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Soìxante-dixìème année - Anno XH®.
19 Octobre; 1934
Ñ® 41
ÏXjSp^^'JSANT tJEAOfS VENBRSDI
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pen» Li UK laTiimEtB
Travaillez!
Aggée II, 4,
Ce mot est um ordre !
Lorsque les enfants d’Israël, après te retour die l’exil, sie trouvèrent en présehce
de leur temple complètement détruit,
rBternei leur adressa la parole piar la bouche d’Aggée, te prophète. Celui-ci réfute
l’opinion, courante parmi tes Juifs d’alors,
diaprés laquelle « le te:mps n’est pas venu
de rebâtir la maâsoin de l’Eterniel » ; il
leur reproche d'habiter' des demeures lambrissées tandis que te tem,pte! lœt en. ruine ;
ü tes exhorte à construire uta nouvel édifioe et tes enicourage par les plus gloribiuses promesses de l’Etemel. « Fortifiez-vous,
vous tout le peuple du pays ; travaiheiz,
car je suis avec vous, dit l’Eterniel ».
Cet ordre. Dieu nous l’adiress© à nous
aussi. Ecoutons-le.
Ht H«
Travaillez ! Tous, jeunes et vieux, selon
la mesure de vos dons et de vos possibilités. Nous ne devons pas construire un
édifice matériel ; mais nous devons tous
travaileir à l’édification du temple de notre vie spirituelle, et pour la vitalité dfè
notre église, dont il faut que nous soyons
tes piemes vivantes.
Quoi de plus beau que le spectacle d’une
famîUe où tous travaillent d’un commun
accord, où il n’y a pas d’indolents et de
fainéants, dont la conduite trouble presque toujours la paix des foyers !
De même, c’est une chose fort désirable
et fort belle que de voir une communauté
religieuse où la majorité des membres travaiUent à l’édffication et au développement de leur vie spirituelle.
Point (knc de PARESSEUX dans le sein
de l’église; mais que chacun prenne sa
part de responsabilité et qu’d se mette à
l’œuvre sérieusement : « Saint-Paul disait :
Ayez du zèle et non de la paresse; soyez
fervents d’esprit ; servez le Seigneur »
(Rom. XII, 11).
iMbjs dans nos congrégations, hélas 1 pas
tous ne travaillent. Il y en a qui n’écoutent que très rarement la prédication de
la Parole de Dieu ; d’autres qui ne sont
pas disposés à faire quelque sacrifice pour
te Sëigneur ; souvent même, ceux qui ne
travaillent pas ^nt les premiers à critiquer les aiutres. Et à cause de cela le pasteur se sent quelquefois presque seul, au
heu d’être entouré par une commimauté
qui travaille, qui collabore, qui se sacrifie
et qui prie.
Or, disait un prédicateur, une congrégation qui ne travaille pas, s'aifaibht ; im
ChristiaUisme qui ne se répand pas,
s’amoindrit. Que tous donc, ind’istitectement, travaillent au service du Seigneur.
^ .
Travaillez ! dès aujourd’hui. Il y a des
gens qui, dans toutes les bonnes activités,
attendent toujours qu’on leur <tenne
l’exemple ; on dirait aussi qu’ils craigriènt
de démoutrer trop de zèle en fait d’amour
pour leur église.
Mais, dans un monde comme te nôtre,
il n’y a pas besoin d’attendire telleiment
pour travailler et donner un bon exempte.
Il n’y a qu’à saisir toutes les occasions q(ui
se présentent ; il ,n’y a qu’à penser sérieusement à notre avenir, à la destinée
,di8 notre âme, à notre responsabilité envers nos frères, pour comprendre qu’il est
bon de se mettre à l’œuvre maintenant.
Cela ime signifie pas nécessairement que
tous doivont prêcher l’Evangile ! Ma.is plutôt que tous doivent s’efforcer d’obéir à
l’Evangile; d’être aujourd’hui, non pas à
l’avenir, des membres vivants de l’Eglise ;
de combattre ouvertement te péché ; de devenir, avec l’aide de Dieu, le sel de la
terre, la lumière du monde.
Il y a de la place pour tous dans la vigne du Seigneur ; mais Jésus nous ordonne
de travailler AUJOURD’HUI dans cette
vigne, à la gloire de Dieu et aU' salut de
notre âme.
» « H:
TravaiUez ! avec de la persévérance et
du zèle.
Rien n’est plus décourageant que de
voir autour de nous des âmes tièdes, incapables die sentir qu’il y a de la vraie joie
au service du Maître; des âmes qui se
soucient fort peu des intérêts du règne
de Dieu. Que dire de œs paroles qu’éorivait Félix Nefî, il y a plus d’un siècle, à
ses frères des Hautes-Alpes : « J’entends
dire qu’il y a du relâchement et de la' tiédeur parmi vous, que vous négligez vos
« assemblées!... D’où vient cela, chers
amis ? Efet-ce que Dieu n’est plus te
même ? Elst-ce que Dieu a changé à votre
égard ?... Rien, mes biennaimœ, rien n’a
changé que vous ; mais prenez-y garde ;
le relâchement conduit au sommeil, et te
sommeil à la mort. Quant à ceux qui se
laissent aller à la tiédeur et n’ont plus
qu’une vie faible et lang'uissante, je crois
pouvoir dire que ce mal vient die ce qu’üs
négligent la prière et la méditation... ».
Ces paroles ont-elles vraiment perdu
leur valeur aujourd’hui ? Ne nous disenteUes pas que nous devrions travailler plus
fidèlement au service de Dieu et de
l’Eghse ? Que nous devrions être animés
d’un bon enthousiasme, dû à une ioi sincère, à la prière, à l'action souveraine du
Saint-Esprdt ?
Travaillez ! car je suis avec vous, dît
rEIternel. Consacrons-nous idavantage au
service de Christ, et l’Etemel sera avec
nous, meme si nous ne réaliserons pas
toujours Sa presence. Avec nous : pour
nous fortifier en face des difficultés et dw
découragement; pour nous diriger, malgré nos faiblesses et tes misères d’ici-bas ;
pour bénir notre œuvre, quelque humble
qu’elle soit Sans Lui, il est réellement vrai
que nous ne pouvons rien faire.
Alors, on fie dira plus qu’il n’y a rien
de nouveau à signaler dans la marche de
nos églises; car il y aura quelque chose
de nouveau : c’est-à-dire une vie spirituelle plus profonde en nous et une activité chrétienne plus intense hors de nous,
vis-à-vis de nos frères.
H y aura des âmes joyeuses de travailler
pour Christ ! E. Rostan.
HOTRE MÉKIT/IQE.
La Sodétié Bibhque Britannique et
Bferangère, de Londres, publie chaque année un gros volume-napport examinant le
cfîpap de son activité mondial© et donnant la liste des contributions reçues. Eîn
outre, die fait paraîtlre un petit volume
éerit par son siardntendlant littéraire : ceblJ de œtte année a pour titre Notre héritage et est dû à la plume de M. John
A. Patten. L’autqur passe en revue les
différentes choses qui forment le précieux
héritage de la nation anglaise, et conclut
que te plus précieux des héritages est
formé par la Bible qui a eu une si grande
teiiportance et joué un si grand rôle dans
te formation du caractère national et dies
telf|titutions.
L’auteur nous présente la Bible aniteise dans ses différentles traductions en
chapitire d’un intérêt captivant. Les
géraaunes cultivées doivent être reconiSaSsBantes envers l’auteiur qui a si bien
foauUé son sujet et qui a su te rendre si
jntéressiant. Mais son but n’est pas simple|0ent la culture ; après avoir relevé le
ÿlWd privilège de posséder la Bible dians
propre langue — une languie classique
iurfalite — l’auteur se demandei : Est-ce
^ nom possédom notre possesdon ? Eîn
^iEsaïtres teirmes, est-ae que cette Bible est
bies à nous, est-ce que nous nous en servons, ©stice que nous la hsons et prati.quons ses maximes et ses enseignements ?
La demande faite à la nation anglaise
par l’auteur peut bien résonner à travers
le monde et troubler beaucoup dé chrétiens qui possèdent te grand livre, comme
on possède un objet quelconque. H est ensuite mis en relief qu’un hérîtagé comme
celui de la Bible n’est particulier à aucun peuple, à aucune nation : le merveilleux hvre appartient à l’humanité, sans
distinctions de langues et die races. Comme
il appartient à l’humanité, il faut que
chacun puisse le lire dans sa propre langue ; c’est te' but que depuis plus d’un
siècle poursuit la Société Biblique, qui a
réussi à donner la Parole de Dieu tradluite
en 7(X) langues environ, un record merveilleux, toujours considéré comme un
nouveau point de départ et non pas comme
un point d’airrêti
L’auteur n’a pas oublié de mentionnieir
l’acquisition du Codex Sinaiticus, désormais en sûreté au Brüish Mmemn à Londres, payé en partie par le Gouvernement
et en partie par lune souscription pifblique, qui a démontré j'USqu’à quel point
le peuple britannique s’intéresse à l’Ecriture Sainte. Chose piifô surprenaiiite encore c’est de constater que dians tout le
monde l’intérêt pour la Société Biblique
et son œuvre augmente sans cesse, et maJgré les difficultés économiques tes moyens
affluent.
On ne pourrait avoir une preuve plus
convaincante qu’ü y a là l’œuvre de Dieu
et que cette œuvre ri^ ne peut 1 entraver.
Des difficultés locales surgissent parfois ; le tableau a souvent des ombres, mais
dans son ensemble l’cBuvre va de lavant
et on peut dire, sans exagération, que
chaque année qui passe est comme une
pierre miliaire et marque quelque nouvelle conquête. A un moment de crise spirituelle et morale qui semble laisser le
monde s’effondrer dans l’abîme, la Bible,
révélation de la votent divine,, représente
l’unique espérance de salut et tous ceux
qui travaillent à la famé connaître et ap
précier ont droit à la reconnaiæance du
monde, au moins de la partie qui ne veut
point périr.
Le titre Notre héritage, appliqué à la
Bible:, n’est-Ü pas tout particulièrement
approprié pour nous Vaiudois ?
ElUe est notre héritage, mais possédonsnmis notre possession ? Et tandis que nous
pensons à porter au loin l’Eîvangile, ne
serait-il pas nécessaire de te reconquérir
pour nous ?
Il est un ancien héritage, mais il faut
qraindre que, pour cette raison même, ü
soit devenu poudreux...
A nous de nous en servir, de te posséder vraiment...
mm mmm m
(Voir. N. 32 et 40).
III.
SA VIE.
Dans deux premfens articles, nous avons
exposé 1© développiemient historiquej te sens
et tes caractères du mouvement des Groupes, dits Groupes d’Oxford. Il nous reste
à teiter (few peindre la vie.
CertiQB, nous reconnaissons dans la disciplân© des Groupes un mot d’ordre qui répond singulièrement aux besoins dU' temps
présent ; aucun de nous, toutefote, n'a été
conquis au mouvement par cette seule
constatation. Dans les témoignages entendus, les idées exprimées nous ont intéressés, mais c’est la vie et le rayofinement
spirituels qui nous ont touchés et conduits
à des experiences personnelles. On peut
approuver de tout son cœur le message des
Groupes, l’i^imirer, en être même édifié,
sans pour ciela te vivre, tant qu’on n’a pas
encore connu, par son influence, une vraie
expérience d’abandon à Dieu.
Ga qui frappe même dans factivité des
Groupes^ c’est justement la simplibité extraordinaire des moyens mis en œuvre,
comparée à la granidleur des résultats.
Aussi plus d’un chrétien y a-t-il trouvé
cette simplification de sa foi à laquelle
beaucoup aspirent aujourd’hui Et plus
d’un païen modefine y a trouvé l’aiguillon
que les plus savantes apologies du christianisme ne contenaient pas pour lui.
Le mouvement organise, par exemple,
des déjeuners, des soirées, dans des hôtels,
dans des salons, au cours desquels quelquea
membres partent très simplement, chacu-u
d’une d|0 ses expériences religieuses ; plus
originates encore sont les « House-Party »,
qu’on pourrait comparer à nos camps de
Vaumarcus ou aux anciennes retraites de
l’Association Chrétienne d’Eltudiants à
Sainte-Croix. Pendant plusieurs jours,
c’est la vie en commun, mais les conférences et tes discussions font place au témoignage public par équipas et au partage
individuel : études bibliques, recueáHeroents, réunions générales ou restreintes;
entretiens particuliers se succèdent tout te
jour sans que la lassitude survienne. Et
cependant Un observateur critique ne manquerait i>as de ratever te. monotonie des
sujets abordés et du ton des orateurs. Auh
cun artifice ; aucune habileté ; aucune érudition ; aucun pathétisme non plus. Peutêtre, de même, plius d’un teoteiir de ce
journal, en lisant nos premiers article^
a-t-il pensé en lui-même : « Je ne vois pas
ce qu'on trouve d’extraordinaire dans ce
2
L’Echo des Vallées .s, Vgadredi 19 Octobre 1934-XII
mouvement; il ne pnodUum que les tu>^
tiens lies plus êtémentaireiB de la vie chrétienne, notibns qpe l’£^[!lise tout entière
prêche depuis des siècles:».
Et oapenK^t lUne impression puissante
se dégia®6 de teHies « House-Party ». Ceuxlà même que in’a pas gagnés Tapiïei des
Groupes le reconnaissent. C'est rimpression d'un message sdmpte, mais réeiemienjti
vécu, c’est l’impression que les espérìences
décrites soMt plus fartes que les. mots qui
les expriment. C’est l’impression qa'Æ y
a là une initiative de Dieu^ que laissent
très imparfaitemiefnit découvrir les médiocres témoignages des hommes.
A ces impressions si’en ajout© une autrei,
si souvent relevée par lies auditeurs diu
dehors : celie de la joie véritaMe qui règne
dans les Groupes. Mêmia au milieu des luttes souvent arides ou douiouireuses qu’une
vie spirituelle active n’épargne à personne,
un© joie profonde se manifeste et exercé
son attrait, car éUe est un fait rare dans
notre monde moderne.
Ce grand sourire de joie qu’on recoinnaat sur tous les visages apparaît si sincère qu’on veut en découvrir la cause :
c’est la joie des victoires de Dieu. Ne
prouivei-t-élle pas, mieux que des mots, que
• ces gens ont hien connu des expériences
rares' et fortes ? Ne témoignent-elle pas,
mièux que des mots, de la réalité des chan'gements survenus datas les vies ? — Pour
chacun, ces changements sont différents,
mais pour tous ils sont des libérations : ■
des timides parlent avec a,saùranc©,' dles
craitatifs ont trouvé la confiance en l’aviefnir ; des orgueilleux ont compris leur impuissance ; des hommes pléins de réserve
et de froideur sourient et tendent la maîinj;
des révoltés se déclarent privilégiés; des
ég'oïstes se consacrent à aiidler les autres ;
des rancuneux ont trouvé la force de pardonner. Qui dira de quelle joie notre cœur
peut être rempli lorsqu’un© expérience, en
apparence bien modeste, mesquine même
pour autrui, ré^ut en nous uta problème
personnel ?
Dans les Groupes, la vie spirituelle se
renouveine sans cesse. Au preihier contact,
. chalcuh croit avoir trouvé la faute esseîmtieilte de sa vie ; M' en est à peine délivré,
que, die semaine en semaine, de mois en
mois, il découvre de nouveaux abandons
à faire, qui ouvrent à leur tour à son âme
des perspeotives nouvelle et raniment sa
joie. H comprend que ces transformations
successives, qui renouvellent autant sa vie
de famiie ou sa vi© professionnelle et sociale que sa vie intérieure, peuvent apr
porter ainsi au monde, de proche en proche, le changement auquel il aspire. La
vie se renouvelle parce que rien n’est rigide : des Groupes se forment, des Groupes disparaissent aussi, spontanément. Les
Groupes chafngent, ils sont divers de composition, de nombre et de caractères. De
nouveaux participants sans cesse y apportent à leur tour la fraîcheur d'expériences
neuves. «Les Groupes, c’est l'Eglise en
marche », di^t un théologien de notre
pays.
Beaucoup sont impressionnés par la
franchise qui existe dans Itete Groupes.
Chacun s'y montre, aussi sincèrement que
possible, tel qu’il est> et cette vérité frappe
le nouveaU-v©nu qui trouve là un© atmosphère jamais rencontrées C’est cette franchise qui préserve les Groupes de la sentimentahté. La gaîté qu’eHe permet les
garde du pédantisme.
Une amitié fraternelle très forte lie les
membres des Groupes. Entre eux, les occasions de jalousies ou de jugements mutuds ne manc[uetat pas; le pairtage, pra-,
tiqué sofus la directiota de Dieu, vient renverser au fur et à mesure ces barrières.
Qn comprend aliirs qu'une vraie fraternité
chrétienne est impossible entre des personnes qui nourrissent mille arrière^.pensées les unes à l’égard des autres. On ohï^
prend que j|e lourd isolement dans lequel
vivent la plupart des hommes tieint à leur
répugnance à s’ouvrir avec simplicité aux
autres, à leur crainte de se lasser v<àr
tete qu’ils sont.
Pour tout dire en ,un mot, on croît r^
vivre iSi forte communioini qui a uni les
presniers chréti^ et qui a animé l'E^Usé
dans kis périodes les plus vivantes de son
hiaHeire. Aussi ne pouvctas-rioUB ouvrir léLttvtt© des Actes des Apôtres ni les lÿîtreaf’
sans être frappés par œtte ressemblance.
Comme dans l’Eglise primitive, on voit le
Sainit-Esiprit à l’oeuvre " avec puissance: '
C’est Lui qui travaille profondément des
âmes, c’est Lui qui convainc de péché,
r C’est à cette présence de l'Esprit et non
pas à ITintêrêt de leurs séances, que les
Groupes doivent leur force. Nul m’est gagné véritalblement au mouvement sans être
bouleversé par une révolution spirituelle
féconde en résultats pratiques. Aussi n©
peut-on faire comprendre pleinement le
mouvement des Groupes par des articles
de journaux. Sa grandeur n’est sentie que
du dedans. Elte échappe à toute analyse.:
EH© demandé à être vécue pour qu’on y
reconnaisse la puissante main de Dieu.
Docteur Paul TouiasrrER
La sanctification dn Dimanche.'
Ils doivent être bien déçus les 700 et[
plus de signataires qui ont demandé l’abolition du marché du dimanche matin à
La Tour. En effet, il y a plus d’un an, et
rien n’est changé.
Nous savons qu’une contre-pétition a
été présentée ; toutefois, respectant la ma-;
nière de voir ,de tout le monde, nousi
croyons que l’aibolition de ce marché serait ■
une bonne chose. C’est le jour du Sei-'-'
gneur nous rappelant sa résurrection. ■
Sous l’ancienne économie, ceux qui profanaient le sabbat étaient punis de mort ; et
maintenant, sous la grâce, devons-nous
transgresser les commandements ide Dieu,
croyant’ d’être bénis ? Quelqu’un dira :
Personne n’est obligé d’acheter ni de vendre, ni ide travailler le dimanche, certes
nion ; mais celui qui a un peu d’expérien ©
chrêtiienne, qui craint Dieu, sait que pour
recevoir les bénédictions d’En-Haut il faut
obéir à là Parole de Dieu, vivre de la vie
de Jésus. La sanctification du dimancho, s
c’est Christ vivant en nous. Je connais uine^
personne qui a renoncé à une position lucrative pour servir mieux son Sauveur lè
dimanche ; et rien ne lui a manque, mênie
matériellement. Les peuples, comme les
familles qui ont du respect pour le jour
du Seigneur, prospèrent et sont heureux.
iMialgré la' crise mondiale et les misènéB
qui tourmentent l’humanité, il y a cependant ,une grande différence entre celui
qui vit de la vie de Christ et celui qui vît
simplement de la vie du monde. Une jeune
fille de La Tour, qui tenait son mag-aaiin
fermé le dimanche, m’a dit, maintes foig’:
« Je suis heureuse, je puis servir miefux |e
Seigneur, et je prospère. Dieu me bénît ».
Frères Vaudois, ne travaillons pas le di'manche : le travail du .dimanche to’enrîchSt
pas; ne vendons ni n’achetons rien te
jounlà, sauf que ce soit pour soulager les
malades. Nous ferons nos affaires quand
même, nous les ferons mieux et Dieu nous
bénira.
Les profanes n’hériteront pas le royaume
des deux. En-haut nos cœurs. On n’est ni
trop tôt, ni trop longtemps, au semdc©
d'un Christ vivant.
D. Gaydou, évangéliste émérite.
UN GRAND MISSIONNAIRE.
Le docteur Albert Schweitzer est un
miæibnnaire tout à fait e»>eptionnel ; il
possède,^ en effet, les dons les plus divèra.
Il doit être en ce moment en Angletetrc
pour y (tonner te conférences Hibbert et
te comférences Gifford, qui sont confiées
aux hommes les plus illustres.
Les conférences Hibbert — quatre à Oxford et quatre à Londres — portent lé
titre Rivant : « L’influence reügtouse Hans
la civilisation moderne».
Les dix conférences Gilford sont données sous le titre : « Le problème de la
théologie naturelle et dé la Trinir«Ta
naturelle».
Les deux cours, prononcés en françafe,
seront traduits.
Le docteur Scheiwtzer est aussi un
grand musicien et on l’en-tendta d«nig iQm
concert d'orgue à Londres. Après Noël fl
repartina pôur Lambarénév son cban^ d©
travail.
le rfne.
On a célébré, cette atanée, le troisième
centenaire de la fondation d© l’Académie
Français©, dont le premier registre fut
"l'ouvèirt exactement à la date du 13 mars
1634. Les lettres patentes par te<ïu©LIes
"le roi Louis XIII instituait la compagnife
ne datent œpenjdant que du mois de-janvier »1635.
Si nous eu disons un mot dans notre
journal c’est pour appeler l’attention des
lecteurs sur un fait qu’ils ne connaissent
é, peut-être pas : l’Académie est née chez un
protestant, tout en ayant le cardinal de
Richeli'eu comme protecteur.
Voici de quelle façon. Au XVII® siècle
l'esprit ide société s’était beaucoup dév©lqp,pé et donna, d’une part, l’Hôtel de Rambouillet, de l’autre, rAcadémie Françailae
(sans parler d’institutions et de sociétés
de moindre importance).
Environ l’an 1629, quelques hommes
cultivés, habitant en divers endroits de
Paris, trouvant qu’il était incommode d©
se voir, résolurent de se rencontrer régu^
lièrement chez l’un d’eux. ¡M. Conrart était
le plus commodément logé pour te recevoir : sa maison dievint donc le rendezvous de quelques amis qui s’intéressaient
aux lettres et aux autres choses de l’esprit, sans négliger te affaires et te nouvelles mondaines.
Or Conrart, parisien, d’une bonne fa^
mille idie bourgeois anoblis, originaire du
H'ainaut, était calviniste. D’Olivet, qui' a
écrit Thistoire de l’Académie, fait de lui
ce joli portrait ; « Il avait souverainement
te Vertus de la sœiété. Il gouvernait son
bien sans être ni avare, ni prodigue, et
il savait tirer d’une médiocre fortune P'ius
d’agrémient pour lui et pour ses ¡amis, que
la fortune la plus opulente en fournit à
d’autres...
« Il avait le cœur trœ sensible à l’amitié,
et lorsqu’une fois on avait la sienne, c’était
pour toujours... Peu de personnes ont eu
commie lui l’amitié, la confiance et le secret de ce qu’il y avait de plus grand dans
tous te états du royaume en hommiœ et
en femmes. On le consultait sur te plus
granldles affaires ; et comme il connaissait
le monde parfaitement, on avait dans ses
lumières une ressource assurée. Il gardait
inviolablement le secret des autres et le
sien ».
Tel fut l’homme admirable chez qui naquit l’Académié Française, ©t qui devint
de l’institution le secrétaire perpétuel.
On continua trois qu quatre ans à se réuniir chez lui ; Richelieu, qui se piquait
d’être écrivain et qui aimait la langue
française, eut vent de la chose, et comprenant qu’on pourrait s’en servir à bonne
fin, demanda si ce groupe d’amis ne voudrait pas faire un corps qui s’assemblât
régulièrement, et æus un© autorité publique. La réunion y consentît, quoique avec
quelque regret ; elle composa un Bureau,
formé de trois dignitaires : un directeur
et un chancelier, .un secrétaire perpétuel,
qui fut, comme nous l’avons dit, Conrart
même.
Le nombre des membres augmenta pendant quelques années, le dernier élu
n’étant choisi qu’en 1639, mais dès lors
resta fixé à quarante.
L’objet de leurs assemblées était déterminé. « La principale fonction de l’Académie sera de travailler, avec tout le soin et
toute la diligence possible, à (tonner des
règles certaines à notre langue et à la
rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences... H sera composé un Dictionnaire, une Grammaire, une
Rhétori(ïue et une Poétique». Nous ne dirons rien die la façon dont l’Académie s’est
acquittée de sa tâche, car cela ta’est pas du
ressort de notre journal.
Il faut cependant, qu’en rapport avec
notre sujet, nous ajoutions que le premier historien de l'Académie (devenu aca^
démicien lui-même) était aussi protestant :
PeUismn, né en 1624, mort en 1693. Celui-ci, toutefois, avait abjuré son calvinisme en l’an 1670. Conrart, au conityaire,
resta calviniste toute sa vie sans (que sa
religion lui coûtât la perte d'un© s©ide
amitié.
Ce fait méritait d’®tre relevé au mo-i
ment de la célébration du troisième cen-«
tenaire de la fondation de l’Académi^
Française, car il prouve la part qu'ont;
eue les protestants dans la vie inteUeoi^
tuelle de la France. On était, du reste,<
sous le régime de liberté religîeus© inaJUw'j
guré par la proclamation de l’Edït de Nantes de la part de Henri IV (1598), rê'^
gime qui termina par la révocation decet édit en 1685 de la part de Louis XIV?
et cpe les Français te plus clairvoyantj
considérèrent immédiatement comme uq.
malheur national. Ce 'qui, du reste, se vê-‘;
rüfia ; des milliers de protestants intellecii
tuels ©t compétents dans te affaires por-i
tèrent leur activité à l’étranger et laFrance en fut appauvrie.
PROVINCIA DI TORINO - MOVIMENTO POPOLAZIONE?
Mese di Agosto 1934 :
Capoluogo Resto TOTALE
Provìncia
Nati ... 665 624 1289
Morti . . . 549 495 1044
Aumento TTY TTr „
popolazione HO 1^9. 24o
Mese di Settembre 1934 :
Capoluogo Resto TOTALE
Provincia
Nati ... 619 639 1258
Morti ... 491 480 971
Aumento rrr ~r---------------
popolazione 148 159
287
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE daH’8 al 14 Ottobre 1931-XII
Nascite N® 2 — Decessi N® 1
CHRONIQUE VAUDOISE
DONS R
EQUS
M. Juan Gönnet, République Argentin
Pouf l’Hôpital Vaudois de
La Tour l.
» l’Orphelinat »
» le Refuge Roi Gharles-Alb. »
» ' ’ l’Asile dies Vieillards de
Saînt-Jean »
» l’Eglise de La Tour »
» l’Eglise de Vülar Pellioe »
l’aboinnement à l’Echo
400,—
100,—
100,—
100,—
100,—
100,—
100,—
(sans indiquer pour combien d'ainnées!).
^ ^
Poiur VAsüe des Vieillards de Saint-Jean :
A la mémoire dn regretté Barthélemy
Toum : M.me veuve B. Tourn, Alexandrie
d’Egypte, L. 25 - M. et M.me Albert Toum,
Id., 25 - M. et M.me Henri Tourn, Id., 25
- M. et M.me Petrus Lhenry, Id., 25.
* ^ 3:
Pro Collegio.
Matilde e Emilia Ribet e iMar
gherite Giampiocoli L. 1.000,—
N. N., Saint-Jean, pour mon
cher Collège » 25,—
« H: «
LA TOUR. D’une manière subite et inato
tendue. Dieu a rappelé de ce monde M.m©
Susamme BerUn riée Charbonnier, ,du Chiot.;
En© latee le souvenir d’un© âme bonne et
d’un cœur aimant. Nous tenons à redire
à tous te parents, mais particulièrement
au mari et à la fille, combien nous sympa- ,
thisons avec eux dans tour grande épreiuv© '
Que Dieu les soutienne datas leur abatte- '
ment et les console dans leur deuil. ,
— Tous les catéchumènes, y eexmpris te
élèves de l’année préparatoire, devront se I
trouver au temple le dimanche 28 courant, )
à 9 heures. î
— La première réunion de la «Jeu- ;
nesse » aura lieu le 27 courant, à 8 heu- :
res, à l’Anla Magna. Que personne ne i
manque.
— Le Collège. Les élèves suivants ont
bien passé leuis examens de maturité à la|.
session d’automne : Bert Guido, Curatb ^
Baldassa're, Dpval Laura.
NEW-YORK. Le 15 septembre, devant,
un nombreux groupe d'amis, a été célébré le mariage de M.Ue Marguerite To^
natî, ancienne élève de notre école du ,
dimanche, avec M. Wîllîam Gahnann, d’origine aUeraande et résidant, ayeo les siens,
dans le NewiJersey. A ces jeunes époux,
3
L^&ho Vallées - Vendredi 19 Octobre 1934-XII
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-tous desux protiœtants, nous n^ouveJons
nos meilleuiis voeux die bonheur.
— Le jour suivant, le dimanche 16, la
ihaire, à notne église, a été occupée par
le pasteur Sylvain Poët qui dirige, oiu plutôt, qui dirigeait une Mission parmi les
Italiens de Brooklyn, au service de l'Eglise
Réformée d'ici. Il est parti quelques jours
après pour les Vallées, mais seulement
pour un bref séjour auprès de æs parents.
Nous espérons donc le revoir bientôt en
Amérique et, œ attendant, nous le remeircions pour les bons messages qu’en plus
d'ime occasion il nous a donnés. P. G.
PERRIEB-MANEILLE. Le 29 septembre, dans le temple du Pèrrier, a été béni
le mariage de Ba9‘al Emüe avec Bémud
A'ugusta, die Cesana. Que les bénédictions
du Seigneiur reposent sur le nouveau
foyer !
— Le premier dimanche d’octobre a eu
lieu l’inauguration des cours scolaires avec
la participation des élèves et de leurs
IiarenItS.
— Par une dépêche du pasteur de NewYork, M. Griglio, nous apprenoins la triste
nouvelle du soudain. dépa!rt de Jenny GMyo
mariée Ghigo, fille de l’ancien du Perrier,
décédée à l’âge de 31 ans, à la suite d’un
accouchement. Que Dieu veuille répandre
ses précieuse consolations sur tous les parents qui pleurent leur fiB©, épouse et
mère.
— Baptêmes. Pmis Marie Madeleine de
Henri et de Pascal Pauline (Baisse); Peyrot Ndly d’EmBe et de Pons Angèle
(Crouzet).
POMARET. Le dimanche 7 octobre, l’assemblée d’église a nommé M. Guido ¡Mathieu, pasteur à Villesèche, en remplacement de M. Comba qui a été appidê à
Rome comme secrétaire du Modérateur,
Nous souhaitons à nos .deux collègues
beaucoup de satisfactions dans leurs nouveaux champs de travail.
— Dimanche, 14 courant, notre pasteur M. Comba a fait officiellement ses
adieux à notre paroisse : devant im auditoire imposant, il exposa! les motifs de
son départ du Pomaret, pour répondre à
l’appel de la Table ; comme aussi ü exprima le regret de .devoir quitter notre
paroisse, pour le bien de laquelle il avait
pendant dix ans travaillé au milieu de
nous. Tout a subi Tinfluenoe de æn inîtiar
tive et de son entrain; tout porte le car
chet d’une non commune volonté d’ordre
et de progrès ; et notre paroisse lui est
sincèrement reconnaissanite pour ce qu’il a
accompli pendant son séjour au Pomaret.
A la fin du culte, on consigne à M. Comba
un joli cadeau, accompagné d’un album
portant les signatures des donateurs.
La cérémonie, embellie par des chœprs
adaptés à la circonstance, a été très solennelle, et laJsse dans tous les présents
une impression inoubliable ; et le œir, la
jeunesse réunie voulut aussi témoigner à
M. Comba le regret pour son départ, lui
consignant de même un petit souvenir.
La Société des Mères de famille et celle
de couture voulurent, elles aussi, rejndre
un afifeotueux hommage à M.me Comba,
par une jolie fête en son honneur; lui
présentant au^ quelques objets comme
souvenir et comme témoignage de leur attachement, ein même temps que du d^Iaisîr que cause son éloign^nent de Hjos belles
Vallées.
Nous renouvelons à M. et M.me Comba
nos meilleurs vœux pour une carrière heureuse et bénie dans leur nouveau champ de
travail, à Rome ; leur wuhaitant de trouver, là aussa, cet accueil cordial et oette
bienveillante fraternité dont ils ont été
1 objet au milieu de nous.
PRAMOL. Avant de reprendre notre
travail d’hiver, nous renouvelons encore
nos remerciemente les plus sincères à tons
les amis qui nous ont apporté, pendant ces
derniers mois, du haut de la chaire, 1^
message chrétien.
— Dimanche, 14 octobre, deux petites
fillettes ont été préaraitées au baptême^
dans le temple. Ce sont : Bem: Frida de
feu Michel et de Sappé Eknma, des Pieu es,
et Travers GrazmUa de Héli et de Beux
Sylvie, des Œaur^gs. Nos vœux pour dles sont raie prièîe : qu’elles puissent croître dans la cnajnte et sous le r^iand de
Dieu, et le servir fidèlement pendant leur
vfe.
— Le 29 septembrei notre frère I/mg
Noël Héli, de l’Envers-PinachB, s’est uni
en mariage avec Long Alexandrine, des
Toumîms. Nos souhaits les plus rincères
les accompagnent.
— Nous annoinçons atix meidbres d’église
que le culte du dimanche matin aura lieu,
depuis le 21 courant, à 10 heures et 30.
SAINT-GERMAIN. Le 10 octobne nous
avons accompagné au champ du reiws Alice
Constantin, du Saret des CSienievjères, de
38 atis. Pendant sa carrière ici-bas, elle
s’est dévouée à sa famille. Nous demandons
à Dieu de soutenir et aider les orphdms
qu’elle a soignés et les parents dans le
deuB.
SAINT-JESAN. Vendredi, 12 courant, a
eu lieu l’ensevelissement de notre sœur
Suzanne Vaudagna née Fomeron, décédée
à Sainte-Catherine de Briqueras, à Tâge
de 81 ans. Notre sympathie émue à la' famille en deuil.
— Nous remercions N. N. pour la somme
transmise pour l’élise et pour ses oeuvres,
et que nous distribuerons selon ses
inidications.
— AsUe des Vieillards. N. N., SaintJean, L. 25 - M.me et M. Barthélemy MaraudafCdon, eji souvenir die leur père Jean
Odin, 500 - Anonyme, en souvenir de
M. Danid Revd, des ReveJs, 500 - ¡Mlle
Susy et M. Daniel Bertiu, id, 15.
Pour le chauffage: M.me iManthe Bounous, D 10 - N. N., 6 - M. T., in memoriam, 100 - M.lle Vicino, 5.
Faits et Nouvelles.
Allemagne. Développement de la vie
ecclédastiqwe. Diversœ informations témoignent du fait que la vie ecclésiastique
se développe de toutes parts. Le nombre
des rentrées dians l’Eglise évangélique,
quoiqu’il ne soit plus aussi grand dérniers moife qu'il y a un an, monltre que le
mouvement vers l’Eglise n’est pas encore
arrêté Par exemple, à Berlin seulement,
en 1933, 63.815 personnes environ se sont
affiliées à l’Eglise évangélique, coatre
4.272 l’année précédente. Il y a' eu 7.800
sorties, contre 48.419. Eki même temps, le
nombre des participants à la Sainte-Cfene
est monté de 259.735 à 301.975. Par contre, la fréquentation des écoles du dimanche est tombée à 27.743 contre 29.151 et
31.058 les deux années ixrécédentea Un
certain nombre de faits dont on ne peut
rapporter ici que quelques-uns, indiquent
aussi le désir de biens des gens de participer à la vie de l’Eglise. Citons notamment le retour au baptême à l’église au
lieu du baptême à la maison. La coutume,
qui était presque tout à fait abandonnée
des_ fiancés, d’assister à l’églfee à la pubheation de leur mariage, est remise en honneur. Pour resserrer le contact entre læ
pasteurs et leur Eglise, le Conseil ecclésiastique du pays a publié, en THiuringe,
un© ordonnance selon laquelle dix visites
(fe cure d’âmias au minimum doivent avoir
lieu chaque semaine.
(S. Œ. P. L, Genève).
« H: ^
Inde. I^e testament du Sadhon Swndar
Singh. On ne peut plus douter, aujourd’hui, de la mort du Sadhou Sundar Singh,
dont le christianisme très vivant a exercé
une action si puissante en Europe aussi
bien qu’aux Indes. H est probable qu’il
est mort de la peste au cours d’une campagne d’évangélisation dans le Thibet. Par
testament, ü a légué sa demeure pour
servir de monastère à quatre « sajdhous »
décidés à consacrer leur vie à Tévaligélisation du ’Thibet. Leur existence est assurée par une certain© somme qu’il a également léguée. On peut ainsi espérer que
son plus cher e^ir, qui fut de voir
l'Bvangîle pénétrer au Thibet, se réalisera
après sa mort. (S, p. p,).
• • «
Suisse. Fraternité entre les confessions,
n n’est pas trop tard pour mgnan
1er une belle mapifestatioin de frateiv
nité interconfessionnelle qui eut lieu à
Vallorbe à l’occasion du Jeûne fédéral
Une nombreuse assemblée composée de
protestants dies deux Eglises et de catholiquiœ, était réimie au Càsino. Le chœur
mixte et l'orchestre du Collège prêtaient
leur ccHicouns. Des allocutions furent pr<H
noncées par MM. les pasteurs Pferret,
Barth et Rapîn et par M. le curé Mon
taiht C’était tnen la première fois que catholiques et protestants célêbraieDt ea
conmiiun la soleniiité du Jeûne. Les appels
«itouhœ produisirent sur le publie une
unpnession d’autant plus forte qu’ils
étaient illustrés par ce bel exemple d'unanimité chrétii^ine qu’on voudrait voir se
i%éter. Ein face des sans-Dieu, l’heure du
front ooDunun des chréti^iB a sonné.
(S. p. p.).
4e «
' Réwnim du Comité du Mouvement « Foi
et Constitution ». La Conférence monnhale
sur la E\d et la Constitution, réunie à Lausanne en août 1927, avait institué un « Comité de continuation ». Depuis kirs, ce Comité s'est réuni à Prague, à la Maloja, à
Mûreani, en 1928, 1929 et 1930; ensuite il
y a eu plusieurs réunions du Comité
. exécutif.
L’une des tâches confiées au Comité,
dont le secrétaire est le chanoine Hodgson,
dé Winchester, est la réunion d’une nouv^ conférence sur la Foi et la Constitution. C’est particuliènement ce point qui
a retenu l’atteaition du Comité de continuation, réuni récemment à Hertenstein,
au bord du lac de Lucerne, du 3 au 6 septetidire, sous la présidence de Tarchevêque
d’York.
Les 70 membres présents représentaient
les Eglise de Grande-Bretagne et à peu
près tous les pays du continent européen,
ainsi que l’Amérique. Le Comité a élu
oomm© membres le professeur H. Clavier,
de ¡Montpellier, et trois représentants envoyé par l’Eglise officielle allemande ;
Tévêque Heckel, MM. Krummacher et
Wenidland. Ces derniers ont discuté, datis
les termes les plus amicaux, avec les autres membres afiemands du Comité.
La coopération entre « Foi et Constitution » et les mouvements œcuméniques fut
nusé en évidence par la décision de laisser au Conseil oaeuménique du christianisme pratique Tétude dies relations de
l'Eglise et du mondes sujet qui est au
-programme des deux mouvements. Des
plans furent élaborés pour la publication
d'un volume sur « Révélation » en collabomtion avec le Conseil International des
Missions.
De récentes .unions id’Eglises, qui ont
èu' lieu en Grande-Bretagne, en Amérique
et dans l'Ebctrême-Orient, ont été proposées, par un rapport d’Amérique, comme
.sujets d’étedies pour la prochaine Conféi ' universele. Pour prépairer cette
j ’ ’Conférence, des Commissions ont été nommées en vue d'êtudîer certains sujets.
L’ime, prrâiidée par le surintendant général Zoelner, étudiera «L’Eglise et la parole»; une autre, présidée par M. Headlam, évêque de doucester, « Les sacremenltis et le ministère » ; une troisième
siégera en Amérique sous la .direction de
M. WBlard L. Speery, doyen de la Faculté
de Théofogfe de Harvmdy, pour étudier :
« Vers Tunité par la voie expérimentale ».
Les dates de la prochaine Conférence
universelle, qu'on compte tenir à Lausanniei, sur le sujet général : « L’Eghse
dans le plan de Dieu», ont été fixées du
3 au 18 août 1937.
((S. CE. P. I., Genève).
REVUE DE LA PRESSE.
G. Gàbrieiti a écrit, pour la Gazzetta dd
Mezzogiomo (N. du 11 octobre 1^4), un
long article intitulé : « AUa riceroa di
eretici». Il a été dans nos Vallées et à
La Tour, penidanit le Synode, ce qui fait
que l’article est assez bien documenté, ce
qui ne veut pas dire qu’il soit exempt
d’inexactitudes.
Dans Tensianible, l’auteur démontre de
la sympathie pour notre peuple héroïque
et martyr. A propœ de la persécution des
Vauidods en Fouille, il écrit ; « C’est une
fort triste histoire, honteuse pour nous,
qu’il faut noblement, chrétiennemient expier avant d’oublier».
Sur les Vaudoîs des VaUées, il donne
cette appréciation : « Es y ont porté la
culture du sol qt celle des habitante à on
degré de prospérité, de travail et de moralité publique et privée, dont peu d’autres régions dTtalîe peuvent vanter
l’égal ». '
Ayant assisté au culte dans le temple
de La Tour, il se sentit saisi d’émotion.' et
poussé à s'unir à l’assistance dans l’invocation et la prière. Notre joarualiste n’a
pas compris, cepraidant, la portée de la
soirée du vendredi — soirée missionnaire
— de laquelle il ne se déclare pas satisfait. n a confoQjda cette réunion de jeunesse avec une importante séance de dô^
ture du Ssmode : de cette erreur et
de cette confusion nmt év^emment sa
déc^tion.
Q conclut : < Je ne peux m’empêcher
d'admirer ces gens sîno^iem^t dévots et
neligieiux, fermes dans l'attachement à
leur foi et à leur culte, défendus par eux
des siècles durant, par des sacrifices de
teiute sorte ; souvent par le sang ; ces
chrétiens, non seulement de nom, non seutem^ de décor, mais de pensée et dfaction, fidèles à leurs croyances, recherchant
eux aussi, à leur faison, le royaume de
Dieu et son avèn^nént Hans le monjde».
Aixrès avoir exprimé le souhait que ks
Vaudois rentrent dmis le bercail de
Catholique et leur avoir adressé qudquea
beaux compliments, comme nous l’aVons
vu, il décoche la flèche du Palthe : « Ce
que je ne peux leur pardonner, c'est leur
« mission interne », leur prétention et leur
activité d’évangélîser les oatholiques ».
Malgré cette conclusion on peut être reconnaissaut à M. Gàbrielli pour son article, emprdnt d'une sympathie qui démontre un esprit supérieur et une nature qui
ne reste pas insensible devant Thércâsm©
et devant les nobles exemples d’une foi
sincèrement professée, quoique cette foi
ne soit pas celle de l’écrivain.
M. Bertin, sa fille et tous les parents,
touchés des témoignages dfaffectwmse sympathie dont ils ont été l’objet de la part
de tant de personnes à l’occasion du décès
de leur bienraimée
M.
me
ÎHII!!
leur adressent Vexpressian de leurs plus
vifs remerdements.
Le Chiot de La Tour, 14 octobre'1934.
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6,15 7,33 10,25 12,52 17,15 18,41 20,07
6,36 7.- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25
6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49
7,2Ó 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27
4,50 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06
5,29 7,22 8»26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32
5,54 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46
6,14 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 — — 20,13
6,25 8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 —j— 20,24
6,30 8,21 9,18 13,08 ■14,55 18,55 > 20,28
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21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
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(1) Feriale — (2) Festivo — (3) AI Lunedi.
Torre P. p. 8,30 15^, ¿5 19,05 BobbioP.p.
ì S. Margh. » 8,35 15,10 19,10 ViaFourca»
i Chabriols > 8,42 15,17 19,17 Villar P. .
Villar P. » 8,49 15,24 19,24 Chabriols >
■ ViaFourca» 8,55 15,29 19,29 S. Margh. »
1 Bobbio P. a. 9.- 15,35 19,35 Torre P. a.
iì ì (*) Al Venerdì e Festivi.
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(*)
6,30 11,55 17,35
6,35 12,— 17,40
6,41 12,06 17,46
6,48 12,13 17,58
6,56 12,20 18,—
7,- 12,25 18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riagiietto-FiugeraVflc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
S. Germano
Villar Porosa
Dubbione
Rinasca
S. Sebastiano
Porosa Argentina
Porosa Argentina
S. Sebastiano
Rinasca
Dubbione
Villar Perosa
S. Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglletto-Fiugeraf/ac;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pinerolo
(t) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PEBBERO-PRALY in vigore dal 15 Lt^Uo.
6,15 (I) (2)1
7,52 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50
6,23 7,59 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57
6,26 8,02 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,—
6,30 8,05 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03
6,33 8,08 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06
6,36 8,11 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 13,08 14,59 17,03 — 20,12
6,44 8,19 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15
6,54 8,26 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22
7,02 8,33 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29
7,05 8,36 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,36 15,29 17,28 20,37
7,15 8,45 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40
6,50 (1) (2)
7,35 8,55 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35
6,53 7,38 — 12,08 13,59 16,23 19,38
6,58 7,43 9,02 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43
7,01 7,46 9,05 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46
7,07 7,53 9,15 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53
7,17 8,- 9,22 12,30 14,22 16,53 18,24 20,—
7,20 8,03 9,25 12,33 14,40 16,56 _ 20,03
7,24 8,10 9,28 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08
7,27 8,13 9,31 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11
7,30 8,16 9,33 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14
7,33 8,19 9,36 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17
7,36 8,22 9,39 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20
7,42 8,30 9,45 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25
IS TARIFFA INSERZIONI mm »
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