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M. B. Léger, pasteiír ./'’'I# ' fñ'
2 copies PERRERO
Quarantième année.
26 Mai líí05.
N. 21
L’ÉCHO DES VALLÉES
I*ARAISSA2V'r ch:àqoœ> VKIVJJKKDI
Prix d’abonnement par an:
Italie ...................................Fr. 2,50
Etranger .......................................^5
l’ins d’un ex. à la même adresse, chacun . . ^ 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
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l'os tal selon V Accord de Vienne ... _ 2,50
On s’abonne : Au Bureau d’Admiuistration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d’avance.
Annonces: S’adresser à l’imprimeur A. Besson; voir conditions à
la quatrième page.
S’adresser pour la Rédaction è M. N. Toum, prof., Torre Pellice,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE :
Le Synode de Reims — Ephémérides
vaudoises — Le Congrès des Unions
chrétiennes (fin) — Nouvelles de l’Evangélisation — Correspondance — Chronique — Nouvelles et faits divers —
Revue politique — Informations.
Zf ZÆÆÆZÆ ZZZZ ZZZZZZZZ SZ2ZZZZZ
Chiesa Evangelica Valdese
Facoltà di Teologia.
Il Consiglio della Facoltà rende noto
a quanti l’avviso può direttamente o
indirettamente concernere, che :
la Sessione d’esami ordinari è
stabilita per la data iq a 24 giugno;
la Sessione d’ esami generali, per
la data 26 a 30 giugno.
Il 3 di giugno è fissato come ultimo
termine per la presentazione delle Te^i.
Il Consiglio avverte i signori studenti
i quali desiderano essere ammessi alla
Sessione d’esami generali, ch’essi debbono esprimere cotesto loro desiderio
per iscritto al Decano della Facolta,
Prof. Doti. E. Bosio, 51 Via de' Serragli, Firenze, e non più tardi del 3
di giugno.
Per il Consiglio : .
Giovanni Luzzi, Segretario.
Firenze — Palazzo Salviati
ai Via de’ Serragli, 16 Maggio 1905.
Le Synode de Reims
Le Synode général officieux des
Eglises réformées de France s’est
réuni à Reims du 9 au 17 courant.
Les circonstances au milieu desquelles il était appelé à délibérer, les questions délicates et brûlantes qui étaient
à l’ordre du jour donnaient à cette
assemblée une importance exceptionnelle. Il y a bien des années déjà
qu’un mouvement de rapprochement
entre les deux partis qui divisent l’Eglise réformée, la Droite orthodoxe
et la Gauche libérale, se manifeste et
s’accentue de plus en plus. C’est ce
mouvement, vigoureusement conduit
par la partie la plus modérée de la
Droite, le Centre droit, et par son organe la Vie Nouvelle, qui conduisit à
la convocation des deux Assemblées
fraternelles de Lyon, en 1896 et en
1899, composées de délégués de tous
les partis, et à la nomination, par la
première, de la Commission fraternelle,
et par la seconde, de la Commission
d’Action.
Le projet de loi sur la séparation,
et la nécessité où toutes les églises
vont être de pourvoir par leurs propres ressources à tous leurs besoins,
leur faisaient un impérieux devoir de
se préoccuper sérieusement de leur
future organisation..Malgré les différences de doctrines et de méthodes
les églises orthodoxes et les libérales
étaient unies par le lien, tout extérieur il est vrai, de leurs relations
officielles avec l’Etat, qui ignorait
leurs divisions internes et ne connaissait qu’une seule Eglise réformée.
Que seraient-elles après la séparation?
Formeraient-elles deux églises entièrement séparées, ou conserveraientelles leur unité tout au moins extérieure, et dans ce dernier cas, de
quelle nature seraient les liens qui
les uniraient ?
La partie la plus intransigeante de
la Droite repoussait d’avance toute
organisation commune qui n’aurait
pas pour condition l’adhésion à la
profession de foi orthodoxe. C’était
la porte résolument fermée aux libéraux, qui auraient été ainsi définitivement séparés de l’Eglise réformée.
D’autre part la Gauche était tout
entière pour que l’unité fût conservée.
Elle ne demandait ni l’abolition de
la Déclaration de foi de 1872, ni même
sa révision prochaine. En cas de convocation du synode national où la
majorité eût décidé la lecture de la
Déclaration, les libéraux l’auraient
écoutée debout, avec le plus grand
respect ; ils ne voulaient seulement
pas qu’elle fût rendue obligatoire.
Le Centre appuyait fortement les
vues de la Gauche et faisait les plus
grands efforts pour empêcher le schisme. Les partisans de l’imité voulaient
le maintien du régime presbytérien
et auraient volontiers demandé au
Gouvernement la convocation du
Synode national même avant la séparation. Une Déclaration des pasteurs
affirmant le devoir « de maintenir l’union et la paix, en faisant pour cela
les concessions mutuelles qui sont
légitimes», portait, à l’ouverture du
synode, les signatures de 363 pasteurs (187 évang. et 176 libér.), 42
étudiants en théologie, 619 laïques,
23 consistoires, 118 conseils presbytéraux, 22 diaconats, 91 dames. Une
autre pétition des laïques pour la réunion d’un synode national circule
et se couvre de signatures, tandis que
les orthodoxes, de leur côté, font
circuler un « appel à la fidélité » qui
obtient des adhésions non moins
nombreuses.
Telle est, dans ses lignes générales,
la situation, au moment où s’ouvre
le Synode, dont nous résumerons les
travaux* dans un autre article.
EPltMlilBES YIÜDOISIS
30 Mâi.
Assemblée générale aux Blonats,
en 1805.
Chacun sait que parmi les faits les
plus mémorables de notre histoire il y
a certaines assemblées générales des
députés de toutes les Vallées qui furent
tenues dans des circonstances exceptionnellement importantes.
Telle fut celle qui se réunit le 30,
àlai 1805 à Saint-Jean, sur la place
des Blonats, pour entendre le rapport
du modérateur Peyran sur son entrevue
avec Napoléon et rédiger les propositions que les Vaudois étaient invités
à soumettre à l’empereur, leur nouveau
souverain.
Le premier centenaire de cette assemblée, est à la porte ; ce sera Mardi
prochain. Il est donc particulièrement
intéressant de rappeler ici aussi complètement que possible cet évènement
solennel.
Nous en empruntons le récit à Muston
(IV 144-147)
En Mai 1805 (cela dut être le 23 ou
le 24), Napoléon, de passage à Turin
pour .se rendre à Milan et s’y couronner roi d’Italie, reçut en audience
une députation de la Table Vaudoise et
s’entretint avec elle affablement. Muston
nous a conservé cette intéressante conversation dans ses traits saillants.
De retour aux Vallées, le modérateur
Peyran convoqua par lettre du 26 Mai
(signée par tous les membres de la
Table) les syndics et les pasteurs de
toutes les Communes Vaudoises à une
réunions publique qui devait avoir lieu
en plein air, à Saint-Jean, sur la place
des Blonats, le 30 Mai. Ce fut devant
cette imposante assemblée que Peyran,
avant tout, sans doute, rendit compte
de son entrevue avec Napoléon et de
l’invitation que l’empereur lui avait
faite en ces termes : « Présentez un
mémoire ; envoyez-le à Paris, et vous
aurez immédiatement l’organisation demandée ». Après quoi, Peyran soumit
à l’assemblée : ,
1° Le projet d’une pétition au ministre des cultes pour lui demander
une organisation ecclésiastique conforme
à la nouvelle loi ;
2° Un plan d’organisation par lequel
les paroisses Vaudoises fussent groupées
en cinq Consistoriales afin de leur conserver le droit d’avoir un Synode particulier ;
30 Un mémoire aux ministres de
l’intérieur et des finances, demandant
que le gouvernement pourvût régulièrement au traitement des pasteurs Vaudois, vu que les subsides d’Angleterre
avaient été supprimés.
Nous ne savons pas s’il y eut discussion, n’ayant pas de procès verbal
de l’assemblée ; nous savons seulement
que ces trois prépositions de Peyran
furent votées et le document qui les
contenait fut signé de tous les pasteurs
et de tous les Syndics des communes
des Vallées.
Ces requêtes furent aussitôt envoyées
au gouvernement de Paris par l’entremise du président du Consistoire de
Paris ; et en «lême temps, Peyran dans
une nouvelle entrevue avec Napoléon
(à son retour par Turin) le priait de
confirmer à l’église Vaudoise les biens
nationaux que lui avait alloués la Commission Exécutive en 1800.
A peine de retour à Paris, Napoléon
signait, le 25 Juillet, le décret organisant l’Eglise Vaudoise en trois consistoriales: 1° La Tour (Bobi, Villar, Rora,
I.a Tour) ; 2® Prarustin (S.t Jean, Angrogne, Envers Portes, Pignerol et
Turin, Prarustin); 3O Villesèche (S.t Germain, Pramol, Envers Pinache, Pomaret,
Val Balsille). Le 13 Août il émanait
un décret accordant la confirmation
désirée des biens nationaux.
I.e 16 Août le Préfet du Pô informait les pasteurs vaudois que le gouvernement les nommait aux postes
qu’ils occupaient, qu’ils recevraient leur
traitement du trésorier de la couronne
à Paris, et que le 7 Octobre, il irait
les installer officiellement et recevoir
d’eux le serment prescrit aux ministres
de tous les cultes.
Il faut lire dans Muston (IV, 155 à
i6o) le récit émouvant de cette solènnelle cérémonie qui eut lieu à La Tour
le Dimanche 7 Octobre.
C’était la réalisation, en grande partie,
des vœux exprimés par la grande assemblées des Blonats le 30 Mai précédent. C’était le commencement d’une
ère nouvelle pour les Vaudois. Ce petit
peuple a une grande histoire dans laquelle figurent les hommes les plus
éminents quoiqu’en sens bien divers,
papes, rois, princes, généraux, diplomates, poètes, historiens. Mais au dessus
de tous apparaît surtout dans notre
histoire le Roi des Rois, le Seigneur
des Seigneurs. Oh ! puissions-nous être
toujours son peuple !
TEOFILO Gay.
Le Congrès des Unions Clirétiennes
(V. N.os 18, ll> et 20).
Turin, 21 Mai 1905.
Cher Directeur,
En commençant ce compte rendu je
ne pensais pas qu’il m’aurait pris autant d’espace. Voilà trois longues lettres
écrites, et je n’ai pas résumé la moitié
de tout ce qu’on a dit ou fait dans ce
Congrès. Aussi pour ne pas abuser de
votre complaisance, ni surtout de celle
de vos lecteurs, je m’en vais tâcher de
finir mon rapport par cette dernière
missive, renvoyant les amis qui voudraient en savoir davantage au rapport
officiel que le Comité International publiera certainement sous peu. D’ailleurs,
comme résultats pratiques des discus-
2
— 2 —
sions et des discours prononcés dans
ces deux dernières séances, le Congrès
n’a point pris de délibérations, ni aucun ordre du jour un peu important n’a
été proposé sur la marche que les Unions
devraient suivre. Le Congrès s’est tenu
à de simples recommandations aux différents Comités Nationaux, c’est-à-dire
d’agir avec une complète indépendance
vis-à-vis des unions locales, sans toutefois léser le principe fondamental de
la Base de Paris qui est obligatoire
pour toute Union admise dans l’Alliance et qui est ainsi conçu :
«Les Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens ont pour but de réunir dans une
même association les jennes gens qui,
regardant Jésus-Christ comme leur Sauveur et leur Dieu, selon les SaintesEcritures, veulent être ses disciples dans
leur foi et dans leur vie et travailler
ensemble à étendre parmi les jeunes
gens le règne de leur Maître ».
Entre autres principes fondamentaux
ce statut comprend les suivants :
« Christianisme personnel et vivant
des membres.
2° Esprit d’alliance évangélique conforme à Jean XVII, 21.
3® Activité et responsabilité des membres des Unions dans le travail pour
l’extension du Royaume de Dieu parmi
les jeunes gens».
Les deux séances du Vendredi (28
Avril) sont occupées par ce sujet :
l’œuvre de l’Alliance Universelle des
U. G. J. G.
a) Attitude et devoirs des Unions,
vis-à-vis des Eglises et dénominations
religieuses, en tenant compte des principes énoncés dans la Base de Paris.
h) Cette œuvre, sous sa forme et avec
ses méthodes actuelles, répond-elle aux
besoins de la jeunesse contemporaine ?
Ces deux questions sont développées
dans des rapports présentés par MM.
A. Klug, allemand, R.-C. Morse, américain, O. Ricard, danois et Jid. de
Billy, français.
Le Samedi (2g Avril) la journée est
commencée par un culte et service de
S.te Cène tiu temple de l’Oratoire, sous
la présidence de M. le pasteur B. Couve,
président du Consistoire de l’Eglise Réformée de Paris, assisté de plusieurs
pasteurs de nationalités et de dénominations diverses.
Après ce culte très imposant et solennel il y eut des séances spéciales
par nationalités ou par langues. La
réunion des délégués des pays dits latins se tint dans la grande salle de
l’Union, 14 rue Trévise, sous la présidence de M. Pouresy et eut pour sujet
de r entretien : « de la difficulté d’organiser des Unions non confessionnelles
dans les pays dits latins ».
M. Ferreri, délégué italien, présenta
un travail sur cette question qui préoccupe tout spécialement nos Unions italiennes et un ordre du jour fut voté
pour être présenté à la dernière séance
du Congrès, tenue l’après-midi.
Dans cette dernière séance on lut le
rapport de la Commission des délégués,
les résolutions de la lô.me Conférence
Internationale, et l’on procéda à l’élection du C. C. I. Il y eut une longue
discussion sur l’opportunité de mettre
en discussion l’ordre du jour proposé
par M. Ferreri, ordre du jour qui dut
être retiré en suite de l’obstructionisme
manifesté par une des nationalités les
plus importantes par le nombre de ses
délégués et qui se sentaient touchés
dans le vif.
Je ne reviens pas sur les dernières
salutations ni sur la clôture de ce
XVI.me Congrès, qui ont été faites le
Dimanche au Trocadéro et dont je vous
ai parlé dans mon premier article.
Si ce n’est du travail accompli je
suis pourtant très satisfait d’avoir pu
assister à cette fête unioniste et je remercie le Seigneur de m’en avoir donné
les moyens.
En terminant je tiens encore à remercier nos chers collègues de la députation italienne. MM. Griot, Ferreri,
Grosclaude, Papini, Paschetto e Cacciapuoti pour leur bonne compagnie et
pour les bons moments que nous avons
passés ensemble. V. MoRGLiA.
Nouvelles de I’ Évangélisation
Riesi, 16 Mai 1905.
A l’occasion de la venue de l’évêque
de Piazza Armerina, on s’est occupé
avec bruit des questions religieuses.
L’évêque dans sa prédication a voulu attaquer le Protestantisme, parlant contre
le salut par la foi, contre l’interprétation individuelle de la Bible, contre
Luther, en faveur de la messe, de la
confession etc. Alors M.r Ronzone,
notre pasteur, lui a envoyé une « lettre
ouverte » pour un « contradittorio pubblico » mais le bon prélat a refusé,
disant de ne pas vouloir s’abaisser
jusqu’à un pasteur protestant. Tout le
monde allait écouter l’évêque qui ne
pouvait être contredit. Mais d’autre part
M. Ronzone a donné des conférences
tous les soirs dans notre Temple sur
les points touchés par l’évêque. Ensuite
il a adressé une Lettera aperta al
popolo di Riesi pour lui faire comprendre que ce que disait l’évêque est
contraire à la vérité de l’évangile et de
l’histoire.
Cette lettre a été lue par tout le
monde, et l’évêque a laissé le temps
qu’il a trouvé.
Notre église est toujours vivante dans
la foi de Jésus-Christ. Le jour de Pâques, outre la réception de 4 catéchumènes, on a admnistré trois baptêmes,
et il en reste encore quatre à faire.
Beaucoup de monde assistait à la cérémonie, tant qu’il n’y avait plus de
places pour les dames.
Il y a un petit réveil dans la fréquentation des cultes. Des personnes
qui n’avaient jamais mis pied 'dans notre Temple, y viennent assidûment. Nous
espérons que ce feu durera jusqu’à la
conversion des âmes, mais, malheureusement dans ce pays il y a beaucoup
de scepticisme. L’évêque s’est trompé
en disant que Riesi est un pays tout
catholique.
Nos écoles évangéliques sur lesquelles
nous comptons pour l’avenir marchent
bien. Elles comptent environ 300 élèves
et l’Inspecteur scolaire dans sa visite a
trouvé tout en ordre. L’école du dimanche aussi est bien fréquentée. Il est
beau de voir tous ces enfants avec le
berret rouge, portant les initiales S. E.,
sortir du Temple avec le «giornaletto»
à la main. Dimanche 14 c., au çulte du
matin, quelques-uns d’entre eux nous
ont chanté un chœur, sur « la Tempesta^, dirigé par le maître Accardi.
M. Ronzone étant parti pour Syracuse pro tempore, l’évangéliste de cette
ville l’a remplacé.
S. Ferro.
CûilISPOlDllCE
Sc. 15 mai 1905.
Honoré Directeur,
Laissant à l’Esprit de Dieu de produire
le réveil demandé par tant de Vaudois
sincères, laissez- moi, cher Directeur,
parler ici du réveil intellectuel tout
aussi nécessaire que l’autre et certainement dépendant aussi du premier dans
bien des cas. Je laisse de côté, pour
le moment, l’instruction secondaire pour
ne parler que de l’instruction primaire.
Je me demande si elle répond encore
à notre temps et s’il ne manque pas
quelque chose pour élever l’instruction
générale du peuple vaudois au-dessus
de celle de nos concitoyens ?
Il a été reconnu jadis que de ce côtélà nous étions à la tête de ceux-ci;
mais à mesure que les lois sur l’instruction primaire sont exécutées ne risquons-nous pas déjà de perdre notre
primauté ?
Est-ce qu’après avoir passé l’examen
de proscioglimento le jeune Vaudois est
assez instruit pour toute sa vie en fait
d’arithmétique, géographie et histoire,
et à quel point en est-il pour les sciences naturelles, si utiles à notre vie terrestre ?
Dans d’autres pays beaucoup plus
avancés que nous l’instruction primaire
est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.
C’est bien de 12 à 16 ans qu’on peut
comprendre ce qu’on apprend et qu’on
développe ainsi non seulement la mémoire mais surtout l’intelligence, et avec
ça on fera son chemin dans le monde.
Que nos jeunes gens, filles et garçons,
doivent chercher ailleurs que chez eux
un gagne-pain et s’exposer souvent à
perdre la santé du corps et du cœur,
c’est un mal qu’on pourrait diminuer
de beaucoup si on savait tirer parti de
tous les coins de terre cultivables d’une
manière ou d’autre, des Vallées Vaudoises, et si on savait cultiver mieux
ce qui est déjà cultivé depuis des siècles.
Quand je pense que les Hollandais
ont su empocher des centaines de millions en cultivant dans leurs sables, autrement improductifs, des tulipes et des
hyacinthes, et que seulement l’année passée en Angleterre on a payé une variété nouvelle d’orchidée 30,000 francs,
et un kilo de pommes de terre d’une
nouvelle production plusieurs milliers
de francs ! Je me dis : est-ce que l’agriculture intelligente n’est pas après tout
une source de richesse ? Ne pourrait-on
pas dans nos Vallées, là où aucune autre culture ne peut réussir essayer la
culture en grand de nos fleurs alpines
telles que l’arnica, les gentianes, la digitale et autres, très utiles en médecine,
et la lavande utile en parfumerie; sans
oublier l’edelweis, fleur très appréciée
dans toute l’Europe, surtout dans la
haute société ?
Il vaudrait la peine, n’est-ce pas, d’étudier à fond l’utilité de toutes nos
plantes alpines et d’essayer la culture
de celles qui semblent le plus faciles
à cultiver.
Votre dévoué
D. Lantaret.
C lî fl O l Q li
La Tour. — Le 4.e centenaire de
la naissance du Réformateur écossais
John KiiOx a été commémoré Dimanche soir à la réunion de Sainte-Marguerite. M. le pasteur A. Jahier a introduit le sujet en rappelant les liens
d’affection et de reconnaissance qui unissent notre Eglise à l’Eglise d’Ecosse.
Nous nous unissons de cœur à la commémoration de son grand Réformateur,
à l’énergie et à la fidélité duquel l’Ecosse doit d’avoir pu secouer définitivement le joug de Rome.
M. le professeur Jalla prend ensuite
la parole et, avec la compétence qu’on
lui connaît en matière d’histoire, fait
revivre devant nous le Réformateur
écossais, retraçant les principaux évènements de sa vie, nous faisant assister
à son activité extraordinaire, à ses luttes, à ses entretiens avec Marie Stuart
et à la calme et inébranlable fermeté
avec laquelle il résiste aux séductions
aussi bien qu’aux menaces de la jeune
et rusée reine. Conférence aussi instructive qu’intéressante, sans luxe de détails,
mais riche de faits et d’appréciations
justes et à propos.
Vendredi soir la section de la société
Dante Alighieri a tenu une séance publique dont la partie principale a été
occupée par une conférence familière
de M. le pasteur Théophile Malan, de
Philadelphie, sur l’émigration italienne
aux Etats- Unis. Le tableau que le conférencier nous a tracé des conditions
des Italiens dans la grande république
américaine, et de la manière dont ils y
sont traités par les habitants du pays
et par les autorités, et même par beaucoup de leurs concitoyens qui les exploitent de la manière la plus honteuse,
n’était pas fait pour encourager les auditeurs à aller chercher fortune dans
ce pays.
Il a dit cependant que des colonies
agricoles pourraient s’établir même à
une petite distance de grandes villes
comme Philadelphie, où il reste des
terrains à cultiver, et, avec de l’activité
et de l’initiative, y faire d’excellentes
affaires. Le tableau même de l’émigration italienne en général était peut-être
trop pessimiste, car il est incontestable
que bon nombre d’Italiens ont joliment
réussi aux Etats-Unis et ont fait bénéficier de leurs épargnes non seulement leurs familles mais leurs communes
d’origine, dont plus d’une en a été
transformée. Quant à une action de la
Dante Alighieri pour propager la langue
et la culture italiennes aux Etats-Unis,
elle est, pour plusieurs raisons, impossible d’après l’orateur. La Société devrait
bien plutôt employer ses efforts en
Italie pour diminuer la proportion des
illettrés, qui est le principal obstacle à
l’émigration et la principale raison du
mépris que l’on a en général pour
l’élément italien aux Etats-Unis.
Le bureau de la section a décidé, à
la suite d’une entente avec la direction
de la société, de réduire à 3 francs, au
lieu de 6, la contribution pour les nouveaux membres. Elle espère gagner
ainsi de nouvelle inscriptions.
M. l’avocat Ch. Goss a été nommé
au poste de notaire à la Tour, en remplacement de M. Henri Pellegrin, décédé.
Angrogiie. Nous avons appris avec
plaisir que M.lle Marie Bonnet, fille
cadette du regretté pasteur d’Angrogne,
a obtenu à Gênes, avec distinction, le
brevet de professeur de langue française.
Saint-Jean. Mardi prochain, 30 courant, il y aura juste 100 ans qu’eut
lieu la grande assemblée des députés
de toutes les Vallées dont parlent nos
Ephémérides à la première page ; et
la paroisse de Saint-Jean se propose
de commémorer cet évènement et fêter
ce centenaire par une assemblée qui
aura lieu ce jour-là à 4 heures aux
Blonats. Il y aura d’abord la cérémonie
de la pose de la pierre angulaire de la
Maison Vaudoise (attenante à l’école)
dont les fondements vont atteindre le
niveau du chemin ; après quoi on se
réunira dans la grande école où des
3
ÎJ
'discours seront prononcés sur Napoléon
et ce qu’il a fait pour les Vaudois. On
espère que des pasteurs et des amis
d’autres paroisses de la Vallées prendront part à la fête qui rappelle un
fait si important dans notre histoire,
et d’intérêt général pour toutes nos
jVallées.
Elle a été fixée à 4 heures afin que
les élèves des écoles puissent aussi y
intervenir et entendre un chapitre de
notre histoire.
Mercredi dernier (17 courant), 62
jennes filles, membres des Unions chrétiennes de Saint-Jean et de la Tour se
réunissaient à la Villa Olanda, où M.me
Middleton les avait convoquées à un
de ces entretiens familiers si affectueux
et si bénis au'xquels elle a habitué les
« jeunes filles » et les « mères » des
Vallées. Excellente réunion dont elles
garderont un précieux souvenir.
Bobi. On nous écrit :
Nous sommes encore sous la bienfaisante impression que nous a laissée
la visite de M.rs Middleton de Londres.
C’est la sixième fois que cette excellente amie quitte l’Angleterre pour,
venir visiter celles qu’elle appelle ses
« bonnes Mères de Bobi ». Elle était
accompagnée cette année d’une de ses
amies, M.rs Allan qui venait pour la
première fois aux Vallées et qui elle
aussi a pris un grand intérêt à l’œuvre
initiée parmi nous, par M.rs Middleton.
La réunion était annoncée pour Vendredi ig et malgré les travaux pressants à la campagne et le soin du bétail
dans les chalets, 64 Mères accoururent
des différents quartiers de la paroisse,
pour serrer la main à celle qui prend
tant d’intérêt à elles et pour écouter
ses paroles d’édification et d’encouragement qui viennent du cœur et qui
vont droit au cœur. Le jour suivant,
c’était le tour des jeunes filles de l’Union chrétienne de Villar et de Bobi,
réunies ensemble pour entendre un
appel sérieux à écouter la voix de
Jésus et à le suivre. Des nouvelles sur
les Unions Chrétiennes en Angleterre
et sur le Jubilé célébré en Février
dernier intéressèrent vivement nos Unionistes.
Le Dimanche M.rs Middleton visita
encore les Mères du Villar, qui elles
aussi étaient réunies en grand nombre
heureuses de revoir et d’entendre leur
amie dévouée. Et maintenant, que Dieu
bénisse abondamment cette visite et
qu’il accompagne nos chères amies
qui ont repris le chemin de leur demeure. Qu’elles reçoivent encore ici
l’expression de la reconnaissance de
nos Mères et de nos Jeunes Filles des
Unions que cette visite a retrempées
et qui ont été puissamment encouragées
à combattre le bon combat.
Une mère.
Bobi, 23 Mai.
Masse], le 24 Mai 1905.
Le banquet organisé Dimanche 21
courant, en l’honneur de M. Jacob Tron,
instituteur émérite, qui a desservi pendant plus de trente ans cette paroisse,
ne pouvait avoi^ meilleure réussite.
Environ 85 personnes, entre amis,
anciens élèves et collègues du vétéran
de l’éducation populaire étaient réunis
pour témoigner à M. Tron leur estime,
leur affection et leur reconnaissance.
Parmi les convives nous notons bon
nombre de catholiques de Salse et de
Massel, quelques amis du Pomaret et
l’instituteur Rostan de Maneille. Les
membres du Comité organisateur MM.
Tron César, J. P. Pascal, Jean Rostan
et Pierre Pons se sont acquittés louablement de leur mission.
Ont pris la parole : M. Bertalot pasteur, qui porte au héros de la fête les
salutations affectueuses de MM. Léger
et Soulier, et qui parle, bien à propos,
de l’accord qui doit exister entre parents et instituteurs pour que l’école
puisse donner les fruits qu’on attend
d’elle.
L’instituteur H. Balme dit qu’il est
beau de constater que dans le champ
de la reconnaissance, tous se sont trouvés d’accord, sans idées de partis et
de croyances religieuses. La reconnaissance fait du bien à tous, mais surtout
à ceux qui ont consacré leur vie à l’instruction et à l’éducation de la jeunesse.
M. Ph. Peyrot a pour M. Tron des
paroles d’affection, il lui porte les salutations des amis du Pomaret et lit
une belle lettre — la seule qui nous
soit parvenue — dans laquelle le prof.
J. J. Malan de Gênes exprime au nom
de la Société pédagogique vaudoise, les
félicitations et les meilleurs vœux des
membres de l’Association à leur ancien
collègue, et leurs sincères remercîments
à tous ceux qui ont pris part au banquet.
M. Jacob Tron, visiblement ému, remercie les orateurs et les convives et
nous charge de remercier, en son nom,
par le moyen de VEcho, son ancien
condisciple M. le prof. Malan pour sa
bonne lettre. N.
Prarustill. Une section de la .Société
d’Utilité publique s’est constituée et
compte déjà 25 adhérents. Elle a aussitôt
mis à l’étude quelques importants objets
tels que la fondation d’une caisse de
crédit mutuel, et l’établissement d’une
cave sociale. Nos souhaits pour qu’elle
vive et travaille, pour la prospérité et
le progrès de la région.
Conférence. - M. le vétérinaire
Ferrerò donnera dimanche p. 28 c.,
à 2 1(2 h. dans la grande école de
S.te Marguerite une conférence sur
les sociétés d’assurance du bétail et la
tenue des étables. Les agriculteurs de
la Tour et des communes voisines ne
manqueront pas d’accourir en grand
nombre.
Société de missions «Pra-del-Torno ».
Notre société missionnaire tiendra,
D. V., sa séance anniversaire Dimanche 28 courant à 8 114 h. du soir, dans
la Grande Ecole de S.te Marguerite.
Le public est très chaleureusement
invité.
Torre Pellice, 24 Mai 1905.
Le Bureaxi.
Noaïelles et faits divers
— L’Eglise Presbytérienne du
Brésil compte sous son drapeau environ 10.000 âmes, qui maintiennent 40
pasteurs, tandis que trois sont aidés en
partie par le Comité des missions de
l’Amérique du Nord. En dépit de la
réaction jésuitique, chaque mois l’Eglise
compte de nouvelles recrues, sorties du
romanisme. Le journal 0 Puritano se
tire à 5.500 exemplaires.
La Questione Sociale. Studi di un
lavoratore anticollettivista. Parte prima,
Bologna, Editore «Spartaco», 1905.
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Revue Politique
Pas ]ihi8 cette année que celles qui
l’ont précédée, le budget de l’instruction,
dont la discussion s’est traînée pendant
toute une somaine, n’a réussi à captiver
l’attention de nos représentants ni à en
retenir aux séances plus d’un tiers. C’est
dire clairement que la grande question de
l’Instruction publique n’est pas encore
de celles qui s’imposent ni à la Chambre,
ni ailleurs. De quel droit nous plaignonsnous alors que les écoles de tous les
degrés ne donnent pas les fruits que
d’aucuns s’attendaient à leur voir donner ?
Le niveau intellectuel et moral de la
nation ne tendra à s’élever que le jour
où l’instruction et l’éducation publiques
seront estimées à leur juste valeur. Aux
nombreux orateurs, formulant des plaintes
et des critiques ou se bornant à faire
de simples recommandations, le ministre
Bianchi répond par un discours sobre et
mesuré où il constate que la culture
intellectuelle de notre pays est en voie
de progrès, malgré tout, et que les illettrés
diminuent insensiblement d’année en année. Mais quelle énorme distance à parcourir, pour nous mettre au niveau des
nations protestantes du Nord! M. Bianchi
reconnaît pareillement le bien fondé de
la plupart des critiques, ainsi que la
nécessité d’introduire une foule de réformes urgentes soit en ce qui concerne
le corps enseignant, soit au point de vue
de l’enseignement. Il s’engage à étudier
la question de l’enseignement du grec,
déclare qu’il n’y a pas lieu de songer à
l’abolition totale ou partielle de l’enseignement du latin dont la méthode demande cependant à être réformée. Enfin,
le ministre proclame hautement que «le
vrai enseignement moral doit essentiellement consister dans l’exemple de sérieux,
d’austérité de conduite, de préparation
soignée et d’amour du devoir de tous les
éducateurs de la jeunesse ». Le budget
est voté à une assez grande majorité,
et on passe aussitôt à celui de Grâce
et Justice.
Dans ses séances de mercredi et jeudi,
24 et 25 c., la Chambre a successivement
examiné la loi sur l’état juridique des
« euseiguants » secondaires et le projet
sur les mesures du trésor pour la liquidation des ch. de fer. — La junte du
budget s’est réunie de son côté pour
l’examen du projet des nouvelles constructions de la Marine. Il demeure acquis que les conditions actuelles de nos
finances (le budget de l’année en cours
soldera par un boni de 40 millions)
permettraient à l’Italie de songer an
renouvellement de sa flotte ; mais avant
de se prononcer, la Junte, invoque des
ministres plus directement intéressés un
supplément d’informations.
Le 28 c. on inaugurera solennellement
au Capitole la conférence pour l’Institut
International d’Agriculture, dont l’initiative est due, on ne l’a pas oublié, à
V. Emanuel III, qui assistera à la cérémonie. Des représentants de toutes les
nations sont attendus à Rome dans le
courant de la semaine.
— Un congrès socialiste italo-autrichien
s’est réuni à Trieste les 21, 22 et 23 c..
L’assemblée a clos ses débats en votant
un ordre du jour par lequel on décide
1“ de s’opposer dans les deux pays aux
appels de fonds destinés aux armements;
2^ d’appuyer l’autonomie du Trentin ainsi
que les légitimes revendications des Italiens et des autres nationalités de l’Empire;
30 d’opposer aux intrigues diplomatiques
la solidarité universelle des prolétaires.
— L’Allemagne se prépare à fêter le
mariage du Kronprinz dans les premiers
jours du mois prochain. A cette occasion
les cours d’Europe, y compris celle du
Président de la République I rançaise
seront représentées à Berlin par des envoyés particuliers. Le Roi d’Italie se
fera représenter par son cousin le duc
d’Aoste.
— Si les dernières informations ne
mentent pas, la flotte Rodjesvenski aurait
définitivement abandonné les côtes hospitalières de l’Indo-Chine et serait en
route pour Vladivostock, où l’amiral Bi rileff l’attendra prochainement pour en
prendre le commandement, M. Rodjesvensky ayant demandé d’être relevé de
ses fonctions pour cause de santé. Quant
à savoir si la fameuse flotte a pris par
le chemin le plus court, ou si elle va
prudemment contourner les îles du Japon
vers l’orient pour arriver par la Manche
de Tartarie, voilà qui va demander du
temps. La flotte japonaise de torce à
peu près égale à la russe ne s’est giiere
éloignée de ses bases et elle attend
l’ennemi de pied ferme. En Mandchourie,
rien de nouveau, à part quelques inévitables escarmouches sans conséquences
graves.
— A la Crète l’insurrection gagne tous
les jours du terrain et la désorganisation administrative tend à se généraliser.
La défection à peu près totale de la
gendarmerie est encore venue encourager
les insurgés qui seraient, dit-on, aux
portes de la Canèe. Le prince Georges
aurait bien trouvé le moyen de ramener
le calme en soumettant la question de
l’annexion de l’île à la Grèce à un referendum-populaire ; mais les puissances
protectrices n’entendent pas de cette oreille
malheureusement, puisqu’elles veulent
coûte que coûte le maintien du statu quo.
Nous regrettons amèrement que l’Iralie
soit du nombre des nations qui s’opposent par la force des armes à la libre
manifestation de la volonté d’un tout
petit peuple, et cela pour de misérables
considérations politiques.
______________________j- c
I NFORMATIONS
Les élections administratives approchent. Les électeurs de Pral et Rodoret devront élire 7 conseillers pour
remplacer les défunts Daniel Ghigo,
Fronçois Rostan, Elie Tron, François
Ghigo et Philibert Grill, plus deux conseillers que le sort a désignés mais qui
sont rééligibles : J. Daniel Berger et J.
Pierre Genre.
A Salse : Auguste Pascal décédé,
Henri Pascal et François Genre démissionnaires, Henri Meytre, Philippe Meytre et Michel Tron extraits au sort.
A Macel : Barthélemi Micol décédé,
Jean Giraud, Alexandre Micol, Philippe
Ribet et Jean Micol, victimes du sort.
A Maneille : François Pons décédé,
Clément Pons, démissionnaire, François
Pascal, Charles Matthieu Pons, Pierre
Peyran, J. Jacques Peyran, désignés
par le sort.
A Chabran, l’urne a désigné l’avocat Alexandre Poët, Ernest Poët, Abram
Ribet, Baptiste Barai et le Comm. avocat J. Henri Poët.
A S. Martin : J. B. Gelato, Jacques
Menusan, Alexandre Poët notaire, Alphonse Gelato syndic. César Perron.
A Bouvil : Jacques Ribet, Martin
Tron, J. P. Grill, Pierre Tron, J. Constant.
A Fayé : David Peyronel, Pierre
Guillelmet, François Massel, Jacques
Refourn, Henri Ferrier.
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