1
Soixante et unième année.
6 Novembre 1925
N* 44
L
9
DES VALLEES
PARAISSANT
CHAQUE
VENDREDI
PRIX D'AB^
Vallées Vaudoises . ^
Italie (en dehors des
Etranger . ....
Plusieurs abonnements .e'me adresse
Etats-Unis d’Amérique . ... . . . .
Par aa
l.
Poor 6 moia
.ijonies
8,10,20,19,1 doll.
5,
6, 11
Yt doli.
On s'abonne i à Torre Pellice, au Bureau d’Admlnistration de VÉcho (Via
Arnaûd, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT BÉ PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la' Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,—
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
<ww Le Nuéro; S5 sentimea ^
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....y dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8)
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JluÆ Jlmis 6e f§d)o.
J’aime à croire qu’il y en a beaucoup,
presque autant que de lecteurs, ce qui n’est
pas peu dire; des amis dévoués, bienveillants, qui le suivent avec sympathie, se dissimulant charitablement ses nombreuses lacunes •— qui ne sont pas un mystère pour
nous — et ne tenant compte que de ses
bonnes intentions, de son ardent désir
d’être de plus en plus l’organe de la Famille Vaudoise répandue dans le vaste
monde.
Que Dieu nous garde du pessimisme qui
nous pousserait à nous exagérer les difficultés de l’heure présente ; d’autre part il
ne nous convient non plus de nous bercer
d’illusions dangereuses, ni de fermer les
.yeux pour ne point voir. Les temps sont
sérieux, pour nous tous ; ü 'nous faut donc,
plus que jamais, serrer les rangs et nous tenir étroitement unis. L’« Echo deg Vallées »
voudrait être le lien unissant tous ceux qui
se réclament du nom de Vaudois, Laisseznous dire qu’il l’est déjà et ajouter qu’il
faut qu’il le soit toujours davantage.
Veuillez remarquer que noms ne nous
adressons pas aux abonnés. Triais aux amis,
j^t cela fait une hells Mfférmee. Le titre
(F« abonné» a quelque chose de commercial, et ne vous engage qu’à payer régulièrement votre abonnement. Par contre, si
vous êtes les amis du journal, vous êtes,
\par là. même, engagés à le soutenir de votre précieuse sympathie ; à le répandre autour de vous en lui procurant de nouveaux
abonnés; à le rendre, par votre collaboration {ceux qui peuvent nous la donner)
iou^iours plus intéressant et plus varié ; et
enfin, à lui fournir les moyens de vivre.
Arrêtons-nous un instant à ce dernier
engagement et n’allez pas aussitôt vous
gendarmer, ni pleurer avant d’être battus.
Vous savez — et je tiens à le dire à ceux
qui l’ignorent encore — que, dans le courant de l’année qui va finir, vu la cherté
croissante du papier et de la main d’œuvre, toutes les typographies, je dis toutes
indistinctement ont du augmenter leur tarif d’impression pour se couvrir de ce surcroît de frais. Vous pensez bien que nos
imprimeurs n’ont pas voulu {peut-être
n’ont-ils pas pu) faire exception à la règle. De là, conséquemment, une, très sensible augmentation de nos frais d’impression, déjà passablement lottrds. Or, si avec
les vieux tarifs, 1’« Echo » ne faisait déjà
plus ses frais, il ne faut pas être bien malin pour en conclure que le déficit ordinaire
va être augmenté des nouveaux frais qui
tombent inexorablement à notre charge...
si vous ne venez pas à notre secours.
Le mot est lâché : nous venons aujourd’hui vous demander de nous aider. Et
comment cela ? Oh ! d’une façon, ou mieux
de deux façons bien simples. D’abord en
nous procurant de nouveaux abonnements,
et en grand nombre s’il mus plaît, aux
Vallées, dans nos villes d’Italie et à l’étranger. Il y aurait mauvaise grâce à solliciter
de nouveaux abonnés à SaintAJermam, qui
on a déjà jAus de deux cents ; mais dans
la'plupart des autres paroisses leur nombre
eût encore susceptible d’être considérablement augmenté, et j’ai bon espoir qu’il le
sera si les Pasteurs et nos amis des Unions
Chrétiennes vont reprendre incessamment
leur campagne fructueuse de l’année dernière, pour laquelle ngus leur sommes si
reconnaissants! Nos abonnés de l’étranger
ont considérablement augmenté ces dernières années ; mais quantité de nos frères et
de nos sœurs se tiennent encore éloignés
de la famille de 1’« Echo » : nous les attendons à bras ouverts. Et à ce propos j’aime
à signaler ici le bel exemple qui leur est
donné par M. Ph. Berger, de Chicago, qui
vient de nous envoyer une liste de 20 nouveaux abonnés de cette immense ville, liste
immédiatement suivie de l’envoi des 20
dollars (503 lires). Aussi tenons-nous à l’en
remercier pîibliquement. J’ai un peu le
pressentiment que l’exemple de M. Berger
va être contagieux et que, d’ici à la fin de
l’année, nous allons recevoir bon nombre
d’autres listes tout aussi... considérables,
sans préjudice des nouveaux abonnements
individuels.
Et maintenant, gageons que vous vous
attendez à ce qu’on vous dise : le tarif minimum d’abonnement va être sensiblement
augmenté pour le 1926. Ce ne serait que
juste, au point de vue œmmerdal : on nous
augmentç la marchandise, donc il va falloir la vendre un^ peu plus cher, pour couvrir nos frais. Mais nous songeons aux
moins aisés de nos lecteurs; à ceux qui font
déjà un sacrifice en nous, donnant les 8, les
10 ou les 20 lires, mais qui, d’autre part,
sont affectionnés à leur petit journal et ne
pourraient pas facilement s’en passer. Il
s’ensmt que le tarif minimum ne subit pas
d’augmentation.
{Mais, vous avez déjà compris ce que nous
attendons des autres, de ceux qui ont des
moyens : nous leur réclamons avec instance un supplément, un généreux supplément qui paye au moins la. valeur réelle
du journal, en les conjurant de ne pas oublier que notre pàuvre lire ne vaut plus
que 20 centimes. L’année dernière ces suppléments d’abonnements ont atteint le joli
total d’environ 1500 lires. Cette année il
s’agirait de tripler cette somme, au bas
Tïiot ; c’est pourquoi nous^ devons compter
plîis que jamais sur la générosité, toujours
plus large, de tous les abonnés qui le peuvent et qid vont ajouter les 2, les 5 ou même les 10 lires au tarif d’abonnement imprimé sur la manchette de leur journal.
L’Echo des Vallées.
PS. Notre administratrice, que je viens
d’interroger à ce propos, me dit qu’elle serait toute disposée à recevoir des dons spéciaux, plus considérables, en faveur du
journal. Qu’on se le dise.
Prières intéressées.
Plusieurs entendent par prière la demande â Dieu de quelque grâce. Or, dire à
Dieu nos besoins et implorer son secours,
voilà certainement une partie de la prière
chrétienne... ; mais ne recourir à Dieu que
quand on a besoin de lui et parce que nous
savons d’avoir besoin de lui ; l’honorer dans
Tunique but de nous le rendre propice afin
qu’il ne nous châtie pas ou pour qu’il nous
donne les biens que nous souhaitons, est un
culte servile, une prière intéressée, ne venant pas de Tamour pour Dieu, mais de
l’amour de nouS;mêmes et qui n’améliore
nullement notre cœur:, C’est Tadoration
mercenaire des idolâtres et, malheureusement, la religion de plusieurs qui se disent
chrétiens... K. LAMBpuscHiNi.
Ì
« Car vous êtes sauvés par- la grâce,
par la foi ; et cela ne vient point de
vous, c’est le don de Dieu ; non jjoint
par les œuvres,, afin que personne ne
so gloriiio ». Eph. TJ, 8-10.
)Ce qu’il faut surtout remarquer, c’est le
rapport de la foi à la grâce. La foi, cet élén)ent humain du salut tout divin, la foi
est ce je ne sais quoi dans l’homme, par
cfù se donne à lui la grâce qui est en
Keu ; de telle sorte que, d’une part, la
grâce ne parvient à l’homme que si elle
lui est transmise par la foi ; et que, de
l’autre, la .foi n’agit dans l’homme qu’en
laissant passer la grâce, sans y rien ajouter du sien. La foi est donc si nécessaire,
que sans elle la .grâce est comme si elle
n’était pas, et'tout ensemble si simple,
qu’elle laisse à la grâce, sa gratuité tout
entière, que dis-je ? qu’elle la constate et
la fait éclater.
«iLa foi est nécessaire, pour approprier à '
l’homme la grâce de, Dieu. Il ne s’agit pas
dé mériter un salut dont le caractère es
«I.
sffî,tiel est d’être immérité ; mais ce salut
ifeiérité, il s’agit,.d’y pr^dre ,p,art. Celui
qui sauve, c’est .Dieu ; mais, celui qui est
sauvé, c’est l’homme; et cet homme, non
une machine ou un instrument, mais une
créature morale et responsable, qui a sa
participation inévitable autant qu’obligatoire, dans toute transaction dont elle est
l’objet, sans en excepter la plus souveraine ou la plus gratuite. Le salut d’une
âme est un ouvrage qui n’appartient qu’à
Dieu : c’est une création, selon l’expression
de TApôtre dans mon texte, c’est-à-dire
l’introduction d’un principe nouve.a,u dans
le cœur, par opposition au développement
naturel d’iin germe préexistant. Mais cette
création est intérieure ; elle s’opère dans
Thomroe, c’est assez pour que l’homme y
ait sa part d’action, à là différence de ce,tte
autre création qui nous a appelés à l’existence. « Dieu qui nous a créés sans nous,
a dit un Père de l’Eglise, ne veut pas nous
sauver sans nous » ; cela est vrai dans l’affaire du salut, comme il est vrai dans toute
action de l’homme par laquelle il est mis
en possession des dons de Dieu, quels qu’ils
soient. Dieu met devant moi un paysage
ravissant : encore faut-il que j’ouvre les
yeux pour le contempler ; Dieu me présente un fruit délicieux : encore faut-il
que j’ouvre la bouche pour le recueillir ;
Dieu m’offre un remède certain pour mes
maux ; encore faut-il que j’ouvre la main
pour le prendre. Il en va de même pour le
salut : la foi est la faculté réceptive de
l’homme, s’exerçant sur le don de Dieu, et
faisant nôtre ce qui n’était que pour nous.
La foi est Tœil qui regarde, la bouche
qui recueille, la main qui prend. Un Béchuana converti la définissait admirablement : « La foi est la main du cœur ». En
deux mots, si la grâce est la main de Dieu
qui donne, la foi est la main de l’homme
qui reçoit : que ces deux mains se rencontrent, tout est dit.
Mais autant la foi est nécessaire, autant
elle ^t simple. :Elle opère en recevant, mais
en recevant seulement : l’homme s’efface
pour laisser tout le salut à Dieu. Ne me
dites pas que la foi: sent, que la foi aime.
que la, foi obéit ; .et que c’est par ce sentiment, par cet amour, par cette obéissance
qu’elle vaut devant Dieu. Non, vous dis-je ;
la foi ne fait que recevoir; et c’est par
cette simplicité du recevoir qu’eUe vaut,
parce que c’est par elle qu’elle laisse à
Dieu toute la gloire du faire. Le sentiment,
Tamour, l’obéissance, ce n’est pas la foi,
c’en sont les fruits, les œuvres ; et attribuer le salut à ces fruits, à ces œuvres,
c’est, après l’avoir rejetée dehors par le
grand portail, ramener la justice, propre par
une porte, dérobée. Ne me dites pas même
que la foi est une condition du salut. Sans
doute, celà peut se dire, si Ton ne veut exprimer par là que la nécessité de. la foi
jK)ur être sauvé; mais le mot de condition
présente à T^prit l’image d une participation agissante méritoire; et l’humble
participation du recevoir ne saurait être
qualifiée de condition sans abuser du langage. Vous vous rendriez ridicules si vous
disiez '. La vallée de Chamonix est admira— mais à condition qu’on la regarde ;
ou le raisin est un fruit exquis — mais à
condition qu’on le prenne. Il ne faudra pas
dire davantage : La grâce de Dieu nous
sauve, mais à condition qu on y croie , mais
il faudra dire avec TApôtre ; « La grâce
de Dieu nous sau^e par la, fol ». jPar'la foi,
précisément pour bien constater que Thomme n’y est pour rien, et que le Salut est
un don de Dieu, un pur don, tout gratuit,
ainsi l’explique TApôtre, reprenant sa pensée par le, côté négatif, pour ne laisser à
notre orgueil aucune issue par où lui
échapper : « Cela ne vient pas de vous,
c’est le don de Dieu ; cela ne vient pas des
œuvres, afin que nul ne se glorifie ». C’est
dans le même, esprit que le même Apôtre
écrit aux Romains une ligne qui résume a
elle seule tout ce que nous pourrions dire
là-dessus ; « C’est par la foi, afin que cc
soit selon la grâce ». Pesez bien cette parole profonde. Non seulement, nous sauva,nt par la foi. Dieu nous sauve par grâce-,,
mais s’il nous sa,uve par la foi, c’est précisément pour réduire la participation de
l’homme aux moindres proportions possibles, pour constater, pour rendre visible a
tous les yeux, qu’il nous sauve par pure
grâce, sans condition, sans mérite, sans autre action humaine que celle qui nous met
en rapport avec l’action souveraine de
Dieu.
Viens donc, pauvre pécheur qui me
prêtes une oreille si attentive, et qui voudrais de si bon cœur vivre dans la grâce,
mourir dans la paix et ressusciter dans la
gloire, mais qui as jusqu’ici douté de Dieu
et désespéré de toi-même, viens, et crois.
Ne te tourmente pas de ce que c’est que
croire, crois : ton cœur t’instruit assez de
ce que c’est, et l’expérience t’apprendra le
reste. Voilà de Teau, bois; voilà du pain:,
mange ; voilà la grâce de Dieu, voilà JésusChrist crucifié et ressuscité, qui s’est
chaigé de tout le faire, qui était hors de
tà portée, pour ne te laisser qué le croire,
qui est à ta portée : crois, dis-je, et tout ce
qu’il a fait est autant à toi que si tu
l’avais fait toi-même, pour que tu sois auæî
sûr de ton salut que si tu étais saint comme le Sa.int des saints. «Crois seulemeiit,
et tu verras la gloire de Dieu ».
{Extrait des.«Sermons choisis» d’Adolphe
Monod).
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CORRESPONDANCE.
Milan, 30 octobre 1935.
Cher M. le Directeur,
Je suis heureux d’avoir cette occasion
pour témoigner à M. le prof. Jean Jalla
l’adniiration de nombre de Vaudois pour
la profondeur de ses études et pour l’exactitude scrupuleuse de ses recherches d’histoipe vaudoise. Notre brave historien —
dont nous sommes fiers — ne m’en voudra
donc pas, si je précise quelques faits à propos des dernière réparations faites au
temple du Chabas, en 1894.
S’il est vrai que mon bien-aimé père, a
souvent couvert de sa bourse une partie
des frais pour des œuvres d’utüité publique (à Sainte-Marguerite,, aux IBouïssa,
aux Çoppiers, à l’Armaria, etc.) , cela n’est
pas exact quant aux frais pour les réparations du Chabas.
Après avoir quitté le pastorat pour se
dévouer au pareggiamento du Collège, mon
père, qui était pasteur dans l’âme, souffrait
beaucoup d’être privé d’une régulière prédication. Il en parla à son frère William,
alors pasteur de Saint-Jean et à son ami
M. Arthur Peyrot, dès Marauda. La restauration du temple fut décidée par le Consistoire de Saint-Jean, M. Peyrot surveilla
les travaux. L’argent fut récolté par des
souscriptions spontanées, par des collectes au temple même et surtout par des
bazars organisés aux ¡Marauda par un Comité de dames dévouées.
J’ai cru de mon devoir de faire cette, petite rectification. Ce qui est exact ce sont
les souvenirs évoqués à propos de la force
de la prédication de inOn père et de la
haute spiritualité des cultes du Chabas. Le
chant surtout était superbe. Chaque dimanche, apr^ le culte, on exerçait les cantiques pour le dimanche suivant.
iVeuillez agréer, Monsieur le Directeur,
mes salutations dévouées.
Jean H. Meille.
Le moufeineiit religieox
en Tchéco-SlOYaqnie.
La guerre a renforcé partout la religiosité. Sans entrer dans l’analyse psychologique et sociologique de ce phénomène, nous allons étudier son apparition
en Tchécoslovaq,uie.
La Tchécoslovaquie passe, en sa majorité,
pour un pays catholique. Les statistiques
d’avant-guerre y enregistraient, en effet,
presque 86 pour cent de catholiques romains et plus de 4 pour cent de catholiques grecs. Seul les 10 pour cent environ appartenaient aux autres confessions.
Cependant, il convient de rappeler
qu’avant la guerre déjà, le catholicisme
tchécoslovaque fut assez chancelant. Par
ci, par là, même des prêtres catholiques
quittaient l’église et restaient sans confession, se vouant à une propagande anticatholique, dans le sens de, la soi-disant laïcisation de la société. Les souvenirs (fes traditions hussites étaient pour beaucoup dans
08 mouvement, dont les buts pratiques
étaient : quitter Rome, quitter l’église catholique et rester sans confession. Ce mouvement a été concentré dans la ¡Libre pensée tchécoslovaque.
Les classes intellectuelles sprtout et les
classes ouvrières organisées dans les partis
politiqiies socialistes se prêtaient volontiers
à ces idées soutenues par l’idéologie
marxiste.
La campagne de la Tchécoslovaquie resta
profondément reli^euse. Cependant, elle
avait elle aussi certains ressentiments contre Rome. Elle se vantait surtout d’être
anticléricade. Le parti politique nommé actuellement le parti républicain, se recrutant dans la population agricole, a aussi
l’anticléricalisme dans son programme et
se dit nettement progressiste. Cependant,
ses chefs et la plupart de ses partisans
restent formellement membres de l’église,
catholique romaine, tout en manifestant
leur attachement sincère à Jean Huss, con
damné et brûlé par Rome. Pour eux, natu- '
4P • -4
rellement, Jean Hxiss est le héros du progrès plutôt que le martyr religieux. f"
La déclaration de l’indépendance changea
tout d’un coup la manière de voir. Comme
tant de, Tchécoslovaques d’avant-guerre se
trouvèrent résignés aux circonstances
créées par la contreréformation catholique ’
après les victoires des Hatebourgs au 17.me. ,
siècle, dès le 28 octobre 1918 ils compri- .
rent tout d’un coup la possibilité de reprendre la vie religieuse d’a,utrefois, de rechercher le chemin tracé par Jean Huss et
Komenàiky (Comenius).
C’est ainsi que, les premières années de
la République, l’activité religieuse commença à se manifester par la fuite de
l’église catholique romaine. Cette fuite
commença chez des prêtres catholiques qui
savaient encore garder leur idéalisme. Ils
demandaient d’abord des réformes religieuses à Rome. Après le refus auquel il fallait s’attendre, ils créèrent l’église dénommée « église tchécoslovaque » (cîrkev ceskoslovenskâ). A côté des églises protestantes, c'est la plus redoutable rivale du catholicisme en Tchécoslovaquie.
Le mouvement laïque qui préconise la
sortie de l’église romaine sans se rattacher
à une autre église, chrétienne, a pris également un puissant élan. D’après la statistique de l’année 1921 on compte en Tchécoslovaquie 724.507 personnes sans confession, ce qui est 5.3 0|0 de la population entière. Le pourcentage en. est considéra,ble
dans la capitale et dans les centres industriels. Ainsi, par exemple, de toute la, population de Prague il y a presque 19 OjO sanS'
confession, dans le district de Kladno 37 OlO,
dans le district de Slany 42 OjO. Le plus
grand pourcentage des personnes sans confession se trouve dans la classe des ouvriers
industriels.
D’après la statistique de 1921, seuls les
76 0|0 des habitants de la Tchécoslova,quie
étaient catholiques romains. Ce pourcentage doit être déjà sensiblement diminué
depuis cette année-là, car le mouvement
hostüe au catholicisme continue à s’accentuer surtout grâce à l’attitude du SaintSiège vis-à-vis de la célébration de la fêté
de Jean Huss, rétablie depuis la République
inofiiciellemént d’abord et officiellement
cette année. D’aucuns supposent que lé
nombre des catholiques-est déjà tombé à
50 OjO environ parmi la population de langue
maternelle tchécoslovaque. Les habitants de
langue allemande restent fidèles dans leur
immense majorité au catholicisme. La viUe
de Prague, déjà en 1921, ne comptait que
58 0|0 de catholiques. Dans ,1’enseignement
secondaire (gymnases, lycées, écoles normales, etc.) avec le tchécoslovaque comme langue d’enseignement, on comptait déjà dans
l’année scolaire 1922-1923 le 27 OjO d’élèves
dans toute la République qui n’appartenaient pas à la religion catholique. Parmi
eux, environ 6.000 élèves appartenaient a
l’église tchécoslovaque, 5.000 aux différentes églises protestantes et 6.000 étaient
sans confession.
La Slovaquie elle-même passe pour la
contrée la plus catholique de la Tchécœlovaquie. Cependant, il est bon de rappeler
que les catholiques n’y sont que 70 OjO, ce
qui est le pourcentage moins élevé que la
moyenne de toute la République. Il va sans
dire, qu’il s’agit là d’un catholicisme plus
intolérant et plus intransigeant que dans
les autres parties de la République.
De toute façon, la, vie religieuse en Tchécoslovaquie est loin d’être figée. Elle est etr
mouvement depuis la déclaration de l’indépendance. Il n’y a presque point de contrée où il n’y ait pas de population appartenant à plusieurs confessions ou étant en
partie sans confession. Le catholicisme y est
en décroissance constante. Mais ce n’est
pas, pour le moment, le protestantisme qui
gagne beaucoup des anciennes positions
du catholicisme, c’est tout d’abord une
église chrétienne nouvelle, l’église tchécoslovaque, qui, déjà en 1921, comptait 525.333
adhérents, et le mouvement laïque qui préconise de rester sans confession.
(D’après le Courrier Protestant).
UNIONS. CHRËTIENNES.- ^
Semaine de Prière - 8-14 Novembre.
Tout le monde sait désormais que « le
Comité Mondial des Unions Chrétieimes de
Jeunes Gens » a établi, depuis nombre
d'années, une semaine de prière, de façon
à ce que les mêmes sujets « soient examinés et étudiés pour qu’un même esprit de
prière unisse les Unionistes du monde
entier ».
Les méditations et les prières de cette
année vont être groupés autour du grand
sujet: «Dieu et la jeimesse», un sujet
subdivisé comme suit : 1“ Dieu et l’homme;
2° La recherche de Dieu — la révélation
parfaite de Dieu ; 3" Dieu et le péché dans
la vie personnelle ; 4° Le péché eC la souveraineté de Christ dans la vie des Nations;
5° La division entre les Nations et le Règne
de Dieu ; 6“ Les divisions dans la chrétienté
et lè Christ un ; T La victoire de, Dieu et
notre obéissance. Un sujet donc pour chacun des jours de la semaine et parmi lesquels les Unions, qui ne pourraient pas
avoir les sept réunions recommandées,
pourront faire un choix conforme à leurs
besoins ainsi qu’à leurs moyens.
CHRONIQUE VAUDOISE
La Méience des Dnlons Glirétieiines.
Elle eut lieu, ainsi que nous l’annoncions
dans le dernier numéro, à La Tour, les 1
et 2 novembre courant, et débuta dimanche soir, à 8 heures, par un culte d'ouverture sur le beau sujet : L’œuvre des Jeu- '
nés à l'époque actuelle. Un culte impressif
où les orateurs désignés : MM. Jules Tron,
Louis Marauda et Mario Falchi parlèrent
successivement sur ces trois points : « Nécfâsité de garder le bon dépôt » (« Retiens
ce que tu as ») ; de. faire une œuvre
d’amour (« Aimez-vous les uns les autres ;
par là ils reconnaîtront que vous êtes mes
disciples»); nécessité de faire une œuvre
sensée et d’être partout et toujours en
exemple au monde qui les re,garde.
La Conférence proprement dite, qui réunit 60 déléguœ de toutes nos iParoisses, y
compris celle de Turin, a lieu le lundi,
sous la présidence du pasteur de La Tour,
M. Jules Tron, assisté du vice-président
M. Guido Comba, et de de,ux secrétaires,
les étudiants Rino Balma et Matthieu Turin. Et ce fut presque un petit Synode,
aux séances excessivement laborieuses, fort
intéressantes, nourries, même trop nourries, où l’on n’eut pas de discussions oiseuses ni d’orateurs qui parlent... pour parler. Je me. demande comment on a pu abattre tant de besogne. Songez donc ! Six rapports, je dis six, lus ou exposés et discutés
dans l’espace de sept heures ! Nous avons
publié, dans un des derniers numéros, la
liste complète de ces rapports, avec le nom
des rapporteurs, et l’espace nous manque
pQur nous répéter. Mais il nous faut au
moins constater qu’il s’agit de six bons
travaux, soignés, clairs, très substantiels,
dont la plupart mériteraient d’être livrés
à la publication, et renfermant dans leur
ensemble un magnifique programme d’activité de nos Unions Chrétiennes..., j’allais
dire un programme idéal, vu qu’il sera fort
difficile de le réaliser dans'sa totalité. Il
n’en résulte pas moins que les exhortations,
les échanges de vues, les excellentes directioi^ pratiques, les sages conseils de la
Conférence seront d’un précieux secours
pour nos Unions.
L’excellent Congrès eut son digne couronnement dans la belle conférence que le
prof. Falchi donna le lundi soir à l’Aula
Magna, bondée pour l’occasion, sur le sujet ; L’heure des Jeunes, par laquelle l’orateur, toujours efficace, démontre que la
jeunesse des Unions Chrétiennes ne pourra
s’affirmer que par une personnalité spirituelle de toute évidence. ^
Parmi les recotnmandations qui nous
touchent d’un peu près, il nous faut citer
celle qui a trait à la diffusion de VEclvo
des'Vallées : la-Conférence recommande
chaudement à tous les Unionistes de. s’employer activement dans toutes nos Paroisses pour trouver de nouveaux abonnés au
journal de la famille, vaudoise ; en revanche elle demande que l’Echo consente à insérer — il l’a toujours fait, d’aiUeurs —
les communications officielles et officie.uses
du Groupe des Vallées, ainsi que les nouvelles intéressantes de son activité. Nous
remercions vivement pour la première, partie et mettons* volontiers notre feuille à la
disposition des Unions pour la seconde,
bien entendu dans les limites de l’espace
dont nous pouvons disposer.
Enfin on nous prie d’annoncer : 1“ que
M.me, Schalck, présidente des Unions de
Jeunes Filles, M.me Gardiol, présidente de
Groupe de 1’« Amie de la Jeune Füle, M.
Léger, modérateur, MM. Cesare Gay et
Bertinatti, entre autres, ont adhéré à la
Conférence par des lettres empreintes de
sympathie et de cordialité ; 2“ que le Comité du Groupe Piémont a été élu comme
suit : MM. Attilio Jafia, président ; Guido
Comba, Luigi Rostagno, Rino Balma et
Henri Coïsson ; 3” que la Conférence recommande vivement a,ux Unions la collecte
de la semaine de prière, ainsi que celle
pour le Comité National.
* * *
A la mémoire de l'av. JEAN GAY
et de M.me Adèle Garrón.
Treizième Liste de Souscription :
Ribet Rodolfo e Caterina, Valdese, L. 80
— Enrico e Adele Pascal, Ombues, 50.
BOBI. Tous les jeunes gens de l’Union
Chrétienne sont très instamment priés
d’assister aux réunions de la « Capitaine
David Mondon » qui reprendra son activité.
Dieu voulant, samedi 7 novembre, à 8 h.
du soir.
— Ecole du dimanche. C’est le 8 novembre, à 9 h., que notre école rouvrira, ses portes aux enfants de notre Paroisse. Nous
«espéroïïSfCfue les pa#en'ts tiendront à ce quanf
leurs enfants fréquentent assidûment
l’école du dimanche et c’est dans ce but que
nous leur adressons un pressant appel.
J. P.
a
PERRIERMANEILLE. Pendant le mois
d’octobre nous avons eu la visite de notre
cher Modérateur et ancien pasteur de la
paroisse, qui a bien voulu présider les deux
cultes à Perrier et à Maneille. 'Nous l’en
remercions vivement.
— Jeudi 29 octobre a eu lieu le mariage
de M. Adolphe Micol, de Massel, avec M.lle|
AdélaKde Ribet, du Saret de Maneille. La
belle fête fut terminée à Perrier par le
dîner nuptial, servi à 1’« Albergo Regina ».
Nous souhaitons aux nouvea,ux epoux partis pour leur voyage de noces, une vie longue et bénie et nous les remercions bien
sincèrement pour leur généreux don en faveur de l’église.
— L’église de Maneille désirant un har
monium, nous faisons appel aux personnes.»
de bonne volonté pour qu’elles nous viennent en aide. Nous comptons surtout et"
avant tout sur nos membres d’église éta-,
blis à l’étranger, et pour cause, vu les bons
résultats obtenus dans l’autre fraction de
la paroisse. rn.
RORA’. L’Union Chrétienne des Mères et ?
des Jeunes Filles a eu, dimanche dernier, J
l’agréable visite de M.me Louis Jalla, raiS'’*’'
sionnaire. La conversation simple, mais très
efficace de M.me Jalla, riche d’anecdotes et
de détails fort intéressants, trouva aussi«|
tôt le chemin des cœurs et 'fit mieux comprendre et apprécier les peines et les joies,,
les diiffîcultés et les succès de la vie missionnaire. En souvenir reconnaissant de cettàj
inoubliable journée notre, poétesse, « ma*,
gna Gabriella », lut une jolie poésie, qu’elli
avait composée pour l’occasion et organisa,
séance tenante une collecte en faveur dea,|
Missions. Nous remercions vive.ment enco.
M.me Jalla pour son message, si bienfaisant,
tout en nous souhaitant de la revoir bien-,
tôt parmi nous.
>' il
3
— Tous les membres de nos Unions sont
f convoqués pour la soirée familière qui aura
lieu, iD. V., vendredi 6 novembre, dans
Técole du centre, à 8 h. du soir. Nous es? pérons que personne ne manquera à
‘ l’appel. f‘
PER LA «DANTE ALIGHIERI».
Per l’opportuna e vivace iniziativa del
I" prof. Samuele Tron, un’adunanza è convoI cata al Municipio sabato sera 7 corrente,
traile ore 20.30, con lo scopo di costituire una
L, sezione della Società « Dante Alighieri ».
^ Tutti gli aderenti e coloro che volessero
^ .divenirlo vi sono cordialmente invitati.
PROGRAMMA DEL CONVEGNO
<lel SottoUomitato di Torre Pellice della
Croce Rossa Italiana, che avrà luogo do^menica 8 novembre, all’Aula Magna del
Collegio.
Ore 13.30 : Apertura - Relazione su Le
'fimlità, l’opera ed U programma d’azione
del Sotto-Comitato (prof. Attilio JaUa).
Ore 14.30 : Relazione su L’igiene e la
bellezza della casa (cav. dott. Coucourde).
Ore 15.30 : Relazione su L’educazione
igienica e sanitaria dell infanzia e della
gioventù (sig.ra Gnifetti-Corbella, ispettrice delle infermiere volontarie della Croce
Rossa Italiana).
Ore 16.30 : Conferenza pubblica del
‘Comm. prof. Francesco Abba, direttore dell’Ufficio d’igiene del iMunicipio di Torino,
sull’argomento ; Il più terribie nemico. La
-conferenza sarà illustrata da numerose
proiezioni luminose e da una film cine^matografica.
. Alle ore 12 avrà luogo un pranzo in comune alla Pensione Malan. Le iscrizioni, al
prezzo di L, 12, si ricevono presso la sig.na
,,M. Bcrnoulli, segretaria del Sotto-Comitato.
NOUVELLES POLITIQUES.
-J Pendant que nous traçons ces lignes le
^peuple italien commémore solennellement
la date mémorable du 4 novembre qui nous
. rappelle la grande victoire de son armée
'et les 500.000 héros qui se sont immolés
-iour la patile. Le VII.me anniversaire ûe
la victoire a donc été célébré, cette année,
avec enthousiasme et avec une grande ferveur. Partout des cortèges, partout les carillons des cloches, des pavoisements du
tricolore. Partout des discours enflammés
’’pour insister sur la reconnaissance que
nous devons aux 500.000 héros tombés pour
la liberté, la justice et la paix entre les
nations, et aussi pour la paix intérieure.
■ Les projets de loi concernant l’institution du I^odéstà et du Gouvernement de
Rome ont été approuvés par décret royal.
Nous aurons bientôt une première liste des
nouveaux magistrats. L’actuel commissaire
de Rome, sénateur Cremonesi, vient d’être
nommé gouverneur de la capitale.
,r Contrairement à ce que nous avions annoncé dans le dernier numéro, la réouverture du Sénat aura lieu le 14 courant. La
Chambre se rouvrira le l.er décembre.
Les sous-secrétaires à l’économie politi
LE CflTHOLICISnE
jugé par quelques boulines illustres.
{Suite, voir N. 42).
f"
MARCO TABARRINI (1818 t 1898), historien et sénateur romain, dans son livre
sur Capponi e i suoi tempi, dit que « la
Chiesa, opponendosi ai principii di libertà
e di nazionalità che si univano alla religiosità di quel periodo letterario che va dal
1815 al 1848, fece sì che si perderono rai.seramente tra noi, per la restaurazione
vera cd efficace dell’idea religiosa, trent'anni d’operosità del pensiero, e si consumò quel divorzio tra la Chiesa e l’Italia
moderna che il Capponi deplorava come
male presente e fonte di mali futuri ».
L’illustre compositeur GIUSEPPE VERDI
(1813 t 1901) n’est pas ami du clergé romain. Il écrit au sculpteur Vincenzo Lucidi, de Rome, à la date du 9 juin 1871,
j^;c’est-à-dire peu après le fusiUement de
l’archevêque de Paris par la Commune ;
•'* L’ostinazione dei vostri preti per l’infallibilità produce lo scisma in Gerraailia. De■msamente, i vostri preti sono preti, non
®mxo cristiani. La Corte Papale che non ha
s>saputo trovare una parola di condoglianza
par quel povero martire arcivescovo di Parigi ! ! ! Ciò è veramente scandaloso ».
que et aux travaux publics, hon. Banetti
et Petrillo, ayant présenté, pour des raisons personnelles, leur démission, M. Mussolini l’a acceptée et ils ont été remplacés
respectivement par les bon. Balbo et Michele Bianchì, deux des « quadriumviri »
de la « marche sur Rome ».
A Rome eut lieu, ces jours-ci, le Congrès
des « Fasci » italiens à l’étranger, auquel
prirent part environ 500 délégués venant
de toutes les parties du monde. M. Mussolini, au cours de la séance poméridienne
de samedi, a tracé la ligne, de conduite que
doivent tenir les fascistes à l’étranger.
Cette ligne de conduite que nous approuvons pleinement, contribuerait avec efficace,, si elle était mise en pratique, à faire
respecter et aimer notre patrie à 1 étranger et donnerait de bons risultata aussi
dans le pays si elle était utilement méditée
— sur certains points — i>ar les fascistes
de l’intérieur.
L’ambassadeur allemand à Rome, von
Neurath, vient de signer avec Thon. Mussolini le traité commercial itdlo-allemand.
Traité fort important, par lequel l’Italie
accorde des facilitations de douane pour les
produits industriels allemands ; l’AUemagne, de son côté, en accordera de considérables pour nos produits agricoles, les automobiles et la soie.
France. La crise ministérielle a été
promptement résolue, car à la veille de la
réouverture du Parlement M. Painlevé a
pu constituer un nouveau Cabinet en laissant de côté M. CaiUaux, sur la requête du
congrès du parti radical qui s’était manifesté contraire à ses projets financiers. Le
nouveau ministère, présidé par M. Painlevé, compte parmi ses membres plusieurs
amis de M. Herriot, ce qui lui donnerait
un cachet « cartélliste » ; mais on juge
qu’il n’aura pas longue vie.
Syrie. La presse anglaise, qui jusqu’à
présent n’a, pæ encore reçu de démenti à
ce propos, annonce qu’une tentative de révolte de la population de Damas aurait
provoqué le bombardement de la ville de
la part des troupes françaises. Bomba,rdement qui a duré près de 50 heures et a
causé la mort de quelques centaines de personne ■— quelque chose de plus, comme
on voit, que les deux ou trois morts de
Corfú de 1924 que nos amis d’outremonts
nous ont si amèrement reprœhés — et
produit des dommages fort graves aux édifices appartenant aux européens. La situation en Syrie est donc loin, d’être brillante,
affirme M. Painlevé, et dériverait des mesures de répression adoptées par le général Sarrail contre lœ habitants des environs, qui auraient aidé les rebelles druses.
Le général Sarrail a été rappelé en France
pour rendre eompte de ses a,étions. L’occupation de la Syrie aurait déjà coûté 2
milliards et demi à la France, et n’aurait
donné aucun résultat justifiant une telle
dépensé.
. Allemagne. Le Cabinet Luther continue,
malgré la démission des nationalistes,, à
rester sur pied, pour maintenir les engar
gements pris à Locamo au nom de la nation allemande. ,
L’incident de frontière gréco-bulgare serait d^orraais réglé par l’entremise du
Gouvernement roumain qui a demandé aux
deux nations intéressées révacuation des
Le philosophe GAEHANO NEGRI (1838
t li902) écrit : « Tutta la forza, tutto il
valore del Cattolicismo stà nella sua immobilità. Il Cattolicismo' è un immenso sistema di dogmatica metafisica, determinato
una volta per sempre da conciUi ed affidato
ad un’autorità assoluta, suprema, indiscutibile, la quale amministra il pensiero
umano senza obbligo di render conto a nessuno... Il Ca,ttoIicismo possiede ...il privilegio di aprire un porto sicuro a coloro che
non hanno la forza o il coraggio o la presunzione di pensare per sè stessi. Il Cattolicismo tiene in tutela Tumanità » {Rumori
Mondani, p 345),
Le philosophe RAFFAELE MARIANO
(1840 t 1912) écrit dans le Diritto (1876) :
« Il Cattolicismo papale dell’Italia, religione guasta, sconciata e deformata, se non
è proprio l’irreligione,, è nondimeno superstizione ed ipocrisia... Esso ha reso inerti
gli spiriti, gli ha immobilizzati nelle pure
forme materiali, ha costretto ed asservito
la coscienza nella ignoranza, nella superstizione, nella obbedienza cieca e passiva al
comandamento estrinseco e dispotico del
sacerdote.. E così è riuscito ad attutire gli
animi e i cuori, a soffocarvi ogni germe di
energia, di responsabilità morale. E di qui
la loro corruzione, Tinettitùdine loro a superare l’ambiente della superstizione o
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alliési, à Sofia, ont été chargés, par le Conseil de la Société des Nations, de l’exécution immédiate de l’ordre d’évacuation qui
a été faite sans donner lieu à d’autres incidents. La Société des Nations fait une
enquête pour apurer les responsabüibés du
déplorable conflit. t.
BIBLIOGRAPHIE.
Preghiere liturgiche per tutte le domeniche
ed altre solennità dell’anno. Roma, edizione La Speranza, 1925, 240 p. 16“
Qb recueil de prières est dû à la Lega
Eva^elica Italiana per l’élevaziome del
culto. Le but des auteurs est de donner
une plus grande imix>rtance, en mênie
temps qu’une plus grande variété, à la partie liturgique du culte dans nos Eglises. Au
moyen âge le culte était devenu uniquement cérémoniel et formaliste. La prédication était absolument négligée, la lecture
de la Bible, les prières et les chants réduits à des cantilènes marmottées dans une
langue ignorée des fidèles.
Les Réformateurs coupèrent dans le vu
et réduisirent le culte aux éléments en
usage dans l’Eglise primitive, et que nous
font connaître, le Nouveau Testament, la
lettre de :Pline à Trajan et d’autres anciens documents. Ils ne voulurent plus
s’adresser qu’à l’esprit, sans penser du
tout aux sens, même au sens esthétique.
De là la nudité des templœ protestants et
l’austérité de leur culte.
Ce détachement net était sans doute néce^re; c’est cette austérité qui a créé
les* générations héroïques qui, envers et
contre tous, nous ont transmis l’Evangile
daiis sa pureté et sa simplicité. Les demi, réformes, depuis (.celle des Pauvres .Catho"liques jusqu’au modernisme actuel, n'ont
rien produit de durable.
Néanmoins, on doit être reconnaissant
aux auteurs du présent recueil pour la
Triche collection de prières qu’ils mettent à
la disposition des pasteurs. Ils ont la préoccupation particulière que celle qui occupe
la place centrale dans l’ordre du culte
possède toujours ces trois éléments ; adoration, supplication et interc^ion, séparés
par des pauses silencieuses. A notre humble avis, le langage et les expressions de
ces prières sont souvent recherchés et peu
faits pour le peuple.
L’ordre du culte est rendu plus varié et
compte cinq à six parties de plus que celles que nous avons actuellement, ce qui
pourrait avoir l’inconvénient de prolonger
sensiblement la durée du service rehgieux.
S’appuyant au calendrier ecclœiastique
romain, les auteurs en suivent ,les divisions de Tannées : Avent, Carême, etc.,
della ipocrisia, e l’estinzione o lo scadimento
della moralità pubblica e privata».
Deux ans plus tard, Mariano écrit dans
le même journal: « Il Gattolicismo, Papale è
una religione ed una Chiesa la cui efficacia
si svolge tutta a detrimento della società
che se ne lascia ispirare. La sua oiganizzazione, le sue intuizioni teologiche, come il
suo codice di moralità, han fatto di esso la
negazione di tutto l’uomo e di tutta la civiltà moderna e del vero spirito del cristianesimo. Onde Tltalia, volendo vivere nella
libertà religiosa e cristiana, attingere potenza e valore alle fonti della scienza e del
pensiero moderno, rigenerarsi in una nuova
moralità ed in una nuova coltura, non raggiungerà mai lo scopo suo, ma andrà sempre più allontanandosene, quando le sue
credenze, le sue convinzioni, i suoi concetti
e la sua coscienza non sappiano sottrarsi
agl’influssi del sistema cattoLicorpapale ».
Dans son livre Cristianesimo, CattoliciSMO e Civiltà (1879), nous lisons ces parola : « ...Nelle sue. relazioni col cristianesimo e colla civiltà, la religione cattoHca si
, è alienata dall’uno, divisa dall’altra ; di
quello non comprende lo spirito, di questa
non riconosce i bisogni. Dunque non è
solo in opposizione con lo Stato, ma con
tutta la vita moderna... ».
« Questa Italia non può vivere, non mantenersi a lungo senza religione. Ma non è
religione il suo Cattolicismo.
considèrent le Nouvel-An comme la fête de
la Circoncision, célèbrent l’Epiphanie, le
Jeudi saint, la Trinité, le Jour des Saints
ou des Morts, l’Annonciation, toutes choses
que nos églises n’adopteront probabl^nent
pas.
Nous ne voyons non plus aucune raison pour introduire les expressions latines
Intrmt, Gloria Patri, etc., d’autant plus
qu’elles n’appartiennent pas aux langues
originales des Saintes Ecritures.
Quoi qu’il en soit, cette publication, employée avec sagesse et discrétion par les
pasteurs évangéliques, sans nostalgie romanisante, peut devenir une mine très riche
pour accroître la spiritualité de nos assemblées religieuses. J. J.
L'Amministrazione della LIBRERIA
EDITRICE CLAUDIANA rende noto
al pubblico che, in seguito al ritiro per
ragioni di salute del benemerito Direttore sig. Odoardo Jalla, fino a nuovo
avviso ordinazioni e vaglia dovranno
essere indirizzati impersonalmente alla
Libreria Editrice Claudiana -51, Via
Serragli - Firenze (33).
Jean Coìssan« directeur-responsable
Terre Pellica - Imprimerie Alpine
Ditta RUGGERO BENELLI
PRATO-TOSCANA (Italia)
Dans La mia professione di fede (1903)
Mariano écrit : « Il Cattolicismo, senza alcun dubbio, in più cose essenziali, e specie
da noi in Italia, è praticamente la negazione deU’Evangelo ».
Le professeur universitaire ACHILLE
QUADRI, de Sienne, dans un discours prononcé le 20 août 1889, à Colle Val d’Eisa,
en Thonneur du réformateur Aonio Paleario, s’exprime ainsi ; « ...Mai crederò
che Tltalia possa rigenerarsi altrimenti che
con una Riforma Religiosa... Finché il popolo resterà, come ora, tenacemente attaccato alla Chiesa Romana, è vano sperare,
altro che in apparenza, quel rinnovamento
individuale che deve aprir la via alla rigenerazione sociale. La mente del nostro operaio, e più del contadino, è oscurata da
molteplici superstizioni che loro impediscono ogni pensiero di progrejsso; nè migliore appello può farsi ai sentimenti del
cuor loro, poiché nati e cresciuti Ih una
religione bottegaia, troppo facilmente si
abituano a far mercato della loro coscienza.
...Niente di buono dunque c’è da aspettarsi
per la moralità finché le plebi restino, anche di nome soltanto, nella Chiesa Romana,
e vi resteranno senza fallo finche non venga
loro offerta una religione migliore » {La
MartinéUa, 1“ Settembre 1889).
(A suivre).
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3° - I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba 4,— 4.— 5 —
4" - 1 Libri storici del Nuovo Testamento, T. Longo 5" - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Comba 4,— 4.— 5
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ANGROGNA - Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G, Miegge, candidato teolPERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARE'TTO - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Candidai Carlo Lupo.
PRAiMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastorè: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Sig. Enrico Coisson.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrinann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume. •
AOSTA - Ciiiesa : 3, Rue Croiz de- Ville Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106. ■
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Chiesa: Piazza Funicolare, Palazzo
del 'Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, Casa BogJletti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teoL Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evang-elica - Sig. S. Pasciualoni. Villa Comunale, Casa Muncz.
COAZZE - Chiesa Evangelica.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
•FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivL
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via As,sarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista ;
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto,
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - PASTORE : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa i: Via Bacchio, 4 ■ Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona,
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Emilio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,.
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 Pastore ::
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore: Attilio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - S)g. G. B. AzzareUl.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore S.OoluccL
PALERMO - Chieisa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista : G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo’
(Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via .Marianna Dionigi, 57. '
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa; Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Pahua, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) • Pastori;
Davide Bosio e Francesco Peyroncl, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavaguis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatii, ivi.
VERONA Chiesa : Via Pigna (presso il Diromo) - Pastore: B. CeUi,, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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Il culto principale si celebra in tutte le
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