanterie, Giovanni Cosiabel du 1° alpins, Louis Avondet du l.° alpins, Jean Bert du 3° alpins
et Ernest Jo urdan, qui a passé de la CroixRouge à un régiment d’infanterie, nous
transmettent leurs affectueuses salutations et remercient pour F envoi de
l’Echo. '
CHRONIQUE VAUDOISE
GAINESVILLE (Texas). Une lettre
de M.me Garnier nous annonce la mort
de sor cher mari qui eut lieu le 7 septembre dernier. Notre sœur se montre forte
dans son épreuve et exprime la < ertitude
du revoir. Nous pouvons l’assurer de
notre vive sympathie dans son deuil.
Nous tenons à la remercier aussi d’avoir ,
pensé à nos soldats et à nos vieillards.
GÊNES. Le commandeur Amédée Bert
commémoré à Gênes par le prof. Wieland.
Dans l’angoisse de la vie présente, il est
bon de rappeler le nom de l’homme qui
a passé toute sa vie à améliorer l’existence de ceux auxquels la lutte pour le
pain quotodien est plus particulièrement
difficile.
Le comm. Bert fut un philanthrope
dont la foi large et éclairée, le dévouement sans bornes à toutes les œuvres de
bienfaisance non-senlement italiennes,
mais aussi étrangères ne sauraient être
oubliés. En souvenir de l’activité charitable du défunt, la colonie suisse de Gênes a voulu rappeler au souvenir des citoyens sa vie et son œuvre sociale.
Sur l’initiative du consul suisse Salvadé
et du président du cercle suisse M.r Beslex, dans les salons du cercle se réunissaient, il y a quelques jours, les membres
de la colonie suisse de Gênes et divers représentants des œuvres philanthropiques
italiennes présidées par le comm. Bert,
pour commémorer son souvenir.
Présenté au public par le Président du
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cerclé;’ M.r Íe' prof, Widaad,’* ifirecteur dé
I’E^^e s}ú^j^, ajrretraça de, aa,í parole
çlairç et élégante la carrière du défunt.
, Né eu 1833 ,à Torre Pellice, terre de
luttes séculaires. A, Sert,Tort de la U-,
berté de sa pensée et de sa foi, prend à
Genève le baccalauréat en théologie avec
une thèse très remarquée sur Arnaldo
da Brescia ; puis, par tradition familiale,
il suit la carrière dé^pasteur; il occupe à
Gênes le poste'de pdsteiw suisse en se
faisant remarquer par û.p talent d’orateur de premier ordre.
Son activité ne connut pas de bornes.
L’Ecole protestante de Gênes, ayant
un nom trop confessionnel pour les conceptions libérales de Bert, celui-ci fut
changé pour celui d’Ecole suisse (Institut
International) et offrit son enseignement
aux enfants de toute nationalité et de
toute confession. Pendant des années, il
fujt le directeur de cette école et il en
resta le président jusqu’à sa mort. Suivant le même ordre d’idées, il transforma
^ eri une œuvre vraiment humanitaire l’hôpital qui jusqu’alors avaii été strictement protestant et le r#|idit accessible à
tous.
C’est lui qui fit'transporterie cimetière
protestant à Staglieno. Le cercle de son
activité s’élargissant toujours plus, il
s’occupa d’œuvres d’assistance publique:
il fit preuve d’un merveilleux talent d’organisation pour tout ce qui concerne le
bien-être du peuple. Il contribua à la fondation du comité de bienfaisance des
« Sestieri» et par son activité, il devint
bientôt le président de tous ces comités
réunis.
Les cuisines économiques furent fondées sur son initiative intelligente, à l’occasion des calamités publiques (tremblement de terre et choléra); il aurait voulu
Jesiconvertir en une œuvre permanente ;
et, s’il vivait encore, le comm. Bert aurait
“‘mené à bien cette entreprise qui rendrait
actuellement de bien grands services.
Sous son impulsion, le « Dormitorio
^pubblico » organisé déjà par le municipio
dans un ancien couyent, se transforma
en une véritable hôtellerie dans laquelle
les vagabonds se voyaient cordialement
accueillis, recevaient une soupe chaude
et un bon lit. , s ^
Dans la « Pia Casá% lavoro », un complément du dormitorio, Bert a développé s?
toute son énergie et ses talents d’organisation: donner du travail temporaire à
ceux qui sont sans place ou qui sortent
des prisons; C’était une de ses œuvres
de prédilection, celle dans laquelle éclatait d’une manière frappante la ffçon _
dont Bert comprenait l’assistance et le
relèvement par le travail.
Outre ces nombreux travaux de comités, Bert trouvait encore le temps —
c’était un érudit délicat et un historien
très averti — de se consacrer à des tra-...,
vaux littéraires et historiques très fouillés, de publier les « Nouvelles lettres inédites de Cavour » et un volume écrit par
son père: Nelle alpi Cozie: Gite e ricordi
di un bisnonno;
Voilà brièvement résumée, la longue
carrière entièrement vouée au bien de
cet Italien qui s’est éteint le 7 février
1916 à Pregny près de Genève, loin de
cette Superbe qu’il avait tant aimée et au
bien de laquelle il avait vouri le meilleur
de ses facultés d’intelligence et de cœur,
Ernesto Soleri, dottore in lettere.
LA TOÜR. Per l'agricoltura. Gli agricoltori, e quanti si interessano all’agricoltura, sono caldamente ed insistentemente invitati ad una riunione che si
terrà Domenica 18 corrente, alle ore 15
nella Scuola di Santa Margherita. ^
Si tratta di esaminare insieme quali
sono i bisogni delle nostre campagne, per
iiguardo;i8|ecial^cnte alla mano (^’opera
in yista^ |)rovVedere in tempo a che nel- ‘
l’attuale gmye momentoi si possano ese- ->
guire tpttj^ lavori agricoli e mantenere,;
anzi aumentare quest’anno per quanto
è possibile, i prodotti dei campi.
Enpico AaNDEETTO, sindaco •.
^ Bosc, Pesando, Sibille, assessori
Davide Jahier, vice-pretore
* Mark» Falchi, consigliere
'■ Çt, Maggiore, diretti Sciiola Ji^prntale
:■ *GìHibet, diretta <!. Avvisatore Alpino p *
. G, CoïssoN, conciZia/ore
Armand-Hugon Davide, agricoltore
Edoardo Arnoulet. •
PIGNERGL. Samedi dernier ont eu
lieu, dans le cimetière de Briquéras, les
obsèques de M.me Madeleine Geymonat ^
née Forneron, enlevée presque subiter .
ment aux siens à l’âge de 62 ans. '
Appartenant à un petit groupe de vaudois disséminés, notre sœur était très favprablemenl;; connue par^son entourage
comme une chrétienne douce et accueillante, estimée pour sa bonté. Aussi, une
véritable foule (on a compté plfis dè 700
personnes) — en grande majorité de ca
• i' '■
tholiques-romains — est-elle accouriie à
ses funérailles : quelle précieuse occasion
pour parler à cet auditoire des plus recueillis de la vie par la foi en Christ‘(Jean
XI, 25, texte du billet de faire-part).
Nous demandons à Dieu qu’il bénisse
la Bonne Semence pour bien des âmes,
qu’il l’accompagne de la vertu du Grand
Consolateur pour les affligés; et au mari
M.r Jean-Pierre Geymonat, ainsi qu’à
ses enfants, comme aux frères de la défunte, MM. Louis et Henri Forneron professeur au Pomaret, nous tenons à renouveler ici l’expression de notre affectueuse sympathie. Im.
PRAMOL. Nouveau deuil. Mardi, 6
courant, a eu lieu l’enterrement de Sou-').
lier Anne, veuve de Long Barthélemy '
(Clôt) et sœur de M. le pasteur Souli'ér
du Villar, entrée dans son repos, le soir
du dimanche, à l’âge de 67 ans. '' .
A ses frères et à ses sœurs, ainsi qu’à
i - î ■
tous les autres parents, nous_ exprimons
encore notre sympathie. ' ' ph,
PRARUSTIN. Au moment de mettre
sous presse nous apprenons la triste nouvelle de la mort du major d’infanterie
Daniel Constantin, tombé au champ
d’honneur, vers la fin de la^ semaine
dernière. De plus amples détails-au procliain numéro.
En attendant, nous exprimons toute
notre sympathie chrétienne aux vénérables père et mère du major Constantin,
à sa veuve, et aux deux familles Constantin et Bounous, si douloureusement
éprouvées.
SAINT-JEAN. Refuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
MEILLE — 21“* Liste:
tâtions.
M. JyjMJrwïiîâvéc M.lle Marie Rostan
de Tai^pifas.’—LaTîénédiction du ma- , - .
riage a ep lieu dans Ip temple de Tarariras 4«, Bagdad est^l événement
le l.r février,.-:- Nous présentons à notre .capital, de la ^semaine. Après la yiptoire
ami et CQllègue.nos .plus sincères félicir général an^ais, sir
■ Stanley Mande, a poursuivi lesTurçs au
nord du Tigre sans leur laisser un moment de répit, et les troupes britanniques
viennent' d’entrer da£È la vieille capitale.
C’est un rude coup aussi pour les Allepaands qui poursuive»t'depuis plus de
Mngt ans leur rêve de domination en Mésopotamie. A Constantinople la chute de
Bagdad a produit une énorme sensation.
Les troupes russes marchent vers le
sud refoulant les Turcs. Elles ont repris
.. Namelles . Religiettses.
Une chrétienne et une française.^.
On nom çQinmunique cet eairait d’une
lettre:, Ì ; ' ■ " N ,v s '
■ê
, ■ \ ' Î ^ '' ■s
Par fa Thème occasion, je vous fais sà- '
voir’qae^i eu un fils detué à T^hure le
8 octobi^^ un en Artois le 6 octobre,
par contre un autre est décédé au camp
de Daw^tadt, Allemagne. J’aj de plus
un frère soigné à l’hôpital de la rue Jon- la ville.persane de Hamadan et leur joncquièreA Paris, atteirit d un éclat'de gre- avec les Anglais pourra s’opérer dans
nade en ,plrine;figure qui ne lui a épargné i =
que le front, les tempes et les yeux, le
reste nJéSt qu’un trou.
Quelle horrible tuerie. Madame, que
cette guerre et cependant il faut que vous
sachiez une chose. Madame; si éprouvée
que je sois dans la perte des miens, : trois
morts, uii réformé, un disparu, trois prisonniers, eh bien I s’il le faut pour la victoire finale, que Dieu les prenne tous,
mais que la France soit victorieuse et
qu’il me donne la santé jusqu’à ce jour
de la délivrance afin que je dise avant de
mourir: J’ai donné tous mes petits, mais
la France est sauvée 1 et si le malheur
veut que j’en aie un qui dort son dernier
sommeil là-bas, que moi du moins, je
dorme àiiprès de mes vieux parents sur ce
sol de France, dans ce carré de cimetière que, comme seul héritage, mes enfants
défendaient.- - s '. :
,t{Christianisme ai* XX.^Ai^le).
un avenir très'prochain.
— Sur notre front les actions d’artillerie ont surtout été vives dans la Vallée
de l’Adige et dans le secteur à l’est de
Gorizia. .Dans la nuit du 6 mars l’ennemi
a de nouveau tenté une attaque contre
les positions, que nous* avons occupées
dernièrement sur le massif de Costabella
(Vallée de S. Pellegrino). II a été repoussé
et a subi des pertes sensibles. ^ ’j
Sur le plateau d’Asiago nos troupes ont
pénétré dans les lignes ennemies du Mosciagh: elles les ont détruites et se sont
emparées d’un riche butin d’armes et de
munitions.
Dans le secteur du mont Sief (HautCordevole), où l’adversaire construisait
depuis quelque temps des galeries de
mines vers nos ppritions, nous avons préparé une contremine et complètement
détruit la galerie creusée par l’ennemi.
Une de ses positions^ avancées a sauté en
ensevelissant les occupants. Malgré les
violents feux de barrage nous avons occupé J’excavation, de la miné; - . J- ' '' ■ O
De petites rencontres qui ont été favo
COMUNICATL
INSEGNAMENTO DEL FRANCESE.
I maestri che insegnano il francése, fuori
dell’orario normale, nelle Scuole esistenti
nei Coniuni, nei quali si parla abitualmente questa lingua'(àrt. 89 della legge
4 Giugno 1911) hanno 1 obbligo d inviare soritlà signaler dans plusieurs loca
nella ta quindicina del prp|simo Aprile,^ ^ détachement enne
ai signori Vice-Ispettorrdai qluali dipen- fait ifruptión dans nos lignes à
dono, (ma relazione (col visto del Sindaco Castagne vizza. Il a été immé
è bollo d ufficio) sull istruzione..^el fran- diatement,repoussé. Une tentative con
tre nos positions de la cote 144 a eté
promptement refoulée.
Nos' hydro-avions ont bombardé les
chantiers 4® Rocco et de Muggia
près de Trieste, et provoqué de violents
incendies. Tous'^s'ont rentrés indemnes
cese.
La relazione deve indicare: 1° La'sede
S e la qualità della Scùpla —-'2° La durata
del corso e l’orario settimanale di francese --- 30 II numero degli inscritti ì-LAó
Il numero ,^dei frequentanti — 5° Il nume|o dei presenii -àiresame,. che verrà
fati^ priiriA delia fine di Marzo '—- 6° Il
nu
l
malgré le'^feu ttès vìf deTartillerie enne•r mie.
il fa
talli
— Les Anglais, au nord de l’Ancre, ont
attaqué et enlevé le village d’Irles et les
organisations défensives avoisinantes.
O dei.pwihossi — 7<^ L’assègnp che
aestro percepisce dal Comune per
insegnamento. *
li» relazione deve portare, per intero , . , v - j r ,
3 . . .r. / ^ j , fi'h avance realisee s etend sur un front
e fritta tn,^ modo« I4 firma del,A-¿g
maestro e 1 indicaziorie del titolo di prisonniers ont été capturés,
stu-mo. ■: ». - î'f« j-! •
îfon si potrà tenere >Contû^delle_ rela-'
zi o|i, giunte incomplete 0 in ritardf
i • *■ ' “
M.me C. S. F.
h
L.
100,—
Listes précédentes
100.—
» 13.322,75
; — En Champagne, après une intense
préparation d’artillerie, les Français ont
réussi à enlever là majeure partie du
saillant entre la Butte du Mesnil et Maisons-de-Champagne. Trois furieuses contre-attaques allemandes n’ont pas abouti :
l’ennemi a dû se retirer avec de fortes
pertes, laissant près de 200 prisonniers.
‘ E. L.
Total L. 13.482,75
— Souscription pour lit Major JEAN
RIBET — finie Liste:
Ses vieux parents" désolés L. 50,—
Son vieux régent d’école, F.
Peyrot, Pomaret » ,10,—
Giorgio e Marisa Turin, Torino » 50,—
Mlle E. Charbonnier » 10,—
Mme Rachel Miegge (en souvenir de son cher mari) » 50,—
Sig. Adolfo Ribetti, Torino » 25,—
L. 195,—
Listes précédentes » 4.398,—
» Total L. 4.593,—
TARARIRAS (Uruguay). Un fairepart nous aunou' e le mariage du pasteur
M virtù del-Decreto Luogotenenziale
N® J04 del 25 Feb^tf ® scf io, pubblicati nella Gazzetta Ufficiale odierna, a
decorrere dal 1° Marzo corrente, agli appartenenti ai personali della Croce Rossa
Italiana che siano iscritti hei ruoli del R.
Esperto e la cui classe, categoria, arma
e silscialità sia chiamata alle armi (militaril spettano, tanto seTn servizio presso
le unità costituite su vichiesta dell*Ammirijstrazione Militare, quanto se adibiti
ad |altri servizi dell’Associazione, le
stesse competenze stabilite ner i militari
del fi. Esercito a (CUI Bono equiparati, e
nesian altro assegno ò* competenza può
esseri loro corrisposta dall’Associazione
stessa.
Pertanto detti personali dal 1° coir. „
cessano dal percepire ^li stipendi, gli as^r ’
segni e i soprassoldi di coi al_Regolai. pC-D/' A CI P«*" 1* ISTITUTO ' GOULD
mento delle competenze 11 Ottobre 1945 j'
ed ille successive modificazioni, ^ tato medesinM, Via Mageataì tC ~ P '
; Jr Tj* 1
Ab. payés et non Quittancés.
1917: D. Hugon (Envers) La Tour —
Mme 'Weitzecker, Id. ^ J. Armand-Hugon,
ex-ane.. Id. — J. P. Pons, Marseille (merci)
— V.ve Mad.ne Grill, Maiseille — Jacq.
Pons, la.
1916-17; Garnie, GainSville.
1916: Cléante Çhauviê, Paris.
Ph. Ghigo, Valdese - reçu v^lia - Veuillez s. v,„p. m’écrire les noms des ab. que
vous pàjeA. Salutations.
^ Porir l' tEcho des Soldats ».
M. RostaU Tâugène, Turin L. 1,50
M me 'Weitzecker » i;—
M.me Garnier, Gainsville » 15,—
C.-A. .Thon, Diretteur-Responsabk.
f
4
STG>M«>#ËNiffSriCO
4 ' y*® Dtócà: iieàfH Alitwii,-N® i'. Piano z*^; angoloPiazaa Cavottt^afl Lunedì e Mercoledì, daUè’òi'e 14 alle 18, al Sabàto 'dallè ói'é
yi® ' giorni od ore, telefonare a Torino N» 84-02. estrazione dei denti e iutté'le altre òpertìrioni deilk bócca
• i# l'lUiL <t> l>fT
Speciàlbta per le malattie del denti e della bocca, già Dlrcttof«
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VAAtIAlVIIMBitspttmBg M^tAÌrrig- oìila pblls. (u «»«01. ».«.*
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.1 I.ÜÜS A ^ WsUsIs» (fsr SSPS » iamtì *i ss» sBstsàtteaJuàÒTarVYpTTirif?^.
.1 Ltteri (O,, «m d IsàhPsmHPjsril fans.cl.j|sjsMj|^^
La stagione di primavera è la migliore per la cura tendente
a rafforzare i bulbi piliferi ed agevolare così lo sviluppo e la
conservazione dei Cape/// e della Sarbu e la preparazione
meglio indicata a tale scopo è la
CHINS:
ICONE
L’,Aocji-to. pr@parat&
con siatema apsoial« e con materie di primissima
qualità, possiede le iniiiliori virtù terapeutiche, le
quali sqliunto sono un possente e tenace rigerieràtore
del sistema capillaro. Essa è un liquido rinfrescante e
lìmpido ed inlerarncnu! composto di sostanze vegetali
non cambia il coìore dei cap^jlU © qe impedisce,
la caduta prematura. Essa ha dato risultati im-I
mediati e soddisfacentissimi anche quando la
Ì" p» caduta giornaliera dei oapolli era fortissima. '
Tutti coloro che hanno 1 espelli sani è
P“^« "*are l’ Aociaaia dopo la cura
e così evitare il pericolo della eventuale caduta di essi 6
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