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2 Janvier^ 1944
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N. i.
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PARAISSANT CHAQUE VENDRED
Prit d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises"' . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
Etranger .........................................» 5
Plus d’un exemplaire à la môme adresse, chacun . » 4
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On s’abonne: à Torre Pollice an bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
L’abonnement se paye d’aranee.
Pour toutes les annonces, s’adresser à l’imprbaerte Alpine,
concessionnaire. ’
S'adresser pour la Bédaetion à M. C.-A. Teon, past.,^rre PslUes,
et pour l’Administration à M. J. CoïssoH, prof., Torre PelHet»
Tout changement d’adresse coûte 16 oontimos, sauf oeuï dtt
commencement do l’année. ‘ t
Les changements non accompagnés de la somme de lo oen*.
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..^i^gnes de louange, occupent vos pensées. (Phil. /F, 8).
SOMMAIRE;
A nos lecteurs — Pour l’Orpelinat de Mar
seille — Nouvel An — Semaine de
prière —Nécrologie — La Genève Vaudoise — Correspondance — Chronique
Vaudoise — Pro Scuola Normale.
À NOS LECTEURS.
Chers amis,
Avec ce numéro nous commençons
une nouvelle année et, aussi, nous tenons à vous souhaiter la bonne année,
en vous souhaitant ces précieuses bénédictions que le Seigneur sait et peut
accorder. Nous vous remercions d’avoir
bien voulu nous suivre avec patience
et indulgence ; nous sentons nos imperfections et nos lacünes, mais votre
bonté a su comprendre’tant de choses,
entre autres, que nos nombreuses occupations ne nous permettent pas toujours
de soigner le journal comme nous le
voudrions et être, comme disent les Anglais, up to date. Nous nous sommes cependant effoïcfe^ dié voiis donner tautea.
les nouvelles possibles concernant notre Eglise et nos frères Vaudois qui sont
à l’étranger; nous continuerons à suivre la même ligne, en vous priant d’être
tous autant de collaborateurs qui seront appréciés en nous donnant toutes
les nouvelles qui sont à votre portée.
Le journaliste est exposé à la critique;
mais cela nous importe fort peu, car si
nous avons entrepris de diriger un journal, nous l’avons fait parce que c’était
un devoir et parce que nous croyons
que c’est avantageux pour notre Eglise
d’avoir un organe en langue française.
Acceptez-nous tels que nous sommes et
sympathisez avec nous. Un merci de
cœur à tous nos chers et fidèles collaborateurs. La Rédaction.
POUR L’ORPHELINAT DE MARSEILLE.
8o, Rue S.te Cécile.
En réponse à notre appel, nous avons
reçu les sommes suivantes que nous
portons à la connaissance du public, en
priant ceux qui voudraient encore souscrire de se hâter.
Paroisse de Pomaret Frs. 62,65
» de St-Germain » 40,—
» de Pramol » lo,—
» de Praly » 20,—■
» de Rodoret » 45.30
» de Villar Pellice » 50,25
M.lle M. Pascal (Venise) » 3,—■
Paroisse de la Tour _ » 30,—
M.me veuve Bert née Bertin » 2,—
Paroisse de St-Jean » 25,—
» d’Angrogne » 20, —
Total Ers. 308,20
Am»
Enseigne-nous à compter nos jours.
Psaume XC, 12.
Le 31 décembre 1913 a disparu emportant avec lui tout le lourd fardeau
d’une année qui s’est écoulée. Bien des
personnes seront heureuses d’oublier
cette année qui a été une année remplie
d’événements bien tristes, entre autres,
ces déchirements entre peuples, ces
bouleversements internationaux toujours incertains, ce sang répandu entre
frères, ces armements formidables qui
fout frémir, ces dettes nationales qui
augmentent avec une rapidité vertigineuse, ces grèves qui se sont multipliées
à l’infini, ces luttes politiques qui vous
plongent dans l’anxiété, ces misères
toujours croissantes malgré tout ce que
l’on fait pour les enrayer, ces deuils qui
vous plongent près du désespoir en emportant tout ce que vous aviez, ces faillites morales qui s’accumulent; oui,
tout cela est du passé, mais d’un passé
si récent que nous en tremblons encore.
A côté de ce tableau un peu trop chargé,
peut-être, n’oublions pas non plus les
nombreuses bénédictions reçues, qui
sont là pour affirmer l’existence d’un
bon Père qui guide et qui garde ; n’oupas-le& heures de joie passées
dans sa communion et avec celle de nos
frères. Mais avec l’année qui s’en est
allée, et sur laquelle nous ne voulons
pas prendre le deuil, nous voudrions,
au début du 1914, considérer les paroles du psalmiste : « Enseigne-nous à
compter nos jours ». Les années qui
passent nous disent assez que nous
nous en allons avec elles, que nous approchons du terme fixé pour chacun de
nous, que le travail devra bientôt être
suspendu ou laissé en d’autres mains.
Encore ici, il faut nous rendre à la réalité des choses et les regarder en face.
N’oublions pas que nous nous en allons,
c’est une chose à apprendre et qu’il ne
nous faut jamais oublier malgré les occupations, les hautes missions à remplir, l’utilité de notre existence. Pour
l’oublier, des quantités de personnes
arrivent au terme, épouvantées, car
pour elles c’est une surprise désagréable, rien n’étant prêt. Nous comptons
nos gains, nos amis, nos victoires, nos
triomphes; comptons aussi nos jours.
Disons-nous : chaque année me rapproche de l’Eternité, et par conséquent de
mon Père ou de mon Juge. —■ Dieu est
celui qui peut nous enseigner à compter nos jours, par les années qui passent,
par nos deuils, par les bénédictions reçues ou par les revers.
En apprenant à compter nos jours,
faisons de telle manière que l’opération
soit juste, et, que, en voyant ceux qui
ont été gaspillés ou par l’inaction ou
par des choses futiles, nous virions de
bord comme de bons pilotes, en devenant sages à salut, c’est à dire préparés
à nous mettre en règle avec Dieu.
Pour cela il fam, que dès le i.r janvier
jusqu’au 31 décembre, nous veillions sur
nous-mêmes, sur nos côtés faibles, sur
nos péchés favoris, sur notre égoïsme,
sur notre inclination au mal, en combattant jour après jour contre l’ennemi, en ne lui accordant ni trêve ni
repos. Il faut qu’à la vigilance nous joignions la prière par laquelle nous pouvons nous entretenir avec notre Père
qui saura nous exaucer en nous montrant toujours la vraie issue. Si Jésus,
notre Sauveur, dans ces luttes et après
de longues journées sentait le besoin de
s’entretenir ainsi avec son Père, combien plus nous, pauvres pécheurs! —
A la vigilance et à la prière unissons le
manienlent de l’épée de l’Esprit ou de
la Patqle de Dieu. C’est, en effet, avec
elle que Jésus a résisté aux trois assauts qui lui ont été livrés par l’ennemi
de notâmes, par le lion rugissant. S’il
en est'ainsi, tout en travaillant avec
ardeur pour notre pain quotidien, tout
en livrant des assauts pour triompher
des diipcultés qui sont devant nous,
tout ^ accomplissant notre mission
dansilë monde, norrs pouvons être sages
à sahrt, 'en gardant le bon dépôt de la
foi, en faisant briller notre lumière, en
étant le sel.de la terre, toujours prêts
au grand départ pour l'éternité.
Que l’année 1914 soit une année bénie pour nous tous, pour nos familles,
pour notre Eglise et pour notre patrie.
Nous ne savons pas ce qu’elle nous réserve, mais nous la commençons avec
foi, en disant avec notre cantique :
Seigneur, dirige tous mes pas.
Vers le ciel ma patrie;
Mon Dieu ! ne me délaisse pas
Dans ta grâce infinie.
Remplis-moi d’une sainte ardeur
Pour toi, mon chef et mon Sauveur,
Mon trésor et ma vie.
Tu sais bien que souvent ma foi
Est faible et languissante;
Saint d’Israël ! protège-moi
Par ta vertu puissante.
Sois mon asile et mon recours;
Daigne en moi signaler toujours
Ta faveur éclatante.
C. A. Tron.
ALLIANCE ÉVANGÉLIQUE
SEMAINE DE PRIÈRE
{du 4 au 10 janvier 1914).
Le Comité de VAlliance évangélique
universelle à Londres envoie, comme de
coutume, aux chrétiens de tous pays et
de toutes langues une lettre les engageant à se réunir pour la prière dans la
première semaine de l’année nouvelle.
C’est à tous ceux qui en tous lieux
invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qu’il s’adresse, les invitant
une fois de plus au nom de Celui par qui
seul nos prières peuvent être exaucées,
à s’unir dans la supplication, l’intercession et les actions de grâce.
En les conviant à l’union, à l’humilité, au zèle, il leur propose comme sujet des diverses réunions, les points suivants :
DIMANCHE 4 janvier 1914Sermons ou allocutions sut Jean xviï,
21 ; I Cor. 1,10 ; Actes i, 8 ; Marc xvi, 15 »
Apoc. XI, 15.
LUNDI 5 JANVIER.
Actions de grâce et humiliation. —• Actions de grâce de ce que Dieu règne et
de ce que « son règne est sans fin » ; de
ce qu’une porte nous est encore ouverte
pour les progrès de l’Evangile; de ce
que le christianisme est la puissance de
Dieu pour le salut du monde.
Humiliation à Cause des progrès des
idées anti-chrétiennes ; à cause des difficultés que les chrétiens éprouvent à
trouver les hommes et les moyens pour
accomplir l’œuvre de leur Maître; à
cause de la profanation croissante du
dimanche.
2 Sam. VII, 18-29; Ps. xcvi; 2 Tim.
ni; Apoc. iii, 7-22.
MARDI 6 JANVIER.
L’Eglise universelle. —• Humiliation
pour le -manque di’an^é.^t-vdfi.^eaofjiéiation.
Prières pour plus d’union ; pour que
la foi en Christ, le lien des chrétiens,
soit conservée dans toute son intégrité ;
pour que dans toutes les Eglises s'opère
un retour à la Bible ; pour que tous les
chrétiens sentent l’obligation de se consacrer au service de Dieu.
Eph. I, 15-23; Eph. III, 10-21; I Cor.
Il, 1-5; Col. I, 18-24; 2 Jean.
MERCREDI 7 JANVIER.
Nations et gouvernements. — Prière
pour la paix; pour les souverains, les
autorités, les législateurs; pour que les
injustices sociales si contraires à l’Evangile disparaissent ; pour les soldats,
les marins, la police, les employés des
postes et du chemin de fer, etc.
I Tim. Il, 1-8; I Pierre ii, 13-17; Ps.
XXIV; Ps. cxxxviii.
JEUDI 8 JANVIER.
Missions. —■ Prières pour que nous
sentions toujours mieux nos responsabilités à l’égard des païens; pour que
la bénédiction de Dieu repose sur toutes les branches de l’activité missionnaire ; pour les Eglises indigènes et leurs
pasteurs; pour le développement de
notre mission belge au Congo, ses efforts, ses agents, son Comité; prières
pour que la puissance du Saint-Esprit
prévale sur les menaces de l’Islamisme.
Matth. XXVII, 18-20; Actes iv, 31-371
Gai. I, 6-11; Rom. X, 11-25.
VENDREDI 9 JANVIER.
La famille, l’éducation, l’école, la jeunesse. —• Prière pour que les parents
comprennent l’importance de l’instruction religieuse ; pour le développement
du culte de famille; prières pour tous
ceux qui s’occupent d’éducation; pour
les écoles du dimanche, les unions chrétiennes, les orphelinats, «*
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I Ps. cm, 17; cxix, 9-11; cxxx^ Tim.
; La Mission
Prières pour l’évangélisation de no>t ?e pays'; pour un réveil de l’esprit raises dttîmÈPev^po«î%^4^ l’incié-
* c ulité. Prières pour les juifs et le.tmvaiUi J ® emen .
^¿•évanvélisation .narmi en.. - — - ^ ^oans que nous le^Coir
I Zach. XII, 9-10; Rom. xi, 1-15; Ps.
i^«allant, venant, to'agpar
---—------- ^ aucune société, ne ga,gUant
rien, mais prenant les paroles dû Maî
NECROLOGIES ÍU .
fQ4S ill flti itTim... t, «K
'i;OîifV
P.
üuM-Uml M. ETIfirBltlÀs:
, Sarqedi;^piri,,^,^t-ji^Uii^j Çlji^n^
'»éteignait, après une quinzaine de
jours aè"mâ'làaié', ttïïü“pTêCl'êU!g^ ëXfe-‘
tence en la personne du Lieutenant-C0lénel'BàlUias.'Îié^t. St-i(3èrniàin'èii 1834,
. il iut appelé sous les drapeauxPe 15 dé; .--çembr^.j^55-qt eu aSsq jl était déjà
promu au grade de sergent et puis d’officier; en 1861 lieutenant, en 1866 capitaine;- et e"n' 44.83; nîajor; iBn 1859, le
£4 juin, à,là bataille de San Màrtiuo, il
fqt ble^éftt obtint la médaille|d’argent
à là valeur uiilitaire.. En 1882, il obtint
la* décoràtion de chevalier de la cou
Tonnè d'Italiè,‘ eti'igob il fut décoré de
Ta‘citoix;d’or,iet eu 1913 il fut nommé
;.ofllcier de E .couronne d’Itàlie, -r- be
colonel B^lçias |Eut un mi^t^nire. fidèle
sa patrie ayeç zèle et en‘ '.■fhousïâsmè.’’'Ayàh1; pris ;sà.* retraite et
4b'êtâftt étabK à St^Gfermâin, il fut sucJ cessiVémient^ nommé conseiller commuj ■ -tuilf.:adjoint e.tjW-aireide la Commune,
V, l^lnûPfiorta. :,4ans ses, içuctions E ièlq
,[4’un homme ayant, à cœur les intérêts
<ie son pays. Àssessèur de la Table Vau4pîse pendant 13 ans, il accomplit son
• ‘ devoir à'vec cëtte ponctualité qui le caxactérisait en toubce qu’il embrassait,'
Secrétaire de. Ij^sile des vieiüards de St-^,
Cermain^ i\ fût l’iimi fidèle de cette institution” de"'bienfaisance. Membre de
- rEglise de’ St-Germain, il prêcha par
l’exemple et l’assiduité aux cultes, n’ayant pas hopte de confesser sa foi religieuse. Aussi le pasteur de la paroisse,
Id. A. Comba, devant un nombreux auMitbite, pouvait, le jour des obsèques, '
le présenter comme le type du militaire
. chrétien par la discipline, la bonté, l’hu_ milité et là'foi,, ayant des traits frappants avec le çfutenier de Capernaum.
, , i/L. le Modérateur, au nom de l’Eglise,
exprimé sa .reconnaissance envers le
membre de l'administration de l’Eglise
et indique la, source des consolations
dans l’épreuve; M. C. A. ïron relève
trois traits caractéristiques de ce Vaudois dé la vieille roche : il fut un homme
de caractère, de devoir et d’amour, trois
vertus qui assurent la victiore dans la
lutte. M. le pasteur Ph. Grill clôture
par la prière. — Au cimetière, M. A.
Durand, membre de la municipalité, lit
un discours brèf et conéis, exprimant
■ la douleur de la population pour la
grande perte qu’elle Venait de faire.
Une véritable foule a tenu à témoigner
son affection à celui qui s’était consacré
au bien de son pays. — Nous exprimons
notre vivé sympathiè chrétienne à Mme
Balmas et à ¡ses deux enfants; aux familles Maggiore, Goss, Cocito et Turin
frappées par ce^deuil. Que le Seigneur
suscite au milkm de notre peuple pluSiéùrs Vaudois qui aiment à se consacrer à leur Dieu;’à leut Eglise et à leur
patrie comfiie notre frère le colonel
Balmas, C. A. Tron.
'^1
Abraham Petavel.
Dimanche^, 28 Décembre, à 2 heures
de l’après-midi, tin nombreux cortège
accompagnait au champ de repos de
St-Jean la dépouille mortelle de M.
Abraham Pétavel, décédé le 26 décembré, après une courte maladie à l’âge
de 81 ans.
M. le pasteur Bonnet et le soussigné
présidèrent les cultes funèbres, et le recueiHemeat de l’assemblée comme l’é^tion qui SQ lisait sur bien des visages
prouvaient combien le cher défwflt était‘
aimé et regretté par tous ceux qui le
iconna^aienj^;- ' ^ i
Biej^ que 0â belle intelligence ét.
I vaste%iéonn^sances aient étç qu;
Ipeti vèpées |^r son infifmité, notr^hér
' ami,*- tout dngiñal qu’il était, lalSséfa
un grand vide dans nos Vallées, surtout
danà tes 'dasaies. les moins fortufiÉés et
chez les pauvres qu’il aimait tant, et
qu^l visitait si fidèlement.
*aissionsr, et que dans toutes les Yallées^
on parlait déjà du jeune évangéliStil'de''
Ci
tré à la lettre à l’égard des soucis ma
tériels ». E’argent que ses parents, lui
, envoyaient ne restait pas longtemps
dans sa poche, car il s’en dépouillait de
^uite au bénéfice des pauvres qu’il rencontrait et àvec lesquels il s'empressait
:de..diaterais^.'-:.-.-.-.x-.
Il était alors particulièrement lié à
la famille, Durand-Canton d’Angrogne,
chez laquelle il trouva toujours l’accueil le plus affectueux.
C’est à la veille des fêtes de Noël
qu’il tomba malade et dut se mettre au
lit. Soigné avec la plus grande affection par le docteur Turin et la famille
chez laquelle l’avait placé sa sœur vénérée, malade elle-même et empêchée
d’accourir à son chevet, la pneumonie
qui l’avait si inopinément frappé ne
'put être vaincue, vu surtout son grand
âge. Il ne souffrait pas, et ceux qui ont
eu le privilège de le visiter pendant ces
derniers jours gardent le souvenir le
plus édifiant de sa conversation. Ses
idées étaient moins décousues que d’habitude; Homme de prières, comme il le
fut depuis que je l’ai connu, il me recommandait de ne pas me lasser de
prier pour nos paroissiens, surtout pour
ceux qui se privaient de la bénédiction
de la fréquentation des cultes au .temple. Puis il me recommanda les Missions : « Pense beaucoup au Zambèse,
et à ces chers frères moraves J Et il ne
faut pas oublier la mission en Ifahe !
Dis à tes paroissiens qu’ils tii-êuit dehors le sou pour les missions ! Il faut
leur faire comprendre qu’ils doivent
faire des sacrifices ! ».
« Quant à moi — ajouta-t-il après un
moment — je suis mort ! mort ! mort ! ;
mais ma vie est cachée avec Christ eu
Dieu, et Jésus m’a dit : Celui qui mange
ma chair a : il a, la vie éternelle ».
En considérant la carrière de notre
ami, il est trois traits de son caractère
qui me frappent: son humilité, sa foi
enfantine mais puissante, et la manière,
parfois originale, mais toujours fidèle
avec laquelle il mettait en pratique
cette Parole de Dieu qu’il connaissait
mieux que plus d’un d’entre nous.
Il savait bien nous lancer quelques
pointes sarcastiques pour nous faire
voir nos défauts; mais il ne le faisait
pas méchamment, et toujours il mettait parmi les plus indignes, les plus
pauvres pécheurs.
Un jour, en me rendant avec lui à
une sépulture, il me dit tout à coup :
« Oh 1 que Dieu est bon et miséricordieux envers moi qui ne suis qu’un misérable tas de fumier ! Combien il m’aime ce Dieu terrible 1 ». Une autre fois,
quand je retrouvais ma bicyclette qui
m’avait été volée, il me dit; « J’ai tant
demandé à Dieu qu’il te la fasse rendre».
Sans doute il n’était pas facile de le
suivre dans sa conversation. 11 pouvait
en cinq minutes aborder les sujets les
plus divers, et vous faire sauter du pôle
nord à l’équateur: mais il y avait souvent bien à apprendre en faisant un
bout de route avec lui. Il avait l’habitude de prier même en niarchant : « La
prière est une bombe ! Elle monte au
ciel et retombe sur l’ennemi. Ah cet ennemi de mon âme I II est méchant, il
se porte bien lui, et me chicane; Mais
je lui dis: Va-t’en: je ne t’aime pas, je
n’ai rien à faire avec toi. Je suis à Jésus ».
Oui, cher Pétavel, tu es à Jésus qui
a mis fin à tes pérégrinations terrestres
pour te faire entrer dans le pays du repos ! Nous ne te rencontrerons plus
par nos campagnes nous offrant quel
que traité déchiré, ou portant quelques
_ pommes àune pauvre femme mala.de
Nous ne le verrons plt^; ramasser des
fonds de boîtes de sardines sur le bord
, du chemin pour les vendre au profit des
- missionà. Nous ne serons plus les objets de tes critiques, parfois un peu
mordantes, mais pourtant bienveillantes ; nous n’entendrons plus tes remerciements et tou approbation parfois un
peu trop bruyantes dans le temple, pour
les sermons qui t’on fait du bien ! Mais
nous gardons de toi le souvenir d’un
frère qui nous a précédés dans la demeure paternelle. Maintenant « Dieü
t’éclaire » (Ap. xxii, 5) puisque tu as
été « lavé dans le sang de l’Agneau », et
nous demandons à Dieu qu’il nous
donne d’être fidèles jusqu’à la mort,
afin que nous puissions nous retrouver
un jour au pied de son trône.
D. Peyrot.
P.S. Une lettre que je viens de recevoir de Mlle D. Pétavel, sœur du cher
défunt et seule survivante de la famille,
me charge d’exprimer sa reconnaissance
aux amis qui l’ont entouré de leur affection. Qu’elle soit assurée de notre profonde sympathie chrétienne. D. P.
LA GENÈVE VAUDOISE.
Dans La Revue, Ancienne Revue des
Revues, Paris, N° du i.r octobre 1913
Louise Cruppi trace un beau tableau de
l’histoire des Vaudois. —■ Je transcris
quelques observations qui, écrites à la
suite d’une visite à la Genève Vaudoise,
ne manquent pas d’intérêt.
1° Instruction. « En pays Vaudois le
gouvernement n’ayant pendant longtemps rien fait pour l’éducation populaire, les écoles privées, entretinrent soigneusement le français. Depuis 30 ans
les programmes de l’Etat italien l’avaient réduit à la portion congrue si les
Comités — lisez Comité Wallon — n’avait vivement lutté pour la couservation de notre langue. Le gouvernement,
convaincu par de bonnes raisons, se
montra tolérant et même bienveillant...
Le pays Valdese est, à l’heuie qu’il est,
la pépinière des professeurs de français
pour toute l’Italie. —• Les professeurs
du Collège..., gens fort instruits, non
seulement de la glorieuse histoire de
leur pays, mais de tout ce qui se passe
aujourd’hui dans le monde, sont infiniment accueillants pour le voyageur
curieux ».
2“ Leur mission. « Certains protestants anglais fondent sur les Vaudois
une grande espérance. Ils croient que
si ce petit peuple du Piémont a échappé
par miracle à mille causes de destruction c’est que Dieu le conservait soigneusement pour la tâche particulière d’évangéliser l’Italie. — Ils sentent que
leurs Eglises du Nord, trop éloignées
des âmes latines, ne sauront'pas les conquérir. Les Vaudois d’âme plus voisine,
sauront arracher leurs frères à l’apostasie romaine, au pape détesté. On
conçoit qu’un tel espoir les ait enflammés du désir d’aider, de préserver de
si précieux apôtres. On raconte à demivoix, dans certains salons italiens, que
des prêtres modernistes frappés par les
sévérités pontificales, silencieux, mais
non pas soumis, se rapprochent de l’Eglise Vaudoise, et que quelques-uns d’en
tre eux y ont même fait leur entrée ».
3° Leur caractère. « Ils rendent à César
ce qui est à César avec une docilité absolue, presque avec indifférence. Seule
la violence faite à leur conscience religieuse pouvait les pousser à la rébellion.
Il ne faudrait pourtant pas croire que
ces Vaudois purement mystiques fussent des victimes volontaires des persécuteurs, ne sachant que mourir. Loin
de là. Ils eurent à côté de leurs pasteurs
de rujjes capitaines. Sans doute illy:^'ut
.J parmi'eux quelqtifs fidèles scrujlugux
qui refusant de v#rser le sang, si ûiis■sèrent capturer sàfis résistance, nla^ la
majorité était d’tifie autre humei|r.lr.
4° Leurs soldats. « Tous ces Y^dois
étaient d’ailleurs de merveilleuà "soldats. vEndurcis à toutes les. pri,v|tE>ns
et toutes des fatigues, habitués àlritanger en courant^les ciines,,,Yfi^-arm| Spus
un bras, une marmite :sous'l’aulrëij à
coucher sur la fieîgè’sE'^gJ^tlnt Indtas
les uns sur les autres comme des Âiqhes
pour ne pas mourir de froid. —I^rêurs
d’une précision parfaite, tacticien| consommés dans cette montagne dcàit_ ils
connaissaient le moindre repli, ife terrifiaient leurs adversaires ». _ í û
5° Leurs négociateurs. \Cl\s savaient
être des habiles fiégociatèffîg'. 'Tré'ürs
éxilés couraient le monde, intéressant
les puissances protestantes : Allemagne,
Suisse, Hollande, Angleterre, au malheureux sort de leur pays ».
6° La porte de l’Italie. « 0n passait
beaucoup par cette belle porte dœntrée
de l’Italie ; aussi, en matière de bûchers,
potences et supplices divers, lés habitants des Vallées ont pris de toutes
mains. Piémontais, Savoyards, Français, voir même des Espagnols, des Irlandais et des Bavarois, sont venus ensemble ou séparément massacrer la petite Eglise. Ce sont des armées de Babel qui pénétraient dans la petite^ Vallée, et des cadavres de toutes ,rà_ceg y
sont ensevelis ».
7° Le calme actuel. « Le calme est profond maintenant dans ces Vallées, jadis
si tumultueuses. Mais ce n’est pas le
calme d’un pays mort, vivant exclusivement de ses souvenirs. — On travaille à Torre Pellice, on s’y mêle à la
vie italienne, à la vie générale. Et .souvent des missionnaires Vaudois, partant pour des pays africains, vont chercher au loin les dangers, la joie mystique de mourir, qui est un éternel besoin
de l’humanité. — C’est à cause de cette
joie, du souffle héroïque qui a parcouru
cette petite terre que son histoire sanglante ne dégage pas une impression de
tristesse. On se sent, au contraire, à l’entendre, fier la de race humaine; fier de
cette puissance indomptable des âmes,
qu’aucune puissance matérielle ne peut
parvenir à dominer ». Hedwig son.
CORRESPONDANCE.
ALLEMAGNE. Un nouveau deuil
vient de frapper notre Eglise. Le 20 c.,
à Stuttgart, s’endormait, à l’âge de 73
ans, dans la paix du Sauveur eii qui ü
avait vécu, M. Otto Wfinner, conseiller,
ami fidèle, constant et généreux de l’œuvre d’Evangéiisation de notre Eglise en
Italie. Notre regretté ami a été depuis
1872 un des membres les plus zélés du
Comité auxiliaire alors fondé à Stuttgart dans la maison de son beau-père
M. Rominger, et c’est dans cctce même
maison, devenue plus tard la propriété
de M. Wanner, que la députation de
l’Eglise Vaudoise en tournée de collecte
recevait toujours la plus cordiale/ la
plus généreuse hospitalité. C’est aussi
grâce aux sacrifices supportés par l’excellent ü. Wanner que la petite feuille
Nachrichten aus Italien a pu, depuis sa
fondation en 1873, faire couuaitre notre œuvre et ses besoins à un grand
nombre de chrétiens en Allemagne.
Que la vénérable veuve Madame
Wanner née Rominger et ses quatre fils
reçoivent ici l’expression de notre vive
sympathie chrétienne et de notre reconnaissance. P. Caevino.
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Je vous ferais très recouiiaissant si
vous Vouliez bien publieï Ces'^'quel^ues
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;;;^7t^,Çbn,gr^|tions du ^ire ët d’A^^:í¿^tí^P' tier^j^•t|tout spécialement à
dqns fe^tte circonstance,
|oütëj. leur ^s'yiüpatHe c^|etieUnfe^,,à la
famillé en deuil, y
b l^datne Gramer.s’iiltéréssait à nette
I'_^œuvrfe et «on départ pouryÍe;c|qí'e^ uue
I ÇQU^dérable pour' nbus. Îà/mé
^ moire demeureV toutefois i-nefe^âblë'
^ dátanos cjæurs et dans le cœur de tous
f. cèùp qui ont eu le privilège de respirer:
I près leS'p^rfun:^ d,e son'amoüt véril'lablement chrétien.
< Que le Seigneur veuille consoler la r
C ^^rnille Affligée à laquelle ríotíá èhvoyonS
I' nos sincères condoléances. ■.
' En Vous remcrciânt, cHèr M. le Di‘ recteur, pour l’hospitalité, Je vous prie
■'4’agréer mes salutations,Cordiales. ‘
— * _ dévoué_________ David Pons.
Aux regrets exprimés par le pasteur
du Caire, nous ,-t-eiwu&,,à.,piotre tour,
-•à adresser à M. Cramer l’expressioû}de i
w notre plus viyq sympathie dans ^n '¡
I deuil. Nous saVdné coUlbièn M. Crai|èr î
est attaché; ^ ,Jaj fause ■ 4f|uptîÿ-Eal^,
hu,.C^ite c©îuùié én !Jtlli4¡'^sfi Jáüéut
notre cœur nous demandons à Dieu
V 4u II veuflièdé èoüte^i^àt® cette heure
V sombre quíJi^oit traye©er,4 j Réd
■î'i
ië
fflflONfPE'VfrUflitSE
CQRATO. Cette .ville de l’Italie, iné« ridionale, de la province de Bari, pf u
^iéloignée de Barletta est, depuis long■'temps, évangélisée par notre Eglise
Vaudoise. Parmi les ouvriers' qui ont
O passé par là, nous mentionnons Devita,
P. Griglio, y. Garretto, qui était très
apprécié, G. Barichetti, qui vient de
quitter tout récemmeniTét ljuï ,a*été
remplacé par M. H. Tron.
Cette Eglise a eu de beaux jours,
mais aussi des moments très difficiles.
Comme le nombre des communiants est
• assez élevé et que ravenir paraît être
favorable, le Comité, a cru bon de construire à Corato un Temple et un phs^
bytère. Si parfois le choix de l’emplacement laisse à désirer, ce n’est pas le cas
en ce qui concerne Corato. De Temple
se trouve au centre de la ville et sur la
meilleure place. Très bien construit,
pouvant contenir 300 personnes, il produit une excellente impression sur ceux
qui peuvent le voir pour la première
fois. Simple et élégant, il répond aux
besoins de la ville. De presb3dère, qui
compte sept pièces, est très confortable
aussi.
e
Dimanche dernier a dû avoir lieu l’iHaügttTât’km du'Tempîe de Ccrràto et,
nous avons 1 assurance que les membres de l’Eglise ont su faire Ifeur devoir
en conduisant un grand nombre d’auditeurs au culte. — Da ville de Corato,
qui compte 50.000 habitants, très libérale, est un champ qui se prête à l'évangélisation ; puisse le Seigneur bénir les
efforts qui seront tentés pour conduire
les âmes à Christ.
C’est M. Banchetti qui a prononcé le
discours d inauguration et a eu comme
collègues, pour des discours ou conférences, MM. Arthur Muston, prof. Vulicevie, l’avocat Do Re et le pasteur local, M. H. Iron. — Il y a eu foule, ce
dont nous nous réjouissons.
TOUR, Mercredi dern^f, la veille
de Noël, nous avons eu la fête de nos
écoles du dimanche qui se'sont massées
autour d’un arbre superbe préparé par
les soins d’un Comité de dames, qui
in Ont rien épargné pour de rendre beau
et attrayant. A 2 heures précises les
portes s'ouvrirent et nos 450 enfants,
environ 500 avec les moniteurs, trouvèrent une place assignée d’avance. —
Nous eûmes le plaisir d’entendre'dix
récitations et un dialogue, trois cantiques très bien exécutés, pat l’école de
Ste-Marguerite, un par les orphelines,
-et un par 1 ecole des Appiots. M. le pasTfeur D. Eorneron adressa à Dieu une
priere, M. le prof. Jean Jalla parla sur
la signification de l’Arbre de Noël, sur
la pauvre et humble demeure où Jésus
naquit, en terminant par un récit authentique, M. le pasteur Tron lut le récit de la naissance de Jésus en touchant
-,à la valeur de la lumière qui éclaire, réchauffe et réjouit, œuvre“que Christ accomplit dans les cœurs en les éclairant,
réchauffant. et en les rendant joyeux.
Nous tenons encore à remercier les directeurs de nos écoles du dimanche, les
régents et maîtresses qui préparèrent
les récitations et les chants, et le Comité des dames qui a pensé à tout. —
. Ah total, bonne fête qui nous laisse un
excellent souvenir.
' De jour de Noël s’est annoncé par
un soleil resplendissant, ce qui n’a pas
peu contribué à engager le grand nombre de se rendre au culte, qui, comme
toujours, a été solennel et imposant
dans une telle circonstance. Da Chorale
a réjoui l’assemblée en chantant le
chœur suivant, très bien exécuté, sous
la direction de M. Rîvoir. Des commuhîaùts, quoique dépassant la centaine,
auriaient pu êt-re plus nombreux éncbre...
NOED.
Toi qui penches vers la terre
Un front morne et soucieux;
Toi qui pleures solitaire,
Aujourd’hui lève les yeux:
Perçant le plus sombre voile,
-..„.Illuminant tout ciel.
Cette éblouissante étoile.
C’est Noël! Noël! Noël!
De sa splendeur adorable,
Dépouillattt sa majesté.
Dans un berceau misérable
Jésus dort emmailloté.
Au sein de la nuit profonde.
Voici l’espoir d’Israël;
Voici le Sauveur du monde:
C’est Noël! C’est Noël! C’est Noël!
Noël! Noël! C’est Noël!
Nos péchés, il les efface.
Il veut en porter le poids:
Une humble et sanglante trace
Va de la crèche à la croix;
Au prix de sa coupe amère
Nos douleurs n’ont plus de fiel;
Le Dieu fort est notre frère.
C'est Noël! C’est Noël!
C’est Noël! C’est Noël!
Il nous aime et nous délivre.
Il nous guide et nous défend:
Ah! qui donc craindrait de suivre
Les pas du divin enfant?
Ce n’est point un jour de joie.
C’est un bonheur éternel
Que le Père nous envoie:
C’est Noël! C’est Noël!
Samedi, à 2 heures, eut lieu la fête
de 1 arbre de Noël à VOrphelinat, devant un public nombreux et sympathique. Comme toujours, les orphelines
chantèrent avec brio et récitèrent bien.
MM. Romano, Hugon, J. Bonnet et C.
A. Tron prirent part à la fête en adressant quelques paroles de circonstance,
et M. le prof. Ribet, président des Instituts hospitaliers, remercia chaleureusement tous les amis de l'œuvre.
NEW-YORK. Nous apprenons que
notre collègue, M. Albert Clôt, n’est pas
bien du tout, et nous faisons des vœux
sincèfes, pour qu’il puisse se rétablir
bien Iriteii
ERARUSTIN. Dimanche 21 courant
1 ®sse|nbl^ électorale a réélu, presque •
à l/uilanimité, les anciens des Rostan,
dé Ébcheplate, de St-Barthélemÿ et.
des Qardônats. Ce sont respectivement
M. le régent P. Tron, Daurent Ri voir et
Eaul Rostan. Nos félicitations et nos
bonsÿceùx. "
;RQDORET. Da moitié, ou presque,
du vülage du Champ du Clôt a"brûlé
la nuft du_24 au 25 décembre. Huit-familles pleurent sur les iruinesTumantes
ençofè de leurs maisons et se demandent
avec angoisse : D’où nous viendra le secours? —- Des récoltes rentrées depuis
l’aütomne ont disparu dans un brasier
formidable. Heureusement il n’y u pas
eu de; victimes humaines.
'•# \ __
Henri Pons.
SAÎNT-GERMAIN.[Des dimanches
30 novembre et 21 décembre ont eu lieu
deux Rassemblées d’Eglise dans le but
de procéder à l’élection, de sept anciens.
Deux quartiers n’en avaient pas depuis
quelque temps et .dans les cinq autres
les anciens avaient achevé leurs cinq
anné^ de service. De résultat a été le
suivant : ■ Henri Combe, réélu pour le
Martinat ; Barth. Monnet,
réélu pour Tes Chabrands f Douis Vinçon'i ^æJu:,p9ur Ville;; J. p* Bounous,
réélu-|)bur les Balmas; J: F. Justet,
réélut pour les Chenevières; Jean Dagear^, £u pour les,Gondins. De frère
nominé poùr Costabelle n'ayânf pas
crui pêuvok' accepter, ce quartier demeure sans anciens.
-—Dimanche à 3 heures, le réfectoire
àe Y Asile dés vieillards de St-Germain
présentait un aspect féérique. Un arbre
préparé ayec soin par le zèle
intélligent de Sœur Marianna Rizzo, se
trouvait la. Surchargé de lumières resplendissantes et de guirlandes dorées ou
argentées, attirant tous les regards. Des
vieillards étaient là, au grand” complet, cela va sans dire; l’Union Chrétienne de jeunes filles, présidée par Mme
Comba, était intervenue en grand nombre, dans le but d’égayer la vieillesse
par'des chants bien préparés et d’offrir
une bonne tasse de café avec des biscuits, des torchets et autres douceurs.
MM. les pasteurs.A. Comba, prof. Bosio et C. A. Tron prirent la parole sur
l’événement qué l'ôn Voulait rappeler,
et quelques vieillards, mais surtout
Sœur Marianna, se firent admirer et
applaudir par des récitations bien dites.
Au comptant, la fête chrétienne a été
admirablement réussie et fut clôturée
par une quantité de cadeaux, un pour
chaque vieillard. Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à tous nos
bienfaiteurs et entre autres à T Union
Chrétienne de St-Germain et à Mme
Abegg de Turin qui procurèrent à chaque vieillard une bouillotte pour la saison d’hiver, à M. le com. Poët, à M.
et Mme Albert Rostan de Turin, qui
envoyèrent du chocolat et des panettoni,
aux demoiselles Oudry de Rome, ainsi
que à Mlle Perrou de Pomaret qui nous
fit parvenir 25 francs, M. et Mme E. Davit de St-Jean, 10 francs, Mlle Mad.
Coïsson de Cannes, 5 francs, A. M. J.,
5 francs, et un anonyme 10 francs. —
Un merci de cœur à tous nos amis et
bienfaiteurs. — Cette fête chrétienne a
été un encouragement pour qui l’a préparée et une joie sincère pour qui en a
été l’objet.
PRO SCUOLA NORMALE.
Chiediamo scusa a tutti coloro che, avendo
già da qualche tempo contribuito in favore
della Scuola Normale, non hanno ancora vedute pubblicate le loro oblazioni.
Nella lettera di tre settimane or sono, con
la quale il Comitato Centrale iniziava la ripresa della propria attività prò Scuola Normale, abbiamo spiegate le cause del ritardò.
Oggi ancora crediamo nostro dovere, e
crediamo di fare cosa gradita a quanti si in
teressano dell« nostra Istituzione, dando il
'■ dovuto posto d’onore all’offerta dii una fedele
Amica. 4ella Chiesa Valdese, a cui essa dà
^un'ultèHbré pr^ya Importantissima della sua
itíimutábfle simpatia. ■
Un’esimia Signóra,‘Che vool蔑conservare
l'mrvninio, vivamente ^ calorpsamAite interessata daH’es:-premdfeqi». d*L Comitato di
Evangelizzazione, sig. Àdiuro Mptyn, in favore dell’aUora.érigenda Sèùola,;«.:à\^va promesso l’ingentissimo dono:^!bàh 2^00 sterline alla condizione perù che/éntro 4l 31 Dicembre 1913 la dotazione iatÉia Scuola
fosse im fatto compiy,i^>^
Djsgraziatam^té,: à, tutti i
nostri sforzi, e degù sfòrzifLtqdanti ci furono
larghi di aiuto prezioso, noi vedevamo arrivare la dala fatale col vivo rincrescimento
di non essere riusciti a raccogliere la somma
totale necessaria per avere àllora 1^, diritto
di richiedere il versaménto del don^ condizionato. ^ 1/ «■ .' » I Í i
Però, ancora una volta la Chiesa yaldese
ha ricevuto Una prova tangibil%^ quell’aiuto dall’Alto ’che non le é mai ipancato
e ancora vma volta abbiàmo ‘tin’ ¿lòTivo per
manifestare al Datore di ogni A hostra
profonda riconoscenza.
Avvicinandosi la data solenne, abbiamo
pensato di rivolgerci per assistenza tanto all’ex-presidente sig. Muston* quàhto al nuovo
presidente sig. Ernesto GÌampiccoli, rimettendo àd entrambi Id stato nostro finanziario
e l’esposizione dei nostri biso,gni.
Entrambi questi egregi Signori, ij, primo
con una lettera piena ”di èntusiasmó, — il
secondo, in occasione del suo recente' viaggio
all’estero, con la sua parola calda di affettuoso interessaipento, ha#no cof f)rontezza
encomiabile accolto ü nostro appello, e la
generosa, pia ed ottima Amicn npstf^^aceva
pervenire proprio àlla vigilia ài *Nátale un
chèque di 2.500 sterline : là* ù;io;tai Scuola
Normale non poteva certoDde6Ìderar%^|aa
migliore strenna di Natale !
Possa questo ingente dono essere di sprone
a coloro che, benedettila Dio, SQnqh|L grado
di aiutarci par completare Topara”iniziata, ed
iniziata in modo cha è ragionavoíéÜ rìpro mattercene frutti abbondanti e pregevoli*.
Con la ferma fiduaia di rlcevereì’nncora da
ogni payte d’Italia nu9ve,e,spq^tanee e generose oblazioni, pVesentiamo aì Dstton la
23a DISTA DI SOTTOSCRIZIONE. I
Da un’Anonima, sterline 2.500 |
pari a
Liste precedenti » 103.179,45
TOTADE GENERADE D. 166.654,45
Per il bomiiàiO *Cekffple
”■ V. Perazzi
— ' ilii
Ab. payés et non quittancés.
1914: Ab. postai Hohenhèim — Id. Id.^ Kopenhagen — Id. id. Genève 7.^ Id. id. Po^çlfevo
— Sylvie Lageard, Pornaret — Louis Baundus,
Pérouse — Maréchal Lageard, Pignerol |-,V.ve
Reynaud, Abbadia — Ant. Bertalot, Id.—i Major Beux, St-Qermain — Louis Vinçon, Idi —
Sophie Pasquet, Prarustin — P. ForneióBj StSecond (bons vœux) — R. Bauer, Gêiied —
J. Gaydou, Ayrals — Sus. Bounous, New-ijersey — Suor M. Rizzo, St-Germain —, ,$àrth,
Chauvie, La Tour — G. Banchetti, Cbién —
M.me Pellegrini, Turin — Davide Pellegrini,Id. — M.te Balmas, San Remo — Ing. Malan,
St-Jean — M. Coucourde, Envers Pinache —
M.me Chauvie (jouves) Angrogne — Prof. Giosuè Balma, Pignerol — Ing. Gustave Decker,
Turin — Adriano Varese, PortoferraioRevel
Luigi, Monforte d’Alba — Bertin-Ayasâôf,SPignerol — Charles Grill, Pérouse (reçu .{^ur
« Noël ») — Adelaide Bertet, Envers Plilaéhe.
1915: Cav. Bounous, Torino (ponctualité
exemplaire) — Valeriano Perazzi, Id. ^ons
vœux) — Louis Revel, Monforte (1915); î
----^^-------------------------------D-U—
C.-A. Tbon, Directeur-responsàble, ■
-W
Madame veuve Pauline Balmas^'
et ses enfants remercient vivêmént
toutes les personnes qui, à l’occàlîon
de la perte cruelle qu’ils viennenti de
faire de leur' bien-aimé époux et père
M’ ETIENNE BALMAS ’;
leur ont manifesté leur précieuse sÿlu)Pathie. ■ , .J i
S. Germain Cluson, le 30 décembre
4
vqU:^ la salute ? ?..
.:«.' fi .'^
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