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Soixantième année.
17 Octobre 1924
N* 40
L'ËCHO DES V1LLËE8
PARAISSANT CHAQUE, VENDREDI
' PRIX D'ABONNEMENT) Paras Pour 6 mois
Vallées Vaudoises ..............................L. 8,— 5,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .... » 10,— 6,—
Etranger........................................» 20,— H,—
Plusieurs abonnements à la même adresse .... » 19,—
Etats-Unis d’Amérique............................ 1 doll.
% doll.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
LtABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour li Rédaction, au Directeur M. Jfak Coïssoh, professeur,
Torre Pellice — pdur l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Naméro: ISO cmtimes -wv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...» dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
s
H
a
MÉDITATION.
« L’amour couvre une multitude de
péchés ». 1 Pierre IV, 8.
L’amour chrétien n’a rien de commun
avec ime certaine solidarité, fort répan- ^
due : on se croit tenu, par esprit de corps,
de couvrir les fautes de ses subordonnés
ou de ses amis ; pour maintenir à l’abri
'des reproches l’honneur de son groupe ou
de son parti, on s’efforce de faire, autour
de la faute du frère coupable, la conspiration du silence.
L’amour chrétien n’e t pas non plus
cette indulgence pour ’e mal, qui apparaît
dans toute notre littérature contemporaine. «Cela a toujours existé, cela existera toujours. La perfection n’est pas de
' ce monde. Il faut faire la part de lia faiblesse humaine ». Ces apherismes, et bien
d’autres semblables que nous entendons répéter autour de nou'i, endorment Ta conscience de beaucoup d’hommes, et les livrent sans défense entre les mains du
Tentateur.
L’amour chrétien couvre les péchés, mais
avec la préoccupation constante d’aider les
coupables à vaincre le mal qui est en eux.
Il les couvre, parce qu’il est clairvoyant, il
..sf üa^t- ajjprécier chaque acte à sa juste valeur, et faire exactement la part des responsabilités. Il y a trois manières de juger
la conduite du prochain, correspondant
respectivement, dans la vie spirituelle, à
l’enfance, l’adolescence et la niaturité.
L’optimisme candide de ceux qui, tout
pleins encore de leurs jeiunes illusions, promènent leur regard superficiel sur un
monde dans lequel ils ne voient que beauté
et ,bonté. Et puis, viennent les déceptions:
on a fait l’expérience die tout ce que le
cœur humain recèle de sentiments intéressés, de mesquinerie, de turpitudes ; la con^ fiance fait place à l’amertume, et l’on do
vient d’autant plus'sévère qu’on avait”cru
davantage à la .bonté hmnaine. Peu à peu,
l'equihbre rejvient ; on abhorre toujours le
mal, mais on a compris combien l’homme,
hvré à lui-même, est faible et désarmé en
face de la tentation ; et, dans le cœur, l’amertume s’adoucit en pitié, qui se transforme en amour.
En outre, l’amour chrétien avertit Iles
pécheurs. Il couvre leurs fautes devant les
autres; il veille avec soin sur ses lèvres,
pour ne pas juger, critiquer ses frères en
leur absence. Mais ü va les trouver directement, et avec toute la .délicatesse d’âme
et la charité dont il est capable, s’efforce
d ouvrir leurs yeux sur leurs defauts.
C’est une tâche malaisée, et qui souvent
v:aut à celui qui l’a eoitreprise tout autre
chose que de la reconnaissance ; mais c’est
ühe tâche bien intéressante, pour toute na.t*ure généreuse et qui ne peut prendre
parti de voir ses frères perdre leur
sme dans la médiocrité morale où se déïoule leur vie. A travers toutes les pages
de la Bible, nous retrouvons les hommes de
ï^u, .prophètes ou apôtres, pratiquant visdes pécheurs le devoir de l’avertis•ohient fraternel.
ii’amour chrétien agit ainsi, parce qu’il
P»hse sans cesse au salut des âmes. Son dé***’ est que les péchés de ses frères soient
couverts aux yeux de Dieu, comme ils le
à propres yeux. Pour cela il s’ef
force d’aider les coupables à obtenir le
pardon divin ; il cherche à créer en eux,
en prenant sur ses épaules une part de
leur fardeau, la confiance que ce fardeau
peut être sup,primé ; il veut les amener à
pousser le cri qu’attend la grâce pour se
manifester : « Mon Père, j’ai péché ! ».
Di emploie pour cela Farme toute puisSjante de la prière. Tel Abraham, luttant
avec Dieu pour obtenir de Lui la grâce des
habitants de Sodome au milieu desquels
vivait son neveu, ü intercède avec larmes
et supplications en faveur de ceux qu’il
veut sauver. La seule récom.pense qu’il
ambitionne, c’est le bonheur de voir ceux
qu’il aime s’ouvrir à une vie nouvelle, à
cette vie qui, se déroulant ici-bas au mihe;U d’alternatives de tristesses et de joies,
de chutes et de victoires, donnera toute sa
mesure un jour;, dans la patrie éternelle.
« L’amour- chrétien », disait Robertson,
« n’est pas le rêve d’un philiosophe assis
dans son cabinet, et souhaitant bénévolement que le monde soit meilleur qu’il
n’est »,. On pourrait le définir : l’état
d’âme du disciple de Jésus^Christ qui se replace chaque jour à l’école de son Maître,
pour apprendre .de lui le secret de l’activité rédemptrice. Si Jésus s’est donné avec
tantj^e bouté et de patience aux foules qui ■
le suivaient le long du lac de Tibériade,
s’il a supporté~]|e3 tiédeurs et l’inintelligence de ses disciples, s’il a soulagé les infirmités de tant de malheureux, s’il a pour- **
suivi son ministère sans défaillance jusqu’au Goljgotha, c’est qu’il aimait ces hommes qu’il était venu chercher et sauver.
L’amour a été le grand secret de ses guérisons physiques et morales, des transformations merveilleuses qui s’accomplissaient
dans les âmes sous son influence. Voulezvous, chers lecteurs, .posséder quelque
chose de cette puissance qui'qrendra votre
existence vraiment utile et heureuse ? Consacrez-vous, dans l’humilité et la foi, à celui qui disait à .Pierre : « Simon, fils de
Jonas, .m’aimesrtu ? », et qui, sur sa réponse ^lff^rmative, lui confia cette tâche, la
plus belle des tâches : « Pais mes brebis ».
(Le Témoignage) E. B.
EPHËMÉRIDES VAÜDOISES
OCTOBRE 1733
Les VaDdois et ta yaeiie de suttessloD de Poloone.
Avant d’abdiquer, après 55 ans de règne,
Victor Amédée II avait encore voulu signer un troisième édit d’exil, aussi injuste
que cruel et impolitique. Le clergé l’avait
assuré que ceux que frappait cette mesure
auraient abjuré plutôt que de quitter, une
fois encore, leurs terres et leur patrie. Il
n’en fut rien, et 840 personnes partirent
pour l’exil, appauvrissant d’autant les Vallées, dépeuplées après tant de malheurs^
Le nouveau roi, Charles Emmanuel III,
appliqua rigoureusement les ordres de
®)n père et, tandis que le clergé enlevait
de nombreiux enfants, le fisc intentait des
procès ruineux aux .particuliers, ainsi qu’à
rassemblée de l’Eglise Vaudoise.
Soudain la mort du roi de Pologne, en
1733, vint mettre l’Europe en feu, chaque
nation voulant influencer l’élection du nouveau souverain.- Placé entre l’Autriche et
la France, le roi de Sardaigne hésita avant
de décider dans quelle alliance il entrerait.
Pendant ce temps, il inspectait les forteresses de frontière. Comme il montait à
FénestreUes, les autorités vaudoises se portèrent sur son passage, au Villar Pérouse,
pour l’assurer, une fois de plus, de la fidé^
lité éprouvée de ces montagnards. S’aperœivant enfin que ses mesures d’intolérance
privaient son pays de nombreux et vaillants défenseurs de sa frontière occidentale, il émana, le 9 octobre, un édit défendant aux habitans des Vallées de les abandonner, Pour que cette défense ne parût
pas n’être qu’une nouvelle rigueur, elle
fut suivie, en date du 17 octobre, par une
lettre de l’intendant de Pignerol aux pasteurs vaudois, afin que dans leurs paroisses,
on demandât la bénédiction de Dieu sur
ses armes.
« Vous savez.. Messieurs », dit ce document, « que S. M. notre souverain a déclaré la guerre ; et vous n’ignorez pas,
sans doute, qu’il part pour se mettre à la
tête de l’armée. Je dois donc vous avertir qu’il faut, s’il vous .plaît, exhorter vos
troupeaux à faire des prières extraordinaires pour le succès de ses armes ».
i Les Vaudois déployèrent une grande activité pour refournir les forts de FénestÇelles et de Suse, et en janvier 1734., ils
itinrolèrent en bon nombre dans le Régiment National Provincial, en vue ,de la
prochaine campagne,, dans laquelle le Pié-,
s mont allait être allié à la France.
J En même temps, le comte de Briquéras,
Js Baptiste Cacherano, organisait un régiment tout composé de Vaudois, dont il se
rait te colonel. En moins de trois mois, ses
hommes furent équipés et prêts à marcher. Leur drapeau portait le chandelier
aux sept étoiles, sur fond d’azur, la couleur de Savoie. Un ministre tes accompagnait comme chapelain. Ce service devait se
faire à tour ; mais dans la pratique, ce fut
surtout le pasteur Elisée Jahier qui accomplit cette tâche,
L’armée franco-sarde eut une campagne
triomphale, quoique non sans do sanglantes rencontres, surtout à Parme et à iGuastalla. Plusieurs villes tombèrent successivement au pouvoir de Charles Emmanuel.
Le régiment vaudois se distingua à la prise
de Pizzighettone.
Un procès traînait depuis plus de deux
ans devant le Sénat contre cinq pasteurs
et le régent d’Angrogne, qui s’étaient réunis, sans l’autorisation du préfet, pour la
répartition d’une somme envoyée par des
bienfaiteiurs étrangers. Plusieurs des coupables (!) gisaient en prison, entre autres
les pasteurs de La Tour et de Saint-Jean.
On put enfin, en jiuîn 1734, obtenir leur
libération et la grâce royale. Mais il fallut
payer 832 livres de frais, somme ruineuse
pour l’époque et pour une population appauvrie de toutes manières. Les cantons
de Berne et de Zurich prirent sur eux de
payer ime partie de la dette.
La paix fut siguée en 1735, et les iniquités officielles, les enlèvements, les missions provocantes reprirent de plus belle
jusqu’à ce que la guerre recommença en
1740, cette fois contre la France. C’est
alors que le régiment Cacheran combattit,
entre autres, à la Madonna dell’Olmo, près
Cuneo, et au Vallon des Morts, près de
TAssiettei
C’est ce corps qui reçut ensuite le nom
de Régiment de la Reine, devenu plus tard
la Brigata Regina. Son drapeau porte encore aujourd’hui le chandelier d’or et
l’exergue : Lux lucet in tenehris. J. J.
ANATOLE FRANCE.
Quoique notre modeste feuiUe n’ait pas
la moindre prétention littéraire, nous passerions pour des Phüistins si nous ne con- ^
sacrions quelques lignes à la mémoire du
grand écrivain français qui vient de mourir, chargé d’années et de gloire.
Jacques Anatole Thibaut, plus connu
sous le nom d’Anatole France, né à Paris
en 1844 et mort le 13 courant à Tours, fut
un des plus grands écrivains français contemporains, le plus représentatif, et probablement te plus populaire durant ces dix
dernières années, preuve en soit que la
presse du monde entier a pris le plus vif
intérêt à sa tente agonie et que sa mort
est non seulement considérée comme une
grande perte pour les lettres françaises,
mais, comme jadis celtede V. H|ugo, comme
un deuü de l’humanité. Or cela nous semble
exagéré, vu que, malgré ses talents exceptionnels, et, ajoutons pourtant, malgré
son génie, Anatole France ne nous semble
pas s’être donné tout particulièrement
pour tâche de travailler au bonheur de ses
semblables, au relèvement matériel et surtout moral et spirituel du peuple.
Mais il faut s’incliner devant le grand
artiste de la plume, l’admirable ciseleur de
phrases, l’écrivain de race à la forme impeccable, le conteur charmant, le fin ironiste rappelant tour à tour La Fontaine et
Voltaire ; rauteur, en un mot, qui fit, durant un demi-siècle, les délices des gens de
goût. Quelle est, parmi nos lecteurs, la personne cultivée qui n’ait lu quelques-uns au
moins, parmi tes poèmes ou romans tes
plus connus d’Anatole France : Poènves dorés, le Crime de -Silvestre Bonnard, M.
Bergeret à Paris, Crainquebüle, Pierre Nozière, l’Re des Pingouins, le Mannequin
d’osier, l’Anneau d’amétiste, etc. ?
L’œuvre de France ne comprend pas
moins, croyons-nous, d’une trentaine de
volumes, sans compter ses savoureuses
chroniques des Débats, du Temps, de la
Revue des deux Mondes et autres périodiques. Une activité des plus fécondes donc,
des plus remarquables, qui lui valent en
1921 le prix Nœbel pour la littérature. Mais
tout cela ne suffit pas à nous faire admirer
sans réserves ni les talents exceptionnels,
ni l’érudition encyclopédique, ni l’œuvre monumentale du grand écrivain ; son scepticisme desséchant, son cynisme, ses paradoxes déconcertants, sa philosophie à la ;Voltaire et à la Renan, son aversion pour le
christianisme (c’est lui qui a dit : Christ a
fait disparaître la joie et la beauté) et la
foi religieuse, n’ont certes pas contribué à
rendre l’humanité meilleure et ne sont pas
rachetés par ses qualités positives :
l’amour de la justice et la sympathie pour
les misérables.' Voilà pourquoi nous recommandons à la jeunesse assoiffée d’idéal de
lire Anatole France pour la beauté et la
perfection de son style, mais de ne pas s’en
nourrir. j. c.
L'ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 — Direttore : Umberto Frugiuele — Corso Porta Nuova, 24 - MHano
(12) - Telefono N. 53-01. - Corrispondenza;
Casella Postale 792 - Telegrammi : Eco
Stampa.
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PARLE, ETERNEL!
(Cantique).
Parle, Eternel, car ten serviteur écoute.
1 Samuel III. 9.
« Parie, Eternel, ton serviteur écoute »,
Mon ccBur te cherche avec anxiété :
Faible et pécheur, je m'égare et je doute;
Fais-moi comprendre, Ô Dieu, ta volonté.
Parle, Eternel, quand mon humble prière.
Et mes soupirs s’élèvent jusqu’à toi ;
Dis à mon cœur que ta grâce^ 6 bcm Père,
Répond toujours aux désirs de la foi.
Sois près de moi quand on fait la lecture
Des livres saints à ton peuple attentif.
Et que ta grâce, ainsi qu’une huile pure.
Pénètre, d Dieu, le cœur le plus rétif.
Entend, Seigneur, lorsque nos hymnes pieuses
Pour te louer s’élèvent du Saint lieu ;
Répète alors, à' tios âmes joyeuses.
Que notre hommage est agréable à Dieu.
Répands d’en haut, ta lumièî’e éternelle
Quand le pasteur nous explique ta loi,
Viens rallumer notre amour, notre zèle.
Et raffermir notre timide foi.
Que le pécheur qui marche vers la ruine
Entende encor tes avertissements.
Et que, touché par ta grâce divine.
Il pleure, ô Dieu, sur ses égarements.
Parie d’espoir aux âmes accablées
Par le fardeau de leur indignité;
Montre, Seigneur, aux consciences troublées
\Que c’est ton sang qui nous a rachetés.
Parle de paix à toute âme fidèle
Qui doit gémir sous le fardeau du jour ;
Fais-nous goûter ta bonté paternelle;
Comble nos cœurs d'espérance et d’amour.
Oui, paiie-nous, chaque jour, à chaque heure.
Divin Jésus, tendre ami du pécheur ;
Que ton Esprit fasse en nous sa demeure ;
Et que ta grâce inonde notre cœur!
J. J. Ribet.
CORRESPONDANCE.
Torre Pellice, le 15 octobre 1924.
Monsieur le Directeur
de r« Echo des VaUées »,
Sur le point de laisser les VaUées, après
deux mois et demi de séjour, permettezmoi d’adresser, par l’intermédiaire du journal vaudois, quelques paroles d’adieu aux
nombreuses personnes qui, de bien des manières, ont démontré quelque intérêt pour
nos EJglises de l’Amérique du Sud ou pour
tels et tels autres de leurs membres, et
tout particulièrement pour le représentant de ces î^lises, qui, après trente ans
d’absence, a eu le privilège de fouler encore une fois le sol sacré où nos pères ont
souffert pour la foi, où ils ont lutté-et
vaincu, et où, grâce à eux, les Vaudois
d'aqjourd’bui peuvent occuper encore, au
milieu du peuple italien, une position à
bien des égards privilégiée.
J ai fort joui de mon séjour, ayant eu
l’occasion de renouer beaucoup de vieilles amitiés et d’en faire de nouvelles et
j'en rapporterai avec moi, au delà de l’Océan, un très bon souvenir. On m’avait dit
plus d’tme fois que celui qui revient des
immenses étendues de l’Amérique aux horizons bom& des Vallées éprouve un certain sentiment d’oppression, comme quelqu’un qui serait enfermé entre quatre
murs, sans issue visible... Telle n’a pas été
mon impression ; je n’ai plus escaladé les
hautes cimes, d’où la vue s’étend au loin
en dominatrice ; j’ai dû me contenter de
parcourir le fond des vallées et les hauteurs moyennes; cependant, bien des fois
j'ai du me dire : Que c’est pourtant beau I
Si seulement les habitants voulaient se
mettre un peu plus à l’unisson avec la nature qui les entoure, surtout maintenir
plus propres les alentours immédiats de
leurs maisons, les ruelles et les cours de
ieiurs villages ! (Sans le vouloir, la critique
s’est échappée de ma plume, que je me
hâte de rappeler à l’ordre).
J’ai pu constater bien des progrès, à plti
sieurs points de vue ; et mon vœu ardent,
en me séparant peut-être pour toujours
des Vallées Vaudoises, est que les membres
de nos églises s’appliquent à réaliser toujours mieux le vrai progrès qui nous appelle à être un peuple à part.
Que tous les lecteurs de l’Echo veuillent
bien agréer mes salutations fraternelles, et
se souvenir, surtout devant Dieu, de celui qui vogue sur les grandes eaux et des
Eglises Vaudoises de l’Amérique du Sud,
dont ü espère pouvoir vous donner bientôt
de bonnes nouvelles.
Votre dévoué E. Beux.
Les nombreux Vaudois ayant eu l’avantage d’approcher M. Beux, durant son trop
bref séjour au milieu de nous, vcmt garder
de lui le meilleur, le plus doux des souvenirs. Nous l’accompagnons par la pensée
et par la prière à travers les grandes eaux,
en le priant, une fois encore, de se faire
l’interprète de la sincère affection des frères des VaUées pour les membres de la famille Vauéoiss établis dans les lointains
parages oîi ces lignes vont le rejoindre.
CHRONIQUE VAUDOiSE.
DONS.
Gli eredi Sert, in memoria délia cara zia
sig.na Maria Bert : pour le Foyer de La
Tour, L. 100 — Pour T Asile des Vieillaids
de Saint-Jean, L. 25Ü.
•i» ^ H*
PERSO NALIA.
M!M.- H. Tron, de l’école complémentaire
de Pignerol, et le capitaine C. Eyimrd, tous'
deux ex-combattants, viennent d’être nommés professeurs de français, par concours,
le premier à l’Institut Technique de Salonique et le deuxième à l’Ecole Militaire
de Modène ; ce dont nous tenons à les féliciter vivement.
LA TOUR..
Ecoles Secondaires - Oavertore des Cours.
La solennité scolaire qu'on appelait au
temps jadis « fête des promotions » et dont
le caractère était aussi quelque peu différent, a eu lieu dans la salle du Syncde,
lundi 20 courant, à 15 h. Public moins
nombreux qu’on aurait pu le souhaiter,
si les parents de nos élèves prenaient tows
un plus grand intérêt à l’instruction de
leurs enfants.
La cérémonie est présidée et ouverte
par le nouveau surintendant de l’instruction secondaire, M. le pasteur David Bosio, qui lit d’abord quelques versets de
l'Ecriture et adresse ensuite une chaude
allocution à son jeune auditoire en accentuant la solennité de l’heure « où une nouvelle année de travail va s’ouvrir sous le
regard de Dieu ». « Que notre programme
de l’année », ajoute-tril en paraphrasant
un mot de Tolstoï, «soit de marcher vars
la lumière ». Il adresse ensuite à Dieu une
fervente prière et donne la parole au prof.
Falchi, chargé du discours d’inauguration
proprement dit.
Avec beaucoup d’humour et de brio,
rorateut-, explique pourquoi il ne juge pas
à propos de faire un vrai discours académique qui a naturellement toujours quelque chose d’apprêté, d’emphatique, d’un
peu lourd et de peu pratique. Et pour
être réellement pratique et à la portée
des plus petits même, M. Falchi nous parle
des «espérances et des promesses d’aujourd’hui ». Et ü donne à notre jieunesse
mieux qu’un discours, une causerie émaillée de citations appropriées au sujet, spirituelle, convaincante, toute pétrie d’exhortations paterneUfis qui vont droit au
cœur et à la conscience, et dont voici les
points capitaux; «Vous êtes l’espérance de
votre famille - de vos parents en particulier - de votre petite région, de l’Italie qui
a besoin de caractères bien trempés, île
Dieu même ; vous êtes la promesse de demain : vous prenez des engagements devant votre coiœcience, engagements que
V013S tiendrez par des efforts constants, au
moyen d’une volonté éduquée par les connaissances que vous allez acq|uérir et qui
vous enseigneront que le savoir est plus
précieux que l’or, mais que la bonté vaut
plus et mieux encore. Aujourd’hui espérance et promesse, demain réalisation et
couronnement de la promesse >. L’orateur
est remercié par les plus chaleureux applaudissements..
M. Calvino exhorte ensuite les étudiants
à être des « semeurs de bonté », après quoi
la parole est donnée sucoessiveanent au
présidé, M. Jahier, et au directeur de l’Ecole Normale, M. Malan, qui nous communiquent les résutats de l’année scolaire.
Collège : Elèves inscrits 141, dont 109 au
Gymnase et 32 au Lycée. Promus le 85 OjO
environ au Gymnase et le 100 0|0 dans les
deux premières classes du Lycée. I..re classe
du Gymnase : inscrits 34, promus 22 ;
Hjtne : inscrits 22, .promus 21 ; lïl.me :
inscrits 23, promus 22 ; IV.me : inscrits
23, promus 22 ; V.me : inscrits 8, promus
au Lycée, 8. — I.re classe du Lycée : inscrits 12, promus 11 ; Il.me : inscrits 12,
promus 12 ; IlI.me : inscrits 8, tous admis à l’examen de maturité d’Etat, dont
2 sont promus à la première session et 5
autres n’ont qu’une ou deux branches à
refaire.
Ecole Normale : Il.me cours : inscrits
17, promus 17 ; IILme cours : inscrits 19,
licenciés aux examens d’Etat de la première session 2... et légitime espoir d’en
voir « licencier » plusieurs autres aux examens de réparation. Le iDirecteur constate
mélancoliquement que l'Ecole Normale est
réduite cette année au IlI.me cours
squlement.
Ajoutons enfin que les nouvelles inscriptions à la I.re classe du Gymnase sont au
nombre de 22 et que les élèves incrits pour
la nouvelle année scolaire atteignent le
chiffre de 134, dont 106 au Gymnase et
28 au Lycée.
La séance est close par la « bénédiction »
prononcée par le pasteur de La Tour, !MJ. Tron.
* MASSEL. Dimanche, 5 courant, M. D.
Gaydou a prêché son sermon d’adieu devant une nombreuse assemblée et a présenté à l’église son successeur, M. Giovanni
IMiegge, candidat en théologie. MM. H.
—Balme et J. J. R. Tron, au nom d» l’assemblée, ont souhaité la bienvenue à M. Miegge >
et exprimé à M. Gaydou la reconnaissance
de la paroisse pour le travail fidèle et dévoué qu’il a accompli pendant deux ans
à Massel, en formant pour lui les meilleurs vœux pour une activité bénie dans
son nouveau champ de travail de Villesèche.
PARIS. La Colonie Vaudoise de Paris va
reprendre son activité, interrompue au
cours de l’été, par une réunion qui aura
lieu, D. V., le dimanche 26 octobre, à 3 h.
de l’après-midi, au temple de SaintiMarcel
- 2 bis. Rue Pierre Nicole (5). Au pr(^ramme, chants et projections lumineuses.
NB. Toutes les personnes des Vallées résidant à Paris, ou dans quelque autre viUe
4e France où n’existe pas un groupement ‘Vaudois organisé, sont instamment
priées de faire parvenir leur adresse au
secrétaire de la Colonie, M. Eugène Féry 23, Rue des Solitaires - Paris (19).
PO'MARET. Lundi, 13 octobre,, a eu lieu
l’ensevelissement de la jeune Eva Griset,
décédée à l’âge de 20 ans, à la sùite d’une
cruelle maladie, à l’hôpital diu Pomaret.
Une grande foule d’amis de la famiUe et de
connaissances a pris Part à ses funérailles,
yqidant exprimer sa sympathie au père M.
Griset, au grand-père M. Peyrot, ex régent,
à la ^tante Mjne Griot, à la jeune sœur éf
à tous les autres parents. Le service funèbre a été présidé ,par (MM. les pasteurs
Phihppe G^ill et G. Comba, auxquels s’adjoignit le pasteur H. Beux, de Cosmopolita.
ROME. Une fête très intime et sympathique a eu lieu dans un des grands salons que le propriétaire de l’Hôtel Hassler
avait mis à la disposition des amis de M.
et M.me Simeoni. Le but de la soirée était
ide passer quelques heures avec notre Pasteur et sa femme, transférés à Gênes, au
grand regret de la Congr^ation. Bon nombre de membres de l’Eglise, absents ou retenus par d’autres engagements, avaient
envoyé des dons particuliers et des fleurs.'^
Le public étant au complet, lM.me Scliia- '
vonj-Bosio a présénté au nom des 60 présents et de quelques famiU^ encore ab«i
sentes de Rome, un étui, contenant un service de couverts, pour 12, en argent mas-'sif. Elle a accompagné ce riche don de pa-'
rôles touchantes, remerciant notre Pasteur
et sa compaigne pour tout le bien que, durant sept ans, ils ont prodigué sans mesure, les assurant que nous n’oublierons
jamais notre Pasteur qui « pratiquait les
difficiles vertus chétiennes de la paix entre frères, de l’humilité vraie et de l’indulgence ».
M. Simeoni, visiblement ému cl reconnaissant, a remercié au nom'de sa femme
aussi et a adressé à chacun de.s présents
un message touchant.
Puissent nos amis trouver dans leur
nouveau champ de travaü do l’encourc^ment et de la satisfaction et qu’ils y soient
regrettés un jour, aussi sincèrement et
profondément qu’ils le sont aujourd’hui
par la Congrégation de Rome.
Un riche buffet a été offert par M.
Walty, auquel nous adressons un remercie-.
ment tout particulier, car nous lui devons
en grande partie la parfaite réussite de la
soirée. Hélène Pons.
URUGUAY. Le Mensajero Valdense consacre son article de tête du 15 septemibre
à l’audience que la délégation vaudoise de
l’Uruguay eut avec le Prince héritier d’Ita-.
lie à Montevideo, audience qui eut lieu le
31 août et qui a été mentionnée dans l’un
ide nos derniers numéros. M
Après avoir constaté que l’évènement cst’Çî
J
unique dans les annales de nos églises SudAméricames, le Mensajero met en relief la ^
fidélité constante des Vaudois envers les
princes de Savoie, malgré les fréqwntes
persécutions dont ils furent l’objet à tra- .
vers les siècles ; il ra,ppeUe les visites d’Um- i
bert I et die Victor Emanuel III aux Val- ,]
lées, ainsi que la haute estime - dont ils
donnerent les proiTO-É>B ,palpàl)le.<5 - én ^
quelle ils ont tenu et tiennent les Vaudois.
Dans son excellent discours au prince,
M. Ugon salue S. A. au nom de lO.fXX) iPié- .
montais Vaudois de l’Uruguay et ,dc l’Argentine, qui expriment à l’égard du Roi
d’Italie les mçmes sentiments de respect et de dévotion que le Synode des Vallées
lui transmettra le lendemain à l’occasion
de son ouverture. Il observe ensuite, en - '
passant, que la majorité des Pasteurs Vaudois de l’Uruguay furent des combattants ’
de la dernière guerre. Grâce à l’activité de
nos gens et aux lois libérales du pays qui nous donne l’hospitalité, ajoute l’orateur,
nous avons pu nous développer et prospêf
rer ; mais, entre nous et nos enfants qui
sont désormais citoyens de ce pays, il y a
1
un sentiment d’italianité qui nous unit et
I
qui s’est manifesté à maintes reprises et ^
sous différentes formes ; un même désir de
contribuer à la prospérité de l’Uruguay et
de ritalie unis pour la paix et le progrès.« Que la bénédiction divine descende sur la
famille royale d’Italie, dont V. A. R. est au
milieu de nous le très digne représentant ».
I
VILLESEGHE. Au nom du consistoire, ^
Mi Gaydou, adresse, par la voix de l’Echo, J,
un appel aux « amis de l’instruction » en ,
faveur des Ecoles de Quartier de la pa- .
roisse de Villesèche qu’on va rouvrir au
nonibre de quatre cette année. «Le Con- ,
sistoire, dit-il, est disposé à faire des sa- ’
orifices, mais il ne pourra jamais soutenir..
ces dépenses » - même avec le concours des^
Communes - si l’on ne lui vient en aide. H r
vise en particulier les paroissiens de Vil- i
lesèohe établis à l’étranger : « Vous <3Pi '
êtes à votre aise, souvenez-vous du berceau is
de votre enfance, souvenez-vous des enr
fants de vos anciens condisciples ; ne per .
mettez pas que la nouvelle génération soit
privée de toute instruction».
Nos souhaitons que ces lignes arrivent,^;^
à leur adresse et que les quatre écoles de ■
quartier de Villesèche a>ient mises en
sure de fonctionner régulièrement. «
I î •
3
[ Le grand mutilé et aveugle de guerre
^ J)eWroix - un député de la majorité, ne
doublions pas - a prononcé dernièreinent
,à^ l’Association des Mutilés un discours
! (jui eut un certain retentissement et par
lequel, en affirmant nouvellement « l’indé' jpendance absolue des 'Mutilés de tout parti
politique », il accentue les divergenoes qui
les séparent du fascisme intransigeant :
' «Un parti n’est pas le Gouvernement; le
I Gouvernement n’est pas' l’Etat ; l’Etat
n'est pas la Nation... On s’efforce de monopoliser le patriotisme. Eh bien ! je vous
: -dis que des hommes fidèles à la patrie se
■ trouvent dans tous les partis.,.. ». « Noius
;ne nous lions à personne ». Ce langage em
■ preint de dignité a vivement impressionné
> le parti actuellement au pouvoir et ajoute
, -encore à l’isolement du fascisme qui ne
.aéra bientôt plus efficacement soutenu que
-É par le Vatican, et pour cause.
'Vendredi 17 courant eut lieu, dans le
.grand salon du Risorgimento à la Mole Antonelliana, à la présence du Koi, de quelques princes de la Maison de Savoie, d’une
foule de sénateurs et députés de la région
piémontaise, l’inauguration du « Congrès
historique» du Risorgimento,'précédé de
la commémoration du 75.me anniversaire
de la mort de Charles-Albert. Le vénéré
Paolo Boselli fait revivre avec beaucoup
d’efficace, tout en demeurant fidèle à la
vérité historique, « l’italo Amleto », le malheureux souverain incompris, superficiellement si ce n’est toujours injustement
jugé par ses contemporains et même par
la postérité; il démontre que Charles-Albert aima l’Italie jusqu’au sacrifice, qu’il
fut le précurseur, le messager de l’indépendance italienne ; que, dès avant l’avènement de Pie 1,X il était décidé à déclarer
la guerre nationale ; et enfin « que le Statut de Charles-Albert a été voulu et réellement accordé con lealtà di Re, con affetto
di padre». Le discours d’inauguration du
côngres Historique proprement dit est fait
par le ministre de l’Instruction, M. Casati.
Vérone a inauguré, 'dimanche dernier,
une plaque commémorative aux morts de
la grande guerre appartenant au 6:me régiment des Alpins. Des dizaines de milliere de vieux soldats étaient accourus des
différents points de la région pour cette
cérémonie qui fut une vraie glorification
des héroïques alpins. Le Roi, qui avait
voulu prendre part à la solennité, y fut
l’objet de démonstrations enthousiastes.
. - Vivement préoccupé de l’augmentation
sensible de prix de toutes les denrées de
première nécessité, surtout du pain, lie
Conseil des Ministres vient de prendre des
dispositions et des mesures rappelant le
régime de guerre de triste mémoire ; entre autres de prescrire la fabrication de
deux qualités de pain : la populaire qu’on
LE CflTHOLICISnE
jngé par qaelqaes boues illastres.
{Suite, voir N. 39) j
ERANOESCO ORISPJ (1819 f 1901), par
triote et conspirateur sicilien, ami de Mazzini et Garibaldi, plusieurs fois ministre
et président du Conseil des HMinjsrtres, dit
au Parlement en 1866 : « No, il cattolieismo non può trasfonnaj^i. Il cattolicismo,
corne ogni cosa rimana, ha fatto il suo
tempo ; se non ci fosse altro fatto che lo
rilevi, basterebbe il Sillabo, cotesto monumento di ignoranza e di barbarie, .j II cattolicismo, signori, finirà ; ed allora il Cristianesimo che falsi ministri deturpano,
\ burgandosi dei vizi della Chiesa Romana,
riprenderà l’antico prestigio... Con la distruzione dei frati, l’Italia si avvierà alla
conquista della libertà di coscienza e dei
culti »,
Le 16 Août 1870, il dit à la Chambre des
députés, alors à Florence: « ..^La reazione !
Ma, la reazione, signori, è a Roma ; là ha
il suo centro ; è a Roma il punto nel quale
voi dovete uccidere la reazione ; sono là
» nostri nemici ; di là partono i briganti ;
ia stanno i principi spodestati e i loro mi, ùwtrì».
livrerait au prix de revient, et le pain de
luxe qui sera vendu à prix libre. Il décide
en outre d’augmenter le .pourcentage du
blutage (abburattamento), d’empêcher l’ex^portation du maïs, d’instituer un comité
central des approvisionnements pour discipliner la vente et arrêter les spécular
tions, de contrôler les ventes sur les marchés locaux ; et enfin d’encourager la réouverture des coopératives... que les fascistes avaient détruites ou fermées un peu
à la fois. Tout autant de mesures qui me
feront guère diminuer le prix du pajn,
justifié en partie par la maigre récolte de
l’année dans tous les pays à blé.
D’après la Gazzetta Ufjmale du 20 courant, il résulterait que le Bilan et le
compte du Trésor se trouvent en des conditions plutôt favorables : les encaissements dépareraient les payements de 1
milliard 754 millions ; il y aurait diminution dans les dettes de la Trésorerie et
dans la circulation fiduciaire (billets de
banque). Le déficit, à savoir la différence
entre les entrées et les sorties prévues, ne
serait que de 200 millions environ contre
les 470 millions résultant au 30 septembre 1923.
On dit - mais on dit tant de choses! que le général De Bono, commandant de
la müice fasciste, serait prochainement dépossédé de sa charge .et remplacé par le
général iGandolfo. De Bono serait par contre nommé gouverneur de la 'Somalie.
Mais qjue va-t-on faire alors du bouillant
¡De Veochi ?
U^mprunt allemand de 800 millions de
marks or va bon train partout: aux Etats-,
Unis on en a souscrit les dix douzièmes ;
la part réservée à l’Angleterre a été e'nlevée en un tour de main par les souscripteurs qui faisaient queue aux banques. La
quote-part ,de l’Italie de 100 millions de
lires sera «mise en souscription» à partir du 30 courant.
— Ainsi qu’on pouvait le prévoir, après
une longue crise ministérielle de trois semaines, le Reichstag allemand est dissous,
sur la demande du Gouvernement même.
Les élections générales auront lieu vers la
mi-décembre.
— 'En Angleterre, la lutte électorale s’accentue à mesure qu’on approche de la journée décisive. On compte jusqu’ici environ
1400 candidats, dont 550 conservateurs,
510 labouristes et 340 libéraux. Toute prévision sur le résutat définitif est jusqu’ici
prématurée, mais nous croyons avoir compris que la lutte sera tout particulièrement acharnée entre conservateurs et labouristes.
— Le grand «circuit d’automobiles international» de Monza, qui eut lieu dimanche dernier, est encore une victoire
de l’Italie. En effet, les quatre machines
de la maison Alfa-Romeo de Milan ont distancé toutes les machines des autres concurrents italiens et étrangers sur un parcours de 800 km., en s’adjugeant le « grand
prix d’Italie » pour 1924.
Le 7 A'vril 1882, C^ispi écrit au rév. S.
Fera ces paroles : « Il Cattolicismo ha ingenerato la superstizione e l’incredulità;
e runa e Taltra sono funeste ».
En 1877, l’honi FERDINANDO MARTINI, alors député, depuis minfetre de l’I.
P., écrit que l’Eglise du Vatican «si dibatte nelle sue ultime convulsioni».
FRANCESCO S. NITTI, député, président du Donseil des Ministres, écrit. dans
sa brochure: Il Socialismo cattolico (1911),
oes paroles : « ,La dottrina cattolica non
ha fatto nessun sforzo per adattarsi ai
bisogni ed alle tendenze .positive del se' colo. Ancora oggi, come due secoli sono,
vuole essere l’interprete della natura, la
gUjPrema arbitra della scienza : ancora
c^gi, vuole die la fede cieca sia superiore
alla,reazione e che i misteri siano superiori ai fatti, e, restringendo ogni critica
delle Scritture, non ammette altra interpretazione che quella data dai dottori del
Concilio di Trento. Le dottrine sociali e
politiche proclamate dal Sillabo, quantunque segnino un notevole progresso, non
sono meno in opposizione con la scienza,
nè meno contrarie alla ragione.
ANTONIO SALANDRA, président du
Ccaisefl des Ministres, lorsque l’on discu
Sommaìre de Bevues.
BILYCNIS (août-septembre 1924).
5. Minocchi : Verità e illusioni della
scienza : la statistica delle religioni ; F. Dal
Monte : L’intimità del divino in Bonaventura du Bagnereu ; B. Brunelli : D’elemento religioso nel teatro di Paul Claudel;
Mi. Dell’Isola : Intermezzo francescano —
Cronache, Note e Commenti, Rassegne, Recensioni, Bibliografie, ecc.
FOI HT VIE (l.er octobre 1924).
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Simples réflexions sur la pensée d’H. Bois ;
P. Doumergue : Méditation laïque; R. Merlin : Mulhouse., métropole industrielle et sociale ; A. Tchékhov : La maison à Mezzanine; E. Doumergue : De Londres à Genève
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Germano Chisone - Wood-Brown sig.ra, Firenze (1925) - Monnet Elisa, Bonnenuit,
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sa bien-aimée
exprime sa profonde reconnaissance au
docteur Arthur Coucourde; aux Sœurs de
l’Hôpital du Pomaret ; à M.me Peyroml;
à tous ceux qui ont visité la chère défunte
à l’Hôpital; ti ceux qui par leur présence
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Pomaret, le 14 octobre 1924.
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tait, à la Chambre des députés, la motion
de l’hon. Bissolati contre l’enseignement
religieux dans les écoles élémentaires, prononça ces .paroles : « ...Noi, un fatto non
possiamo negare, che ü sentimento cristiano, nella sua forma cattolica, sia il
fondamento delle istituzioni e degli ordinamenti sociali italiani ; noi non possiamo
negare che il cattolicesimo sia entrato in
tal modo nella nostra vita, nella nostra
cultura e nella nostra arte, che non è possibile sbarbicarlo... Bd è un fatto anche
che i giovani i quali abbandonano la fede
cattolica, i figli del nostro popolo, non passano ad un’altra forma, che potrebbe anche
pensarsi e desiderarsi da alcuni, più elevata, di fede ; non passano da una qualsiasi credenza all’agnosticismo austero dei
grandi pensatori dei tempi nostri ; ma cadono nella miscredenza grossolana e volgare, i cui funesti effetti sociali e morali
è inutile descrivere».
Salandra a aussi écrit les paroles suivantes : « La Curia di Roma ha molto e
lungamente peccato contro la patria».
BENEDETTO CROCE, philosophe et ministre de VIj Ps, écrit: «Se il Cattolicesimo vorrà tentare di ripigliare il dominio
del mondo moderno, dovrà fare i conti col
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Kfixtr di Cf)ìn<d .s^i Berti
pensiero e con la critica moderna, perchè
la fede e la teologia di Dante non gli gioveranno all’uopo».
Dans le numéro de Septembre 1923 de
La Critica, Croce fait une étude Intorno
al Reame di Napoli. Il y parie de « quel
torbido sentimentalismo mistico, che ora si
procura rinnovare nella melensa religioneria dei giorni nostri con le sue vanitose
esibizioni di falso fervore (contro cui non
lascerò mai sfuggir l’occasione di manifestare disprezzo e disgusto, e che quasi mi
fa aborrire lo stesso sacro nome di religione »). ...E di questa religione Napoli assai allora difettava, nonostante tutte le
sue chiese, i suoi monasteri, le sue pratiche di penitenza, che mostravano la loro
inanità nella loro inca,pacità a diventare
principio di rinnovamento civile, e nel loro
stesso piegarsi e accomodarsi alle condizioni presenti, e puntellarle e mantenerle
immote ».
i^nedetto Croce écrit dans la Stampa
(15 Mai 1924) : « ...Il cattolicismo definendosi e irrigidendosi nella Contro-riforma,
reprimendo e conculcando la filosofia e la
scienza moderna, se le trovò di poi a fronte
fierissime nemiche».
{A suivre) i
I
4
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AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croix de Ville Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
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BENEVENTO - Sig. Antonio (tornello. Via
Pietro De Caro, 17.
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BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MlUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
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Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
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Giardini Pubblici - Pastore : A. (tomba.
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CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
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FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUl, 6 - Pastore : Arnaldo (tomba, Vltf Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarottì - Pastore :
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GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : (torso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. ¡Biiffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni GriRl.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZ2IA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
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Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa ; Vìa Macqueda, 36 - Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
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D. Buffa, Via Derna, 17.
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4 - Pastore,: G. Moggia.
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Mingardi.
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Giuseppe Banchetti.
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e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
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SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi
SAVONA - Chiesa : Corso Crìst. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, aUe ore 18 - Pastore : S.
Coluccl.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Vìa Pupino, 35 - Candidato tool. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore ; G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
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VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B. CteUl, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
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Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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