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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI^
Prix d'abonaemeni par ao:
Vallées Vaudpises . Pi, 2,50 — Italie . . . ) Pt. 3,
I$tianget , . . . • ■!« y'-yi»............ ? • 5,—
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Que tontes les choses vraies, honnêtes, instes, pores, aimables.. di^es de lonange, ' oqcnpent vos pensées.
(Phil. IV, 8).
SOMMAIRE: Mon âme bénis l'Eternel —
De cime en cime — Grégoire Raspoutine — Chronique vaudoise — Bibliographie 'Nouvelles politiques.
Mon âme bénis T Eternel.
Ps. an.
La première semaine de l’année a été
consacrée à Dieu par la prière; nous allons" continuer notre course en nous appuyant sur les promesses de notre Père
céleste, mais qu’avons-nous â lui dire,?
Il serait difficile de trouver d’autres paroles mieux adaptées à la circonstance en
dehors de celles de notre te^cte, paroles' .
prononcées par le Psalmiste : Mon âme,
bènié l’Eternel, c’est à dire, loue et re^
mercie. .
Bénissons et. remercions Dieu^ pour
cetiihie qu’il a bien voulu nous garder.
Il est rare de trouver quelqu’un^ qui ne
l’apprécie pas ; par-ci, par-là,, .quelques
malheureux, fatigués de leurs defeauches,
vont à la rencontre du suicide, mais, reglft générale, on y tient, et pour la garder
op s’impose tous les sacriflcés possibles,
qu’il s’agisse de nous ou de^quelqu’un
^s nôtres. Nous sentons que la vie est
un'don de Dieu, don inappréciable, et,
instinctivement, nous nous y attachons.
Dahs nos malheurs, nos peines ou nos
joies, nous sentons qu’elle nous est pré„cieuse ^Laue nous devons veiller sur elle
pour au|;At que cela dépend de nous.
^ Bénissons et remercions Dieu de ce
qu’il pourvoit aux besoins de cette vie.
Oui, il nous faut lutter, peiner, suer pour
ce pain quotidien nécessaire à notre existence, mais Dieu fait produire cette terre
que nous labourons et que nous ensemençons; Dieu, ce Dieu qui pourvoit à
la nourriture des oiseaux, dans sa providence pourvoit à la nourriture de ses
créatures. Ce n’est pas en vain que l’on
jfravaille,' et si ce n’est pas toujours la
moissdd abondante, c’est du<* moins le
:5:4Ï'
nécessaire. Oh 1 bénissons Dieu de ce
que dans ces moments si solennels, 11 ne
pas laissés manquer du strict
("icessaire.
U .
Bénissons et remercions Dieu pour
cette santé dont nous sommes si souvent orgueilleux et de laquelle parfois nous abusons. C’est avec elle que
nous pouvons déployer notre énergie,
nos talents, notre intelligence. Là santé
est une véritable richesse qu’on ne sait
pas apprécier à sa juste valeur. Il en est
d’elle comme du soleil qui se lève, qui
brille, qui nous réchauffe; c’est une chose
naturelle à laquelle nous nous attendons.
Exprimons notre reconnaissance pour
ce don précieux que tant de personnes ne
possèdent plus, avec lequel la vie peut
être belle et heureuse.
Bénissons et remercions Dieu pour nos
épreuves. Probablement Pannée qui vient
de s’écouler a été témoin pour plusieurs
d’êntre nous d’une quantité de soucis de
tous genies: la maladie, la souffrance, les
deuils,; d’ùne manière ou d’une autre
nous avons vu notre soleil s’obscurcir,
des .nuages chargés d’électricité se sont
amoncelés sur-nous et sur nos familles.
Notïs sympathisons avec ces frères qui
ont'été appelés.à parcourir ce chemin
-Mi
étroit et pénible, et cependant nous
croyons qu’il y a lieu, même pour eux, à
>énirl’Eternel; les épreuves ne sont-ellei;
yas des appels de Dieu ? Ne nous ont-elles
pas arrêtés dans notre marche insensée .
Ne nous ont-elles pas proclamés qu’il ;
a au-dessus de nous une main directrice ÿ
Dieu, notre Père, sait ce dont nous avons
' besoin et si c’est l’épreuve. Il la permet
pour nous ouvrir les yeux, pour nous arrêter dans notre orgueil, pour nous conduire au salut. Dieu châtie tout enfant
qu’il aime, mais ce châtiment est une
école pour nous fortifier dans notre foi.
Ah ! ne vous plaignez pas, mes frères, de
votre lot : de votre lit de souffrance vous
pouvez guider votre famille et prier pour
elle; ne dis pas, ô vieillard infirme: je
suis inutile, à la charge des miens; ta
présence est une force, un bonheur pour
les tiens. Et puis ? Les souffrances du
temps présent ne sont pas à comparer à
la gloire qui nous attend. Ma grâce te
. suffit; telle a été la réponse du Christ à
la demande de son serviteur Paul, qui
pouvait bientôt s’écrier: Je puis tout par
Christ qui. me fortifie,
Bénissons et remercions Dieu pour
notre vie spirituelle. Ne l’oublions pas, si
notre corps doit retourner en poudre jusqu’au jour du grand jugement, notre,
âme est immortelle, c’est le miroir de
Dieu en nous. Cette âme, elle doit vivre
et pour vivre il faut la nourrir, et c’est
encore Dieu qui s’en charge par cet Esprit qui accomplit son œuvré en nous et
qui nous transforme à l’image de Dieu.
Il la nourrit par cette parole de . vérité
qui est proclamée publiquement jusque
dans les plus humbles hameaux. — Bénissons Dieu et remercions-Le de ce qu’il
n’a pas éteint le lumignon encore fumant, de ce qu’il a fourni l’huile qui a
alimenté sa vie. Soyons heureux et reconnaissants de ce que nous avons pu
adorer notre Dieu publiquement ou dans
le secret de notre cabinet, de ce que nous
avons pu faire quelque chose pour l’avancement de son règne, pour le bien des
âmes de nos frères, soit, par nos prières,
soit par nos sacrifices volontaires. — Oh 1
si nous remercions pour les biens temporels, à combien plus forte raison pour
les spirituels 1
Bénissons et remercions Dieu, pour ce
qu’il a fait pour son Eglise et d’une manière spéciale pour noire Jügliset L’année
qui vient de finir sera un témoignage de
plus à la fidélité de Dieu. Non seulement II
a gardé la foi et la lumière dans toute sa
pureté, mais il a pourvu'abondamment
à nos nécessités soit pour ces paroisses
où Dieu a concentré ses richesses, ou en
nous suscitant des amis qui ont pourvu
à ce que la parole fût annoncée, à ce
que l’instruction put accomplir son œuvre, en ajontant un rouage de plus à
cette instruction qui a ét’é pour nous une
si grande force; en envoyant le nécessaire pour nos œuvres de bienfaisance,
même pour celles qui paraissaient menacées. — Et quant à l’œuvre spéciale de
notre Eglise, celle de proclamer Christ
et Christ crucifié à nos compatriotes.
Dieu y a pourvu d’une manière miraculeuse.
Bénissons et remercions Dieu pour sq
bienfaits accordés à notre patrie. Depuis
.K; ' '1, f.'
deux ans la guerre fait rage et nous connaissons quelles en sont les conséquences.
Et cependant, de tous les peuples frappés par ce fléau,' le nôtre/ est peut-être
celui qui souffre le moins.
Frères et sœurs, en nous en remettant
complètement à la grâce de Dieu de laquelle nous attendons tout, nous avons
le droit de bénir et de remercier Dieu en
n’oubliant aucun de ses bienfaits, ni petits, ni grands. Avec cet esprit àe reconnaissance, sortons de nos temples pour
proclamer ailleurs ce que nous éprouvons
dans la maison' de Dieu, et préparonsnous à continuer cette nouvelle année
avec foi et soumission. G. A. Tron,
DE CIME EN CIME.
Prise de position.
Ees l5 jours de repos relatif à Forcella
Zot^o s’envolèrent comme un rêve et il
fallut reprendre le chemin qui mène aux
hautes cimes et à de nouveaux faits et
gestes. Pourtant ils avaient obtenu leur
buïi car les soldats étaient de nouveau
propres, frais et dispos, même joyeux.
Ôp quitta donc, quoique avec regret, le
confortable campement, et l’on s’achemiMa vers la vallée du Digon où l’on
s’arrêta pendant une journée pour y procédèr à la toilette de guerre. Un excel
lent jeune officier fut envoyé reconnaître
les.^positions que nous devions ensuil
occuper dans la nuit. À la tombée de 1 ■
nuit, tout le monde était prêt au dépai
et le bataillon, iPangé^ en oarré, p’atten
dait plus que l’ordre’ de 'marche. Nous
vîmes alors défiler sur la route nombre
de soldats. Comme j’étais habillé en bourgeois, n’ayant pas eu le temps de me préparer l’uniforme, tellement le départ
avait été précipité, je me portai sur le
bord de la route, pour assister au défilé
et saluer éventuellement les Vaudois qui
passeraient et me reconnaîtraient. Un
corps de bersaglieri, passa le premier.
Beaux jeunes hommes à l’air robuste,
svelte et fier. Un corps d’infanterie de
ligne le suivit et j’eus le bonheur de serrer la main à plusieurs vaudois, parmi
lesquels les deux frères Blegnat de Prarustin. Hélas ! quelques jours après un
devait tomber victime du plomb autrichien, et l’autre être fait prisonnier.
' A huit heures précises, c’est à dire,
lorsque la nuit était déjà tombée, et
après le passage de toutes les autres troupes, le bataillon s’ébranle à son tour, et
s’achemine lentement vers le but. Avec
la nuit la pluie commence à tomber, elle
aussi. Cela semble une fatalité, mais toutes les fois que nous nous mettons en
marche, elle veut être notre compagne
inséparable, tout en sachant qu’elle n’est
pas toujours^R bienvenue. Avant d’entreprendre la rude montée, à travers la
forêt, le bataillon se masse et se repose.
Tout le monde doit garder le silence le
plus absolu, car on n’est plus très éloigné
de l’ennemi et d’un moment à l’autre on
peut rencontrer ses patrouilles d’explorateurs.
Des nuages très noirs couvrent le ciel.
Les éclairs brillent et le tonnerre gronde
sourdement par intervalles. En attendant le moment de se mettre en marche,
couché sur l’herbe mouillée, on ne peut
s’empêcher d’admirer le décor qui est
vraiment superbe."'' ■ ' '
Nous sommes sur un petit plateau couvert d’un vert gazon, plus bas murmure
le torrent, tout autour, en vaste amphithéâtre, des forêts'immenses et presque
impénétrables, là-haut, là-haut, vers le
ciel, Cima C. où nous devons aller. Mais
voilà qu’un coup de sifflet vient nous
tirer de notre mélancolie artistique. C’était le signal du départ. Un après l’autre,
à la file indienne, on s’enfonce dans la
■ forêt. L’officier explorateur précède tout
le monde; après lui vient un peloton de
soldats, prêts à faire face à l’ennemi,
puis l’état-major, puis les compagnies.
On ne voyait absolument rien. Chacun
allait de l’avant en tenant le pan du
manteau de celui qui le précédait. Tout
dépendait de l’officier explorateur qui
nous guidait et qui semblait y voir clair,
même dans l’obscurité la plus complète.
Parfois on suspendait la marche pour
s’assurer que tout était en règle. La parole d’ordre passait alors de soldat à soldat et si par malheur elle se perdait en
route et ne revenait pas de la même manière, alors tous les chefs d’escouqde devaient s’assurer personnellement quètout
était bien, dans leur escouade. Puis on
reprenait l’ascension. De temps à autre
le pied glissait sur une racine, le nez cognait contre un arbre, une branche vous
fouettait la figure...
Silence, toujours silence. L’adjudantmajor jette un cri et presse son pied...
Une entorse... il file et disparaît. On
monte toujours. Nous Voilà sur un tertre où un courant d'air frais nous caresse le visage; nous entendons le torrent
mugir au loin et au bas. Attention I Te-
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nez-vous à gauche ! car on côtoyait
l’abîme. 4?
On s’enfonce de hôuveau dans la forêt.
Halte ! Au loin, de l’autre côté de la montagne brille une lumière et j’entends lé
major qui maugrée. La parole : espoir 1
s’échappe de' sa bouche contractée. Contemporainement à la lumière nous entendons quelques coups de feu. Plus haut
encore, une autre lumière brilla à peu
de distance de nous, mais comment attraper ces gens ? Cela voulait simple^ment dire que l’ennemi connaissait déjà
notre approche. Adieu la surprise sur
laquelle nous comptions. Ah ! si ces espions étaient tombés sous la*J)atte des
alpins !...
Après mille difficultés, nous voilà enfin
hors de la forêt. Nous sommes sales, déchirés, avec les mains égratignées, mais
qu’importe, car nous nous .approchons de
notre but et sous la protection du brouillard, nous espérons l’atteindre, sans être
trop molestés. L’aube commence à paraître et la lumière facilite grandement
notre marche. Je coupe une drôle de
figure avec mon chapeau noir et mon habit long, mais à la guerre comme à la
guerre ! A 4 heures du matin nous voilà
arrivés à l’endroit exact où nous voulions
arriver, à 300 mètres des tranchées autrichien^s. Seulement le vent nous joue
un mauvais tour, car d’un trait il chasse
le brouillard qui nous protégeait, et nous
laisse dans un terrain découvert, à 300
mètres de l’ennemi. Personne ne se trouble, pourtant. On s’aplatit sur le terrain et l’on creuse, l’on creuse, l’on creuse.
Notre ordonnance coupait les mottes de
terre et nous deux nous grattions la terre
ou plutôt la boue, car il pleuvait toujours
malgré le vent. Chose incroyable, en peu
d’instants, tout le bataillon disparut
sous terre et, malgré le feu autrichien,
nous n’eûmes pas à déplorer une seule
victime. Mais cette nuit passée assis dan«
la boue 1 E. Bertalut.
GREGOIRE RASPOUTINE.
Cet homme sinistre qui vient de disparaître, a exercé en Russie une influence
néfaste et désastreuse. On le dit fils d’un
sibérien, né en 1860. Grand, bien fait,
imposant, la barbe belle et bouclée, il
était déjà chef d’une nombreuse famille
quand il reçut Villumination, réelle ou
feinte, qui fit de lui une espèce de dictateur. Il n’est pas facile de démêler chez
Raspoutine la part du mysticisme de
celle de la ruse et de l’intrigue. Le plus
certain est que son prestige personnel et
la crédulité de ses compatriotes, de ceux
même dea cercles les plus élevés de la
société et de la cour, lui permirent d’exercer presque sans contrainte son singulier
apostolat. Le succès, il faut le dire, lui
vint en partie de complicités auxquelles
la sensualité féminine n’était pas étrangère.
Ce paysan inculte ne dédaignait pas
non plus la théologie. Le Christ, selon lui,
avait été une des incarnations de Dieu,
mais non la seule, et il en nommait d’autres, notamment parmi les fondateurs
de sectes excentriques, puis le père Jean
de Cronstadt, et lui-même dernier. Il
taxait tout simplement « d’ânes morveux » les papes et les évêques qui refusaient de lui reconnaître l’inspiration
divine. Le mariage, qui le gênait, était
eeuvre diabolique, dont Satan contolait
les parents en leur accordant des enfants
qu’il fallait d’ailleurs mépriser. Les âmes
des couples mariés passaient, après leur
mort, dans les porcs. Enfin, la sainteté
dispense de toute moralité.
On rencontre en tous ^)ays des fous
4e cet acabit. On les y met à l’abri de
éÎiÉI^
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nuire. En plein début du 20.me siècle,
en Russie, Grégoire Raspoutine a été
l’éminence grise du tsar. Tous, pourtant,
ne subissaient pas son ascendant : dans
l’entourage même de l’empereur, l’imipératrice douairière Maria Feodorowna et
le grand duc Niraflas Nicolajevitch, oncle ‘
du tsar, éprouvaient à l’égard de Raspoutine une aversion insurmontable et
ont fait tout ce qui était en leur pouvoir
pour combattre l’influence du thaumaturge sibérien. Mais je ne sais quel fluide
personnel et l’appui du procureur du
St. Synode en personne, M. Sabiev, triomphèrent de toute opposition. — Tartufe
consommé, Raspoutine, agenouillé en
prières aux côtés du souverain, conjurait
l’hostilité, et d’un geste renversait à son
gré les ministres auprès desquels ses ennemis auraient pu trouver un appui.
Ne s’avisa-t-il pas, un jour, de faire
nommer un paysan de Tobolsk, illettré
comme lui, évêque de cette ville ? Raspoutine et sa créature, sommés de comparaître devant le St. Synode, refusèrent
et ce fut le procureur qui plongea.
Cet habile homme faillit cependant par
deux fois perdre la direction des affaires
le l’empire.
Il y a quelques années, le scandale des
mesures arbitraires prises sur l’initiative
de Raspoptine fut tel que l’impératrice
mère exigea l’éloignement du saint hon
me, menaçant, si son fils refusait, de
quitter elle-même à jamais la Russie. Le
saint homme fut envoyé en Sibérie. Il
en revint quand on apprit à Pétrograd,
on ne sait trop par quel canal, que le
tsarévitch, alors malade, mourrait si Raspoutine ne revenait pas pour intercéder
pour la guérison. Il revint, et le hafard
ayant v-oulu que l’enfant impérial guérit,
le proscrit de la veille redevint tout puis
sant.
Une seconde fois, il nous échappe par
suite de quelles circonstances, Raspoutine
fut exilé en Sibérie. Il y fut, cette fois.
Tobjet d’une tentative d’assassinat de la
part d’une obscure paysanne. Etait-elle
une malheureuse abandonnée par lui, ou
qui avait souffert de sa toute puissance ?
Etait-elle un instrument de vengeance
d’autrui ? Nul ne sait et nul ne saura; la
meurtrière mourut et Raspoutine guérit.
Il fut rappelé à Pétrograd et s’y réinstalla dans ses fonctions et privilèges.
L’extraordinaire aventure a pris fin.
La Russie^ entière on peut l’affirmer sans
crainte de se tromper, a poussé un soupir
de soulagement à la nouvelle de la disparition de ce conseiller irresponsable.
' Reproduit de la Gazette de Lausanne.
Raspoutine a été assassiné par un
prince russe, et certainement la politique n’est pas étfahgère à ce meurtre. On
prétend que le moine Helliodore, une
espèce de Savonarole russe, protégeait
Raspoutine. Quoiqu’il en soit, on est
heureux de voir disparaître ce reptile venimeux, cet espion effronté qui a fait du
mal non seulement à la Russie, mais encore à la cause des AlUés.
Que Dieu protège le Tsar et le guide
dans le choix de ses conseillers 1 Franchement, il n’a pas été très heureux. Réd.
CHRONIOI^UDOISE
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les soldats Jean Godin, de Prarustin,
Léger Paolo, d’Envers Pinache, Jean
Bert,^ de Bovil, le bombardier Pegronel
Henri, de la Piantà (Villar Pellice), le caporal Jean Tron, du bataillon Val Tañare, Travers Stefano, de la 4.me armée,
Amédée Megnet, de La Tour, Henri Chanforan, de La Tour, saluent parents et
amis, fiancée et remercient pour le journal VEcho des Vaüeès.
— Nous venons d’apprendre que MM.
Pons Théophile, de Massel, et Grill Jean
Etienne, des Pommiers de P-aly, « aspiranti ufficiali » dans le 8« alpins, vienennt
d’être promus sous-lieuienanis. Félicitations sincères et bons vœux.
— Du front, le 6-12-1916.
Monsieur Tron,
Depuis un peu de temps je ne vous ai
plus donné de nouvelles; pardonnez mon
retard. La santé que Dieu me donne est ’’
bonne, grâce à Celui qui a tout pouvoir
et qui se rappelle de nous en ces moments
d’épreuves très pénibles que nous traversons. Il est bien vrai que notre Sauveur
a dit: Paix sur la terre, bonne volonté
envers les hommes. Dieu a donné la paix,
et cette bonne volonté qui doit venir de
la part des hommes où est-elle ? Dans les
hommes la bonne volonté manque, et le
diable en profite pour agrandir son enfer,
car on peut dire que- l’enfer est sur la
terre. Cher M. Tron, je n’ai pas encore vu
d’aumônier vaudois, mais Dieu est partout; c’est là mon courage. Je sais que
Dieu n’oublie pas son peuple. Oh 1 que
Dieu vienne au secours de nos familles
et prenne soin de nos petits enfants et
rétablisse la paix sur la terre !
Maintenant je reçois régulièrement
l’Echo des Vallées et je vous en remercie.
Veuillez agréer mes salutations bien cordiales, et par le moyen du bien-aimé
Echo, saluer tous les frèrês en Christ, aux
Vallées comme ceux qui se trouvent au
front. Bien le bonjour à ma famille et
veuillez, cher M. Tron, agréer le bonjour
de ma part ainsi qu’à votre famille.^
Votre dévoué frère en Christ
Pons Jean Pierre,
— 6-12-16.
111. Sig. Tron,
Mi scuserà della mia poca scienza ;
sebbene abj)ia incaricato il mio amato
zio di ringraziarla del suo diletto giornale
VEcho che tanto mi fa piacere, il dovera
ini chiama una seconda volta di porgerle
i miei più cordiali saluti e ringraziamenti
a lei e tutti quelli che si sono presi questo
impegno al mio riguardo. — Intanto mi
saluti i miei genitori ed amici, col mio
pastore sig. Léger.
Con stima mi creda suo dev.,
Emilio Clapiei
— 'Zona di guerra, 15-12-1916.
Egregio Sig. past. Tron,
Mi prendo il permesso di scriverle per
farle sapere mie notizie. Ringraziando il
buon Dio mi trovo in salute come spero
di lei e sua gentil Signora. Egregio sig.
Tron, le auguro un buon Natale e una
buona fine e un buon principio d’anno a
lei e Signora, e la ringrazio molto del suo
gioirnale VEcho des Vallées che ricevo
regolarmente, che mi consola, mi rammenta sempre le nostre care Valli; e, per
mezzo del suo giornale, mi faccia il gentil
favore di fare i saluti agli amici, parenti
e genitori. Tanti auguri a tutti, e che il
buon Dio jli; benedica.
Dev.mo Pietro Rivoira.
— Albanie, 18-12-16.
Très-honoré M.r Tron,
Depuis 20 jours que j’ai changé d’adresse je suis sans nouvelle de tous les
miens; VEcho seulement, je ne sais à
cause de quelle heureuse combinaison,
m’est arrivé deux fois. Je ne puis assez
vous dire combien de plaisir me fait votre cher journal qui nous porte jusqu’ici,
c’est à dire bien loin, des nouvelles de
nos chères Vallées, et nous fait revivre
par la mémoire les heureux jours des années passées. Cette année aussi je passerai
Noël bien loin de La Tour, mais serai
par l’esprit présent. Veuillez agréer avec
mes remerciements pour la régulière expédition de VEcho, mes meilleurs vœux
pour les fêtes de Noël et Nouvel-An.
Bonne et henreuse année à vous, ainsi
qu’à M.me Tron. >
Votre dévoué . Carlo Ribet.
— Du front M., le 19-12-16.
Très-honoré M.r Tron,
Je suis très reconnaissant de votre
amabilité de me faire parvenir dans ces
terres lointaines, le cher Echo qili, avec
ses bonnes paroles, nous donne du courage même dans les moments plus critiques. Que ma présente vous apporte,
ain.si qu’à M.me Tron, mes meilleurs
vœux d’un heureux Noël et d’une bonne
année. Votre dévoué Amédée Megnet..
—I Zone de guerre, le 20-12-916,
" x ÿ" Cher M.r Tron,
Je viens vous remercier de tout cœur
dê,r envoi de votre çher journal VEcho,
que je viens de recevoir pour la seconde
fois, et qui m’a fait un vif plaisir.
Me trouvant sur les hautes montagnes
de la Carnia, seul Vaudois, sans connaissances du pays, ce journal est pour moi
une vraie consolation: je lis avec plaisir
‘ces bonnes paroles dé confort et les nouvelles de nos chères Vallées. ^
Veuillez, cher M.r Tron, par l’intermediaire de ce journal, remercier la personne qui, par sa bonté, m’a abonné, et
faire parvenir à mes chers parents et
amis mes salutations, et ik rassurer^ de
ma bonne santé. Je vous remercie; veuillez agréer mes plus respectueuses salutations. Votre dévoué
Pegronel A. (Riclaretto).
Zone de< guerre,‘ 25-12-16.
, Cher et vénéré M.r Tron,
J’ai eu aujourd’hui, jour de Noël,
l’aimable surprise d’une gentille lettre
d’un membre de la «Jeunesse». Grand
merci. Il fait si bon de savoir que tant
de monde pense et prie pour nous !
Du reste, j’ai été ces derniers t^ps,
tout à fait hors de danger et à l’abri du
mauvais temps. Je reprends demain matin la route de la montagne pour commander un peloton de skgeurs de notre
groupe, Je me réserve, si le temps se
maintient au beau, une infinité de courses et je suis prêt à prendre avec philosophie les chutes immancables. A Madame, à vous, à toute la Jeunesse de La
tour, mes remerciements et mes salutations. A. Sibille.
LA TOUR. Nous apprenons avec plaisir que le Gouvernement a accordé un
5.me aumônier ayant celui-ci l’autorisation spéciale de se consacrer aux prisonniers autrichiens appartenant à la
religion évangélique. La Table a proposé et le Gouvernement a accepté à
cet effet le pasteur G. Del Pesco, qui
connaît fort bien la langue allemande.
— Rarement nous avons eu un si beau
dimanche: un nombreux auditoire au
culte du matin; une réunion extraordinaireihent nombreuse de Jeunesse et
enfin, le soir, l’école de Ste-Marguerite
bondée pour entendre une conférence
sur le sujet: Un coup d’oeil sur le 1916. —
Nous exprimons à Dieu notre vive reconnaissance.
— Lundi dernier s’est réunie la Commission des Insiiiuiions HospUattères.
— Le discours prononcé à’notre dernier Synode pas le modérateur M.r Er- •
nesto Giampiccoli, vient de sortir de
presse, publié par la Typographie Alpine.
Cette brochure, de 16 pages, se vend au
prix de 20 centimes, au profit du Comité
dé secours de Turin pour nos soldats.
Tous les militaires qui sont sous les drapeaux peuvent se procurer gratuitement
ce magnifique discours, en s’adressant au
Comité de Turin - 15, Via Pio V. — Tous,
ceux qui ont eu le plaisir d’entendre ce '
beau discours au Synode dernier, n’hésiteront pas à se le- procurer d’autant
plus qu’il s’agit d’alimenter les ressouEÇ“®>.
de ce Comité qui a déjà rendu de s.*"
grands services à nos braves soldats.
PERRIER. Le jour du nouvel-an par
l’initiative llu pasteur F. Balmas on a
pu offrir une fête aux militaires qui sont
en garnison au Perrîer. Les enfants récitèrent quelques poésies, on chanta quelques cantiques, le préteur de la localité
et le pasteur M. Balmas adressèrent aux
soldats des paroles vibrantes de patriotisme: le lieutenant Armissoglio remercia vivement au nom des soldats. Cette
fête laissa sur tous une excellente impression.
PIGNEROL. M. le sous-lieutenant J.
Bertinat, aprè^ avoir été longtemps à Pignerol, en qualité de surveillant des piisonniers de guerre, va être appelé au ,
front, appartenant à l’armée territo
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riale.*NótVfc'frère et'coUègué^ eu le plai«
âii;3e faire du biéu'Î'aux prîsonuigfs protestants, ayant obtenu l’autorisatâQU
leur disiribuer un Jéstament, et ayant
présidé un culte de Sainte-Cèflfi,: ¡auquel
les , 21 protestants voulurent prendre
part. — Nous avions espéré que M. Bertinat. pourrait être désigné aqipônier des
prisonniers, mais, malheureusement, la
loi s’y oppose, é **<
PRALY. L’autorité militaire vient
d’accorder au caporal Louis Rostan, du
¿i" alpin”, la_ médaille d’argent, pour sa
^ravoure dépldg^ée sur le champ de bataille. '
PRARUSTIN. Nous signalons deux
décès : Cardon Pierre, homme honnête et
intègre, et Rostagno François, conseiller
de St-Second. Nous adressons nos condoléances aux deux familles frappées par
ces deuils.
— Nous avons eu le plaisir d’avoir au
milieu de nous'pendant quelques jours,
notre pasteur M. E. Bertalot, aumônier
auprès de nos coreligionnaires;
RICLARET. Le 10 décembre est
tombé au champ d’honneur le soldat
Jean Bertoch. Nous adressons à la famille
nos sincères condoléances. .
•S';
RODORET. Cinq familles parmi les
plus nécessiteuses de cette paroisse —
par suite de la guerre — ont aussi bénéficié de la générôsité de M. Aimé Jalla de
Turin; auquel nous renouvelons l’expression de notre vive reponnaissance.
— Nos élèves de l’école du dimanche
et tous les enfants catholiques du voisinage, accompagnés de-leurs parents ont
joui, à l’occasion des fêtes, de deux causeries. avec lanterne magique qui leur
‘ ‘ 'T, ' ’ ’
ont tenu lieu -d’arbre de Noël.
— Nos deux mètres de neige sont presque entièrement disparus. E. H. T.
SAINT-GERMAIN. Le 4 courant est
mort à rhôpitàl militaire de Pontremoli
(Massa-Carrara), Jean Regnaud d’Henri,
ex-ancien de Costabelle, à la suite de
blessures auxjambes. Voilà encore une
autre victimTkuchée* par les suites de
la guerre. Que Dieu soutienne la famille
si douloureusement éprouvée.
VILLAR. Actes LITURGIQUES du l.r
JUILLET AU 31 décembre 1916. Buptórhes: Coïsson Jean Joseph de David et
de Favat Marie Catherine (Bufia) — MicheUn-Salomon Etienne d’Etienne et de
Michehn-Salomon Marie (Bufia) — Fontana Jean Louis d’Henri Joseph et de
Caïrus Jentíy-Marie — Gönnet Lina de
Jean et de Vigne Jeanne (Cougnet).
Décès: Gönnet Adrienne de Pierre
François et de Mondon-Marin Pauline
(1 mois) — Charboifnier Jean Pierre, des
Meynets (78 ans) — Berton Etienne, du
Sarretas (73 ans) — Bertinat Paul de
Pierre et de Baridon Suzanne (1 jour) —
Gf^v^Marie mariée Malanot, du Sablón
-^Gônnét Marie mariée Gönnet, du Saret — Charbonnier Susanne mariée Davit, de la Piantà (69 ans) — Bertinat
Suzanne mariée Berton, de Bôscbaud-(68
ans) — Caïrus Jean, de Basâna (71 ans)
— Geymonat Jean Daniel, de Ciarbounil
(Ciarmis), à l’âge de 51 ans. B. S.
BIBLIOGRAPHIE.
. ^
Í ■
Erwin Rohde - Psiche. Culto delle
anime e fède nell’immortalità presso i
Greci. —■ Bari - Gius. Laterza & Figli,
editori (Biblioteca di Cultura Moderna,
N. 71-1, II).
Nous sommes heureux de signaler à
nos lecteurs la traduction italienne de
cet ouvrage fameux, dont la maison Lateraa d» Bari vient de publier^le deu^è
me volume dans une éditfoa Très élégante*'et soignée. iirïA ~
La mort de l’auteur date^de plusieurs ^
années, mais l’ouvrage n’a pas vieilli. Il
a acquis le droit de cité dans la bibliothèque de celui qui aime connaître dans
l’histoire de l’antiquité les sentiments
profonds, et la solution, donnée p^ les ^
poètes et les philosophes aux grands pro• lèmes de la destinée humaine. Ce bvre
sera donc le bienvenu en Italie. Malgré ^
les graves préoccupations de l’heure,'
nous pensons qu’il trouvera chez nous
le bon accueil qu’il mérite. C’est un chefd’œuvre de science et d’érudition, un
livre plein de pénétration et de vie.
L’ouvrage est divisé en deux parties:
le culte des âmes et la foi dans l’immortalité chez les Grecs. C’est le culte des
âmes qui est la source et la base de la
croyance dans l’immortalité des âmes
individuelles. L’auteur développe sa
thèse avec une parfaite maîtrise du sujet,
ce qui fait que ce livre rend toujours de
précieux services non seulement aux philologues et aux historiens, mais à toutes
les personnes cultivées.
^'Le premier chapitre étudie le culte des '
morts et des âmes dans les poèmes d’Homère. Les héros adorés et vénérés ne sont
que Içs âmes des ancêtres vénérées. Mais
les âmes séparées des corps n’ont qu’une
vie effacée et vague, dans une région lointaine et indéterminée commé le pays
des rêves. Les poètes postérièurs décrivent les îles fortunées où se trouve le
séjour des bienheureux.
Les cultes des héros et des génies souterrains se trouvent en un rapport très
étroit avec les cérémonies funèbres et la
vénération des morts. Ces rites nous mènent aux fameux Mystères d’Eléusis que
l’auteur considère comme le résultat des
croyances populaires au sujet des âmes
des trépassés, fondées sur un ancien
culte dès âmes, et maintenues immuables
au Cours de tout le développement de
la vie grecque.
Les mystères devaient être une représentation dramatique des événements de
la vie des dieux, ayant pour but de donner
une conception plus vive de la foi dans
la persistance de l’âme des défunts.
Pour arriver, de cette croyance populaire dans la survivance des âmes après
la mort, à la foi dans l’immortalité absolue il y avait un abîme à combler. Pour
les Grecs il n’y a que la divinité immortelle, l’homme est mortel; s’il était immortel, il ne serait plus un homme, mais
un dieu. La découverte de la partie immortelle dans l’homme mortel est due,
d’après l’auteur, au culte thrace de Dio'nysos. L’exaltation mystique et orgiastique donne un avant-goût de la vie immortelle. L’homme devient un dieu.
Après la religion Dyonisienne, l’orphisme exprime d’une manière plus spirituelle l’aspiration mystique de la séparation de l’âme du corps. Les philosophes de l’école ionienne préparent le voie
à la pure conception spiritualiste de Platon. Mais avec Aristote et les philosophes
stoïciens et épicuriens, qui renoncent à
croire à l’éternité d’une vie personnelle,
on fait un pas en arrière. C’est la foi populaire qui reste fidèle à la conception de
l’immortalité, ayant trouvé une sanction
dans les cultes de l’Orie..t, et une expression philosophique dans l’école néo-platonicienne.
Le christianisme vient enfin donner
àu monde une foi et une doctrine nouvelles ; mais la partie immortelle de l’esprit grec brille encore dans le spéculation
chrétienne, et vit éternellement dans la
vie de l’humanité. V‘; E. L.
V
■ O
Le grand événement politique de la
semainé'lÎefiiièfe est'la "Conférence interalliêé qui s’est réunie à Rome samedi'
et dimanche. M. Briand, accompagné par
le général Lyantey et M. Thomas ministre des' mùnitions, est arrivé dans un
traifrT^éciàr^ec M. Lloyd George^ le
ministre Je la guerre anglais Lord Milner
et le général Robertson. La”* Russie était
représentée’'"par I® général Galitziiife,'*-’
l’Italie par MM. Boselli et Sonnino et les
ministres de la guerre et de la marine.
N’oublions pas le général Cadorna et le
général Sârrail, chef de l’armée de Salonique.f ''' i;-- '*
Sur les décisions de la Conférence, le
secret le plus absolu a été gardé, comme
de raison. Le communiqué officiel annonce que l’accord entre les alliés est
complet sur toutes les différentes questions à l’ordre du jour, Cet accord sera
certainement fructueux, car il n’y a pas
de doutes que dès décisions énerg^ues
et susceptibles d’exécution rapide ont été
prises. Nous en verrons bientJt'Tes résultats. I
M. Boselli a offert aux délégués et aux
personnages , pplitiqnes les piv^ en vue
un simple déjeuner. Les toasts prononcés
IVafieprpsia - Alb.ne Buffa, -|ItaUa
*R.pâtàn, Rome - Rostan, ex-diaciê. La Tout
- E.co Corsani, Turin - E. Pons, past., Paleïme *©. i Petrai, past., Sanpierdarena NicolôZunino, Nervi - V. Vallebona, Genova
- J,gBowet, pfist., St-Jean - B. Long, Eignerol - Mad.ne Pavat, Turin (manqu|j50 .
centirùes) - B. Ghauviè, anc., La Tour P.çois Garrou f. F.çois, Pral - V.ve Margue
' rite Rostan, Pomaret - Henri Grill, SaintGermain - Henri Lantelme, Id. - Alb. Mey1, mer. Id. -' Louise Bonetto,. Id. - François
; Bertalot, Id. - J.’J. Ribet,?Id.“-Long J.acqiies (Rounc), Id. - Trof.'Bosìo, Id. - Cé»Une Justet, Envers-Pinache - B. Griset, Id.
- B. Avondet, anc., Envers-Portes (pour 7
ab'.)-'- Césarine Avondet, St-Second - Lydie
i Avondet, Prarustin - H. Pascal., syndic,
Chabrans - Ten. Paolo Bosio - G. Bert, Bo‘ rello - J. D. Prochet, prof., Turin - Aug.usite
Long,. Id. - H. Bounous, % M.rs J ahier,
New-York - Henriette Balmas, -Calinza Cath. Combe, Genève - Alph. Robert, Utah
- A. Baud, Paris - Alice Pons, Id. - Prof.
Bonet, Id. - Susanne J anavel, Philadelphie Miss Brigham, Edimbourg - Susanne Bertalot, Prarustin - Corrado J alla, past.. Id.
- G. Paschetto, St-Second'-''R.’'Roman (ai
Roman) , Prarusjin - A. Sömfnanl, Florence
- Prof. Baridon,; Saluces -JC. Coïsson, Envers-Pinache - Lieut. Max Coïsson - Madeleine Gonnet-Talmon (Saret), Villar - Marie
Salomôh-Bertinât'(Buffa), id. - JeanneRivoire (Pornel), Id: - Mad.ne Gönnet (Id.),
Id. - Jeun Plancho|iiRqà|. JJ; - Anna Grand
(Piaùtà),VTd: -Alilo%t.,' èx-anc. (feynaùd), Id. - Jacq. Dalmas.-lébnseiller (Id.), Id.
par MM. Boselli et Briand ont été fermes Mad.ne'Çavit (^t-Cristdprhe), Jd. - J. Var
et brefs, dignes dû temps'Jt du lieu. Encore une foisTes AUiés avec une foi immuable ^rpàfttt gué leuisâÉuvre est de
restauraÉon, leür idéal commun la justice et la, liberté du mohde.v #*1'^ f }
— SÙfrnQfrè.jff'ont lùttes d’artillerie,
plus intënses dans le Trentino et sur le
Carso. Dans la zone entre î’Adige et le
lac de Garde un détachement ennemi a
attaqu##oièftiin6hi'nos lignés avancéesi '
.accueilli par un feu intense de mousque-^
terie et de mitrailleuses il s’est? replié
désordre avec des peftés importaiïtesv
Sur le Carso dars la zonè*de Taitij uri
de nos détachements, par un bodd de sutprise a progressé d’emvirou deux* cents
mètres et s’est renforcé sur un^. houvellèH
ligne. Dans les eniv^ifpns de la côte 208
nous avons avancé par surprise et rectifié motre ffoht sur ünè étendue d’envi- ..
ron un demi-kilomètre.
Un de nos aviateurs a réjoiht Trièste^^
et remontant la côte il a jaté deux quiû-^^
taux d’explosifs sûr la gare de Nabresina
et la région de Monte Quercetï). Une escadrille aérienne a bombardé efficacement des objectifs militaires sur le Carsof
a Rifemberga et ailleurs.
-7- Les hommes nés en 1874 et 1875
qui-ont été déjà enrôlés dans d’afméé *
sefcftit prochainement appelés aux armes
pour les services territoriaux à l’intérieur
du pays. ■— Seront exempts les citoyens
qui ont un fils en service ou mort sous
les armes et les pères ayant au moins
quatre enfants à leur charge,
fi Les Russes ont progres^sé dans la
régipn de Riga et de Covel, faisant des
centaines de prisonnieïk*. Ils résistent
dans la région des Carpathes, mais avec
les Roumains ils doivent se retirer au
delà de la ligne du Sereth. Brada et Focsani sont tombées aux mains des Allemands.
— La Grèce a reçu un nouvel ultimafmn l’invitant à répondre dans un délai
de deux jours aux demandes de là dernière note des Alliés. , E. L.
velli-Ferrier, Naples^ Cappellano Davide
Bosio, Belluno - J. E J anavel, Ombues de
Lavalle - Comm.'E. Pbët, Pignefol - Prof.
T. Longo, Gênes - Perrier Laurent, Riclaret
- Jaçq. Refourn, Crô de Paët (Perrier). ,
i ipiô-iy; P. Ribet, (Baravaiera)) ; prarustin - Mylius, Turin.
1916J J).. Rostan,4 St-.Second. j U
PoTir 1’« Echo des soldati ».
Cappellano D. Bosio, Eelluno
Reyel Marguerite, Angrogne
1,-X
Mme MasSel, Boby
E. Pons, pasteur,,¡Païenne
“J. Bonnet,, pasteur,' SûJ ean
¿j|-;MM, Bleynat & Albarin,
Mme Jeanne Peyronel
* » AméIfé Ldng '
>n:n.-.
Antoine Breusa
Mme Beux
» Maghit-Garola
' -Pierte Bouchard
Etienne Malan
« Lou fil d’,Barba Itihga
Mme Qè,ùda-Plen'c''V..;. ; ?
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J. J. Ribet, past. ^ ,
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Susanne J anavel Tf';,
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MiliiaeifU 0 Greootiti
«*ItaUa.
ANTICANIZIE-ilGONE
che agisce sui capelli e sulla
barba in modo da ridonare ad
essi il colore primitivo, senza
I macchiare nè la biancheria,
nè la pelle. Di facile appi!*
cazione. Basta una bottiglia per
ottenere un effetto sorprendente.
Costa L. 4,— la bottiglia, più
centesimi 80 pel pacco postale. Due bottiglie L. 8, e tre bottiglie
L. 11, franche di porto e di imballo.
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; Ha la proprietà di tingere istantaneamente i capelli e la
barba nei-colori BIONDO. CASTANO e NERO senza
togliere al pelo la sna naturaleflessibilità. Costa L, 4 la scatola,
più cent. 80 pel pacco postale. Tre scatole L. 11. franche di porto.
PETTINE DISTRIBUTORE
I per facilitare la distribuzione omogenea delle tinture sui capelli
I esnllabarba. Esso è d’uso assai facile e permette, inoltre, econoI mia del liquido. Costa L. 5,— più L. 0,25 psr la raccomandazione.
ÀRRICCIOLINA-ilGONE
Coa questo preparato si dà alla capigliatura
un’arricciatura persìstente, impartendo pure ai
capelli morbidezza e lustro. Si vende in flaconi
' da L. 1,25, più cent. W) per la spedizione. Tre
flaconi L, 4, franchi di porto.
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EBINA-WIGONE
gione edalla pèlle la bianchezza e la morbidezza I
proprie della gioventù. Con essa si combattono |
i rossori, le lentiggini e si toglie l’abbronzatura I
prodotta dai bagni di mare o dal sole. Si vende 1
in fiale con elegante astuccio a L. 3, più L. 0,80
pel pacco postale. Tre’fiàlc L. 9, franche di porto.
CREMA FLORIS-MIGONE 1
profumo, conserva ed accresce IaJ)eìlezza deicolorito natu^J
rale, nonché la freschezza e l’elasticità epidermica. Un va*
setto in elegante astuccio costa L. 1,50, più cent. 25 per VaÌfrancazione. Tre vasetti L. 5,—, franchi di porto. '
POLVERE GRASSA-MI60NE
Raggiunge'perfettamente lo scopo di abbellire il colorito della carnagione essendo
assai aderente alla pelle, mentre riesce affatto inoffensiva. Costa L. 1,50 la scatola,
più cent. 25 per l’affrancazione. Tre sr»^''ie |
L. 5, franche di porto.
PE» LA BELLEZZA E MSEBIAZIOHE PEI DENTI
ODONT-MIGONE
un preparato in ELISIR, in i
lE ed in C—............
È
POLVERE ea in CREMA, che'ba I
la proprietÈ^ di conservare i denti
bianchi e sani. Esso dà un profumo
piacevole al palato ed esercita un’azione tonica e benefica, lieutraliz- I
sando in modo assoluto le cause
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