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Quarante-deiudème aimée.
27 Septembre 1907
N. 39.
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ECHO DES VALLÉES
I>A.RA*IS»SAlV'r OHAQUU V:^JVI>R]Br>I
Fr
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Vallées Vandoises^ , Vr. 2,50 Italie
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seront pas pris en considération.
T
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
‘ SOMMAIRE :
isEpbéiiiérides vaudoises — Souvenirs de
{. voyage — Le chant, sa place actuelle
dans l’Eglise — Chronique — Correspondance — Courrier missionnaire —
Les alcooliques et impulsifs — Bibliographie — Revue politique — Informations.
” EPIÊMÊBMS^HDOISES
25 Septembre. v
Fdicia Hemans.
Milton, Whittier, Victor Hugo, sont
poètes bien connus, qui ont consacré aux Vaudois quelques-uns de leurs
I ■^ers les plus émouvants. Il y a im au'fre -poète de grande renommée qui leur
eh a dédié plus encore qu’eux ; c’est
une femme dont les poésies font battre
vivement les cœurs des Anglais depuis
f-cent ans, mais qui est encore presque
pÈthè inconnue chez nous ; c’est Madame
;• Îtémans. Nous profitons de la date du
I; 25 septembre, qui est celle de sa naisV sance, pour la faire connaître aux des■ cendants de ceux auxquels elle a convdhcré trois de ses plus délicieuses pièces
» dé vers.
Son nom de jeune fille était Felicia
^" 'Ddrothea Browne ; son père était un négociant irlandais établi à Liverpool ;
èt c’est dans cette ville que sa mère
(fille du consul de Toscane) lui donna
ïé jour le 25 septembre 1793.
A râge de 7 ans sa famille se transfé'tà dans la province de Galles, à
fcGwych, où elle passa 9 ans, se forI» ihînt, sous la direction de sa mère très
I distinguée, pour la brillante carrière qui
^‘ l’attendait. Elle commença de bonne
héuTe à écrire des poésies, ses parents
av^ent le tort de les publier, ce qui
'. provoqua de sévères critiques à l’adresse
f êé réhfant, mais ne réussit pas à la
décourager. Elle s’en vengea en écrigï. vaut un poème « L’Angleterre et l’Espagne » au moment où ses deux frères
servaient dans l’armée anglaise à la
glterfe d’Espagne ; et elle eut la joie
dé' voir son œuvre bien accueillie et
fradüile aussitôt en espagnol.
A 18 ans, triomphant de l’opposition
dè ses parents, elie obtenait de pouvoir
épouser le capitaine Hemans qui lui
ptbmétfait tous les bonheurs et devait
bientôt l'a plonger dans la désolation.
En 1818 en effet, il la quittait, elle et
leurs cinq garçons, sOus prétexte d’aller
fortifier sa santé au midi. Elle ne le
revit plus... et pourtant jamais une
plainte ne sortit de la bouche ni de la
plume de la délaissée^^ c’est à peine si
une légère nuance de tristesse effleura
dès lors ses poésies.
Elle éleva bravement ses cinq garçofis; retirée à Bronwylfa, près de St
Asaph, chez sa mère, écrivant, gagnant
des prix de concours poétiques, et publiant ses chefs-d’œuvre «Dartmoor»,
« Mélodies Galloises », « Le siège de
Valence», « Les Vêpres de Palerme»,
« Le sanctuaire de la forêt » etc. En
1827 elle perdit sa mère, et se transféra à Wavertree près Liverpool, envoyant ses deux fils aînés à leur père,
à Rome, et nouant des relations avec
Shelley, Walter Scott, Wordsworth et
d’autres littérateurs éminents. En 1831
elle s’établit à Dublin auprès de son
frère, et c’est là qu’elle eut la joie de
voir venir à elle un jour un fameux
incrédule que sa poésie « Le sceptique»
avait ramené à la foi.
C’est là aussi qu’elle mourut le 16
Mai 1835, à l’âge de 41 ans.
Il est temps que nous disions la part
qu’elle a faite aux Vaudois et aux Vallées- dans ses œuvres. Elle leur a consacré trois poésies :
1. « The Vaudois wife » (la femme
du Vaudois) est une exquise élégie de
dix octaves, contenant les adieux touchants à la fois et héroïques de la femme
d’un chef vaudois, laquelle meurt dans
les bras de son époux.
2. « The Vaudois Vallcÿs^ (les Vallées Vaudoises) est le titre de 15 quatrains qui placent nos- vallons et nos
montagnes au-dessus des régions les
plus fameuses dans l’histoire à cause du
poème épique de la conscience qui s’y
est déroulé.
3. « Hymn of the Vaudois mountaineers in times of ‘persecution » (cantique
des montagnards vaudois au temps de
la persécution) six octaves avec ce refrain : « Pour la forteresse de nos montagnes nous te bénissons, oh I notre
Dieu, Dieu de nos pères ! »
Cette dernière poésie tout au moins
devrait, nous semble-t-il, tenter parmi
nous ceux qui se sentent en veine de
rimer. Qu’ils nous la traduisent en bon
français, ou en bon italien, de façon à
ce qu’elle puisse se chanter sur la mélodie de l’Hymne de Luther. Ils nous
donneront par là un de nos plus beaux
cantiques et nous aideront en même
temps à payer à Felicia Hemans une
vieille dette de reconnaissante vénération. Teofilo Gay.
Souvenirs de voyage
C’était au mois de Juillet, au bord
du lac des 4 Cantons. La vue était
idéale, l’air frais et parfumé, le ciel d’un
bleu pur, les montagnes étincelaient de
lumière. Aussi avais-je le cœur joyeux
en montant sur le bateau à vapeur qui
devait me conduire de Brünnen à Fluelen ; de là je voulais me diriger du
côté du St. Gothard. — Sur le bateau,
assis vis-à-vis de moi, se trouvait un
étrariger qui opposait la plus triste figure à toutes les gloires de la création.
A quoi servirait-il d’habiter même le
paradis, à celui qui ne possède ni joie
ni contentement d’esprit ? Or ceci faisait complètenient défaut à mon compagnon de voyage. De même que Jonas
revendiquait le droit de se fâcher quand
les choses n’allaient pas au gré de ses
désirs, le noble comte, car il portait
dûmént ce titre, avec sa fine moustaches, ses mains blanches et. aristocratiques, prétendait être libre de se fâcher
contre le destin. Il avait pédestrement
fait l’ascension du Rigi, et en avait
rapporté des ampoules aux pieds, ce
qui lè faisait marcher comme s’il avait
les deux pieds contrefaits. Les compatriote qu’il devait rencontrer au Rigi
Kulm lui avaient fait faux bond, et il
ne i)ârvenait pas à découvrir leur trace.
Enfin il avait été si détestablement
logé et nourri à l’hôtel du Rigi que’
sa bile en était toute remuée. — Tandis que je m’étais fait servir à déjeuner
en prévision d’une longue course pédestre, le noble comte usait du même
moyen pour combattre sa mauvaise humeur. Mais ce n’était point chose facile,
ainsi que le comprendra toute personne
qui a quelque connaissance du cœur
humain. Il n’était pas seulement impatienté par la mouche qui vole dans l’air,
mais le service du sommelier lui donnait sur les nerfs ; il trouvait tout mauvais, le vin de Bourgogne falsifié, rance
l’excellent beurre de Suisse etc. et il
apostrophait si vivement le malheureux
garçon, que celui-ci devenait alternativement pâle et rouge, et n’approchait
de sa seigneurie qu’en tremblant.
Je ne pus m’empêcher d’observer amicalement à l’étranger que le sommelier
n’était pas responsable des mets qu’il
ne faisait qu’apporter, et qu’en conséquence il ne méritait ni blâme, ni louanges. J’ajoutai que l’on ferait bien d’avoir
un peu de patience et de bienveillance
envers les gens de service, car les paroles
dures ne servent qu’à les irriter et les
démoraliser.
Mon vis-à-vis m’avait écouté d’un
air maussade, cependant, avec plus de
patience que n’en auraient montré bien
des personnes connues et inconnues.
Lorsque j’eus achevé ma harangue il
s’écria : « Monsieur, vous... vous parlez
exactement comme M. Funcke de Brême.
Le lecteur comprendra qu’il ne me fut
pas aisé de garder mon sérieux. J’y
parvins cependant, et je dis calmement :
Est-ce que vous connaissez M. Funcke?
« Oui et non, répondit-il. C’est-à-dire :
Je ne le connais pas personnellement,
mais j’ai lu ses sermons, ses récits de
voyage. Dans tous ses ouvrages il s’efforce de relever la classe inférieure.
Avez-vous aussi lu des livres de
Funcke ? — Certainement, répondis-je,
même je le connais assez intimement ;
car je suis de Brême et en bonnes relations avec Funcke. Je l’entends souvent prêcher.
Mon compagnon de voyage parut
intéressé.
Puisqu’il en est ainsi, parlez-moi de
Funcke, je vous en prie ; si seulement
ma tante, la Baronne de E... était ici!
Elle admire Funcke, elle le défend contre tous ses contradicteurs ; elle m’a
même donné un ouvrage de Funcke pour
mon voyage, (ici, il sortit de sa valide
Verwandlungen'). J’en aurai bientôt fipi
la lecture ; quoiqu’il y ait beaucoup
d’exagérations dans ce livre, il y a des
pages qui m’ont captivé. Ma tante sera
enchantée si je puis lui apporter quelques détails personnels sur son auteur
favori. »
Je me déclarai disposé à le satisfaire, tout en ajoutant que j’aurai aussi
à dire des choses défavorables sur le
personnage en question. Après avoir
parlé de l’enfance de Funcke d’une manière générale — tout en restant fidèle
à la vérité — je dis que j’avais souvent
voyagé avec lui, que je l’avais suivi à
l’Université, même, que j’avais parfois
partagé son lit.
(à suivre').
Ctf !(0]M IQt/ïl
La Tour. Le Gonsorzio de la route du
Coulet de la Sea a décidé de refaire
cette route, des Giourdanots jusqu’au
Taillaré, d’après le projet dressé selon
toutes les règles de l’art par M. l’ingénieur Achille Malan. La direction du
Consorzio est composée de MM. J. D.
Jourdan, M. Castelan, D. Armand-Bosc,
J. Eynard et Paul Rostan.
Saint-Jean. Vendredi 20 Septembre
à 11 heures a eu lieu au temple du
Chabas la cérémonie religieuse du mariage de M. Georges Trossarelli avec
Mille Lina Revel. Le temple était littéralement comble ; le service fut fait
par le père de l’épouse, M. B. Revel,.
pasteur à Milan, qui ajouta au service
liturgique une touchante allocution. —
Des jeunes filles chantèrent un cantique de circonstance et des amis des
époux jouèrent un délicieux morceau
sur le violon et le violoncelle avec accompagnement d’harmonium. — La fête
nuptiale, favorisée par un temps superbe, soit au temple, soit à la maison
de l’épouse, fut très belle et laissa chez
les nombreux amis qui eurent le privilège d’y prendre part un édifiant souvenir.
Tous nos vœux aux heureux époux 1
2
— 2 —
’ I*
Prainol. Dimanche dernier, au culte
du matin, a eu lieu un évènement nouveau pour la paroisse ; l’inauguration
d’un bel harmonium que l’église, sur l’initiative de M. le pasteur Eugène Revel
et de M.me Revel, a pu se procurer
grâce à une souscription et à des soirées
faites au sein de la paroisse, et surtout
aux dons généreux de plusieurs paroissiens et amis d’Italie, de France, de
Suisse et même des deux Amériques,
qui ont tenu à démontrer, d’une manière pratique, leur attachement à leur
église d’origine et leur intérêt pour ce
qui se fait aux Vallées. — Un public
nombreux et encourageant a écouté
avec recueillement un sermon de circonstance. M. Revel, prenant pour texte
Coloss. III, i6, a attiré l’attention des
auditeurs sur le chant sacré et la musique, en faisant ressortir le devoir et
le privilège de cultiver cet art et en
terminant par des conseils pratiques sur
la manière de rendre le chant et la
musique dans l’Eglise plus vivants et
propres à accomplir la mission céleste
qu’ils ont reçue de Dieu.
Outre les cantiques chantés avec entrain par l’assemblée, un chœur préparé
pour l’occasion, avec solo de soprano
et accompagnement d’harmonium, a été
exécuté avec expression par 24 chanteurs, en produisant sur les présents
une bonne impression.
L’harmonium a été inauguré par le
distingué organiste M. Théodore Ricca
de Turin, qui, se trouvant à Pramol,
a bien voulu prêter son concours apprécié, en exécutant de beaux morceaux
de musique sacrée qui ont contribué à
la solennité du culte.
Nous espérons que cette journée, dont
l’église gardera, nous en sommes certains, un bon souvenir, sera bénie, et
nous formons des vœux pour que l’harpionium, qui vient d’être inauguré, soit
un instrument entre les mains de Dieu
pour l’édification des fidèles.
Nous apprenons que, sauf empêchement imprévu, le chœur sera répété au
culte de Dimanche prochain.
Un auditeur.
LE CHANT«
II.
Sa place actuelle dans l’Eglise
Théoriquement parlant, le chant ne
pourrait avoir dans notre Eglise et dans
nos assemblées religieuses une plus large
place que celle qui lui est faite.
Nous sommes libres de chanter autant que nous le désirons ; tant il est
vrai que l’on peut entendre encore,
par-ci par-là quelque vieillard attardé
se plaindre de ce que l’on chante trop
souvent et un trop grand nombre de
strophes.
Il est passé aussi le temps où l’on
déclarait la guerre au cantique un peu
partout et, en particulier, dans certaines paroisses. Aujourd’hui le cantique
le plus récent, pourvu qu’il soit simple
et quelque peu mouvementé en même
temps, est aussitôt appris et chanté avec
un joyeux entrain même par plus d’un
de nos vétérans.
(1) La première partie de ce travail étant surtout historique, nous nous bornons à publier la
deuxième partie, toute pratique et particulièrement appropriée aux besoins de nos Eglises.
(m. de la Réd.).
C0BBESF01M1CE ,
ViUar Pellice (Ciarmis),
Monsieur, ”
Lundi dernier, 19 cour., je m’ensuis
bravement parti avec mon char, pour
aller écouter « l’Armée du Salut » à
Villa Olanda, quitte à critiquer à l’occasion le système et à tort les personnes. Eh bien ! je marque cette
réunion comme une vraie bénédiction;
la parole de Madame Peyron m’a fait
presque pleurer, moi un vieux pécheur.
L’œuvre de l’Armée, par son système
militaire et uniformiste nous a froissés.
Mais devant l’esprit de sacrifice et les
résultats admirables produits par un
dévouement que la vraie foi inspire,
je m’incline et prie Dieu de bénir
l’Armée, quoique je demeure un peu
contraire à ses chapeaux et autres
questions de forme. Le fond y est, et
il est bon, D. M.
Henry Geymonat.
.. 21 Septembre 1907.
Cher Directeur,
Parmi les questions que le Synode
devait étudier et approuver, il y avait
celle qui avait pour objet de donner
aux évangélistes des stations la voix
délibérative dans les Conférences de
District. Comme je suis un des intéressés, j’ai cherché si la question avait
été traitée, mais pas un de nos journaux n’en a parlé. Y aurait-il de l’indiscrétion à demander quelques nouvelles à cet égard ?
Je profite aussi de l’occasion pour
prier le Comité d’Evangélisation de
vouloir reprendre l’habitude qu’il avait,
il y a de cela bien des annéès, d’envoyer à tous les ouvriers la liste des
églises et stations avec les adresses
des lieux de culte, et le nom et l’adresse des pasteurs et évangélistes. —
Cette liste je la retiens très utile et
même nécessaire. Tant de lois on a
besoin d’écrire au tel ou tel autre pasteur ou évangéliste et on ne sait ni
où il est ni où il demeure, et alors
il faut s’adresser au Comité pour les
informations nécessaires.
Certainement cela donnera un peu
plus d’ouvrage à M. le secrétaire du
i) Défauts de non-participation.
Mais si le chant a une large place
dans l’Eglise, il est loin de l’avoir telle
dans le cœur de tous ceux qui s’en disent
membres !
Ce qui frappe en effet dès que l’on
se trouve dans une assemblée — quelle
que soit d’ailleurs la localité où elle
est réunie — c’est que l’on ne chante
pas assez; c’est-à-dire que l’assemblée
entière est loin d’y prendre la part active qui lui revient comme un devoir
et ufi grand privilège en même temps.
Il y a telle partie du culte où le pasteur et le maître chantre jouent le rôle
le plus actif. L’assemblée écoutera plus
ou moins attentivement la lecture de la
Parole de Dieu et la prédication... mais
au chant chacfün devrait être heureux
d’y participer! Le chant — nous l’avons
vu — c’est l’adoration dans son plus bel
élan, c’est la prière d’actions de grâces,
c’est la supplication, c’est l’édification
même de l’âme... et cependant qu’ils
sont nombreux les membres de nos
Eglises qui ne savent ou ne veulent
aucunement jouir du privilège de le
faire monter devant Dieu de concert
avec leurs frères I
Dans telle paroisse ce sont surtout
les hommes qui se taisent, dans telle
autre ce sont les femmes qui font vo
Président, mais je suis persuadé qu’ il
le fera avec plaisir ; quant à la dépense, elle est relativement petite, et
le Comité n’y trouvera, j’en suis sûr,
rien à redire.
Avec bien des remercîments,
de votre dévoué H.
eOOBBlEB MISSIOMME
Nous extrayons ces quelques détails
des dernières lettres de M. Adolphe
Jalla, datées de Loatile, juillet-août
1907 :
MM. Vernet et Lescoute ont reconstruit notre chapelle. Elle est plus grande
que la précédente, mais moins haute
et moins belle. Le toit de tôle ondulée
fait, penser à une gare de chemin de
fer africain. M, L. a mis de grandes
ailes à notre petit moulin, qui moud
très bien. C’est pratique à Loatile où
le vent souffle souvent. M. L. est très
ingénieux. Ayant achevé son travail
ici, il nous a quittés pour Maboumbou
où la conférence l’a placé pour un an.
On va y bâtir deux maisons d’habitation en briques et deux cuisines pour
M. de Prosch et M.lle Kiener.
On va avoir une grande école technique et d’anglais, à Mongou, payée
avec une partie de la taxe. La direction en est confiée à trois noirs, le
Ngambela et deux 'autres chefs d’ici,
et trois blancs, M. Worthington, le nouveau résident M, Hazell et moi. J’ai dû
accepter, car cela peut servir le pays
et la mission. J’ai l’approbation de tous
ceux de mes collègues que j’ai pu consulter.
Il est-sérieusement question d’une fédération de l’Afrique Méridionale, qui
comprendrait aussi la Rhodesia ISféridionale. On parle même de faire passer
la partie du royaume de Léoanika, qui
va de Seshéké au Kabombo, au gouvernement direct de l’Angleterre. Comme ce serait bon I
Une mauvaise nouvelle c’est qu’il est
question de révolte au Bo-Choukouloumboué. Les natifs, poussés, dit-on,
par deux envoyés du roi, ont refusé de
payer la taxe et auraient l’intention de
massacrer les blancs. Les missionnaires
méthodistes pnt abandonné leurs sta
lontiers les muettes, dans une troisième
tout le monde en général préfère écouter plutôt que chanter I
D’où vient cela ?
i<> La première cause de cette indifférence à l’égard du chant, réside,
sans nul doute, dans Vindifférence dont
le cœur est rempli vis-à-vis de Dieu, de
son amour et du salut qu’ il nous a
préparé et qu’il nous offre en JésusChrist I
Si tous les cœurs étaient remplis de
l’amour de Dieu, si tous savaient reconnaître les bénédictions qu’ ils reçoivent de Lui, jour après jour, ils s’ouvriraient tout naturellement à la reconnaissance, à la joie et à la louange
comme — en sa saison - la fleur s’épanouit sous les doux rayons du soleil,
et ils sauraient chanter à l’Eternel I De
même que l’on ne peut pas prier si l’on
n’a aucune action de grâces ni aucune
demande à faire monter vers le trône
de Dieu, l’on ne peut pas chanter si
les lèvres ne reçoivent pas du cœur le
cri qu’elles sont appelées à rendre de
la façon la plus harmonieuse !
2° Mais les prétextes, les excuses
pour s’abstenir du chant, ne manquent
pas, même chez les personnes qui ne
sont cependant pas étrangères à la vie
spirituelle.
lions pour se réfugier dans un forO
Puisse la guerre être évitée I
LES ILCOOLIQUES ET IMPüLSïl
Une profonde inquiétude se manifesiel
depuis quelque temps dans les société 3
civiles, en face de la multiplicité d
homicides, qui se commettent par des^
individus que l’on ne peut pas consî.
dérer comme de vrais criminels proprement dits, mais qui sont simplemeiiy
des squilibrati, des impulsifs, qui agissent
sous l’influence d’une folie temporaire^*]
souvent subite et imprévue. C’est l’abùs’^
des excitants qui pousse la pauvre hu-J
manité à des tendances fatales vers lai
destruction. Les hommes s’empoison?^
nent volontairement par l’abus des,
boissons alcooliques, et cette action r^]
pétée produit un caractère impulsif qui]
ne sait plus se dominer en présence de
quelque grande contrariété.
Les statistiques nous montrent quel
les 2/3 des crimes sont inspirés par.*,
l’alcool. Les journaux nous montrent •
chaque jour des faits de sang impù-,
tables à l’ivresse ; ces alcooliques ia^^
conscients ignorent les lois de l’hérédité,H
Les pères ont espéré trouver une aug-.
mentation de force dans les boissons
spiritueuses, et les fils expient leursJf
fautes. Ceux-ci, devenus moralement'
faibles, continuent à boire comme leurs^
pères, et leur surexcitation naturelle,
les conduit aux pires violences. Pour J
le motif le plus futile ils glissent sur le"
sentier du crime. Dans les auberges, iÎ 1
suffit d’une différence de quelques sous 1
pour qu’il y ait un coup de couteau.
Ce qui est terrible, c’est de savoir'
qu’un homme peut être alcoolique sans
s’être jamais enivré. L’empoisonnement ;
s’effectue peu à peu ; la cellule animale
regorge d’alcool;un triste jour, l’homme,J
à demi fou, se précipite vers l’homicide'
ou vers le suicide. De nos jours, la.
plupart des hommes sont devenus trop -|
nerveux, agités et irascibles, un sang
moins pur coule dans nos veines et le
nombre des malades augmente, surtout
dans les villes. Anciennement les forts;
buveurs ne manquaient pas non plus,,
mais le vin était pur, et l’on évitait lesj
liqueurs fortes.
Bon nombre d’hommes, par exemple, ^
qui ont de bonnes et puissantes voix^
quand ils se trouvent dans un cercle
d’amis — au 17 Février ou à une fête ’
de famille — ne chantent pas ou ne**
chantent plus aux cultes.
Essayons de les persuader du con-'.j
traire... et nous verrons que c’est loin:
d’être facile !
Il n’est pas rare, non plus, de voir
un membre de l’Eglise cesser tout-à- J
fait de prendre part au chant des louan- J
ges de Dieu dès qu’il tombe sous le ^
poids d’un deuil qui le touche d’un peu
près ! Nous comprendrions qu’il s’abstînt des chansons mondaines et des *
chants profanes ; nous comprendrions |
même qu’il ne pût, pendant quelques j
jours ou quelques semaines, mettre le
chant à la place des larmes ; mais qu’un 1
chrétien passe une année entière, ou J
six mois au moins, sans reprendre sa
place parmi les chanteurs, cela nous pa- 1
raît inconcevable. C’est cependant une i
chose assez commune encore, dans quelques-unes au moins de nos Eglises.
D’autres — et nous en avons bon
nombre même parmi la jeunesse, nous
dirions presque surtout parmi la jeunesse, ne chantent pas, par simple nonchalance. Quelques-uns — des jeunes
gens surtout — n’ont jamais fait un
3
jG’est une énorme et fatale erreur de
croire que l’alcool augmente la force
et facilite la digestion; en général l’eau
pure et fraîche est le meilleur digestif,
ïtandis que l’usage régulier de l’alcool
faft du mal au corps et l’esprit, et
est un foyer de dégénération pour les
familles. Les enfants sont instables d’es-jjjit. aimant peu le travail intellectuel,
^ toujours prompts aux querelles. C’est
l'abus des boissons alcooliques qui est
|a cause de la diminution des naissances,
|[e l’augmentation de la mortalité des
finfants et du nombre des aliénés dans
es maisons de santé.
Il serait à désirer que tous les chefs
Í ^e famille, aux Vallées, voulussent s’abonner au journal mensuel de M. Rochat
6e Florence, qui ne coûte qu’un franc.
pour toute l’année.
D. T.
Les vacances sembleraient devoir être
|ë temps favorable pour la lecture des
Ouvrages reçus ; il n’en est malheureu.gement pas toujours ainsi. Aüssi nous
àommes-nous vus forcés, pour ne pas
fenvoyer qui sait à quand, d’accumuler
Ici de courtes mentions au lieu de la
ife 6 / . »
I fecension qu’aurait meritee tel des ou
f ' • V
yrages mentionnés ci-apres :
If Nuova Aurora. Storia di un’anima.
ilécit non seulement intéressant mais
Îvimotionnant, dans lequel, quoique l’auteur, un médecin, présente des scènes
parfois étranges, presque invraisemblables, on voit le progrès des idées, des
sentiments et des croyances religieuses
se produire dans l’âme d’un jeune homme
^ qui a connu le malheur et des contrariétés sans nombre, et la jeunesse studieuse en particulier peut fréquemment
• iecqnnaître, à la fine analyse qui en est
I faite , ses propres expériences, ceux
surtout qui vivent dans les villes. Ce
; livre, écrit en allemand, et traduit en
5, français, a eu d’emblée un écoulement
extraordinaire dans les pays où se parl'lent ces deux langues. Il á été traduit
du français en un italien excellent par
f M. le pasteur et professeur Henri Ri¿jroire et, après avoir paru comme feuilÍ letón du Rinnovamento, il a été tiré à
r part en un beau volume 8° de 286 p.,
effort pour s’acheter un* cantique ; d’autres le possèdent bien... mais tie se soucient guère de le porter avec eux.....
peut-être pour ne pas se sentir trop
obligés de se rendre à la maison de
ÜDieu ; d’autres encore l’ont sur eux, le
tiennent ouvert même parfois, mais sans
s’en servir et sans bien s’en servir
surtout.
■5
r.
le
’ 2) Défauts d’exécution.
. A côté des défauts de la non-participation, il nous faut ranger les défauts
d'exécution,
I® Si nos chants n’entraînent pas
les tièdes, les indifférents, les incrédules,
c’est que souvent ils sont par eux-mêmes bien peu entràînants ! Il nous arrive
parfois de chanter avec une lenteur et
une monotonie telles que non seulement
nous ne réussissons pas à réveiller les
dormeurs de profession, mais que l’effet
est plutôt d’endormir ou de rendre malades les mieux éveillés et les mieux portants eux-mêmes 1 Nous nous rappelons,
à ce propos, -une circonstance solennelle
où un ami plus musicien que celui qui vous
parle, dénommait du ' hom d’assassinat
cette manière d’exécuter un de nos très
beaux cantiques 1
Si le'^ chants de Luther à l’époque
à rimprim. de l’Istituto Gould, Via
Marghera 2, Rome. Prix ; 2 fr. 50.
Comegys Beniamino. Elementi di
Etica. Venezia 1907. Malgré son titre
scientifique, cet ouvrage est un excellent traité populaire de morale et d’éducation, contenant l’exposé et l’examen
des différents devoirs tels que la vérité,
l’obéissance, l’honnêteté, l’amabilité etc.,
suivis d’explications et d’une série de
questions destinées à faire réfléchir l’enfant et à l’amener à bien se rendre compte
de ce qui a été dit et des conséquences qui
en découlent. Cet ouvrage, traduit de
l’anglais par M. Penninetti, en est à sa
2.e édition, la première ayant été rapidement et complètement enlevée. 120
p. 8®. Prix : I fr. 50.
Minerva.
Sommario del numero 40.
La minaccia musulmana - Matrimoni
internazionali - I consigli d’officina in
Germania - L’agricoltura insegnata agli
agricoltori - L’industria della gomma
elastica - L’architettura del ferro - La
marcia trionfale del telefono - Scienza
e invenzioni - Il sonno elettrico.
Seguono le Questioni del giorno - Spigolature - Recensioni - Notizie Bibliografiche e un articolo dello Scarlatti sulVJscrisioni curiose di monete, e una densa
e varia Rassegna Settimanale della Stampa.
Revue Politique
—*—
e
Le 20 septembre, jour de fête nationale, a été fêté assez tièdement dans
toute l’Italie. A Rome la commémoration
officielle: les autorités municipales ayant
à leur tête le commissaire royal qui depuis la crise préside à l’administration
de la ville éternelle, les représentants de
l’armée, et un grand nombre d’associations, ont formé un long cortège avec
musiques et bannières. Après avoir déposé au Panthéon des couronnes sur les
tombes des rois Victor Emmanuel II et
Humbert, on s’est rendu à la breccia de
Porta Pia où l’on a prononcé des discours patriotiques.
Les partis populaires, ne voulant pas être
de la cérémonie officielle, ont organisé
pour leur compte une démonstration et
un cortège qui s’est rendu au Capitole.
de la Réforme, si ceux dont on se
sert de nos jours pour évangéliser
les masses, étaient chantés avec le flegme
avec lequel nous chantons trop souvent
dans nos assemblées religieuses, ils n’auraient certes pas contribué alors, ni ne
contribueraient aujourd’hui, à amener
le monde aux pieds du Sauveur !
2® En manquant d’entrain nous manquons aussi de mesure ! La chose est, du
reste, aisée à comprendre I Celui qui
chante sans enthousiasme et comme par
contrainte comment pourrait-il se soucier de chanter en mesure et d’accord
avec ses frères et ses sœurs ? Voilà
pourquoi dans bien des occasions —
dans nos assemblées en plein air surtout — nous donnons souvent le spectacle d’un charivari qui empêche tout
recueillement et partant toute édification.
3® Nous avons parlé de ceux qui
ne chantent pas, nous avons mentionné
ceux qui pourraient chanter mieux ;
nous prenons maintenant nos chanteurs
dans leur ensemble pour leur dire qu’un
grave défaut c’ est celui qui consiste
à ne pas savoir faire usage des chants que
nous connaissons.
Les enfants les laissent à l’Ecole du
Dimanche et à celle de la semaine, les
jeunes gens dans la salle où ils les ont
' appris et — là où elles existent — dans
Il n’y a pas eù d’incidents. Les manifestations anticléricales qui auraient dû avoir
lieu à cette date, comme protestation
unanime de tous tes libéraux contre les
scandales du clergé, n’ont été que des
faits isolés. Beaucoup de discours, mais
calme .général.
Dans les Pouilles et surtout dans la
province de Bari de graves désordres
viennent de se produire. Ce sont bien
300000 paysans qui se soulèvent comme
un seul homme pour obtenir de meilleures
conditions de travail des grands propriétaires, qui sont les uniques maîtres du
sol. Ils ont proclamé la grève générale juste au moment des vendanges,
refusant d’aller travailler dans les champs,
et empêchant les propriétaires de travailler eux-mêmes leurs terres, pour les
forcer à se rendre. La chose est relativement facile dans le Midi où toute la
population vit renfermée dans les villes
et les bourgs, allant chaque jour travailler les terres, jusque dans les localités très éloignées. Les paysans, montant la garde devant les palais des hobereaux, et à toutes les issues des villes
et villages, ont repoussé les propriétaires
les armes à la main. Il y a eu des conflits à Ruvo, à Canosa (un mort et deux
blessés grièvement), à Cerignola, Bisceglie et ailleurs. A Bitonto on a proclamé
la grève générale, bloqué dos trains pour
les empêcher de partir, et ta cavalerie
à dû plus d’une fois charger la foule.
Les paysans réclament entre autres qu’on
leur abandonne les terres appartenant
aux communes et celles qui fout partie
des biens domaniaux. C’est à Santeramo
del Colle près de Bari que les paysans
ont tranché directement la question, en
occupant, au nombre de 7 000 à 8000, une
étendue de 8000 hectares qu’ils ont immédiatement commencé à cultiver. La
question est très compliquée parce que
il y a des propriétaires qui réclament sur
les terrains des droits de propriété, tandis que les paysans prétendent que ce
sont là des terres domaniales, et ils ont
l’intention de se les partager entre eux.
Le spectacle de cette émigration en masse
était, paraît-il, très saisissant. Il n’y a
pas eu de désordres, la colonisation s’est
effectuée dans un ordre parfait sous les
ordres d’un chef, un certain Giovanni
les salles de l’Union chrétienne, et tous
ensemble nous les confinons beaucoup
trop dans nos temples et dans nos
écoles !
Que nous sommes éloignés de ces
jours où les psaumes et les cantiques
de l’Eglise étaient chantés sur le champ
de son travail par le laboureur, et par
l’ouvrier dans son atelier 1 Dans telle
ville où notre œuvre d’évangélisation
a pu porter quelques fruits, on peut
encore, en passant dans telle ruelle,
entendre un cordonnier qui, malgré son
âge avancé, bat sa semelle en chantant :
« Son bambino, son piccino, ma il Signore mi vuol ben », le cantique que
son enfant ou son petit neveu lui ont
apporté de leur école ; mais chez nous
ou l’on ne chante jamais, en travaillant
ou en se reposant, ou bien l’on a recours aux chansons souvent insipides
que l'on se renvoie d’une génération à
l’autre, quand on ne tombe pas — ce
qui est pire encore — dans la chansonnette dévergondée importée des grandes
villes.
Et ce n’est plus le cas maintenant de
s’excuser — comme on le faisait volontiers et non sans quelque raison par le
passé — sur notre Recueil.
Sans prétendre à la perfection, la cinquième édition que nous en possédons
Giampetrugni, qui comme un dictateur
est obéi aveuglément par cette masse de
travailleurs enthousiastes, pleins de foi
dans le triomphe de leur cause.
La conférence de la Haye va bientôt
clore ses travaux. Dans la dernière séance
plénière, ce qu’il y a eu de plus intéressant ce fut la communication faite par
le président M. Nelidoff du traité général d’arbitrage entre la République Argentine et l’Italie signé la semaine dernière à la Haye par les représentants
plénipotentiaires des • deux pays. C’est le
premier traité de ce genre. Les deux
parties contractantes s’engagent à soumettre à l’arbitrage toutes les contestations, de quelque nature qu’elles soient,
pouvant surgir entre elles et qui n’auraient pas pu être résolues par voies diplomatiques. L’assemblée a applaudi vivement et unanimement cette communication. E. L.
I NFORNI ATIONS
Le» examens Re promotion et d'admission aux différentes classes du Collège
commenceront mardi i.r octobre a 8 h.,
ceux de licence gymnasiale le lendemain
à la même heure.
Ùne session, probablement la dernière
avant l’application de la nouvelle loi,
pour l'examen d’habilitation à l’enseignement des langues étrangères est fixée aux
12, 13 et 14 novembre pour les écrits.
Les demandes doivent être présentées
au Recteur de l’Université de Turin,
sur papier timbré de 60 cent., pas plus
tard que le 12 octobre. La taxe à payer
est de 40 francs.
ËCeai UTIHE DE FOUBET
t—^ '5*'--J
^Les examens d’admission à l'Ecole Latine, auront lieu, D. V., mardi 8 Octobre
proch. dès 8 heures ; le mercredi 9, à 8
heures aussi, les cours seront repris régulièrement.
Prière aux pasteurs des paroisses plus
directement intéressées de porter cette
communication à la connaissance du public*. La Direction.
Ab. payés et non quittancés.
1907 : Frédéric Koch (payé jusqu’au 31 déc.
1908) ; L. Costabel, Milan ; Lor. Rivoir, Prarustin ; Armand-Bosc David, la Tour; E. Corsani,
Chieti ; Teuente Eibet, Porto Maurizio ; Madame
Mylius, Torino.
actuellement présente cependant un progrès très sensible sur ses aînées soit
pour ce qui a trait au format, soit pour
ce qui concerne le prix, soit surtout
pour le nombre et la variété des chants
qu’elle met à notre disposition et par
lesquels — plus que par le passé —
nous pouvons donner essor aux sentiments divers de nos cœurs.
Ce qui nous manque toujours encore
— et la faute n’est pas aux compilateurs du recueil mais à notre Eglise
tout entière — ce sont des cantiques à
nous et exprimant les aspirations, les
joies, les espérances ainsi que les faiblesses et les misères spirituelles propres à notre peuple. Les Eglises Moraves, entre autres, sont excessivement
riches à cet égard ; aussi leurs fidèles
trouvent-ils dans leurs recueils de cantiques leurs besoins à eux, leurs accents
de reconnaissance, leurs élans vers la
céleste patrie et des prières répondant
à merveille aux circonstances particulières de leur vie.
Nous, au contraire, sommes pauvres
en poètes, plus pauvres encore en compositeurs ou du moins en amateurs de
musique sacrée !
(à suivre).
A. Rivoir, gérant.
4
A partir du 1er Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA ALPINA, Via Arnaud N® 31, poùf
tout ce qni regarde les annonces, remerciements ou communications payantes, à insérer dans L’Echo des Vallées. ^
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RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero. Lettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise. Biglietti Banca esteri ;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali,
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno, sia
dell’ estero ;
» dell’esazione, di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
* del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc.;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants;
APRE Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni ;
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SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente costruito ; dette cassette vengono cedute in abbuonamento, al prezzo annuo di :
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Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pagati gratuitamente i “ coupons „ e titoli estratti, esigibili a Torino. I
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Come si cura la tubercolosi polmonale.
I numerosi metodi di cura, preposti e sperimentati nella tubercolosi polmonale hanno dato
risultati parziali e solo in determinate condizioni.
— La rinomata Roziono antisettica del
dottor G. Bandiera di Palermo si adopera, però,
con vantaggio superiore a quello di ogni altro
farmaco e, dopo l’insuccesso del siero Maragliano,
è sempre il medicinale generalmente preferito dai
medici, perchè reputato più efficace. Infatti la
sua azione si estende al di là del primo periodo
del morbo, facendo scomparire, come per incauto,
ogni indizio patologico dai polmoni.
La Pozione antisettica del dottor Bandiera, essendo, un potente battericida, dà sempre
brillanti risultati, essendosi ottenuta la guarigione
di tutti i casi, trattati con essa, anche in istadìi
avanzati, con numerose ed ampie caverne, e con
la presenza di abbondanti bacilli negli spuli. In
un tempo che varia dai 30 ai 60 giorni, la tosse
si va attenuando, diminuisce l’espettorato e scompaiono i sudori notturni, non senza attivare energicamente la nutrizione. Grado grado, ritorna la
sonorità normale, nelle partì aifette del polmóne
e si ristabilisce, in tutto il murmure vescicolare,
per cui è lecito inferirne la completa restitutio
ad integrum del tessuto leso.
Tali brillanti risultati furono già ottenuti in
ben 650 casi di tubercolosi polmonale in ogni
stadio, curata però quando il morbo era locaìÌiszato ai polmoni.
La Pozione antisettica del dottor Bandiera di Palermo, quindi, somministrata a dosi
prescritte dal metodo di cura, annesso ad ogni
flacon, esercita una diretta influenza battericida
sui bacilli della tubercolosi polmOuale. Chi desidera fare acquisto di tale potente farmaco, dirìga
le richieste in Palermo, via Oavour, 89-91, alla
spettabile Farmacia Nazionale, incaricata per la
vendita. 3)