1
Soixante-sixième année - Anno IX*.
19 Décembre 1930
N“ 48
£
8
L EGEO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
' On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. Giko Costabel - Le Collège Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N° 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent jfo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
«A, Le nninéro: centimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justés, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
COMMUNIQUÉ.
Pour nos Vandois de Marseille.
La Vén. Table, qui pense avec sollicitude à nos chers frères Vcmdois établis à
Marseille, me charge d’aller passer un
mois parmi eux. Poussé par le désir de
faire le plus grand nombre de visites possible, je prie les lecteurs qui ont des parents à Marseille, ou darie les environs
de la ville, de bien vouloir me les signaler au plus tôt, en me demumt leur
adresse. D. V., je partirai d’id le 7 janvier.
G. Bertinatti
Palazzo CavagniB, 5170
Venisie.
Les collaborateurs de « L'Echo »,
tous ceux qui auraient quelque annonce à faire insérer dans « L'Echo»,
pour Noël, sont priés de se rappeler
que notre journal sortira mercredi,
24 courant, et que, par conséquent,
les^ nouvelles et les correspondances
doivent nous arriver pour SAMEDI
20 courant. Réd.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
P0ÜH U VIE INTtBIfüBE
“ Les ïieilles entres
et le ïin nonran
{Lire: Saint-Marc II, 22).
))■
Nous commençons à ignorer ce que c’est
qu’une outre. Il mous faut feuilleter le vocabulaire ou bien... remonter nos vallons
à l’époque des vendanges, pour renicontrer
encore quelque solide mototagniard qui fait
sa provision de vin, l’outre collée à la
nuque !
Au temps de Jésus, l’outre était certainement un moyien très commun pour le
trainsport et la canservation même d!u vin.
Mais, écoutons la parabole!
« » »
Elle dénonce une « folie ». La folie consiste à mettre du vin nouveau dams de
vieilles outres. Tout montagnard intelligent Sait que ses outres, comme tant d’autres choses, vieiUiœeint, et que Fusage en
dievient dès lors dangereux. S’il prétend
les soumettre à une tension supérieure à
lia cohésion de leurs différentes parties, elles se rompent.... et le vin ise répand ! C’est
une folie que de violer la loi des rapports I
L’outre et le vin. Symboles de la lettre
et de l’esprit, de la loi et die la grâce. Ou,
si vous le voulez, de la phrase, de la formule et de la pensée. La parabole ■dénonçait alors la folie dés Juifs bigots et rabougris qui auraient prétendiu enchâsser
les vérités de FElvangile dans les cadres
de la religion die Moïse et des rabbins. Le
danger était immense, mais inévitable. II
nous est siglnaJé par la lutte incessante de
Jésus contre la littéralité.
Les vieilles outres : doctrines, formules,
rites de la vieille religion, aEaiemt sauter
au contact des paroles, dés enseignements
de Jésus : le vim nouveau ! Les apôtres
eux-mêmes n’échappèrent pas complètement à ce danger. Rappelez-vous la protestation de Saint Paul contre Saint Pierre
judaisant... Et FeflFort surhumain que
l’apôtre du monde païen a accompli pour
empêcher que la religion chrétienne, dians
sa puissance rédemptrice et rénovatrice,
ne s’encroûtât dans les traditions et ne
K retombât sous la tutelle de la religion
juive, lest visible dans ses épîtres. Songez à
la création d’une phraséologie, dé tout un
vocabulaire nouveaux, propres à contenir
la pensée et les doctrines nouveUes...
« » »
Quand on médite les pages de l’histoire
de FEglise, on a souvent l’impression que
le « vin nouveau » a fait rompre les vieilles outres. Les vieilles outres sont encore
ici les formules, les doctrines, les « credo »
de l’Eglise eUe-'même. Ils ont une importance de premier ordre parce qu’ils
aident les croyants à mieux contempler
en icfehors d'eux-mêmes ce qui est au dedlans, dans leur cœur et dans leur esprit.
Mais les «formulations» des croyances
vieillissent, comme les outres. Or la pensée et la vie chrétiennes se renouvellent
continuellemeint parce que l’ESprit de Dieu
est éternellement jeune. Qu’arrivert-il
alors ?
Toutes les fois que l’Eglise — mieux,
que les hommœ d’église — veulent contenir dans les « vieilles outres » la pensée
des temps nouveaux, des aspiTations nouvelles, des générations nouvelles, que les
« outres » se rompent !
Toutes les réformes, tous les mouvements de réformation dians la pensée et
dans la vie de l’éghse ont été le vin nouveau qui a fendu les vieilles outres...
BC rêgiîse roïftBÆfi0, ' a
comnns cette folie. Miais la folie des hommes a fait éclater la sagesse divine..^ et
le vin nouveau a trouvé dés outres neuves : lies doctrines, les enseignements,
l’église de la Réforme !
ÿi!» Hf
Et la « grande folie » est commise aujourd’hui encore par les églises qui s’obstinent à conserver intactes les « vieilles
outres», tandis que les problèmes, 1^ angoisses, les détresses, les besoins de la génération actuelle réclament les « outres
neuves ».
On dit que les scaphandriers, après une
demi-heure seulement de travail dans leur
armure d’acier ■— qui résiste à la pression
énorme de l'océan — soupirent aprfe le
grand air... Ainsi les hommes d’aujourd'hui, dans les superbes formiules des siècles passés, sentent leur âme étouffer : il
leur faut les formules dans le langage de
leur temps !... Mais lorsque l’Efeprit ^ffie on ne craint pas de se débarrasser des
vieilles outres, pour vénérables qu'elles
puissent être, parce que FESprit lui-mime
aide les hommes à . en créer- de neuves...
» »
Perajnnellement 'nous courons les mêmes dangers de FEgfe. Nos idées, nos
convictions, nos doctrines, si elles sont vivantes, s’élargissent et s’enrichissent. A
un certain moment de notre vie ellesi se
heurtent à nos «vieux cadres». Il faut
alors les changer. Nous nous apercevons
qu'il n’est pas si facite que ça ! Il s’agit
de jeter à l’eau bien des « idées » que nous
' avions toujours carénées et chéries comme
des enfants de nos entrailles.
Et cependant quand de nouvelles lumières, de nouveaux horizons, de «nouvra/ux cieux» s’ouvrent devant nous, il
faut parfois dire adieu « aux vieilles
outres ».
« Lorsque j’étais enfant, je pariais
comme un enfant, je pensais comme un
enfant, je raisonnais comme un enfant ;
lorsque je Suis devenu homme, je me suis
défait de ce qui tenait de l’enfant » (1 Corinthiens XIII, 11).
C’est là une des grandes leçons de
FEvangilé. Celui qui commet la « folie »
dénoncée par Jésus, perd les outres et le
vin... e. g.
le ié
{Suite - Voir numéro précédent).
Nou/s avons, dans le dernier article, passp
rapidement en revue les causes principales dû dépeuplement progressif de inos
montagnes, un mal dont la gravité préocoupe non moins les classes dirigeantes que
les simples particuliers qui en sont atteints. II s’agit donc de chercher et de
trouver des moyens efhoaices pour le combattre, et c’est à quoi vient de s’employer
la Commission d’enquête de la Fédération
dés Agriculteurs que niciu/s avons mentionnée et qlue nous allons Suivre encore dans
cette deuxième partie de notre petite étude
concernant les remèdes à apporter en vue
d’arrêter ce dépeuplement.
La Commission affirme tout d’abond la
nécessité «sociale et politique» d’empêr
cher que l’exode des montagnards continue, en s’aggravant ; bien plus, ü faut
s’employer à faire revenir dans nos montagnes ceux qui s'en sont éloignés, du
moins un certain nombre d’entre eux.
« Nous avons besoin (comme peuple italien) qiue dans les vallées de nos Alpes
Soit mainten'ue, demeure et prospère une
race solide et forte, affectionnée à ses propriétés, à sa maison’, ayant le sentiment
de la famille profondément enraciné dans
le cœur, et qui Sera le plus vaillant gardien, le plus convaincu, des confins de la
Patrie», Le général Etna, qui connaît
comme pas un nos montagnes et nos montagnards, se préooaupe à son tour dés conséquences du dépeuplement au point de
vue militaire. « Il faut, dit-il, que les « Alpins» soient pris, dans leur quasi totalité, parmi les montagnards... ce qui, malheureusement, à cause du dépeuplement,
n’a plus' lieu depuis un certain nombre
d’années où le contingent fourni aux Corps
Alpins par la montagne n’est plus que du
50 %. Bien plus, en temps de guerre éventuelle, si la montagine est peuplée, nos
troupes y trouveront, surtout dans les
premiers jours des hostilités, de précieuaes
ressources en approvisionnements».
«Au delà d’une certaine altitude, affirme M. RondeUi, le travail de la terre
est un mérite national ». Fort bien, disent
les montagnards, mais quelque beau, quelqiie noble que soit le patriotisme, il ne
nourrit pas, et si vous voulez qu’on continue à demeurer ici à la garde de nos
frontières, aidez-nous à rendre notre séjour un peu moins inconfortable, notre
tâche moins dure ; donnez-nous les moyens
de ne pas demeurer totalement sevrés des
bienfaits de toute civilisation.
Il est donc absolument nécessaire de ve;nir au secours du montagnard, de l'assister, die lui fournir les moyens de lutter
avec la m'isère, d’augmenter ses maigres
ressources, d'améliorer son genre de vie,
et mêmei, si possi'We, de lui offrir quelques douceurs. Voici, à ce sujet, l’avis de
la «Fédération dles Agricxilteurs Fascistes ». Un premier remède au dépeuplement devrait consister à relâcher la pression tributaire ; M- L. Cibrario va juSqu’à
préconiser l’abolition diu « reddito agrario »
pour les populations de la montagne. Il
faudra voir ce qu’en pense le Ministre des
Finances. Un autre remède, plus radical,
plus efficace, mais dont les effets seraient
plus lents, est celui de la « bonification intégrale » de la montagne : endiguement
des torrents dévastateurs; aménagement
idrauliqfue rationnel des bassins de monitagne pour FarroSage; reboisement des
hauteurs ; pâturages à « dépierrer »; meilleure sélection du 'bétail d’élevage; introduction de petites industries locales... tout
autant de réformes qui changeraient toh
talement la face des choses, mais pour lesquelles le montagnard a besoin d’être aidé
par les pouvoirs publics et non pas seulement oonseülé.
Il faut en outre répandre « l’instruction
agraire », de façon très pratique, pair l’institution d’écoles appropriées dans chacune
de nos communes ; apprendre à nos montagnandls à veiller à Fhygiène de leurs habitations, à leur embellissement, de façon
à les rendre plus oonifortables et plus attrayantes, pour eux-mêmes d’abord et, le
cas échéant, pour louer en été 'aux
viUégiateuTS... à la condition expresse que
le fisc ne s’attribue pas une trop grosse
part du profit éventuel.
On recommande en outre au Gouvernement d’être bien moins rigoureux au sujet de l’émigration temporaire qu’on voudrait nouvellement libre pour les montagnards, durant cinq ou six mois de Fannée, tout en n’atsGordant la permission
d’émigrer qu’à ceux qui donneraient les garanties voulues de retourner au pays dès
que leur «saison» serait terminée. Nul
dtote que cette application exceptionnelle
de la loi d’émigration, en faveur des populations de la montagne, ne contribuât
à retenir .dans nos hautes vallées bon nombre de familles qui, sans cela, c’est à dire
faute des quelques centaines ou' même des
quelques milliers de francs que le père in’a
plus la pcssiMlité de gagner à l’étranger, en Sont réduites à la dure nécessité
de quitter définitivement leurs pauvres
chaumières.
Enfin, on préconise un autre remédie au
dépeuplement, un remède non moins efficace que tous ceux qui viennent d’être
mentionnés. Il s’agirait ni pte ni moins,
de l’avis de la «Fédération des Agriculteurs », die revenir, en ce qui a trait aux
écoles de la montagne, aux normes et aux
râlements du passé ; et « si l’on veut laccomplir un acte dé justice», il faut rouvrir 1^ petites écoles des hameaux reculés,
« mais sans tarder, car le mal est grave
, et un remède 'tardif serait complètement
inutile ».
Il ne nous reste qu’à isôuhaiter, chers
amis de la montagne, que les vœux et lés
propositioins que nous venons de résumer
parviennent à leur adresse et soient réellement exaucés et mis en pratique à bref
délai. Vous vous dites sans doute que nouB
avons été incomplet, n’ayant rien dit te
raisons toutes spéciales quie, en notre qualité de Vaudois, nous avons de nous préoccuper du dépeuplement progressif de nos
montagnes; préoccupations d’ondie moral
et religieux dont cette feuille s’est fait
Fôcho à maintes repriœs, mais qui sont
quelque peu étrangères à notre sujet
d’aujourd’hui. j. c.
Cartes-Motto poor les A. C. D. G.
Les cartes postales avec dessin artistiqae et « motto » pour le 1931 sont prêtes,
au prix de L. 0,15 Vune {L. 0,20 sur airton amérîcam).
Les commandes doivent être faites tout
de mite à VA. C. D. G. - Piazza Indipen-^
denza, 1 - Roma 121.
2
Lettres d'Amérique!
BABEL
« Et ils dirent : Bâtissons une vUle
dont le sommet touche le ciel'».
Genèse XI, 4.
C'est ma première impression de NewYork. Cette ville a surgi sur um terrain
presque absolument plat. C’est pourquoi
les amérioains y ont fait .des montagmes.
Ce sont des maisons inouïes, qui semblent se bousculer, dans leur ascension
vertigineuse, plus haut, toujours plus haut.
Quand le soleil bride, ces immenses constructions Se colorent de rose et de mauve.
Les jours de brouillard, leur sommet disparaît dans les nuages. Le soir, eUes s’illuminent comme pour une fête sans cesse
renouvelée, et souvent, du haut d’un édifice, un puissant réflecteur s’aUume; œil
mystérieux de la grande vide qui regarde
le ciel et Semble dire : Asd;u plus d’étoiles
que moi ?
» * H!
Il y a longtemps. File de New-York City
fut vendue par un chef indien aux Hodandais, pour 26 dollars... Aujourd’hui on calcule que sa valeur représente vingt-mille
midians de dollars. (Environ 400 mide
midions de notre monnaie).
Toutes les races de la terre ont concouru
à cette ascension fantastique. De même,
toute rhumanité semble avoir construit
New-York. Les esprits les plus téméraires an ont conçu le dessin, les bras les
plus vigoureux y ont accumulé pierre Sur
pierre. Et toutes ces volontés miisemble
ont bâti un monument véritable à la .persévérance et à la déterminatinn qui ne
connaît pas de bornes.
Non loin de cette rue où je loge, l’on
construit une maison de 87 étages. Une
autre construction y est posée dessus, et
y ajoute 17 étages. Les dirigeables viendront s’accrocher à cet édifice dont la
cime est à plus de 300 mètres au-dessus
du sol.
Le soleil fait jaidir de cette Superbe
bâtisse des éclairs d’ajluminium et d’acier.
Ça lui donne un peu. l’air d’un immense
«thermos». C’est la charpente qui brille.
Et tout cela n’est que le commence-'
ment d’une époque où l’on vivra davantage dans l’air que sur le sol. J’ai vu, l'autre jour, des avions qui n’ont plus besoin
de champ de départ et d’arrivée, et qui
se lèvent ou se posent comme des oiseaux,
de sont les avant-coureurs de la nouveUe
civilisatkto...
» « «
Tout cela donne à penser.
Les hommes sont donc encore capables
de quelque chose, s’ils peuvent montrer
leur volonté et leur génie dans ces merveides qui se voient et qui se touchent.
Et mon premier cri a été : quede .belle
humanité il y a encore sur la terre !
Puis je me suis senti un peu triste.
J’ai pensé soudain à ctó hommes qui ont
fait les bedes et grandes choses qui se
voient et qui Se touchent, et qui portent
en eux-mêmes un mystère invisible et insondable, parce qu’ils ne savent pas ce
qui fait vivre les hommes, courbés sous
leur tâche, écrasés par ces masses mêmes qu’ils ont bâties, rompus de soucis et
de fatigue.
Cette vide a surgi d’un ensemble die labeurs, de luttes, de dévouements et de crimes. Seul l’œil du Tout-Puissant y peut
plonger avec justice. Ici plus qu’aiU.eurs
on sent que l’humanité a travaiUé, pleuré,
espéré, souffert. Et je me sentais devenir
pessimiste et prêt à demander avec une
amertume déraisoiuiée ; Tout cela vaut-il
le prix de la souffrance ?
* *Hs
Mon pessimisme a fondu hier, comme
je descendais la rivière en ba.teau, aux
premiers rayons du matin.
Je regardais les formidables amoncedements de la vide. Les rayons du soleil en
coloraient les sommets.
C’étai beau, beau à crier de joie !
Je devinais, il est vrai, entre ces masses
qui se coudoyaient, dans les mes où le
soleil ne pose jamais ses rayons, une hu^ mamté mystérieuse. Cette même humanité de partout, toujoure en labeur, tou
jours en espérance. L’humanité qui crie,
qui pleure, qui peine.
au-daæus de ce gouffre noir les
constructions superbes levaient leur tête
dans le soleil, et semblaient prier, dans la
lumière de ce dimanche matin :
« Seigneur, regarde les hommes :!
« Nous somrnes l’ouvrage de leurs mains,
comme eux sont l’ouvrage des tiennes.
« Eux, oes petits hcmmes des rues sombres et froides... Ils travaidemt, ils Souffrent, ils pleurent, iis espèrent.
« Et nous nous levons vers Toi si haut
que mous le pouvons, pour te dire combien
ils ont eu de peine et d’espoir.
« Nous te prions pour eux !
« Aie pitié. Regarde les hommes... ».
S! «! îS
J’ai uni mon cœur à la prière qui montait de Babel. Et j’ai pu sourire au soleil
qui se levait sur la grande vide dans cette
belle matinée de dimanche.
Guido R. Miegge.
Nous remerciom notre cher collaborateur qtid a su trouver du temps pour se
souvenir de L’Echo des Vadées, et nous
lui souhaitons du succès dans sa tournée.
Réd.
oonn oooo-ooo-ooooo o-ooooo
Gens en peine !
Il y a beaucoup plus die gens en peine
que nous ne pensons, et qui, par conséquent, ont droit à toute notre Sympathie ;
j’aime à observer la vie et j’en découvre
oointinuedement. Je vous présente quelques
cas dans l’espoir que votre cœur sera assez large pour sympathiser et votre esprit assez clairvoyant pour comprendre
certaines tragédies qui ne sont écrites ni
dans les livres ni dans les journaux:!
1® Dimanche matin, sur la place de P.
Il soufde un vent terrible : les feuilles volent dans l’air, la poussière irrite vos yeux,
des tuiles tombent des toits ; c’est uin vrai
ouragan.
Un bonhomme endimanché tire la pipe
de sa poche, la remplit de tabac et se prépare à adumer. Il prend la boîte des allumettes, mais an lit sur son visage urne
préoeoupation ; il sait que le vent n’est pas
l’arai des fumeurs. Il faut essayer cei>endant ; on peut avoir la chance d’un instant
de calme. Trie, trac, voilà l’étincelle ; c’est
fait ! Non, le vent n’eist pas raisonnable,
il éteint la petite flamme et il faut recommencer et recommencer encore. C’est
déconcertant, et la figure du pauvre homme
trahit toute sa préoccupation, sa peine, et
jamais vent ne fut maudit comme celui
qui éteignit les allumettes de notre fumeur.
2“ Dans une ville étrangère. Dans ube
bede adée, une auto file à toute vélccité ;
dans une autre allée qui croise la première, une dame Se promène. Tout à coup
je l’entendis jeter des cris de désespoir, il
y a un grand dainger. un enfant va être
écrasé par la machine : ce sera un accident d'à plus à enregistrer ; comme je ne
suis pas très loin, je cours vers le lieu de
la triste scène. Ah ! coquin d’enfant...
mais non, c’eSt un horrible petit chien
que sa maîtresse a mis un instant par
terre et qui a faîdi être écrasé.
Mères, qui avez une belle nichée, d’enfants qui vous causent parfois de la peine
et de l’émoi, consolez-vous : il y a d’horribles petits chiens qui en donnent tout
autant !
3® Chef-lieu, jour de fête. Un groupe
de buveurs invétérés a fait le tour de toutes les auberges, à l’exception d’ulne. C’est
tard, mais il ns faut pas y renoncer : les
voilà 'Rêvant la porte avec le dernier argent qu’ils ont gagné pendant une semaine
de travail ; elle est fermœ, le propriétaire
est au lit, car ü connaît la loi et sait à
quelle heure il doit fermer son cabaret.
Nos hommes commencent à frapper à la
porte et à implorer ; ils demaindient qu’on
ouvre ; ils ont tellement bu qu’ils désirent
boire encore, tout boire. Je les entendis
de ma fenêtre ouverte et on ¡ne peut imaginer la peine qu’ils éprouvent devant
cette porte qui r^e fermée malgré leurs
supplications, leurs invocations, leurs ju
ronis; quelqu’un diu groupe roule même
par terre et ceux qui aocourçnt pour le
secourir lui tombent dessus.
Et 'penser qu’ils auraient pu éviter toulte
cette peine s’ils étaient rentrés fljiez eux
pour y souper tranquillement avec leurs
famiUes ; le jour suivant, ils auraient été
frais et dispos po^ur le travail, avec leur
argent dans la poche. Oh ! homo sapiens !
4® Sur le seuil d’un d'es théâtres de ce
monde. Oubli impardonnable ! Une dame
a oublié la boîte aux ingrédients de
beauté : elle n’a ni poudre de riz, ni crayon
au minium ; rien des choses qui lui sont
àtdispensables. Elle a voyagé en auto, elle
s’est essuyée 1© visage, ses lèvres sont pâles, ¡son teint décoloré. C’est pour elle un
moment terrible, die devra se présenter
en public avec son visage au naturel, car
elle ne veut pas manquer la repréeelntation : pour certaines femmes, c’est affreux
que de se présenter au public avec le visage au naturel !
Vous qui parfois manquez d’nn morceau
de pain pour combattre la faim, con&olezvous : il y a tant d’autres peines dans le
monde !
On pourrait continuer à exemplifier,
mais ceci suffit ; un sillon est ouvert,
qu’on y jette un peu de Semence.
L. M.
Pignerol et nous.
C’est avec un vif intérêt que l’on a lu
cet article, mais il est regrettable que
M. S. P„ dans quelques lignes, soit passé
de 1655-1688 à 1851.
Dès le commeneement du siècle dernier
lés choses ont bien changé à Pignerol. Les
Vaudeis : professionistes, négociants, etc.,,
sont tenus en- considération.
Le sous-préfet Geymiet a laissé un bon
souvenir et une rue de la ville, depuis
plusieurs années, porte son nom.
Le banquet de 1847 et le discours de
l’av. Audifredi en faveur de notre Emancipation, sont passés à l’histoire. Souvent
il y a eu des Vaudois dans rA/dmiiniistration Communale ; assesseurs, conseillers,
et même des employés au « Manicipe ».
En général, les Vaudois, à Pignerol, jouissent d’une .bonne renommée et sdnt estimés
par la grande majorité de la. population.
e. e.
Nous comprenons fort bien les raisons
qui ont poussé M. e. e. à compléter l’article de M. S. P-, mais nous sommes sûr
qu'aucun de nos lecteurs n'a songé à voir
une lacune volontaire, de parti pris, dans
l’article de S. P., qui certes n’a pas voulu
accuser Pignerol de ne pas nouS' aimer!
Scuole Domenicali.
Dall’Ufficio di Presidenza della Sezione
Britannica dell’Assaciazione Mondiale delle
Scuole Domemcali abbiamo ricevuto la circolare seguente, con preghiera ai nostri
giornali evangelici di volerne .dare comunicazione ai loro lettori.
A nome dell’Associazione Mondiale delle
Scuole Doméinicali (Sezione Britannica)
invitiamo cordialmente direttori ed insegnanti delle Scuole Domenicali di butte le
nazioni d’Europa alla prima Conferenza
Paneuropea di Educazione Cristiana che
si terrà a Budapest (Ungheria), dall’ll al
16 Agosto 1931.
Scopo della Educazione Cristiana è di
condurre l’infanzia e la gioventù ad una
vitale e salutare esperienza di Dio, rivelato in Cristo Gesù ; di educarle alla lealtà
verso la propria Chiesa ; di sviluppare una
sempre più intima oomuuiione con Cristo,
che possa esprimersi in atteggiamenti ed
abitudini di cristiana condotta, nella vita
quotidiana ed in ogni relazione uma.na ;
e di infondere amore per la Bibbia, quale
fonte dei principi direttivi della vita e
dèlia condotta.
Per meglio riméttere in luce queste cose,
e per rispondere al diesiderio, esprraso con
forza, da molti direttori di Scuole Domenicali in tutta Europa, viene convocata
questa prima Oonfereinza Paneuropea. Il
programma ne sarà intensamente pratico
e si estenderà a molti sviluppi della Educazione Cristiana nei riguardii (della Gioventù. La ospitalità ungherese è cordlialmente offerta ed una calda ajocoglienza
è assicurata a butti gli everìtuali delegati.
Ulteriori particolari si possano ottenere
rivolgendosi ai Segretario Generale dell’Associazione Mondiale delle Scuole Domenicali. (Ib the General Secretary, World’s
Sunday School Association - 70, BothweU
Street - Glasgow - Scozia).
Per il Comitato Nazionale
delle Scuole Domenicali;
V. Alberto Costabel, presidente.
ooooo oooo ooo ooooooop oo
Une prime aux A.C.D. G. des Vallées
qui procureront le plus d'abonnements à «L'Echo».
M. Cesare Gay, secrétaire honoraire de
1’« Alliamce pour l’Amitié Internationale
ttu moyen des Eglises » nous informe gentiment qu’il est à même d’offrir, comme
prime aux Unions qui s’engagent à procurer au moins 20 abonnements à l’Echo
dans le courant de décembre, 50 copies
de la brochure Histoire merveilleuse d’une
troupe de poupées, qui pourront être offertes aux moniteurs des écoles du dimanche qui les distribueront à leurs élèves à
l’arbre de Noël.
L’engagement doit être envoyé directement à M. Gay (Via Magenta, 9 - Florence), avant le 22 courant. Les A. C. D. G.
pourront recevoir le paquet à temps pour
les fêtes de Noël. Il faut indiquer aussi
si l’on désire la brochure en italien ou en
français ou combien d’exemplaires dans
chaque langue.
Naturellement, l’engagement est sérieux
et il faudra le maintenir scrupuleusement
en envoyant le montant des 20 abonnements à l’Administration du journal, à
Torre Pellioe.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNB. Depuis le mois d’octobre
nous avons eu cinq sépultures dans le
cimetière de Saint-Laurent. Henri Rivoire feu Laurent (Cadamôn), âgé de 58
ans ; Marie Coïsson née Boulard (Jourdans) , âgée de 73 ans ; J. Paul Revel feu
Paul (Albarins), âgé de 77 ans ; et Lydie Momet feu Barthélemy (Bonnenüit),
âgée de 29 ans. A toutes les familles en
deuil, nous exprimons notre vive 'sympathie chrétienne.
.— Trois mariages ont été célébrés. Onorato Porcero (Praasuit) .avec Esther Gaydou ; Jean Long (Sonnaillettes) avec Marguerite Arnoul ; Etietme Moomet (Marquets) avec Pierina Rivoire. Tous nos
meüleurs vœux à ces jeunes nouvelles
fitmiUes.
— M. Amtomarchi, de la « Brigade de
la Drôme » a présidé deux réunions, une
dans la grande école de Saint-Laurent, et
l’autre dans le temple du Serre. Il y a eu
de belles assemblées dans les deux localités. — Dimanche 7 courant, M. Jules
Tron, de La Tour, a occupé la chaire de
Saint-Laurent. En exprimant notre vive
reconnaisSiance à ces deux frères pour les
appels et , les exhortations qu’ils nous ont
adressés, nous demandons au Seigneur,
qui nous a accordé un temps favorable
pour ces assemblées et pour l’exannen
dans tous les quartiers de la paroisse,
qu’il veuille bénir sa Parole qui a été
annoncée dans tous ces lieux différents
à toutes ceS âmes qui ont besoin de pardon et de vie.
.— La famille Constantin, des Raggio,
offre pour le Refuge L. 25, comme fleurs
en souvenir du jeune neveu et cousi.n
tant regretté, Adrien Coïsson d’Adolphe.
p. c.
BRÉSIL. Je trouve dans un journal de
Buenos-Ayres, dont notre vénéré M. Pedro Bounous m’envoie un extrait,- eeW»
nouvelle : « Le brigadier général MaJan,
d’Angrogne, a été nommé chef d’BtatMajor de l’Armée Brasilienne ». Il s’agit
de notre compatriote, M. le général Malan, Vaudois de naissance, qui a évidem
4
«
3
ment partagé, pendant la dernière révolution, la cause du Gouvernement actuel,
»
«t a obtenu uin poste de grande responsabilité. Encore un Vaudois qui sait 'se
faire apprécier ! David Bqsio.
COLONIA VALUENSE. La Mañana,
journal politique ,de Montevideo, qru’un
lecteur de l’Echo nous a gentiment envoyé,
consacre toute uine colonne du numéro du
8 novembre, à l’inauguration de la nouvelle bâtisse du Lycée « Daniel ArmanidHugon » ; même le portrait du vénéré et
regretté pasteur M. Daniel Armanld-Hugon est reproduit avec une élogieuse notice qui met en relief « la ferveur apostolique, la culture profonde, la noblesse et
le désintéressement» de ce chrétien sincère. Le correspondant dé cet important
journal quotidien de Montevideo, en signalant ragrandissement des nouveaux locaux,
exalte d'une manière, fort Sympathique
l’œuvre du fond,ateur de cet institut et
de tous ses collaborateurs. Ngîus nous réjouissons avec nos frères de l’Uru.guay de
ce qu’on les Signale à l’opinion publique
comme un exemple à imiter, pour leur
^ œuvre d’élévation intellectuelle : « ils font
de renseiginemiant uin apostolat » !
I Le Lycée est maintenant « oficializado »,
sur le même plan que les autres instituts
dépendant du gouvernemeint. L’instructioln
que l’an y reçoit est excellente, et son
importance est démontrée par la présence
du « doyen » de l’Enseigniement Secondaire, docteur José Pedro Segundo, et du
Sénateur du Département de Colonia, à
l’inauguration des nouveaux loc,aux.
— Nous sommés heureux de pouvoir compléter ces informations par celles que nous
apporte le Mensajero Valdense. L’inauguration a eu lieu le 8 novembre, et fut très
solennelle. A 3 heures, parents, élèves (sous
la direction de la prof. J. Arraand-Hugon),
et une véritable foule d’admirateurs, se
réunissaient pour saluer les autorités. M. le
pasteur Ernest Tron .dirigea les chants
(l’hymne national, « enlevé d’u'nie maniére
impeccable »). M.me Béatrice Ponis de
Juele, prononça ensuite un éloquent discours d’adieu aux anciens locaux, après
lequel on sfe dirigea vers le nouvel Institut
où M.Ue Emilie Jourdan soiuhaita la bienvenue aux autorités, pendant que l’on découvrait une inscription rappelant le nom
du fondateur du Lycée. Plusieurs orateurs
(isurintendiant Segundo, député Vaequez,
sénateur Andréoli) exaltèrent l’œuvre accomplie par nos frères de Colonia Valdense,
Parmi les télégrammes reçus nous remarquons celui du Président de la Républi
' que, du ministre de rinlstruction, etc.
Quoique... un peu ën retard, n\ous désirons nous unir à la joie de nos frères de
Cdonia Valdense et leur exprimer nos
vœux pour l’avenir de ce nouveau Lycée.
Eéd.
LA TOUR. La deuxième conférence de
M. le docteur T. Laura sur les enfants,
et les sotins dont ils onit besoin' dans les
premiers mois de vie, a attiré à la Salle
du « Dopolavoro » un grand nombre de mères et d’éducatrices. Las' excellents conseils pratiques de l’orateur ont certainement fait beaucoup de bien. Nous l’en remercions chaudement. La troisième conférence aura lieu le deuxième dimanche
de janvier.
— Samedi passé a été béni le mariage de M.lle Anita Jouve, membre actif de notre Chorale et de l’Union, avec
M. Mario Eynard. Nos meilleurs vœux
aux jeunes époux.
LIVOURNE, lundi 15 décembre 1930.
Le service funèbre de M.me Julie Del
Buono née Cignam, — décédée lorsque
toutes les OspéranceB s’ouvraient pour une,
prochaine guérison, — a réuni, dans le
Temple Vaudois de Via Verdi, un public
énorme, rarement ou jamais vu auparavant. Une foule de personnes n’ont pas
pu y trouver place et ont dû s’arrêter
dans le préau du temple. Une brave « popolana», en sortant, disait à sa compagne : « lo non c’era nvai stata, neUa chiesa
dei protestanti; tutto mi ha piaciuto, ma
peccato che sia così piccola!».
Le grand concours, des classes les plus
variées de la population, prouve de quelle
estime jouissait la défunte, ainsi que les
familles Del Buono et Cignoni. Epouse
exemplaire, mère dévouée, fille et sœur
affectionnée, hors du cercle de sa famille
eUe avait su, par sa grande bonté et la
douce, souriante expression de son visage,
s’attacher un vaste cercle d’amis.
Chrétienne décidée, elle rendit partout
où eUe fut appelée à résider le meilleur
témoignage évangéhque. Quoique‘toscane
d’origine, elle appartenait un peu aussi
à 'nos VaJliéeis, où eUe avait fait un séjour
à La Tour, chez M.me Niccolini, fréquentant les cours du Pensionnat.
Sa perte est fortement sentie au sein
de la congrégation vaudoisè de cette ville.
Que Dieu suscite d'autres fidèles servantes du Christ pour combler un vide si
sensible. A. M.
MASSEL. Conférenœ. Dfimanche soir,
7 courant, dans la grande saUe des Eeynaud, M. le pasteur Louis Micd, délégué
de la Croix-Rouge, nous parla d’une façon simple, claire et fort intéressante de
cette institution internationale. Nous le
remercions encore vivement.
MILAN II. {Retardée). Après l’exécution des derniers travaux décidés par les
Autorités Communales, le Naviglio qui coulait derrière notre Temple a été recouvert, ce qui fait que, avec quelques indispensables modifications de nos locaux,
nous avons pu ouvrir une porte sur la
Rue E, De Amids, ,et fermer l’entrée de
Rue Fabbri. ■*
L’inauguration officielle a eu lieu dimanche dernier, 7 courant ; M. le pasteur
E. Meiynier., de Florence, chef de District,
a présidé le cuite, auquel prit part une
nombreuse assenxblée. Avant la bénédiction, M. le pasteur Peyroinel lut un message inaugural du Modérateur.
Le soir, ce fut le tour de la Salle de l’AsBoeiiation, où l’on monte, maintenant, par
un bel escalier de marbre, l’ancien étant
employé comme issue de sûreté. Après i
une prière, le paerteur darma, des éclaircissements sur les travaux accomplis et
sur les difficultés surmontées, et fit l’éloge
de l’architecte Moretti., de l’enthousiaste
activité de M. Pranchin'a et de plusîeurB
membres de l’Eglise. M. le doct. Meynier
examina ensuite ujn sujet de grande actualité : « La paix au point de vue chrétien », et fut applaudi par seS nombreux
auditeurs.
L’A. C. D. G. de Milan et l’Eglise de
S. Giovanni in Conca, envoyèrent leurs
vœux par leur Président et par le Pasteur,
Avant dé se séparer, M. le pasteur Peyronel adressa, â tous les jeuners, un chaleureux appel à intervenir nombreux à la
séance suivante, dans la Salle de l’Aœodation, pour pouvoir entreprendre un tVavail
de renouvellement spirituel dans le milieu
évangélique, et maintenir toujours aJJlumé
le flambeau de la foi, dans cette iïidlustrieuise métropole lombarde. 'G. G.
NEW-YORK. Hier, l"’*' décembre, nous
avons accompli le triste devoir de confier
à la terre l’enveloppe extérieure, périssable, d’un très jeune membre de notre
troupeau, Albert Poët, rappelé à Dieu,
après une courte maladie, à l’âge de
7 ans. C’était fe fils unique des époux
Charles et Marie Poët-Coïsson.
Le service funèbre ■— auquel ont pris
part un bon nombre d’amis, surtout des
mères de farmUe ■— a été présidé par notre pasteur M. Griglio qui, à la fin de
son allocution, s’adressant directement
aux parents consternés, leur a dit, entre
autres choses : « C’est un grand sacrifice,
chers amis, que Dieu vous demande ; mais
vous êtes croyants, vous êtes chrétiens,
et vous allez l’accepter ce sacrifice avec
de telles dispositions, avec une telle confiance en notre Père céleste que, à quiconque pourra imprudemmeint faire la
remarque « Dieu vous a enlevé votre trésor », vous répondrez, presque fâchés,
« Dieu ne nous l’a pas enlevé, nous le lui
avons donné...». x. x.
PERRIER-MANEILLE. Le dimanche 7
décembre nous avons eu la visite réglementaire d’église. M. Comba, pasteur du
Pomaret, a présidé le culte soit au Perrier, soit à ManeiUe, en nous donnanit
dieux ¡excellents disKOurfe' très pratiques
suivis de bons conseils.
Le dimanche précédent la chaire avait
été occupée par le candidat Jean Troni
Nous remercions nos deux frères pour
leur message qui nous a fait du bien.
— Dons pour les réparations au temple de Maneüle. M.me Louis Durand, Carpentras (France), L. 20 - Barus Louis,
Turin, 25 - Pons Pierre Philippe, Baisse,
25 - Pons Jean feu Jean, Id., 20 - Peyran
Auguste, maréchal, Turin, 50 - Tron Jean,
Cbabrans, 20 - Union des Mères et des
Jeunes Filles (locales), 500. - Total général L. 2.120,80.
Nous sommes encore loin du but et cependant, D. V., le printemps prochain,
nous voulons mettre main à l’œuvre ; que
nos amis veuillent bien en prendre note
et nous éviter de trop graves préoccupations à cet égard. En attendant, merci
beaucoup à tous ceux qui ont déjà répondu à notre appel.
— Sous les auspices de la Croix-Rouge,
une série de conférences de propagande
hygiénique et sanitaire aura lieu, dans
la gradde qale de l’Hôtel Regina, que
le proprié'taire a bien voulu prêter dans
ce but, le troisième dimanche de chaque mois. La première conférence sera
tenue par M. Louis Micd, paSteur, dimanche . prochain, à 15 heures, sur Vœu- ■
vre de la Croix-Rouge. Tout le monde y
est cordialement invité.
PIGNEROL. Notre église aussi a eu le
privilège d’accueillir le message chrétien
du « brigadier de la Drôme », M. le pasteur A. Antomarchi. Nous lui renouvelons
nos vifs remerciements pour les appels
efficaces qu’il nous a adrestes.
— Toutes les branches de nos différentes activités oint repris avec nouvel entrain leur travail — un bon travail qui bat
son plein. Dernièrement, une soirée de
la Jeunesse remplisisait la grande saUe du
temple ; allocution du Pasteur, chants,
récitations, jeux... et beaucoup de gaîté;
puiæe-t^Ue être toujours plus le reflet
de la joie intérieure des âmes !
'— Le 14 courant, deux nouveaux anciens, MM. Amédée Grül et Arthur Berbajot, oint été installés dans leur charge
par une cérémonie touchante dans sa simplicité. L’un d’eux, continuant une tradition de famille. Succède à son père, le
regretté ancien Louis Bertalot, de l’Abbaye; tandis que M. GriU remplace à la
fois MM. P. Gay, professeur, et le rag. B.
Grill, que nous avons vu; s’éloigner avec
regret pour des motifs de force majeure.
Avec la réélection des autres anciens,
MM. CostabeUo, C. Poinis, B. Gardid et P.
Godino, notre Consistoire se trouve au
grand complet.
— Parmi les 'sommes que la famille de
notre regretté Sénateur S. E. Facta a distribuées en bienfaisance, « in memoriam »,
une « fleur » rondelette a été offerte auæi
à l’Eglise Vaudoisè locale. Nous renouvelons aux affligés l’expression de notre reconnaissance émue et de notre sympathie.
POMARET. Nous rappelons la conférence de M. lé docteur Guido Malan, de
Turin, prom'ue par la. Croix-Rouge, sur
les amis et les ennemis de la satnté, qui
aura lieu au Théâtre du « Oonvitto » dimanche 21 courant, à 16 heures. •
SAINT-JE AN. Nous avons eu, dimanche,
lundi, mardi soir, le plaisir d’éjcouter
le chaleureux mesisage de M. Antomarchi.
Nous n’allons pafe répéter les éloges et les
remercîments que d’autres personnes ont
déjà exprimés dans notre chronique ; siimplement nous désirons exprimer un vœu :
que ces réunions bénies ne soient pas
seulement une émoticin passagère, suiscitée par l’éloquence persuasive de l'orateur.
al.
STRASBOURG. M. le prof. Robert Wül,
de la Faculté de Théologie protestante de
l’Université de Strasbourg, a tenu, la semaine dernière, à 1’« Amicale des étudliiamtis
dé théologie » de la ville, une causerie sur
les impressions d’un protestant à Rome,
qu’il aivlait eu l’ocicaision de visiter le printemps dernier, avec le doyen de cette
même Faculté, M. le prof. Strohl. L’orateur n’a pas manqué de parler de l’œuvre
des Vaudois dans la ville éternelle, et il
a eu pour eux des paroles affectueuses et
encourageantes, dont nous le remercdons
très vivement. Point n’est besoin de dire
que lœ impressions de M. Will, pétillantes
d’esprit et toujours objectives, nous ont
grandement intéressé. r. b.
TURIN. Parmi les Vaudois qui honorent leur peuple et leur foi nous désirons
Signaler le nom de Madame la doctoresse
Emüia EostmrRomano, actuellement professeur de langue anglaise à l’école technique de Mondovi.
Ayant obtenu cette place au concours,
claiSsifiée la première, elle désire nOn: seulement accomplir Sa tâche avec distinction, comme tout ce qu’elle entreprend,
mais se rendre utile à sa patrie. C’est
dans ce but que sous la direction du Preside' de l’école technique de Mondovi, elle
donnera chaque semaine une conférence
littéraire sur les principaux auteurs classiques anglais, tels que Chaucer, Shakespeare, Milton, Pope, Coleridge, Byron,
Tennysoin, Rossetti, etc. ; le produit des
entrées, à payement, ira au profit de la
Société Nationale Dante Alighieri. Now
souhaitons au vaillant professeur un plein
succès. C- T.
PERSONALIA.
M. l’av. Mazzola, vice-préteur à CaneUi,
est destiné à la Préture de Pérouse Argentine.
H: H) H:
Mî. le docteur Giorgio Jervis vient d’être
nomnoé medico condotto du Consorzio Sanitario du Perrier, où depuis deux ans
il a, remplacé M. le docteur Coucourde,
et où il a su se faire apprécier par toute
la population de la Vallée. Nous Souhaitons au jeune docteur une longue et bienfaisante carrière au milieu de nous.
Volumetto di 200 pagine contenente
l’indicazione di un passo della S. Scrittura, alcuni versetti, una strofa di cantico
e una breve preghiera per ogni giorno
dell’anno. In Appendice le Feste mobili e
Preghiere per circostanze speciali.
A differenza del Pane Quotidiano pubblicato Vanno scorso, quello che sta per
uscire non deve servire solo per un anno,
ma ha carattere permanente, non precisando il giorno della settimana, ma indicando solo la data.
I
Così ampliato e in elegante veste tipografica il Volume si vende al prezzo modico di
LIRE CINQUE.
PETITE POSTE.
A. M„ Livourne : Merci pour article.
S. P„ Florence : Merci etìcore.
A. F., Prali ; Trop tard pour ce numéro, mais à temps pour Noël,
r. 6. ; Merci ; après Noël.
G. B., Turin : Prochainement.
Prof. Davtoe Bosio : Pane Qmtidimo per
l’anima. — Libreria Editrice Qaudian«
- Torre Peflice. — Un volume ; 199 pages, L. 5.
Il faut se réjouir de cette nouvele publication de notre « Glaudia'na ». Ce nouveau Pain quotidien efêt ré^ement un
Pain spirituel et présènlte un véritable
progrès sur celui de l’année passée, aussi
au point de vue pratique, puisqu’il ne
sert pas pour une année seulement, mlais
il peut être le compagnon fidèle, qui console, fortifie et encourage, pendant toute
une vie. Pour chaque jour nous avons
quelques versets des Saintes Ecritures,
un verset d’un cantique, une prière, les
éléments essentiels d’un culte intime et
personnel.
* * »
Adele Ornella Chambeyront ; Ombretta.
— Libreria Editrice Claudiana - Torre
Felice. — Un volume : 131 pages,
L. 3,50.
Parmi les innombrables livres que les
différents Editeurs, Comités, etc., publient pour NoëL nous sommes heureux
de signaler celui-ci (histoire pour enfants),
que la Claudiana a publié pour les petits.
C’est un très ban livre, très moral, qui
vise un but fort louable. Les parents y
trouveroint un allié dans leur lutte contre
cet instinct inné dans l’âme des enfants,
qui est l’égoïsme. Les petits lecteurs mêmes, après tout, suivront avec intérêt le
changement merveilleux qui s’est produit
4
- .
dans la canBcience de Ombretta ; ils seront
tous surpris, certainement, de voir que
la petite Ombretta, riche, jolie, égoïste et
impertinente, est devenue... ce que vous
ne croiriez pas, si vous ne le lisez de
vos propres yeux. g. c.
LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA (Torre Pelllce)
£ uscito il volumetto per Natale:
ADELE ORNELLA CHAMBEYRONT
OnP^TTfl
:: Racconto per Fancinlli ::
Lire 3,50
Importantissimo !
Per ogni pubblicazione, la Libreria
Ciaudiana concede Io sconto del 30% ai
Signori Pastori e Rivenditori i quali facciano ordinazioni di aimeno 10 copie.
Non si concedono sconti per acquisti di
un numero di copie inferiore a IO.
Per spese di porto in Italia il IO % di più
Per l’Estero spese postali in più.
Qui, possédant le roman « Les six sœurs
des Vallées», voudrait le céder, veuille
adresser offre et conditions à l’Administration de L’Echo des Vallées.
La LIBRERIA CLAUDIANA
ha pubblicato :
IMATRIMONI MISTI
di ALESSANDRO SIMEONI
OPUSCOLO DI 32 PAGINE
Prezzo: UNA Lira.
J
L’ancienne
LIBRAIRIE GILLES-HUGON
est toujours très fournie delivres d'étrennes
pour enfants et adultes - livres religienx et
romans moranx - Publications des principaux éditeurs français et suisses - Publications de La Luce et Libreria Claudiana.
Elle dispose aussi d’un grand assortimentde
textes bibliques - tableaux artistiques,
ainsi que d’un bon choix d’objets pour cadeau
et pour souvenir.
Fournitures complètes pour bureau-Registres de tout format et sur commande.
O PRIX RABAISSÉS O
Abonne à n’importe quel journal
sans frais de poste
Fleurs en souvenir de M.me LOUISE
GARDIOL:
M. Georges Rollet, Saluces, L. 10 pour
l'ôrphelinat, et L. 10 pour le Eefuge.
Fleurs en souvenir de M.lle CÉCILE
COÏSSON:
Pour l’Orphelinat: M. et M.me Guiido
Miegge, L. 100 - PamiUe Mathieu, La Tour,
30 - Famille Miegge, Acste, en souvenir
de leur chère sœur et tante, 100 - Les
Unionistes de La Tour, 50 - M.me Ida
Linder-Bert, La Tour, 15.
**•
Fleurs en souvenir de DI NO COÎS
SON:
Madeleine Caïrus, un dollar, i>our le
Refuge de Luserne Saint-Jean - N. N.,
L. 10 pour le Refuge, et L. 10 pour l’Asile
de Saint-Jean.
MAISON VAUOOISE DES DIACONESSES,
Dons reçus «in memoriam».
En souvenir de M.ïle Emma Gay, La
Pérouse : M.me veuve Elise Lantaret-Gay,
L. 200 — En souvenir de Nicola Massobrio, Cuneo : L’Eglise Vaudoise de Cuneo, 100 — En souvenir de M.me Santina
Passalacqua, Messina : M. Caetano Fassalacqua, 270 - Chev. D. Condemi, 100 Famille P. CriU, 20 — En souvenir de
M. Ue Cécile Caisson, La Tour : Légué par
la Défunte, 100 - M.lles Jeannette et Edith
CoïsBon, 50 - Famille Miegge, Aoste, en
souvenir de leur chère sœur et tante, 100
i- M.me Amilda Long, La Tour, 5.
JhIm Tr«n* directear-recpensabU
T«m Pftlllc« • Inprincri» Alpin»
IL GEOMETRA
AYASSOT EPAMINONDA
ha aperto
STUDIO TECNICO AMMINISTRATIVO
in LUSERNA S. GIOVANNI
al 2° piano del Palazzo Comunale, N° i
LlYYOcato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Via Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Teler. 45878)
In Pinerolo - Via Siiirlo Pellico, 4 (Teief. 95)
RICEVE
In Torre Penice ogni Veuerdl, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
■ VIGNETI-PIANTE MADRI SELEZIONATE ■
VITÌ
AMERICANE
Y?sc/fÆûûj^//vû-mfmo
TALEE-BARBATELltCOLTtlllMACCHlNE
Sono aperte le prenotazioni
per l’autunno 1930
Orologeria
TOMASINI
TORRE PELLICE
(Appiotti)
Occtiiali per tutte le Viste
Iw liiiit il teubls
venduta con Bollettino di Garanzia.
Orologi - Pendole e Sveglie in tipi fini
e comuni - Ornamenti e Oggetti da
Regalo in oro, argento e metallo ~ Esecuzione prescrizioni Oculistiche - Compassi per Scolari e Studenti.
— Riparazioni accurate —
Prezzi di concorrenza a parità di trattamento
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Commentario sopra S. Matteo, del Doti. Stewart, riveduto
dal Dott. E. Basto (tela L. 25), brochure
Commentario sopra S. Marco, del Dott. Stewart itela L. 15)
Commentario sopra le Epistole ai Romani, riveduto
dall’autore (tela L. 20)
Iddio è Carità, discorso di A. Monod..............»
Storia dei Valdesi, del Prof. Ern. Comba, riveduta dall’autore »
Storia del Cristianesimo, del Dott. E. Meynier, 2» edizione »
Ombretta, di O. Chambeyront, racconto per la gioventù . »
Pane quotidiano per l'anima (Un brano, un passo biblico,
una strofa di canto, una breve preghiera per ogni giorno »
I Matrimoni misti, di A. Simeoni, prolusione letta al Sinodo »
LIBRI PER NATALE
L.
20,
10,
15,112,15,3,50
51—
(I
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3* edizione, illustrato, brochure L. 3,—
Bottoncino, di Lefeuvre, 2* edizione, illustrato ...» » 4,50
Come le Rondini, di N. Donini-Buffa, racconto per la gioventù » » 3,50
Dialoghi c Fantasie musicali, di V. Sommani ...» » 7,—
Dietro le Quinte, di Mrs. Walton, 4® edizione, illustrato . » » 5,—
Elbano c Rosina, di A. Celli, 2“ edizione .... » » 4,50
La Leggenda del Biancospino, di Jone E. Corion, racconto
per la gioventù . . . . . .... » » 3,50
La famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato . . » » 3,—
11 Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11° migliaio,
illustrato (tela L. 8) » » 5,—
Il mio Nido, di E. Fasanari-Celli...............................» » 3,—
Fancinllezza, di F. Buffa.......................................» » 3,50
L'Erede dì Torrcsenra, dì N. Donini-Buffa, illustrato . » » 5,—
Raggio di Paradiso, di S. Longo..................................» » 3,—
Le due Stelle, di N. Donini-Buffa ...... » 3,—
In mezzo ai fanciulli, di S. Longo..............................» » 3,—
Ore di Pace, Poesie di B. Pons..................................» » 1,50
Raccolta di Poesie, 1°, 2° e 3° grado, insieme . . . » » 1,50 |
La Lampada di Tip...............................................» » 2,50
Spigolature.....................................................» » 3,—
Aggiungere il 10% per le spese postali in Italia.
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLIGE (Torino).
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Pietro Cbauvie.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PEIUIERO - Pastore: Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba,
FRALI - Pastoire: Alberto PuLrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genra
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegg&
RODORETTO - Missionario in congedo E. Ganz.
RORA’ - Pastore: Enrico Pascal,
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore: Giulio 'hren Coadiutore: Cand. TeoL Giovanni Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
ERADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo >. Culto alle ore
16 - Pastore : Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di VaUecrosla
- Pastore : Davide Pons.
BORRELLO - Clilesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Berti n.
CALTANISSETTA - Chiesa: Via Malda, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
CHIE7TI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Cliie.sa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, Ivi.
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Cliiesa : Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUì, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore: Ccorado Jaila, Via
Sem BeneUi, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA '- Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCÀ - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 112 - Pastore : Sei ffredo Golucci, Via Rlsorgimentov
isol. 122.
MILANO - 'Cliiesa dì S. Giovanni in Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi - Ctoadiutore : Enrico Corsanl, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelic., - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evan-,
gelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Clilesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo MaJan, Via Derna, l7.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa dì Vìa Quattro Novemb:e. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet. ivi. — Chis sa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Gicsiiè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurln.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABLU>ZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Anziano
Evangelista Pietro Vaxveili, ivi.
TARANTO - Cliiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore ;
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand,
Teol, Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Cario Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B, Celli, Vìa Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mingardi.
H culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FA(X)LTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori ; O. Rostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - Torre Pellioe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore I/uigi Miool, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBITGAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rcetan.
fJONVITTO MASCHILE - Torre Pellioe - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pcllioe - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Seri'aglì, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Vìa BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carenm, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Urngaay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beui, pastore valdese - Pieteo Bounous, pastore
emerito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beux, pastore valdese.
COLONIA TARARIRAS - Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIE RIACHUELO-S. PEDRO : Guido Rivoir, pastore valdese.
COLONIA OMBUES DE LAVALLE - Daniele
Breeze, pastore.
COLONIA MIGUELETE - Daniele Breeze,
pastore.
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Long, pastore valdese.
Indirizzo; Estacion Iacinto Arauz, F.C.P^
(Rep. Argentina).
COLONIA BBLGRANO - Lévy Tron, pastore
valdese. Indirizzo : Colonia Belgrano, Esta^
don Wildermuth, F. C. C. A. (Prov. de
Santa Fè - Rep. Argentina).
Colonia del Sacramento, Colonia de Nin Y Suva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie,
non hanno un Pastore a posto fisso e aono
visitate periodicamente.