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Soixante-sixième année - Anno VIIP.
9 Mai iSêé
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L ECHO DES VILLE
PARAISSANT CHAQJJB; VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
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w Le numéro: 25 centimes 'w
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,,, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POyil U VIE INTÉRIEUIIE,
« In'vOque-moi au jour de la détresse, je t’eu délivrerai et tu me
glorifieras». P s. L, 15.
Nous voyottiB dans cette déclaration de
ta parole ddviîie notre lot actuel, notre privilège de chaque jour, notre perspective
dans l'avenir.
* iH tft
Notre lot d’à présent ce sont lies peines,
et si vous croyez y échapper, vous serez
certainement dlésabusés. Les peines ont
pour cause première le péché et cette
terre maudite, à caœe du péché, est le sol
où elles fleurissent. Eles s’élèvent tout autour de nous et nous apparaissent souS
une infinité de formées : nos liaiisoins, notre réputation, nos emplois, tout est une
source féconde de peines. Noins 'aurons des
peines d’esprit, dés peines dé position, des
peines de corps, dés peines de toutes parts.
Cette terre n'est pas le lieu du repos.
Chaque jour a ses peines particulières, et
souvent, après nous être attendus avec
certitude à des moments bien doux, il
nous est arrivé des contre-temps et des
chagrins. Tout nous dit : « Le bonheur
n’est pas en moi ». Vous le cherchez à
droite, mais la paix ne s’y trouve pas ; à
gauche, et les désappointements vous attendent. En Jésus seul :se trouve une paix
solide. Si nous savions bien interpréter les
voix qui .nous entourent, nous les entendrions redire qu’ü croît 'sur notre héritage
bien des herbes amères. Souvenez-vous de
ïacob : Joseph est perdu, Rachd meurt,
Siméon est en prison, il faut que Benj'amin
parte, Siméon et Lévi tuent les Sichénites,
tout lui est contraire. Il en ^ ainsi de
nous ; les épreuves nous arrivent quelque
fois sans interruption.
^ ^ *
Mais c'est notre 'privüège d’aller au
trône de la grâce. Lœ afflictions nous fournissent les motifs pour aUter à Dieu : elles
donnent de la vie à nos prières. Son trône
est toujours accessible, son oreille n’èst jamais fermée, mais c’est surtout au jour
de l’épreuve qu'il nous invite à nous en
approcher. « Invoqu&-moi dans ta détreæe,
invoque-moi; pour tout ce qui t'est nécessaire». Dans les grandes perplexités, demandons de la sagesse. Dans nos faiblesses,
demandons Sa force. Dans nos fautes' invoquons Sa grâce. Dans nos afflictions il
nous console; dans les ténèbres il nous
éclaire ; dans l’esdavage il nous affranchit.
Allons à Lui tout d’abord, avant de courir
à d’autres, à Lui et nous n’aurons pas besoin d’aller plus loin. N’a-t-il pas tout ce
qu’il nous faut ? InvocfuonS-le franchement, sans réserve, avec confiance, avec
persévérance. La promesse nous encourage, déjà l’invitation nous attire, mais
l’affliction surtout nous contraint à invoquer notre Dieu. Les afflictions sont souvent les instruments dont se sert le SaintEsprit pour continuer son œuvre dé bénédiction dans nos cœurs; c’est par elles
qu’il noüB détache du monde et nous rend
plus oher Jésus et le sâlut qu’ü nous offre.
jfc # *
ydci s’ouvrir une (perspective: «Je
t’en délivrerai, et tu me ‘glorifieras ». Ici
le Seigneur prend l’engagement de délivrer
le pécheur qui l’invoque; pouvons-nous
alors être trop confiants ou attendre avec
trop d’assurance? Non. Craignons seulement de vouloir prescrire au Seigneur le
temps, les moyens, ou la manière de notre délivrance. Il saura bien nous délivrer,
et cela de la manière à honorer notre foi.
Toutes Ses bonnes délivrances proclament
un jubilé dans l’âme ; les jours auxquels
elles nous arrivent sont des jours d’allégresse. « Je veux te délivrer ». Ce « je
veux » est plus durable que la terre, plus
stable que les montagnes, immuable comme
la nature de l’Eternel. « Je veux te délivrer y>, voilà tout à la fois la nourriture,
le fondement et lé garant de la foi ; l’ouVerture au travers de laquelle l’œil de l’espérance se dirige. « Je te délivrerai, toi » ;
n’est-ce pas là mettre la main absolument
Sur la personne? Sommes-nous dans la
peine, chers lecteurs? Invoquons le Seigneur. Il nous dit : Je te délivrerai.
Et, après avoir été délivré, après' 'avoir
éprouvé la fidélité de Dieu, et reconnu l’efficacité de la prière, « tu me glorifieras ».
Que cette pensée est douce ! de quel bourheur, de quelle satisfaction ne devrait-elle
pais nous remplir :! II faut que chaque fidèle
puisse dire à Dieu : « Ce que tu veux,
c’est cela que je veux».
(5hers lecteurs', comptez sur votre lot,
appréciez votre privilège et anticipez sur
la perspective que vous avez devant vous.
séim el mf
Je lisais dernièrement ces lignes dans
un des derniers ouvrages que Jerome K,
Jerome a publié : « ...il y a des philanthropes qui payent des salaires de faim, des
femministes qui Sont la terreur des femmes de famille, des socialistes qui voyagent en. première classe et passent l’hiver
en Egypte, des austères critiques de la
moralité qui préfèrent, à l’honnête compagnie de leur' vertueuse femme, celle de
jeunesses écervelées... ». La lis'te est loin
d’être complète et ce déconcertant tableau
des inconséquences et des contradictions
humaines, pourrait comprendre bien d’autres types, à la double conscience et à la
double vie, qui sont les vrais perturbateurs
de la Société civile et les éléments dissolvants de celle religieuse.
Jésus a bien défini les prototypes de l’inconséquence religieuse, dans la personne
des pharisiens, lorsqu’il les caractérise par
ces mots ; « Ils disent et ne font pas ».
C’est à cette définition qu’a dû s’inspirer
le philosophe G. B. Vico lorsqu’il écrit ;
« Nous ne sommes pas ce que nous' sommes, nous sommes ce que nous faisons ».
A tort on a voulu classifier sous le nom
d’hypocrites tous les nombreux croyants
dont la conduite n’est pas en harmonie
avec leur profession de foi. Il y aura eu
maint hypocrite, c’est à dire de roués et
madrés calculateurs, parmi les pharisiens,
mais la majorité n’étaient que d’orgueilleux formalistes qui s’illusionnaient euxmêmes dans la fatuité de leurs méticuleuses observances rituelles.
Plùs une reli^on est compliquée, par un
rituel et par des formes de culte minutieuses, et plus les pratiquants sont exposés au danger de négliger l'essentiel dans
la vie morale du croyant, i)our s’attacher
aux vétilles dé préceptes traditionnels et
surannés. C’est le cas pour le catholicisme,
et dans son sein lés âmes supérieures ont
réagi contre ceS déplorables aberrations.
On raconte que le Duc de Bourgogne,
bien connu pour les désordres de sa 'vie pri
vée et ses violences publiques, exposait à
Fénelon ses scrupules au sujet de manger
gras en temps' de maigre ; le fidèle prélat
|ui cria en face ; « Mangez un veau le vendredi, mais soyez chrétien, monseigneur ! ».
Henry Bardeaux rappelle les cas du Duc
de la Meülerie, au temps du cardinal Mai^rin dont il avait épousé la nièce, qui ne
ihénagéait pas les corps de ses vaæaux,
dans son âpre dureté, mais qui voulant
faire preuve de zèle pour l’intérêt de leur
&ne et de celte de leur progéniture, leur
ihterdisait de faire téter leurs enfants 1e
iéur de l’abstinence, pour accoutumer
ceuxci prématurément aux mortifications.
Le idivorce entre la conscience du prœ
-pre devoir comme chrétien et la pratique
intérieure peut arriver à des contradictions inouïes, comme celle qui nous est
■pânte par Pierre Loti dans' le curieux per'êonnage d’un de ses livres, contrebandier
fôîpagnol qui avait à son passif toute espèce de méfaits et bon nombre de meurtres, mais qui chantait pieusement la liturgie dans la vieille église, dont il était le
marguiller et le chlantre à la voix tonnante.
C’est tout comme la piété équivoque des
brigands de la campagne romaine, de fu'beste mémoire.
Bien loin d’être induit, par les inconsé' quences d^ chrétiens, à bannir le christianisme, ou tout du moiins de s’en désintéresser, on doit y trouver un fort argument de Sià véracité et de Sa solidité, si, malgré tant de traîtrises de la part de ses sectateurs, il est toujours non seulement debout, mais plein de vigueur et de succès !
Son fondateur, Jfeus die Nazareth, a été
le plus sévère censeur de l’hypoerteie, du
formalisme et de tous ceux qui « disent et
ne font pas»,.
C’est à Lui qu’il faut regarder, car « le
même, hier, aujourd’hui et éternellement »,
il n’y a pas d’inconséquences en Jésus qui
veut et doit être le Maître, le Guide et
l’Inspirateur de notre vie.
Cela dit, nous nous garderons de prendre, sans autre, notre parti d’un état de
Souffrance de la chrétienté, causé par un
infidèle témoigU'age. Témoins de Christ et
sachant selon la r^le donnée par lui-même
«qu’on connaît l’arbre par le fruit»,
juste critère qui est réclamé par ceux-là
même qui le repou^nt, ne devons-nous
pas faire les plus grands efforts pour harmoniiser notre conduite avec nos croyances religieuses ? Notre responsabilité, à cet
égard, est énorme, je dirai plus, effrayante.
C’est le fait de tout chrétien, mais d’une
façon bien spéciale de ceux d’entre eux
qui sont appelés à instruire, à conseiller, à
s’occuper d’éducation religieuse, comme
les ministres du culte, les anciens, les instituteurs, qui paralysent leur influence et
minent leur œuvre s’ils disent et ne font
pas.
Quelle triste découverte pour des enfants
qui, arrivés à l'âge de raison, viennent à
s’apercevoir que leurs parents, qui leur
ont bèaucoup parlé, sont les premiers à ne
pas faire ce qu'üs voulaient leur inculquer.
Il n’y a pas d’éducation chrétienne possible là où règne l’inique principe ; « faites
ce que je vous dis et non pas ce que je
fais ».
Si on nous disait 'un, à un ; à cauæ de
toi le nom de Dieu est Idasphémé parmi les
païens (c’est à dire les noncroyants),
comme T’apôtre Paul devait en faire le
reproche à ses compatriotes Juifs, ne sen
tirions-nous pas la rougeur nous monter au
front et le remords nous ronger le cœur ?
Et cependant il en est ainsi, aussi longtemps que dans notre vie de chaque jour
on ne trouve pas l'empreinte du véritable
esprit chrétien, qui est un esprit d’humir
lité, de renoncement et d’amour.
Et pourquoi n'en estdl pas ainsi pour
un si grand nombre de professants le
christianisme ?
N’estice pas parce qu’ils se sont rattaché à une Eglise, par tradition de famille, par un sentiment d’admiration pour
les nobles principes de la morale chrétienne, par un élan d’imagination qui leur
faisait chercher le .beau et le bon dans un
müieu sérieux, par des émotions éprouvées,
eu de spéciales circonstances, d'ans la solennité d’uin culte? Mais s'’unîr à une
Eglise n’est pas encore et nécessairement
s’unir à Christ, qui Seul peut introduire,
dans la circulation de notre vie religieuse,
la vitamine qui nous assurera une parfaite
assimilation des vérités pTatiques constituant sa doctrine.
Ce n’est que lorsque le sarment est uni
au cep qu’il porte beaucoup de fruit. Jésus
l’a dit : « Sans moi vous ne pouvez rien
faire ».
Or, n’est-ce pas parce qu’un grand nombre de chrétiens ont négligé, avant de se
professer tels, d’examiner attentivement
leur pœitian à l’égard du Christ, qu’ils ont
placé, oui, sur un piédestal en face d’eux,
mais dont ils se sont séparé par le
remous des égards sociaux et des passions
mondaines ?
Il n’est pas étonnant alors qn’on doive
déplorer tant d’inconséquences et de contradictions, puisqu’il manque l’énergie vitale procédant de la seule source qui puisse
nous rendre conséquents à la haute vocation et à la sainte profession de disciples
de JésusnChriist.
Edmond de Pressenssé a laissé, dans des
notes inédites, cette remarque, qui nous
semble bien résumer ce qui précède :
«Le monde nous juge sur ce que nous
faisons plus que sur ce que nous disons.
(Juand on pourra dire de mous : « telle parole, telle vie», alors seulement nous serons les témoins de Dieu».
Aethür Muston.
Miroirs éeonomiques.
Il y a différentes sortes de miroirs. L’espèce la plus ordinaire est l’objet bien
connu, à surface polie, dans lequel chacun
peut regarder ses traits ou juger de sa toilette. Mais il en existe d’autres fort répandus, tré économiqué, et qui sont très
utiles pour nous permettre de nous voir
tels que nous sommes ; ils manifestent à
nous-mêmes, si nous le voulons, et en tous
cas aux autres, une foute de traits de notre caractère qui, sans cela, nous seraient
resté inconnus. Les mille faces de ces miroiis sont tout simplement les circomtances dans lesquelles nous sommes placé :
Voici, par exemple, un homme qui est
mtroduit dans une chambre oû une lettre
est restée ouverte sur la table ; ü attend,
ü est seul, ü regarde, ü lit...
Cette circamtance lui révèle sa curiosité.
Rentré chez lui, ü reçoit la visite d’un
arrà auquel il raconte confidentiellement
une histoire compromettante pour une autre personne.
2
Autre droonstance qui lui révèle' sa
médisance.
Cet ami lui glisse un mauvais livre qu’ü
lui recommande de tenir soigneusement
caché. Regarde mrtmt, dit-û, à la page...
Cela t’ami{sera... Vite ü saute sur la page
indiquée et dévore des yeux texte et
gravures.
Le miroir des circonstances révèle
l’impureté.
Mais voici des pas... Il cache le volume,
ü saissi, le journal dans lequel ü paraît
absorbé au moment où la porte s’ouvre.
Le miroir des circonstances révèle le
mensonge.
Et ainsi de suite tout le long du joiir
et pour tout le monde.
Deux ouvriers viendront demander un
secours, prétextant qu’üs n’ont pas d’ouvrage. On leur propose du travail; l’un
se met avec bonheur à l’œuvre: cette
circonstance révèle son activité ; l’autre
élude la proposition et s’en ira mendier
tùReuns : le même miroir révèle sa paresse.
— Les devantures des cafés sont les miroirs qui révèlent la penéée secrète de
l’homme qui aime le petit verre ; la saleté
de l’appartement, la mauvaise tenue des
enfants sont les miroirs dans lesquels se
montre le caractère de la femme malpropre, etc., etc.
On dirait à ees hommra, à ces femmes,
qu’ils sont curieux, médisaints, impurs,
menteurs, etc,, jam'ais ils ne le croiraient !
— L’homme me croit paS volontiers ce
qu’on lui idit 'sur son propre compte, la
femme non plus; mais les circonstamces
les plus ordinaires sont là à chaque heure,
à chaque minute, pour révéler ce qui, sams
elles, resterait caché à tous les' regards. Elles enlèvent sainS pitié lés illusions qu’on
peut se faire à sohmême ou qu’on voudrait
produire chez d’autres, car le miroir est
là, infaillible, avec 'sa surface limpide, dans
laquelle vient se refléter avec la dernière
précision ce qui est au fond du cœur.
Chaque circonstance fait sortir un nouveau péché ; elles sont comme les coups
de pompe qui font jaillir par le tuyau
l’eau qui remplit la citerne ; et la citerne,
le réservoir Caché d’où sort le mal, c’est le
cœur de l'homme.
C’est du cœur, disait Jésus-Christ, que
viennent les mauvaises permes, les meurtres, les adultères, les irmpu(Mcités, les vols,
les faux témoignages, les calomnies. Voilà
les choses qui souillent l’homme.
Et voilà pourquoi ü faut que le cœur
de l'homme soit changé! — Dieu ne s’est
pas engagé à changer nos circonstances,
mais ü a promis de changer notre cœur.
Si nous le lui demandons et si nous nous
confions en lui, il le fera, et ces circonstances, restées les mêmes, serviront alors
à prouver à nous-mêmes et aux autres que
les promeœes de Dieu sont des réalités.
Les occasions de nous impatienter serviront à montrer notre patience; les occasions de mentir révéleront notre amour de
la vérité ; lœ occasions de nous enorgueillir manifesteront notre humilité, etc. Ainsi,
sans que rien n’ait été changé autour de
nous, tout aura pourtant été modiiié dans
notre vie, et les mêmes circonstances seront encore des miroirs dams lesquete se
reflétera de mille manières la puissance de
Dieu pour nous garder du mal.
Lellres Bâloises.
III (Suite).
Mais quelles conséquences pratiques apportent au chant sacré les chorales que
nous avons nommées plus haut ? Il s’agit,
en d’autres telrmes, de nous rendre compte
de la façon dont on chante ici les cantiques
d’église ; peut^tre apprendrons-nous quelque chose qui vaille à l’amélioration du
nôtre.
a) Remarque prélimîinaire : le recudí
de cantiques à l'usage des Eglises Réformées de langue allemande de Suisse n’est
pas notre Innario Cristiano et pas même
notre Recudí français. Quoiqu’fl s’y trouve
un certain nombre de psaumes et cantiques bien oonnuB dans l’ambient vaudois,
il n’y a pas de comparaison possible. Le
recueil allemand n’a pas la'vivacité, la
mélodie variée, l’inspiration joyeuse et eii-s
traînante que l’on sent par contre dans
les nôtres ; mais- il possède la solennité, la
gravité religieuse, les harmonies profom
des qui manquent parfois à telles de nos
mdodies, un peu trop impr%nées de l’esprit salutiste.
b) Les cantique sont donc en général
d’une inspiration grave ; à cela tient prœ
bafolement en grande partie la lenteur avec
laquelle on les exécute. Je m’en suis assez
souvent étonné, surtout en me posant une
question qui pour moi n’est paS du tout
résolue par la minutieuse table analytique que les braves Suisses ont fait précéder à leurs chants : la question de savoir
si réellement le susdit recueil exprime,
avec ses 350-400 hymnes, tous les Sentiments de ' la vie chrétienne. Ce n’est ni
le nombre des mdodies ni la quantité des
strophes qui fait la .bonté d’un livre de ce
genre ; mais c’est quand la musique représente un état d’âme ; ou, comme l’a dit
Luther quelque part, une aile pour monter
à Dieu.
Et je comprends aisément que les Suisses — même quand ils ne conniiissent absolument rien de notre langue — aiment
à fréquenter la Niklauskapelle, où les
chants de notre Innario, enlevés peut-être
sans.,., trop de respect pour la mesure,
sont toutefois profondément sentis par les
fidèles. La petite église italienne chante
très bien; : voilà ce que disent les Bâlois.
Et peut-être, si l’on entend par cela parler d’un chant qui accompagne harmonieusement les différents moments du service
divin dont il fait part d’une façon intégranite et indissoluble, peut-être n’a-t-on
pas tort. Après tout, ces italiens appartiennent à là patrie de Marcello et de Palestrina; s’ils se sont émancipés au point
de vue religieux, ils peuvent avoir néanmoins une sensibilité musicale tout à fait
italienne.
c) Que pouvons-nous vraiment apprendre de ce que l’on entend ici ? ou, si
vous préférez, que nous enseigne la musique sacrée alemande ?
Avant tout, ce r^pect pour le rythme
et la mesure, auquel nous avons fait allusion plus haut, et que nous aimons trop
à remplacer par d'abondantes nuances introduites coûte que coûte dans nos cantiques. Renonçons à moduler les .différentes
phrases d’un hymne à la façon d’une balançoire qui ne s’abaisse que pour s’élever
plus haut, si nous ne sommes pas sûrs de
pouvoir chanter comme U est écrit. Pourquoi, quand l’on récite du Dante, il ne nous
est pas permis de changer une syllabe,
tandis qu’à l’église les fidèles se permettent d’invraisemblables ralentis, d’agaçantes coulées, qui changent la physionomie
même du cantique ? Un peu de méthode
ne nuira certainement pas au progrès du
chant d’église.
d) Ensuite, ne pas oublier... qu’on est
à l’église. Comme il n’y a pas de places
réservées ni de privilèges pour personne,
ainsi l’on doit Se garder, lorsqu'on chante,
d’«imposer Sa propre voix» aux autres.
Il n’y a rien de si désagréa,ble que d’entondre certaines cordes vocales — au reste,
bien calées — dont les vibrations planent
au-dessus des têtes, comme le daîron d’une
trompette apocalyptique. U' ne faut pas
perdre de v,ue Ifensemble, la communion
fraternelle qui s’exprime aussi dans la musique, comme eUe apparaît pendant les
prières et pendant le crédo. Toutes les voix
doivent s’entremêler et se fctodre, comme
une seule et puissante voix, en une seule
masse, qui contient les aspirations du musicien et de ■oeluti qui ne possède que l’ouïe,
le chant de celui dont l’âme est frappée
par le contenu d’une strophe, et la voix de
celui qui comprend son Dieu dans la mesure où la mélodie le saisit.
e) Enfin, ne pas oublier non plus que
la musique sacrée n’est qu’un moyen d’élé.vation, que le chant d’église n’est qu’une
échelle pour monter : ce n’est pas un but
à rejoindre. Nous entendons parler de la
musique pendant le service divin, non pas
évidemment de la musique sacrée que l’on
exécute dans nos temples en dehors des
cultes.
Les cultes sont ici beaucoup moins « coB'^
cert sacré » que chez nous : ils sont beaucoup plus «service divin». Lœ jeux d’orgues, les morceaux de chant, ou même de
violon-ou de violoncelle (un bon violoniste
■venant de loin...) peuvent avoir leur place
dans une liturgie bien garnie. Mais prenons garde : des fidèles se pâmant d’émotion pour un intermède .bien exécuté, mais
prêts à idire : c’eSt bien dommage que cela
soit si court, puisque le sermon va venir
— de ces chrétiens-là, nous n’en voulons
pas : des comptes-rendus dans les journaux,
annonçant qu’on a fort goûté la musique
de td ou tel autre culte... et vite oublié
le pressant appel du prédicateur — de ces
comptes-rendus-là, nous n’en voulons pas.
# :l: «
Retournons à nos moutons... Quelles sont
les œuvres chrétiennes auxquelles s’intéresse l’église réformée de la ville de Bâle ?
Tout d’abord, les écoles du dimanche,
qui, à vrai dire, ne dépendent pas directement de l’église. Comme chez nous, ces
écoles se rattachent à un mouvement mondial : ÏUnion mondiale des écolœ du dimanche, dont elles dépendent au point de
vue de l’organisation. Il y a à Bâle une
vingtaine a peu près d’écoles, qui réunissent plus de 7.000 enfants, confiés aux soins
de 400 maîtres et moniteurs. Un chiffre
respectable, qui cependant, croyons-nous,
devrait augmenter encore, si Ton tient
compte de toute la population protestante
bâloisq. Nous savons tous quelle importace ont les écoles du dimanche pour la
formation d’un solide caractère religieux
dans ces jeunes cœurs et ces têtes mignonnes ; mais quand mous- sommes hantés par
de gros problèmes, nous oublions fréquemment de réaliser ce que nous' pensons et
disons. Et pourtant, ces écoles du dimanche, ces' enfants qui vous fixent de leurs
beaux yeux inquisiteurs tandis que vous
leur racontez comment Jésus — donc' un
homme ! — aimait les enfants, voüà,, ce
sera l’église de demain, ce seront les chrétieœ id’un prochain avenir.
Et .les jeunes gens ? Nous' apprenons par
le Kirchlicher Wegweiser (une jolie plaqriette de 48 pages, pleine d’une foule de
données ecclésiastiques, que l’église de Bâle
offre à tous ses nouveaux membres : pourquoi, toute proportion gardée, n’en avonsnous pas de semblables chez nous ? ), nous
apprenons quels sont les rapports' que
l’église maintient avec les Unions Chrétiennes de la vile.
En un régime où « union chrétienne »
signifie «union de jeunes gens protestants», l’Union Chrétienne de Jeunes Gens
de Bâle colabore assez de près avec l’église.
CeUe-ci donne une subvention au secrétariat de Tüni'on Chrétienne, et se fait représenter par deux délégués : ses portevoix. Et voilà que s’organisent — un peu
comme chez nos plus grandes A. C. D. G.
italiennes — des groupes de déclamation,
de chant, de sport, des promenades, des
séries de conférences et d’études religieuses, etc.
Mais TUnion — ou plutôt les Unions,
car elles sont plusieurs, réparties dans les
différents quartiers de la 'vüle — les
Unions accourent à Taide des pasteurs et
des égfees ; et voûà — un peu comme chez
nos Unions Chrétiennes des Vallées — que
leurs membres organisent des réunions de
prière, des réunions où Ton étudie la Bible, apportent leur enthousiasme juvénil
à ce que Ton nomme la « mission intérieure », se font moniteurs dans les écoles
du dimanche, dirigent des groupes de cadets, vont faire des discoure et des collectes qn faveur de la Maison des missions
bâloises, organisent toute une série d’activités chez les étudiànts de Lycée et d’Unih
vereité, chez les soldats et chez les personnes de service des deux sex^. r. b.
Casa Balneatla Valâese - BorgioVerezù.
Nos Fêtes de Chant
Ecoles du Dimanche du Val Cluson.
Gentiment in'vités par M. le pasteur
Auguste Jahier, nous avons risqué, cette
année, de nous rendre pour notre fête à
St-Barthlemy ; mais comme les enfants de
Pramcl n’ont pas encore adopté l’aéro
comme moyen de locomotion..., par égard
pour leurs jambes, vaillantes Sans doute,
mais franchement trop frêles pour l’énorme
distance, nous nous sommes encore rabat-~tus sur St-Germain, comme d’habitude ; et,
comme d’habitude, St^ermain verte et
rianté et... naturellement, pluvieuse mais
délicieusement hospitalière, nous a accueib
lis avec .bienfaisante cordialité.
Peu avant l’heure fixée, deux cortèges
pleins d’entrain se rencontrent sur le coteau du Rounc: celui de Pramol et de StGermain d’une part et celui, d’autre part,
de Prarustin et de Pignerol-St-Second ; ensuite, à 10 heures, la fête se déroule dans
le temple selon le programme habituel.
Sous la présidence du soussigné, membre
de la Commission du Chant Sacré et sous la ■
direction de l’instituteur local, M. Henri
Jahier, aidé par son collègue de St-Second,
M. Héli Peyronel, les 180 enfants présents
chantent de tout leur cœur et de toute
leur voix (on peut l’affirmer) très bien
— si non d'une manière impeccable — les
cantiques 65 français et 215 italien (StGermain), 250 (Pramol), 327 (Prarustin),
76 et 270 (Pignerol-St-Second) ; en outre,
un à tour par chaque école, les cinq numéros proposés par la Commission, aussitôt après puissamment enlevés par toute
l’assemblée, dont les voix fraîches et argentines descendent au fonid deS cœurs et 1^
élèvent jusqu’au ciel ; le tout intercalé avec
les allocutions des quatre Pasteurs des paroisses 'susdites, exhortant, par leurs recomm'andationls' ou leurs anecdotes variées, à
chanter avec reconnaissance et consécrar
tion à Dieu, et à se souvenir que pour les
enfants du Père céleste « le temps de chanter » est toujours venu (Gant. II, 12) .
La réfectioin suivit dans la grande école ;
puis, les jeux traditionnels Sur la place du
RusïUard, car lie ciel menaçant nous fit
heureusement trêve jusqu’au soir; puis,
l’heureuse initiative du Pasteur de St-Germain qui, après nous avoir transportés en
voyage idéal sur les bords enchanteurs du
Rhin, en Hollande, en Turquie..., nous proposa un véritable concours biblique au
moyen .de projections lumine-nseS ; puis, la
brioche offerte aux enfants par les Consistoires intéressés ; puis encore, pour les
Moniteurs et Monitrices, le thé garni (et
« garni » en vérité par leurs' collègues avec
trop d’abondance) ; enfin, les adieux ; remerciement, et non « d’usage » seulement ;
dernier chant ; départ.,...
En un mot : parmi ne® belles fêtes du
genre, celle-ci a été une des fêtes .les plus
réussies, pour laquelle nous disons encore
« merci » à M. et M.me Tron, à M, et M.me
Jahier, et à M.Hes les Monitrices de StGermain qui se sont dépensées pour nous
avec tant dé générosité et d’affection.
L. Marauda.
^ ^
Comnnicato.
La Oommissiope rinnova l’invito alle fa
<3^
mighe evangeliche a volere senza indugio
prenotarsi per la stagione estiva. Molte richieste sono già affluite ed è bene ricordarsi che « chi tardi arriva malé alloggia ».
La Fête des Chorales du Val Cluson.
Après une semaine de pluie m'onotone
qui venait s’ajouter à quelques autres semaines également humides et pluvieuses,
finalement nous avons eu, dimanche passé,
une belle journée enlsoleilée, dont nous
avons .bien joui et qui. a i>ermis à nos
chanteurs du Val Cluson de se réunir à
Pignerol pour leur fête annuelle.
A trois heures de l’après-midi, le temple
vaudois de Pignerol présentait un magnifique coup d’œiil : au centre, la masse de
nos chanteurs appartenant aux quatre
Chorales de Pignerol, Prarustin, Saint-Germain et Pomaret ; tout autour et derrière,
au fond du temple, de nombreux parents
des chanteurs, he'ureux de voir leurs enfants engagés dans l’activité si belle et
bienfaisante du chant sacré, et un bon
nombre de menfbres de l’église de Pignerol. A côté de la, chaire un groupe formé
par 5 membres de la Table Vaudoise et
leur Modérateur ; la Table était réunie ceS
derniers jours à La Tour et eUe a été
3
ì.
îieureuse de pouvoir prendre part, dans
sa presque totaJîté, à cette belle fête de
chant, en démontrant ainsi la grande importance qu’dite attribue à l’activité de
nos Chorales. C’œt là la pensée que M. le
Modérateur a présentée, au cours de la
fête, d'ans un petit discours très affectueux qu’il adresse à nos chanteurs, en
leur montrant la bonne influence qu’ils
peuvent avoir dans nos' églises et en leur
souhaitant de grands progrès pour la gloire
de Dieu.
Pour la chronique, nous dirons que c’est
M. L. Marauda, pasteur, qui ouvre la fête
par rinvoCation et par quelques paroles de
bienvenue à tous leS présents. Après cela,
M. 1e prof. Ad. Tron, président de la Commission, prend la direction, et nous voyons
se dérouler un beau prepárame de cantiques italiens et français, chantés par toute
la masse des chanteurs, de chœurs de circonstance ou de cantiques préparés avec
soin par chacune des quatre Chorales,
C’est ainsi que mous avons eu le plaisir
d’entendre la Résurrection, de Spohr, par
la Chorale de Pignerol, le N. 93 du Rer
cueil français, par celle de Prarustin, te
chœur Pâques, de Greel, par celle du Pomaret, et les Cloches de la nouvelle année,
de Kling, par la Chorale de Sainit-Germain.
Une heure passe bien vite, lorsqu’on
-se trouve au milieu de notre chère jeunesse qui chante, et c’est avec un sentiment de regret que, vers les 4 heures,
mous entenidons le Président qui nous dit :
« Pour finir, mous allons chanter... », mais
te c'antique final nous élève bientôt dans
une sphère de souvenirs qui empoigne nos
■sentiments et notre âme. C’est leSerment
de Sibaud et ce ne sont pas seulement les
Chorales qui chantent, c’est la congrégation toute entière; c’est le peuple dans
•son ensemble qui renouvelé le serment de
la fi'délté, cette fidélité dont nous avons
aussi besoin aujourd’hui que dans les époques cruelles de la persécution, car ce
n’est que par son moyen que nous pourrons conserver le plus précieux héritage
qui nous ait été confié par nos ancêtres.
Nous avons' fait alusión au beau temps
qui nous a beaucoup favorisés et nous
l’avons tout particulièrement apprécié à
la sortie de la fête, lorsque la Chorale de
Pignerol nous a très gentiment invités à
un thé de bienvenue dans le jardin du
temple. Les tables étaient garnies' de magnifiques bouquets de violettes de montagne, les gentdlltes demoiselles de Pignerol
nous ont servi un thé richement garni
et nous avons passé de très beaux mœ
ments au milieu de notre chère jeunesse,
joyeuse mais'pas bruyante, pleine de vie
niais aussi très éduquée dans toutes ses
manifestations.
Les Chorales dti Pomaret et de Pignerol
nous ont chanté plusieurs gentiles chansons et l’on s’est enfin Séparé avec le cantique : Poichè giunto è ornai listante.
Somme toute, une bêle fête, très bien
réussie, et qui nous démontre une fois de
plus quel précieux moyen de bénédictions
nous avons d'ans nos Chorales. Nos félcitatiens bien cordiale à la Commission du
Chant Sacré, à tous tes chanteurs et nos
remerciements' à la Chorale de Pignerol
pour son exceUent accueiL d.
ooo-o-oooo-o-ooooo-ooo- o-oo-oo
La “ Festa del Flore
JV
Bien qu’ele soit d&ormais traditionnelle chez nous, il est cependant nécessaire de répéter encore, pour qui l’ignorerait, quelle est la signification de la Pesta
del Fiore, fixée cette année au dimanche
11 mai.
Ainsi que nous l’avons dit dans notre
dernier numéro, on recueiUe en ce jour
les offrandes volontaires en faveur des
Œuvres antituberculaires. En ce jour, des
bandes joyeuses de garçons et de gracieuses filettes vous offriront une fleur; acceptez-la : c’est la fleur de la reconnaissance, de la pitié, de la prévoyance, et
en échange versez une oblation généreuse.
Les sommes ainsi recueillies seront ensuite
distribuées par le Consorzio Provincial aux
Institutions créées pour prévenir et soigner
la tuberculose et atténuer les maux causés par elle.
La tuberculose est cette terrible maladie
que l’on n’a que trop appris à connaître ;
die frappe tous les âges et tous les organes du corps humain, mais elle sévit de
préférence parmi les jeunes gens de 17 à
25 ans et exerce ses ravages surtout dans
les poumons, où elle produit des lésions le
plus souvent fatales ; elle semble avoir une
prédilection pour les individus les plus
beaux, les plus inteUigents, lœ plus vivaces. Ce fléau est cause de maux et dé douleurs sans nombre; dans notre patrie,
80.0(X) personnes y succombent chaque année, et, comme c’est une maladie très-chronique, on calcule que le nombre des malades, atteint le chiffre d’un demi-million !
(un malade sur 80 hatoitaints). Que l'on se
rende compte de la somme effrayante de
dommages physiques, économiques et moraux que ce chiffre représente!
Aussi, depuftS nombre d’années, savants
et philanthropes, citoyens et autorités,
tous travaillent fébrilement à combattre
l’épouvantable fléau et il s’est formé une
foule d’institutions vraiment admirables
qui cherchent avant tout à prévenir la maladie et ensuite à la soigner.
L’enfant de parents tuberculeux ne naît
pas avec la maladie (comme on le croit généralement), m'aiis ü la contracte avec la
plus grande facilité dans ce milieu infecté :
il y a des Œuvres dites des Nourrissons,
qui s’occupent de soustraire immédiatement l’enfant à la contagion en te séparant de sa mère et en l’élevant dans un
milieu sain avec les soins les, plus attentifs et dans les meilleures conditions d’hygiène. D’autres Œuvres s’occupent des
écoliers' qui, lorsqu’ils sont délicats et prédisposés 'à la maladie, sont envoyés à la
mer, à la montagne, au soleil : ce sont lés
Colonms halnéaires, alpines, hêliothérapiques. Dans les grandes yiUes les élèves délicats reçoivent une instruction à part,
faite autant que possible au grand air :
ce sont les éedes en plein air. Pour les
adultes prédisposés ou déjà atteints de formes initiales il y a les Dispensaires, les
Récréatoires, les Campements nocturnes;
ce sont là des œuvres d’une haute utilité,
dans le détail desquelles nous ne pouvons
entrer ici, m'ais qui toutes ont le but de
mettre l’individu menacé ou déjà malade
dans les meilleures conditions d’hygiène, en
lui fournissant la possibilité de se repœer,
des médicaments, une alimentation riche,
un abri pour la nuit dans un milieu sain
et loin de sa famille (qu’il faut préserver
de la contagion) . Enfin, lorsque la maladie
est déclarée, il y a les Sanatoria, les Tuberedosaires, asiles somptueux, destinés
expressément aux tuberculeux, et où ces
pauvres malades reçoivent un traitement
princier et tous leS soins nécessaires.
L’indication, même rapide, de ces Œuvres, montre non seulement combien elles
sont utiles, néceæaires, indispensables,
mais aussi combien elles sont coûteuises et
que d’argent il faut pour les soutenir.
Soyons donc généreux ! Le léger sacrifice que mous nous imposons pourra essuyer une larme, soulager une douleur.
Qui est-ce qui ne voudra pas le faire?
Qui est-ce qui se refusera cette noble •
satisfaction ? Doct. Rtvore.
MS-M****M,** ****** ***
JEAN JACfiDES RIBETTI.
La mort vient de faucher un autre ouvrier de l’Eglise, en la personne du pasteur Jean Jacques Ribetti, né au Pomaret
le 21 février 1856. Neveu du fameux polémiste Jean Ribetti, il était tout naturel
qu’il fût consacré aux études, en fréqpenr
tant les écoles iocates d’abord et ensuite
l’Ecole Latine et le Collège de La Tour.
Il n’hésite paS à se rendre à Fterence pour
les étudies théologiques, mais sa consécration fut retardée à cause de son état de
santé, et ce n’est qu’en 1893 qu’ü reçut
l’imposition des mains par le Corps PastoraJ.^ Notre collègue fut appdé à occuper
plusieurs postes, ^ nous nous limitons à
mentionner Venise, Rodoret, Perrier-Maneile, Saint-Germain, La Tour, Bielle, etc.
En ouvrier soumis, il se rendit toujours
avec plaisir où il fut appelé à exercer son
miniiStêre, jamais ne mettant en avant
des difficultés. Homme foncièrement pieux
et bon, il a laissé un exceUent souvenir
partout où fl a travaillé au Service du
Maître. Même dans sa retraite ü a souvent prêté main forte à ses coUègues et
visitait avec dévouement les vieülards de
l’Asile de Saint-Germain,
Nous exprimons à sa veuve et à ses enfants notre vive sympathie chrétienne, en
demandant à Dieu de les soutenir et de
les consoler dans leur deuil.
Un collègue et ami.
' Nous prenons une vive part à. la grande
épreuve de M.me Ribet et de ses enfants
et nom nous iinissms de tout cœur à leurs
nombreux amis pour prier le Père céleste
de faire sentir à la famüle en deuil la puissame de Sa consolation. Dir.
HôW'THIilHS®
Le roi de Yougoslavie a promulgué la
loi sur l’organisation des' Eglises évangéliques luthériennes de la confession d’Augsfcourg et l’Eglise protestante réformée du
royaume, 'sur la base de la liberté du
culte, avec les mêmes droits et les mêmes
devoirs que les autres cultes de Yougoslavie.
^ *
- L’Elmtration du 12 avril dernier, dans
un bel article d’un correspondant, parle en
term^ fort êlbgieux de la brillante position économique que surent se créer en
Afrique du Sud les nombreuses famflles
huguenotes qui y émigrèrent, à cause de
la persécution religieuse dont ils étaient
l’objet en France, vers la fin du XVIP siècle. Les dœcenidantS des émigrants « ne
perdirent pas le souvenir de leurs origines huguenotes dont ils restent très fiers ».
La ville de Cobourg vient d’inaugureir,
à l’occasion du quatrième centenaire du
•séjour du réformateur allemand Martin
Luther dans le château de Cobourg, une
exposition, d’éditions originales (plus de
deux cents) et d’autographes.
On sait que c’eSt au château de Cobourg,
qui lui inspira Son fameux choral Eîn fester burg, que Luther trouva refuge pendant la diète d’Ausgbourg où Mélanchton
présenta la célèbre confession de foi de
l’Eglise évangélique et que c’est de Cobourg qu’il dirigea la résistance à CharleS-Quint. C’est à Cobourg qu’ü rédigea
VAvertissement aux allemands (octobre
1531) et la Dédaration, en novembre 1-530.
Le dimanche 18 mai sera consacré spéciar
lement au réformateur.
Voicii l’enssentiel du projet de pacte paneuropéen dû au chef du mouvement paneuropéen : « Lœi puissances souverainee
soussigutees concluent un pacte international pour l’assurance durable de la paix
européenne. Le premier chapitre parte de
la Ligue des « Etats fédérés d’Europe ».
Elle choisit pour capitale provisoire une
ville qui ¡ne soit pas la capitale d’un des
Etats contractants. Dans le délai de dix
ans fl faudra choisir la capitale définitive.
Des droits de cité européenne seront donnés à des personnes sans patrie. Le
deuxième chapitre traite des devoirs des
Etats fédérés. Les membre de la Ligue
se garantissent réciproquement le respect
du pacte de la Société des Nations. Ils
s’engagent à protéger l’Etat attaqué politiquemént, économiquement et militairement. Le troisième chapitre énumère les
organismes des Etats fédérés : le ConSeü
fédéral où siègent les représentants des
différents Etats ; le tribunal fédéral qui
traite deS conflits entres tes Etats fédérés ;
enfin un gouvernement fédéral ayant à la
tête un chancelier. Ce dernier organisme
fonctionne sous le contrôle des deux
premiers.
On sait le conflit qui dresse, depuis
plus d’un an, te clergé romain de Malte
contre l’autorité anglaise, le premier 'considérant que te gouvernement de lord
Shickland n’a pas le droit d’iintervennir
dans les affaires du ressort de la discipline
ecclésiastique. Mgr Gonzi, évêque dé Gozo,
s’est montré parmi les plus acharniés dans
cette lutte. Il a fait annoncer, dimanche,
dans toutes tes églises de cette ville, que
les fidèles, mendireS parti constitutionnel, ne pourraient -recevoir l’absolution^
s’ils ne retiraient leur adhésion à ce parti,
et il a dit que voter pour te parti ou assister à ses réunions oanistituait une faute
contre la religion. Lord Shickland, parlant
au cours d’une réunion, a dit que l’archevêque de Malte, à son retour de Rome,
avait annoncé que le saint Père donnait
sa bénédiction à tous sans distinction et
désirait l'a paix. L’attitude de Mgr Gonzi,
dit-il, œt donc inexplicable.
Il s’est créé en Wurtemberg un parti
politique protestant destiné à faire pendant au parti catholique. Les succès déjà
remportés par cette nouvelle organisation
sont un avertissement aux partis politique qui traitent souvent le idée protesi^
tante avec trop de désinvolture.
Certains mouvements de jeunesse allemande tendent à prendre un caractère politique. On cherche la cohésion et la soumission. L’autorité de chefs et iflus grande,
^obéissance est immédiatement exigée.
L’eprit devient plus militaire. Le nationalisme se fait jour parmi ce mouvements.
La bibliothèque royale de Stockhofen
vient d’acheter trois précieux ouvrage religieux, mis en vente dans un village de
Laponie. R s’agit du premier catéchisme
en langue suédoise, imprimé en 1577, d’ùm
recueil d’hymne religieux de 1576 et d’tin
autre recueil pieux de 1577. On ne connaissait jusqu’ici qu’un seul exemplaire de
ce ouvrage.
9 « *
M. Jame Brown, ancien ouvrier mineur,
aujourd’hui député, représentera le Roi
à l’Assemblée de l’Eglise d’EcoSse, pete,
qui fut occupé l’an dernier par S. A. R.
le Dùc d’York, fils dii roi George N.
M. Brown et un chrétien convaincu, directeur d’une école du dimanche dans sa
paroisse du comté d’Hyr.
4$ «
L’Ifelise protetante de Budapest compte
parmi le membres' de son Conseil un otnistre, un ancien riiinistre, le vice-président du Parlement, un ancien maréchal
et d’autre personnalités haut placée.
«I * UK
Le Parlement danois a voté k suppression dé la peine de mort- En fait, depuis
30 ans, aucune exécution capitale n’a eu
Heu en Danemark.
La question de' jeux semble liquidée,
pour le moment, en Suisse romande ; on
ne jouera qu’à Montreux. Genève s’est prononcée contre le jeux.
OOOOOOOOOO O O O ooooooooo
CHRONIQUE VAUDOISE
Poor les siiisHs de Prall et de Massel.
Reçus de Chicago, dollars 72,25, collectés par Henri GrîU, ave 1’'autorisatiou
de distribuer 500 Hrœ à MaSseli.
Lucia De Luca, doUars, 1 - Giacomo Balma,
5 - Giovianni Cozza, 1 - Pasquale Amedeo, 0,50
- Sig.ra Pasquale Palermo, 1 - A. Scatena, 1
- Stefano Garrou, 5 - Prancesco Peyrot fu Giacomo, 1 - HeMi GrUl, junior, Grot, 1 - Eugenio Breuza. 1 - Henri Rostan, 1 - Giovanni
Garrou, 1 - Luigi Gualtieri, 1 - Giovanni Pistone, 1 - Arturo Lofi, 1 - Giov. Stefano Rostan, 1,50 - Vittorio 'Belzoni, 1 - Umberto Rostan, 2 - Gitìvanrù Ferraris, 1 - Giovanni Savio, 0,50 - iMiario Battin^ 0150 - Mario Pettenen, 0,50 - Angelo Campagna, 0,50 - Pietro
Bagetto, 0,50 - Aldo Pons, 2 - Francesco Peyrot di Filippo, 1J50 - Giuseppe PedrazEoll, 0,50
- Francesco Grill di Giovanni, 2 - Filippo Bergen, 5 - Giov. Stefano Rostan, 1 - Battista Tessore, 1 - Umberto Ponis, 1 - Silvio Scaruffl, 0,50
- Alessandro Tessore, 1 - Pietro Calassi, 1 Gtiglielmo Zanichelli, 1 - Antonio Pons, 5
Henri Grill, senior, 5 - Giovanni di Cnstofano, 1 - Rev. e Sig.ra Merlanti, 2,25 - Car-olina Ceregliino, 1 - Giov. Daniele Rostan, 1 Alberto Peyrot, 1 - Francesco Ferdinando GriU,
5 - Pasquale Palermo, 2.
Total en llres italiennes L. 1.364,—
« « 9
LA TOUR. Depuis quelques jouis k ^^énérable Table tient ses séances. Nous demandons à Dieu de bénir te travail' que nos
Autorités reHgieuées accompHssent pour
le bien de notre Eiglise et pour l’avancement du Règne de Meu..
— De par décision du Préfet, k festa
del flore, annoncée pour k 18 mai, aura
Ueu ce dimanche prochain^ 11 courant.
—■ Samedi soir, à l’Auk Magna, un
groupe d’étudiants du Collège, avec k
gentille collaboration de quelques demoiselles, ont donné une représentation de k joviale et intéressante comédie de Jérome :
Miss Hobbs. La pièce, qui met en ridicule
les femmes trop modernes, et qui exalte
k valeur du mariage et de k famille, fut
exécutée avec beaucoup de verve et d’entrain ; aussi le nombreux public remercia
tes braves jeunes artistes par de très vifs
applaudissements.
— Ce mercredi dernier a eu Heu l'enseveHssement de MJie Marie Charbonmer, décédée aux Ramels, à l’âge dé 51 ans. Aux
parents toute notre sympathie chrétienne.
■
4
— Le Concert Cmtessa-Mmetti, que
nous aviiions ainnoîioé dans le numéro précédent, n’aura, pas lieu pour le momeint.
NORFOLK (Virginia)^ Nous recevons
une très bonne lettre de nos chers amis^
M. et M .me Ph. Ihchard, qui continuent
à travailler, qui sont bénis dans leur far
miUè et qui n'oublient pas les chères Vallées. Encore cette année nos amiR ont
envoyé leur offrande pour les œuvres suivantes : Hôpitaux, spécialement pour le Pô. maret, L, 188,50 - Orphelinat, 94,25 - Asile
de Saiint-iGermain, 188,50 - Evaaigêllisatioin,
94,25 - Pour le dés^tre de la Maière, 37,70.
Merci, chère amis, que Dieu répande ses
précieuses bénédictions sur vous tous.
C. A. Trost.
PACHINO. Nous avons lu avec plaisir
cette cotnstatatioto faite sur l’église vaudoise dé cette ville sicilienne :
1“ L’église est vivante. On le constate
par les chants exécutés avec puissaince, par
la foule qui accourt au temple, par le
nombre des auditeurs éventuels.
2° La jeunesse est vivante. Les jeunes
sont nombreux et ont la puissance spirituelle. Ils parcourent la localité en chantant avec force les cantiques de consécration. Ces jeunes æront des Vaudois qui
honorent ce nom.
3° L'église de Pachano a un avenir ouvert (devant elle. L’avenir est dans les
mains de Dieu, mais quand il est lié à la
cause du Royaume des deux il appartient
aussi aux enfants de Dieu, et l’église de
Pachino est composée d’enfants de Dieu.
POMARET. Jeudi dernier, l®'' mai, a
été célébré le mariage de M. Emrnmuel
Tron, des Brancards, avec M.lte Paulim
Bleynat, des Masseib. C’est le premier mariage^ célébré avec la nouvelle loi, ce qui a
attiré un ibon nombre d’amis au temple.
La satisfaction a été générale, la cérémonie ayant produit une excediente impression. Au delà de 80 personnes ont pris
part au repas nuptial, parmi lesquelles le
Podestat, les instituteurs BaJme et Rostagno, le chev. Coucourde, le géomètre Postagno, etc. Plusieurs discours furent prononcés à l'adresse des époux et des pahrents. Somme toute, belle journée laissant
un excédent souvenir. Un inmté.
D’une autre correspondance reçue, nous
pranscrîvons le détaü suivant: <cll s’agissait aussi — les cas sont rares — de fêter
les noces d’argent des parents de l’époux
et les noces d’or de son grand-père et de
sa grand’mère paternels». B.
SAINT-JEAN. Pendant la dernière quinzaine d’avril nous eûmes dans notre temple deux bénédictions de mariage. Le 17,
celui de Humbert Fmche et Eisa Rostagno; le 19, celui de Auguste Jourdan etEmma Long. Aux jeuinœ époux nos bons
Vœux.
— Décès. Dimanche dernier, 4 mai, eut
lieu l’ensevelissement de Jean Ricca, décédé à la Vida, à l’âge de 81 ans. Notre
sympathie aux parents.
— Dons reçus pour l’Asile des Vîeittards.
M.rs et M.mes : Susette Revel, L. 2 - Luigi
Jada, missionnaire, 20 - Peyrot-Zürcher, 50
- Albertiine Pons-Chauvie, 20Irma Alice
Gaydou, Alambra, 93,50 - Marie Ribet,
New-York, 40 - Joséphine Bradley, 15 Doct. Daniel Turin, 40 - A. C. D. G. de
Saint-Jean, 200 - Loveno-Durand, 5 - Pierre
Prassuit, 25 - Comité Wallon, 200.
URUGUAY. La Conférence de District.
Elle a eu lieu à Cañada de Nieto, du 3 au
6 mars dernier.
_ Les Actes que nous lisons dans Mensajero Valdense nous donnent une idée du
travail qui a été fait. Voici quelques détails : La Conférence approuve le projet
du Consistoire de Colomià Valdense, de bâtir un Asile pour les Vieillards en souvenir du pasteur Armand-Ugon et autorise
une collecte dans les paroisses pour ce but.
La Conférence prend à sa charge l’œuvre d’évangélisation qui a été commencée
dans la ville de Rosario; recommande à
la Commission de District de constituer
l’église dé Cobnia, chef-lieu du département, où une œuvre d’évangélisation se
poursuit depuis quelques temps, de nommer un Comité qui s’occupe du problèmë
de révangélisatiDn et de la diffusion de la
Sainte Ecriture. '
La Conférence accepte la demandé faite
par les membres de la colonie de Nueva
Valdense, de fondation récente, d’être reconnus comme église constituée.
La Conférence dorme mandat à la Comp
misEtton de District de chercher un ouvrier
itinérant dont elle puisse utiliser les services durant toute Tannée pour visiter les
disséminés.
La Conférence recommande à la Commission de District de faire les démarches
nécessaires auprès dés autres dénominations évangéliques pour arriver à une fédération des églises, pour avoir un seul recueil de cantiques', pour organiser une
campagne de réveil.
VILLAR. C’est un peu tard ^ur parler
encore des cultes de la Semajine Sainte,
mais nous n’oublions pas le vieil adage :
<< mieux vaut fard que jamais » ; et puisque nous devons prendre la plume pour
dire autre chose, qu’il nous soit permis
d’y consacrer quelques lignes.
Rarement on a vu dans le temple un
auditoire aussi nombreux que cette année,
le jour du vendredi saint. La cérémonie de
la réception de 22 catéchumènes^ fut particulièrement émouvante. — Le idim'anche de
Pâques l’assemblée fut plus nombreuse
encore; à tel point que les retardataires
trouvèrent difficilement une place pour
s'asseoir. Rarement aussi on a vu tant de
personnes s'approcher de la Taible du Seigneur. La collecte de ce jour marqua un
vrai «record».
— /Le dimanche suivant, 27 avril, eut
lieu la grande réunion que les Unions des
Mères et des Jeunes Filles ont chaque année en commun pour cbre ensemble Tannée d’activité, et surtout pour souhaiter
la bienvenue dans l’Eglise à leurs jeunes
sœurs. Les 13 jeunes ffilœ récemment reçues occupaient natureUlement la place
d’honneur, entourées de leurs mamans et
de leurs Sœurs aînées. La sahe avait pris
un air de fête grâce à la verdure et aux
fleurs dont on l’avait ornée ; et cette assemblée de plus dé 80 femmes, presque
toutes portant la belle coiffe vaudoise, offrait un spectacle des plus agréables. —
Après un. culte très court, présidé par le
Pasteur, la Présidente adressa quelques
paroles de chaude exhortation et dé bons
conseils aux toutes jeunes et... aux autres
aussi. Vint ensuite un riche programme
de chants et de récitations, le tout très
intéressant et vivement applaudi. On remercie en'suite^ le Pasteur pour les édifiantes méditations données à TUmon des Mères, et on arrive au dernier, mais très important numéro du programme, c’eSt-àidîre
à là bonne tasSe de thé avec pâtisserie.
Un groupe photographique perpétuera le
souvenir de cette heureuse et bienfaisante
journée.
Précédemment, dans une réunion spéciale et intime, chacune de ces deux Unions
avait tenu à exprimer sa vive et profonde
reconnaii^ance à leur chère présidente,
M.me Soulier, pour tout b travaü accompli avec tant de dévouement pendant quatorze années consécutives. — Aux paroles
aimables et réconfortantes, chaque Unicav
voulut ajouter un témoignage tangible de
sa reconnaissance en offrant à M.me Soulier un objet des mieux choisis, et dont là
Présidente fut profondément touchée.
A MM. les Pasteurs et EYangélistes.
D’entente avec M. ,1e Modérateur, la
Coramisision des Institutions Hospitalières
prie instamment tous les Pasteurs et Evangélistes de bien voubir attribuer à l’Orphelinat de La Tour — qui àbrite 45 orphelines — la coMecte, dûmeiit annoncée
et recommandée, d’un dimanche du mois
de mai. Paire parvenir ces sommes au Président de la Commission Hospitalière, à
Torre Pellice.
Nouvelles de Hollande.
A la suite du décès de M. J. P. Guépin,
le Comité Wallon a procédé à là nomin'ati'on d’un autre trésorier dans la i)ersonne
de M. J. des Bouvrie, auquel nous adressons nos vœux et nos féUcitatâohs. Le Comité reste ainsi formé comme suit : M. J.
Amai, pasteur à Amsterdam, président ;
M. P. Reyss, pasteur à Rotterdam, Secrétaire; M. J. de Bouvrie, d’Amsterdam,
caissier ; M- E. Michelin Moreau, pasteur
à La Haye; M. V. Blomaert, pasteur à
Mkldelbourg.
FOYER ■ CASA FAMIGLIA
Le pasteur David Pons, qui représente
l’Eglise Vaudoise auprès des Eglises 'de
Hollande, a été reçu en audience particulière par S. M. la Reine Mère, à La Haÿe,
le 7 avril.
Le 10 avrü, il a été reçu par S. M. la
Reine des Pays-Bas dans sa villa « Ruygenhock », au milieu des dunœ. Sur b rivàge
de la mer.
Leurs Majestés ont démontré de S’intéresser vivement à l’Eglise VàudoiSe éh
parlant avec le pasteur PoUs pour trois
quarts d’heure environ.
PINEROLO
Viale Conte di Torino, N° î (entrata Via Cittadella, N® 6)
Pensione per Signore - Impiegate ■ StoUesse
POSIZIONE INCANTEVOLE
— PREZZI MITI ..................
La Semaine Politique.
ITALIE. S. M. -le Roi s’est embarqué à
bord du yacht Savcàa et s’est rendu à Catane et à Messine, accueilli par de grandes
manifestations de joie de la part de la
fouie.
— Le Chef du gouvernement a reçu les
officiers des Etats européens qui participent ,au concours hippique de Rome. Il a
souhaité grand succès à la réunion.
— Le Conseil des Ministres a décidé la
mise en chantier de. 3 croiseurs, de 4 contre-torpUburs, et de 22 souS-martns. La
presse accueille cette décision gouvernementale avec satisfaction. Le Lavoro Fascista dit que Tïtalie saura conserver et
faire vabir sur mer son droit incontestable de grande puissance.
— Le rapport sur le budget des affaires étrangères pour l’exercice 1930-31 à
été distribué à la Chambre. Influence de
l’action dîpbmatique sur les destinées des
nations ; — examen des problème que pose
la défense du « patrimoine sacré de sang,
de sentiment, de civilisation », représenté
par fes .neuf millions d’Italiens épars à travers 1e monde ; — problèmes de Témigrar
tion, de l’éducation des Italiens à Tétr'anger, des faisceaux dépendant dès autorités
diplomatiques : tell^ sont quelques questions envisagées par le rapport dont la
conclusion est consacrée à « la politique de
paix et de justice internationale» poursuivie par ntalie.
CITE’ DU VATICAN. Le Pape a décidé
qu'un bateau spécial, unjiquement réservé
au cardinal légat Lépicier, serait frété par
ses propres soins pour arriver à Tunis b
jour indiqué. Ce navire battra pavillon
pontifical. Le Cardinal présidera au nom du
Pape b Congrès eucharistique de Carthage.
AUSTRALIE. Le gouvernement travailliste a réduit de 700.0CM) livres les dépenr
ses miilitaires, a licencié 500 marins et limité b nombre des .bâtiments armés.
BULGARIE. Les délégués bulgares au
Congrfe d’ethnographie slave en Tchécodovaqub et en Pobgne ont décliné l’invitation d’assister au troisième Congrès qui
,se tiendra en Yougoslavie. Ils justifient
leur abstention en disant que les questions
relatives aux Slaves ne sauraient être examinées dans la Yougoslavie avec Timpartialité .nécessaire.
CHINE. Le 15 mad^ se réunira à Moscou
la. Conférence sino-soviétique, qui a pour
but de régler les questions pendantes relatives au chemin de fer de TEst chinois.
— Cinq mille hommes des troupes gouvernementales ont passé dans les rangs
de l’armée de Feug.
EMPIRE BRITANNIQUE. Le conflit entre .fe clergé et le gouverneur lord Strickland continue. Ce conflit a eu des répercussions parlementaires et a abouti à la
dissolution et à de nonvelles élections, pour
lesquelles la campagne est en cours.
— Un Service de communications téléphoniques entre l’Angleterre et l’Australie a été ouvert au publb. Le tarif est de
6 h'vres (550 lires environ) pour 3 minutes.
ESPAGNE- Le Conseil des Ministres, au
sujet des nombreuses’ manifestations politiques tenues dans diverses villes d’Espagne, estime qu’il ne doit pas entraver la
libre expresaion des diverses idées politiques, ni enrayer les critiques contre la
dictature et même contre le gouvernement
actuel : majis ne saurait tolérer que ce Soit
uin prétexte pour qu’on se livre à des attaques tombant sous b coup des lois.
ESTHONIE. Le Ministre de l’Intérieur
a dissous l’organisation communiste bolchevique, a ordonné la fermeture des clubs ...
et a mis sous équestre les biens immeubles
et meubles de l’association propriétaire. ,«
ETATS-UNIS. M. John D. RockfeUer a
fait un don de 3.500.000 dollars à la Cité ^
universitaire de Paris pour la fondation
d’un foyer pour étudiants avec restaurants, .g
bibliothèques', saJbs de culture physique,
salles de conférences, salles dp fêtes.
__ FRANCE. Le président de la Républi- ^
que, M. Doumergue, s’est rendu en Algé- rie à Toccasioin du centenaire de la prise
d’Alger. Il a reçu à Toulouse, avant son
départ, b pasteur Walter, de l’Eglise Réformée, qui lui a témoigné l’attachement
de tous les représentants de l’Eglise à la
patrie, ainsi que l’attachement ix)ur la per^
sonne de son premier magistrat. L’évêque
catholique a aussi été reçu par b Prési- ^
dent auquel il a présenté les hommages »
du clergé. |
INDES. Gandhi a été arrêté ; l’émotion ?
est immense à travers tout b pays. En
kaison des troubles qui ont éclaté un peu
partout, b gouvernement a mis en vigueur
la toi interdi'sant les réunions séditieuses.
PAYS-BAS. L’écluse d’Ymuiden a été
ouverte officiellement par la Reine, se
trouve dans le canal qui relie Amsterdam
à la mer du Nord ; sa construction, qui a
demandé dix ans', a coûté dix-huit millions
de florins.
ROUMANIE. Le bruit ayant couru que
la conciliation serait faite entre b prince
Carol et la princ^e Hebna, dans les milieux renseignés de Bucarest on assure que
c’est là de pures fantaisies.
RUSSIE. Les militaire de l’armée rouge
et membres de leurs familles jouissent
des privilèges dans b domaine de Tagri-culture, des assurances sociales, des imipôts, des taxes postales, à partir du 1®^’ mai.
De plus grandes faveurs sont accordées aux
hommes des unités relevant du Guépéou.
SUISSE. La Banque des règlements internationaux a convoqué une réunion dëbanquiere pour discuter lœ conditions du
futur emprunt 'allemand jusqu’à la concurrence de 300 miillioms de dollars. La réunion s’est occupée aussi de la question des
tranches à émettre sur chaque marché.
—-Un mouvement de protestation contre les tarifs américains est entré dans
une phase active à travers toute la Suisse.
On propose de boycotter l’essence américaine. A Sienne, centre important de Thorlogerie suisse, une réunion a eu heu, à
laquelle sont intervenues 15.000 pèrsonnes.
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