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L’ÉCHO DES VALLÉES
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. 8).
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SOMMAIRE :
Ÿi;Le Réveil au pays de Galles — Paroles
lYi de commencement d’année (fin) —
I; Ephémérides vaudoises — Obsèques
w ji de M. J. P. Micol à Marseille —
Souvenez-vous de vos conducteurs —
.Y r, dlironique — Bibliographie — Rou
f
velles et faits divers — Revue polij-, tique.
. Le RéYeil au Pays de Galles
(d'une lettre de M. le missionnaire Pascal)
Londres, 2 janvier 1B05.
Depuis que je suis dans l’immense
métropole britannique, la grande préoccupation du monde religieux est celle
,du Réveil. Même les journaux politi
f ' ques en parlent fréquemment. Ce qui
se passe depuis quelques semaines dans
le Pays de Galles sembh- devoir secouer
l’Angleterre tout entière. J’ai assisté,
entre autres, à une grande réunion, tenue le dernier jour de l’an à Christ
Church. L’estrade était occupée par
plus de 200 pasteurs de différentes dénominations. Ils venaient d’avoir une
réunion privée de prière. Le temple est
immense ; mais lorsque, à trois heures,
le public fut admis, il se trouva bientôt
jComble. M. Meyer, pasteur de l’Eglise,
présidait. MM. Spurgeon, Campbell
Morgan, Gypsi Smith et d’autres pri
rent une part active au service. Tous
revenaient directement du Pays de Galles, et tous furent unanimes à dire que
Dieu y opère de grandes choses, Qn
sent, disait l’un, en quittant les stations
pour entrer dans les villes ou villages,
que l’esprit de Dieu plane sur la région. «Voulez-vous bien m’indiquer le
lieu de la réunion», demande-t-on à
un agent de police. — «A vingt minutes d’ici. Mais, tenez, je vous y accompagne, car nous n’avons plus rien à
faire depuis que l’Esprit de Dieu fait
la police ».
On arrive, la salle est bondée, personne pour pré.sider, le pasteur est assis avec les autres sur n’importe quel
banc, on chantf^ on prie, on lit quel
ques versets, on confesse ses péchés,
l’Esprit seul dirige, et tout se passe
dans l’ordre le plus parfait.
Dans tel village, di.sait un pasteur
gallois, en une seule semaine, telle auberge a vu baisser ses recettes de looo
à loo francs. On a vu des mineurs
'Verser dans la rue des bouteilles d’eau
de vie, et briser complètement avec la
bois.son. Nombre (\e'rchibs se sont fermés d’eux-mêmes. On a vu des familles, qui pendant de longues années
s’ignoraient volontairement, se réconcilier sous l’impulsion de l’Esprit. Ce
que ni magistrat ni pasteur n’avaient
su obtenir, malgré tout leur zèle et
leur bon vouloir, se faisait spontanément.
Dans telle ville, les magistrats ont constaté une diminution de 6o ojo des cas
de vol, agression etc.
Tous d’une voix reconnaissent qu’il
n’y a aucune personnalité marquante
dans ce réveil, si se n’est celle de l’Esprit. On parle, il est vrai, d’un jeune
homme de 26 ans, Evans Robert, forgeron qui avait quitté son enclume pour
entrer dans une école d’évangélistes ;
mais lui-même se dit un enfant du réveil, et partout et toujours il insiste
sur l’œuvre unique de l’Esprit. Il parle
peu souvent, mais, à le voir, on sent
qu’il prie toujours.
Un autre pasteur racontait que, la
veille, il avait assisté à une réunion de
prière où près de 12.000 personnes
n’étaient qu’un cœur et qu’une âme
pour demander à Dieu de faire souffler
son. Esprit sur Londres. Des collègues,
ajouta-t-il, m’ont demandé si je crois
ce réveil possible. En revenant de Galles, je me dit ; Si même nous n’en voulions pas, comment ferions-nous pour
le repousser, quand tout un peuple est
à genoux pour le demander? Il viendra
certainement ; il ne se produira pas de
la même façon, les conditions sont différentes. Tenez, les Gallois sont des
rossignols : on chante et pas de recueil.
Comment voulez-vous que nous. Anglais,
qui ne savons pas chanter et. ne connaissons pas même nos cantiques, puissions attendre que le réveil se produise
de la même manière que là hauti
Cette réunion dura de 3 h. à 5,30
puis le thé fut offert à ceux qui venaient
de loin ; à 7 h. la réunion reprenait
pour se poursuivre jusqu’à minuit.
Mais assez sur ce sujet n’est ce pas ?
On, ne tarirait pas si l’on pouvait tout
dire, et vraiment on peut s’attendre à
de plus grandes choses, car Dieu est
fidèle quand ses enfants lui demandent
de manife.ster sa fidélité.
Barthélemi Pascal, missionnaire.
Paroles de connnencement d’annie
(fin)
Rachetez le teinpa.
Epk. V, 16.
Rachetons le temps pour nous et
pour notre prochain, mais rachetons-le,
en troisième lieu, au.ssi, pour tout ce
qui a trait à l’avancement du règne de
Dieu. C’est là le but ^ suprême auquel
se doivent consacrer les chrétiens.
C’est à nous, individuellement, qu’incombe la faute si à nos’ foyers, dans
nos communautés et dans les œuvres
fondées pour l’évangélisation, en Europe et dans le monde entier, les pro
grès sont lents, l’ordre et l’entrain manquent.
Nous n’entourons pas d’assez de sympathie ceux sur qui pèse une grande
re.spôn.sabilité. Nous ne leur prêtons encore qu’avec trop de parcimonie le concours de notre activité et de notre libéralité.
Que de temps perdu n’avons-nous
pas tous à lamenter dans nos cercles
familiaux ! Les familles sont la base
de la société. De leur bonne marche
dépend, en grande partie, celle de la
vie publique et celle de la vie ecclésiastique. — Rachetons le temps perdu
dans les nôtres. Elles devraient être
des centres de chaleur et de bienveillance et non, comme c’est le cas souvent, des forteresses où ne pénètrent
que ceux qui ont le mot de passe.
Chacun devrait y être à son poste. La
chaise du chef ne devrait point être
vide à l’heure du culte. Il devrait se
soh'venir qu’il est chez lui un prophète.
Il n’a donc pas seulement le devoir de
pourvoir au bien-être matériel des siens
et à leur développement moral et intellectuel, mais il a charge d’âmes. Le
cachet ancien de la famille chrétienne
est le seul bon. Malheur à celles qui
ne sont plus qu’une sorte d’a.ssociation
où personne ne commande et où personne n’obéit, où l’on vit .presque en
étangers les uns vis à-vis des autres et
j où l’on aspire à s’émanciper toujours
plus des liens que la nature et Dieu
ont formés.
Et que de temps à racheter dans nos
devoirs de membres d’Eglise ! N’hésitons-nous pas toujours lorsqu’il s’agit
de lui consacrer, plus que notre argent,
un peu de nos peines et de nos loisirs?
On n’aime que dans la proportion où
l’on se donne. Aimons donc l’Eglise
au sein de laquelle Dieu nous a parlé :
où il nous a instruits, repris, consolés,
mais aimons-la mieux. Sachons faire
pour elle quelques-uns de ces sacrifices
qui coûtent réellement et dont parle
le prophète : Offrirai-je à l’Eternel des
.sacrifices qui ne me coûtent rien !
Consacron.s-lui nos talents et nos forces. Et en face du travail immense qui
reste à faire avant que le règne de
Dieu .soit venu dans le monde entier,
le temps perdu, à cause de l’apathie
des chrétiens, nous affligera d’une façon
toute particulière, en nous incitant à le
racheter. Les portes s’ouvrent aujourd’hui partout à l’influence de l’Evangile.
Le drapeau du Crucifié flotte sous toutes les latitudes, mais que de conquêtes
à réaliser encore, et parmi les pa’iens
et parmi ceux qui se flattent de posséder l’Evangile et qui le pratiquent aussi
mal qu’ils le connaissent peu, dans sa
véritable essence et avec ses obligations!
Nous sentons-nous réellement des
membres de la grande Eglise militante
de Jésus-Christ qui a pour objectif unique de faire son Maître Roi ? Si oui,
pourquoi, en bons soldats, ne suivonsnous. pas avec un intérêt palpitant les
diverses phases de la lutte engagée partout par nos compagnons d’armes ?
Rachetons le temps perdu dans des
luttes et des discussions stériles de
partis. Prions pour que Dieu accorde
la victoire aux armes des siens. Demande-moi, dit-Il, et je te donnerai
pour héritage les peuplés et pour possessions les extrémités de la terre.
Suivons les péripéties de cette sainte
guerre, en Italie, en France, en Europe, dans les glaces du Groenland et
sous le ciel embrasé des Tropiques.
Abonnons-nous aux journaux missionnaires et aux périodiques qui s’occupent de la question sociale. Gansidérons
la lecture des feuilles politiques quotidiennes que nous parcourons comme
une chose sérieuse. Nos horizons s’élargiront alors, notre égoïsme fondra
comme la neige au soleil, notre amour
pour Dieu et pour le triomphe de sa
cause se réveillera. Nous verrons Dieu
agir dans l’histoire de l’humanité et
nous soupirerons après l’affranchissement du péché, de l’erreur et de la superstition, qui tiennent dans leurs chaînes des millions d’âmes immortelles.
Nou.s aurons quelque chose à opposer
aux sceptiques qui nient qu’il y ait
jamais eu des miracles. Nous aurons
ceux des Nouveaux Actes des Apôtres
à ajouter à ceux que Dieu a déjà accomplis. Cet intérêt là sera loin de diminuer notre compassion pour les déshérités tout près de nous: Nous ne
serons plus de ceux qui ne songent
qu’à tuer le temps, mais de ceux qui
le rachètent avec un soin d’avares, avec
un soin jaloux. Notre idéal de chrétien
est le plus élevé qu’il soit : il nous est
prescrit d’atteindre la pleine stature
de Christ, de réaliser Î’Evangile dans
nos vies, de le réaliser, par conséquent,
avéc tout ce qu’il a de grand et de
tragique. Il faut que notre christianisme
ne soit plus une profession de foi languissante et étiolée ; il faut qu’il soit
une vie, qu’il passe dans nos veines et
qu’il devienne le mobile de nos pensées, de nos paroles et de nos actions.
Rangeons-nous dès maintenant avec
les victorieux.
On taxerait, à bon drmt; de folie,
l’alpiniste qui voyant les ombres de la
nuit s’allonger se mettrait à courir, inconsidérément, le long du flanc de la
montagne, pour racheter le temps perdu
dans la journée et atteindre le refuge
avant la nuit. Il serait vite épuisé ou
, roulerait dans quelque précipice. Non,
il économisera ses forces. Il marohera
d’un ptis régulier et ne négl^era au
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ciuiès des précautions qu’il doit prendre
' pour éviter une catastrophe.
* Pour plusieurs d’entre nous, lecteurs,
^ le jour est, peut-être, sur son déclin.
. Rachetons le temps avant que la nuit
vienne. Mais, faisons-le en hommes
sages. Puisons auprès de Dieu, la source
de toute énergie, les forces qui nous
font défaut. Rachetons le temps avec
enthousiasme, avec méthode et avec
régularité. Et faisons tout à la gloire
de Celui qui est l’Eternel et qui, après
nous avoir fait passer par le temps et
par le corruptible, nous accueillera là
où commencera le temps des temps,
par ces mots ; Cela va bien bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de
ton Maître.
Emilio Pons.
EPHËHËBIDES VMDOISËS
14 à 21 Janvier
Semaine favorable pour les Vaudois
1561. Les députés qu’ils avaient
envoyés longtemps auparavant au prince
à Verceil, sur les trompeuses promesses
du Comte de la Trinité, venaient de
retourner enfin et de leur raconter les
duperies dont ils étaient l’objet. Les
Vaudois comprenant alors qu’ils ne
pouvaient plus compter que sur Dieu,
rappelèrent leurs ministres qu’ils avaient
momentanément renvoyés dans l’espoir
d’obtenir le départ promis de l’armée
ennemie. La semaine du 14 au 21
Janvier fut passée à préparer le plan
de résistance qui fut combiné dans
deux réunions tenues l’une au Val
ClusOn avec l’intervention des délégués
du Val Pélis, et l’autre à Bobi avec
la participation des délégués du Val
Cluson. Cette dernière Vallée appartenait alors au roi de France tandis que
l’autre était soumise au prince de Piémont. Ce fut par le col de Julien que
tous ces délégués passèrent à l’aller
comme au retour. Au Val Cluson on
sanctionna l’union défensive des deux
Vallées pour «maintenir la religion pure
et entière entr’eux avec toutes les
dépendances, selon l’Escriture saincte
et l’usage de la vraye église ancienne
apostolique ».
Le 21 Janvier les délégués venant
de cette réunion descendirent au Puy
de Boby où grand nombre de Vaudois
les entourèrent aussitôt, les informant
que le Comte de la Trinité leur avait
donné temps jusqu’au lendemain pour
décider s’ils voulaient aller à la messe
ou non, sous peine du bûcher ou de la
galère à ceux qui refuseraient.
On tint conseil séance tenante, et
après des prières ardentes on délibéra
de « se résoudre à une vigoureuse défense jusqu’à la mort ». Gilles dit (chap.
22) que «tous jurèrent la main levée
au ciel qu’ils ne consentiroyent jamais
à la religion du pape, ains persévèreroyent tous jusques à la fin en leur
vraye et ancienne religion selon la
Parole de Dieu, et que pour la défense
d’icelle un chacun employeroit ce qui
seroit en son pouvoir et seroit toujours
prest à secourir par ce moyen-là ses
frères qui pour telle cause en auroyent
besoin ».
Nou verrons D. V. la semaine prochaine comment ils maintinrent leur
serment.
Teofilo g a y.
Toute personne qui procurera quatre abonnements nouveaux aura
droit à un cinquième abonnement
gratuit.
Obsèqnes de H. J. P. Hicol à Hralle
Marseille, le 11 Janvier 1905.
Monsieur le Bédacteur,
U Echo des Vallées de cette semaine
contiendra, sans doute, une notice biographique de M. J.-P. Micol, ancien
pasteur, décédé à Marseille le 8 courant, après une courte maladie. La nouvelle de la mort de ce fidèle serviteur
de Dieu, survenue peu de mois après
qu’il avait pris sa retraite et au moment où il consacrait, avec une sollécitude toute parternelle, les forces qui
lui restaient encore à ses compatriotes
établis à Marseille, aura été apprise
avec douleur par tous ceux qui l’ont '
connu. J’estime qu’il est mon devoir
de vous faire parvenir quelques détails
sur les dernières semaines de l’activité
dévorante de M. Micol, sur la maladie
qui l’a ravi aux siens et à la mission,
qu’ il considérait comme sacrée et à
laquelle il s’était donné de toute son
âme, et sur ses funérailles, qui ont été
très imposantes.
Les pasteurs vaudois de Nice auraient
voulu se rendre tous deux à l’invitation
des autorités de l’Eglise de la représenter aux obsèques de M. Micol. J’ai
^pu, moi seul, m’y trouver.
Il n’y avait guère qu’un mois et demi
que le pasteur émérite J.-P. Micol
s’était établi à Marseille, où il était
venu plusieurs fois auparavant dans le
même but, et déjà il avait réussi à
grouper un grand nombre de Vaudois
et à leur faire beaucoup de bien, soit
dans des entretiens intimes, soit en
président des conférences et des cultes
spéciaux pour eux. Les pasteurs de
l’Eglise Réformée de Marseille l’avaient
accueilli fraternellement, comme par le
passé, et ils étaient heureux de saluer
en lui un collaborateur. C’est en rentrant chez lui dans la soirée du Jour
de l’An, par une température très basse
et après avoir fait un culte devant une
nombreuse assistance, que M. Micol
contracta la congestion pulmonaire dont
l’issue devait être fatale, malgré les
soins affectueux et éclairés qui lui furent prodigués.
Il s’en est allé à Dieu en pleine paix,
entouré de sa femme et de son fils, et
de beaucoup d’amis, à 10 heures du
soir, le dimanche, 8 courant, une semaine après s’être alité pour ne plus
se relever.
Les visites de ses collègues, et particulièrement celles de M. le pasteur
Bruguière, étaient très précieuses au
malade et à ceux qui le soignaient.
« Dieu exauce ma prière, disait M.
Micol, dans un des rares instants de
répit que lui donnait le mal violent qui
le minait. Il m’eût été trop pénible de
ne pas mourir en travaillant».
Pendant les deux jours qu; précédèrent les obsèques, la famille en deuil
reçut d’innombrables et touchants témoignages de sympathie. Le frère, une
belle-sœur, et une nièce de la veuve de
M. Micol accoururent auprès d’elle.
Le mercredi, 11 courant, à 9 heures
du matin, plus de 250 personnes, en
majorité des hommes, se réunis.saient
dans le Temple de la rue Grignan —
le temple principal de Marseille — pour
y prendre part au service funèbre, après
avoir assisté à la levée du corps, à la
maison mortuaire. Le deuil était conduit
par MM. Adrien Micol, fils du défunt,
et Ch. Voila, son beau-frère. Tous
les pasteurs de l’Eglise Réformée de
Marseille — sauf MM. Mouline, président du Consistoire, et Girbal, retenus
chez eux par la maladie — et les pasteurs des autres Eglises Evangéliques
de la ville, en robe, étaient présents ;
le soussigné représentait l’Eglise Vaudoise. Un service liturgique avait été
fait au domicile de M. Micol par M.
le pasteur Fraissinet, ancien pasteur
d’Hanoi et Aumônier en chef du Tonkin.
Le cercueil disparaissait sous les
fleurs, offertes par la famille, le Conseil
Presbytéral de l’E. Réformée de Marseille et plusieurs amis.
M. le pasteur Bruguière lit plusieurs
fragments des S. E. et prononce un discours émouvant où il retrace la carrière
bénie et le caractère chrétien de celui qui
a voulu mourir à la brèche et dont le
souvenir demeurera dans le cœur de
tous ceux qui l’ont connu. Il lit un
message de sympathie pour la famille
affligée, de M. le pasteur Mouline, empêché de se joindre à ses collègues
pour donner un témoignage d’estime
et d’affection à la mémoire de J. P.
Micol. M. le pasteur Houter termine
par une ardente prière.
Au champ du repos, où l’assistance
entière, émue et recueillie, suivit le
cercueil, à pied, malgré la distance
considérable, en signe de respect, le
soussigné, comme délégué de la Table,
présida le culte et prenant pour point
de départ les paroles de S.t Paul :
« Nous sommes vos serviteurs, pour
l’amour de Jésus», il montra comment
le ministre de Jésus Christ défunt avait
servi, consciencieusem(;nt et joyeusement, son Dieu, ses frères, son Eglise.
Les paroles de Vinet ; La vie n’est ni
un jour de fête, ni un jour de deuil,
mais un jour de travail, trouvent une
frappante illustration dans l’existence
si remplie de ce serviteur de Dieu qui
fut un Chrétien social, sans beaucoup
s’occuper, théoriquement, de Christianisme social. Le bien spirituel, matériel
et moral qu’il a fait pendant sa vie
le prouve. Le pasteur qui avait le
grand honneur et le douloureux privilège de représenter son Eglise aux
obsèques d’un pasteur vaudois honoré
et respecté, décédé à l’étranger, a tenu
à assurer en cette circonstance ses
honorables collègues de l’Eglise Réformée et les membres de leurs troupeaux, que M. le pasteur Miccl s’était
toujours' senti chez lui au milieu d’eux
et il les a chaleureusement remerciés
pour toutes les preuves de sympathie
fratetnelle qu’ils lui ont prodiguée pendant sa maladie et qu’ils ont donnée
aux siens après sa mort. Le Conseil
Presbytéral de l’E. R. de Marseille a
pris à sa charge tous les frais des
obsèques. Un membre de la colonie
vaudoise de Marseille et M. D. Bert
de Toulon rendirent encore hommage
aux qualités de cœur de celui dont
la dépouille fut alors confiée à la terre
et dont la tombe sera considérée comme
celle d’un père et d’un ami par tous
les paroissiens de M. Micol à Marseille.
Em. Pons, Pasteur.
“ Souvenez-YOüs de yos Conductears. „
Héb. XIII, 7.
Dimanche, 15 courant, à trois heures
de l’après-midi, le grand Temple des
Clos se trouvait bondé d’auditeurs, accourus non seulement de tous les hameaux de la paroisse de Villesèche.
mais aussi de Massel, Périer-Maneille,
Pomaret et Pignerol. pour prendre part
au service commémoratif en l’honneur
du très regretté Pasteur J. P. Micol.
Au pied de la Chaire, ornée de crêpe
et d’un beau portrait de Celui qui l’oc-'^
cupa pendant de longues années, prirent place MM. les pasteurs Weitzecker,
Léger et Soulier. — Ce dernier, qui
présidait, lut quelques passages de la 1
Parole de Dieu, choisis pour la J
constance ; ensuite, s’appuyant sur la
parole que Jésus prononça à l’égard ^ i
de Marie « elle a fait ce qui était en J
son pouvoir», caractérisa le ministère '
de M. Micol au sein de cette paroisse ■
en disant qu’^7 a fait pour elle tout ce
qui était en son pouvoir, au triple point
de vue matériel, moral et spirituel. Il ’’''1
termina en disant que le monument ’
que nous devons élever à la mémoire ^
de M. Micol, c’est un cœur régénéré,
entièrement consacré à ce Sauveur qu’il ^
nous a prêché avec tant de fidélité.
M. le pasteur Weitzecker prit ensuite
la parole, et d’une voix émue, retraça ^
à grands traits la carrière bénie de
M. Micol. Tout a été renouvelé dans
cette Eglise au point de vue matériel;
il s’agit maintenant de former des
hommes nouveaux, des hommes et des
femmes de foi comme l’a été Celui que
nous pleurons. Comme collègue, ajoute
M. Weitzecker, M. Micol nous donne
aussi un exemple qui ne peut pas être
oublié. Il nous dit à tous : « Travaillez ’•
pendant qu’il est jour.»
Vint en troisième lieu une excellente
allocution de M. le past. Léger qui
désire parler plus comme ancien membre de l’Eglise de Villesèche que comme
collègue de M. Micol. Et le témoignage
qu’il doit lui rendre c’est qu’il a été
« un homme de bien ». Il a été un
homme de bien parce qu’il croyait à '■
l’existence du bien, à son développe- 'i
ment et a sa victoire finale; parce qu’il
allait a la recherche du bien ; parce '
qu’il accomplissait le bien. Le message
qu’il nous laisse c’est celui-ci : « O vous",;
qui croyez déjà; Demeurez fermes dans
le Seigneur ; et vous qui doutez encore :
Allez à la .source, à Jésus-Christ ».
M. l’ancien Alex. Genre parla au
nom du Consistoire, et malgré l’émotion
qui le gagnait, il nous raconta plusieurs
faits qui prouvent combien grand était
le dévouement de ce pasteur modèle
pour .ses paroissiens. — M. l’instituteur
D. Villielm nous dit ce que M. Micol
a fait en faveur de l’instruction. — En- ;
fin M. le prof. Ricca voulut bien aussi,
au nom de l’Ecole Latine que M. Micol ‘
a tant aimée, porter une fleur de re- *
connaissance sur la tombe de notre
vénéré ancien pasteur.
M. Leger prit encore la parole pour
nous apporter les salutations et la sympathie de M. le Modérateur, retenu à
la Tour par les devoirs de son ministère. Au nom de la veuve Madame
J. P. Micol et de son fils, et au nom
de M. J. A. Micol et des autres pa- “
rents, il remercie les membres de l’E- glise de Villesèche ainsi que les nombreux amis des environs, pour leur
précieux témoignage d’affection et de
sympathie chrétienne.
L imposante as.semblée, profondément
emue, écouta sans se lasser ces différentes allocutions ; suivit de cœur les
deux ferventes prières faites par MM.
Weitzecker et Léger, et chanta, les
larmes aux yeux, mais avec un cœur
plein de foi à une vie à venir, les cantiques : « Oh ! beati su nel cielo », et
les 100 et 188 du Recueil français.
Nous nous séparâmes vers 4 h. 40
m., tout tristes à cause de la perte irréparable que nous venons de faire comme Eglise et comme individus, mais
heureux d’avoir pu honorer la mémoire
de notre bien-aimé ancien conducteur,
3
désireux d’« imiter sa foi, considéjotjqiuplle a été l’issue de sa vie».
Clos de Riclaret, 16 Janv-er 1905.
Barth. Soulier.
.f Cff ïi 0]\ I Ö lit;
flu Tour. — Une simple et toulijiflte commémoration de M. Micol a
|ÿ,;^lébrée Dimanche soir dans l’école
Sainte-Marguerite. M. Pons, qui
lidait, après une prière et la lecture
fde quelques passages, a retracé brièvemt la vie de celui qui fut, depuis
'ènfance et toute sa vie, son ami inet dont la carrière pastorale fut
ijjen^plie, si dévouée et si. bienfaisante.
' professeur Alex. Vinay, comme
kncien piembre de la paroisse de Vili^he, a dit plus particulièrement le
iiq que M. Micol a fait au point de
le de l’instruction et du progrès maftèriel de la paroisse.
É.^iÎe pasteur ém. Ant. Gay nous a
en M. Micol un lien vivant enÎes deux Vallées, l’homme au cœur
'ge qui ne voulut pas être seulement
pasteur de sa paroisse, mais em«¿sa dans un même amour tous les
aüdois. — M. le professeur Ribet, initè à prononcer la prière finale, de;|[ôian,de à Dieu que l’exemple d’activité.
deidévouement et d’oubli de soi-même
i que nous a donné celui que nous pleuI ÿns, .ne soit pas perdu pour nous ; que
libus hous sentions pou.ssés à sortir de
notre égoïsme habituel et à faire quelque
chôsé pour notre prochain et pour le
bien de notre pays. Il invoque les consolations de Dieu sur la famille affligée,
à laquelle nous renouvelons l’expressioo de notre vive sympathie.
VW
Au foyer roiliail, étrennes littéraires
po«r 1905.
Que je vous présente, cher lecteur, —
pardon, si j’arrive un peu tard — ce joli
relume de 266 pages, magnifiquement
imprimé sur du solide papier, devenu rare
iez nous, par l’éditeur bien connu Payot
^Ç.ie, sortant ainsi de Lausanne, la gracieuse capitale de ce Canton de Vaud,
loi nous est si cher, parce que peut- être.
^donnant à Valdo, il nous a donné
iîfipm de Vaudois ; parce qu’ils nous
■appelie le profond Vinet, le savant et
«nusant Vulliet et tant de chants païiotiques que sans scrupule nous apcliquions à nos Vallées, parce que....
nais je n’en finirais pas. Je l’ai lu tout
l'une haleine, par ce qu’il me retrace
lement la vie économique, intellec
;üelle, poétique de ce beau Canton et
le ses deux illustres voisins. Geneve
Neuchâtel. Après une vivante chrottque de 1904, voici défiler, comme des
Photographies dans un album, les biographies d’un poète et d’un peintre, la
pièce de deux francs, les croquis de
onte, le trésor, le petit frère des glaciers
■tbien d’autres que j’omets ; puis comme
enchâssées entre les récits au moins
jolies poésies, dont une seule, jeu'esse, .suffit pour décider le lecteur le
Plus difficile à se procurer le livre, au
^ que le nom de Philippe Godet, sous
* direction de qui il en parait depuis
plusieurs années un tout pareil, ne l’ait
déjà surabondamment fait.
R.
M i n e r V S .
Sommario del numero 6.
Rivista delle Riviste: L’arte della guerra
n^ll’Estrètìio Oriente — Il doppio io —
3, —
I porti della Francia : Marsiglia —
Fantin e Boudin — I muscoli del piacere
— La crisi in Ungheria — La trasformazione di Londra — Donne russe; Le
memorie di una principessa — La guerra
alle zanzare nel New Jersey — Questioni
del giorno — Spigolature — Fra libri
vecchi e nuovi — Rassegna settimanale della
stampa : La vita morale in città e in
campagna — L’autore del « Ben Hur »
— Ventisette ponti in trenta settimane
— In qual punto Annibaie passò le
Alpi ? — Principio d’anno a Roma —
La geografia nei licei.
LMllustré de la Famille.
Sommaire du N. 16 (15 Janvier).
Adrien Bdieldieu, Fernand Richard —
Propos d'un passant, Pierre de Gravelongue — Hiver-Croquis (ilh). Louis
Gastine — Liéoels, nouvelle, G. de Werra
—- Chronique Parisienne (ilh), Charles
Méré — Notre carnet de roule: Voyage
aidour du monde (ilh), M. et M.me G.
de B. — Nos gravures : Heureux trio,
J. Kriwer — Vie pratique : Les parfums,
Claire Delys -— Chronique politique, E.-J.
L. — Notre service de correspondance.
Arnica — Notre service de graphologie,
Rianska — Jeux.
Nouvelles et faits divers
Une œuvre d’évangélisation se
poursuit au sein de la nombreuse colonie italienne de Londres, groupée
surtout dans le quartier de Hoeborn
que l’on appelle la Petite Italie. Au centre du quartier on trouve une vaste
église romaine et un couvent de nonnes.
Cependant, chaque dimanche à 5 h.,
les évangélistes MM. Cozza et Albert
Garnier, étudiants missionnaires, réussissent à grouper autour d’eux de nombreux Italiens du midi, qui se retrouvent chaque soir sur une petite place
pour faire la causette. On joue d’un
harmonium portatif, les conversations
cessent, les fenêtres s’ouvrent et les
ménagères peuvent satisfaire leur curio.sité sans quitter leur cuisine. Les
gamins des rues n’épargnèrent pas de
bombarder d’immondices et autres projectiles. mais sans pouvoir mettre en
défaut leur persévérance, et un Italien
qui passerait en ce moment-là à Clerkenwel serait bien étonné d’entendre
résonner dans la rué les versets de
Innalzate il vessil 'délia croce, ou tel autre de nos beaux cantiques.
(D’après le Testimonio).
L’état financier de la Société des
Missions de Paris est, à cette heure,
bien plus grave encore que l’an dernier
à pareille date. Si même les Eglises
étaient capables du même effort extraordinaire qui leur a été demandé il y
a un an, il manquerait encore 200.000
francs, pour clore l’exercice sans déficit. La cai.sse générale et chacune des
caisses spéciales ont reçu beaucoup
moins de dons qu’en 1903. Pour éviter le spectre du déficit, il reste à recevoir. jusqu’au 31 mars, 484.292 francs
pour l’œuvre générale, 100.357 pour le
Zambèze, et 283.590 pour Madagascar,
soit un total de 868.239 franc.s.
Nous recommandons, la lecture, dans
le n® de janvier du Journal des Missions,
du rapport annuel sur l’œuvre du Zambèze. La note dominante est plutôt
triste, mais non découragée. Les fruits
sont rares, les chutes nombreuses, cependant les missionnaires sont persuadés que le moment de la moisson viendra au.ssi pour ce champ si déshérité
jusqu’ici.
A lire aussi le récit, plein d’entrain
et de fraîcheur juvénile, (Ju voyage sur
le Zambèze de la jeune épouse. Madame
Evangéline Ellenberger-Christoh
Revue Politique
Cinq autres élections complémentaires
ont encore eu lieu dimanche dernier et
5 candidats ministériels ont battu 5 sosocialistes, Pantano et Prampolini entre
autres. Cette fois VAvanti même ne se
dissimule pas la portée de la nouvelle
défaite subie et il fait des réflexions
amères surtout à l^pgard de l’échec de
Prampolini à Réggio Emilia une des
forteresses du socialisme italien. Seronsnous accusés d’inconséquence si, pour
une fois, nous déplorons avec VAvanti
qu’une personnalité comme celle de l’exdéputé de Reggio, soit exclue de la
Chambre ? Si pour le Cabinet il y a là
un adversaire redoutable de moins, le
parlement perd' en lui un de ses meilleurs membres, à tous égards et un des
plus dignes représentants du peuple.
L’ordre du jour des premières séances
de la Chambre qui va s’ouvrir le 24 c.
ne contient aucune des grandes questions
qui ont le pouvoir de passionner et
d’agiter les assemblées. Ne croyons pas
pour cela que la besogne fasse défaut,
et si on a d’abord écarté les sujets brûlants, c’est pour donner à l’assemblée
le temps de se ressaisir. Il y a une foule
de projets qui attendent depuis longtemps ; il y a surtout la question capitale
des chemins de fer que le Parlement
doit résoudre au cours de la session,
coûte que coûte. Personne n’ignore que
le Gouvernement est désormais décidé
à proposer l’exercice d’Etat, et que des
pourparlers ont été engagés, à cet effet,
avec toutes les Compagnies. Il paraît
, qu’il ne va pas être trop difficile de
s’entendre avec la plupart d’entre elles ;
mais le rachat des réseaux méridionaux
soulève d’énormes difficultés, et voici
pourquoi. Jusqu’ici le Gouvernement ser vait annuellement à la compagnie 30
millions de fr. à titre d’intérêt de la
dette contractée vis à vis d’elle. Or,
d’après une enquête Saporito, la Compagnie aurait toujours encaissé 7 millions
de trop ou 4 d’après Rubino ; Quatre
millions, d’intérêt au 4 % correspondent
à 100 millions de capital, si on s’en
tient au chiffre de M. Rubino ; et le
sujet du litige actuel se trouve précisément dans ces 100 millions en sus que
la Société réclame comme lui étant dus
et que le Gouvernement se refuse à débourser pour la raison contraire. Nous
ne tarderons pas à connaître l’opinion
de la Chambre là-dessus.
— M. Emile Loubet vient de perdre
sa vieille mère, décédée au bourg de
Marsanne (Drôme) à l’âge de 92 ans, à
la suite d’une congestion pulmonaire.
C’était une bonne paysanne authentique,
en coiffe et tablier, simple et naïve, que
la haute situation de so i fils aîné n’avait
nullement enorgueillie. Elle n’a jamais
consenti à quitter sa vieille ferme, ni sa
maison rustique de Marsanne et c’est
dans une chambre carrelée aux murs à
peine crépis qu’elle recevait le président
de la République, lequel, soit dit en son
honneur, n’a jamais rougi de son origine
paysanne. M. Loubet n’a pu recueillir le
dernier soupir de sa mère mais il a
assisté, mardi dernier à ses funérailles
avec M.me Loubet. Inutile d’ajouter que
la Chambre française a suspén'du sa
séance de mardi en signe de deuil et
que tous les chefs d’Etat de l’Europe
ont fait parvenir au Président l’expression
de leur sympathie.
Ainsi que le résultat de Sélection du
nouveau président de la Chambre le
laissait prévoir, le ministère Combes à
démissionné. Les trente mois de trie
vie longue pour un ministère en pays
latin laisseront des tracés profondes
dans la politique de la nation voisine.
L’avenir nous dira si la lutte engagée
contre le cléricalisme sera continuée,
qubiqu’il n’y a pas trop d’illusions à se
faire à cet égard. En attendant que M.
Loubet, ait officiellement pris acte de la
démission, on commence à se demander
qui recueillera la succession. Les cercles
bien informés prétendent savoir que M.
Rouvier serait chargé de former le nouveau cabinet, où entreraient MM. Millerand, Poin carré, Sarrien, Chaumié, Delcasse
etc., tout autant d’ex ministres, comme
vous voyez. Quelle que soit l’orientation
politique du Gouvernement futur, le groupe
socialiste a jugé prudent de prendre les
devants en décidant à l’unanimité de
n’accorder son appui qu’à un Cabinet
qui voudrait poursuivre énergiquement
la politique libérale et anticléricale de
M. Combes^ . , '
— La saison particulièrement tempérée
en Mandchourie va favoriser la reprise
des hostilités, et cette fois l’offensive
sera prise par les Russes.- - Plusieurs escarmouches entre-la cavalerie des Cosaques et les avant-postes sont signalées
dès le 10 c. avec des résultats favorables
aux Russes, dit-on. Le rappel de l’escadre de Rodjestvensky, d’abord projeté,
n’aura plus lieu, et des mesures sont
prises pour mettre Vladivostock en état
de soutenir un siège éventuel. Ajoutons
pour les amateurs de chiffres que la
guerre actuelle à déjà coûté un peu
moins d’un milliard de francs aux Japonais
et quoique chose de plus aux Russes.
j. C.
• i- • iv ' ' ^ • '
Marseille, 60, Rué Ferrari.
Madame J.-P. Micol et M. Adrien
Micol remercient leurs amis et connaissances d’Italie et de l’étranger qui
leur ont donné de si nombreux et touchants témoignages de sympathie à
l’occasion du grand deuil qui les a
frappés. Ils prient les personnes à qui
le faire-part du décès de leur cher époux
et père,
Monsieur J.-P. MICOL
pasteur émérite
n’aurait pas été envoyé, dlexcu^r ceS
omissions involontaires. î
Ab. payés et non quittancés.
1905 : Rivoire Lorenzo, Piacenza ; Pietro. Pons,
Fuetto; Davide Lantaret, Seiolze; Lorenzo Coïsson, insegnante. Inverso Pinasca; Costantìn Giov.,
anz., Pomar--tto; Marié Chitrljotinìèr, veiive. La
Tour ; Eusebio Ribotta, diacre, id. ; Henri Frache,
Enver>, id. ; Jacques Martinat f. J. Ej, Praly ;
Monnet Marie, Envers Portes ; Syndic Monnet,
id.; Long Jean, anc., S. Germain; Rostan Catherine, id.; Revel Elisabeth, id.; B.ray Vinçon,
conseiller, id.; Balmas Jean, id.; Vinçon Louis,
nég., id. ; Louis Bonnôus, id. ; GiOsuè Tron, NewYork; Pons Jean Pierre, ex-anc., Perrier; Bounous Jean Daniel, id. ; Dr. Amédée Rostaçi, id.;
B. Léger (2 cop.), id. ; Mathilde Plavan, S. Germain; Susette Lageard, Envers Pinache; Veuve
Bertet, id.; Marie Peyrot, Perrier ;_A. Martinat,
es-rég., Maneille ; John Biava, Milan (annonce).
1904-06 : Alberto Billour, Stati Uniti ì ìhivid
Durand, Envers Portes.
1904: Jean Henri Bertetto, Envers Pinache;
Barthélemy Guigou, Pérouse.
NH. Tout abônriement payé èt non quittancé
est mentionné dans cette rubrique. Ceux qui n’y
trouveraient pa.s leur nom sont priés de réclamer
sans retard.
A. Rivoir, gérant.
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