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Soixante-neuvième année - Anno XI®
V*,
23 Juin 1933.
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N® 2^
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PHAQÜE VENDFEDT
torre PKLÎilCE SATINI
PRiX C ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux’ Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
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On s'abonne:à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’EcAo (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
IL
L'ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, à M. le ProÎ. Louis Micoi. - TorrePeWîce— pour
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Tous les changements d’adresses coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimable»^, dignes de louange, occupent vos pensées (PhiL IV, 8).
port lit TIR IRTRRIEPRR
Agitation et Action.
(1)
PlusieiU'S me dh ont en ce jcur-là :
« Soigneur, Seigneur, n’avons-aious
pas prophétisé en ton nom ? et
n’avons-uoiis pas drassé les démons
en ton nom ? et n’avojis-nous pas fait
jilusieurs miracle.s en ton nom ? ».
Alors .je leur dirai ouvertement : « Je
iie. vous ni jamais connus».
Matthieu VII, 22-23.
«Prière et actiani, vous êtes les deux
pôles d'un tout haTmonieiUx ». Miriam
Booth aimait citer cette parole de Whitîer
dans laquelle se résume toute la vie chrétienne, la iprière inspinaint et soutenant
i’actiiOn, et l'action à son tour alimentant
la prière dans un équilibre fécond et
nécessaire.
Cet équilibre nous protège contre le
vertige de l’action, oui plutôt de l’agitation. C’est une banabté de répéter que
celle-ci est le mal de notre éipoque, où l’on
s’étourdit de travail aussi bien que de
plaisir. Sans doute, notre devoir est de
donner notre maximiuim d'effort. Il sériait
bumfliant pour les serviteurs de Dieu de
se laisser defvancer en pareil damiaine
par « les enfants de ce siècle ». L’homime
' -d’affairee ne s'accorde i^cun répit ppur
diriger sies entreprises, le médecin œt de
jour et de nuit à la idispositioin/ des malades, la mère de familte dépense joyeusement et sans vaqances toutes ses forces
et son temps pour les siens. Si l’appel de
Dieu et la vision des souffrances diu monde
ne mettaient ¡pas a|u ccEur des chrétiens
une semblable ardeur, ils seraient décidément un « sel affadi ».
Mais quel avertissement qu’une parole
comme celle de Jésus : « Plusieurs me diront : N’avons-nous pas prêché, guéri,
accompli des multitudes d’œuvres en ton
nom?...», et je leur répondrai; «Je ne
vous ai j,aimais connus ! ». Ces gens-là sontils vraiment des imposteurs? N'ont-ils
pas en réalité exécuté des actions retentissantes auxquelles Jésus refuse simplement de lalisser restampille de son nom ?
Certes, il est impossible dte prêter la
rnoinidre étroitesse à Celui qui a prononcé
les paroles du bon Samaritain et du Ju^
giement dernier. Toute détresse soulagée,
que ce soit par des mains païennes, muf.sulmanes, croyantes ou incroyantes, réjouit là-haut le cœur du Père et du Frère
aîné. Cepebdiant, oserions-nous dire que
dans touite cette oeuvre « charjtable » règne l’esprit de charité, et que l'activité
« chrétienoie » a toujours été, sur toute la
ligne, un .prolongement de celle du Christ ?
N’y discerne-t-on pais, hélas ! parfois le
sceau de raniour-propre dominateur ou.
die l’égoïsme religieux, plutôt que celui
de l’inspiratibn du Sauveur ?
Dès que nous cessons d’être fidèles à
l’esprit d’oôéz'ssotwice et de service, nous
risquons de devenir la proie de ce vieil
ennemi qui se nomme la recherche de soimême. Créer des œuvres, agir, organiser,
se dépenser, sont des actes à la portée
d’rœ grand nombre d’hommes, qu’ils soient
chrétiens ou non. Mjaiis ce n’est jmis une
certaine somme d’activité que le Maître
demande de ses disciples, c’est une certaine qMâité d’acticn. Nous ne sommes
(1) Extrait de Dans le secret ; trente et upe
méditations dédiées à ceux qui travaillent pour
les âmes, par Lucie Grassmuck.
pas là pour étonner notre entourage p.ar
la quantité de labeur que nous pouvons
fournir, pour accumuler au cours de nos
journées les occupations les plus diverses
eft les plus imprévues, ni surtout, nour
vouloir tqut faire, au lieu de pratiquer
avec humilité cette sage ¡division du trar
vaïl dont le livre des Actes et les Epîtres
apostoliques noais ont conservé le tableau.
Ceci ne saurait en ¡aucune mianière dîjnimuer l’héroïsme de ces vaillants serviteurs
de Dieu qui, seuls à la brèche et débordés
par la tâche, ont refusé de poser le farideaju quitte à se laisser écraser par lui.
Mais ne rencontre-t-on jamais cette fièvre
d’aictivité, cette agitation p,ieuse que Frommel stigmatisait sous le nom de « ferblanterie rehgielUBe » ? Et, parlant du même
mal, il écrivait à l’un de ses étudiants :
« Des miliers de prédioations, de visites,
die conférences, ne remplaceront pas ht.
prédication, la visite, la conféreince que
vous ferez par l’Esprit».
Porter l’Esprit dans le domaine de l’action, telle est la magnifique spécialisation
du chrétien. Et ceci n’est pas un appel
à moins travaifier, bien au contraire, mais
à travailler squs un signe particulier. Ah !
certes, le serviteur de Dieu ne peut pas
rester tout le jour sans rien faire quandl
$ se sent poussé par l’ï^prit du Sauveur
versLtes miaàtituldes languis^tes et abattues, et, lorsque les remous de la compassion ont bouiéversé son âme, il ne sait
Pias où il s’arrêtera dans ce ministère,
qui .apparaît le plus souvent comme la’
répara'fion d'une immense injustice... NoPi
ce n’est pas rme action limitée, fragmentaire que le Maître propose aux siens,
c’est upie action de large .envergure, engageant tout leur être, réclamant la mise
en œuvre de tous leurs dons, mais ,une
attion possible seulement ¡par l’oubli de
soi-même et où se reflète 'un esprit sen>
blable à celui de Saint-François Xavier
déclarant qu’il vouidrait pouvoir changer
le monde en restant ignoré.
Alors, quelles que soient les tâches que;
lui désignebt l'appel de Dieu et les besoins ide ses frères, le chrétien les accepte
joyeusement, comme un acte d’obéissance
et d’alnqur, comme une occasion de suivre
le Maître « venu non pour être servi, mais '
pour servir», et de prendre sa part des
fajrdeaux de ses semblables pour les allégier. Il n’y a. pas pour lui d’humbles b^
sognes, ni d’efforts insignifiants, piuisqu’ils
représentent la part de la volopté divine
qu’ü est chargé de réaÜser. Il ne faut pas
davantage lui parler de la distinction artificielle des heures consacrées « au service
de Dieu » et de celles qui appartiennent
au « service idu prochaiin », car il sait,
d une certitude absolue, qu’il sert la commun,aiuté, lorsque son âme s’enrichit pal*
le contact avec Dieu, et qu’il est en communion aussi étroite avec son Sauiveiur
dans le feu de l’action que dans le silence
de la prière. Mais n’oubliant jiamais son
rôle de simple instrument entre les mains
,dle Dieu, et toujours pljus préoccupé d’action en profondeur que d’activité en surface, il ne partira pas vers la tâche sans
l’inspiration d’En-Haut, il se souviendra
qu'une des formes les plus nécessaires de
son service est le ministère secret de l’intercession, et il aura présentes à l’esprit
ces .païoles de Ylmitatim : « C’est faire
beaucoup que d’aimer beaucoup, c’est faire
beaucoup que de bién faire ce qu’on fait.
C’est bien faire ce- que l’on fait quand on
songe plus- à procurer le bien commun
qu’à satisfaire sa volopité».
Lucie Grassmuck.
{Semaine Religieuse).
ià ville qui change
eM’espril qui resie.
ff- En. train, la nuit du 22 mai 1933.
{T. Coucher du soleil, rouge comme la terre
,de la Caroline.
L Valdese, bonsoir, et bonne nuit!
,^-;Mon train court déjà vers le nord, et
.pia visite à Valdese est finiè, hélaS ! Il
me reste qu’à remercier mes amis de
■ja Cairoline, qui i>elndant trois jours ont
été pour moi les plus charmants des hôtes,
l'y ajoute mes remerciements au beau
■soleil du suid qui a dissipé cette humidité
-dé"'caveau que porte avec lui tout habijiant de New-York. (Le train souterrain,
%)us savez). Et je ne veux pas oublier
l’air pur du Elue Ridge, et les aïbres en
ifleur, et toute cette bonne terre du bon.
|Oieu qui m’ont délivré d’un mal de tête
je sentais depuis que les banques
paient fermé et que le dollar avait comeneé à monter et descendre sur l’escardette du change-.
^■*11 y en a qui doivent alèr chez le dioc
^ur pour ces misères-là. Moi, je suis allé
Valdese.
H» ^ ^
-Vous souvenez-vous du chant que Maslet a écrit pour le malheureux ami de
.nom Lescaut : « Tout en marchant, je
N'iens de faiiœ un’'rêve. En fermant 1^
yeux, je vois là-bas, une maiBoninette au
fond des bois ».
Souvent, en piarcounant la grande plaine
d’Amériqxie, je m'étais surpris à fredonner le rêve de ¡Manon, en pensant aux
Pietites maisons des environs de Valdese,
avec leurs toits clairs dessinés contre le
vert sombre de la forêt.
C'était deux ans passés que j'y avais
alwrdé la première fois, après un voyage
de de,ux jours qui n’était qu'une partie
d’un voyage de deux mois, qui à son tour...
mais cela est une autre affaire, et puis
il y a deux ans: A Valdese, depuis lors,
bien des choses ont eficore changé.
La première chose que l’on voit de loin
maintenant, passé (Jonnely Springs, c’est
un immense réservoir d'eau, perché sur
un trépied gigantesque, luisant comme
un doHar d’avant la guerre. Il y a écrit
en grosses lettres une devise qui tape l’œil;
Valdese, the fastest growmg town in North
CaroHna. (De toute la Caroline, la ville
qui pousse le plus vite).
Ce n’est pas seulement une blague à la
mode de Prali, comme en savent conter
si agréablement quelques-uns de mes chers
amis de Valdese. Cette devise courageuse
est vraie. C’est pour cela que Vlaidese l’a
levée cent pieds au dessus de sa colline,
dans le soleil et dans le vent.
L’histoire de Valdese a' commeincé il y
a quarabte ans à p^ine Vous la savez.
Onze familles qu’un train avait laissé choir
pendant un court arrêt sur un bpin de
terre dont personne ne savait faire usage...
une terre, cette Caroline, où des mülîons
d’années auparavant les cornes de feu d’un
bolide astral ¡alvaient marqué la preuve
d’une collision fantastique... une terre
rouge qui se cramponnait aux racines de
la forêt que les colons arrachaient avec
peine...
« C’était dur... », me disait un des vieux
parmi oes pionniers.
Charles Wagner, lui, aurait peut-être
répondu : « Ceux auxquels l’humanité doit
ses abris ont souvent couché à la belle
étoile ».
Vous savez comment s’ouvrit à Valdese,
huit ans après sa fondation, la première
fabrique. (Quinze ou vingt ouvriers y travaillaient dans un local de 30 pieds par
60. C’est ainsi qu’en 1901 commençait le
Waldensian Hosiery MiU. Puis eU 1914 le
Waldensian Cotton MiU, et en 1922 la manufacture de la soie : Pilot Full Fashion.
Ces fabriques donnent un travail à 1(X)0
ouvriers maintenant, font marcher des
centaines de machines, et deux fois par
jour leurs lassociés de New-York leur têléiphonient de leurs bureaux dans l’Elmpire
State Building, l’édifice le plus haut du
monde, qui a 102 étages et dont l’adresse
seulement est déjà un cri de succès.
Et là-bas sur la terré rouge entourée
de bois verts, ixjussent les petites maisons, toujours plus nombreuses, toujours
plus jolies ; les autos courent à travers la
campagne (la Waddensfan Blakery en a, à
elle seule, -un gros garage pour la distribution de son pain, à pieu près une vingtaine); les téléphones s'aippellent des quatre coins de la petite vile, on éventre le
sd pour y faire ipjasser un égout; l’eau
potable arrive dans la ipiupart dés -maisons,
et die plus, un joli cinéma a ouvert ses
t ' .
portes, et même un grec est venu étahhr
le Waldensian Café... Honni soit qui mal
y pensé! Les détails mondains de la petite colonie font sourire d’optimisme. C’est
énfin un . peu de superflu après une lutte
si longue et si acharnée pour le simple
indispensable !
« « «
Non, ils ne m’ont pas demandé de vous
écrire seulement du. bien sur leur compte
les amis de Valdese.
Mais ils ont leurs bons côtés, vous pou-i
vez le croire.
Parlons des choses de leur église^ par
exemple.
C’est un pasteur vaudois qui a amené
à VaJdesé les ¡piremiers colons. Notre vénéré (docteur Charles Albert Tron, qui,
cette fois, m’avait fait parvenir un mes^
sage pour « ses enfants » de Valdese. Je
leur ai lu ce message en français le matin, en anglais le soir. Le français et l’ian-*
glais... C’est dire en deiux mots une longue
question. « Je vous bénis tous, les jeunes
et les vieux », disait le message de M. Tron.
C’était une allusion discrète à Une ques^
tion dont je veux parler tout haut, moi,
puisqu’elle fait honneur à nos colons.
H est naturel que, tandis que les vieux
continuent à préférer et mieux comprendre le français et les choses du pays de
leur naissance, les jeunes, nés ici et élevés
dans des écoles américaines, mariés, plusieurs, à de charmantes jeunes femmes
de la Caroliine, se sentent attachés aux
habitudes et à la langue idù nouveau pays.
Ils ont résolu la question tous ensemble,
dans un esprit de paix. Les Vaiudois ont
bien leur tête; mais ce sont les vieiEes
têtes qui ont montré que leur longue expérience leur avait enæignê la valeur de
la paix. Les vieux ont fait la partie belle
aux jeunes. Même quand ils sentaient que
pour cela ils seraient obligés de renoncer
à quelques-unes de leurs habitudes les
plus chères.
Après une longue série de piasteurs vaudois, l’égUse de Valdese a un pasteur américain : c’est un jeune homme très lalpprécié par les jeunes. Que Dieu le bénisse
et lui rende son ministère facile et
agréable !
n.
.-r-'
2
• ■ -.V
; Les vieux songent natureUement à cette
* nouveaaité comme à un lietn qiii se brise
X (ians la longue chaîne événements qui
ont uni Valdese 'â, la tradition vaudoise.
Il en est peut-être ainsi. (« Peut-être... »,
■ n’est-oei pas le plus beau mot de la langue des hommes ?). Peut-être n’en est-il
V- pas ainsi. >
Les chaînons de la véritable tradition
vaudoise, telle que Dieu l’écrit dans son
livre, se composent souvent de choses que
■ ' nous ne voyons pas facilement. Ces liens-là
ne se brisent jamais. Il y a peut-être un
chaîmon de plus dans la véritable tradition
vaudoise après l'accord amical des jeunes
elt des vieux de Valdese. Cela est selon
l’esiprit des Pères. Ils ne sont pas oubliés.
Ils ne sont pais reniés. Sept siècles d’histoire vaudoise laissent dans le aang de la
nace quelque chose qui parle quand bien
d’autres voix se sont tues. Peut-être cette
voix dit déjà aux jeunes : « Parce que
nos chers « viefux » nous ont donné entra
les mains leur ^lise, cette église qui leur
a servi de repos pendant les angoisses des
années de labeur, elle est désormais notre
Eglise, et c’est nous qui garderons à jamais dans le cœur des sentiments de paix
et de reconnaissance envers elle, et nous
la donnerons à nos lenfants et aux enfants
de nos enfants comme notre plus précieux
bien, tant que sur la terre de la Caroline
notre vide rappellera piar son nom l’Eglise
Vaudoise dont nous alvons reçu cet
héritage ».
Je ne fais pas de la poésie, allez! Il y
a encore assez de «jeunes», à Valdese,
qui savent comprendre la langue de cet
article. lA eux Charles Wagner dirait :
« Ne crains point ; tu n’attristes pas l’esprit des Pères. Pionniers ils furent, ils
aiment les pionniers. Ils sauront reconnaître leur sang».
;S * S:
J’en ai écrit assez long. Mon train ne
tardera pas à me jeter dans la cohue newyorkaise, et les trofô jours à Valdese passeront comme les rêves de cette nuit, que
j \ai commencée en Caroline et fini© aux
portes de Washington. Dans quelques heures je serai repris par toutes les choses
qui ne laissent pas le temps d'écrire ou
même de' i>enser ; et je he reverrai les
petites maisons aux toits clairs que comme dit le chant de Massenet : « Tout en
marchant... en fermant les yeux».
Mais au dessus de la viUie infinie se
dressera tous fes matins devant moi la
grande tour aux 102 étages, celle qui regarde plus haut et plus loin que toutes
les autres choses des hommes, celle qui
parle deux fois par jour avec Valdese.
BUe m’en parlera aussi un peu ; mais je
me souviendrai qu’elle rislppelle avant tout
que pour gr,andes que soient les choses
que font les hommes, rien ne demeure si
grand que les choses invisibles, comme l’esprit des pères quand il ne meurt point,
ffliaîs qu’il se renouvelle dans la jeunesse
des générations fidèles à la Loi du
Seigneur. Guido Miegoe.
POUR L'ECHO.
Union Vaudoise de Marseille, L. 50. —
Très reconnaissant pour votre dhn. Merci
beaucoup.
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M District
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Règie générale à laquelle du moins je
n’ai guère vu d’exception: les homnes
supérieurs sont tous les fils de leur mère.
MrCHELET.
(Messine, é-8 juin).
n y a vingt-cinq ans... C’est la vie de
notre jeunesse d’aujourd’hui. C’est la vie
de Messine, qui a su renaître d’un aimas
fumant 'die décombres. Il y a vingt-cinq
ans, tout ce qu’est aujourd’hui la viUe
riante, moderne, rationnellement cons- i
truite — des rues qui font penser à Turin
— n’était encore que des ruines, des ruines, toujours des ruines...
Si nous devions faire Thistoire de l’Eglise
Vaudoise de Messine, nous devrions dire
à peu près la même chose ; car il s’agit,
là aussi, d’'un édifice — spirituel et matérid, à la fois — surgi des ruines de
1908. Mais nous, les membres ide la Conférenœ du IV® District, nous n’avons pu
nous empêcher de remarquer que l’édifice-églîse en sort triomiphant. Car c’était
une commiunauté vivante, zélée, pleine
d’amour et de foi, qui nous accueillait,
avec son ,pasteur, M. Seiffredo Colucci.
Pour cet accueil, qui exprimait le fond
même des Vauidois de Messine, un chaud
merci !
Discours d’ouverture, le soir du 6 juin,
de M. le pasteur Bonavia, de Caltainissetta. « Je coinnais tes œuvres » : la dialectique de l’activisme chrétien nous est
exposée d’une façon limpide, originale.
Temple bondé ; au dehors, les gendarmes
nous assurent du service d’ordre (le temple de Messine se trouve au centre même
de la vile).
Les travaux de la Conférence commencent le lendemain, le Bureau étant composé de MM. le pasteur Arias, de Palerme, présidept ; Saivatore Lombandi, de
Naples, président adjoint ; le pasteur Balma, de Riesi, secrétaire. Le rapport du
surintendant, M. le pasteur Bonnet, est
on ¡ne peut plus clair, complet, substantiel. Nous avons beau nous dire : Le IV®
District a été dûment visité, cet hiver,
par (deux fois : Uine telle précision serait
inconcevable si 'M. Bonnet p’avait à fond
pénétré l’espfrit des rapiports des EgliseSj,^
Ce qui est la réalité : Nos rapports por^^
tent, ça et là, la trace de son crayon rouge.,
M. Bonnet connaît son District ; aussipeut-d dire, malgré les faiblesses et Im^
ombres, qu’il y a eu progrès. Progrès dans''
toutes les activités, cultes, jeunesse, cure
d’âmes. Nous nous permettons de souliginer : l’œuvre d’évangélisation a partout
cherché à rejoindre! l'élément cultivé de
la population.
Suivent, après la idiscussion, la lecture
et la discussion des rapports des Eglises,
besogne un tant soit psu plus longue
notre District est si vaste... On y apprend,
entre (autres, que la campagne antiiévajngélique est toujours mena;çante, qu’il est
nécessaire que l’Eglise recoure à la loi toutes les fois que sa lîterté d’action est entravée ou que ses membres, pasteurs et
laïques, sont insultés, « vilipési » ; et que,
d’autre part, toutes les fois qu’on a dû
recourir anx Autorités, les Autorités ont
su faire resipecter l’esprit des lois.
Plusieurs villes ont une .diaspora : Taranto, Brindisi, Messine, Naples, Caltanissetta, Gatane. On- y vit, on y travaille
consciencieusement. Au paragraphe Reggio, la Conférence exprime sa profonde
symipathie à M. le pasteur Miscia, depuis
longtemps malade, et lui souhaite de pouvoir bientôt reprendre son poste. Au paragraphe Vitioria, nous avons cette année
un rapport en plus,: c'est celui de l’Asile
des Viteillands, que l’Administratiim commuoittue à la Conférence à titre officieux.
Au paragraphe Riesi, la Conférence applaudit à l’effort financier que les membres de cette Egli.se ont su s’imposer (voir
la Chronique). Mêmes éloges à l’Eglise de
Palerme, qui maintient désormaîs ses écoles à ses frais.
La Conférence s’est ensuite exprimée
défavorablement à l’unification des IV® et
V® Districts. Au (point de vue pratique
et financier — en ces années de crise —
nous avons là une modification qui' est
bin d'être heureuse ; peut-être même que
l’essence de nos divisions territoriales de
vradt être revue à fond. Qudiqu.’un-'-: (M. le
pasteur Ribet) proposait die diviser notre
champ de travail en au moins dix Districts,
homogènes et tendant chacun vers un
propre centre; chaque Surintendant en
aurait plusieurs, qu’il visiter,ait au fur et
à mesure. On aurait alors l’avantage
d'avoir des Conférences extrêmement peu
ÿ coûteuses et d’intérêt tout à fait local —
ce qui mianque aujourd’hui.
Mais... et tes Règlements, qu’on vient
d’approuver ? Faire et défaire... A Messine, on disait — tout bas — que ce qui
ne va pas devrait être changé, qu'on pourrait bien avoir 5 Conférences de District
ét 4 Chefs de District, let que, d’autre* part,
les Règlements sont faits... pour être défaits. Des bavardages, assurément...
La Commission de District a été nom-^
môe comme suit : N. N., président, ex-offUûo; M. Mario Corsani, ,de Naples, président adjoint; M. 1e pasteur Mingardi,
de Vittoria, secrétaire. Délégués de la Conférence au prochain Synode : Ing. Trinchera, A. Cristadoro, F. Soarano ; suppléants : A. Fbrenza, V. Laurora. La prochaine Conférence aura lieu à Palerme,
avec un discours d’oiuverture de M. le ¡josteur Colucci, de Messine.
A suivi la Conférence une courte retraite pastorale, au cours de laquelle M. le
caûjdidat en théologie Bert, de Gatane, a
présenté un bon travail sur les Groupes
d’Oxford. Th. Balma.
F. G. V.
(Sicile).
Dans l’atmosphère accueiEante de l’église
de Messine, s’est assemblé, le 8 et te 9
juin, te « Convegno » des Unions de la Sicile et de la Pouille.
Le pasteur Arturo Mingardi, de Vittoria, préside, le jeudi soir, le culte d’ouverture et, dans sa prédication à l’accent ferme et paternel, il exhorte la nombreuse
assistance et tout particulièrement les jeunes gens et les jeuines fiUes à se délivrer
d’un « joiug qui n’est ¡pas pour nous ».
Après lie chant du choral : Forte Rocca è
il nostro Dio, les pasteurs MM. Bonnet,
Mingardi et Alessio administrent la Sainte
Cène, à laquelle participent les membres
de la paroisse de Messine et les délégués
au « Convegno ».
Les travaux commençant vendredi matin par une allocution sur la vocation chrétienne, du .pasteur de Rome M. J. Bonnet.
Ensuite M. Colucci, chef de Groupe de la
Sicile, lit son riajjport sur les activités des
Unions de l’île se rattachant à la Fédération. Les délégués prennent eux aussi
la iparole, et s’ensuit uin échange d’idées
fort intéressant. Nous groupons sous quel(lues points les faits dignes de remarques :
1 ' Le plus grand obstacle à l’épainouissement de la vie religiduse de lai jeunesse,
et partant à un succès plus décisif des
Unions, c’est en Sicile, comme ailleurs
aussi, rimmoralité du milieu ambiant. De
là la nécessité — et c’est un jeune paysan
de Pachino qui nous le dit —- de se purifier toujours dalvantage ipour être à même
d’exercer une action régénératrice auprès
des i>arents, des amis et des compagnons
de travail.
2“ Dans plusieurs églises se sont formés
des Cercles de Mères et de Jeunes Filles,
qui se réunissent souvent pour des étuides religieuses et des ouvrages de couture. Le premier résultat pratique c’est
une plus assidue fréqiîentatbri' des cultes
de la part de l’élément féminin, ce qui
représente pour la Sicile, où régnent encore des préjugés orientaux, une véritable victoire.
3" Des pasteurs se sont levés pour bénir
Dieu de ce que leurs jeunes gens les
ont admirablement secondés dans leur
ministère.
On a enfin compris que le Pasteur qui
est la tête, le centre de la pensée et de
l’action, est entravé dans son œuvre s’il
ne peut pas compter sur le tronc et sur
les membres, c’est à dire s'il n’est piæ
uni par des liens directs à sa paroisse et
tout particulièrement à la partie la plus
vitale, la jeunesse --r et que le tromc et
les membres, malgré leur force et leurs
capacités, ne peuvent rien faire s’ils ne
sont attachés à la tête.
Dans bien ides églises de la Pouille et
de la Sicile, les jeunes gens ont aidé leur
pasteur non seulement dans l’œuvre
d’évangéslisation, mais aussi dans les besognes matérielles, telles que la propreté
et l’ordre des beaux. Quel résultat merveilleux pour la Sicile, où tout travail matériel pour autrui est considéré avilissemelnt moral et servilisme !
4° On a discuté culture et on est tombé
d’accord sur sa nécessité. Non pas de faire
la religion « ancüla » de la culture, mais
la culture « ancüla » de la religion. Et
font de la culture, soit les Unions de Messine et Pachino, par des conférences et
dés études d’une certaine profondeur, soit
rUnion de Vittoria, qui enseigne aux jeunes gens de bonne volonté à épeler les
versets de la Bible.
Après le rapport et la discussion sur
les Unions de la Sicile, M. Alelssio, pasteur à Cerignola, présente une méditation
sur la prière. La discussion qui s’ensuit
se déroule sur le terrain pratique, et on
approuve la proposition d’inviter la F. G.
V. à faire un referendum sur tes réunions
de prière.
Au commencement de la séance de
l’après-midi on entend les nouvelles sur
les Unions ide la Pouille. Comme l’a dit le
chef ide Groupe, docteur Ribet, les églises
de cette région sont privilégiées, parce
que toutes les Unions travaillent dans un
grand .accord soit avec leur pasteur, soit
entre eles.
On a ainsi obtenu des résultats surprenants, dont témoigTaent le « Convegno »
du 6 janvier à Bart, le « Quaderno di coltegamento » et la vie même des Eglises.
Le rag. Pino, de Messine, présente une
étude sur « la jeunesse et le monde », et
démontre avec conviction puritaine et chaleur sicilienne, que la jeunesse chrétienne,
tout en vivant dans le monde, ne doit
avoir aucun compromis avec le monde.
M. Moreschini’, pasteur à Naples, après
avoir rappelé la telle figure du docteur
G. Gorradini, tient l’assemblée, pendant
une demi-heure, sous le charme de sa langue harmonieuse et ;de sa pensée originale, en traitant le sujet : « Mascherate ».
Mais rheui’e de la séparation s’approche ! P-incore ,des chants et une bonne tesse.
de thé offerte par les Unions de Messine.
A la tomibée de la nuit, bon nombre de
membres du « Convegno » sont déjà partis
pour leur champ de travail où ils arriveront après 5, 10 et même 15 heures de
chemin de fer et d’autobus. Tous emportent dans leur cœur le souvenir béni des
grandes choses que l’Eternel a faites clans
le Midi (de notre chère patrie et plongent
le regard dans l’avenir qui a.ppairtient à
ceux qui croient à l’avènement du Royaume de Dieu !
M,me SOPHIE REYEL-LONG.
Tous ceux qui ont connu M.me Revel,
en appirenant, il y a quelques mois, qu’elle
avait dû s’aliter, terrassée par un mal qui '
à vues humaines ne laissait pas de doute.
sur son issue fatale, ont viveanent sympa- '
thisé avec elle dans sa iTeine, qui lui venait, plus encore que de ses souffrances’
physiques, dé l’iniaction à laquelle elle se i
voyait désormais condamnée.
PlUe ,Sk supporté sa longue épreuve avec ;
un couriaige admirable que lui donnait saj
foi vivante en Celui qui ne laisse rien au]
hasard, mais fait concourir toutes choses]
au bien ide ceux qui Taiment.
Son lit de maladie a été une vivwitej
prédication de soumission liliale et d’obéissaimce à la vobnté de Dieu qu’elle accepta|
sans murmiurer. Ce qu’elle demandait de|
ses amis c’était cju’ils se souvinssent d’ellej
dans leurs prières quotidiennes, car ell0|
trouvait dans la communion d^ saiht
une grande force ipour persévérer vaillamment jusqu’alu bout. Et si eUe fut fi-l
dèle jusqu’à la mort, c’est surtout qu’elle^
réclamait incessamment et sentait la pré-^
sence de Celui qui ne nous laisse janiis
sans secours efficace.
EUe fut appelée à réaliser en elle une
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fois de plus la puissance de Christ qu’elle
ajviait napipelée, au cours de son ndnistère,
à tant d'âmes, comme elle, pliant sous le
poids de la croix. Les souffrances ne lui
furent pas épargnées : sans compter celles
qui proviennent ides préoccupations de lai
famille et que connaissent tous ceux qui
veulent éduquer les enfants dans un esprit chrétien, elles connut les graves soucis du saint ministère, associée comme elle
le fut étroitement à l’œuvre de son mari,
et puis elle fut frappée douloureusement
par la' séparation si inattendue de son
compagnon de route.
Partout où elle fut appelée à collaborer
avec son mari, M.rne Eevel se fit aimer
par ses dons naturels et par le sérieux
et le zèle qu’elle miettaiit dialns l’accomplisæment de sa tâche. Quelqu’un qui l’a vue
à l’œuvre durant plusieurs années a rendu
un touchant témoigniage dé sa bonté envers les moins favorisés de biens matériels et lœ besogneux de consolation, parce
que isolés, abandonnés, incompris.
Les œuvres de la ipiajoisse de La Tour
perdent, avec le diépatt de M.me Revel,
im membre actif. Toute initiative pour
l’actibn bonne avait 'son appui pratique.
Sa collaboration était spontanée, intelligente, constante. Obligée depuis des mois
à rimmobilité, elle ne cessait de s’intéresser à toute la vie de la paroisse, notamment aux activités auxquelles elle avait
consacré ses' forces. On a de la peine à
réaliser que désormais elle ne sera plus
là ,pec ses conseils, son travail, son entrain et son savoir faire.
laisse un souvenir qui est en bénédiction. Ceci est Un grand bienfait
pour la famille sur laquelle nous demandons les consolations de Celui en qui, celle
qui est entrée dams la miaison du Père,
avait cru et qui attend de revoir, là, ses
bien-aimés, son suprême désir ayant été
cette ipirièrie : « Père, je veux que là où
je serai, ceux que tu m’as donnés y soient
aussi ».
» * «
Le pasteur de Venise, M. Bertinatti,
nous écrit que la nouvelle du départ de
M.me Sophie Revel a suscité de très vifs
regrets ,au sein de cette congrégation qui
guirrde d’elle, après tant d’a(nnées,''un excellent souvelnir.
Il a été fait mention d’elle aiu, culte de
diînanche, et l’Eglise de Venise exprime
à la famille en deuil sa solidarité dans la
douleur de la sépanation comme dams la
précieuse certitude du grand nevoir.
CHRONIQUE VAUDOISE.
ANGROGNE. Ces derniers jours mous
avons dû preUdre deux fois le chemin du
cimetière pour l’ensevelissement de deux
frères jumeaux, fils de Jules Roman, morts
à peu de jours l’un de l’autre, à Serre
Malan, âgés de huit et douze jours. Notre
syniipiathie à la famille.
- - Le 17 courant se sont unis en mariage Adolphe Bonnet et Adelina Rivcdra.
Nos bons vœux les suivent.
Robert Nisbet. '
LA TOUR. La semaine passée Dieu rappelait de ce monde M. Da.vid Jalla, des
Chabriols.
C’est une belle figure de croyant qui a
disparu d’ici-'bas, et de fidèle travailleur,
un de ces Vaudois de la vieille roche pour
qui le mot vaudois n’a pas une pure valeur traditionnelle, mais signifie être chrétien comme nos glorieux pères. M. Jalla a
été durant 52 ans « régent » dans les paroisses de Viilar, de La Tour et au Pra-duTour, semant dans une foule d’élèvels de
nos écoles de quartiers la tonne semence
de l’instruction et la divine semence de
la Parole de Dieu. Formé à l’école du Seigneur, possédant Une piété ^active, convaincu que tout disciple de Jésus doit être
un témoin, il s’efforga de l’être par le
moyeu de la parole, en exhortant, et par
le moyeu de l’exemple, en vivant sa foi.
Il fut l’instrumehit dans les mains de Dieu
, pour acheminer dans le sentier de la conversion un de ses voisins ide viUage, qui
deviut ènsuite un.fidèle ouvrier de Dieu ;
il donna un exemipjle constant de volonté
ferme de sanctifier le jour du Seigneur,
et il étaft die ceux qui fréquentent assidûment les' cultes. Son caractère, son amabilité, ses bonnes dispositions à rendre service au prochain le firent aimer de tous
«eux qui le connuireiut. Le Seigneur l’a pris
à sa famille, qui sait cependant que là où
il est, elle le retrouvera. Dans cette ferme
assurance, elle trouve sa consolation.
— Ce mercredi passé nous avons accompagné au champ du repos la dépouillé
mortelle de M.me Marianne Mmis, des Appiots. Elle était arrivée à un grand âge,
étant fatiguée d’une vie de travail depiuis
sa plus tendre enfance et jusqu’à ce que
ses forces le lui jjermirent ; ajoutez les
chagrins, quelquies-uns bien pénibles, pour
une mère : elle désirait vivement d’être
retirée de ce monde. Dieu a exaucé sa
prière. Nous demandons alu Seigneur de
fortifier et de faire sentir sa présence
auprès de la fille, seul membre de la famille qui reste.
— Collège Vaudois. Gymnase : Admis
en 1® classe : Baret Letizia, Bain Lilia,
Bertetto Aldo, Caffer Claudio, Ernst Alfredo, Galvano Bruna), Gandiol Ijda, Geymonat Mario, Jouve Alice, Malien Mjarino,
Marchetti Luigi, Peyra'n Osvaldo, Peyrot
Gi;uJ|i)etta, Raviol Albina, Rivoira Ferruccio, Rocchi Ruggero, Rogliiatti Nino, Rostan Federico, Theüer Alessandrina, VaUi
Rosa, Vignolo Maria, Zelaschi Leonardo.
Admis en 2® classe : Armand-Hugon Ermanno, Barbieri Alfonsino, Bqin Matilde,
Béssone Michele, Franino Remo, Jouvenal
Roberto, Marguerettaz Dorina, Paltrinieri
Adriano, Pasquet Ada, Peracchione Maria,
Péyrot Giovanni, Peyrot RenaJto, Revel
Giovanna, Richard Remo, Zabbau Walter.
Admis en 3® classe : Baret Guido, Carrera Bianca, Combetto Renato, Costtantino
Ilda, De Galrolis Rinaldo, Dieni Roberto,
Galvano Filippo, Loffredo Pietrantonio,
Malanot Enrico, Negrin Renato, Rostaigno
Guido, Sita Gino, Tron Speranza^ Verderio Luigi.
Admis en 5® classe : Bein Loris, Boyer
Rodolfo, Bouchard Gustavo, Broda Alessandro, Costantin Germalna, Di Francesco
Beatrice, Gaydou Rosina, Kolbe Elnrico,
Meni Paolo, Mensi Giuseppie, Micol Ferruanda, Rinaldi Davide, Trobia Vincenzo,
Vigliocco Bruno.
Lycée : Admis en 2® classe ; BéRion Bartobmeo, Castiglione Armando, Cielo Geremiia, Qoisson Enrico, Jalla Ferruccio, Messa
Gian Marco, Monnet Alice, Roland Paolo,
Tron Ernesto, Ventrone Antonino.
Admis en 3® classe : Amour Amy, Armand-Hugon Augusto, Bein Erbesto, Bert
Guido, Brunn Lutgardo, Gairus Luigi,
Duval Laura, Füippone Domenico, Garnier Arturo, Margiunti Alberto, Pasquet
Enrico, Ribet Margherita.
NEW-YORK. Preshytery de New-York.
A son' assemblée du 10 avril, le Presbytery a élu, comme un de ses délégués à
la General Assembly de l’Eglise Presbytérienne des Etats-Unis, notre ancien Emie
Pons (de la Baiso, Ma'neiUe). C’est la deuxième fois que M. Pons reçoit cet honneur.
— Dîner-Bazar de Printemps. Nous pouvons dire avec raison que cie Bazar a été
un vrali succès, vu les difficultés rencontrées par notre monde à cause du manque '
de travaü. Qu’on nous ipermette^de dire
un grand merci aux dames, demoiselles
et messieurs qui ont bien voulu donner
de leur temps et de leur argent à cette
occasion : c’est aussi un moyen die démontrer qu’on aime Dieu et son Eglise.
— Baptême. Le soir idu 30 mars, chez
nos amiis GriU-Plavan, M. et M.me Henry
Reynaud présentaient leur fils VaJdo à
l’Eglise dans le saint sacrement du baptême. C’est la sœur ide Rosie-Marie Moirano
et René Grill qui assistèrent la maman
dans cet acte religieux.
— Cultes de préparation. Ce sont MM', le
docteur Beljean et le prof. Giovannino
Tron qui ont bien voulu coopérer avec le
pasteur durant les mois de mars et avril
pour les cultes de préparation à la Cène
du Seigneur.
— Pâqms. Comme chaque année, la
grande fête chrétienne a réveillé, en nous
tous, ce beau sentiment du devoir et de
responsabilité envers soi-même, envers
Dieu et son Eglise.
Qu’il serait beau, et qu'il ferait bon prêcher si chaque dimanche de l’année les
memibres et amis de notre Eglise voulaient
démontrer le même enthousiasme, le même intérêt, et manifester la même foi
chrétienne pour les cultes !
Jaw des Mères: Notre Eglise a eu
lel liilaisir de revoir, o©‘ jour-là, un grand
nombre dte nos mamans réunies pour célébrer dignement la mémoire de celles qui
nofus ont devancés dans rau-delà. Ce sont
les enfants de l’école dju dimanche qui ont
offert aux nfières présentes la fleur (l’œillet) de circonstance.
— Pentecôte. Le culte de commémoration de la naissance de l’Eglise chrétienne
a été un des plus beaux et intimes de
l’année. Tous les membres et amis de
l’ég'lise présents — à l’exception de deux
personnes — ont iparticipé au saint sar
crement dè l|a Cène du Sauveur.
T— Baptême. Le dimanche 23 avril, après
le culte, M. le docteur et M.me E. Moro
piésentèrent à l’Eglise leurs fillettes Ada
Vivian et Yolande Irène.
.1— Mariage. Vendredi, le 2 juin, dans
la grande église, vers 6 heures du soit-, a
eu lieu le mariage Dahlstrom-Gityenet. La
cérémonie dians les deux langues — angiais et français respectif — a attiré un
gr,and nombre de curieux. Probablement
le pjremier mariage bilingue qui ait jamais'eu liêu dans notre Eglise. L’aimable
docteur Cari, orgalniste de la Première
Eglise Predbytérienne — qui nous donne
l’hospitalité — a bien voulu accompagner
les époux à l’autel avec les griattides orgues.
f L’observateur...
JPBALI. Samedi, 10 courant, deux mariages ont été célébrés et bénis dans notre
tenuple.' Celui de Richard Jean Louis de
François César, de la VUle, avec Rostan
Ida Marguerite de feu Etienne, des Pommiers ; et celui de Tron Emmanuel de
François, de la paroisse de ViUesèche, avec
Pascal Madeleine Lydie de François, de
k Maière.
;^:-.Nous faisons encore à ces nouveaux
époux les souhaits d’une longue vie heureuse et bénie.
"^'BIESI. Notre fin d’année ecclésiastique
a * été caractérisée par quelques événe
ments d’une certaine importance.
^'En prenner lieu, l’effort, de nos fidèles
pn vue de l’indépendance financière. La
' Vén. Table avait fixé en L. 5000 la con
tribution de l’Eglise ide Riesî ; c’était déjà
beaucoup, surtout si l’on tient compte,
d'un côté, dies restreintes possibilités de
cette Eglise éminemment rurale, et de
l’autre des 2500 lires d’il y a seulement
deux ans. Mais voilà qu’à la clôture des
comptes, l’Eglise évangélique de Riesi réussit à surpasser le chiffre fixé, et envoie
à la Caisse Centrale 6000 lires. Vous avez
donc ;
1928- 29 - L. 1820
1929- 30 - » 2000
1930- 31 - » 2500
1931- 32 - » 5000
1932- 33 - » 6000.
Pas de crise, à Riesi, pour Dieu !
, — Pour la prèmière fois, après sept
ans depuis son institution, Riesi a eu sa
Fiera del Libro. Une foule de cUrileux,
cela va sans dire, plusieurs tonnes affaires aussi : 120 volumes vendus. -Nous la
’ mentionnons ici, parce que c’est le Pastelur de l’elndroit et ses jeunes gens qui
l'ont organisée. Il fallait les voir, lë matin ide Pentecôte, à 4 heures, en train de
placarder les- rues d'affiches et de gros
rubans multicolores ; et ¡pendant toute la
journée, sur la place du pays, il faRait
les entendre « faire l’article » ! On ve-nd
des livres sur la place, se disaient les gens,
et on .aocourait vers la « bancarella » où
trônajelnt, avec la' Teosofia de Ugo Janfii
et l’Histoire des Vcmdois de Ern. Comba,
plusieurs bons livres provenant des meilleures librairies de Caltanissetta. Une fois
de plus, les Riesini comprenaient que le
protestantisme est à Lavant-gardie de la
culture.
— Nous exprimons toute notre reconnaissance à M. le pasteur Charles Graf,
de Bouxviller (Alsace), qui, sur notre invitation, a bieffL' voulu passer quelques
jours cliez nous. Npus avons ensemble revécu les belles ,helures de notre séjour
strasbourgeois, et, d’autre part, nos' deux
Unions Chrétiennes de Riesi ont bien joui
de la causerie de notre ami et collègue
sur la vie naligieiuse en Alsace, hier et
aujourd’hui, dont elles tiennent à le remercter cordialemeut, l’assurant de leur
fraternel souvenir. Th. Balma.
SAINT-GERMAIN, Dimanche dernier /
nous avons eu le ipriyilège d’une visite
du pasteur Paiul Bosio, qui a bien voulu
adresser un puissant message à la jeunesse
des parodsses de Saitit-Germain et du Pomaret, réuUie sous le bois des Chenevières,
à 3 heures, et qui a tenu, le soir, au temple, devant un auditoïre imposant, une
magniRÎiue conférence.
— Lunidi, uln long cortège accompagnait
à sa dernière demeure terresta« la dépouille mortelle de notre sœur AméUe
Cheiret née Ribet, des Gondins. Nous renouvelons nos plus vives oondoléiances à
la famille affligée.
TURIN. Le Rapport de l’église consacre
une ¡pensée particulière à l’Hôpital Vaudois,
qui existe depuis 90 ans. Il commença son
activité avatnt l’Edit d’Emancipatioin! de
1848. Ce fut en 1843 qu’il fut établi, sous
le nom .de Refuge, dans la maiison Bellora, au Viale del Re, de'venu Corso Vittorio Emanuele. Après la construction du
temple vaudois et de ses annexes, LHôpitall fut transféré (dans la maison paroissiale. Enfin, il fut possible bâtir à Via
Ormea et l’Hôpital actuel fut inauguré
le 6 mai 1871.
L’Hôpital de Tlurin a rendu de grands
services soit aux évangéliques de la vide,
soit aux Vaudois des Vallées, et les besoins toujours croissants ont oceasiiotnné
une quantité de travaux : des modifications importantes furènt apiportéês en
1905, 1910, 1913.
On espère encore l’agrandir afin de pouvoir célébrer le prochain centenaire dans
une bâtisse suffisante à tous les besoins,
n y a déjà un plan à cet effet, et nous
ne doutons pas que Turin saura le réaliser.
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Realtà e Fantasia - Racconti per fanciulli, par Enrico Robutti. - Edizioni « La
Prora » - Milano. — Prix : L. 6.
Vient de paraître.
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La vie livrée, par James H. Mc Conkey.
- Nouvellie Société d’Bditions de Toulouse
Dieulefit (Drôme) , — Prix : 4 frs.
* # ®
La prière, par James H. Mc Gonbey,
publié par la même Société' et a^ même
prix.
La famille JALLA, reconnaissante pour
les nombreuses preuves de sympathie qui
lui ont été témoignées à VoccOmon du départ pQulr la Patrie Céleste de son cher
père et grand-père
DAVID JALLA
remercie sincèrement toutes les personnes
qui de quelque manière ont pris part à
son deuil. Elle remercie particulièrement
M. le pasteur Jules Tron et les voisins.
Torre Pollice (Chabrilols), 15 juin 1933.
Les enfants de Madame
SOPHIE REVEL-LONG
remercient tontes les personnes qui leur
ont témoigné leur sympathie dans le grand
demi qui les a frappés. Ils expriment leur
vive reconnaissance à MM. les Pasteurs
et aux amis qui ont entouré de leur affection leur chère Mère pendant sa longue
maladie.
Luserna S. Giovanni, 20 juin 1933.
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son onde et ses tantes, à l'étranger,
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Aurait-on l’obligeance de nous indiquer
à quelle œuvre nous demons affecter cette
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Dons reçus pendant le mois de mai 1983.
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