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Soixante-neuvième année - Anno XI®
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15 Septembre 1933
N® 36
P- S
PaîtÂiSSA:' / ^'3
SAQUÉ VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT;
Italie et Colonies italiennes ....
Etranger......................... _
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Par an; Pour 6 mois
L. 10,-, , 6,
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.», dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
POCB U m INlMlEDim
Solidarité.
'«Nul de nous ne vit pour luiniême». Æom. XIV, 17.
C'est le grand principe) de la sdidarité
que l’apôtre proclajme ici. Ht, sans aucune
prétention de vous dire des cheees que
vous ne sachiez déjà, mais qui n’en sont
pas moins utiles, c’est de solidarité, surtout dan^le domaine religieux, que nous
voudrions|vous iparler aujourd’hui. Heureux si, a|ec l’alide d’En-Haïut, nous pou■'/ions affe^ir en vous la conviction que
ce principe est vital : au point de vue
de la vie l’esprit aussi bién qu’à tout
autre poiht de vue. Plus heureux encore
si tel de nos auditeurs qui habituellement
se tient à l’écart, tout en sei disant croyant,
voulait lui aussi, par suite de ce discours,
sortir idfei son isolement et, se rattachant
formellement à notre congrégation (puisqu’il ne fait partie d’aucune autre), en
soutenir l’œuivre par tous les moyens.
« Nul de nous neKvit pour lui-même ».
C’est la constataltion d’un fait ; mais c’est
tout Autant ; un avertissement et une
exhortation. C’est comme si l’aiiôtre disait : « Que nul de nous jamais ne penlae
à vivre pour soi uniquement. Il commettrait une colossale e)rreur. Il ferait du tort
à la société, à son entourage immédiat
tout d’aJbord: ; mais le plus grand mal il
le ferait à lui-même ».
Et en vérité, pas n’est besoin de beaucoup de raisonnements pour s’en persuader.
L’homme n’est pas une individualité
isolée. Il est la fraction d’un ensemble
qui s’appelle le corps social. Ce qui veut
dire que son existence est entrelacée avec
celle de ses semblables. Qu’i s’enferme
dans la solitude, qu’il coupe l’un après
1’â.uiîre tous les fils qui le lient à la sociélé, et k" voilà bientôt dans la situation
du rameau, qui, détaché du tronc, comme
dit un de nos cantiques, doit périr
desséché.
Ou, pour nous servir d’une autre image,
ü en serait bientôt de lui comme d’un
étang formé d’une certaine quantité d’eau
qui s’est séparée du fleuve avoisinant :
cette eau qui, tout à l’heure, semait la
vie sur soUi parcours, réduite à l’état de
flaque marécageuse, n’est maintenant plus
bonne à rien et peut même constituer
un danger par les miasmes qu’elle exhalei
Ou bien encore, il lui arriverait comme
à un membre quelconque dé notre corps,
qui, pris d’un accès de fohe, déciderait
de faire vie à part, ne voulant plus rien
savoir du reste de l’organfeme. Il affadblîraiit singulièrement ce dernier, mais il se
condamnerait lui-même, non seulement à
la déchéance, mais à la mort.
Ce sont sans doute des considérations
de ce genre qui ont fait dire à SaintPaul, dans maints passages, que nous sommes « les membres du corps de Christ qui
est l’Eglise».
Noiis dépeiiifdons les uns des autres.
Nous dépendons de nos semblables quant
à notre vie physique.
Le sauvage peut certainement, dans les
bois, végéter, sans aucune aissistance humaine, pour un temps d|u moins. Mais le
sauvage n’est pas Un. homme. C’est une
ébauche d’homme. C’est pour cela que nous
avons employé le mot végéter. Vivre, comme (nous l’entendons nous, gens civilisés.
ou prétendus cilvjüiæs, vivre : cela n’est
possibls que grâce au travail multiforme
de nos semblables. Pour ne citer qu’un
exemple, le dîner que vous allez manger
sous peu sera le résultat des labeurs d’une
quaiitité de per^ænPes. Si nous devions
vous raconter par quels procédés a passé
le pain qui se trouvera sur votre table,
ou (plutôt, vous dire combien de mains ont
été à l’œuvre pour vous présenter ce produit des champs sous sa forme actuelle,
il nous faudrait des heures.
Nous (dépendons de nos semblables pour
notre vie intellectuelle.
Nos eonnaiæances, voire même le désir
de nous instruire, sont l’effet de notre
contact avec d’autres intelligences. SS ce
n’est ,pas de vive voix qu’eUes nous ont
eômmuniqué, ou nous communiquent, leurs
pensées, c’est par la parole écrite. Qui dira
de quiels trésors nous leur sommes redevables à cet égard ? Dans quelle obscurité intellectuelle l’humanité ne se trouverait-ele pas plongée si tout ce qui est
écrit disparaissait soudain d’au milieu
d’elle !
i De la même manière que nous bénéficions des connaissamees des autres, les
autres bénéficient ide nos conlpaissances à
nous. C’est réciproque. Il n’est personne
î qui ne puisse éclairer un compagnon de
route sur quelque sujet... {A suivre).
LE SYNODE
(4^-8 SEPTEMBRE -1933)
(SUITE). '
MERCREDI MATIN.
La séance est ouverte par le culte présidé par M. Albert Prochet, pasteur à
Nice, qui prepd comme texte de sa courte
méditation les paroles du Psalmiste :
« L’Eternel est mon berger, je ne manque de rien“». '
Cette séance est d’abord consacrée à
l’étude 'de la question financière.
Le Modérateur lit une dépêche envoyée
par les Pasteurs viaudois de rAmérique du
Sud réunis. Le Synode accueille avec joie
les salutations et les vœux dé nos frères
sud-américailriB.
Le Présideint communique les noms des
membres de la Commission d’entente que
le Bureau a nommée, sur la demande du
Synode, pour étudier les moyens d’arriver à une solution du problème des différentes organisations de jeunesse. EUe
est ainsi constituée : pour l’A. C. D. G.,
MM. Giovalpni Miegge et Guido Rivoir,
pasteurs ; Miario Roüier et D. Abate, laïques - pour la F. G. V., 'MM. Henri Tron,
junior, et H. Geymet, pasteurs ; Abel
Ghigo et Gino Costahel, laïques.
On reprend l’examen du Rapport de
la Table, et le pasteur D. Forneron, directeur du « Convitto », fait quelques observations sur la façon de mettre à concours les bourses pour étudiants. Il voudrait entre .autre que le programme des
concours fût mieux défini et simplifié, vu
que bien souvent il est aU-dessus die la
portée des élèves, avec le résultat qu’ils
ne se présentent (plus pour gagner les
bourses.
M. A. Ribet voudrait voir que la question dé la vie spirituelle occupât une plus'
grande place dans le Rapport du Collèga
Le Modérateur informe le Synode que
le Foyer pour jeunes fiUes ne sera plus
ouvert cette année, car il représente,
un poids finafncier pour la' Table, et
le nombre ides demandes est exactement
la moitié de ce qu’ii devrait être pour
en assureir le fiœactionnement.
Il souligne avec reconnaissance le tra>
vail accompli ipair les laïques en faveur
de la Caisseï dles Retraites, qui se trouve
toujours en déficit, malgré leurs efforts
et les réjouissants résultats obtenus.
Faculté de Théologie : M. Henri Pascal
lit le contre-rapport sur la Faculté |de
Théologie et nous informe que le nombre
des candidats et des étudiants ^ actuel
leinent de 21 et on. tire la conséquence
que la question du recrutement des ouvriers, qui était grave, immédiatemenit
après la guerre, n’existe plus aujourd’hui ;
si question il y a ou il y raura, c’est de
trouver les moyens .de les employer tous.
* f.a Commission se sent donc autorisée à
recommander une sévère sélection des
étudiants.
Le Convitto a très bien fonctionné, mais
on .pose la question s’il n’y a pas des économies à réaliser, en diminuant le personnel de service, par exemple.
L’anglais ne figure plus comme matière d’enseignement, taudis que la musique fait 'toujours partie du currimlwm
théologique.
Il n’a pas été possible d’avoir, cette
année, des cours publics ; mais on espère
les reprendre Tannée prochaine
Le jugement d’enæmible est ainsi résumé : Ça été un bonne année, et la Commission propose un vif remerciement au
Conseil de la Faculté.
Le prof. Bosio ix)rte lœ salutations de
ses collègues, absents pour différentes
raisons.
Suit une discussion — qui n’est pas
nouvelle ! — sur l’idée d’une quatrième
année scolaire, sur la manière de donner
les cours, sur les exantens, sur certaines
lacunes des [programmes; les uns voudraient Thistoire de la phil<»ophie, les autres un cours d’évangélisation, d’autres
encore Thistoire des religions...
Le débat est assez animé et intéressan't,
les jeunes surtout y portent le feu de
leur idéal et... de leurs souvenirs plus ou
moins agréables. MM. Lupo, A. Ribet eit
d’autres y prennent part.
M. D. Bosio répond que les Professeurs de la 'Faoulté ne sont (pie trois,
et qu’il leur est impossible |de traiter
toutes les branches du savoir. D’ailleurs, la mjission qui leur a été cote
fiée par TEglise c’est de former des pasteurs et non pas des théologiens et des
savants ; il croit que cette mission est fidèlement accomplie, malgré certaines imperfections et lacunes.
Midi interrompt la discuæion.
MERCREDI APRÈS-MIDI.
A peine rentrés en séance, on reprend
la discussion sur la Faculté de Théologie.
M. Jean Tron, tout en comprenant qu’0
n’est pas possible d’acquérir à la Faculté
une culture profonde, voudrait qu’il en
fût au moins’ enseigné la méthode, ce qui
permettrait de continuer à étudier avec
profit, chacun pour son propre compte,
après avoir quitté la Faculté.
M. A. Ricca aimerait qu’on arrivât à
quelques conclusions (pratiques. El fait observer qu’il y a trop d’examens et qu’il
faudrait simplifier .de façon à ne pas avoir
à répéter, dans les examens généraux, ce
qu’on a fait dans les examens particuliers.
M. Valdo Vinay expose le système des
Facultés aUemaJnides : plus die contacts personnels entre professeurs et élèves, séminaires qui complètent les leçons proprement dites, etc.
M. Bruno Revel a une proposition pratique : comme 0 n’eSt pas possible d’improviser des Professeurs, il serait bon que
la Table se charge de désigner, de longue
date,, les pasteurs qu’elle croit taillés
pour l’enseignement.
Quelques remarques des différents orar
teurs auraÎeUit pu donner une idée imparfaite de notre Faculté, si d’autres —
M. A. Muston, M. Guido Miegge, etc. —
ne s’étaient levés pour dire leur parole
de vive appréciation.
Le Modérateur conclut en promettant
que la Table pensera à désigner des candidats aux postes de profe^urs, mais en
attendant on (doit être fort reconnaissant
à ceux que nous avons.
Après quelques minutes de suspension
on rentre en séance et le Président M. Del
Iksco informe le Synode sur les conclur
sions de la Commission d’entente qui s’est
réunie pour aviser aux moyens d’union
dés deux organisations de jeunesse.
Les ipburparlers n’ont pas eu de résultat positif. Les représentants dfâ la F. G. V.
soutiennent qu’on n’est pas préparé à
prendre des décisions d’ime si grande importance, qu’ü fapd) d’abord créer une atmosphère ide sympathie pour que la réunion soit non seulement pœsible, mais
réelle.
Le leader M. Paolo Bosio reconnaît que
la lutte et le maialise — qu’on a certes
exagérés — ont leur raison d’être. Il se
réjouit que le Synode manifeste le désir
de trouver une solution, mafe il faut craindre qu’efle ne soit hâtive. Le Synode n’est
pas, d’après lui, le meifleur endroit pour
traiter cette questiopi, et ü faut éviter
l’imposition d’un côlté et le compromis de
l’autre.
Les représentants de TA. C. D. G. sont
d’avis qu’il est urgent d’éliminer cette
dissension, et voudriajent qu’on nommât
xuie autre Commission qui donne ses con- .
clusions au Synode actuel.
H n’est pas aisé de mentionner tous les
orateurs : MM. L. Marauda, A. Comha,
Bertin, Rivoir, Vicino, Guido Miegge, Giovanni Miegge, Janni, A. Ribet, M. Falchi,
G. Rivoir, A. Gianupiccoli, E. Tron, junior,
G. Tron, Gibcoli, etc.
Le déhab a conservé un ton élevé et
digne.
Comme conclusion, on adopte la proposition que le Bureau du Synode nomme
une Commission d’entente formée de quar
tre membres, deux pour TA C. D. G. et
deux pour la F. G. V., qiu, sous la présidence du Modérateur, étudiera un plan
d’entente et fera son rapport aussi tôt
que possible.
Elle résulte constituée comme suit :
pour TA. C. D. G., MM. Giovanni Miegge
et Guido Rivoir ; pour la F. G. V., MM.
Paolo Bosio et Guido Comba.
2
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JBUDI MATIN.
La séajîce est ouverte î«r ,un culte pré
gidé piar iM. Bonnet, pasteur à Borne.
M. A. Ricoa Ht le contne-rapiport sur
les Instiimtiom Hoapàalières VwutdiÂses.
C’egt le iniouveau Pavillon de La Tour
f'qui aittire tout de suite l'attention et on
exprime le déisdr qu’il soit surtout réservé
aux Vaudois, car c’est là son but.
La Commission reconnaît que b situa^
tion médioalle actueile a b^oin d’être améItorée, mais ne peut pas suggérer une
solution.
Quant à l’Orptheiliniat, on fait observer
que c’est ceHe de nos Institutions qui est
la plus oubliiée ; pas beaucoup de dons, et,
ce qui Plis est, plusieurs faraiJles ne
payent pas même régulièreiment ce qu’elles, se sont engagées à payer. On souihalite un bienfaiteur — qu plusieurs ibienfaliteurs — pour avoir les
moyens de refaire les planchers qui sont
dans un état pitoyable. (Nous espérons
que quelqu’un y p(ensera).
A propos de l'Hôjpital du Pomaret, l’on
déplore qu’il n’y ait pas un médecin stable, et surtout que l’installation radiologique — pour cette raison — ne fonctionne pas depuis longtemps.
La Commission se idécliare cependant
satisfaite des conditions générales des Institutions Hospitalières Vaudoises, et souhajite que le public s’y intéresse toujours
plus.
Uni remerciement est adressé à M. le
comm. Bounous, qui a terminé son mandait et qui ne pourra pas être réélu en
vertu des Règlements. Il mérite en effet
toute notre reconnaiKsance pour le traivail
qu il a accompli pendant de longues atinéœ en s’occupahit d’une manière spéciale
du Refuge.
Au moment ou l’on examine le Rapport
imprimé, le docteur Rocchi demande si le
nouveau PaviRon dionne toutes les garantiefôrnédkaileB. '
Le prof. FaJchi communique le don fait
par la famSUe Bossi, de Milanî d’un magnifique gramophone. ’Ce don est parviKiu
au Comité des A. C. D. G. qui l’offre' à
l’Hôpital de La Tour.
M. Guido Rivoir prapœerait dé préseB>
ter les Rapports des Institutions H<®pdtar
Hères Valudoises à la’ Conférence de District, mais le l^ynode n’œt pas de cet avis.
M. Moreschini lui fait observer que nos
Institutions sont un aspect de notre activité rehgieuse et morale, et doivent conséquemment intéresser tout le. Synode. Il
propose même de publier un opuscule qui
les fasse mieux connaître au public.
M. Guido Comba, président dfe la Commision des Institutions Hospitalières Vaudodses, répond aux différentes remarques
faites.
Réception des délégués.
On suspend la séance et l’assemblée synodale, accrue d’un nombreux public, se
rend au temple, à 10 heures, pour y entendre le message des délégués d’autres
Eglises chrétiennes.
Présenté par le Président du Synode et
interprété par le prof. Bosio, le rev. C. C.
Goodleit M. A., modérateur de l’Eglise
Presbytérienne d'Angleterre, salue la glorieuse Eglise Vajudoise, l’exhortant à la
fidélité et à la foi. L’Eglise qu’il représente et qui s’intéresse à maintes activités reHgieuseei, a ,une admiration pairticulière pour les Vaiudois que le nom de
Cromwell relie en quelque sorte à l’histoire d’Augleteme.
La parole est ensuite au doct. ChaHes
Merle d'Aubigmé, Il connaît diepuis son
enfance l’hiBtoire vaudoise et a rencontré
à l’étranger nos modératelurs et nos collecteurs. Il est hBureux de se trouver parmi nous et de nous apporter les saliuta/tions de l’Eglise Réformée Elvangélique de
France, de la Société des JdHssions de Par
ris, de la Société Centrale Evangélique,
de l’AJlilance Presbsrtérienne Universelle.
L'Aliance est une fédération d^ Eglises
Réformées qui s’étend sur 27 nations, a
20.000 pasteurs et 40 miUiolns de membres. Son but est d’aider moralement et
SpiritueMement les Eglises faibles; de
faire entendre la voix des protestante ré
>ti
- formés sur les grandies questiwis qui préoccupent le monde ; de les représenter en*
présence d^ fonces qui menaçait l’huma-^
nité. M. IMterle d'Aubigné termine son
■ puissant message en rappelant un mot de
Calvin prononcé en des circonstances presque aussi pénibles que les nôtres ; « Se
donner la main, et, si c’est nécessaiire,^,^
rester seuils avec notre Dieu ». i
Le pasteur G. Cervi représente les Egli- ^
ses Wesfeyennes et Méthodistes Episcopa-- ;
les id’Itailie, en voie d’union. Que le jour "'
vienne où cette union s’étende à toutes les forces évangéliques d’Italie, y compris
la forte Eglise Vaudoise.
Le pasteur Mi Bertalot, représentant
de la Cofnférence Cantonale des Pasteurs
de l’Eglise Nationale Vaudoise, se réjouit
des progrès réalisés par notre Eglise, toujours plus consciente de ses responsabilités.
Le rév. Théophile Makm, D. D., salue
l’assemblée au nom de l’Eglise Française
du SainbSauviefUT, Philadelphie, U. S. A.
L’Uniop Vaudoise de Marseille est représentée par M. Jean Daniel Rivoire, qui
remercie la Table ipaur la visitei bienfaisante du pasteur émérite A. Jahier, et
exprime le désir qu’on puisse avoir à Marseille xm pasteur vaudois, à ppste fixe,
pour s’oeduiper de ses confrères.
Le doct. H. Pons, d|e la Société Biblitiue
Britannique et Etrangère, donne des nouvelles impressionnantes air l’hostilité cléricale contre la diffusion de la Bible. Mais
la Parole de Dieu, que rien ne peut enchaîner, accompHt son œuvre d’illumination et dé rédemption;
Le président du Synode, M. Del Pesco,
répond, en- anglais, français, italien, à
tous les orateurs, les remerciant pour leurs
messages.
JEUDI APRÈS-MIDI.
Le pr&idient, M. Del Pesco, communique une dépêche du major Lombardo, au
nom del l’Armée du Salut en Italie, qui
envoie à notre Synode ses salutations et
ses vœux. (Vifs applaudissements).
On continue la discussion sur les Institutions Hospitalières Vaudoises, et le Sy-t
node approuve les ordres du jour de lai
Commission d’examéni (en résumé) : 1" Reconnaissance à la Commiisaion ; Z' Reconnaissance envérs les Sœiurs et le piersoBV
nel ; 3° Reconnaissance envers les a.mfs ç,t
les bienfiaiteurs.
A ce moment M. Golucci prend la par
role pour demander que le Synode exprime
sa sympathie à l’un de ses membres, le
major A. Ghigo, qui vient de perdre son
frère.
M. Janni lit ensuite le Rapport de
Commission sur le mariage, d’après la eouveUe législation : ,une étude fouillée, attentive, qui examine tous les aspects du
problème, y mêlant même un brin de Humour en rappelant l’épisode de Renzo' et
Lucia! (Ceux qui, au milieu dés trar
vaux, savent provoquer Un peu de détente et de rire, sont des bienfaiteurs !).
Il étudie ces treus points : 1“ La source de
la valeur civile idu mariage ; 2“ La norme
législative qui règle le mariage; 3» Les
rites matrimoniatux.
Il n’est pas aisé ide résumer ce travail,
aussi y renionçonsHnous. On a manifésté
le désir qu’il soit publié, et nous espérons
qu’il le sera.
Le Modérateur remercie le Rapporteur.
M. D. Jahier se déclare satisfait et souhaite ime liturgie où l’élément civil et
religieux ide la célébration du mariage
soient harmoniquement fondus ensemble.
M. Jauni lit encore le Rapport de la
Commission pro Innario, et domine un
compte rendu du travail accompli. On a
actuellement 64 nouveaux cantiques, dont
42, au jugement des experts, sont bons ou
très bons. M. Janni demande s’il faut garder dans les tiroirs ce trésor jusqu’au moment qu’on pourra s’en servir dans la formation d’un nouveau recueil, ou s’il lîe serait pas bon de les pubHer dès maintenant pour les soumettre au jugement du
public.
MM. A. Comba, Ribet, sont d’avis qu’il
est bon de les publiér.
M. RoHier manifeste la crainte que ceis
eantiques, composés par des músicas italiens (catholiques), n’expriment pas la foi
vaudoise.
M. Janni le rassure et M. GiampiccoH
fait observer que la musique n’est ni. protestante ni catholique, et propose que la
pubHeation soit anonyme.
M. Bruno Revel voudrait un retour aux
Psaumes.
Cet intérêt pour notre hymnologie est
signifk^tif et fait opérer de réels progrès.
La Commission du Collège donne ses
conclusions pair son rapporteur, M. L. Marauda. Il faut, dlit-il, réagir contre la légende de la fermeture de notre Collège,
légelndie qui représente une forme de
sabotage. Il passe en revue leis différentes
propositions qui ont été faites, propositicffis qui ne peuvent être adoptées.
La Commission propose le statu quo,
c’est à dire que notre Institut continue
a>n œuvre, en confiant en Dieu et dans
la générosité des Vaudois, qui ne permettront pas que leurs œuvres meurent faute
de moyens.
M. A. Ricca est content de ce dérnenti
au bruit qui courait ; mais une autre
question reste à laquelle il faut penser :
cel'le des Professeurs. On doit sa préoccuper à l’avance pour en trouver au momënt du besoin.
Le « îpreside » M. D. Jahier lui répond
qu’fi s’en est préoccupé et qu’il a même
intérietesé 1 orateur qui soulève la question !
Comme il était absent au moment où l’on
discutait le Rapij)ort du CoUège, il répond
aussi à quelques remarques qui furent
faifes, en insistant sur le caractère vaudois, sur la valqur de l’enseignement religieux, sur les cultes hebdomiadaires...
^ Nous nous faisons un plaisir de conclure
par les paroles prononcées par M. H. Geymet, après avoir entendu les données
fournies par le « Pri^ide » : « Heureux les
jeunes gens qui peuvent faire leurs études dajn's injoB Vallées ! je fais les meilleurs
vœux pour qiuie le Collège continue sa
belle et noble tâche ». .
VENDREDI MATIN.
Vu qu’on aura un service de SainteCène à 16 h. 30, le culte d’ouverture est
très bref.
La matinée est occupée par la' lecture
des procès-veirbafux.
Le Mdidérateur Ht une lettre du prof. E.
Comba, ,actuellement en Allemagne. Une
information intéresse le Synode : il a visité une colonie vaudoise dont le dernier
pasteur vaudois fM. Geymonat) a prêché
en français jiusqu’en 1827.
Le Président de la Commission des propositions .informe le Synode qu’il n’y a
aucune proposition.
M. Mlaraud,a demande la iparole pour déclarer qu il ne pourra plus acoëpter une
nomination éventuelle comme membre de
la Table.
Il est 10 heures, terme fixé pour terminer toute délibération, et la séance est
levée.
VENDREDI APRÈS-MIDI.
Élections.
La séa'nce lest ouverte à 14 h., comme
d’habitude (au Heu de 14 h. 30), pour
permettre aux membres du Synode de
partir dans la soirée.
Le Président propose qu’on envoie une
pensée à M. C. A. Tron qui n’a plus pu
assister au‘ Synode.
La Tdible est ainsi constituée i modérâtes, M. V. A. Costabel ; modérateurTadjoint, (Ml Emesto Comba ■; conseillers,
MM. Rinaldo Mafym, G. Bonnet, E. Meynier; membres laïques, MM. prof. Dawide
Jahier et Pœofo Margiunti.
Sont élus membnœ du Conseil de la Facîdtie de Théologie : M. A. Boston, pasteur,
et le comnx N. Introna.
La Commission des Institutions Hospitalièr&s Vojudmses a dû remplacer trois
de ses membres : M. le comm. L. Bounous, qui avait termiiné son mandat, et
MM. Afeandne Rivoir et Théophile Pons,
démissionnaires.
Le Synode a nommé à leur place :
MM. G. S. Peyrot, avocat; Robert Jahier,
pasteur, et M. E. Ayassot, géomètre.
Le Bureau a désigné comme prédicateur au prochain Sjmode M. H. Tron, junior ; suppléant, M. Ugo Janni.
M. A. Arias remercie le Bureau, et d’une
manière spéciale son président, qui a dirigé les séances aivec tact, énergie et impartialité. Il a toujours eu, en effet, au
moment opportun, la parole nécessaire, et
n’a ¡point laissé les débats s’égarer dans
les chemins de traverse ; et a su imposer
la neutralité à la galeriei
Le Synode a travaillé sans fièvre, sans
hâte, et a conservé sa belle unité jusqu’à
la fin, malg’ré quelques départs.
L’ordre du jour est épuisé : la session
œt terminée.
Nous sommes contraints de remettre à
huitaine le compte ?'endu. de la soirée
d’évangêlisâtion et de la séance synodale
de la «.Pra del Tomo».
Vn tel exemple de siiicdriU.
Le mensonge est teUement à la mode
aujourd’hui, soit dans les affaires, roît
dans ks rapirorts dè famille, que je ne
peux m’empécher de transcrire une page
de Lamiartine dans YHistoire des Girondins,
C’était pendant la période de la Terreur : îl n’y avait de sûreté pour personne ; tel étalit aujourd’hui applaudi sur
le piédestal de la , gloire, qui le jour suivant montait sur l’échafaud.
Fouquier-TinviBe, espèce d’accusateur
public, ne faisait que demander de nouvelles vilctimies, et loin d’être rebuté parla vue du sang, il semlblait, s’en griser.
Malgré sa fureur révolutiohnaire, îl lui
arriva pairffois, cepenidiant, de faire effort
pour sauver ¡des accusés qu’il avait connus
et r^ectés, mas ou vent ssi l l stère
vertu de ces victimes repoussa la vie qu’on
leur offrait au prix d un î mensonge.. En
voici un exempte : *
'« L. Legrand d Afieray vreUlard r tègro,
est conduit mec s~ femme au trlbunàT"
révolutionnaire a vuses lin et 1 autre
d’avoir entrete n une correspondance avec
leur fils ém,ilgTé et de lur a orr fart passer
des secours dan lexrl J uqurei Tinville
est attendri. Il fait un s^me d'inteJligence
à l’accusé pour lui dicter de l’oeil et du
geste la réponse qui doit la sauver.
— « Voilà, lui dit-il jà .haute voix, la
lettre qui t'accuse ; mais je connais ton
écriture, j’ai eu souvent des pièces de ta
main sous les yeiux pendant que tu siégea,is aiu Parlement. Cette lettre n’est pas
de toi : on a visiblement contrefait tes
caractèreis ».
— «FaiteB-moi passer cette lettre, dit
le vieillard à Fouquier^Tinville. Puis après
l’avoir considérée avec une scrupuleuse
attention : Tu te trompes, répondit-il à
l’accusateur public, cette lettre est bien
de men écriture».
« Fouquier, confondu de cette sincérité
qui déroute son indulgence, ne œ rebute
encore; il offre un autre prétexte
d’acquittement à l’accusé :
— « Il y a .une loi, dit-il, qui interdit
aux parents (des émigrés de correspondre
avec leurs ip|roches et de leur envoyer aucun secours, sous peine de mort ; cette loi,
tu ne la conualissais pas, sans doute ? ».
— « Tu te trompes encore, répond
M. d’Alleray, je. la connaissais, cet-te loi.
Mais j’en connais une antérieure et supérieure, gravée par la nature dans les
cœurs de tous les pères et de toutes les
mères : c’est elle qui leur commande de
sacrifier leur vie pour secourir leurs
enfante ».
« L’acousalteiur, obstiné dans son dessein,
ne fut pas id^ouragé pair cette réponse.
Il offrit encor© cinq ou six excuses du même genre à l’accusé. M. d’Alleray les éluda
toutes par son refus d’altérer ou même
die détourner la vérité de son sens. A la
fin, s’apercevant de l’intention de Fouquier-Tinville':
— «Je te remercie, lu,i dit-il, des efforts que tu fais pour me sauver ; mais
il faudrait racheter notre 'vie par un mensonge. Mla femme et moi nous aimons
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mieux mourir, Nous avons vieilli ensemble sans avoir jamais penti, nous ne mentirons pas même pour sauver un reste
de vie. Eais ton devoir, nous faisons le
nôtre ; nous ne t’accuserons pas de notre
mort, nous n’accuserons que la loi ».
« Les j'urés jpleurèreint d’attendrissement, mais ils envoyèrent le vertueux
vieillard à l’échaifaud ».
C’est avec un sentiment de joie morale
que l’on découvre, même au milieu des
plus affreux orages révolutionnaires, des
liommes chez qui le devoir et la conscience
priment tout le reste, y compris la vie.
Puissions-nous imiter ceux qui ont été capables de nous donner un tel exemple lorsque l’issue, sûre et certaine, était la mort.
CHRONIQUE VAUDOISE.
CHICAGO. Sur l'initiative des Pasteurs
italiens de Chicaigo, une réunion spéciale
eut lieu à la Moody Itcdian Church, dans
raprès-midi du dimanche 2.0 août. Plus de
'250 personnes, au dire du Pasteur local,
y ont pris part. Bles représentaient six
dén.o!>;inatioins. C’est l’auteur de cette correspondance, pasteur vaudoîs à New-York,
qui avait été chargé de la prédication. Il
s’est acquitté de son mandat eU annonçant le « grand salut » que Dieu nous offre en Christ.
D’autres ont donné des témoignaghes,
exécuté des chœurs ou des solos...
Nous demandons à Dieu de bénir tout
ce qui a été dit et fait en cette ocoasion
axtíc le désir de servir sa sainte cause.
P. Gkiglio.
COLONIA VALDENSE. le 12 août 1933.
Cher frère.
Nous avons eu cette année un hiver
exxessivement froid, mais plutôt sec, ce
qui fait que les semailes ont eu leu dans
d’excelentes conditions. Les agriculteurs
espèrent une bonpie récolte, dont ils ont
tant besoin ! Nous souhaitons que Dieu la
leur accorde. Car c’est de Lui que nous
recevons toutes choses' ; bénédictions temporelles et spiritueles.
— On commence à pai’ler des sauterelles,
dont la visite n’est certes pas désirée. Ce
serait un châtiment de Dieu. Une lettre
d’un colon de Belgrano, écrite il y a un
mois environ, me dit que les saïutereles
y sont arrivées en quantité énorme et
qu'elles dévorent tout le lin.
— L'Asile ides Vieillards a ouvert ses
po) tes : six perennes y ont été reçues
déjà et o'n en attelnd d’autres. EUes sont
toutes heureuses et contentes dams la belle
bâtisise. On prépare un grand Bazar pour
réunir des fonds, à l’occasion de l’inauguration officielle.
— La paroisse |de Tiarariras a nommé
son pasteur, M. Breeze, et celle de Miguelete, Ivl. Negrin.
— On a fondé un nouveau Lycée, près
de chez nous, dans la petite vile de Rosario, Celui de Coloiniia Valdense n’a jamais
eu un si grand nombre d’élèves, je crois,
comme cette ¡année : près de 150. Il y a
excès de titres, pour un ipays si petit comme est l’Uruguay. Rien qu’à ¡Montevideo
il y a deux mile régents qui n'ont pas
d’emploi, et chaque année ü en arrive des
centaines. Et on pourrait dire à peu près
la même chose de toutes les autres carrières. Et même parmi nous, beaucoup de
gens laissent les champs pour les prof^
sions libérales, mai^é un avenir si douteux. Aussi les autorités font-elles maintenant une active propagande pour que
Ion retourne aux champs ou que l'on se
dirige vers l’industrie, où presque tout est
à faire, en comparaison des autres pays;
— Nos départs: Jetm Navache, de 84 ans,
de Bohi, à Cosmopolite ; Païul Ricca, de 69
ans, des Bonnets de La Tour, à Monte
Nievad" (Pampa) ; Daniel Fostel, de 65 ans,
du Vilar, a Tarariras ; Pavi Davyt, de 81
ans, dû Vilar, à Colonia Valdense.
Il ne faïut pas que le juste meure et
qu’on n’y prenne garde. Paul Davyt a
exercé une influence bénie qu’il est bon
de rappeler. B y a des chrétiens qui font
beaucoup de tra(vaii, et un travail béni,
sans faire pour cela beaucoup de bruit
dans le monde. C’est le cas de ce cher
frère. Son nœn ne paraissait pas ou, rarement, il n’alvait aucune charge ofBcidle,
mais il accourait au chevet des malades
et visitait les vieillards et les humbles. Sa
vie de consécration et de foi était son melleur témoignage, et on ne restait pas dix
minutes avec lui sahs qufil témoignât de
son Sauveur. Qua»d il parlait de l’amour
de Jésus et de la joie que donne sa grâce,
on sentait qu’il les ,possédait. C’était des
fleuves d’eatu vive qui coulaient de son
sein. Cela venait de la source. Ce n’était
pas de Fintelligence ou comme quelque
chose qu’on a appris. Et surtout dans la
prière on sentait l’homme de Dieu, le prophète. C’est qu’il aidait été saisi et à la
base ide cette ide il y avait eu la conversion. Il avait connu le Seigneur, et depuis
il marcha « comme voyant l’invisible ».
Que Dieu veuille susciter parmi nous, et
surtout parmi les jeunes, des témoins fidèles comme lui, remplis des dons de l’Esprit pour être en bénédiction, comme Ta
été la vie de ce juste.
Agréez mes salutations fraternelles.
L. Jourdan.
LA TOUR. Le culte de dimanche prochain, au temple neuf, à 10 h. 30, sera
présidé par M. le pasteur Rinaldo Mialan.
Da Saiinte-Cène sera célébrée avec les
coupes individuels.
— Vendredi dernier nous avons accompagné au champ idu repos la dépouille
mortele de M. François Ghigo, que Dieu
a rappelé ide ce monde à T âge de 70 ans.
Il avait été longtemps malade, mais sa
foi en Dieu lui donna la force de porter
vaillamment sa croix ji^qu’au bout.
Nous demandons ,a|u Seigneur de bien
vouloir consoler la famile en deuil.
MASSEL. Notre soirée du 20 août a
pleinemetnt réussi, et nous remercions encore le public pour sa présence et les artistes pour leur zèle uni à leurs... talents
dramatiques.
—, Nous avons eu le ipirivilège de la visite de 'plusieurs Pasteurs qui nous ont
fait un grand bien spirituel.
C’est d’abord (20 août) le rév. Cuido
Miegge, de New-York. De main die maître
il nous brosse un tableau de la situation
mondiale au point de vue économique, moral et spirituel; tableau sombre, hélas!
L’Evangile seulement pourra guider ThU.manité vers le telut.
C’est ensuite le pasteur Paul Bosio, de
Rome, qui, le dimanche 27 août, nous
donne uin puissant sermon sur les fruits
du Saint-Esprit. L’après-midi de ce même
j,our, ü nous parle encore, dans une réur
nion en plein ter, ¡de son œuvre d’évangélisation à Rome. CEuvre difficile, mais
récompensée aussi par de magnifiques résultats. Le pasteur doct. Henri Tron, de
Saint-Germain, captive l’attention de son
auditoire par une excellente et originale
méditation sur la parabole de l’enfant
prodigue. ^
Le 3 septembre, le pasteur Oreste Peyronel, du Perrier, adresse du haut de notre chteire un message qui sait trouver
la voile des coeurs et des consciences.
Le 10 septembre, le pasterrr de Felónica Po, M. Henri Geymet, parle, avec
Tardeur ¡de ses convictions, de la vie que
les chrétiens doivent avoir au sein d’un
monde qui les combat.
Toute notre reconnaissance à nos chers
frères, et que Dieu bénisse la variété de
leurs messages dans Tunilté de la foi
chrétienne.
— La chaire sera occupée, le 17 ûoui*
rant, par le pasteur Hermann Rosten, de
Pramol. R.
NBW-YOBE. Le 31 août notre pasteur,
M. Griglio, a uni en mariage Lina OMr^
Rostan, de Rora, et V/iUimn Brutschyi de
Paterson, N.-J.
La cérémonie eut lieu chez M. Louis
Peyrot - 168 West, 126 th Street - et en
la' 'te'ésence d’un groupe d’amis, parmi
lesquels la sœur de Tépouse, Mrs. Cécile
HaJibig.
Encore les meilleurs vœux de bonheur ;
de ce bonheur qui, ¡ayant sa source en
Dieu, loin de diminuer, augmente alvec
les années. iBep.
PEABUSTIN. Nous avons reçu, à la mémoire du doct. EmmanvM Cardon, L. 25
de la part de’Mime Medina Cardon-Balmas, et Ix 25 de la part de M.lle Marie
Cardon. Les donatrices, en souvenir de
leur frère qui aimait beaucoup la musique diésirent que cet argent soit employé
poxff l’achat de cantiques itaüens pour le
tenple. Un gros merci. G. R.
SAINT..GEBMAIN. Asüe des Vieillards.
Noûs accusons réception, avec reconnais^mce, des dons suivants : Eglise de Rome I,
D 200 - Eglise de Rome II, 100 - Eugénie
QteJela, Turin, 20 - Caroline et Dora FonbanarRoux, 200 - G. Lembo, 5 - Mjaiddalena ved. Larco, La Maddalena, 25 - Coniugi ImraoviUi, Reggio Emilia, 50 - Amos,
Milano, 100 Smith, 77,50 - Scharp, 300,30
- Giham W., Rome, 100 - Meta Giaìliaiir
Batuer, Gênes, 500 - I. et G. Linder-Bert,
20 - Enrico Siehalck, Turin, 1.000 - Grill
Lidia, Chicago, 600 - G. G. Rivoir et SMiadame, en souvenir de leurs noces d’or, 50
- Prof. E Griset, S. Germano, 50 - Alberto Bleynat, Id,, 50 - Pastre, Porosa Argentina, ^ - Gommune de Saint-Germain,
100 - Eìglise ide Perrier-Maneille, 25 - Far
mlille Bessone, Pignerol, en souvenir de
Elsa Tron, 50 - M. et M.me C. A. Tron,
eui sou'venir de la même, 50.
■Vers la fin du mois sera fêté le 41® anniversaire de la fondation de TAsile.
C. A. Tron.
VILLAB. Communication à la jeunesse.
Par la suite d’un contre-ordre télégraphique .reçu de la part de nos collègues du
Val Queyras, la réunion unioniste francoitalienne, qui devait avoir lieu dimanche
prochain 17 courant, au Col de la Croix,
est renvoyée. R. Jahier, 'pasteur.
POUR LE COLLÈGE.
B. Pascal, missionnaire D
Up Viaïudois qui n’a pas piu fréquimter le Collège » 1.000,
50,—
Pour la Société Charlotte Beckwith.
.-éEñd s&uvemr de M.Ue Amdetto: M.lle
Mathilde Gay, Viillalr Peliice, D 10.
E3SBaSaS3S3e3ë3E38Bffl3egi:3fefeg3£83S3£33ëBe36e61SgË'gSS3S3
iKlilntliis Bmiillallüs Vuioises
BORSA PELLEGRINO.
Si rendei nato
che col 1° Gennaio 1934 sarà disponibile
la Borsa Pellegrino per gli alievi valdesi
aspiranti ala professione di medico-chirurgo, farmacista o notaio;
che le domande di ammissione al concorso, corredate dte vari docum^ti occorrenti, dovranno essere presentate ala
Commissione infradesfenate (ala sua sede
presso l’Orfanotrofio VaMtese' in Torre Peliice) , entro un mese da oggi ;
che Ifaspirapte prescelto dovrà prendere
per iscritto Timpegno formale di e^rcitare la sua professidne nele Vali.
Torre Pdlice, 14 Settembre 1933-Yl".
Per la Commissione degl’istituti Ospitalieri ?aldesl
Il Presidente : Aw. Stefano PeveOt.
• • «
La Commiiæion, en grand© partie renouvelée par les élections dia dernier Synode, a tenu sa ¡première sêaince mardi
matin, dans la sale de TOrphellinat.
On a constitué 1© Bureaiu formé d’un
président, d’un vice-président et d’iun
secrétaire.
M. Guido Comba a préféré laisser la*
présidence à Tun des membres résidaint
dans la valée du Pélis, soit à cause des
besoins de sa paroisse, soit à cause des
distances, sans plâtrier d’xjine mission éventuele à Tétranger.
A la suite de sa dédaration, le nonveaiu
Bureau reste constitué de : MM. G. ^ S.
Pleyrot, président; G. Comba, vice-président ; E. Ayassot, secrétaire.
La smintendance des divers instituts
a ôté fixée comme suit : Hôpital de La
Tour, M. Robert Jahier - Hôpital du Pomaret, M. Guido Comba - Refuge, M E
Ayassot - Orphelinat, M. Louis Mieol.
On a nommé aussi des chapelains dans
les personnes die M Auguste Jahier, pour
THôipital d© La Tour ; de M. Guido Combai,
pour THôpital du Plomaret; et de M. B.
Gardiol, pour le Refuge.
Dons en nature.
La Commdssioini adresse un appel aux
campagnards ^ur dés dons en nature en
faveur de nos instituts, qui traversent
temps difficiles. Si tons donnaient quelque
chose, on pourrait con^pter sur ime épaiv
gne considérable d’axgtot.
Que nos lecteurs veuillent bien en prendre note. Les Pasteurs sont priés de Taanoncer et les Unions auront iteoit à notre
reconntessancei si, comme elles l’ont fait
d’autnes fois, elles se chargeront de neoutelir ces dons.
^ •••
Dons reçus pendant le mois d’août et jusqu’au
7 septembre 1933.
HOPITAHX.
M.mes et M.rs : Romola Lanza vedova Entelli, 'làiriu, à la mémoire du prof. Gf. Ayae- •
sot, L. 50 - Selma Longo, Florence, 20 - Caroline Durand veuve Gay, La Tour, 25 - Paroisse
de Rora, 25 - Lydie Grill, Chicago, pour Poraaiet, 750 - La même, pour La Tour, 750 Guido Rivoir, pasteur, Prarustin, 10 - Paroisse de Perrier-Maneille, pour Pomaret 50
- Peyrot G. Henri, Perrier-Maneille, x^our Id.,
10 - FamUle du major P. Ribet, Pomaret, à la
mémoire de Eisa Tron, 50 - En souvenir de
Elsa Tion, sa marraiyie, Id., 50 - Fleure en
souvenir du chev. Henri Long, 500 - Madeleine Rivoiré, La Haye, en souvenir de Joséphine Rivoire, 50.
’:r:
REFUGE.
M.mes et M.rs : CaroUne Durand veuve Gay,
La Tour, L, 25 - Paroisse de Rora, 20 - Lydie
Grill, Chicago^ 500 - Fanny Prassult et Bermond, Nice, 10 - Teruzzi, Id., 5 - P. M. Dauwson, Lancaster, 10 — Collecté par M.me Muschiato, à Nice: N, N., 1rs. 10 - M.ine Qiardot, 3 - M.me Muschiato, 12 - M.me Pcms-Chauvle, 5 - M.nie Teruizzi, 20 - M.me Bertin-Cliauvle, 10 - Total frs. 60, au change L. 44,10 —
LX'die Gay, Prarustin, 4 - Louise Gardiol veuve
Forneron, Id., 10 - Paroisse de Perrier-ManeUle, 25 - A la mémoire de Emüe Giusiano,
la veuve et les fils, Rora, 100 - Selma Longo,
Florence, 20 - Anonyme, Suisse, 50 - H. Durand, pasteur, Saint-Aubin, 50 - Madeleine
Rivoire, La Haye, en souvenir de Joséx^Mne
Rivoire, 50.
ORPHELINAT.
Paroisse de Rora, L. 26 - M. Henri Pascal,
pasteur, Rora, 5 - Union des Mères, Prarustin, 24,40 - Paroisse de Pferrier-Manellle, 50
- M. Pascal Auguste, régent, Perrler-ManeiUe,
25 - Madeleine Rivoire, La Haye, en souvenir
de Joséphine Rivoire, 50.
IM fnlDile ïaide»! di Valleiioûa.
Fleurs à h mênmre de M.Ue Amdetto :
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4
..-íf
PÈLERINAGE PROTESTANT EN PALESTINE.
Depuis quelques années, on organise des
pèlerinages protestants pour visiter la Palestine à bon compte. Le chapelain du Pélermage de cet été, le sixième, est le pasteur Kaltenbach, de Marseille.
Avant de partir, les pèlerins se sont
réunis dans le temple de la Rue Grignan
(Marseille), où a eu lieu un culte spécial.
Le 4 août le bâteau a levé l’ancre.
A Naples, lisons-nous dans les journaux
de langue française, le pèlerinage a eu la
plus cordiale réception de la part du pasteur Moreschini, de l’Eglise Vaudoise, en
l’absence du Pasteur de l’Eglise FrancoSuisse. Il a aussi visité la Üasa Materna
de Portici, avant de se rendre à Pompéi.
Sur le paquebot Anç^or voyage aussi
un pêlerinage catholique de 55 personnes ;
les deux groupes ont établi entre eux des
relations cordiales, ce qui ne nous étonne
pas quand nous pensons qu’ils sont en
route vers le pays de Jésus-Christ, le
Prince de la paix et l’amour personnifié.
Quelques touristes, appartenant au
corps enseignant, se sont embarqués avec
les pèlerins et ont ■ adopté le même
itinéraire.
les Livres.
Histoire anecdotiqm des Vaudois du Piémmt, par Jean JaUa — Libreria Editrice « ¡Bottega della Carta » - Torre
PeUice — Prix : L. 7.
Le prof. Jean JaUa a trouvé le moyen
d’enseigner l’histoire vaudoise à la jeune^e d’une façon simple et intéressante.
Je crois que cette nouvelle publication
vient combler une lacune, car si l’on possédait des oeuvres concernant notre histoire adaptées aux adultes, il nous manquait précisément un travail qui fût à la
portée de grands et de petits.
L’autteur nous présente les faits les plus
saillants de notre histoire, depuis Vaido
jusqu’au commencement de l’œuvre d’évangéhsation, et nous fait suivre nos coreligionnaires des Vallées Vaudoises aux
deux Amériques.
Nous rœommandons le beau volume de
208 pages, fort bien imprimé, au public
vaudois.
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