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Oinquante-quatrième"'année.
33 Août 1918
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DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENTi
Par an
...........Fr.
Pour 6 mois
2,—
3,25
3.50
Vallées Vaudolses .................ifr. 4,—
Italie . . ... . . . . . » 4,50
Etranger ...................... . . » 7^—
Hnsieurs abonnements à la même adresse » 6,—
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commencement de l’année.
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ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, instes, pures, aimables.... de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Communicatiog officielle —
Eux et nous ou au front et à l’arrière
— Caisse centrale d'évangélisation et
éméritation — Courriee d’Angleterre
— Da page du soldat.— Da fête du 15
Août .— Chronique vaudoise — Nouvelles politiques.
COMMUNICATION OFFICIELLE.
. A cause de,s circonstances , exceptionnelles, la Table, ouï le Corps des Pasteurs,
a décidé que la prochaine session du Synode au lieu de .s’ouvrir le lundi 2 septembre dans l’après-midi, s’ouvre le
5 Septembre à 10 h. du matin.
Le Modérateur
Ernesto Giampicgoli.
EUX ET NOUS
ou
AU FRONT ET A L'ARRIÈRE.
En jetant un regard autour de nous
et en contemplant cette immense assemblée du 15 août, notre cœur se serre,
car il est impossible de ne pas constater
l’absence d’un grand nombre de pètes
de famille et de toute notre belle jeunesse. Pourrions-nous, réunis sous ces
châtaigniers séculaires pour adorer Dieu,
pourrions-nous oublier nos défenseurs de
la patrie, nos prisonniers esclaves des
barbares en proie à la faim et aux mauvais traitements? Impossible, ils doivent avoir leur place au milieu de nous
ces héros qui bravent tous les dangers
dans l’accomplissement de leur devoir.
Nous les avons vus partir, les uns tristes
et en larmes, d’autres résignés, d’autres
pleins d’entrain. Au bout de deux ans
nous avons dû constater un certain malaise produit par des injustices flagrantes
par un défaitisme qui ne cachait pas ses
manœuvres louches; après le désastre
de Caporetto, nous avons tous été sous
l’impression de la gravité du moment
car la patrie était en danger, le sol sacré
envahi et souillé. Mais comme si une secousse électrique s’était fait sentir, on
s’est ressaisi de part et d’autre, et nous
avons pu constater la résistance tenace,
la réorganisation, le désir, la volonté de
vaincre coûte que coûte.
Depuis lors sont venues les bonnes
nouvelles du Piave, d’Asiago, la retraite
de nos ennemis séculaires. Nos soldats
sentent que l’heure solennelle va sonner, l’heure de la délivi-ance, de la victoire, et aussi, avec un moral élevé, ils
•se battent comme des lions, ils veulent
laisser des traces glorieuses comme leurs
prédécesseurs de la Crimée, de S. Martino, du 1866 et 1870, sans oublier nos
braves qui sont tombés en Abyssinie ou
en Lybie; Honneur à vous, o héros
du 1915-16-17-18; honneur à vous qui
continuez la lutte avec la certitude
de la victoire pour la justice, la liberté et la paix du monde entier;
honneur à votre mémoire, 0 vous qui
avec votre sang avez contribué à écrire
la plus belle page de l’histoire. Continuez, O défenseurs de la patrie, à résister
jusqu’au bout, pour nous revenir heureux et contents, en reprenant votre travail dans vos familles, en nous apportant
1 expérience de la souffrance et du devoir
accompli/
N’oublions pas, cependant, qu’il y a
un front unique. Aujourd’hui la ligne de
combat se trouve aux Etats-Unis, en
Australie, aux Indes, au Japon, en Chine,
en Sibérie, aussi bien qu’en Angleterre,
en France et en Italie. Le front unique
existe pareillement dans nos tranchées
et dans nos Vallées. Ici aussi on doit
combattre, et malheur au déserteur ou
au défaitiste. Malheur à celui qui, en
égoïste, s’est soustrait au devoir commun et travaille, par son exemple néfaste, au défaitisme; malheur au pessimiste, qui voit tout en noir, qui blâme,
qui murmure, qui comme une âme en
peine ne sait plu.s vivre; malheur à l’insensé, pour ne pas dire autre chose, qui
vit en égoïste au milieu de la tempête
qui est déchaînée ne pensant qu’à ses
intérêts, à profiter du moment pour s’enrichir sans scrupules en écrasant ses
frères, en resserrant ses entrailles, en
oubliant même que pendant qu’il fait
ses tristes spéculations de gain, ses fils
souffrent ou tombent sous les balles ennemies. Oui, malheur, malheur à tous
ces insensés, indignes de porter le nom
d’Italiens, de Vaudois ou de chrétiens.
Ce que nous attendons de vous qui
êtes à l’arrière, c’est que vous encouragiez vos enfants qui sont au front par de
bonnes lettres encourageantes, par de
bons conseils, par une affection vraie et
sentie. Ce que nous attendons de vous,
c’est que vous leur disiez qu’ils ne se préoccupent de rien en dehors de leur devoir, que vous êtes là pour pourvoir à
tout, pour prendre leur place. Mères et
jeunes filles, n’est-ce pas que vous le
ferez ?
Ce que nous attendons de vous, c’est
que quand ils viennent jen permission
vous les entouriez, qu’ils se sentent vraiment heureux en retournant à leur
devoir. Mais, surtout ce que nous attendons de vous, c’est que vous priiez pour
eux, que chaque jour vous les placiez
sous le regard de Dieu, dans ses mains
pour les protéger, les bénir.
Ce que nous attendons de vous, enfin,
c’est que vous vous prépariez de telle
manière que l’après-guerre vous trouve
comme les Israélites, sous la direction
d’un Néhémie, prêts à relever non plus
les murailles de Jérusalem, mais l’édifice
social, l’édifice spirituel. Nous ne vous
demanderons pas de prêter serment
comme on l’a fait à Sibaud ou dernièrement à, Turin; nous comptons sur vous,
avec l’assistance de Dieu.
Notre vœu sincère c’est que l’année
prochaine, au 15 août, nous célébrions
la victoire du triomphe de la justice parmi les peuples; la défaite à jamais de
l’absolutisme, de la tyrannie, de l’orgueil, C. A. Tron.
—i>————■
CAISSE CENTRALE
d'Evangélisation et Eméritation.
Les trois Caisses qui réclament l’effort
de nos Eglises, parce qu’elles doivent
servir à l’alimentation des ouvriers et à
>
l’extension du règne de Dieu dans notre patrie, sont la Centrale, celle de
r évangélisation et celle de Y éméritation. Est-ce que tout le possible a été
fait? Est-ce que nos Eglises se rendent bien compte de ce que l’on attend
d’elles? Nous croyons qu’il est bon de
placer devant les membres de nos Paroisses le résultat de l’année, afin que,
l’année prochaine, D. V., il n’y ait pas
de recul mais progrès sensible. Les temps
sont durs, nous le savons, mais l’argent
circule et n’a jamais été si abondant;
notre responsabilité est d’autant plus
grande.
On a versé à Ja Caisse Centrale francs
10.974, à. celle de YEvangélisaiion, frs.
2059, et à celle de Y Eméritation, frs. 1071.
Ce qui signifie que pour cette dernière
caisse, il n’y aurait pas même le nécessaire pour pourvoir aux frais d’un ouvrier !
Voici, du reste, le tableau, tel que
nous le donne le Rapport de la Table :
C. c. Evang. ^mér.
Praly 344,— 56,10 30,—
Rodoret 200,— 22,— 10,—
Massel 250,— 40,— 15,—
Perrier-Maneille 505,— 10,— 15,—
Villesèche ^ 405,— 100,— 20,—
Pomaert 1295,— 98,40 60,—
Pramol 285,— 20,— 15,—
Saint-Germain 1210,— 200,— 40,—
Prarustin 530,— 5,— 20,—
Pignerol 100,— 40,—■
Angrogne 600,—■ 50,— 50,—
Saint-Jean 1100,— 625,— 130,—
Rorà 200,— 50,— 10,—
La Tour 2600,— 522,80 200,—
Villar 600,— 60,— 100,—
Bobi 800,— 100,— 50,—
Turin 50,— 266,—
Courrier d’Angleterre.
Le 4 août a été mis à part pour être
consacré à la prière. Partout dans l’immense empire, on s’est pressé dans les
temples, et partout on a imploré le secours de Dieu.
A Londres, le roi, la reine, le parlement, les lords se sont rendus dans le
temple de St. Margaret, Westminster,
et cet auditoire représentant tous les
pouvoirs, civils et religieux, a été imposant. Tout un événement. C’est une des
premières fois que l’on a eu recours à
une telle expérience, et l’on se félicite
du résultat obtenu. Dans les départe
ments il y a eu des échanges de chaire
entre épiscopaux et non conformistes,
mais c’est surtout dans les services en
plein air que cette union s’est vérifiée.
A Londres même, l’évêque avait avec
lui quelques leaders non conformistes.
A Cantorbury, le dean a placé son temple à la disposition de toutes lés confessions évangéliques.
La guerre a donc eu ce résultat, de
rapprocher les âmes, de sentir le besoin
de n’être qu’un cœur et qu’une âme. Du
reste, ce mouvement de rapprochement
s’impose, vu que les soldats qui combattent côte à côte, se connaissent et exposent leur vie ensemble, sentent ce besoin
d’union.
Dieu veuille que les autorités des différentes Eglises puissent sentir exactement le même besoin.
L’archevêque, cardinal Bourne, vient
de lancer un mandement dans lequel il
laisse voir clairement l’espoir d’un rapprochement des Anglicairs avec Rome,
vu que les Anglais, étant en France, sont
en contact avec le Romanisme, et en
éspère un retour de l’Angleterre à Rome.
Il se peut que quelques âmes timides,
incertaines, travaillées par le ritualisme,
se laissent prendre au filet, mais nous
crojmns que c’est le contraire qui aura
lieu et si les protestants français savent
saisir le moment. C’est un mouvement
vers le protestantisme qui s’accentuera.
— La loi sur l’instruction publique
vient d’être acceptée et ratifiée par le roi.
Spectator.
LA PAGE DU SOLDAT.
Nous remercions le capitaine Martinat
qui s’intéresse aux deux soldats Albert
Tron et Emmanuel Micol: ils auront le
journal; le soldat Rivoira Pietro salue
son frère Frédéric, M. Cesan, parents et
amis, remercie pour l’Echo, M. Amato
Jalla et le Comité de Luserne St-Jean;
ses amis Lausarot et Arnoletto s’unissent
à lui pour saluer parents et amis; le soldat Pons Auguste, de La Tour, salue et
remercie, il a reçu avec plaisir la visite
de l’aumônier A. Tron ; l’aumônier Pascal demande qu’on s’intéresse à un frère
de Tramonti di Sopra, M. Menegon, lequel viendrait passer quelques jours à
La Tour; on verra s’il y a possibilité;
Rivoir Alexandre de Prarustin, salue et
remercie ; David Jahier de Bobi, lit et
relit le journal trois fois par semaine,
salue son ami Constant Baridon ; Rostan
Arturo réclame le journal que nous enverrons; Long Giovanni de Pramol, salue
son pasteur, ses Pramolins et remercie;
Enrico Long de Pramol, aussi, salue son
pasteur, espère aller en permission, est
bien et salue; le sergent major Giovanni
Rinesi d’Angrogne, remercie vivetoent
et envoie ses salutations à sa famille, à
ses deux enfants, et à ses deux frèref
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Attiltè^et'Dàier; Péiji^oné^J^^^^ du Villar, Fopriéès,»prdniSnëées par le Présidént,
»n bonne sant^emércfe"et salôe pâ- par une priéB^. - : ïi:
Ét' âtais ; .^^^d-M'i^on PéHx de ^ M-By^Sou/iêf nous p^Tle suri ces pà^jTAurrPstbieiK lit avec pteisirlei^ iolestdé; Jésuiiï V faites-vous d’éxn^l,ei envoie ses salutations aux compa- tfaordinaîrê?ïi; Brièvenîènt et clairegft(|ns d’armes ainsi qu’auxfamilles;Bou- ment, il noua montré eri quoi consiste
cAo^ii ::AZiieri est toujours',heureux de re- l’ordinaire de la vie du' chrétien, qui par
Cevpir'le journal qui est un consolateur contre devrait rechercher l’extraordiet î>aT'Son moyen salue ses compagnons naire, c’est-â-dire ce que l’on devrait
d’aîmesîIrémeiHîïe iéi Cèmité de Turin;- 'faire, la chose réclamée par Christ,
son; ami Vigne Félix se joint à lui pour M, E. Revel suit son collègue du Villar
saluer et repîé^iqr;>;.P^ Eugenio en>traitant la sé.éonde partie dû sujet;
est’heureux de retrouver le journal à son Si nous faisonfe t’extraordioairé, mon^ ■
retpar èt-Sêfl«e iE. Rosiagno de Prarustin, • trons-le par la conversion, la sanctificaâ retrouvé son jhurnal quilui apporte un tion, une vie de consécration au service
fOUÎHe des Yallées et se trouve epfiii avec de Dieu,
ùn^ami’Vaudois; Pcyroi SZe/ano du Po- Nos deux frères ont été écoutés avec
maret, salue et réclame le journal; le . la plufl,yiye attention, ce qui prouve que
lieutenant. GhflrZes .Piici envoie ses sa- hotre peuple sait saisir les appels, sur
lutations. eordiales.
-^■ MÜitüTt visitati dat cappellano A.
Tro/r; Fanteria; sergente magg. Garretto
ErnesZo (Susa) ; caporal magg. Barai Enrico (Massello) ; soldato Ferrerò Emilio
(Villasecca).; caporale Basciu Antonio
(Cagliari); soldato Diana Paolo (Sampierdarena); caporale Musso Paolo (To^
rino) ; soldati Barbieri Giuseppe (Bassignana), Bellapianta Donato (Corato),
Caffarel Giuseppe (Bobbio), Rivoira Alfterio (Luserha S. Giovanni), — Artiglieria: tenente Cdi/aZZo Edilberto (Savona);
soldati Long Eli Giovanni (S, Germano),
Chaflin Paolo (Angrogna), Bertin Giovanni (Luserna S. Giovanni), Motel Giovanni (Rorà), Pons Carlo (Angrogna),
Fornerone Filippo (Prarostino). — Sergente automobilista Benèch Angelo (IgleBias>; automobilista Beux Michele (Pramollo) ; carabiniere Dema Giacomo (Torre
Penice); soldato EracZie Aldo (Firenze).
— Il soldato Conti Angelo (S. Giacomo
SchiaVoni), è stata ferito il 20-6 al braccio da paiiottola^ di fucile.
— 9 Agoétñ i9Ì8.
Lèggiamo con tanto piacere i carissimi giornali I e mandiamo tanti saluti
ai paren(i,.agli amici e alle fidanzate a
cui, pur essendo a Jossalta di Piave,
pensiamo tanto I
Artiglieri Regnaud Francesco e Bai
mas Carlo.
:
— Il soldato Buffa Giovanni ringrazia
tanto per rinvio del caro Echo des Vallées e manda affettuosi saluti a parenti
ed amici, dai quali è lontano,
— Il bersagliere Jahier Carlo, che si
trova in montagna a godere l’aria fresca, e di èrn ia salute è abbastanza buona
si legge sempre con molto piacere i giornali che gli sono di conforto e lo incitano
a fare sempre U suo dovere da buon soldato. Egli manda tanti saluti alla sua
famiglia ed a tutti i San Germanesi.
Dal fronte, 7^8-18.
Con grandissimo piacere leggo il tanto
apprezzato Echo. Ringrazio per mezzo
del gradito giornale, della gentil visita
fattami, il cappellano A. Tron. Saluti e
ringraziamenti al pastore E. ReveI ed a
tutta la mia" famiglia, parenti, e amici,
assicurandoli della mia perfetta salute.
■'* Caporale S. Chauvie (Angrogna).
La Féíe du 15 Août.
, LE 15 AOÛPÀ LA TOUR. Te temps
favorable, l’endroit choisi, rapproché et
délicieux, le désir de participer à la fête
de la fatnille Vaiidoîse, tout cela a contribué à amener‘une foule considérable,
évaluée‘■par Un ami venant d’Amérique
à 200b' personnes, au rendez-vous général.
À 10 heures précises, M. le pasteur B.
Gardîol invite les chanteurs à se grouper
et le culte commence par le chant d’un
psaume, suivi de la lecture du chap, vi
de St-Mathieu, de quelques paroles ap
tput dans ces moments extraordinaires.
; M. C. A. Tron parle ep langue italienne
sur ce sujet: «Eux et nousi. Eux, ce
sont nos soldats; nous, c’est-à-dire le
peuple Yaudois ». —• Le lecteur trouvera
dans l’article deTond les paroles prononcées sur ce sujet qui nous tient tant à
cœur, Chers soldats, vous avez eu votre
place au milieu de nous, à la-fêle du 15
août l «. ,
M. Luigi Rostagno nous présente la figure du martyr Jean Huss, l’homme qui
est aujoud’hui le point de ralliement des
Bohèmes; et très habilement nous mon
connaissance à l’ancien Hugon, qui a
rnis âlnoti^ disposition un endroit idéal.
ti' ■' fft ^
LE 15 AOÛT À ENVERS-POETES.
Le choix de la loçalité|ipour la réunion
n’aurait pas pu être meilleur. C’est M. B,
Monnet qui nous a offert l’hospitalité
dans sa propriété des Chabrands, à un
quart-d’heure de St-Germain.
Les paroisses avoisinantes de Pignerol,
Prarustin, Pramol et Pomaret, étaient
largement représentées. Nous n’avons
.pas la bosse des chiffres, aussi nous n’en
faisons pas, d’autant plus que, lorsque
nous-avons consulté nos connaissances,
sur le nombre des personnes présentes,
les réponses étaient très disparates.
Qu’il nous suffise de dire, en chroniqueur consciencieux, que l’assemblée , à
été une des plus nombreuses de ces dernières années. La lumière du soleil était
tamisée par les feuilles des arbres et on
jouissait d’une fraîcheur relative.
Le culte a duré deux heUres, et l’attention du public a été soutenue jusqu’à
la fin.
M. J. J. Ribet, qui présidait, dit quelques mots, et cède bientôt sa place à M.
Ph. Grill. La partie religieuse, qui avait
pour base le dernier chapitre du prophète Osée, le péché, l’appel à la conversion et la promesse a été successivement développée par MM. J. Marauda,
tre en cet hoi^me l’homme de la Bible, B. Léger et L. Marauda
mil OTl n J] A4-T il TVT'rVp TÎ a!-.»
qui tout en né voulant pas s'e" détacher
de l’Eglise, voulait la réformer. Les VaUdois, comme lUî, ont revendiqué l’autorité de la Biblèi^ et c’est ainsi qu’entre
Bohèmes et Vaudois, il y a un grand
point de contact. L’orateur exhorte ses
frères à maintenir ce grand privilège.
M. le pasteur-évangéliste Alessandro
Simeoni nous parle d’une manière très
intéressante de notre œuvre d’évangélisation, en déclarant son amour pour
les Vallées et Je désir de rendre compte
de son activité Coinme les anciens barbes. Avec quelques exemples bien choisis, il nous montré ce que peut l’Evangile dans les cœurs, des résultats réjouissants qu’il donné. Les sépultures sont
surtout un grand moyen d’évangélisation, et dans ces circonstances les classes
les plus élevées kont atteintes. Le Foyer
du Soldat a continué à donner de bons
fruits, L’oratéüè invite les Vaudois à
continuer à nottè' oeuvre Îeur sympathie,
et les applaudissements disent à M. Simeoni qu’il a été compris.
Il est midi moins cinq, mais il y reste
un orateur qui nous vient des EtatsUnis, M. le pasteur épiscopal Sartorio,
de Boston (Massachussets). Une véritable ovation l’accueille lorsqu’il prend la
parole]^ après avoir été présenté âu public.'Il nous dit d’une manière brève et
efficace ce que font les Américains en
cet instant. Il trace un parallèle entre
les Etats-Unis et l’Italie qui auraient pu
rester neutres, mais qui sont entrées dans
la grande lutte pOur la justice, la paix
et la liberté. L’Amérique travaille fébrilement dans ses Chantiers ; le nombre de
ses soldats en Europe est de ûh million et
demi ; dans quelques mois ils seront quatre millions. La victoire est assurée.
L’orateur est vivement applaudi et a
été écouté avec’un vif plaisir, M. Sartorio pourra répéter aux Etats-Unis ce
^u’il a entendu et ce qu’il a vu.
Le 15 août, a été cette année célébré
avec dignité et recueillement. La collecte en faveur de l’Evangélisation, a
produit francs 185,10,
Le culte fini, les groupes se forment,
on donne l’assaut aux provisions et on
passe une délicieuse après-midi sous les
châtaigniers.
N’oublions pas d’exprimer notre re
Le prof, H. Bosio, chargé de la partie
historique, nous a parlé de Jean Huss et
de sa mort si cruelle. Le mart3T de ce
précurseur de la Réforme en Bohême
est une tache bien noire sur l’écusson de
1 Eglise de Rome. — Votre correspondant a parlé de l’Evangélisation, et a
eu soin d’accentuer l’œuvre que l’Eglise
Vaudoise poursuit en Italie soit pour les
soldats, soit pour ceux d’entre nos concitoyens qui, à la suite de Caporetto,
Ont été forcés d’abandonner leurs foyers,
M. C. J alla fait la prière finale et M.
B. Léger prononce la bénédiction.
Trois gendarmes, qui se trouvaient à
deux pas de la tribune, semblaient suivre
de très près les discours des orateurs.
La collecte en faveur de l’Evangélisation a produit 98 francs.
La journée a été belle et bonne, que
Dieu soit loué 1
Dans l’après-midi, l’honorable Député
de Briquéras prononçait un'^discours sur
la place du marché de Saint-Germain.
Devant partir pour Pignerol, nous n’en
avons entendu qu’une partie, et nous ne
sommes pas à même d’en donner un résumé aux lecteurs de l’Echo.
F. Rostan.
Une correspondance de M. F, Grill sur
la fête est arrivée en retard, mais nous
tenons à le remercier quand même en
correspondant fidèle et dévoué.
CHRONiOUE VAUDOISE.
ANGROGNE. L’assemblée électorale
a élu comme représentant de notre Paroisse au prochain Synode M. Jean Paul
Buffa, ex-ancien de St-Laurent. Les deux
membres de la Paroisse élus par la dernière Conférence de District sont MM.
Antoine Bertalot, instituteur, et Jean
Pierte Rivoire, ancien des Malan,
COLONIA VALDENSE. La grande
nouveauté du jour, c’est la neige, chose
que, depuis la fondation de la colonie,
on n’avait jamais vue.
On va établir une ligne téléphonique entre Colonia et la Colonie Suisse.
— On parle aussi d’une ligne de chemin de fer qui va relier Tarariras à Miguelete et Dolores. C’est du progrès, et
tant mieux»
LA TOUR. Concert de bienfaisance. Dimanche prochain 25 août, à 5 heures de
raprès-midi,i dans la Maison Vaudoise,
aura Jieu un concert vocal et instrumental, avec oblations en faveur des mutilés de guerre de la Vallée et des Institutions Hospitalières Vaudoises.
Au concert, organisé pat l’infatigable
M.lle Violette Vinay, prendront part
Madame Severina Belmondo, Mesdemoiselles lAdèle Bonamico, Livia Sigalla et
Rina Grossi, et M. le maestro Carlo Zino,
L’on espère que le but éminemment
patriotique et charitable du concert,
amènera à Torre Pellice, de toutes les
Communes de la Vallée, un grand nombre d’admirateurs de la bonne musique.
— M. Emile Rivoir, de Nice, nous a
donné dimanche dernier un excellent
sermon, sur les montagnes d’où nous
vient le secours.
RODORET. Cette petite Paroisse, à
peine composée de 350 âmes, est passée
cette année par une dure épreuve. Avec
un hiver long et rigoureux, nous avons
aussi dû accompagner au champ du repos neuf membres du troupeau.
Dimanche dernier 11 courant, à 4 h.
pom., devant une nombreuxe assemblée
recueillie et respectueuse, composée des
deux confessions religieuses, nous aVons
commémoré dans l’église le départ pour
une patrie meilleure du jeune militaire
Auguste Pons, des Arnauds, décédé à
Turin (Collegno), le 26 juillet 1918, Ce
jeune homme, après sa réception, est
parti pour l’Amérique. A peine a-t-il 20
ans, sa patrie l’appelle sous les drapeaux;
il part, quoique ayant un bel avenir devant lui et occupant une bonne place.
Il passe saluer ses parents ; hélas 1 il ne
peut rester que deux jours à la maison.
A peine son instruction militaire
terminée, il est envoyé au front. Ce que
Arbuste Pons a été à Rodoret et aux
Etats-Unis, il l’est dans les tranchées.
M. l’aumônier Pascal dit de lui, dans une
lettre envoyée à ses parents : « Votre garçon est propre, rangé, aimé par les officiers ». Garçon unique, les parents l’ont
aimé, adoré même. Comment ne pas aimer cet enfant si bon, respectueux envers tous, sérieux, pieux. Tout le monde
l’aimait ici.
Après 12 mois de front, il a la souffrance de se voir geler lesjpieds. De plus,
un obus éclate près de lui, le sang lui
monte au cerveau. Il est porté à l’hôpital de Treviso. De Treviso à Turin.
Il passe environ trois mois à la maison,
mais la maladie empirant, il est reconduit à Turin, à Collegno, où il termine
sa course terrestre.
Nous honorons la mémoire d’un tel
héros; oui, honneur à Auguste Pons: il
a honofé le nom Vaudois. Il a payé son
tribut à la patrie, il a donné sa vie après
21 mois d’une indicible souffrance.
Combien ce jeune homme était aimé
par les|habitants de Rodoret, nous l’avons constaté dimanche dernier, à sa
commémoration. Sur 150 personnes qui
se trouvaient dans l’église, au moins 100,
sans éxagération, pleuraient, y compris
une vingtaine de soldats ici en permission.
Outre l’Evangéliste, ont pris la parole
MM. l’assesseur J. Barrai et le prof.
Balme.
Nous voulons encore exprimer une fois
à la famille Pons des Arnauds notre profonde sympathie chrétienne.
Cependant, malgré ces moments pénibles, douloureux, ces séparations
déchirantes, par lesquels plusieurs ont
dû passer, nous avons pourtant eu ici
à Rodoret, de beaux moments, de bons
entretiens religieux, où le Seigneur a fait
sentir sa présence, Les appels à la sanc
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IA
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il
■A
3
tiiicatiôn et à la conversion n’ont pas
manqué.
Nous avons eu la joie de voir deux fois
M. le chef de district, Barthélemy Léger,
en avril et en juin. Il est venu pour la visite d’église. Il s’est rendu une deuxième
fois ici, parce que en avril le temps n’était pas du tout beau. Il nous a fait du
bien. Nous l’en remercions sincèrement.
Sa parole chaude, convaincante, a remué les consciences. Que le ' Seigneur
veuille, dans sa bonté, faire germer et
produire des fruits à maturité, de cette
semence qui a été répandue en Son Nom.
Nous disons aussi avec David : « Tous
tes bienfaits sont sur nous ».
D. Gaydou, ancien-évangéliste.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier,
vers quatre heures, de nombreux paroissiens de St-Jean, de La Tour et d’Angrogne se rendaient au temple du Ciabas. Les bancs furent bientôt tous occupés. La réunion présentait ce jour-là un
attrait spécial. M. Arturo Mingardi, candidat au St-Ministère, était appelé à
y prêcher son sermon d’épreuve, ayant
pour texte Jean iii, v. 3.
L’imposant auditoire suivit l’orateur
avec beaucoup d’attention et d’intérêt
pendant 40 minutes environ. La délégation des pasteurs qui devait examiner
le candidat, donna à l’unanimité un verdict favorable, le sermon ayant été jugé
satisfaisant.
— Mardi dernier un nombreux convoi
funèbre a accompagné au champ du repos la dépouille mortelle de M.me Madeleine Davii née Odin, la fidèle compagne
de M. Elisée Davit, originaire du Villar,
mais établi au Nazerots, Villa Beau-Séjour. Femme énergique, pleine d’activité,
pieuse, s’intéressant aux œuvres de
Dieu, elle a accompli sa tâche avec fidélité. —■ Le culte a été présidé à la maison
par M. Rostagno, qui a parlé avec puissance sur ces mots : « Pour moi vivre
c’est Christ et mourir m’est un gain »,
paroles vécues par l’Apôtre et, d’après
sa possibilité, par celle qui a été rappelée
par Dieu. — Le pasteur de La Tour a
présidé le culte au cimetière.
Nous exprimons à M. Davit et aux
parents toute notre sympathie. Que le
Seigneur continue à le soutenir, comme
il l’a fait visiblement jusqu’ici.
—■ La vente annuelle de la Société du
Printemps pour bienfaisance, avec buffet,
aura lieu, D. V., mardi prochain 27 courant, à 3 heures de l’après-midi, à la
Maison Vaudoise de Saint-Jean.
Tout le mon'de est cordialement invité
à y intervenir, et la Direction compte dès
à présent sur la sympathie et générosité
des anciens amis et nouvelles connaissances.
En cas de pluie la vente serait renvoyée au lendemain, mercredi.
TURIN. Le soir du 15 courant eut
lieu, dans la Sala Convegno pei Militari
de Via Pio V, 15, une fête en honneur
du premier marin d’Italie, Luigi Rizzo.
Un beau programme musico-littéraire
avait été préparé avec soin pour l’occasion, grâce surtout à M. M. Coccoli, qui
est un peu l’âme de toute l’activité de
la Casa del Soldato de Via Pio V.
La fanfare du 6° genio, dirigée par le
maestro Del Giudice, prêta très gentiment son concours pour donner à la fête
un cachet plus sympathique encore.
Malheureusement, elle dut abandonner
la salle, presque au tout commencement,
ayant été appelée à escorter jusqu’à la
gare les militaires qui ^partaient, juste
ce soir-là, pour la Russie.
Le pasteur M. Emile Tron, soldat de
la sanità, présenta au public, qui rem»
plissait la salle, le conférencier officiel de
Ta soirée, M. G. Maltese, si bien connu
dans notre milieu vaudois. « Les Vaudois,
nous dit-il, aiment, au 15 août, célébrer
des cultes sur leurs montagnes pour retremper leurs âmes dans le souvenir du
passé héroïque. Ils sont heureux de donner la bienvenue à M. Maltese qui
vient parler des hauts faits de la marine
italienne. Les gloires de la montagne
s’unissent en ce jour à celles de la mer».
M. Maltese parla ensuite de l’œuvre de
notre marine pendant la guerre et, d’une
manière spéciale, des faits et gestes de
Luigi Rizzo, écrits dorénavant, en caractères indélébiles, dans l’histoire des
gloires italiennes.
La victoire de Premenda, dit le Conférencier, semble une légende et c’est
une réalité. Elle nous fait penser à l’histoire de David et de Goliat. Le petit
David, rien qu’avec sa fronde, abattit le
géant Goliat, armé jusqu’aux dents,
parce qu’il luttait au nom du Seigneur,
Luigi Rizzo, avec ses fragiles torpilleurs,
coula à fond le monstre marin ennemi,
hérissé de canons, parce qu’il était animé
par l’amour de la patrie, de la justice et
du droit. La victoire ne fut pas l’œuvre
du hasard. Dans le port de Trieste, comme à Premenda, Rizzo avait fait bien
ses calculs avant d’effectuer 1’ attaque.
Gloire à son nom I Qui peut évaluer à
son juste titre, la grandeur et l’importance de son geste? La flotte autrichienne
se dirigeait probablement sur Ancône
pour la bombarder ou bien allait attaquer notre flotte. Malheur à nous, si elle
eût réussi à réaliser son projet I Mais
Rizzo l’arrêta à temps et lui infligea une
défaite définitive, en vengeant, en un
instant. Lissa, Il releva le moral des
troupes italiennes qui lavèrent, pout toujours, la honte de Caporetto, en repoussant les Autrichiens sur le Piave. Le
conférencier termina son discours par le
cri de : « Vive la marine italienne, »1 accueilli par les applaudissements enthousiastes du public.
M. Maltese lut ensuite, avec sa voix
claire et vibrante, la Canzone di Luigi
Rizzo, du prof. Napoleone Vitale de Reggio Calabria. Nous voudrions faire connaître aux lecteurs^de l’Echo ce magnifique poème. Qu’ils le lisent et ils passeront un instant de véritable jouissance
intellectuelle et spirituelle.
M. ring. Eynard prit ensuite la parole et porta les salutations cordiales des
A. C. D. G, d’Italie, dont il est le président, et des Case del Soldato qu’il a récemment visitées. Il exprime publiquement la reconnaissance des évangéliques
envers les Etats-Unis d’Amérique, pour
tout ce qu’ils font en^faveur des A. C.
D. G, du monde entier et des Case del
Soldato établies sur tous les fronts. C’est
là une véritable Croix Rouge spirituelle
que les Américains ont entrepris parmi
nous. M. Eynard finit en citant la réponse que fit Lyncoln à un pasteur qui
lui demandait: « Etes-vous sûr que Dieu
soit avec les armées qui combattent contre l’esclavage?». — «Cela ne me préoccupe pas, répondit le Président; ce qui
est important à savoir c’est si nous sommes avec Dieu ».
La belle réunion termina avec une
bicchierata très gentiment offerte par
le Comité de Turin à tous les assistants.
En dernier lieu, M. le capitaine Rivoire, remercia, au nom de l’Association
de Turin, tous ceux qui avaient contribué à l’excellent résultat de la fête.
Pierre.
VILLAR, C’est avec la plus profonde
douleur que nous communiquons la mort
du soldat Giraudin François, fils de no
tre estimé juge de paix, survenue dans
un hôpital de Turin le 15 courant.
Il paraît que pendant les quelques semaines passées au front, notre jeune
frère avait contracté les germes de la
maladie qui devait l’emporter presque
subitement. Que « le Père des miséricordes
et le Dieu de toute consolation » soutienne
la chère famille Giraudin déjà éprouvée,
il y a à peine huit mois, par la mort d’un
autre enfant. B. S,
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le commandement du maréchal sir Douglas Haig, .qnt attaqué les Allemands,,
dans rést et lê sud-est d’Antiiens. La bataille engagée sur un large front est devenue une magnifique victoire. Le saillant de Montdidier a été reconquis. Plus
de 40.000 prisonniers et 700 canons pris
à l’ennemi dans cette nouvelle phase de
l’offensive victorieuse dirigée par le maréchal Foch avec une maîtrise incomparable. Les Allemands ont fait des efforts inouis pour arrêter l’élan victorieux des Alliés.
C’est dans la région de Chaulnes et devant Roye et Lassigny que leur effort
défensif s’est révéjé le plus violent, ce
qui a produit un temps d’arrêt dans
l’avance des troupes franco-britanniques
dans ce secteur. Mais déjà l’armée française a commencé une nouvelle offensive
entre Soissons et l’Oise, sur un front de
15 kilomètres. Les résultats du premier
jour laissent espérer que cette fois encore nous pourrons enregistrer une nouvelle victoire et un pas de plus vers la
victoire finale. ' :
Par un décret du Président de la République Française le général Foch est
élevé à la dignité de maréchal de France.
C’est en quelque sorte la consécration de
la seconde victoire de la Marne.
— Activité ordinaire de l’artillerie et
des patrouilles sur notre front. Dans les
Giudicarie et sur le plateau d’Asiago des
détachements de troupes anglaises, françaises et italiennes ont exécuté des coups*
de main heureux, ramenant plus de 700
prisonniers en un seul jour.
Dans la haute vallée de Zebrù (Valtellina) des détachements ennemis qui
avaient tenté d’occuper nos positions
avancées ont été repoussées avec des
pertes sanglantes. Trois pointes dominant la région du Tonale entre le torrent
Noce et la Val di Genova ont été brillamment conquises par nos troupes qui ont
pris plus de 100 prisonniers et une quantité de matériel. Une de nos patrouilles
a pris un poste ennemi faisant prisonniers tous les défenseurs. Sur le Piave
les bersaglieri ont occupé par surprise un
îlot au sud des Grave di Pàpadopoli, et
l’ont conservé malgré les attaq«^ répé».
tées de l’ennemi.
Deux attaques au saillant du Col Rosso
et une au Comone ont été repoussées.
Dans les combats aériens nous avons
^abattu, en huit jours, 24 avions ennemis
et un ballon captif. Une patrouille de
huit appareils, sous les ordres du commandant D’Annunzio, a effectué un raid
magnifique sur Vienne, lançant sur la
capitale autrichienne plusieurs milliçrs
de manifestes. Un des aviateurs n’est
pas revenu, ayant dû atterrir à la suite
d'une panne du moteur. Nos aviateurs'
ont encore bombardé des objectifs militaires à Ppla, Durazzo et Parenzo. Des
hydro-avions autrichiens ont tenté une
attaque sur Bari : nos appareils de chasse
les ont repoussés et abattus à peu de distance de la côte, mais malheurèusemént
les pirates avaient pu lancer quatre bombes qui ont tué quatre personnes, deux
femmes, un enfant et un vieillard.*
Un de nos sous-marfai’a coûlé Un gros
paquebot autrichien dans* le Quarnerolo, près^ de l’île de Fago,
— Une entrevue très importante a eu
lieu entre les empereurs d’Allemagne et
Autriche. Le communiqué officiel ne
nous apprend rien, mais il est évident
que les deux empereurs, très préoccupés
du pli que* prennent les choses de la
guerre, voudront tenter tous les moyens
pour améliorer leur situation. L’Autriche
enverrait quelques divisions sur le front
de France.
— La Haute-Cour de justice de Paris
a condamné l’ex-ministre M. Malvy pour
forfaiture à cinq ans de bannissement.
Le crime de trahison est exclu. E. L.
JT
f Pour P « Echo » des Soldats.
Mme Louise Pons (Bessé), Pemer L. 10,—
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C. M. Ferrer, Naples solde a.e sem. 1918 "
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Monsieur Elisée Davit et ses nièces,
remercient sincèrement toutes les personnes
qui leur ont témoigné leur sympathie à
l’occasion du départ pour le Ciel de leur
bien-aimée
Madeleine Davit née Odin.
Ils remercient d’une façon toule\spéciale
les chères amies de la défunte: Mesdames
Albarin du For/,|Madeleine Monnet de
Bonnenuit, Julie Favout et Hélène Pasquet des Nazerotsf pour les bons soins
qu’elles lui ont prodigués, et les assurent
de leur reconnaissance.
Un autre remerciement spécial aux personnes qui, sous la direction du pasteur
M. L. Rostagno, ont bien voulu chanter
un chœur de circonstance.
Lusetne St-Jean, ao Août 1918.
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