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CI^«ai^*>d«axiÉm* aaaée.
18 Février 1816.
N. 7.
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L ËCHO DES VALLEES
PARAISSANT CHA Q^U E VENDREDI
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SOMMAIRE: Méditation — Le Colporteur
Vaudois — Amédée Bert — Aux Vaudois de 1916 — Chronique vaudoise —
Avviso.
MÉDITATION
Portez les regards sur le rocher
d’où vous avez été taillés.
Es. LI, I.
À cause de l’état dans lequel se trouve
l’Europe entière et, d’une manière spéciale notre patrie, il nous a semblé qu’il
valait mieux modifier un peu le programme habituel de notre fête du 17
février.
C’est une question de sentiment, nous
le savons, mais il n’est pas donné à tous
d’avoir la même fibre, le même entrain,
au milieu des calamités publiques; aussi,
tandis que la fleur de notre jeunesse se
trouve sur le front, tandis que de nombreuses familles sont plongées dans le
deuil ou dans l’anxiété, il nous a semblé
que ce qui répondait le mieux à nos be-.<^.<»soins du jour, était une commémoration
sous la forme d’un culte spécial adapté
aux petits et aux grands. L’essentiel, à
nos yeux, est de nous souvenir de la date
mémorable, de notre émancipation, en
exprimant à Celui qui nous l’a accordée
notre plus vive gratitude.
Ce que nous réclamons aujourd’hui,
c’est ce que Dieu demandait à son peuple, par le moyen de son prophète:
« Souviens-toi de la roche de laquelle tu
as été tiré ». L’oubli est fatal et conduit
facilement les individus aussi bien que
les peuples à leur ruine; la mémoire, par
contre, est un fidèle ami qui maintient
le feu sacré de la reconnaissance et qui
rallume en nous des souvenirs qui nous
poussent à agir dans le sens du bien.
«Le 17 février nous dit à nous ce que
les bienfaits de Dieu disaient à Israël:
« Souviens-toi de la roche de laquelle tu
as été taillé ».
Nous avons été taillés du rocher des
humbles de ce monde, exactement comme
ces pêcheurs de la Galilée qui avaient
pour mission de révolutionner l’humanité. L’Eglise chrétienne a eu comme un
puissant appui qui a fait pencher la balance de son côté, l’intervention de Constantin, ce qui, selon nous, a été un mal,
plutôt qu’un bien; la réforme, à son
tour, a eu comme soutiens les princes en
assez grand nombre, voire même des
rois, ce qui a aidé ce grand mouvement
de l’indépendance spirituelle. Nous n’avons rien eu de semblable, car, en effet,
que 1 on veuille nous faire remonter à
Claude de Turin ou à un Pierre Valdo,
nous aurons toujours une humble origine
que nous savons apprécier, car elle est
une preuve de plus de l’intervention directe du Tout-Puissant.
Nous avons été taillés du rocher des
chrétiens, c est a dire de ces disciples qui
ont accepté avec toute confiance les vérités révélées par la Parole de Dieu concernant notre activité, notre conduite,
notre foi en Christ Sauveur qui a voulu,
par amour infini, prendre notre place
devant la justice de Dieu, en nous assurant un pardon'complet et gratuit et la
certitude d’un héritage éternel. Ces chrétiens n’ont eu en vue que de vivre en
paix en étant fidèles à leur patrie et à
leur Dieu. Leur bonheur suprême consistait à servir Celui qui est venu les
arracher à l’esclavage du péché, de Satan, de l’idolâtrie et des superstitions
humaines. Ces chrétiens se sont proposés
de garder l’héritage de leurs pères, c’est
à dire une vie simple et une foi ardente,
consistant à se nourrir du Livre de Vie.
Nous avons été taillés du rocher des
héros, soit qu’il s’agisse de ceux qui ont
combattu vaillamment sur les champs de
bataille, sur les hautes montagnes, ne
connaissant point ce qu’était la peur ni
la fuite, soit qu’il s’agisse de ceux qui
s en allaient de ville en ville, de province
en province, annonçant le message du
salut, s’efforçant de faire connaître cette
vérité qui les rendaient heureux et vaillants en même temps. Qui dira jamais
tout l’héroïsme déployé par ces obscurs
montagnards qui descendaient de leurs
hautes montagnes pour communiquer
cette vérité qu’ils portaient jusqu’en
Bohême, ne reculant ni devant le feu de
la persécution, ni devant les difficultés
qu’ils rencontraient sur leur route !
Nous avons été taillés du rocher des
martyrs. Il y a peu de peuples qui en aient
fourni une si grande phalange, en proportion du nombre de la population.
Qu’il s’agisse d’un Jean Louis Pascal
brûlé à Rome sur la place du château
St-Ange ou d’un Gioffredo Varaglia,
mort au milieu des flammes à Turin, ou
des milliers de victimes suffoquées par
le feu et la fumée dans les antres des rochers, ou des dix milliers mourants à
petit feu dans les humides prisons du
Gouvernement, toujours nous trouvons
devant nous ces phalanges de martyrs
intrépides comme des héros, inébranlables comme des rochers, prêts à sceller
leur foi en versant leur sang généreux.
Nous avons été taillés du rocher des
vainqueurs. Après tant de siècles d’oppression et de persécution, malgré l’union
des pouvoirs temporel et spirituel, malgré
toutes les ruses du grand ennemi des
âmes, c’est la vicoire qui, en dernier lieu,
a souri à ces soldats intrépides de la foi.
L’aurore du 17 février 1848 a salué la
grande délivrance de tout un peuple
qui ne demandait qu’à servir Dieu et la
patrie. La délivrance a été accordée par
des instruments guidés par Dieu, qui
ont dû ouvrir les yeux et réparer les iniquités des siècles de l’ignorance, de l’intolérance, de l’obscurantisme. C’est la
reconnaissance envers Dieu et les hommes que rappelle le 17 février, date que
nous ne voulons pas oublier et qui nous
est chère.
En nous souvenant de quel rocher
nous sommes taillés, nous devons être
dignes de ce glorieux passé. Noblesse
oblige, dit-on souvent. Oui, noblesse
oblige, ô Vaudois du 20.me siècle ! Cette
liberté qui nous a été accordée, grâce à
la persévérance de nos ancêtres, est-elle
pour nous une puissance pour faire le
bien, ou plutôt n’est-elle pas un prétexte
pour nous émanciper de Dieu en abandonnant Ses voies, en suivant le grand
courant mondain pour ne pas nous singulariser ? Cette liberté l’employonsnous à faire triompher la cause du Maître, eji faisant connaître à d’autres la
perle de grand prix, ou plutôt ne cachonsnous ,pas la lumière sous le boisseau ?
Ne nous efforçons-nous pas de cacher nos
humbles origines, en aspirant aux grandeurs de ce monde ? Notre christianisme
ne st iéduit-il pas à quelques formes religieuses qui paraissent nous satisfaire
en sauvant les apparences ? Où est notre
héroïsme en combattant avec courage
contre le mal et le péché ? Ne dirait-on
pas qu’il cède, par-ci par-là, la place à
une triste lâcheté ? Et les martyrs ?
N’en parlons pas. C’est un grand mot
du passé, mais c’est tout.
Vaudois, souvenons-nous du rocher
duquel nous avons été taillés. Les temps
sont profondément tristes; nos enfants
avec tous les défenseurs de la patrie se
trouvent au front pour accomplir leur
devoir. Nous ne savons pas combien cela
■ pourra encore durer, mais une fin viendra
et s approche à grands pas. Sommes-nous
prêts à saisir le moment de relâche et de
réaction qui va se manifester ? Nos armes spirituelles sônt-elles prêtes, afin
d exercer une influence bénie sur ceux
qui vont revenir et sur ceux de l’arrièregarde ?
Moments solennels 1 moments décisifs ! Vaudois, Dieu vous attend pour que
vous soyez dignes de votre passé. Après
la prière et l’attente, c’est l’activité qui
nous attend. Malheur à nous si nous venions à faiblir, car nous aurions perdu
une occasion qui ne se présentera plus;
notre rôle serait fini, notre but manqué.
Mais il n’en sera pas ainsi; en nous souvenant du rocher duquel nous avons été
taillés, en restant humbles, nous saurons
être des chrétiens, des héros, des martyrs, des vainqueurs. Que Dieu le veuille
et... Dieu le veut. C. A. Tron.
Le Colporteur Vaudois.
Nous tenons à faire connaître cette
poésie qui est chantée dans tous les pays
protestants de langue française; elle célèbre une des gloires les plus pures de
nos pères; elle est un rayon de l’auréole
céleste qui entoure notre histoire; elle
devrait être écrite dans le cœur de tous
ceux qui ont le privilège d’appartenir à
notre peuple; plus qu’un souvenir elle
constitue un programme; elle nous rappelle que les fils sont dignes des pères
seulement alors qu’ils les surpassent.
(G. G.).
Oh regardez, ma noble et belle dame,
Ces chaînes d‘or, ces joyaux précieux !
I,es voyez-vous ces perles dont la flamme
Effacerait un éclair de vos yeux ?
Voyez encore ces vêtements de soie
Qui pourraient plaire à plus d’un souverain !
Quand près de vous un heureux sort m’envoie,
Achetez donc au pauvre pèlerin !
Ea noble dame, à l’Age où l’on est vaine,
Prit les joyaux, les quitta, les reprit,
Ees enlaça dans ses cheveux d’ébène.
Se trouva belle et puis elle sourit.
— « Que te faut-il vieillard ? Des mains d'un page
Dans un instant tu vas le recevoir.
Oh, pense ù mot. si ton pèlerinage
Te reconduit auprès de ce manoir ».
Mais l’étranger, d’une voix plus austère,
Eui dit: « Ma fille il me reste un trésor
Plus précieux que les biens de la terre,
Plus éclatant que les perles et l’or.
On voit pâlir aux clartés dont il brille
Ees diamants dont les rois sont épris.
Quels jours heureux luiraient pour vous, ma fille.
Si vous aviez ma perle de grand prix ! »
— « Montre-la-moî, vieillard, je t'en conjure ;
Ne puis-je pas te l’acheter aussi ? »
Et l’étranger, sous son manteau de bure,
Chercha longtemps un vieux livre noirci.
— « Ce bien, dit-il, vaut mieux qu’une couronne,
Nous l’appelons la Parole de Dieu.
Je ne vends pas ce trésor, je le donne ;
11 est à vous: le ciel vous aide! adieu ».
Il s’éloigna. Bientôt la noble dame
Dut et relut U livre du Vaudois.
Da. vérité pénétra dans son âme,
Et du Sauveur elle comprit la voix;
Puis un matin, loin des tours crénelées,
Doin des plaisirs que le monde chérit,
On l’aperçut dans les humbles Vallées
Où les Vaudois adoraient Jésus-Christ.
(G. DH FELICB).
STEFANO ROSTAN
di Praly (^borgata Malzat), d’anni 23
soldato alpino
caduto al fronte il 17 Gennaio 1916.
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2
AMÉDÉE BERT.1
Il vient de mourir dans notre ville,
après une longue et douloureuse maladie,
vaillamment et chrétiennement supportée, un homme qui, bien que n’étant pas
Genevois, nous tient de près. Il était
venu, dès l’âge de 14 ans, à .Genève, et
y avait fait ses études. Il y rencontra la
femme distinguée qui devait être la compagne de sa vie, en la personne de la fille
du professeur de langues et de littératures anciennes, Louis Vaucher, petitefille du botaniste Jean-Pierre-Etienne
. Vaucher. Il était en outre le beau-père
de J.-J. Gourd, le philosophe bien connu.
Fils d’un pasteur des Vallées Vaudoises du Piémont, et pasteur lui-même de
l’Eglise protestante réformée de Gênes
pendant de longues années, il a accompli
une œuvre considérable de vraie et saine
philanthropie. Il voulait, non faire du
bruit, mais faire du bien. Et il eut pour
le faire tous les dons d’intelligence, de
conscience, de cœur et de volonté, et
toutes les qualités d’administration et
d’activité persévérante, qu’une œuvre
semblable nécessite. Il tint toujours
grand compte de la dignité de l’individu
et de ses droits, qu’il s’agît de son ministère pastoral, ou des nombreuses institutions de secours aux blessés de la vie,
malades, pauvres, même déchus, qu’il
a fondées. Il faudrait pour le comprendre
l’avoir vu à l’œuvre dans son milieu et
dans son temps. C’était à Gênes, dans la
seconde moitié du siècle dernier, et l’on
sait que le respect de la personnalité
n’occupait pas alors en Italie la même
place que plus tard.
On retrouve ce libéralisme et cette
charité dans tous les domaines de son
infatigable activité; dans son long ministère; dans VEcole suisse, qu’il développa
considérablement, et dont il fit un institut éducatif de premier ordre; dans son
administration de l'Hôpital protestant,
auquel il donna un grand essor; dans son
œuvre d’assistance laïque, les Sestieri
(Association de bienfaisance par quartiers) ; dans sa Casa di Lavoro, celle de ses
créations où il a donné la plus de
lui-même, et où il pratiquait l’assistance
par le travail; dans VAsile de nuit, où
tant de malheureux trouvaient un abri
et parmi eux un plus grand nombre de
nos compatriotes que nous ne pourrions
le supposer. Il s’occupait en outre d’une
école de rachitiques, d’éducation populaire... Enfin ceux qui se souviennent du
tremblement de terre de Diano Marina
(Riviera italienne) en 1887 se souviennent aussi de la somme considérable de
travail utile et fécond qu’il y a fournieg
On ne sera pas étonné que ce multiple
labeur de charité intelligente, à laquelle
la mort seule a pu mettre un terme, n’ait
pas passé inaperçu. Si Amédée Bert était
mort à Gênes, une foule nombreuse,
émue et reconnaissante, aurait tenu à
honneur d’accompagner sa dépouille
mortelle au champ du repos. Il nous a
paru qu’à Genève, où il avait tant d at"
taches, la fin d’une vie si bien ret
toute consacrée au service de ses frèrésï ,
et surtout des malheureux, devait être;
signalée.
{Journal de Genève). A. L.
«
* *
Nous avons fort peu à ajouter à l’article du Journal de Genève. M. Bert, digne fils du chapelain des ambassades à
Turin et petit-fils de J. Bert, qui a été
si longtemps pasteur de La Tour, a laissé
des traces bénies dans son ministère à
Gênes, où il s'e.st acquis, à ju.ste titre, le
nom de philanthrope. Il ne nous reste
qu’à exprimer à sa fille et à sa sœur, M.lle
Marie Bert, ainsi qu’à tous les parents,
notre vive sympathie chrétienne. Dans
les dernières volontés de son testament
nous trouvons le codicille suivant : « Je
lègue le portrait à huile, de mon grandpère, le pasteur J. Bert, à l’Eglise Vaudoise, pour qu’il soit placé dans la salle
de la Casa Valdese à Torre Pellice, à
côté des portraits de ceux qui ont illustré cette Eglise ».
JlttÆ 'g}au6oi5 1916
Et Josué s’écria; « Prenez toutes une pierre
«^Oh tribus d’Israël et la dressez ici,
« Et que ce monument dise à toute la terre
« Combien de l’Etemel, la main vous a bénis
« Vous tirant d’un pays de dure servitude
« A travers les dangers, les obstacles, les flots,
* Il vous a dirigés, rendu la voie moins rude,
* Et vous a fait entrer au pays du repos a.
Et nous aussi Vaudois, Israël des montagnes
Fendant des temps si longs, persécutés, bannis
Dieu nous a restitués à nos belles campagnes
Ees fils des exilés sont rentrés au pays.
Dressons id l’autel de la reconnaissance
En ce jour du 17, à Dieu levons nos voix,
Alors il nous donna le privilège immense
De pouvoir librement professer notre foi.
Mais la professons-nous? En ces heures si sombres
Savons-nous tout remettre entre les mains de Dieu
Eui disant: Nos enfants! Couvre-les de Ton ombre
Et que Ta volonté s’accomplisse pour eux;
Ou bien ayant douté de Sa Toute Puissance
Avons-nous oublié les grâces du passé ?
Et lorsque notre voie passait par la souffrance
Amis n’avons-nous pas peut-être murmuré ?
Et vous belle jeunesse de nos chères Vallée.s
Avez-vous su garder la foi de vos aïeux
Quelle que soit la route qtie vos pieds ont foulée
Porte-t-elle rempreinte d’un serviteur de Dieu ?
Frères recommençons, et sans perdre courage
Ranimons le flambeau vacillant de la foi
Qu’il brille par nos soins jusqu’au bout du voyage,
Gage de notre amour pour le Grand Roi des Rois.
Alors il adviendra même sous la tempête
Que les cœurs appuyés sur l’Eternel Nocher
Nous dirons confiants: « Ta volonté soit faite »
C’est le vœu de nos cœurs, ce 17 Février. .
M. T.
CHRONIQUE VAUDOISE
FAËT. Sur la mort d’Albert Po'ét. —
M. P. Griglio, pasteur, a envoyé au père,
M. Henri Poët du Cassas les détails suivants : « Albert a été rappelé à Dieu d’une
manière qui nous a tous consternés: une
explosion de gazoline, produite par le
fait que, voulant obtenir tout de suite
un bon feu, il a versé un peu de ce liquide
inflammable sur le charbon déjà allumé,
dans le poêle. C’est l’explication donnée
par son frère, qui était dans le corridor.
Transporté bientôt à l’hôpital, il y expirait 30 heures après. Voyant qu’il n’y
avait pas moyen de le sauver, on l’a
morphinisé de manière à ne pas le laisser
trop souffrir. Je ne vous parle pas de
l’angoisse de votre fils qui habitait avec
lui et d’Adèle. Que de monde à sa sépulture 1 II était connu et apprécié dans la
colonie vaudoise et dans les différentes
associations auxquelles il appartenait:
bon, gentil, généreux, soutenant toute
bonne œuvre qui se faisait au milieu de
nous. Pourquoi les meilleurs s’en vontils ? — Courage, cher père, en haut le
regard de la foi ! ».
L’Eglise du Perrier s’unit à la famille
’^^igée deuil si douloureux, et
prie Dhfet^e la soutenir afin que sa foi
ne soit pas ébranlée.
LA TOUR. Dimanche dernier, M. le
modérateur Giampiccoli, a prêché devant un nombreux auditoire sur ces paroles de Paul aux Galates: «On ne se
moque pas de Dieu », sermon adapté aux
besoins du jour.
— A3 heures du même jour, une foule
considérable rempli.ssait le iemple de La
Tour pour prendre part aux obsèques de
M.me Angela Raviglione veuve More, décédée à La Tour, le 12 du mois, à l’âge
de 61 ans, après une assez longue maladie. Notre Eglise perd en elle une femme
vaillante et dévouée à la cause du Maître.
Ayant été, comme Lydie, appelée à la
connaissance de la vérité, elle n’eut jamais honte de confesser devant les hommes sa foi en Christ Sauveur. — Nous
exprimons à ses trois filles, à ses deux
gendres et à son fils Isidoro qui est au
front, toute notre sympathie.
— Dimanche soir encore, une délégation de la Pra-del-Torno nous donna un
entretien intéressant avec projections
lumineuses, dans la grande salle normale, sur l’œuvre des Missions. Nos jeunes amis ont eu un assez bon public et
méritent d’être encouragés.
— Nous apprenons avec un vif plaisir
que le lieutenant Charles Eynard s’est
distingué d’une manière spéciale en face
de l’ennemi. Ayant reçu l’ordre de maintenir le poste qui lui avait été confié,
coûte que coûte, ce vaillant officier a
fait honneur à l’armée et à son peuple,
en arrachant l’admiration des soldats et
des supérieurs, à tel point qu’on a appelé le costone qu’il dev,ait défendre:
costone Eynard ! — Bravo !
M ANE ILLE. La réunion des « Mères »
a eu lieu, pour la fraction de Maneille,
jeudi passé dans notre grande école. Le
sujet de l’entretien était: «La Prière, le
seul aide que nous puissions avoir dans
les temps difficiles ». Après la lecture de
fa Bible, M.me R. Jalla a exposé le sujet,
en lisant comme application un récit
très adapté, et M.me Pons, ancien, a
adressé à Dieu une émouvante prière.
Nos Mères, qui ont presque toutes quelque fils au front, se souviendront certainement du devoir de prier dans l’intimité domestique.
— Nos militaires, venus en congé pendant ces deux mois d’hiver, se sont fait
un devoir de venir nous trouver au temple, pour saluer la paroisse et faire la
connaissance du pasteur. Cet acte de
gentillesse a été très apprécié par l’église.
En signe de reconnaissance, nous en donnons les noms, espérant que personne n’ait
été oublié: sergent Amédée Pons, Henri
Pons de Pierre (Saret de Chabrand), Pons
Emile, Jean Tron, Micol Jean, Ribet
Jean, lieutenant Emile Guigou, capitaine
Jules Martinat, Henri Micol, Joseph
Giaichecco, Henri Pons de Jacques, Alexandre Micol, Jules Micol (Faureng),
Louis Martinat, Pierre Pons (alpin),
Frédéric Micol.
— La nouvelle de la mort du prof. J.
D. Rivoir a été apprise avec regret par
notre paroisse, qui seule a eu le privilège
de jouir de son œuvre pastorale, pendant
14 ans (1852-1866). Dans la réunion de
quartier, tenue dans notre grande école
le jour même des funérailles, notre pasteur nous a tracé sa belle figure de ministre du Seigneur, et nous a fait connaître son testament spirituel, en nous
lisant les versets choisis par lui-même et
imprimés sur le faire-part de son départ
pour la patrie céleste.
NEW-YORK. M. le prof. Albert Clôt
vient d’accepter la charge de pasteur de
l’Eglise de Charllon Street, de New-York,
jusqu’ici sous les soins du rév. J. Brunn,
qui a assisté à un de nos Synodes et qui
est appelé à l’œuvre en anglais et en italien de Brown Str%et. Le 3 janvier eut lieu
une assemblée solennelle pour prendre
congé du pasteur Brunn et pour souhaiter la bienvenue au prof. Clôt.
Le docteur Schauffier, président de la
Mission intérieure, Mrs. J. S. Kennedy,
à qui l’on doit le beau temple et l’immeuble de Charlton Street, écrivirent des
lettres élogieuses à l’adresse du prof.
Clôt; le docteur Mc Hennry, le docteur
Nicher, M. Pierre Griglio et d’autres encore étaient là pour prendre part à cette
fête, qui a été tout un événement pour
l’œuvre parmi les Italiens, faite par les
Presbytériens.
PARIS. Nous regrettons que la carte
postale de M.me Appia soit arrivée en
retard pour convoquer chez elle les Vaudois, le soir du 17 février. D’un autre
côté, le grand nombre des Vaudois de la
capitale française sont rentrés aux Vallées. — Nous saisissons cette occasion
pour la remercier de l’intérêt constant
qu’elle porte à nos frère et de l’Almanach
Luthérien que nous avons reçu, et que
nous avons lu avec plaisir.
PERRIER-MANEILLE. Dans la séance du 23 janvier, le Consistoire a nommé les maîtres et maîtresses pour l’enseignement de la Bible et du Français dans
nos écoles. On a suivi la règle de nommer,
autant qu’il est possible, les maîtresses
qui donnent l’enseignement dans le local
d’école, qui appartient au Consistoire.
La liste des nominations est la suivante :
Fraction de Perrier: Ecole des filles,
Lina Poët — Ecole des garçons, Ida Pons
— Traverse, Marguerite Perron — StMartin, Lydie Menusan — Grangettes,
Henriette Poët — Pomarat, Lydie Genre
— La Roche, Jeanne Ferrier — Crouzet,
David Genre — Poiimeifré, Marie Ferrier — Bessé, Henriette Pons-Peyran. —
P'raction de Maneille: Maneille, Evangéline Martinat — Faureng, Ida Guigou — Laurent, Susanne Ribet.
Là où les maîtresses n’étaient pas Vaudoises, on a nommé des maîtresses Vaudoises, chargées de l’enseignement de la
Bible et du Français.
—■ La fille cadette de notre régent M.
Héli Peyronel, a été appelée par le Seigneur dimanche matin, à l’âge de 2 ans
et un mois: le père, malade à l’hôpital du
Pomaret, prévenu samedi soir de la
grave maladie de la petite Hélène, n’a
pu l’embrasser qu’après sa mort. L’ensevelissement des restes mortels du petit
ange envolé au ciel, a eu lieu lundi à
2 heures et L’autorité comunale
était dignement représentée par M.
François Guigou, par le secrétaire M.
Emmanuel Pons et par plusieurs membres du Conseil, ; les écoliers du Perrier,
invités expressément par le Syndic,
étaient en grand nombre avec quelques
maîtresses; le collègue M. Louis Rostagno est descendu de Maneille avec son
école^au complet. Dans l’école vaudoise,
M. le pasteur C. Jalla a parlé au milieu
des larmes des petits enfants et des
grands, de la grande promesse du Sauveur: «Pourquoi pleurez-vous? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort ». La
petite Hélène apparaissait si doucement
endormie dans la petite bière ouverte,
que Jésus même aurait souffert de la
douleur des parents qui la voyaient pour
la dernière fois sur cette terre 1
Dans le cimetière enseveli sous la neige
nous avons déposé la petite bière fermée :
mais l’assemblée a eu l’impression que
le petit ange envolé au ciel était descendu
encore pour quelques instants dans la
maison paternelle pour consoler le père
malade et la mère chagrinée.
Au cher collègue si douloureusement
éprouvé dans ses plus intimes affections,
le vœu que là où est notre trésor, soit
toujours plus notre cœur ! C’est la divine consolation qui se manifeste aux
jours de l’épreuve.
POMARET. Nous apprenons avec
plaisir, et nous félicitons l’officier de la
gendarmerie Ribet, du Peui, qui vient
d’être promu lieutenant.
3
PRAMOL. Et voilà ! Le correcteur des
épreuves est bien vengé. Ma distraction
m’en a fait une belle: elle m’a puni par
où j’avais péché ! Il ne me reste donc
qu’à faire la correction et passer outre.
Du reste, c’était si naturel pour moi
que le sergent major, promu maréchal
des alpins, ne pouvait être que M. Jean
Balmas, que, même en donnant un coup
d’œil à la Chronique de VEcho, je ne
m’étais pas aperçu que... le nom manquait !
__On nous annonce la triste nouvelle
que le jeune Ernest Boiinous, des fusiliers, fils unique de l’ex-syndic M. Héli
Bounous, notre ancien condisciple à La
Tour, après avoir passé une quinzaine
de jours en congé auprès de ses parents,
est tombé malade à la veille de son départ pour le front. — Nous adressons à
Dieu les prières les plus ardentes pour sa
prompte guérison.
— On vient de nous annoncer aussi
que le soldat des alpins Henri Bertalot,
est entré dans un « ospedale da campo »,
malade de la jaunisse. À lui aussi nos
vœux de guérison.
— En attendant, les autres militaires
continuent leur tour de congé: voilà en
effet le caporal major des alpins Adolphe
Sappé et, nous dit-on, les fusiliers Ribet
Barthélemy de Louis et Balmas Barthélemy. — Bon repos et une provision de
forces nouvelles.
— Actes liturgiques octobre-janvier. Baptêmes \ Bounous Alice Marthe
de J. Barthélemy et de Plavan .Jenny —
Long Emmanuel de Jacques et de Beux
Marie — Peyroiiel Ernest d’Henri (Riclaret) et de Ribet Madeleine — Bouchard Aline de Mieliel et de Jaliier Lydie
— Beux Ernesl de Jean Jacques et de
Bounous Ernestine.
Décès: Bounous Alice Marthe, âgée
de 3 mois environ — Long Marie Henriette, veuve de Jean Bertalot (Ailiers),
âgée de 76 ans — Bounous Marie Elisabeth, veuve de François Long (Clôt),
âgée de 66 ans — Condoléances aux familles dans le deuil. ph.
— Trois enterrements en quatre jours:
C’est d’abord celui de Beux Marthe Marguerite, mariée à Jahier Jacques de la
Ruà qui, après une vie de fatigues et
d’afflictions, s’est endormie dans le Seigneur à l’âge de 72 ans, après une maladie de six jours à peine.
L’enterrement a eu lieu vendredi 11
cour., avec le concours d’un nombreux
public accouru pour exprimer sa sympathie à la famille.
Nous recommandons aux consolations
de Dieu le mari, qui reste seul avec une
belle-fille et un garçon de 5 ou 6 ans; le
fils M. H. Jahier, instituteur à Prarustin ; le frère, M. le pasteur émérite J. B.
Bosio, ainsi que les familles Jahier, Beux,
Stagnitta et tous les autres parents.
C’est ensuite l’enterrement de Bounous Jacques Barthélemy feu Paul, de
Peumian, qui s’est éteint à l’âge de 71
ans, après une longue maladie au cours
de laquelle il a, à maintes reprises, demandé les visites du pasteur. A sa compagne aussi, à ses. deux fils et à ses deux
filles (dont un garçon et une fille sont à
l’étranger), nous exprimons aussi notre
vive sympathie. L’ensevelissement a eu
lieu samedi, 12, à Peumian.
Enfin c’est celui d’une jeune épouse
et mère. Long Madeleine Léontine née
Peyronel, qu’une pneumonie a emportée
en 8 jours, à l’âge de 35 ans.
Elle laisse dans le deuil son compagnon, Long Michel Frédéric, qui, étant
au service de la patrie, a eu à peine le
temps de courir à son chevet pour recueillir son dernier soupir, une petite enfant
d’un an et demi environ, son vieux père
infirme depuis des années, des frères, des
sœurs et de nombreux parents auxquels
nous exprimons encore une fois notre
profonde affection chrétienne.
La séparation a été déchirante, aussi
le service funèbre, aujourd’hui, a-t-il été
des plus émouvants; un long convoi a
accompagné le cercueil depuis la maison
(aux Ribets) jusqu’au temple, et de là
au champ du repos.
Ainsi que notre frère Jacques Bounous,
qui a vu partir son fils pour obéir à l’appel de la patrie et qui a été réduit à faire
le travail de deux — notre sœur peut
être appelée une victime de la guerre.
Après que son compagnon a été rappelé
sous les drapeaux, elle est restée seule à
la maison avec sa petite (sa belle-mère
et un beau-frère s’étant établis à SaintGermain depuis quelque temps); et lorsqu’elle était déjà souffrante, elle ü dû
continuer à travailler jusqu’à ce que le
mal l’a terrassée.
Que le Seigneur veuille fortifier et consoler tous les affligés. P. G.
— Si tous nos soldats savent accomplir courageusement et modestement
leur devoir envers la Patrie, ils savent
aussi apprécier tout ce que l’on fait pour
leur rendre cette tâche plus facile et plus
agréable et en exprimer en des termes
touchanfs toute leur reconnaissanee.
Comme preuve de leurs sentiments je ne
cite que quelques phrases tirées de leurs
lettres :
— Addì 24-12-1915.
AU’Unione Madri e Giovanette,
Pra mollo.
Nel .testimoniarvi la mia gratitudine
per rattenzione avuta a mio riguardo per
l’invio d’indumenti di lana che mi sono
molto utili su per queste alte vette T...,
vi mando i miei sentiti ringraziamenti,
serbandone imperitura memoria. — Vi
prego gradire i miei affettuosi e cordiali
saluti.
Con stima, obblig.mo
P. E. Bouchard (fuciliere).
— 17-1-16.
Cher pasteur.
Avec grand plaisir j’ai reçu le Nouveau
Testament avec quatre petits livres;
mais de journaux je n’en ai pas encore
reçus. Je vous remercie aussi bien sincèrement du paquet que j’ai reçu de la
part des Unions. Je suis en bonne santé
et me dis votre dév.
Edvi Bertalot (RR. CC. mobilitati).
{à suivre).
— Marthe Jahier née Beux, vient d’être
emportée presque subitement par une
pneumonie foudroyante, à l’âge de 72
ans. — La famille tient à remercier d’une
manière spéciale M. le pasteur et M.me
Grill, ainsi que les parents et voisins, qui
l’ont entourée de soins assidus.
SIENNE. Il Circolo del Soldato. —
L’Echo des Vallées nous apporte souvent
des informations sur ce qui se fait à
Torre Pellice pour nos soldats. Accordezmoi. Monsieur le Directeur, une toute
petite place pour vous parler du Circolo
del Soldato de Sienne.
Les belles salles du rez-de-chaussée du
presbytère, qui servaient, il n’y a pas
deux ans, aux écoles élémentaires maintenant supprimées, sont ouvertes de 5
à 8 heures pour accueillir une vraie foule
de soldats de 80 à 100 à 150 à 180 chaque soir.
Il y en a qui ont à peine 20 ans; d’autres, les poilus, ne sont pas loin de la
quarantaine.
Sans parler du fort contin.gent de Toscans, ils viennent des provinces de Rome,
d’Avellino, de Chieti, d’Ancône et de
Modène.
L’aspect offert par cette multitude de
fantassins réjouit le cœur. L’écriture est
l’occupation favorite du grand nombre;
ils répondent aux lettres de ceux qui sont
restés au paj^s et qui attendent avec impatience de leurs nouvelles.
Un piano a été mis à leur disposition,
et ils ne le laissent pas longtemps fermé.
Il y a de vrais artistes dans cette foule
et il n’est pas rare d’entendre jouer un
professeur diplômé.
La lecture des journaux, des revues,
du Nouveau Testament publié par la
Società Fides et Amor en occupe un certain nombre; tandis que d’autres font
une partie au domino ou aux dames.
Le père Nicot a aussi ses adeptes; ils
ne sont pas nombreux, cependant, peutêtre parce que le tabac coûte de gros
sous et la solde du Gouvernement est
bien mesquine.
La tenue de nos soldats est irréprochable; ils sont courtois, polis et reconnaissants. Comme notre temple se trouve
tout près du Circolo, un officier de l’armée me disait un jour: «Vous ne faites
pas de propagande; c’est bien, mais si
les soldats entrent dans l’église pour assister au culte, les recevez-vous ? ». —
« À bras ouverts », telle fut ma réponse
au major, «vous ne me croyez pas cruel
au point de fermer la porte à qui veut
entrer; ce serait la liberté au rebours».
C’est un plaisir pour nous d’entourer
nos militaires, de les encourager avant
leur départ pour le front, d’où, hélas 1
plusieurs ne reviendront pas !
F. Rostan.
VILLESÈCHE. À propos de nos écoles nous avons lu dans le dernier N° de
cette feuille un petit article anonyme
qui, selon nous, aurait eu tout à gagner
à rester dans la plume, car il donne au
lecteur une idée tout à fait erronée de la
situation.
AVVISO.
Distribuzione gratuita del Vangelo
ai soldati italiani.
Il Rappresentante per ritalia della Società Biblica Nazionale Scozzese, è autorizzato a disporre nuovamente di
50.000 Vangeli secondo S. Marco e S.
Giovanni, da essere dati gratis ai soldati
italiani.
Tanto i signori Capomissioni, Pastori,
ecc., i quali col loro valido aiuto facilitarono la distribuzione delle precedenti
50.000 copie, quanto coloro che per la
prima volta desiderano prendere parte
a questo lavoro così importante per la
diffusione della Parola di Dio, sono caldamente invitati a rimettere al sottoindicato indirizzo le loro richieste, indicando chiaramente: il numero di copie
necessario; la precisa destinazione; il
nome dei distributori e dei paesi dove
svolgeranno l’opera loro. Tutte le ordinazioni che risulteranno pienamente rispondenti allo scopo cui questi Vangeli
sono destinati, saranno prontamente
eseguite, con pacchi postali o ferroviari
fino al peso di kg. 20; a gran velocità
oltre i 20 e sino a kg. 50; a piccola velocità oltre i kg. 50 (salvo però speciali
istruzioni da parte dei richiedenti). Tutte
le spese di trasporto e imballaggio sono
a carico dei destinatari.
Indirizzo: Agente della N. B. S. S.
Deposito di S. Scritture - 32, Piazza Cavour - Roma.
Ab. payés et non qnittancés.
1916: J.n P.çois Peyrot, Perrier — Massel
J acques, Faetto — Annette Garnier, Marseille — G. Bertalot, Pérouse — Madame
Weit/ecker, La Tour — Sous-lieutenant Max
Coïsson.
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
Madame J. J. Gourd née Bert, avec
ses enfants et petits enfants. Mademoiselle
Edith Bert, le Docteur A. Bert à Lyon,
Mademoiselle Marie Bert, Madame
Adolphe Bert et sa fille. Mademoiselle
Elvire Dapples, et les nombreux parents, font part à leurs amis et connaissances de la perte douloureuse qu’ils viennent
d’éprouver en la personne de
insiei MIEDEE BERT-YAUCHER
ancien Pasteur à Gênes
décédé à Pregny (Genève), le 7 Février,
dans sa 83.me année, après une longue et
douloureuse maladie.
Le régent-prêtre M. Bert n’a jamais
donné lieu — en sa qualité de régent —
à aucune plainte; nous pouvons même
ajouter qu’il s’est conduit en parfait gentilhomme pendant son séjour ici, et si
l’Autorité scolaire a cru bon de lui assigner une autre résidence cela s’est fait
à la suite d’une entente entre lui et l’Autorité supérieure, et non pas à la suite
de plaintes soulevées contre lui, comme
de l’article — évidemment très mal renseigné — semble vouloir insinuer.
Notre question scolaire est tout autre,
et bien plus grave: C’est que le <i riordinamento » avec les classes mixtes, n’ayant pas encore été officiellement reconnu, nous sommes menacés de la suppression pure et simple de notre 4.me
classe mixte qui, de fait, existe depuis
plus de dix ans !
Voilà ce qui nous inquiète. Quant à
supposer que le changement du régent
ait pour effet d’apporter je ne sais quelle
amélioration dans nos écoles, de grâce,
n’en parlons pas... au moins pour le moment ! Omnes.
— La correspondance de M. le pasteur
Barthélemy Soulier ne. lui arrivant pas
régulièrement, on est prié d’adresser
ainsi: M.r Barthélemy Soulier, pasteur Riclaretto (PineroÎo).
Le Famiglie MORÉ, JALLA e TAMIETTI, commosse dall’imponente dimostrazione di stima e simpatia, riconoscenti, vivamente ringraziano tutti coloro
che intervennero ai funerali dell’amata
loro mamma
ARRÌOII SaViglH vedova M
In modo speciale ringraziarlo le persone
che gentilmente inviarono, fiori e corone,
nonché coloro che in vari modi furono di
tanto aiuto in questa dolorosa circostanza.
Torre Pellice, 14 Febbraio 1916.
Oggi alle ore 13.30, serenamente spirava il
Cobi. ALFREDO ROSTAIN
Mitre Bel ItiDn e Bella leiloa B'oaoie
Ex-direttore delle Officine F. I.A.T.
Ne dànno il doloroso annunzio: La moglie Maria Radino, la figlia Elisabetta,
il fratello Giuseppe con la moglie Elena
Perazzi e figli, le sorelle Cesarina vedova
Goss e Giuseppina, ed i parenti tutti.
Torino, 15 Febbraio 1916.
La salma verrà trasportata Giovedì 17
Febbraio, alle ore 9.30, dall’abitazione del
defunto in Via Lamarmora, N° 32.
E si adoperò con tutto il cuor
suo in tutta l’opera ch'egli aveva
intrapreso». » cron. xxxi, ti.
Gesù disse: Io sono la risurrezione e la vita, chiunque crede
in me, benché sia morto, viverà.
S. Giov. XI, as«
La famille et les nombreux parents de
M. le professeur et pasteur émérite
JEAN DANIEL RIVOIR
remercient chaleureusement toutes les personnes qui ont bien voulu honorer sa mémoire en assistant à ses funérailles, ou qui
leur ont donné, sous des formes diverses,
tant de précieux témoignages de sympathie.
NN.
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