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Comple-courant avec la Poete
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Ralie L. 3
Tous lea pnys de l'Union
fJo poste 6
Amériquo du Sud .... u 9
On s’abonno ;
Au bureau d’Administration;
Choi log Pasteara ;
Chez JÎT. Emcst Robert (Pignerol)
àt, riJTJprimerie AJpina à
Torre Pellice.
lAibonnoment part du l. Janvier
ot se pu'io d’avancu.
Anwék XIX. N. 3.
Numéros séparés demandés avant
lé tirage, 10 cenUb^ss.chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes poci'O fois et au dessus
S’adresser pouHa iléifactipit àM.
le Past.II. MfeiUe, Torre Pellice
et pour rAdmiulstrailou A M
Elisée CosttthQl, TorrePellioe»
Tout changement ' d’adresse, est
payé'0.25 centimes, .. .
TEMOIN
E(J1I0 DES VALLEES VAÜDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
■V“UB iuuaKr«i'. nJJHuins. A et. 1,8. Suivant la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que ton règne vienne. Matlli. VI, 10
Si » ni iu 11 i I* c :
Orth'ea.üe rilâVclie.’—. Cqrrespoiidaiice. —
Chronique Vamioise.'Nouvelles'religieuses. — Variétés. — Bibliographie.
Revue Politique, etc.
ordres DE MARCHE
l.i<5 pOIIVOil*.
leur parla ainsi :
„11 pouvoir m’à été donné dans le
uni et .sur la terré. Allez. '
Maü. XXVin, 18,19.
la source de tout pou!.. Car « a Toi, ,Ô .Etéinel est la
O andeu^ la rorce»»'. Le Saint Esf[u;i.,cornnriunique Ja
f que .ceux qui
apjo tent leur ivide, P être rem
?iritl peuvent dire: « En.
l’Esnrif c ^ île puissance par
rts "X .teu”? «»«•
secret de la puissance de Celui oui
a remis; toutes choses an
amour. ■ f,h
Tout pouvoir lui est''donné.; En
premier lieu, pouvoir siir la teri'O
de' pàrdohnër lès ; péchés | ' ensui te
pouvoir de donliêr la yiè éterri'ellpî
à tous ceux que le Père lui adoaiiéfe;;
enfin pouvoir de. soutenir to'Utes chq^
ses; c’est-à-dire .'tout pouvoir aii.tciéi'
et sur la terre. Tout pouvoitj eUtil
n’y a d’autre pouvoir que celui qui
vient de Dieu. Tout ce xjul sèianbié
pouvoir, à côté, n'èst que ■fâibiéssej
impuissante, vaine rage d’un énrièml'
vaincu. Avec quel çaltee, qüe!iè assurance il en dispose lorsqu’il dit
non pas aux vétérans se's; apôtrés,
mais aux toutes jeunés .recrues;'
« Voici je vous ai donué le pouvoir,.;
sur toute la puissance de rennethii »
Que doit donc être la réserve, lsi
cette petite avant-garde de force est
suffisante pour vainere toute lu puissance de rennemi'! ' ; l'f .
Tout pouvoir lui est donné, ; Non
pas à nous car nous ne pourrions
ni le recevoir ni rioüs .^en serviivi
Mais' à lui, pour nous; .caf; «'c’est à
cause de vous que toutes cës choses
ont lieu ». Unis à lui-par la foi nouS'
changeons notre faiblesse en'- force,
car sa vertu pénétre et demeure Çn
nous. Ce. n’est pas que notre fai-’
blesse devienne un peu plus forte;
mais sa force s’accomplit dans notre
faiblesse. Le pouvoir de, la tête for-
2
— 18
tifie les raembres les plus faibles du
corps.
Mais notre Maître ne se contente
pas d’affirmatiüns relatives à un pouvoir qui ne donnerait pas de résultat., «Toute puissance m’est donnée».
Donc, « Allez ». Qui le prendra- au
mot et s’appuyant sur Jésus comme
sur Celui qui possède toute puissance, dira; J’irai dans la ver lu du
Seignewrf
X
Duiinex g;raiitHeiuen4
Car vous avez reçu gratuitement,
(MatU X, 8).
Le contexte montre que nous ne
devons pas limiter ce précepte à l’or
et â l’argent. Ceux à qui il fut adressé n’én possédèrent et n’en donnèrent, jainais. Us avaient reçu des
deas bien plus précieux et ce sont
cOux-là qu’ils étaient ai)petés à répandre.
Qu’avons-nous reçu gratuilement'î
Notre Bible répond,: T 1/amour.
Dieu, notre Père dit: « J’aurai pour
eux un' amour sincère » (Osée 4).,
2° La justification:; car « nous sommes gratuitem.ent justifiés par sa
grâce » (Rom. 3, 24) « dans son
sang,» (Rom. 5, 9),. 3° La vie; car
il dit,; « A celui quli a soif je donnerai de la source! d’eau de vie gratuitement », (Apec., 21,, 6),
N ou«, sommes responsables non
seulemenit d’aivoir reçu de pareils
dons^; maiS' de savoir que' nous les*
avons reçus, car -« nous avons reçut,.,
l’Esprit qïui vient de Dieu afin que
nom eonnaissiom les choses que
Dieu .MOUS a données par sa grâce »i
(l Cor. 2, 12). La Bible n’est qu’un
long iHiVentaire des choses que nous
avons reçues gratuitement), et cependant noua ne pouvons coninaitre toute
notre fortune puisque « toutes choses, sont pour vous ». Celui qui possède le dioii! unique^, ineUâblc', Jésus,
Christ lui-même, possède avec lui
toutes choses..
Ayant reçu le talent il faut l’adminislrer. Comment le ferez-vous?
Pourrez-vous en faire une question
de schellings et de livres, de fi:ancs
et de centimes? Est-ce cela que vous
avez reçu? Ne. direz-vous pas plutôt: « Je l’offrirai de bon cœur des
sacrifices? » (Ps. 54, 8). Et quels
sacrifices? « Je vous exhoi'te donc
frères, par les compassions de Dieu,
à offrir vos corps comme un sacrifice vivant ». (Rom, 12, 1). N'y a-til personne parmi mes lecteurs qui
ayant reçu Jésus Christ le Seigneur,
s’en ira, à sa parole et proclamera
la bonne nouvelle de la purification,
de la guérison, de la résurrection
par Lui? Combien n’y en a-t-il pas
qui aimeraient aller, mais Dieu leur
a barré la roule. Mais combien n’y
en a-t-il pas aussi qui peuvent se
mouvoir librement? Or celui qui
n’a pas épargné son. propre fils, mais
qui, avec lui, nous donne gratuitement toutes choses nous dit d’une
voix intelligible et forte: « Qui enverrai-je et qui ira pour nous ? » Estce qu’un seul qui pourraiL dire:
« Me voici, envoie-moi! » refusera
de le faire?
CORRESPONDANCE
Milan, le Janvier i893.
Mon cher ami ! si. ma muse n’était
pas sii enrhumée à cause du froid
persista»,t qui meus arrive des Alpes avec une générositié à laquelle
nous ne sommes pas habitués:, je
t’aurais sans doute envoyé une seconde édition du ® chant du collecteur ». à chanter' sur It’aiv de « s’ode
a désira uno squillo di tromba^... »
mais les rigueurs de i’hiver ont: gelé,
les cordes de la lyre, trislement suspendue dans la saeiistie de l’Eglise
de San Giovanni in Conca. Peutêtre, comme, la cigale, cbantera-t-elle
le printemps ou l’été proebabi. S’il
est doux de revoir la patrie, même
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sous un vasi|e tapis blanc, de se rasseoir au foyer donieslique et ecclésiasticiue après une longue absence,
il est doux égaieroeiit lorsque l’on
s’y est réchauffé tant soit peu, de
penser à la route parcourue, à ses
incidents, à ses surprises, parfois
même à ses mécomptes. Veux-tu
que je le fasse avec Les lecteurs?
Je ue serai pas long.
Nos amis de l’Alsace sont loujours
nos amis. Soit que l’on parcoure les
rues de Strasbourg et de Mulhouse,
soit que l’on s’aventure jusque dans
les vallées des Vosges, jusqu’à Markirch, tout près de l’actuelle frontière franco-aile mande, les amischrétiens no font pas défaut. J’ai eu de
beaux auditoires partout, maljïré le
mauvais tempS' qui me suivait comme îun cliien fidèle, et obtenu de
ces, réunions, sermons ou conlérences, des ré.sultals qui ont réjoui le
cœur de ceux qui nous administrent.
Nous possédons à Strasbourg d’excellents amis alsaciens et allemands,
dont je lîe veux pas publier les
noms, mais dont quelques uns appartiennent à la haute science évangélique. C est de l’un d’eux que j’ai
pu obtenir la magnifique Bible qui
recouvre maintenant le lutrin du
temple de Bobi.
,, Eti Hollande, la terre (la terre ou
leau?) clas.sique des combats hérorques pour la liberté religieuse et
des divergences dogmatiques, nous
avons depuis des siècles des sympatnie.s que le cours des années n’a
pas encore transportées pour les
submeraer dans l’Océan du Nord.
En 1766 dans la seule province d’UIrecbt (:voir le Jahrboeck de Utrecht
1«91) on a collecté 16,000 florins
pour les Vaudois. Je ne sais pas ce
q.u ont lait, pour cette même collecte,
les .auU^ea provinces de la Hollande
mn ® *®lmade, mais cette somee Comparaison de
rfpvînc obtenons aujourd’hui.
Devons-nous en gémir? Devons-nous
murmurer? Qae Dieu nous pré!
serve! La Hollanae a depuis celle
époque centuplé ses œuvres ohrétienn.es, soit pour l’intérieur, soit
pour les territoires lointains qui rre
sont plus aujourd’hui seulement la
proie des négocianis ‘et ides .amateurs, mais qui le sont aussi des
pianniers et des saints pirates de
l’Evangile. — Dans l’intédeur les
œuvres de bienfaisnuce, les écoles
chréflennes absorbent comme -de
juste la jrlus grande partie des donations, et si nous étr-angers, nous
devons nous contenter des miettes
qui tombent de la table, nous .reconnaissons toutefois que les miettes sont souvent bien grosses et que
nos cliers frèie.s iiollamíais y ont mis
un peu de beurro par dessus.
L'accueil est par,tout eo,rdial, sans
phrases insipides et surtout sans hypocrisie. Auprès des chrétiens- que
j'ai eu ravauiage de voir et de connaître! le incm est un vrai «on, ..je
oui est un oui, sérieux tous lès
deux; mais le oui est bien doux
pour le collecteur! Si nous n’obtenons plus, dans la période •actaelle
de notre église, les secours -qui nous
arrivaient de ces populations fortes;,
sérieuses, et justement fières de lem'
indépendance, lorsque notre église
était sous la croix et dans les fers,
n’oüblîons pas! N’oublions pas les
églises wallonnes qui conservent leur
place honorée et n’ou-Wions pas les
églises hollandaises qui paraissent
tout disposées à nous aimer comme
par le passé.
Je ne nomme personne pour .tie
pas froisser la modestie de nos chers
amis, mais je tiens à leur exprimer
dans le Témoin, la reconnaissance
de notre église et celle du collecteur qu’ils connaissent bien.
Anifbi'oslMiio.
X
Torre Pellù}e, le i7 Jaiwier Î893.
Cher Monsieur,
Comme vous nous l’aviez demandé,
dans un N® du J’éwiit», au printemps de l’année passée, nous avons
4
20
inslilué des' cours du soir, pour a■duUes iHeilBrati, -qui sont' verni s’ajouter à ceux d’origtais et d’allemand
que nous avieus déjà.
Maiutenanl,' îl' y a quelque chose
qui nous donne du soucis. G’eal la
dépense qu’occasionnent l’éclairage
et lu cliauffiige.
Nous avons, tous les soirs de la
semaine, ces dépenses et comme
rious- avons d’autres frais: loyer, abounemerits aux journaux etc., la
charge est un peu forte [)oiir nos
faibles ressources..
.Î.èa leçons qui se donnent dans
notre Salle de Via U'eckwilli pouvant ôli'e considérées comme d’ulililé publique, pùisqüe c’est au public
indisLincternént que nous odrous notre Salle, ne serait-ce pas le cas ici
de faire un pelU appel dans les colonnes du Témoin?
.11 ne s’agit pas de grosses sommes, mais de simples petits sous
pour ajouter à nos contributions.
Dans l’espoir que vous voudi'ez
bien consacrer quel(|ues ligne.s en
uolre ' faveur, dans le jjrocliaiii N®
du Témoin, je vous remercie d’avance. ' |i '
'■ Voire dévoué
'■'i.'/'" - . T, ReveL
li’muvre qui'.S6'fait, soir aju^ès .soir,
dans la' Salie.. de Via lleckwith, est
si utile ai'r poinrde vue moi'al et
iiiLellecluel et la dermiude de nos
amis est si modeste (|ue nous ii’liésitons pas à la mettre sous les yeux
de nos lecléurs. Nous n'ouvroiis |ias
do souscription dans le journal moi.s
nous .serons heureux de transnieltre
à M, ReVel ce qu’on nous enveri'a
'' en réponse à son appel. '
CIIHONKtliE VAUI^OISË
..TORRE PELMCE. Nous ilésl-miis
donner quelques explicàtions ultérieures sür. le bazar projeté pour
Seplemhi'e procliain. Il a un double
bul; de reuouvelei' au collège le.s
ilancbors qui s’enfoncent et les la
blés et l)ancs qui décidément ne sont
plus à la liauteur de cette (in de
siècle, et de diminuer (bêlas! de
l’éteindre il u’en est pas question)
le déficit qui afilige l’Ecole Supé.
rieure des jeunes filles. Il nous semble que les Me.ssieytv, les Dames et
les Demoiselles qui doivent la position boiiprable et dans bien dos cas
luciative qu’ils occupent dans le
monde, eu, majeure paitie, à ces
deux élablissemenis, deviaienl, sans
al tendre qu’on les cherclie péniblomenl, se présenter d’CiiXdinêmes au
Comité dont le bureau est composé
de M rno.s ).Jeekwitli présidénl.e, M.e
Niçcolini v.-pi'és., M.ètl'é M. MoiVastier secrél et M. N. Tourii caissier,
et lui trasmellre Une géiiéi'ouse coii
Iribulion.
11 faudi'a. aussi trouver <laus les
différentes parüis.ses des pei'sonnes
de bonvi'j votûnié qui consentent à
faire paitie de comités locaux qui
|)érorei'Oiit dans leur entourage ta.
cause de nos éLablissemenls, recueilleront des’à présent les objets qui
peuvenl’se garder, et se [eroriL prometlre des dons eh nature pour le
jour et riieui’e où le bazar s’ouvrira.
11 ya sans dire que si le bazar doit
ôlré pourvu en' abondance d’objets
à veiidreV'il ne. faudrait ’jias (p.i’il y
en eût trop, vu l’exiguité relative du
|)ul)llc acbeleurv Cela signifié ‘que
leS dons eu argeiil. seroiil reçus avec
une recouriaissanee particulière, comme ceux dont on dispose avec |e
moins de peine, et qui cohcoureiit
le j)lus direcletriéiit à' paifaire la
somme VjüéTon a eh vüç.'Et ftiai'nV
tenant que Tenlrëprisé' est iaiiqée,
que tous lé.s gens de boiiné volonté
et qui désirent que nos '■élablissémeii'ts ne Testent en rien'en dessous
‘ de leurs congénères d’ilalle-; se mettent cOùràgeuseiiaeut à la besogne,
et le nouveau bazar sera cOnimê
' tous ceux qui l’ont’ 'précédé, uti
succès. , ‘ ■'
5
2i
Nouvelles Religieuses
On vient (]o célébrer le cinqunnlenaire de reiiseigiiemenl tlu savnnl,
lliéologien, M, Pli. Sdialï- orlginaiTe
du canîon des Gri.sons,'depuis longtemps professeur au séminaii'e presbytérien de New.-'York, Ij’Uiiiversilé
de New-York, dui a conféré un de
’ses doctorats lionoraires qui s’ajoute
^ la collection déjà considérable des
parchemins du; « juliilatre », I.e diplôme lui a été remis ¡lai' M. Ch.
butter, A'ieillard. de.90 ans, président
en exei'oice du Conseil de i’Uuiversite en .même lemp.s que du, corps
directeur du Séminaire où enseigne
M. Scha)l',‘pl (|u,i;esL bien, écrit un
correspondp;at,du. Journal de-Genève,
'avec, son .'passé; de, hég.opiajil,|,oùjûurs homme d'n bien, et sa veiie
vieille.sse de patriote clirétieu, une
des plus belles figure.s que l’auteur
de, ces ligues ail eu le privilège de
reneonli'er ».
., ■ 1,:' Libre/.
variétés
lem' étoiles fixes dé la
_On écrit à Gazette de Vrancforl.
iriA '^^®®''aûditeurs une
iiûf 4^ ^ distance des étoiles- fixes
_ a terre, un astronome améribain
4 fans tnie couTérence populaire
^- loisi le moyen suivant; Supposons,
lio.'ii.’ .''1*^*^ dbéljjuea riches entrepretlunn^ ' de fer a-i.enl, pour
rl'iSrio!.! • leur surabèndahee
unn de richesRes, construit
à l’étoile A. des
S Svqui du^ reste
raoÏÏél^oi èté sur
nnédaiÎ I 'Compte (lu prd
la h„ne ,.ut été. con'veFiablement régie. besdirecléurs, pour lavoir beau
I coup do monde ont éial)li un tarif
I des ]duH bus, rien que cinq centimes pour cbaqiie cent kilomètres
, eu première ola.sse.oUn voyageur
désireux de se prévaloir de ee.s conditions favorables achète, pour avoir
de in petile monnaie poor la roule,
la dette publique de l’Angleterre et
d’un on deux aulre.s étals, se présente au guichet ei demande un
billet pour l’étoile A des Ceiitaui'es.
Comme paiement il tend un bon
leprésenlant la valeur de la dette
publique anglaise, et correspondant
au prix du billet; non pouidant, il
faudrait pour cela que celte delle de
18 milliards de francs fût montée, fi
la suite d’une petite gueire, à 30
milliai'ds. A|)iès avuii' pris sa place,
il demande au conducteur avec quelle
vitesse on vpyagera. — Cent kilom.
à l’iieui'e, haltes comprises. ~ Et
ijuand arriverons-nous àt'éloite Arles
Centaures! — Dans 4-8^663,000 année.s, Monsieur. ■
BIBLIOGRAPHIE
Dans le ChurcH of Scotland Home
and Foreign Misàion Record (journal missionnaire de l’Eglise établie
d’Ecosse) du mois de; Janvier nous
trouvons un article très intéressant
du Rev. A. Gordon, que nous avon.s
eu le plaisir d’entendre au dernier
Synode. 11 décrit avec beaucoup d’entiain, d’hùmour et de bienveillance
le culte du dimanebe vaudois et les
séances du Synode, æt finit'sa lettre
par une allusion à l’œuvre de l’Evangélisation de l’Italie pour laquelle
Dieu veut se servir de l’église Vaudoise; L’impression que nous a laissée cet article etcplus encore’ les
entretiens que nous- eûmes avec M.
Gordon, est que nous avons conquis
en lui mn sérieux et zélé ami de
notre!église' et de notro'œuvre. t
6
- sa
Le fíefuge, nouveau journal des
églises Wallonnes. Conrérence de
cas églises réunie à Leyde le 25 et
Je 26 Octobre dernier, a décidé la
création d’un jcurnal qui fût leur
organe au milieu de la chrétienlé
•protestante et .qui servît à les relier
toujours plus Fortement tes unes aux
autres. Le journal sera évangélique
et sera dirigé par te pasteur Richard
d’A-msterdam. M. Nardi notre concitoyen en sera l’administrateur.
Noms souvenant des nombreux bienfaits que nos églises ont reçus dè.s
longtemps et reçoivent encore des
églises Wallonnes, nous ne pouvon.s
que saluer avec joie la naissance de
notre nouveau confrère et lui soubai ter une carrière prospère et bienfaisante. lie Befuge se publie tous
tes quiiïze jours en 4 pages. Il coûte
fr. 3,50 |M)ur TUnion postale. — S’adresser â)M. Nardi. Zoeterwoudsche
«¡ngel i69j Leyde.
* * ‘
¥
Neumême rapport de VAsile Professionel évangUique de Florence et
des æmree chrétiennes qui s’y rattachent, par le Dr. Giuseppe Comandi. Cette œuvre si intéressante
a pJu^eurs branches dont nous entretiendrons brièvement nos lecteurs:
i” Atilej Ij6s orphelins (environ
70) y sont teus reçus ^gratuitement
dès l’âge de 3 ans, et ils ne Je¡quit*
tent que tersqu’iis sont à même de
gagner leur vie. Ils fréquentent les
écoles qui «e trouvent dans la maison. Dès qu’ils entrent dans la IV®
année élémentaire, ils sont tenus
d’apprendret un métier dans les ateliers ratlacbés â l’établissement. Ijcs
non onplielins (37) paient une pension de 25 à 30 fr. .par mois. Le coût
journalier de eliaque enfant a été de
fr. 4,20. Ceux qui ont été congédiés
régubèrement de l’Asile sont tous
occupés; les ans córame instituteurs,
soit dans la Mission évangélique
d'Italie, soit dans les écoles de l’Etat; d’autres comme sculpteurs sur
bois, ébénistes, serruriers, mécani
ciens-dentistes etc. L’hiver 'passé on
a senti au milieu de ces enfants un
souffle béni de l’e-sprit de Dieu qui
a poussé un grand nombre d’entre
eux à confesser spontanémerat des
péchés qui depuis des années troublaient leur conscience. Un dps fruits
de ce réveil fui un laolable changement dans leur couduite. Plusieurs
élèves morts, soit à l’Asile Soit au
dehors, ont témoigné par un départ
paisible de la réalité de leur foi.
2° Maisons de jnines «uviiers
destinée aux élèves qui après avoir
quitté l’Asile n’ont pas de pied à
terre. Pour 1 fi'. 40 par jotit', ils sont
logés, nourris, lilanchis etc.
3" Evangélisation dans la chapelle de l’Asile, au moyen de réunions d’appel, d’écoles du dimanche
pour adultes et pour enfants, de réunions spéciales pour les femmes.
— Evangélisation à S. Giovanni di
Val d'Arno. — Evangélisation à
Sienne, où comme on te sait, travaille
depuis nombre ¡d’années notre.i.ami
M. Jacques Long (40 communiants,
dont 5 admis dernièrement; des éeoles nombreuses et très appi'éciées
du public). —• Evangèlisalioiï à Montepescini confiée aussi à M. Long. —
La mission à Massauah qui aVait
donné de bons résultats a dû être
suspendue.
Bieofalsitnce. Un petit comité se
réunit, une fois pai’ semaine, pour
décider de quelle manière seaa distribué aux pauvres ce que Dieu envoie pour eux. De préférence, on
donne du travail, puis, selon les
besoins et les informations, des bous
de pain et de viande, des vêtements
ou de l’argent. En portant ces secours .aux pauvres et aux malades,
en cherche à tes arracher à leur
dégradation morale en leur annonçant l’amour du Sauveur.
Le bilan ; biennal (Mai 4890-Mai
1892) de ces difiéreniès œuvres est
le suivant; Asile, en caisse le 30
Avril 4890 fr. 2449,44; recettes fr.
74849,61 ; total ,fr. 76,999;05. — Dé-
7
23
pensigs fr.. 76316,79, En caisse Fr.
6S2,26. — EvangélisaCîoti, Recelles
22405; Dépenses 22405. — Bienfaisance, en caisse le 30 Avril 90 fi‘.
30.71; recettes fr, 31042,47, toteJ fr.
31073,18. — Dépenses l'r. 30576,14.
En caisse 497,04.
11 faut lire les pages 7-9 du rapport pour comprendre commeni tout
cet. argent est venu. Que dé fois M.
Cotnandi ne s’est-il pas trouvé dans
la détresse, ne sachant comment
pourvoir aux dépenses de la journée, mais toujours le Seigneur lui
a fait voir sa délivrance.
Nous reconamandons chaudement
cette eeuvre de Via Aretina à la générosité de nos lecteurs, d'autant,
plus que plusieurs des enfante de nos
Vallées en ont bénéficié.
Ueviic Polilique
_lialie — Des villes de Modérie,
bienne, Parme et Messine se sont
emues du projet du ministre Martini relatif à la suppression d.’un certa,in nombre d’universités. Le nüinstre toutefoi.s insiste pour présenter
son projet de loi,, et s'il n’est secondé
par G-iolitti il est résolu à donner
sa, démission.
— Dans les cercles cléricaux comfflenceat à se produire de vives protestations contre le projet de loi du
mmistreiBoa^ci,sur l’obligation pour
les époux dé faire précéder la cérémonie religieuse du mariage civil,
Banca Homana flont les
conditions étaient des plus précaifondre avec la Banca
~ nouveau ministère
Pt Présidence
ma, inp^ ir ^ ’ .g«érre,Gén. Loizillon;
manne, Rieunier; finaiices, ïirard
justice, -Bourgeois instruction Dupuy; travaux publics, Viatte; agri
cultiire, Viger; commerce, Siegfried;
secrétaire des colonies, Delcasse.
Le changement de ministère s’est
opéré sans iiiconvéïiietijæ. L’ailmiiiistralion a toutefois peidu en, Freycinet uu homme d’état de premier
ordre, celui qui semblait destiné à
succéder a Gamot dans’la présidence
de la République.
— lae procès contre les admiiitatrateurs du Paiiaœa continue, L’exmiuistre Bayaut a confessé avoir
reçu 350,CK)p (r. — On parle de
riouvelks arrestations de [lersomiagea haut placés. — Le président
Carnot lui-même est attaqué par une
partie de la presse qui lui conseille
de se démettre.
Allemagne — Dans un discours
prononcé récemment, le chancelier
Gaprivi a fait comprendre que l’Allemagne ne devait' pas trop complet
sur l’aide que dans une guerre contre la France et la Russie pourrait
fournir ritaliio. En cela ibi'essemble
à son devancier qui plus d’une fois
avait parlé de nous en. Eerrues peu
flatteurs,
— A Sigmaringerr, lé 40; a eu
lieu le mariage du prince royal de
Roumanie,, avec la princesse Marie
d’Edimbourg.
— L’empereur de retour de Sigmaringen., a passé à Strasbourg,
donné i'aiarme à la garnison,, passé
une revue et confituié son voyage
sur Carlsrnhe.
— I..a grève des mineurs du bassini de la Saar est en diminution.
Le bili.n de l’état prussien présente un déficit de 58 millions de
mares.
Siiinse — L’irrilalion contre la
France continue. Nombre de maisons commerciales abandonnent leurs
cliente français- e;t chercbent à nouei'
des relations avec l’Allemagne et
l’ilalie.
8
?4
E«ü|tag‘tie — L’Espagne l’assernble sa tlotle poiif une expédition
armée contre le Maroc. Elle aussi,
tout nalurelleiïnent, veut sa tranche
de rAI'ri(|ue.
ERRAÏA-COBRIGE
À cause d’un accident survenu à
l’imprimerie, la compaginazione de
la première page du dernier numéro
a soul'fert. Dans la poésie Preghiera
del discepolo, la tête des deux derniers vers de la deuxième strophe
doit être portée plus à gauche, sur
la même ligne que les vers les plus
de la pièce.
longs
Première Liste d’abonnement payés
à l'adminislraleur du journal,
: avant le iO Janvier.
Bililiottièqiie Vaudoise dite du CollÉoe
I.ivres reçus dernièrement:
Oérolal, Th , Edouard Reuss.
Notice biographi([ue. 8° Par., Fischbaclier, 189‘i, — Don de l’autour,
pasteur à Strasbourg.
Une caisse de livres de la part du
Gomm. fjaniarei, DD,,
past. émér.
Alfred, Histoire de • la
pliiiosophie eui’opéetme. 5® éd. rev.
l’RAL, Rostan Jean Daniel. POMARET,
Ribet Marie. PRAMOL, BertaÎot Frs. Làgeard, Jean Costabel^ S.,GERMAIN, Monnet
Marie. PRARUSTIN, Coucourde Michel institut., Avondet Martlie. ANGROGNE], Bufl'a
Et., Malan . Daniel, Bonnet Michel,, Bonnet
Et. past., Monastier Pierre, Fontane M.lle
Mad., Balmas Al. past.. Président FJ. Ev. '
Pra-du-Toar, Prcsid. id. Serre, Présid. id.
Caciet-Rivoires, .
Présid. id. S. Daurent, BertaIot A- instit.r,
Bonnet M.lle Ë., Bonnet M.lle M., Chauvie
Jean. S. JEAN, Rostan Et., ToUrn Bart.mi
ex-inst., Pronhet-Subilia, M.tne Peyrot J.
P. instituteur. LÀ TOUR, Monastier M.lle,
Elisa, Ayassot M.me, Beckwith M.me Car.
Bert M.lle M., Muston Félix, Chambeaud
ex-inst., Richard Jean, Lantaret M.lle, APeyrot, M.me Sylvie. VILLAR PELLICE,
Bertinat Jean Pierre. TURIN, Robert P.
négociant, Prdchet B.fheo. AUTRES PARr
TIBS d’ITALIE, Bonnet Ju.les past., M.me
Stewart, Pons Giorgio, Ghaiivie Pierre past,
év., ihg, Eynard (Paierme), Beux Dl. cap-,
Rivoir Énr. past.. Gay DI. past.. Revel S.ra
L. ved.. Unione Cristiana (Milano), Rostan
Francesco past., Muston Art. past., Ugo
Emmer, Philip. M.llo H- M. FRANCE, Nussey
M. me Bert Dd. (Toulon), Oostabel Alb. past.
ÓV., Pons Joseph (St. Raphaël). GRANDE
BRETAGNE, Dr. Johnstone, Col. G. B. Pechell, M.me Lake, Gnthrie Ch, av., M.me
Gilly, M.lle M. Nisbet. HOLLANDE et ALLEMAGNE, M. Kün'tzei (Berlin), M.’Hoffraanii’
F. arch, id., M.lle Laure Rarnseyer, M.lle F.
Ehrliart. AMERIQUE du N, Ribet T. év.,
AFRIQUE, B. Pascal missionnaire.
et augm., 8” Par., Fischtjacher, i89i2
(XV 578, fr. 12. - Don de l’auteur,
prof, à l’Université de Slrasboui'g.
Cet iouvrage remarquable et du plus
grand mérite a attiré à> Mr, Weber
les louanges las i)lus flatteuses,^ de
la presse lrançaise, allemanile, an
glaise et italienne. , j
La Revue des deux 'mondes dit
favorabiemeiit à l’égard de det On
Nos très vifs rernefciménls à cba-î
qiie donateur!
Torre Peilioe, le' 17 Janvier 1893.
^ Prof., Alex. Vihay
• ‘ Bibliôifiécaîre.
J, P. Malan, Gérant
que ce livre ne le cède en rien,
pour Téiudilion, aux meilleuis travaux allèmâtids et qu’il se diStîrfg'üe
par la 'simplicité et la clarté du style.
D’autre part, les philosophisché Monalshefte disent'que c’est le meilleur abrégé qui existe en français.
Le Tempè' (élici te l’Alsace d’avoir
foui'tii les meilleufés histoires de la ^
philosophie que nous possédions en '■
langue française. 11 ajoute que celle
de M. Weber est, dans sa concision,
plus complète que celle de,Wjllnri''
en -4 volumeè, et de Eartholniàss,
\,’Eglise Libre, la New-York daily
Tribune, la Nuova Scienza, le Magazin fur die Lüeralur des In-ùndAîts/ttnfe, s’expriment tout aussi
Torre Pellice — linp'rimerie Alpina'