1
Soixante-quatorzième année
4 Novembre 1^8-XVH
N» 44
6‘
PARAISSANT GHAQTIE VENDREDI
—=
PRIX DîÆBONNEMENT :
Italie et Colonies italiennes , .
Etranger . . . . ^ ,
Flusieiits abonnements â la même adresse
Un an
L. 12,—
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On s’abonne: à Torre Pellice, au Bureau d'Adminlstratlon de VEcho (Via Carlo
Alberto, 1 bis) - Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PaIe D’AVANCE.
S’adresse^r pour la Rédaction, au Directeur Doct. ALBERTO RICCA, pasteur Bobbio Pèilice (Torino) — pour rAdministratfon, au Bureau du journal Via Carlo Alberto, 1 bis - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresse coûtent UNE LIRE, sàui ceux du commencement de l’année.
Le numéro: 30 centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimableÇ..^ dignes de louange, occupent vos pensées (Phîlipp. IV, 8).
LISEZ ICI
Il est désormais traditionnel qu’à la
reprise des activités ecclésiastiques, l'Echo adresse un mot de nature financière
à ses lecteurs.
Le déficit de l’exercice juillet 1937-juin
1938, a été de peu de centaines de lires. Il
y a de quoi se réjouir, si toutefois l’on
peut se réjouir d’un déficit ! Notre joie
consiste en ceci : que le déficit n’a pas été
plus grand; mais il est de toute évidence
que même ce déficit-là doit disparaître
pour que notre joie soit complète et pour
que notre journal puisse affronter avec
sérénité l’avenir.
Le journal, il en va de sa dignité, doit
faire ses frais.
Mais comment avons-nous pu réduire
à quelques centaines de lires un déficit
parfois très lourd ?
a) en portant l’abonnement de 10 à
12 lires ;
b) en supprimant un numéro par
mois ;
c) en recouvrant un bon nombre
d’abonnements arriérés;
d) en augmentant le tarif des insertions; _____________ ............
ê) en faisant une large pTace à la publicité à payement.
Si le bilan du dernier exercice est encourageant, il n’en est pas ainsi de notre budget pour la nouvelle année. La
Table a décidé, dans l’intérêt des lecteurs, que VEcho rentre dans la normalité et paraisse tous les vendredis. Nous
ne pouvons plus "Compter sur les abonnements arriérés qui ont déjà été payés
(pas tous cependant !). Ce qui fait que
nous prévoyons pour cette année un déficit de plusieurs milliers de lires.
Que faire > Voici : nous n’augmenterons pas, pour le moment, du moins, le
tarif d’abonnement; mais nous demandons à nos lecteurs de l’augmenter euxmêmes VOLONTAIREMENT en ajoutant un don au montant de leur abonnement, En outre nous instituons des
ABONNEMENTS DE SOUTIEN à 20
lires comme minimum. Nous savons que
les Vaudois (( aiment » VEcho et nous
avons la certitude que des centaines d’abonnés soutiendront leur journal par un
abonnement spécial d’au moins 20 lires.
Mais ils seront nombreux aussi ceux qui
nous envoient 30, 40, 50 lires.
Un autre moyen de diminuer le déficit est celui d’augmenter le nombre des
abonnés. Ne pourrait-on pas trouver
dans chaque paroisse des Vallées au
moins quinze nouveaux abonnements ?
Ne pourrait-on paks trouver, au sein de
nos Unions de jeunesse, deux ou trois
personnes qui se chargent de recouvrer
les abonnements et de répandre le journal ? Un -peu de collaboration, un peu
de bonne volonté et toute inquiétude financière disparaîtra.
A l’œuvre donc, immédiatement !
Neint saliiii!! aifedi!
« Affectionnez-vous aux choses
d’en-haut ». ColosSiens III, 2.
Un penseur chrétien, bien connu dans
le monde théologique, a écrit, dans son
journal, ces mots, très sérieux et dignes
de réflexion : h Le christianisme parle
sans cesse de l’éternité, il pense continuellement à VEternel;, les chrétiens
aussi parlent de la même façon, mais
ils pensent à cette vie « terrestre ».
Cet homme a exprimé, d’une manière
quelque peu paradoxale, sa conviction
très juste, du reste, et confirmée par l’expérience. Car l’inconséquence des chrétiens, souvent, est frappante : ils parlent
de Dieu, du ciel, des choses invisibles,
mais leur regard est borné aux réalités
de ce monde visible; ils disent d’avoir la
foi, mais ils marchent uniquement par
là vue.
Contraste impressionnant, qui nuit aussi bien aux chrétiens qu’à la dignitç du
christianisme, et que la Parole de Dieu
veut effacer en nous indiquant, par les
mots qui suivent, la vraie valeur d’une
vië chrétienne, son but, son idéal: « affectionnez-vous aux choses d’en-haut ! »
*. .
★ ★
Pourquoi cette pressante exhortation ?
Pourquoi le chrétien doit-il garder son
affection pour les choses d’en-haut ? Et
quelles sont-elles ces choses ?
Voici ce qu’il ne faut jamais oublier:
c’est que le chrétien n’est pas tout simplement un homme, mais un homme qui
a été choisi par l’amour de Dieu, qui
croit en Jésus-Christ, son Sauveur, qui
ne veut vivre que pour Celui qui est mort
et ressuscité pour lui. Sa foi chrétienne
devient en lui une puissance de renouveau moral et spirituel ; elle ne l’enlève
pas du monde, mais lui fait considérer la
vie et le monde d’un point de vue plus
noble, plus élevé. « Si quelqu’un est en
Christ », écrit Saint Paul, « il est une
nouvelle créature ». Dès lors, rien de
plus naturel que le chrétien cherche les
choses d’en-haut et s’y affectionne, comme étant celles qui conviennent le mieux
à sa profession de foi, à son espérance,
à ses aspirations nouvelles, à ses besoins
les plus profonds. Personne né l’oblige à
laisser son travail, à abandonner ses
biens, à renoncer à l’objet de son affection terrestre ou de son plaisir, à moins
que cette affection et ce plaisir ne soient
coupables; non, personne ne nous y oblige, mais malheur à nous si nous en devenons les esclaves, si peu à peu nous
perdons le sens des choses d’en-haut, si,
à force de fixer notre regard et notre
cœur sur les choses de la terre, nous
devenons incapables de le lever plus
haut, vers ce qui est « vrai, honorable,
juste, pur, aimable, vertueux et digne
de louange »! Si, pour avoir trop cherche et trop aimé les biens du monde,
nous n’avons plus d’affection pour Dieu !
Les choses d’en-haut, c’est donc l’objet de notre affection profondément chrétienne ! Ce sont les choses belles et claires, les choses nobles et saintes, celles
qui nous enrichissent et nous élèvent
■ dans tous les sens ; mais ce sont aussi
les choses qui durent I Celles qui possèdent une valeur éternelle ! Tout passe
ici-bas: l’herbe des prés et la fleur des
champs, les jours de notre vie et les œuvres de nos mains, les trésors du monde
et ceux qui les possèdent. Et nous nous y
attachons souvent avec tellement d’ardeur 1 Même « cette tente où nous habitons sur la terre est détruite » et, tôt ou
tard, il nous faut tout abandonner. Comment donc attendons-nous la mort, avec
quel vide au cœur et quelle frayeur dans
le regard, si nous n’aurons cherché que
ce qui passe et si nous aurons donné aux
çhoses de la terre la meilleure partie de
notre temps, de notre vie, de nos affections ? Notre âme serait alors infiniment
pauvre !
Mais elle ne le sera pas si nous aurons placé notre affection en-haut, dans
ce qui demeure ; si nous aurons donné à
notre âme la nourriture qui ne périt point,
la foi, respérance, la charité; si nous
âürôrts cherché, daiïs la Parole de Dieu
et dans la communion spirituelle avec
Lui, un avant-goût des réalités célestes
qui ne se voient pas, mais dont il est dit
qu’elles sont éternelles.
Affectionnez-vous aux choses d'enhaût ! A ce qui a de la valeur au point
de vue de Dieu et du salut de votre âme,
à ce qui compte dat;s le domaine moral,, a ce qui , se dégage de toutes les
laideurs, les faiblesses et les égoïsmes
d ici-bas I Qüe votre vie soit une vie qui
s élève au lieu de s’abaisser vers la fange du monde I Car à mesure aue vous
contemplerez les choses d’en-haut pour
vous y affectionner, votre vie et votre
rnort même en seront transformées.
C’est pourquoi il faut les aimer les
choses nobles, pures, impérissables. C’est
cet amour-là qui révélera aux hommes ce
que nous pensons, ce que nous valons.
Nous pourrions, il est vrai, de temps à
autre paraître religieux, aller au temple,
lire la Bible et invoquer le nom de
Dieu ; mais si nous cherchons seulement
le plaisir, nous vivrons pour le plaisir; si
nous pensons uniquement au travail,
nous vivrons pour le travail; si nous regardons toujours vers la terre, nous vivrons aussi pour la terre.
Portons nos regards plus haut ! La vision du monde dans son état de désordre
et de péché est souvent triste et décourageante. Pensons à notre âme, à l’amour infini de Dieu, à la croix de Christ,
aux promesses de sa Parole; ne voyons
pas seulement nos œuvres, sentons
« qu’au-dessus de l’agitation de l’homme qui passe, il y a l’œuvre éternelle
de Dieu et, dans cette œuvre, à sa source comme à son horizon, une pensée de
beauté, de tendresse, de sainteté et de
vie ». Pensons à la vie à venir, à la
Maison du Père, à la pure lumière du
ciel. Nous en recevrons de la force, de la
joie;, de la paix. Et puisqu’il y a un lien
étroit entre nos pensées et nos actions,
entre notre affection et notre idéal, vous,
pouvez être sûrs que la vie et la mort
du chrétien, oui aussi et surtout la mort,
seront éclairées, réjouies, consolées par
les choses d’en-haut qu’il aura su humblement, mais constamment, chercher et
aimer. E. RoSTAN.
Ui
X
lean O
a^a
I.
Parmi les personnages les plus marquants de l’histoire du peuple cévenol
au XVIIP siècle, la première place doit
être accordée? à un modeste boulanger,
né le 28 novembre 1681, au Mas Roux,
paroisse de Ribante, non loin d’Anduzes. Son père s’appelait Antoine Cavalier, sa mere Elisabeth Granier : il lui
fut donné le nom de jean.
Les années de son enfance furent tout
autre que paisibles : car dans les pays
où vivaient les religionnaires, la Cour et
le Clergé avaient commencé à préparer,
ici en sourdine, là plus ouvertement,
par le moyen de toute sorte de vexations, la Révocation de l’Edit de Nantes. Ainsi, à l’âge de quatre ans, il put
voir dans son village natal les dragons
et toute la suite lamentable de leur œuvre quasi-diabolique, qui réussit à faire
ployer le genou à la plupart de ceux qui
en durent supporter de près la présence odieuse et cruelle. Il vécut donc, ses
premières années, dans cette atmosphère de tension continuelle et d’épouvante,
de contrainte et de dissimulation prudente. Car à peine le clergé victorieux
relâche-t-il un peu sa surveillance envers
les nouveaux convertis (du nombre desquels furent les parents de Jean Cavalier), que les consciences de beaucoup se
réveillent et que ceux-ci commencent à
se réunir, toujours au péril de leur vie,
dans les endroits les plus écartés, pour
y célébrer la Sainte-Cène, y chanter les
psaumes, y entendre la parole d’un prédicateur improvisé qui remplace les pasteurs expulsés. Ainsi le jeune Cavalier,
sous la conduite de sa mère (le père,
soucieux de sa famille était plus prudent) était conduit aux assemblées du
Désert et, à douze ans, il assista à une
prédication nocturne du fameux Claude
Brousson et en reçut une impression
qu’il ne devait plus oublier. L’année
suivante, en 1694, Jean Cavalier est
confirmé par Tévêque d’Alais et aurait eu son avenir assuré, s’il avait
voulu se confier aux soins du clergé, qui
avait reconnu ses belles qualités intellectuelles.
Cette même année, il est mis chez un
oncle comme petit valet, gardeur de
moutons. C’est dans ces années de solitude qu’il se forme, qu’il s’exalte, qu’il
se fortifie dans la foi et que peut-être il
décide, comme le jeune Mazzini à la
vue des proscrits piémontais de 1821, de
consacrer sa vie à soulager le sort malheureux de ses frères.
Après trois aps de vie pastorale à Vezenobu, ses parents le placèrent en apprentissage chez un boulanger, à ,Anduzes, la Genève du Languedoc., Son frère aîné, lui, continua le travail paternel,
comme cultivateur, tandis que Pierre, le
cadet des fils Cavalier, n’a pour le moment que cinq ans.
2
2
L’ECHO DES VALLEES . .Vendredi 4 Novembre 1938-XVlI
Ce sont les années décisives pour le
jeune huguenot. Car persécution religieuse qui aurait dû cesser après la Déclaration Royale de 1698, rie faisait que
sévir davantage et devenir toujours plus
violente dans le Languedoc : ce qui amènera bientôt la révolte. Celle-ci avait été
précédée par le prophétisme; ce mouvement qui, surgi en Dauphiné quelques
années auparavant, s'était peu à peu répandu dans d'autres régions et avait ensuite, comme une épidémie, embrasé
toute la France Méridionale. Le sang des
prédicateurs qui avaient été tués ou suppliciés avait fait naître de nouveaux té-,
moins qui, comme au temps de Savonarola, annonçaient à tous le devoir de la
repentance et le châtiment qui serait
tombé du ciel sur les coupables et les
oppresseurs.
Jean Cavalier a-t-il eu une part très active et importante dans le prophétisme
local ? C'est ce qu'affirme un de ses derniers historiens : Jean Cavalier n'en dira
mot dans ses Mémoires.
Toujours est-il qu'au mois d'avril 1701
il quitte la boulangerie de Maître Duplan et rentre chez ses parents. En août
de cette même année les premières réunions d'inspirés se tiennent dans les environs d'Anduzes et notre jeune homme
y participe. Mais au mois de mars de
l'année suivante, il part hâtivement pour
la Suisse avec onze camarades. 11 avait
vingt-et-un ans. Après un séjour de trois
mois à Genève, il rentre en France pour
délivrer, écrira-t-il, ses parents, qu'on lui
avait annoncé avoir été mis en prison à
cause de son absence.
En rentrant, il les trouve chez eux.
Avait-il été la dupe de quelqu'un ? S'était-il fatigué de la vie monotone de Genève, ou regrettait-il d'avoir abandonné
ses compagnons de foi dans le danger ?
Nous n'en savons rien. Mais à la fin de
juillet survenait un fait imprévu et qui
fut comme l'étincelle qui donna le feu
aux poudres de la révolte : l'archiprêtre
des Cévennes, le plus grand et le plus
acharné ennemi des Cévenols nouvellement convertis avait été surpris et inexorablement exécuté au Pont de Montrest,
par une troupe d'excités. T. P.
Aux nouveaux abonnés
nous servirons gratuitement l’Echo
jusqu’à la fin de l’année.
LasanctiûG&tioD da Dimanche
Dans notre avant-dernier numéro nous
avons publié un article sur le jour du repos, et voici qu'aux soins de la Fédération des Unions Vaudoises, récemment
constituée, paraît une brochure contenant une étude sur la Santificazione della
Domenica. L'étude est due à la plume
du pasteiu Virgilio Sommani, de l'Eglise
de Rome, Via Quattro Novembre. Elle
a été lue au dernier Synode, qui a exprimé le désir qu'on l'imprime pour la répandre au sein de nos Eglises, où, malheureusement, la sanctification du jour
du Seigneur est par trop délaissée, avec
les conséquences néfastes que tout le
monde connaît.
Les nations modernes reconnaissent le
dimanche comme le jour du repos.
L'homme qui travaille a le droit de se
reposer un jour sur sept. Mais repos
n'est pas sanctification. L'activité de
’'homme est l'exercice de la royauté que
Dieu lui a donnée sur la création. Dans
les jours de travail l'homme exerce sa
royauté sur la matière, sur les forces de
la nature. Souvent aussi il se sent dominé par la nécessité qui l'oblige à être
une machine plutôt qu'un homme.
Dans les deux cas l'homme oublie la
souveraineté de Dieu et arrive même à
la nier. Qu'il suspende donc son activité
le jour du Seigneur I Qu'il reconnaisse la
royauté de Dieu sur toute la vie et s’incline devant Lui I
Négliger la sanctification du dimanche
M«e bonw bcca»lon le préfute * Saiilsiax-la
mm
Pendant le mois de novembre courant, en s’adressant directement à la Libreria Claudiana - Torre PelUce {Torino)
[c. c. p. 2/17557],.et en envoyant le
prix anticipé, il sera possible de se procurer les volumes suivants, avec un escompte du 50 % : le port sera facturé
contre-remboursement.
Chiave biblica (in fogli sciolti) L. 20,— au lieu de 40,—
Psaumes et Cantiques
(legato) » 4,— » » » 8,—
Lettere di un carcerato. A. Muston » 2,— » > » 4,—
Discorsi religiosi, E.
Giampiccoli » 3,50 » » > 7.—
O Paese, Paese..., poesie, A. MeiUe » 3,— » > » 6,—
Il lebbroso di ' 'Samaria. 1. Lombardini » 2,25 » » » 4,50
Guardando attorno,
poesie, V. Sommani > 2,50 » » » 5,—
Alla porta del cuore,
A. Taglialatela » 0,25 » » » 0,50
Le parabole del N. T.,
D"" E. Bosio » 2,50 a> » » 5,—
Preghiere di famiglia,
liso (brochure) L. 1,75 au lieu de 3,50
Nuova Arpa Evangelica. 47 inni con musica » 1,25 » » » 2,50
L’Idea cristiana di Dio,
T. Longo » 0,76 » » » 1,50
L’Autorità nella Fede,
V. Janni » 1,— » » » 2,—
Il problema dell’immortalità, FI. Comtoa » 1,50 » » > 3,—
Il problema della sofferenza, E. Comba » 1,— * » » 2,—
Vita di S. Pietro. T.
Gay » 3,50 » > > 7,—
Amore e Luce, T. Vasserot » 3,— » » » 6,—
La religione cristiana,
U. Janni-B. Comba » 2,50 » » > 5,—
Paola, la pìccola valdese, E. Lecomte » 3,— j> » » 6,—
Les commandes qui arriveront après le
30 novembre ne jouiront plus de la réduction exceptionnelle.
Hâtez donc vos commandes I
c’est appauvrir toute sa vie religieuse,
c’est renier le principe de la souveraineté
du Seigneur.
11 est donc d’importance vitale de redonner au jour du Seigneur sa véritable
signification et sa réelle valeur.
11 faut reconnaître la royauté de Dieu
pour éviter le danger mortel de se prosterner devant la royauté du péché.
Nous sommes reconnaissants au pasteur Sommani d'avoir écrit et à la F.U.V.
d’avoir publié cette magnifique étude.
Votre pasteur ou la Librairie « Claudiana » - Torre Pellice - peuvent vous la
procurer au modeste prix de L. 0,50. Demandez-la ; vous ne le regretterez point !
R.
Bis dat, qui cito dat
Du latin ?
Oui. Cela signifie : celui qui paie immédiatement son abonnement à l’Echo
(en ajoutant un don, bien entendu) lui
rend un grand service^
s. (E. P. 1.
GLRNURES
0
Allemagne
Le Conseil suprême de l’Eglise Evangélique d’Autriche a adressé le télégramme suivant au Fiihrer; « Avec toute la
nation allemande, l’Eglise Evangélique
d’Autriche a suivi avec la plus vive
sympathie et le plus grand désir d’une
heureuse issue les démarches faites pour
le maintien de la paix mondiale et la libération de nos compatriotes Sudètes.
Nous, chrétiens évangéliques d’Autriche, nous nous sentons étroitement liés
à ces compatriotes par une destinée particulière séculaire. Maintenant Dieu a
couronné de succès d'une manière merveilleuse votre œuvre consciente et lourde de responsabilité. Nous, chrétiens
évangéliques d’Autriche, qui venons de
revenir à la mère-patrie allemande, vous
remercions de tout notre cœur pour la
libération de nos frères Sudètes. Nous
renouvelons joyeusement notre serment
de fidélité et notre empressement à collaborer activement ». Le second télégramme est adressé par l’Eglise évangélique d’Autriche aux Allemands évangéliques sudètes : « Nous saluons le retour
des frères dàiis la patrie avec joie et gratitude pour leur merveilleuse et rapide
libération. Nous penserons à vous, avec'“
qui nous sommes de nouveau réunis dans
la grande patrie allemande, pendant le
service que nous célébrerons demain.
Comme chrétiens unis dans la même
destinée, nous travaillerons ensemble à
l’édification de la nation allemande ».
provenant des luthériens allemands, la
minorité polonaise tend à leur enlever leur
influence, L’évêque de l’Eglise luthérienne, les membres du Consistoire ainsi
que tous les membres du Synode sont
Polonais, bien que les paroissiens soient
en majorité allemands. Le premier janvier 1938, selon une enquête faite à ce
sujet, le chiffre total des paroissiens était
de 477.148, dont 392.120 Allemands et
85.025 Polonais, soit 82 Allemands sur
lÔO.
La direction de l'Eglise tend à remplacer les peisteurs allemands par des
Polonais. Ainsi, en Volhynie, le pasteur
Kleindienst, à Lucke, a été destitué,
bien qu’il soit naturalisé polonais depuis
dix-sept ans et que sa famille se trouve
dans le pays depuis trois cents ans. Son
cas n’est pas le seul. En Haute-Silésie
polonaise, le gouverneur n’a pas encore
accepté le pasteur allemand proposé
comme président de l’Eglise évangélique
unie de cette région. Après la dissolution du' Conseil paroissial de Katbwicz,
celle du Conseil paroissial de Chopinixz
a été ordonnée par le gouverneur de la
région. D’après la même source, la situation est la suivante : le gouverneur polonais catholique a décrété au nom de
l'Etat la dissolution de la direction de
l’Eglise évangélique et en a remplacé
certains fonctionnaires ecclésiastiques par
des personnes qui souvent n’appartiennent pas même à l’Eglise évangélique.
s. (E. P. I.
★
* ic
Pologne
L'Eglise évangélique luthérienne en
Pologne comprend des Polonais et des
Allemands, ceux-ci en général en majorité. D’après les dernières informations
Japon
D’après une récente statistique, il y a
au Japon (la Corée et Formose non compris) 319 églises et chapelles catholiques.
Le nombre des prêtres catholiques indigènes est de 115 ; il y a 127 religieux et
672 religieuses auxquels il faut ajouter
293 prêtres étrangers, 489 sœurs et 1Q4
religieux étrangers. On compte 112
grands séminaires et 271 petits séminaires. Le Japon a même une université catholique, dirigée par les Jésuites, l’Université de Sophie. Les 53 écoles secondaires catholiques comptent 15.036 élèves. 11 y a'en outre 27 orphelinats comprenant 829 enfants, 8 asiles de vieillards, 2 léproseries comprenant 178 malades et 15 hôpitaux.
s. CE. P. I.
Mexique
Les signes d’une amélioration dans les
relations de l’Eglise et de l’Etat se multiplient. La politique religieuse du Gouvernement semble changer. La presse catholique relève que l’attitude loyale de
l’épiscopat et des fidèles dans le conflit
entre le gouvernement Cardenas et les
sociétés pétrolifères étrangères a contribué à améliorer l’état des choses. Les
catholiques ont également contribué au
fonda national du Mexique. Ces jours,
dans la province de Tabaso, vont avoir
lieu les élections du nouveau gouverneur
dont le résultat sera d’une grande impor
tance pour les catholiques, car cette région fut le théâtre de la lutte la plus violente entre l’Eglise et l’Etat.
s. Œ. P. I.
★ ★
Une nouvelle statistique missionnaire
En vue de la Conférence Internationale des Missions qui se réunira en décembre 1938 à Tambaram, près de Madras, Inde, le Conseil International des
Missions vient de publier une intéressante statistique missionnaire protestante
dont nous tirons les détails suivants;
Cette statistique est basée sur les données de 1935. A ce moment le nombre
total des missionnaires européens dans
les différents champs de mission était de
27.577. Dans les églises indigènes le
nombre des fonctionnaires ecclésiastiques, pasteurs et la'iques, s’élevait à
97.044 dont 14.045 femmes. Il faut ajouter à ce chiffre 100.886 éducateurs chrétiens indigènes travaillant soit dans l’église même soit dans la mission. Le nombre
total des chrétiens indigènes baptisé est
de 10.971.066, auquel il faut ajouter encore deux millions d’indigènes attendant
le baptême. 2.925.134 élèves étaient éduqués dans 53.158 écoles primaires. Le
nombre des écoles secondaires, supérieures, écoles bibliques, facultés de théologie et séminaires était de 1.218, comprenant 100.000 élèves. 912 médecins Européens, hommes et femmes, travaillant
dans 1.092 hôpitaux, aidés de 1.354 indigènes; le nombre des infirmières était de
1.232 Européennes et 4.134 indigènes,
auquel il faut ajouter un personnel de
9.000 indigènes.
En 1935, la mission protestante a reçu
en dons et contributions une somme
totale d’environ 31 millions de dollars.
Quand on compare cette statistique à
celle de 1925, trois faits sautent aux
yeux : 1 ° le nombre des missionnaires européens a diminué de 423 ; 2“ les recettes
ont sensiblement diminué, soit de 70 à
31 millions de dollars ; 3" les recettes locales récoltées dans les divers champs de
missions, provenant des paroisses, des
gouvernements, des écoles, des hôpitaux,
ont augmenté et ont atteint la somme de
28.738.790 dollars. Tous les chiffres pour
les églises indigènes sont ascendants. Le
nombre des collaborateurs indigènes de
tout genre a augmenté de 33 %, celui
des élèves des écoles primaires de 33 %
et le nombre total des chrétiens indigènes de 69 %.
s. Œ. P. I.
Tchécoslovaquie
Le 25 octobre 1919, jour de la remise
de la région Sudète à la Tchécoslovaquie, l’Eglise évangélique allemande sudète comptait 52 paroisses. En 1921, le
nombre total de ses membres se montait à 118.600, Comme par la suite cette
église reçut le nom d’Eglise Evangélique
allemande de Bohême, Moravie et Silésie, les 45.000 Allemands protestants habitant la région des Karpathes, notamment Presbourg et Zips, ne lui ont pas
été affiliés. Parmi les Allemands, le
nombre total des protestants ne forme
que le 5 % d’une population essentiellement catholique. La majorité des paroisses sont des paroisses urbaines.
Selon des informations de cette régfion,
l’Eglise évangélique sudète s’est beaucoup développée durant les derniers
vingt ans, grâce à de nombreuses conversions: 2.009 en 1919, 2.025 en 1920,
2.403 en 1921, 1.700 en 1922, 1.414 en
1923, 1.721 en 1929, 1.754 en 1930,
1.780 en 1931, 1.956 en 1932. 2.360 en
1933, 3.078 en 1934, 3.812 en 1935,
4.663 en 1936 et 4.820 en 1937. Cette
augmentation' de 43.678 convertis est
contre-balancée d’une perte de 12.499
sorties d’église, ramenant le chiffre des
protestants à 31.179.
Aujourd’hui l’Eglise compte 137.368
membres répartis dans 101 paroisses et
130 postes d’évangélisation. A la tête de
chacune des cinq communes ecclésiasti-
3
L’ECHO DES VALLEES - Vendwdi 4 Novembre 1938-XVU
3
ques il y a un cohaejl de l’Eglise. A la
tête de toutes les églises il y a un président et un conseil suprême composé
de pasteurs et de laïques, qui collaborent
bénévolement. L’EgUse, de confession
luthérienne, a beaucoup développé la vie
de paroisse durant ces dernières années.
L’œuvre sociale est considérable, et l’Eglise s occupe encore , d’uip grand nombirq
d ecoles, de maisons de -^diaconesses et
d’hôpitaux.
En ce qui concerne les Slovaques, au
nombre de 2.200.000, 34(l.“000 sont luthériens qui, avec les 45.000'Allemands fet
les 20.000 Hongrois, composent l’Eglise
évangélique de la confession d’Augsbourg de Slovaquie. L’Eglise réformée de
Slovaquie compte 219.000 membres qui,
a part les 20.000 Slovaques, sont tous des
Hongrois.
3. Œ. P. I.
Roumanie
La situation des Baptistes en Roumanie est devenue difficile depuis que le
Ministre de l’Instruction publique, l’archevêque Golan, a décrété qu’une paroisse baptiste devait être composée d’au
moins cent membres adultes et qu’elle
devait posséder une chapelle. Une chapelle n’est cependant autorisée qu’à condition qu’il y ait au moins cinquante pères de famille dans la paroisse. En outre, il faut une autorisation de l’Etat
pour évangéliser. Comme les 200.000
Baptistes en Roumanie sont très disséminés, ils ne possèdent, pour ainsi dire,
point de bâtiments de culte.
L Alliance mondiale baptiste a protesté contre ces mesures. Elle a souligné qu elles étaient contraires au principe de la liberté religieuse.
s. Œ. P. I.
Collabo
avec nous en nous envoyant une liste
de personnes susceptibles de s’abonner à TEcho.
CHRONIQUE VADDOISE
LA TOUR. Ce mardi dernier a eu lieu
l’ensevelissement de M.me Marie Madeleine Simond veuve Malan, de l’Envers
des Bruns. Elle avait 84 ans. Depuis
quelque temps sa santé était ébranlée et
ces derniers jours son état avait soudainement empiré; elle s’en alla entourée
des soins de sa famille, à laquelle nous
exprimons notre sympathie chrétienne
dans l’épreuve du deuil.
NICE. Le dimanche 9 octobre 1938,
au temple vaudois, a eu lieu une touchante cérémonie : les enfants Genre,
fils de deux frères, recevaient ensemble
le Saint Baptême: Gilbert Pierre Genre
fils d’Albert, étant parrain Arnaldo Genre et marraine Angèle Micol ; René Jean
Pierre Genre fils de Henri, étant parrain Albert Genre et marraine Adèle
Genre.
Que la grâce de Dieu repose sur cès
deux enfants qui, dès leur âge le plus
tendre, ont été consacrés ensernble au
Seigneur, et que, conduits par leurs parents respectifs demeurés fidèles â leurs
promesses, ensemble touiours ils marchent sur la bonne voie, où ensemble ils
choisiront la bonne patt,
PARIS. Au moment où notte pOtifè
Colonie orpheline a la douleur de s«
réorganiser sans son chef, nous venons
prier, à nouveau, pasteurs, anciens et
familles des Vallées et de l’évangélisation de nous signaler ceux des leurs venant, même momentanément, à Paris.
Comme nous l’avons déjà dit ici, il ne
se passe guère d’année où nous n’ayons
la tristesse de constater que tel Vaudois
fut des mois à Paris an ignorant l’existence de notre Colonie.
Des pasteurs, consultés aux Vallées,
nous ont dit que les familles ne les pré: viennent pas toujours, n’étant pas assez
soucieuses d assurer à" leurs enfants un
milieu accueillant dans la grande ville.
Puisque voici la saison et des départs et
des reunions plus fréquentes dans les
quartiers, ne pourrait-on en profiter pour
rendre les parents attentifs à ce devoir ?
Sans doute les départs pour l’étranger
sont plus rares qu’autrefois. Mais lès cas,
même rares, restent importants.
Voici dans ce domaine nos deux dernières expériences datant de l’hiver dernier ; En décembre une jeune Vaudoise
arriva à Paris. En avril une compatriote
qui venait d’apprendre sa présence, nous
1 amena. Elle avait ainsi manqué les jolies fêtes de nouvelle année et du 17 février et combien d autres occasions de
rencontre! Heureusement qu’elle avait
emporté du pays l’habitude du culte public. En arrivant dans le quartier, bien
éloigné de notre centre, elle s’informa du
temple protestant voisin et s’y rendit le
dimanche matin; mais, nous racontaitelle, « le dimanche après-midi, ne connaissant personne, je restais seule dans
ma chambre ».
Pour une arrivante aux goûts si simples, combien d’autres eussent pu chercher des distractions plus alléchantes,
mais moins sûres que nos mode'stes réunions. Les parents se rendent-ils compte
des dangers qui guettent les jeunes isolées dans les villes ?
Deuxième expérience, bien différente,
celle-la : Au début de l’année, un des
pasteurs de Rome, apprenant qu’une
auditrice se rendait à Paris, lui indiqua
1 Eglise de Saint Marcel et son pasteur.
Le dimanche matin, la dame se rendit
au service, malgré la distance. Le peisteur Appia avait coutume d’afficher sous
le porche les réunions prochaines. Ce
jour-là était la célébration du 17 février.
En abordant, à l’issue du culte, le prédicateur et lui donnant les messages de
son collègue de Rome, la dame lui dit
qu’elle avait amené à Paris une Vaudoise et l’enverrait à la fête, dont elle venait de lire l’annonce. L’après-midi, la
jeune fille accourait, ravie de se trouver,
non sur terre d’exil, mais en plein centre Vaudois, où ne manquait même pas
la coiffe aimée ! Depuis lors elle ne manqua guère non seulement les séances,
mais même les rendez-vous familiers
chez tel ou tel membre de la Colonie.
Nos réunions reprendront un dès premiers dimanches de novembre, probablement le 13. Nous y convierions avec
joie ceux qu’on nous indiquerait. Adresser : soit « Colonie Vaudoise » - temple
Saint Marcel - 24, rue Pierre Nicole —
soit à M.me Louis Appia - 24, rue Valette. i
Et rappelons, en terminant, qu’il y a
des groupements vaudois à Lyon, Meirseille, Cannes, Nice, Genève, Londres et
jusqu’à New-York ! C. A.
PS. Comme nous nous disposions, de
passage à l’étranger, à expédier ce message, nous arrive de Paris, d’une Vaudoise, cheville ouvrière de notre Colonie malgré son travail absorbant, une
lettre dont quelques lignes intéresseront
sûrement les lecteurs de l’Echo :
« ...Quelques Vaudois se sont réunis
chez moi; nous sentions un grand besoin, après ces heures longues et cruelles,
de dire merci a Dieu de nous avoir guidés et soutenus.
it... Etre venus se retrouv«r che? moi
à cette occasion était un acte de firière
et de foi. Je ne doute pas que le TrèsHaut ait exaucé nos humbles intentions
et nous donne maintenant de nouvelles
forces pour commencer un hiver plein
de travail bienfaisant, car nous ne devons pas nous endormir mais veiller...
Nous n’oubliôns pas que M. Mussolini a
été un des plus grands messagers de la
paix et prions aussi non seulement pour
lui, mais pour son futur ambassadeur à
Paris qui — espérona-le — trouvera déjà
un bon terrain préparé grâce aux bons
haliena qui s’y trouvent et en partieUlier
les Vaudois — et ceci pour le bonheur
de tous ».
‘ Cette citation n’est-elle pas comme
une des réponses au bel artkile publié
dans un récent Echo sous ce titre : « Elan
de Reconnaissance », outre la réponse
pratique si heureusement suggérée par
l’auteur ?
POKARET. Jeudi, 27 octobre, dans
notre temple, nous avons uni en mariage et invoqué sur leur union les bénédictions d En-Haut : M, A Ido Coucourde
d Ernest et d’Adèle Long, du Clôt de
1 Envers Pinache, avec M.lle Yvonne Rochon de Daniel et de feu Jenny Beux, de
Vivian.
A côté des nombreux mariages mixtes
Célébrés chez nous et... ailleurs, ce maille entièrement vaudois, ainsi que les
autres de ce genre, nous ont grandement
réjouis.
Nos bons vœux de bonheur dans le
Seigneur accompagnent les époux.
★ Dimanche prochain, nous célébrerons, par un culte spécial au temple, la
fête de la Réformation. Que tous les parcMssiens en prennent bonne note.
PRALI. Nous renouvelons l’expression de nôtre sympathie chrétienne à
Humbert et Alexandrine Garrou, du
Malzat, qui pleurent leur cher enfant,
que Dieu a rappelé à Lui avant même
qu’il eut ouvert les yeux à la lumière
du monde.
★ Nos meilleurs souhaits accompagnent les époux Albin Barthélemy Poët,
de la paroisse du Perrier, et Emma
Suzanne Breuza, de la Ville, que nous
avons unis en mariage samedi 29 octobre.
★ C’est au Seigneur que nous recommandons le petit erifant de Henri
Ribet et de Marguerite Peyret, Aldo,
qui a été baptisé le dimanche 23 octobre.
★ Le même dimanche, M. et M.me
Louis et Catherine Richard ont fêté leurs
noces d’argent, entourés d’un bon nombre de parents et d’amis. Nous leur souhaitons cordialement de pouvoir célébrer celles d’or.
Les livres
Jeunesse asservie - Jeunesse libérée —
Calendrier de la famille pour 1939
— 13 planches artistiques en offset
deux teintes, d’après les chefs
d’œuvre de la Renaissance (23 x 39
cm.). — Editions Labor - Le Grand
Lancy. — Prix: 1 fr. 60.
Ayant, pour frontispice, le Saint
Georges de Donatello, image de la jeunesse libérée, et l’Esclave de MichelAnge qui incarne la jeunesse asservie,
cette série de planches, d’après Mino da
I Fiesole, Luca délia Robbia, le Bernin et
tel autre artiste de génie constitue, du
point de vue de l’art seulement, l’une
des plus belles collections que l’on ait
éditées à prix populaire. Diverses peiisees empruntées aux meilleurs auteurs,
de Tertullien à Ch. Secrétan, en rehaussent la portée et lui donnent une actualité inattendue.
On ne saurait contempler d’un œil indifférent ces chefs d’œuvre exaltant la
souffrance et la joie. En renouvelant
ainsi leur formule et en puisant aux sources mêmes du grand art, les.Editions Labor ont fait œuvre de beauté. Par cela
mêtne elles ont fait œuvre de foi. Il n’est
pas de foyer où l’on ne devrait réserver
à ce Calendrier une place d’honneur.
Les apôtres voyaient Jésys-Christ présent, mais ils ne voyaient pas l’Eglise répandue dans le monde entier. Ils voyaient
la tête et croyaient au corps. Nous nous
voyons le corps et nous croyons à la tête.
Saint-Augustin.
Si nous succombons^ Christ succombera avec nous, lui qui gouverne toutes
choses. Et quand Christ pourrait succomber, j’aimerais mieux succomber avec
lui que de triompher avec l’empereur.
Luther.
Nomntés Libraires
La « LIBRERIA CLAUDIANA „
Torre Pellice
vient de publier deux volumes, qui
ne manquent pas de valeur pour nos
lecteurs.
Le premier est un bref aperçu
d’Histoire de l’Eglise, depuis son origine, qui met en relief spécial l’importance de l’Eglise Vaudoise et des
Eglises de la Réforme dans le tableau général de l’Histoire ecclésiastique. Il a pour titre:
BltViiMilDilillÎUEÉSiitiliGI
■d uso dol Catecumeiii
et a été rédigé par le pasteur Ermanno RosTan. Prix L. 0,50.
Le deuxième est un récit captivant
qui commence en Toscane et finU
au Villar, écrit par M. Jacopo LomBARDiNi, bien connu et apprécié déjà
parmi nous. Il s’intitule:
racconto.
Prix L. 5.
C’est un beau volume destiné à la
jeunesse, qui le lira certainement
avec intérêt, d’autant plus que la Tipografia Alpina a mis un soin spécial afin que la présentation en soit
agréable.
Les familles BLANCHET, CHAUVIE et MALAN remercient tous ceux
qui leur ont témoigné leur sympathie à
l’occasion du départ de leur chère
MADELEINE SIMOND
VEUVE MALAN
que Dieu a rappelée à Lui à l’âge de
84 ans, le 31 octobre 1938.
La Tour, le 3 novembre 1938-XVIl.
VARIÉTÉ
Condamnation politique d’ün chien
On trouve dans les annales judiciaires
du XIP au XIIP siècle, des procès intentés à toutes sortes d'animaux. Même une
innocente brebis fut condamnée et livrée
au bras séculier, en 1606, à Riom.
Mais c’est en 1793, l’An II, qu’un
chien fut exécuté pour ses opinions politiques. Il appartenait à un invalide nommé Saint-Prix, connu pour ses relations
avec des émigrés, et qui l’avait dressé
à aboyer à l’arrivée de tout inconnu,
L’invalide, arrêté, fut exécuté le 27 brumaire An II ; son chien fut tué le lendemain en vertu du même jugement,
Location de fantômes
Un procès devant le tribunal de Prescott, ville de Minnesota, vient de révéler l’existence d’une étrange agence, qui
s’occupait de la location de fantômes
pour séances de spiritisme.
Le propriétaire fournissait indifféremment à ses clients des anges ou des démons, des âmes de chers défunts ou des
personnalités historiques, à des prix variant de 300 à 2.000 dollars par séance.
Presque toutes les employées de l’agence étaient de belles femmes, suffisamment instruites dans l’art du spiritisme
et de l’illusionisme. Un soir, un sceptique qui s’intéressait plus à un beau médium qu’à un mystère de l’autre monde,
fit découvrir la supercherie en provoquant un scandale qui obligea la police
d’intervenir. Les juges, indulgents, ne
condamnèrent l’habile exploiteur de Ig
crédulité humaine qu’à un an de prison.
Les trente collaboratrices, qui avaient
4
L EiCHO OES VALLEES - Vendredi 4 Novembre 1938-XVII
beaucoup de travail en automne et en
hiver, sont maintenant sans emploi.
.. (UAurore).
Orientation et équilibre
Les fakirs nous ont habitués aux plus
étonnantes prouesses. Ils marchent sur
des clous, tout souriants; ils traversent le
feu comme une fraîche prairie; ils se lardent de sabres. Ils font jaillir en un clin
d œil une fleur d’une graine, etc., etc.
On a voulu démontrer qu'il s'agissait de
« trucs » et qu’au fond ils n’étaient, ces
fakirs, que des prestidigitateurs ingénieux, des Robert Houdinis enturbanés.
A Londres," récemment, l’un de ces êtres
qui se disent doués d’un étrange pouvoir, a fait la démonstration, aussi publique que possible, de son double sens de
1 orientation et de l’équilibre. En plein
trafic de la cité, l’une des plus encombrées du monde, il est monté à byciclette
après s’être fait bander tout le visetge et
clos les yeux avec de la cire. Et il est allé
se promener parmi les taxis et les piétons. 11 n est pas tombé et a suivi la direction donnée sans erreur.
Semaine de prière
L’Alliance Universelle des Unions
Chrétiennes de Jeunes Gens a fixé sa
« Semaine de Prière » annuelle du 13 au
19 novembre. Elle a choisi comme sujet : « La communauté chrétienne dans
le monde moderne ». Chaque jour est
consacré à une intercession spéciale, le
premier jour pour 1 Alliance universelle
et les autres mouvements œcuméniques,
les jours suivants pour le travail des
Unions dans les cinq parties du monde.
Les sujets de méditation sont les suivants; Au commencement. Dieu — Tu
es le Christ — Remplis du Saint-Esprit
— je vous ai choisis — Qu’un cœur et
qu une âme, ils avaient tout en commun
— Seignem, que veux-Tu que je fasse ?
La jeunesse qui se rattache à la Fédération des Unions Vaudoises prendra
part à la Semaine de Prière, en communion avec toute la jeunesse chrétienne.
POUR SOURIRE
Le British WeeJ^ly a publié une lettre expédiée à l’adresse suivante : « Jean
Calvin, auteur de l’Institution Chrétienne, Westminster Press, Philadelphie ».
La lettre commence par ces mots : « Honoré collègue, au cours de la dernière
séance du Comité de notre Société, il a
été décidé d’ajouter à la liste de nos
membres honoraires le nom d’un écrivain
qui a contribué de façon remarquable à
enrichir la littérature contemporaine... »
Puis venait l’annonce que Monsieur J.
Calvin, le titulaire de cette distinction,
recevrait un diplôme et n’aurait rien à
payer. En terminant sa lettre, l’auteur
faisait des vœux pour le succès croissant
de l’activité littéraire du destinataire.
11 a en effet paru à Philadelphie, tout
récemment, une édition de l’Institution
de Calvin et il s’est trouvé quelque part
une société qui en éprouva un si grand
plaisir qu’elle voulut accorder à l’auteur,
qu'elle croit vivant, une distinction honorifique. Mais ne connaissant pas le lieu
de sa résidence elle la lui a fait parvenir
par l’intermédiaire de l’éditeur.
L’idée de Dieu est une lumière, une
lumière qui guide, qui réjouit; la prière
en est l’aliment. J. JoUBERT.
Il est faux qu’on ait fait fortune quand
on ne sait pas en jouir.
Vauvenargues.
, La force du caractère prime celle de
l'intelligence. Emerson.
COMUNE DI TORRE PELLICE
Stato ClYlle dal 2i a! 30 Ottobre 1938 IÏII
Nascite N» 1 — Decessi N» I
Intihtiin Iwltilltm Mini.
REFUGE.
Rosy Tolosan, in mem. della madre, San
Giovarmi, L. 50 . - Marthe Long, In mem.
Emile Gardlol, Phierolo, 12 - Ernest Peyrot et famille. In mem. del padre, Prall, 20
- Clara Gardlol Frache, in ricordo del suo
amato consorte il tenente-colonnello Gardlol Davide, 100 - Eugenia Geymet et Elisa
Gabella, Borà, 50 - Lydie Rlbet, S. Germano,
5 - Hélène Bounous, Id., 10 - Elisa Peyrot
Id., 10 - Adèle Alfano, Id., 10 - Elise Vinçon, Id., 10 - Ilda Revel, Id., 15 - Henriette
Bleynat, Id., 5 - Marguerite Balmas, Id., 55
- Cléanthe Coclto, Roma, 25 - Coniugi Malanot Rlsch, Bibiana, «oer le loro nozSé
d’oro», 50 - In mem. della buona signora
Margherita Revel, Bensì Arnaldo, Torino. 50
- E. H. Farina, Torre Pelllce, 50 - Jeanne
Gönnet, Id., 10 - M.lle Rivoire, La Haye, 30
- Anonimo, riconoscente al Signore, 100
Elsa Plavan, Pramollo, 10 - Louise Olivetti
Revel, Ivrea, Anna Pellegrln, Torre
Pelllce, 5 - Pauline Duchène, S. Germano,
5 - Olimpia Meynier, Id., ló - Giulietta Rivoir, Id., 5 - Césarine Durand, Id., 10 - Angèle Griset, Id., 5 - Clothilde Revel, Id.. lO
- Anna Rostan, Id., 5 - Pauline Balmas
Turin, «In memoriam», 500 - M.me Caveglla. Torre Pelllce, 50 - In mem. di Margherita Revel Soulier, i suol figli, S. Giovanni, 150 - Lidia Vicino, Pinerolo, 25 Callleri Boella, in ricordo della signora
CrosettI, Torino, 100
HOPITAUX.
Jeanne Gönnet, Torre PeUice. L. 10 M.lle Rivoire, La Haye, 30 - Enrico e Eugenia Geymet, Rorà (per Ospedale Pomaretto), 50 - Jahler Alberto, riconoscente, Inverso Pinasca, 50 - Giaiero Ernesto, riconoscente per cure. Id., 50 - Pascal Enrico,
Lausa, 10 - Cassa .Risparmio di Torino,’
fiUale di Perosa, 400 - Anonimo, riconoscente al Signore, Torre Pelllce, 100 - Id., riconoscente al Signore, Id. (per Ospedale
Pomaretto), 100 - Clara Gardiol Frache. in
ricordo del suo diletto consorte il tenentecolonnello Gardlol Davide, Torre Pelllce
100 - Gaydou Teofilo, Massello, 10 - Bazzotta Piero e Signora, Perosa. 25 - Griot
Clemente, Pomaretto, 10.
ORPHELINAT.
E. H. Farina, Torre Pelllce, L. 50 - Anonimo, riconoscente al Signore, Torre Penice, 100 - Em. Peyrot e famiglia, in ricordo
del babbo, Prali, 20 - Stefano Negrin, riconoscente a Dio per la guarigione del suoi
flgU, Torre PelUce, 30 - Clara Gardiol Frache, in ricordo del suo diletto consorte il
tenente-colonnello Gardiol Davide Torre
PeUice, 300 - Pizzardi Giovanni, Torre Pelllce, 42 - Sofìa Servettaz, Id.. 250 - Jeanne
Gönnet, Id., 10 - M.lle Rivoire^ Là Haye, 30
- Sorelle Giordano, in ricordo della l’oro
marna, Torre PelUce, 100 - Flou P.. Aosta,
10 - Maritano, Pinerolo, 5 - Diano Nicola’
Bari, 5 - In mem. di Elisa Mlchelln-Salomon, la Uget e compagni di gita, 10
L’Administration remercie sincèrement.
Le Président:
Avocat Stefano Peyrot.
31 octobre 1938-XVII.
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vaudoises de la région. Qui pourrait en
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