1
Quarante-septième année.
8 Férrler |911
N. 5.
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ECHO
it^ARAISSANT CHAQUE VENDREDI
i : : '‘'i J-,
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Variées Vaudoises . • Fr- 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
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Poor tontes les annonces, s’adresser à l’Imi^merle Alpla«i i
concessionnaire. ^
S’adresser pour laRédactlois AM.C.-A.Tron, past.,Torre
et pour l’Administration à M. J. CoissoN, prof., Torre Pettieé
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sanf cenx du
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent. ^
né seront pas pris en considération.
Que toutes les choses .«vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.................... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
SOMMAIRE :
L’Italie et son Jubilé — Ephémérides vaudoises — M. Hyacinte Loyson au Prince Max de
Saxe — Reste avec nous, car le jour est sur son déclin — Les deux Adam — Chronique
vaudoise.— Nouvelles et faits divers — Bibliographie — Feuilleton: Le trésor de grand prix.
L’ITALIE ET SON JUBILE
Le 1911, Dieu le permettant, fera époque dans notre histoire. L’Italie
se prépare par deux expositions simultanées, à Turin et à Rome, à célébrer
son jubilé avec Rome capitale. On a dit que le 1911 serait une année de
deuil pour le Vatican, nous le regrettons, car pour nous c’est une année qui
nous invite à la joie et à la reconnaissance. Tout Italien, qui a conscience
de ce qu’est 4a patrie, sera de notre avis.
Nous sommes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs quelque chose de
nouveau, car un ami Vaudois de Rome, a promis de nous envoyer une série
d’articles sur l’exposition de la capitale avec des vues; nous le remercions
Sincèrement, puisque cela permettra à une quantité de nos lecteurs, de voir
l’exposition, sans se rendre à Rome.
Li’ExposHion de Rome en fOll.
. . En 1911 Rome célébrera, par une Exposition artistique, archéologique
et ethnographique, le cinquantenaire de \sk Proclamation du Royaume d’Italie.
Les « trois Rome » pourront êti’e contemplées par les visiteurs: la Rome
ancienne, en parcourant la Promenade Archéologique, qui unira la Voie
Apienne au Capitole, ou bien
en visitant les Thermes de
Dioclétien où se tiendra l’Exposition Archéologique ; la
Rome des papes et du moyen
âge sera évoquée par l’Expositon rétrospective de l’Art
italien, qui aura lieu dans
le Château Saint-Ange; et la
Rome moderne figurera dignement à côté de ses aînées.
Elle inaugurera le monument
grandiose élevé à la mémoire
'■ de Victor Emmanuel II, l’Ex
position Internationale des Beaux Arts et l’Exposition Ethnographique et régionale qui occuperont Vigna Cartoni (sur la gauche du Tibre) et Piazza d’Armi
(sur l’autre rive) les deux
étant réunies par un pont
superbe, en ciment, à une
seule arche de cent mètres.
L’entrée d’honneur de
r Exposition, est un chef
d’œuvi'e des deux jeunes architectes Venturi et Foschini,
qui se sont inspirés aux arcs
de triomphe des anciens romains. Elle se trouve à Piazza
d’Armi. Vers le centre de
**“i“‘* celle-ci s’élève le Palais des
Fêtes qui contient une salle immense, capable de plus de 2000 personnes.
(A suivre). p
ÊPHÉMÉRID£^VAUDOISES
I I Févriei.,
InQuiszteurs eocécutés par le peuple
Le métier d’inquisiteur ou persécuteur des Vaudois n’a pas toujours été
très rémunérateur. Il y a eu des cas
où les persécutés ont pu se révolter
contre leurs bourreaux et les mettre
À mort. Preuve en soit ce qui arriva
le 11 février 1325 à Catalan Faure et
Pierre Pascal de Saillans, mandataires
de Jacques Bernard Quidoni, inquisiteur à Aix et Embrun.
Au cours de leurs poursuites contre les Vaudois du Valentinois, tandis
qu’ils allaient de Chabeuil au chateau
de Montélier, ils furent mis à mort
par les gens même qu’ils voulaient
faire condamner à mort. Le comte de
Valentinois Aimar IV se saisit des 3
meurtriers, Jean Jacquier et Jean et
Pierre Alus, et voulait faire lui-même
leur procès; mais Bernard Guidoni
demanda que les prisonniers fussent
remis entre ses mains.
Aimar s’y opposa en appelant au
pape Jean XXII, qui chargea des évêques d’aplanir le différend.
Nous ne savons pas quelle fut la
conclusion de l’affaire, mais il est bien
à croire que les prisonniers n’échappèreàt pas à la mort.
No| annales mentionnent plus d’un
fait analogue à celui que nous venons
de rappeler.
Il y en a 3 par exemple, arrivés
aux Vallées peu de temps après celui
que nous avons raconté.
En 1332, à l’arrivée de l’inquisiteur
Castellazzo à Luserne, les Vaudois l’assiègent et tuent le curé d’Angrogne
leur délateur.
Eîl 1365, l’inquisiteur Pietro Cambiano di Ruffia qui avait signé avec
les seigneurs de Luserne un pacte de
persécution contre les Vaudois, fut tué
à Suse dans une de ses tournées.
En 1374, Antonio Pavoto, inquisiteur de Pignerol, fut tué à Brichéras
au sortir de l’église, et tous les efforts faits pour découvrir et saisir les
meurtriers furent inutiles, car la population en masse était hostile à l’inquisition.
Dans la plupart des cas, ce n’est
pas des Vaudois qui étaient les auteurs de ces meurtres, mais bien des
catholiques révoltés contre les horreurs de l’inquisition.
Teofilo Gat.
II.HVACIIITElOÏSOIIagPIKIU DE SUE
De Genève, l’ex-père Hyacinthe a
adressé la lettre ouverte que voici au
prince Max de Saxe, à Fribourg :
Monseigneur,
Quand on pense ce que vous pensez
— car vous le pensez encore, et vous
n’avez pu du jour au lendemain, sur
des questions de faits, changer vos
convictions les plus réfléchies devant
les injonctions de ce même pouvoir
dont vous veniez de contester l’exercice; — quand, dis-je, on pense ce que
vous pensez, on ne doit pas le dire
pour se voir immédiatement obligé à
le rétracter, ou, en d’autres termes, à
parler et au besoin à jurer contre sa
conscience.
Votre article publié dans la revue
Rome et l’Orient est dans l’exacte vérité pour les faits qu’il constate, avec
tous les historiens documentés et impartiaux. Il est dans la pure chimère
pour les concessions qu’il demande
au pouvoir usurpateur, c'est à dire â
la papauté.
La conscience de leur bon droit défend aux Orientaux de souscrire aux
innovations des papes du IX* siècle.
L’intérêt de sa domination et l’orgueil
de son infaillibilité interdisent à la
papauté du XX* siècle de reconnaître,
fût-ce dans la plus faible mesure, lés
fautes commises par ses représentants
d’il y a plus de mille ans. ' ’
Toute cette histoire et toute cette
controverse sont résumées dans le titre
seul d’un livre de l’abbé Guettée: la
Papauté schismatique. •
Ce qu'on nous a appris à nommer
le Schisme d’Orient doit s’appeler le
Schisme d’Occident, et le siège en est,
non à Constantinople, mais à Rome.
Vous deviez penser à tout cela. Monseigneur, avant de publier votre article, et si vous étiez résolu à le publier, il fallait n’être pas moins résolu
à le maintenir contre la condamnation
inévitable de l’Index et du Saint-Office.
Vous n’avez pas su imiter la sagesse et la fermeté de votre ancêtre
le grand électeur de Saxe, qui fut le
protecteur de Luther et le fondateur
avec lui de cette réforme allemande
qui, malgré ses erreurs et ses fautes,
était un grand bienfait. Voua avez
préféré suivre la trace d’un autre de
vos pères, qui changea sa religion
pour un trône.
Je sais très bien que vous n’avez
pas agi par intérêt, et que d’ailleurs
la chaire de liturgie, à l’Université
de Fribourg, surtout depuis le serment
antimoderniste, ne vaut pas le trône
de Pologne. Mais vous avez subi l’influence d’une fausse piété, celle que
j’appellerais jésuitique, si le jésuitisme
et le catholicisme romain n’en étaient
pas venus à se confondre; celle qui
met « le pieux mensonge » au service
du Dieu de Vérité, et qui prétend remplacer ce Dieu dans le gouvernement
des consciences auxquelles il parle
quand elles savent l’entendre par un
Dieu de chair et d’os. • *
Fais-nou8 ton Dieu plus grand, si tu yeux
* I i T [qB’ofn i’àdore I
C’est un mauvais exemple que vous
avez donné, Monseigneur, et qui, qontribuera à ruiner la cause de la^ véritable autorité et de la véritable
religion dans ce siècle déjà si malade,
et à perdre l’Eglise, je ne dis pas
l’Eglise de Dieu, qui est immortelle,
mais l’Eglise du Vatican, que ses gou-^
vernants de plus en plus aveugles,
poussent vers les abîmes où elle se
brisera ou vers les bas-fonds où elle
se survivra quelque temps dans l’opprobre.
Veuillez excuser la franchise avec
2
ic nelle je vou
la i8 ' ces lignes
^1 iloureux d’un
« Que votr
le reste vien
Hyacinthe Loison.
in^pere enWelui|lt
try pyo^mìt
rieiitau maan ».
sa
. impat^ce
,_insi qvMì celle de
M' i?
ÔOiï5!V&-'
Ítt lWÉrfde'’Í0í‘-^iHS‘ femme avaient’
int un âge avancé, Dieu avait béni
tr|^l)| '’îlsl^ étaient ^honorés ’ dé *
au village. îls a^^aient gardé une*“
nfáhtíríé, ils'ifervaient le Seigneur,
i^âaieii>t..seuvent,,^, la #n, et,¡se ré-jouissaient de goûter un jour le repos í^
kernel. La' femme, qui s’était presque
itomours,%idiil portée, tomba jistalade. j
Elfe annnorta d’abord patiemment ses
souffrances. Mais les semaines et les
pois,se passaient sans amener aucun
changement.
Alors elle perdit courage et commença à se plaindre : c Je ne supporterai pas plus longtemps un pareil
sort, dit-elle. J’aimerais que Dieu me
rétablît, ou qu’il me rappelât, il m’en
demande trop ». Son mari s’assit au
pied de son lit, et lui dit : < Mère, tu
sais que les voleurs profitent souvent
du crépuscule pour voler». — Oui,
je le sais, mais où veux-tu en venir? »
— D répondit: « Je ne parle pas du
crépu^ule du jour,, mais de ce^i de
la vie. A ce moment-là, le diable réussit souvent à voler des âmes dont on
aurait .dit qu’elles étaient pour toujours, à'. Dieu ». Î.a vieille comprit.
Elle lui serra, la main et le remercia
en pleuraat. Elle n’a plus gémi, mais
elle ne s’en est tenue que davantage
à la Parole de Dieu et à la prière,
et la paix ne l’a plus quittée.
(L’Ami chrétien).
itn aiM
Notre Dieu tout puissant
Dans ses grandes bontés,
Fit sortir du néant '
De sublimes beautés.
Ili fit le jour, la nuit
,,Recouver te d’un voile.
Il fit du firmament
’ Scintiller les étoiles.
Comment ne pas chanter
I' ■ Gloire au Dieu plein d’amour!
Comment ne pas l’aimer,
V l’auteur de nos jours !
Il fit la terre, la mer.
Tout ce qu’elle contient,
■ n fit l’homme et la femme
‘if ' Pour le Jardin d’Eden.
Ceux-ci, désobéissant r
\A d’ordre de Dieu même, i
Jéhova Us chassa
Leur lançant l’anathème.
' La faute a suscité
Notre état de misère,'
Mais Dieu dans sa bonté
S’est montré notre Père.
Son Saint-Fils est venu
S’offrir eh sacrifice.
Nous donner te Salut
Nous couvrir de Justice.
"■■■■ . t r D. Bïrt.
Août 1910. La Valdmia - Toulon.
CHRONIQUE VAUDOISE
La grande salle de la Maison
des Unions (jiii peut contenir en temps
ordinaire 150 places, accueillait audeîâ’de 200 personnes, accourues ditnanché pâssé-pour entendre la conférence dé ‘ M. le prof. J. Jalla, sur les
Vaudois et la Réformation. L'heure et
demie’qù’a duré l’entretien ne nous
a pas paru trop longue, tellement les
détails étaient intéressants, et les applaudissements de la fin ont bien fait
comprendre au conférencier que 'nous
tendeur av
aine Msite,
llèguM
O ^^ejpnoii^u^ noul^raversond
pàrticuiïè^rement dur pour notre pàroisse., p^r^r^4’^,^ra^d
bre de malades, cinq de nos frères et
de nos sœurs ont été appelés en moins
"•^dé trois semaines'à quitter cettç tqité^
îsf,Constance CSiarbonnier de Peyrela,
ans; Delphine Lausarot, 87 ans; Jean
ti^Daniel Garnier du Serre, 64 ans, suivi
^‘à'-queiquës’jours de distance dé sa
, fille Madeleine, mariée Pontet, 30 ans;
®ét enfin Geymonat, ex-ancièn,
6/54 ans; Nous renouvelons ici nos sentiments de profonde sympathie à toutesóles, familles ^qui ont été si doulou-..
reusement visitées. Il y a aussi eu
*parrarTés“'énfânt8^de quelques q"ûârtiers une légère épidémie, comme il
s’en produit chaque année à pareille
époque, mais à l’heure qu’il est, presque tous les enfants ont pu retourner
à l’école.
ilü
La Tour- Jeudi dernier M. le pasteur Gay a donné sa dernière conférence, à l’Aula Magna, devant^un
public nombreux et attentif, sun íes
persécutions des 'Vaudois. Le sujet
était palpitant d’intérêt, et aussi le
conférencier a-t-il été à la hauteur dosa
tâche. Cette époque douloureuse comprend sept siècles; l’inquisition établie
pour combattre l’hérésie, a compris
sa besogne infame, et a bien mérité
de l’Eglise. Ces longs siècles d’agonie
ont été caractérisés tantôt par des
agressions brutales, tantôt par des
poursuites de l’inquisition et. enfin par
des lois oppressives. Les persécutions
dirigées contre les Vaudois sont au
nombre de dix: ¡
1“ L’attaque de Borelli à l’Alberjg^an,
1386.
2“ La Croisade de Catanée, 1488.
3° L’attaque contre le Val Luserne par
Philippe II, duc de Savoie,>1494.
4“ L’attaque de Bersour, lors du second Synode de Chanforans.
5® Guerre de Trinità, 1560-1561.
6® La guerre de Larade, 1573.
7® La guerre de Sillano, 1624.
8® Les Pâques Piémontaises, 1655.
9® La guerre de Bagnolo, 1663.,:
10® La débâcle - L’exil, 1686.
Nous remercions M. Gay, président
de la « Société d’histoire Vaudoise »,
pour ses deux excellentes conférences,
qui ont été appréciées par notre public Vaudois.
O Une démission en masse. Un fait
assez grave vient de se predire ;
nous nous limitons à reproduire la délibération prise par le Comité local,
en nous réservant de revenir ’sur le
sujet au prochain numéro.
Onorevole Presidente
della Deputazione Provinciale
Torino.
Il trattare supremamente disinvolto
della Direzione dell’Ospizio Provinciale verso questo Comitato Mandamentale di Vigilanza — la quale, in
decisioni della massima importanza
riguardo a infanti collocati in questa
circoscrizione, disdegna di ricorrere
ad esso per le necessarie informazioni,
anzi neanche stima doverlo informare
delle ragioni spiegative di atti in sè
stessi odiosi, come sono i richiami di
infanti già grandicelli dalle famiglie
presso cui fino ad ora vissero amorevolmente assistiti — induce i sottoscritti a rassegnare le loro dimissioni
da membri di questo Comitato di Vigilanza.
_;^r quando sia loro <dtxemo^
fo^i di ^i^ciare ad^im caip;a;5^he
Ëro âio^ accettar^of «d aì dd^ri
qi^^empre atl^s^o C(^
I solfémudine, non possono *più
^ j^l^e occuparli
pure
di atti amministrativi che, dagli elementi di giudizio di cui questo Comitato di Vigilanza dispone, non possono
essere che violazione aperta del Regolamento (art. 66) ed offesa dei più
sacri diritti deU’umanità. In particolar
modo accenniamo al richiamo recentemente deliberato dell’infante Gisletti
Carlo, in odio ai coniugi Travers-Muris
di Torre Pellice ; i quali, dopo aver
allevato con ogni cura l’infante, se
lo vedono strappare ingiustamente e
barbàfàmèftte-per una deliberazione
neanche motivata,, che questo Comitato
è invitato, ma vi si rifiuta, a comunicar loro.
Richiamando l’attenzione dell’intera
Deputazione Provinciale su questo deplorevole fatto, ci rassegnamo
Della S. V. HI”'®
Firmati : Arnoletto, Sindaco di Torre Pedice
Trossarelli D'' Carlo
Costabel, seoreiarlo,
Marie Monastier
Giuseppina Arnoulet.
Torre Penice, 1" febbraio 1911.
fi Le Dimanche des Missions a été
célébré d’une manière très complète
à la Tour. A l’école du dimanche de
Ste-Marguerite, M. Jean Jalla, frère
des missionnaires Jalla, et à celle de
Via d’Uiiva, Mme Coïsson-Nisbet missionnaire, qui la présidait en remplacement de Mlle IVieille, ont intéressé '
leurs élèves par des récits missionnaires; au temple, M. J. Weitzecker,
ancien missionnaire et missionnaire
honoraire, a prêché sur la part essentielle qu’a l’œuvre missionnaire dans
la venue du royaume de Dieu, considéré à tous les points de vue; et le
soir, dans une nombreuse réunion présidée à Ste-Marguerite par M. C. A.
Tron, pasteur de la paroisse, qui a cité
un contraste saisissant entre non chrétiens et chrétiens, on a entendu, après
un aperçu donné par M. “Weitzecker
sur les divers champs de la Société
des Missions Evangéliques de Paris,
une conférence, très instructive et édifiante, de M. le pasteur émérite J. D.
Hugon sur Madagascar.
A tous les services, de ferventes
prières pour les missions et nos chers
missionnaires. Que Dieu bénisse l’effort accompli!
S Deux de nos vieillards viennent
d’être rappelés par le Maître: Jean
Daniel Pellegrin des Casses, Envers
de la Tour, âgé de 87 ans et Sylvie
Peyrot, de l’Envers de Ville, dans sa
81“® année. Notre sœur était bien
connue par sou zèle pour le Seigneur
et pour les œuvres missionnaires.
Nous présentons aux deux familles
frappées par le deuil, nos sincères
condoléances.
Q Mardi soir, VAula Magna était
fort animée. Un public tout spécial
s'y était donné rendez-vous pour passer
une soirée agréable offerte par M. et
Mme Tron. Notre car c’est
bien d’elle qu’il s’agit, était accourue
nombreuse: 132 jeunes gens et jeunes
filles. Nous avons eu le plaisir d’entendre de la bonne musique, exécutée
par la Ste Cécile, des récitations, des
dialogues, des chants et des allocutions. Les jeux eurent aussi leur place,
et l’heure était assez' avancée, quand
U fallut, ,se ^parer, après quelques
|iaroles^^t une prière prononcées-pàr
^ le 'pasteur C. A. Tron. Que Uieu
^ni^e potre jeunesse, qui se réunit
une fois "par mois, sous la direi^iioh
du pasteur de la paroisse, ainsi cque
celle qui se trouve à l’étranger. ;
Ü Le 17 février sera célébré coifime
suit: à 10 heures, fête des enfants, à
midi dîner en commun à l’hôtel' de
l’Ours, au prix de 2,40 pour les hommes et 2,10 pour les dames; prière
de s’inscrire auprès de l’hôteliei? ou
auprès des membres de la commission
MM. Romano, D. Poët et D. Gaj^dou
avant le 15. Le soir, à 8 heures, i^ura
lieu la soirée offerte par la Jeunesse.
Pratnol. Actes liturgiquesiCvL'baptême et deux ensevelissements —
Celui de nôtre sœur Jeanne Constantin veuve Micol, des Maisons Neuves des Clôt. Elle était née, 76 ans
passés, à St. Martin, s’était mariée à
Maneille et, depuis nombre d’années,
était établie avec sa famille, dans notre paroisse ; et celui de Frédéric Jahier de la Ruà, décédé dans sa 90”®
année. « Barba Fédric » était très
connu et estimé dans la commune et
même hors d’ici. C’était un vétéran
de l’instruction, ayant été régent, pendant une quarantaine d’années, dans
nos écoles de Pramol, de St. Germain
et de Pérouse (un an).®
Nous exprimons encore une fois nos
sincères condoléances aux familles
dans le deuil et invoquons les bénédictions de Dieu sur ceux qui passent
par l'épreuve;
.Rio do la Piala. Les nouvelles
que nous recevons continuent à être
mauvaises. Nous sommes cependant
heureux de pouvoir ajouter que les
récoltes de nos colonies de l’Uruguay
ont été passablement bonnes. —■ Les
colonies qui ont le plus souffert de la
sécheresse ou des sauterelles ce sont
celles de Lavalle, Miguelete et Magallanes près de Dolores. Les colonies
Valdense, Cosmopolita, Tarariras, Riachuelo, Estanzuela ont souffert un peu
moins. — A Iris, prov. de BuenosAires, et dans la Pampa les conditions
de nos colons et celles des nombreuses
colonies qui y sont établies sont vraiment alarmantes! Ils n’ont rien récolté, les propriétés et les chemins
sont couverts des squelettes des animaux morts de faim, les maisons de
commerce ferment leurs portes, ou ne
vendent plus à crédit, ce qui est un
indice bien grave si l’on réfléchit à
la faculté avec laquelle on obtient un
crédit dans l’Argentine; les puits et
les rares torrents sont secs ; des centaines d’ouvriers vont chercher Ailleurs du travail et du pain; le gouvernement est obligé d'envoyer des
soldats pour maintenir l’ordre et de
donner du blé pour les semailles prochaines.
Le 2 janvier, M. DÂvit partait pour
Iris où il doit s’être arrêté une quinzaine de jours, pouf visiter l’Eglise et
encourager des familles par sa présence
et par la sympathie de toutes les colonies de l’Uruguay, — Nous apprenons aussi avec douleur que la santé
de Mme Beux fie s’est pas améliorée.
— La mort de Mme Annette RossoChambon de CÔrdova a consterné cette
lointaine colohie, où elie était beaucoup aimée pour le bien qu’elle a fait
et pour sa piété simple et sincère. —
Les examens du Lycée de Colonia
Valdense ont eu lieu les jours 19, 20
et 21 de décembre, mais d'après La
\
■>
■I
3
ì
V
^^iÎ^-Valdense\e nombre des échoués
U dépassé celui des années précédentes. Sur 169 inscriptions 95 seulement
'ÎBi|t “^é promus’ par la' Oonnnission
^niversiti^ire, .? p ^ î
i§iaiii4 0«riiiain du mois de
'Janvier, Robert Michel (Sagne) ; Griot
Mai^éritë’ (Gôudins) ; Robert Charles
de Pierre (Goudins); Rostan Louise
tViile); Long Daniel (Combine); Durand Annette (Rounc supérieur).
- Nous envoyons aux familles en deuil
l’expression de notre profonde sympathie. G.
""^iSan llemo. M. le docteur Henri
Meyniér, invité par le Rév. Ugo Janni,
a donné à S. Remo trois conférences
sur* lé rapport entre la religion et la
science ; entre les sciences et le christianisme, la pensée religieuse de Mazzini. Il a aussi prêché dimanche dernier, au culte de 10 heures.
D’après le Pensiero de S. Remo,
VEcb de S. Remo et le Lavm^o de Gênes, le conférencier a été hautement
apprécié, attirant une foule énorme
dans notre temple, foule qui alla en
augmentant jusqu’à la dernière-conférence. Le public accouru était très
mélangé, composé de ce qu’il y a de
plus intellectuel dans la ville et des
représentants de la classe ouvrière.
Nous nous réjouissons avec notre collègue et ami du succès obtenu et d’avoir eu ainsi l’occasion de faire valoir
jses talents. *
M. le Rév. Ugo Janni traitera Vendredi soir le sujet: CM vive? Italia!
Villar. Dimanche soir, 29 Janvier,
devant une nombreuse assemblée qui
remplissait le temple, M. le prof. Jalla
fit sa conférence sur les Vaudois et
la Réformation. Il parla pendant une
heure et quart, et les nombreux détails — plusieurs desquels inédits —
qu’il donna sur l’état des Vallées au
XIV, XV et XVI siècle, intéressèrent
vivement les auditeurs, qui exprimèrent leur reconnaissance au conférencier par de vigoureux applaudissements.
Les Villarencs regrettent infiniment
.que la maladie empêche M. le Dr.
Gay de leur faire entendre ses deux
contérences sur VOrigine des Vaudois
et Nos Persécutions, et présentent à
leur cher concitoyen des vœux bien
cordiaux pour son prompt et complet
rétablissement.
Ù Dimanche prochain, â 7 heures
du soir, la Société missionnaire Pra
d^ Torno donnera, dans le temple,
ude séance de projections lumineuses.
P^iücaèehv. M. Frédéric Bert, exsyndic de Riclaret, homme très connu
dans cette vallée et dans tout notre
arrondissement, vient de succomber
(âgé de 67 ans) à la maladie de cœur
qui l’affligeait depuis bien longtemps.
Samedi matin — 28 Janvier — une
vraie foule, parmi laquelle on distinguait un nombre considérable de catholiques romains, accompagna sa dépàaille mortelle au cimetière de Faët,
où MM. les pasteurs B.' Soulier et H.
Garrou eurent le privilège d’adresser
à nombreuse assistance les pres®®*^tenug dans le magniAqletpassage ^ue le défunt avait eu
le soin d indiquer lui-même dans son
testament comme texte du servicp fnnèbrç: Ep. de St. Paul aux Phil., ch.
IV, vèrsets 6 à 14. — Toute notre sympathie chrétienne est assurée à la
veuve, aux enfants et à tous les parents de notre frère regretté.
B. S.
jNouvélleé et faits dÎvé^h
Angleterre. E’évêque Ryle de Winchester a résigné sa haute" position,
pour , accepter celle de Jean de Westminster. Sa santé l’a poussé à cette
décision.
Q Le docteur Talbot, évêque de
Southwark, a été désigné par le ministre Asquith pour occuper le diocèse de Winchester. Le docteur Talbot,
très high churchman, s’occupe beaucoup des questions politiques et sociales.
S L’évêque de Londres, qui aurait
beaucoup à faire pour surveiller son
immense diocèse, où le ritualisme fait
de grands progrès, s’occupe de la réforme des écoles du dimanche, affirmant qu’elles ne répondent plus aux
exigences modernes. Il voudrait un
inspecteur général pour chaque diocèse, bien payé et nommé par l’évêque, cela va sans dire. Le docteur
Negram devrait, avant tout, s’efforcer
d’être fidèle à l’évangile, et probablement la léforme n’aurait pas besoin
d’être abordée.
8 L’archidiacre St. Clair de la cathédrale de St. Paul a démissionné à
cause de son grand âge. Il représentait le parti évangélique dans le chapitre de St. Paul. Le gouvernement
libéral le remplacera par un libéral
ou un ritualiste, car on dirait qu’il
y a une entente pour exclure les évangéliques des positions les plus en vue.
8 Le docteur Jorwett, le plus célèbre pasteur des congrégationalistes,
a accepté l’appel de l’Eglise presbytérienne de New-York, 5“* Avenue.
C’est probablement l’église la plus riche des Etats-Unis. Ce qui est une
perte pour l’Angleterre sera un gain
pour New-York.
8 Le rapport de Eglises baptistes
accuse une diminution de 3775 membres. Il paraît que cela se doit à la
réaction du réveil dans le pays de
Galles.
8 Les Vieux catholiques du Royaume-Uni ont fait paraître récemment
une déclaration d’indépendanceetd’autonomie.. Leur établissement en Angleterre ne date que de 1908: ils comptent environ deux mille adeptes en
Grande Bretagne et Irlande; huit prêtres les desservent, sous la direction
de l’évêque Mathew, qui s’attribue sans
toutefois l’avoir fait établir officiellement, le titre de duc de Llandafif. On
sait que les Vieux catholiques reconnaissent au pape le titre de Primat
de la chrétienté, mais qu’ils sont opposés au dogme de l’infaillibilité. Leur
déclaration est publiée au nom de
1’«Eglise catholique oithodoxe d’Occident en Grande-Bretagne etirlande ».
8 L’Irlande protestante a protesté
en corps contre l’impudence de Rome,
qui oblige les catholiques à considérer
comme nul, un mariage non béni par
le prêtre. Un couple heureux pendant
trois ans, a été ruiné par l’intervention du prêtre, qui a obligé le mari
catholique à se séparer de sa femme
protestante et à s’emparer des enfants.
C’est un défi jeté aux lois civiles et
au protestantisme, aussi la question
sera portée au parlement.
Il paraîtrait même que les catholiques Irlandais se refusent de se soumettre à cette nouvelle monstruosité,
inventée au concile de Trente, mais
qui aujourd’hui est une menace sérieuse conduisant à la désorganisation
de la famille. L’Allemagne n’a pas
laissé appliquer cette loi, parce que
les mariages mixtes sont très nombreux ; pourquoi l’Irlande, déjà si agitée, ne jouirait-elle pas du même privilège ?
8 La question à& V Union des Eglises est de nouveau remise sur le tapis,
mais tant que l’àmour ne poussera pas
les Eglises à s’entendre, tout rapprochement est impossible.
8 La, charité à Londres, Les anglais
sont riches, et c’est vrai, mais ils savent aussi donner largement pour leurs
œuvres de charité, sans penser le
moins du monde que cela suffit pour
alleip ati piéh 1*8
plemerit un detpir iip|^é 'pa^^
à tout seryifeeur-;,J5d^> D'ippi^ uoe
statistique qli prése^<5âbï|n des Ihicunès, pn j^ait don|é pojtr le» 9|0U
œuvre» de|^ariiÉ de^a ^andP mètropoip, la^%om|ae dp ûiiilip^^
huit pënt ttp^ahte cent
nonaù^ unp c'é»t ë-'idirp la somme dé. Îr^ucs C^nt dix
huti '^filons et dem€ œuvres de
bienfaisance! «•
On a donné huit millions“ et demi
à la société biblique et de» traités;
75 millions et demi pour l’oeuvre des
missië^; hôpi
taux; 13 ^illiqpi^pojyir les asiles de
vieillards et ainsi de suite.
La richesse bien enaployée est une
grande bénédrction.~ C’est le cas de
dire: il vaut mieux donner que de
receveur. iljüyuv'
8 Nous lisons daufl le Messager des
Messagers :
Une explosion de témoignages. —
Dans une conférence d’évangélistes
indous tenue à Meerut (nord de l’Inde),
d’intéressants témoignages furent rendus à la Bible par ses évangélistes.
Tous consacrent chaque jour au moins
une heure à la^ leettire de la Bible,
comme ils en ont pris l’engagement.
Voiciquelques-uns de ces témoignages:
Dans la Bible, j’entends la voîx de Christ.
Elle me pré.seate le portrait de mon Maître.
Elle est le 80léll_de mon âme.
Elle purifie mon-cœur. -.....
Elle est pour moi la source de l’eau de la vie.
Elle apaise ma soif.
Elle est ma nourriture.
Elle est la parole vivante.
Elle .est mon-meilleur maître.
Elle eæLpoür> moi lé cheàlin du ciel.
Elle est môn ami intiiner ■
Elle est le sanctuaire de Dieu,
Elle est un magasin de'prôMiitts' délestés.
Elle est la lettre d’amour de Dieu à mon âme.
Elle est le navire qui me ramène chez moi.
BIBLIOGRAPHIE ,
La «Maison éditrice Méthodiste» de
Rome, Via Firenze 38, a fait paraître
un petit volume de 101 pages, du docteur Pierson, sur le dlfficoltà délia
Bibbia, au prix de 0,75. Cet ouvrage
est divisé en trois parties:
1° I dati del problema. Le cause
delle contraddizioni.
2° Considerazioni generali. Regole
per interpretare la Scrittura.
S* Utilità delle divergènze e apparent! contraddizioni.
Tout ce qu’écrit le Dr Pierson est
clair. On est heureux de voir que
malgré des points obscurs, la vérité
reste intangible.- Les difficultés sont
- a’ftssi très utiles, puisqu’elles poussent
Jés|ecteur à étudier et à se rendre
.èpiÉpte de ce qu’il veut croire; Ce nouvéau livre est arrivé à temps.
• l^’histoire des Papes par S. De
laljtre est un petit manuel de 64 pages,
qui se lit tout d’un coup. Certains
prcftestants feraient bien de le lire,
d^autant plus qu’il ne coûte que 0.20,
et ils y trouveraient bien des choses
qpi dissiperaient leurs illusions! Nous
comptons, de temps à autre, puiser à
cette source.
.f- l Ami de la jeunessO
- f Sommaire du N. de Janvier.
.Pémpéi - Jour de l’An - Nos inondations
Le Jour de l’an et la terreur des Moujiks Scènes de la vie rurale en Angleterre: Fin
d’année - Gladys Aglâé - Sully Prttdbomrne
intijae - Vœux du jour de l’an - Ltt cravache
- Le diner du roi - Quelques leçons do reliure
-^A|^tu vu la casquette ?
^_________;___________________.--A
(Sô)
Mtm DE GRAND PRIX
\ ^ par , . .
^ I MARGUERITE S. COMRIE . m!
I TOULOUSE
' SOCIÉTÉ DES U VRES RELIGIEUX
— Comment va-tron à Roccadoro î demanda-t-il; votre tante à^dû vous manquer; on
m
batae.
ve'
5 -«Î^’ai lëu ce natii'-.iin ^
paj^, continua |«i^ma^e; ji ^' âit
proipidem^t »“voyii|^ ay<ii; M“*
ils quittèrent 1» eou^t mèindi
-^ mon pi^eî^
, ‘ -- Avez-vous oobliiq^ » père Gu
le dlreeteur^dsiila congrègÿftjvrii^-^
Cœur? Votre tante y a fait uiî1^^|||£|pottr
préparer l’admission de quelques novie^ pa
raît-il. r jfl ■•tirB I
Eisa fut frappée de la pâleur de sa (^sine
et saisit la tasse que Rita avait presqu«|kBi8sé
tomber; le prâtrç, inconscient de i'ef^ que
SOS paroles avaient prôdiàitj ooiii^^ parler, mais les mots lui arrivment difâeUemeat.
Rita s’était détournée pour cacher son émotion quand elle Ait réveillée conSii|»i;en sursaut par ce cri d’Eisa: ^
— Rital Rital regardé le bpn^férs^ ;^est
maladel
Marguerite fut en un clin d’OMI - àF é6té do
son vieil ami qui avait perdu connaissano^ U
était étendu sans mouvement, les yeux fermés, les traits tirés. La jeune fille, presque
aussi défaite que Lni,,,lui/8ouleva la tête, lui
frappa dans les mains et, voyant qu’il ne revenait pas à lui, envoya Eisa à la ré^éln^
de Maruccia.
La vieille femme accourut, dénouA’la ft£avate, éventa son maître, invoquant la sainte
Vierge et tous les saints du paradis, jusqu’à
ce qu’enfin il entr’ouvrit lentement les yeux.
— Le voilà mieux, il reprend connaissance,
dit-elle avec un soupir de soulàgi^efli;'!^
crois qu’il n’a plus besoin que de^tianilttiHtti;
— Nous allons vous quitter, Maruccia; personne ne sait le soigner^ aussi ^en que vous,
ditf Rita'en’embrasSànt leS |0uès ridées delà
bràve femme qu’elle connaissait et aimait depuis qu’elle était au monde. Laissez-mqi seulement lui arranger ees oréillers. Volis avéz
besoin de «repos, bon Pire, qjoUta^-elle' en lài
souriant avec tendresse.
Oui, fut-là-faible réponse; j’ai besoin de
repos, je suis bien fatigué.
— Eisa, avant de nous en aller, chante uti
de tes cantiques, cela lui fera du bien.
Le programme d’Eisa en fait d’hymnes itai*
liennes n’était pas bien étendu. Aussi eut-elle
vite fait son choix:
J’ai entendu la Voix de Jésus disantl
Venet à moi et vous reposes.
Repose donc en paix, toi qui es fatigué i
Viens dans mes bras, viens sur mon émût*
Le vieillard écoulait avidement. Chaque mut
réponilait à ses besUins; de grosses lartteS
coulaient lentement sur ses joues ridées ; att
moment où Eisa, qui s’était agenouillée près
du fauteuil pour mieux se faire entendre, allait se relever, la main du moribond se posa
sur sa tête et il lui donna sa bénédiction
comme il l’avait donnée à Marguerite.
— J’aime le curé et j’aime ses abeilles, <Éb
Bruce pendant qu'ils retournaient au château;
mais personne ne lui répondit Les deux jeoHM
filles étaient plongées dans leurs réflexions.
Nànette, dit Eisa à Sa bonne quand elles
furent en tête-à-léte, quoique ce soit un prêtre
catholique qui m’ait béMe, je crois que cela
me portera bonheur. Die» l'exaauefa pour sûr.
— Soyez tranquille, ma chérie ; ù’après ce
que M. Baldi m’a raconté, le bon Père est un
enfant de Dieu, un de ceux auquel il a été
peu donné et par conséquent il sera peu redemandé. Il est ignorant, mais il a le cœur
droit et honnête. „ ‘
(4 enivre).
Ab. payés et uca .qnitfiiii^s. ^
1911 : Peter Tron, ValdMé • Et Perron, Id.
- Pascal, Sebapala - Louis Jalla, Barotseland
(pour 6 mois 19(1) - Adolphe Jalla, Séshéké
- MM Brandt Devaranne et William, Allema
gne (reçu ù. 15, merci, salut) - Th. Barus,
Villesèche - Alex, Perrou, Id. - J. Bertalot,
Crouzet - B, Pons, Florence - G. Petrai, Bicnne
(Salut) - J. B. Matheouth Frali - M. Godin
(Goudina), Pramstin - Aiitoé Jalla^ Turin
J. D. Rivoîr, St-Jean. tl'S'î
La famille COURDIN.-LONCI
remercie Binoèr»meiit|toçlef Îtes personnes qui lui ont démontré affection
et sympathie dans le' deuil cruel qui
vient de la frapper.
4
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ri »-Will;
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