1
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N. 32
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ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
' Paraissant chaque Vendredi
Vous me ssres témoins, Aôtbs 1, 8
S'wivíííhMíí vérité avêe la ckarité. Bi'h. iv, 15.
i^^ommatre*
Communication officielle, -- Un pas en
avant. — Coup de couteau dans [l’ombre.
— Esprit de prière. — Nouvelles de M. et
M™» Jalla. — Nouvelles de,Spgtio (Grisons)
— Notmlles reiigiemen. — chronique vaudoine. — Ouvrages reçus. — Annonces.
Communication Officielie
Le Çqrps des pasteurs est convoqpé pQ|ir le luprdi 16 août
courant, à ¡9 heures du matin,
dans la salle de la Bibliothèque
du Collège de La Tour, afin'de
procéder à l’examen de foi des
caniliims w Mi|iïstèro et a la
nomination des Commissions examinatrices de la gestion des diverses administrations de i’Eglise.
La Table.
Un pas en avant
Les grandes églises presbytériennes des Etats-Unis rmi pris.
dans leurs dernières assemblées
générales, d’importantes décisions
dans le sens d'une coopération
toujours plus intime entre les missionnaires qui travaillent en pays
païen.
L'église du Sud a approuvé la
fusion des deux missions presbytériennes dans l’empire du Brésil
en une seule église nationale brésilienne.
1/église presbyt, du Nord qui
compte 680,000 membres et entretient actuellement 34 œuvres missionnaires dans 16 pays différents,
où travaillent 500 missionnaires
et 289 prédicateurs indigènes, a
pris une délibération d’une.portée
beaucoup plus générale.
Elle a reconnu la nécessité d’encourager la formation d’églises
indépendantes nationales dans les
pays évangélisés et, pour que ce
but pût être atteint, élle a fortement engagé ses propres missionnaires à se joindre à leurs frères
des autres églises et aux pasteurs
iudigèues pour .far.merjdas présr
2
-250
bytères et des synodes nationaux
partout où la chose est possible.
Là où des presbytères ou Synodes
sont déjà formés, elle a engagé
ses missionnaires à en devenir
membres effectifs. Toutefois, obéissant à un sentiment de justice et
désirant témoigner à de nobles
enfants g^ui luttent dans le champ
de la mission, tous les égards qui
leur soùt dûs,;Taspemblée du Nord
décidait que les noms des missionnaires devenus membres de
presbytères nationaux à l’étranger
seraient conservés sur un rôle à
part à côté de celui des pasteurs
en pleine connexion avec l’église
et qu'ils seraient, en outre, membres avec voix consultative des assemblées américaines, chaque fois
qu’il leur arriverait dé passer quelque temps dans leur patrie.
♦
★ ★
Les lecteurs vaudois auront pu
remarquer, dans cette dernière
disposition, une singulière coïncidence avec la manière dont notre
propre Synode a réglé la position
ecclésiastique des ministres vaudois qui ne sont pas au service
direct d’une de nos administrations. Le fait que, des deux côtés
de l’Atlantique., dans des assemblées très diverses quant à leur
importance et à leur nombre, la
même question reçoit la même
solution, ne laisse pas d’être significatif.
Dans son ensemble, la décision
de l’assemblée presbytérienne du
nord marque un vrai progrès de la
sagesse et de la fraternité ehrétieane.^dans. l’œuvre des missionsfille caatribuer.a non seulement.à
mettre un terme à la manie trop
générale chez les églises protestantes de transporter dans les
pays évangélisés toutes les particularités de leur organisation
et de réduire, en quelque sorte, en
provinces conquises, les églises
indigènes, mais elle sera une
source d’économies non indifférente.
Il est à espérer que l’exemple,
ainsi donné, sera suivi d'abord
par toutes les église.? presbytériennes du monde; et pourquoi ne
s’étendrait il pas au delà des limites des églises presbytériennes ?
H. B.
Coup de couteau dans l'ombre
Nous pensions que l’ère des inimitiés. fraternelles entre le.s dénominations religieuses qui évangélisent
l’Italie,’était bien close, surtout depuis qu’un Comité interconfessionnel
semblait s’être donné la helle mission
d’aplanir les difficultés et vider les
différends, qui menaceraient de troubler la bonne harmonie des églises.
Nous avions été fortifié dans cette
pensée, à la suite du congrès tenu à
Florence, entre évangéliques, où, si
l’on n’avait pas réussi à jeter les bases
d’une union qui ne paraît pas encore
réalisable, les cœurs s’étaient cependant rapprochés. Saluant avec joie
l’aurore de meilleurs jours, pour
l’œuvre missionnaire dans notre patrie,
de bonne foi nous avions cru impossible le retour des frottements pénibles et des rivalités jalouses du
passé.
L’esprit querelleur, Iracassier, qui
ne rÆCule. pas-même devant les ruses
de .la médisance -et -les.insinuations
3
-2&1
les moins fondées, nous semblaii con- i
juré pour toujours.
Hélas ! notre ardent i désir de paix
avait donné un corps à ce qui n’était
qu’à peine une ombre. Le vieux levain fermente encore»
A différentes reprises,, ices années
dernières, ce mauvais esprit a donné
lieu à des propos et à des publicalions que nous ^ne voiilon.S pas qualifier. Aujourd’hui il s’est exhalé, de
nouveau souS' la. forme d’un venimeux
pamphlet italien anonyme, publié
clandestinement, comme toutes les
œuvres :'.impures, dont les auteurs
renient, d’avance, la paternité.
Nous n’ayons pas à prendre la défense des personnes violemment attaquées dans cet écrit.
Si nous avons pris la plume, c’cst
uniquement pour flétrir des procédés
que les gens du "mónde, eüx-niêmes,
réjirôuvent et condamnent.
Dans cet écrit clandestin, la haine
contre l’Eglise vaudoise transpire à
travers imites les lignes, et nous le
regrettons plus pour son auteur ténébreux et pour la cause de l’Evangile,
que pour nous, auxquels tant de fiel
ne nuit pas.
Que cë même pamphlet prodigue les
éloges à l’Eglise Méthodiste (Episcopale), on ne s’en étonne pas. C’est
là son' affaire. Peut-être même un
léciéui’, tant soit peu perspicace,
troiiVera-t-il dans cet indice quelque
chose comme ce que l’on appelle, en
style de cointhercè, la marque de fabrique; d’àuiant plus, qu’il y a des
gens qui sont coutumiers du fait.
•T. P. P.
Esprit de prière
e=r=£
S’il est vrai, d’un côté, qu’à proportion qu'on vit, on prie, selon qu’il
est écrit; « Rends-nous la vie et lious
invoquerons toh nom»; ih est vrai,
d’un autre côté, qu’à proportion qu’on
prÎGj onvit, puisqu’il est dit que
d’Eternel est près de ceux qui l’invoquent », qu’ tll délivre le pauvre
et le misérable criant à Lui»; et encore que ï celui qui demande reçoit».
Une vérité dont l’expérience de chaque jour doit nous pénétrer toujours
davantage^ c’est que nul ne peut rien
recevoir, s’il ne lui est donné d’en
Haut....
Il me semble qu’il n’y a point de
vérité qui me soit rendue plus frappante que celle-ci, c’est que la source
de la vie est par devers Dieu, que
la force lui appartient, et que «de
nous-mêmes, comme de nous-mêmes,
nous ne sommes pas capables d’une
seule bonne pensée ». Il me semble
que l’expérience de chaque jour censure notre activité propre, qu’elle
nous crie d’une voix puissanle; «La
délivrance qu’on attend de l’homme
n’est que vanité». On sent ce que
c'est que la vie, on sent que l’on en
manque; on voudrait pouvoir l’augmenter, et en soi-même et chez les
autres, et toutefois on sent profondément qu’on est là en face d’une
chose qu’on ne peut ni saisir, ni communiquer aux autres. On peut s’agiter,
se lamenter, s’impatienter, agir de
toutes manières sur 'les autres, sans
que pour cela il y ail encore vie. Les
os secs se rapprochèrent; il se fil du
bruit et du mouvement ; les nerfs
furent étendus dessus; il recrut de
la peau et des chairs; el toutefois ce
n’était pas encore la vie. Pourquoi?
« Parce que l’Esprit n’élail pas encore
en eux » Ez. 37.
Que faire au milieu de celte impuissance? Que faire quand on a fait tout
ce qu’ou pouvait, et qu’ôn h’â encore
4
.352
produit qu’un mouvetnetu extérieur ?
Il faut faire ce que dit l’Eternel au
prophète; « Fils d’homme, prophétise
à l’Esprit, et dis: «Esprit, souffle des
quatre vents!* Quand OO' se voit en
face des masses plongées dans la mort
spirituelle, absorbées par les choses
de ta terre, aveuglées par le prince
de ce monde , lesquelles ont les yeux
plâtrés, les oreilles bouchées, le cœur
engraissé; quand on sent que ce qui
devrait être le levain pour faire lever
toute la pâte, a si peu de vigueur;
ne tomberait-on pas dans le découragement, si l’on ne pouvait demander
la vie à Celui qui en est la source,
qui ressuscite les morts, qui fait
fleurir le désert comme la rose...?
Oui. il ne faut pas moins que la toutepuissance de Dieu pour ne pas se décourager en présence des obstacles
intérieurs et extérieurs; mais celle
toute-puissance il faut la mettre en
mouvement par la prière, car nous
ne recevons qu’à proportion que nous
demandons. Dieu donne le Saint-Esprit
à ceux qui le lui demandent. « Vous
n’obtenez pas, parce-que vous ne demandez pas ».
Gertninement, si Dieu donnait à un
do ses enfants un e.spril de prière habituel, s’il lui donnait de passer des
nuits en prières, comme le fit le
Seigneur, de se retirer souvent comme
Lui à l’écart pour prier; cet enfant
de Dieu, tout chétif qu’il fût, selon
le monde, ferait de grandes choses ;
on sentirait en lui une puissance dont
beaucoup de gens ne soupçonneraient
pas le secret, mais qui aurait quelque chose d’irrésistible. C’est la |)rière
qui fait pa.sser de notre cœur dans
notre bouche celle onction, celle
manne' cachée, que rien ne remplace.
Quand il y aura des missions et des
missionnaires qui seront autant des
sociétés de prières et des gens de
prières, que des sociétés et des gens
qui envoient ou qui parlent, alors on
verra s’opérer de grandes choses.
Hélas! faut-il être réduit h ne parler
de ces choses presque que par un
sentiment de privation! Toutefois, si
pourtant l’on a déjà un petit désir,
il ne faut pas le mépri.ser, Car il
vient de Dieu, et il est peut-être
comme cette petite nuée, grosse comme la paume de la main, que vil le
serviteur du prophète, et qui annonçait un son bruyant de pluie.
(A. Rgchat).
INoiivelles de et Jalla
La caravane missionnaire avait atteint Sboshong dès le k mai; MM.
Jalla et Goy en parlaient le H pour
rebrousseï jusqu’à Prétoriael, un mois
après, ils rentraient à Sboshong pc
compagnés de nouveaux attelages
chargés en bonne partie de colis appartenant aux Coillard. Le 18 juin
enfin, ils quittaient tous ensemble
Sboshong, leur dernière étape dans
des pays quelque peu civilisés. Leurs
dernières lignes, datées duâ-ijuin, parvenues le 4 août, nous les montrent
campés à la Lóale à 70 km. de Shoshong. A la porte d’une région absolument sans eau,, qui allait leur coûter
4 Jours de marche, ils avaient senti
le besoin d’un arrêt de 24 h. au bord
de retle rivière, dont les eaux gelées
chaque matin, leur font presque oublier qu’ils sont .sous les tropiques.
Cinq semaines seulement les séparaient du but, et par la grâce merveilleuse du Seigneur, leur voyage de
9 mois continuait dans les mêmes
cdndilions de santé et de prospérité
dont ils avaient jôui jusqu’alors.
5
-253.
ì^onvelles de Soglio (Grisons)
La paroisse de Soglio dans le Val
Bregaglia, où noire frère M. Edouard
Jalla exerce le ministère évangélique,
ne compte que 320 ou 350 âmes. L’unique richesse des habitants consiste
dans les bestiaux et les pâturages.
Aussi se souviendra-t-on longtemps,
dans cette vallée alpestre, de rhiver
de 1886-87.
Surtout l’on ne pourra, de sitôt,
oublier la journée du 21 décembre, où
une tourmente de neige si épaisse
qu’on ne jsouvail lire sans lampe,
en plein midi, a sévi sur les hauteurs
avec une telle violence que les avalanches, devenues très nombreuse.s, se
sont frayés des passages inusités. Trentetrois chalets ont été écrasés ou
emportés.
Plusieurs familles tremblaient en ce
jour pour ceux des leurs qui se trouvaient à la montagne. Dix jeunes hommes ayant appris que le troupeau
d’un père de famille infirme, se trouvait dans une étable exposée au danger de l’avalanche, partirent au plus
fort de la tourmente et, an péril de
leur vie, afin de sauver le bétail du
pauvre homme. Ils y réussirent en
effet, mais non sans avoir deux fois
risqué d’être emportés par les ava
lanches. La fêle de Noël fut donc une
véritable fête d’actions de grâce pour
tout le monde; la charité des autres
Paroisses du Val Bregaglia s’émut en
faveur de Soglio et les Sogtiens, à
leur tour, apprirent aussi à donner
plus généreusement que par le passé.
Les deux tiers des personnes qui
se trouvent dans le Village sont généralemem présentes au service du
Dimanche matin, où l’on peut affirmer que personne ne dort et que
rarement l’attention est distraite. Le
choeur, qui est exclusivament chargé
du chant sacré, se compose d’une
cinquantaine de jeunes gens des deux
sexes, qui sont ainsi fort bien placés
pour subir l’inBuence de l’Evangile.
Au resté, le goût de la lecture, assez
développé chez les enfants, permet
d’espérer des progrès toujours plus
considérables danâ lâ connaissance de
l’Evangile.
Il y a quelques années, le.s vieillards
seuls lisaient encore leur Bible et y
croyaient, maintenant, Dieu merci,
le rationalisme n'est plus en honneur
qu’auprès des hommes de trente à
cinquante ans.
La tendance incrédule du siècle
dans les délibérations communale.s a
fait exclure le Pasleur du Conseil
Scolaire, de la Diaconie et même du
Conseil d’Eglise. De son côté, le gouvernement cantonal, interpellé par le
Synode Evangélique Grison, a refusé
dé permettre une collecte publique
pour les Missions, sous prétexte que
nous avons assez de monde à instruire
chez nous, pour nous occuper des
autres peuples. Ces Messieurs ne réfléchissent pas au misérable étal dans
lequel l’Europe, et leur propre patrie
seraient plongées, si les chrétiens qui
nous ont précédés avaient raisonné de
celle manière.
l^ouDcUee relii^icusee
Le scandale de Langlade. — Un
foil aussi insolite en France qu’humiliant pour le protestantisme vient
de se produire dans le village de
Langlade, situé aux portes de Nîmes,
â l’entrée de la vallée de la Vaunage,
si riche en souvenirs religieux et si
comblée de privilèges spirituels.
Ce village, autrefois réputé pour
son vignoble, maintenant endommagé
par le phylloxéra, semble aujourd’hui
désireux de se faire remarquer par
son' hostilité prononcée contre tout
mouvement de réveil religieux.
M. Sainton, agent de la Mission
intérieure évangélique, étant venu
visiter Caveirac, dont Langladé est
une annexe, avait tenu deux réunions
dans ce dernier village, en compagnie
du pasteur réformé de la paroisse,
M. Adolphe Malan. Ces assemblées
extraordinaires causèrent un grand
émoi à Langlade et provoquèrent certaines menaces de là part des habi-
6
-254'
tants opposés au développement de
Îa vie religieuse. Une troisième réunion, n’en fut pas moins convoquée,
et celle fois, à MM. Malan et Samton
Se joignirent deux autres pasteurs du
voisinage, M., Delattre, de rÉg|ise
officielle de Clarensac et M. Laügt,
de l’Eglise libre de Vergèze.
Mais à peine la réunion avail-elle
commencé qu’un roulement de tambour se fit entendre dans tout le
village, et qu’à ce signal, une troupe
d’hommes el de jeunes gens entourèrent la porte du temple, armés de
tons les instruments bruyants sur
lesquels ils avaient pu mettre la main.
Aussitôt le charivari commença, et
l’infernal concert devint bien vite si
bruyant qu’on l’entendait à trois
kilomètres de distance. La petite assemblée, ainsi réduite au silence,
s’élanl décidée à sortir du temple,
dut traverser les rangs serrés de la
foule, d’où partaient, au milieu d’injures épouvantables, force coups de
poing el coups de pied. M. lé past.
Malan réussit à accompagner jusque
chez elle une pauvre vieille femme
de la localité. Ses collègues, dont
on craignait moins l’influence, furent
moins heureux que lui. Entourés et
suivis pendant environ un kilomètre
par les plus acharnés de la bande,
ils furent tous trois bousculés el
frappés à diverses reprises. M. Delattre fui jeté dans le fossé; M. Laügt
fut, plusieurs fois de suite, renversé
sur la roule, où il se meurtrit les
mains aux cailloux; M. Sainton qui
était le principal point de mire des
coups, en reçut un grand nombre,
entre autres un coup de pierre sur
le crâne, el l’on chercha à lui prendre
la tête, d’abord dans un nœud coulant,
puis dans un collier de cheval. Les
femmes qui accompagnaient les pasleurs, et qui les défendaient de leur
mieux, ne furent protégées, ni par
leur sexe ni par leur âge, contre les
mauvais traitements des forcenés qui
les poursuivaient.
Salutisme à Vallorbes. — Depuis
quelque temps, les agents salutistes
fie Vallorbes s’abstenaient de toute
excentricité déplacée, C,t de. toute
pression indue, si bien qu’on lès citait
comme des modèles de sagesse. Mais,
hélas ! on ne force pas longtemps son
naturel.
Le samedi 9 ou le samedi 16 juillet,
lin « officier » étranger s’,est mis, à disr
iribuer, le samedi,, sur la, place du
marché, l’avis suivant: fi-Arjwe'e.ÿM
Salut. Le plus grand menteur de VaÎlorbes est découvert., Il sera déclaré.
Venez tous pour le connajii’e:-à .8
heures du soir», —.Une nombreuse
assemblée attirée par celte annonce
affriolante s’est rendue au,local des
réunions, mais elle a été, grandement
déçue en entendant proclamer par le
(t capitaine ».Leuba que le plus grand
menteur de Vallorbes (sans doute, le
Diable) ne serait dévoilé que le lendemain. Une bagarre s’est alors produite. L’autorité municipale requise
i a fait évacuer la salle; mais,, dans;la
rue, la foule a faite un mauvais parti
aux Salutistes, et en particulier,,aux
jeunes ûlles de la secte. , , , ...
Un correspondant! de la, Revue de
Lausanpe prepd occasion, de cette fâ-,
cheuse imprudence des évangélistes
étrangers pour sonner de nouveau la
charge contre ces hommes qui, ditelle, «personnifient la parusse, l’astuce, la ruse el l’intolérance », et pour
déclarer que, si l’Armée du Salut
continue à être tolérée dans le pays,
il se produira infailliblement une réaction funeste à la liberté de conscience.
Mascarade cléricale...— Le correspondant napolitain ,du Daily iVem'
raconte un fait scandaleux qui se
serait passé à Ganicalti, ville assez
importante de la province de,(}.irgenti
(Sicile). Un prêtre aurait,fait monter
à côté de lui dans sa chaire, un jeune
homme qui s’était noirci la figure,
portail deux cornes sur la tôle el
s’était muni d’une longue queue garnie de pétards à son extrémité. Le
prêtre dit aux fidèles que c’était le
diable. Une incroyable panique fut lé'
résullat de cette inconvenante mascarade; les femmes, les enfajiis, tous
les auditeurs se précipitèrent vers les
7
~255v
portes en criant, et dans la bagarre,
plusieurs personnes furent renversée ,
foulées aux pieds et gravement blessées. (Sem. Relig.j
diro nique ©aubotee
Prarustin. — Une délégation de la
Table, composée de MM. Olivet et
J. P. Pons, Modérateur-adjoint, a procédé, dimanche dernier, à la visite
de la paroisse de Prarustin. L’As-semblée, qui a eu un peu de peine
à se former, s’est maintenue nombreuse même pendant la visite proprement dite.
C’est avec plaisir que nous avons
entendu plusieurs membres de la paroisse parler librement sur les divers
points passés en revue, et, ce qui
est plus réjouissant encore, c’est que
presque tous l’ont fait dans le meilleur esprit.
Un excellent témoignage a été rendu
au pasteur dont on a reconnu le zèle
et le dévouement. Quelqu’un a même
eu la bonne inspiration de soulever la
question des vacances pour le pasteur,
le seul ouvrier de l’église qui, chez
nous, du moins jusqu’ici, semble
n’avoir ni le droit ni le besoin de se
retremper, de temps à autre, par
quelques semaines de,repos.
Le chef de la Commune de Rocheplate a remercié, par une lettre adressée à la délégation de la Table,
M. P. Tron, instituteur évangéliste,
pour les excellents services rendus par
lui à cette fraction importante de la
paroisse.
Les Ecoles de St. Barthélemy et de
St. Second sont, parait-ii, plus fréquentées que celle des Billia, dont
le local et l’accès, en hiver, laissent
quelque chose à désirer.
'Tout en reconnaissant qu’il y a eu
progrès dans les contributions, on a
cependant-exprimé le désir de voir
les riches surtout, se montrer plus
fidèles dans la part qu’ils font de
■ leurs-bimis- aux œuvrer dtr Seigneur.
L’esprit dans lequel l’assemblée a
traité cette question déticaleV“ nous
semble de bon augure pour I’ avenir
de la vlibéralité chrétienne dans une
paroisse que Dieu a abondamment
bénie, depuis nombre d’années.
Colonia-Valdense. — M. le pasteur
Hugon, tout en protestant contre l’épilnète d’infatigable que lui donnait
dernièrment la lettre d’un colon, nous
donne les nouvelles suivantes sur Colonia-Valdense.
« Ma campagne d’hiver est plus ou
moins identique à celle de 1’ été.
Mêmes cultes, à peu près, mêmes
leçons... Les caléchumènes-onl toute
l’année une leçon, le Dimanche, et
actuellement, il m’a fallu avoir deux
leçons par semaine en espagnol, outre
les trois en français. Quand je m’absente, je puis trouver qui me remplace.
Nous avons maintenant quatre personnes de cette paroisse occupées au
dehors. Deux jeunes hommes conduisent un char biblique de la Société
Biblique Britannique et Etrangère; un
homme dans la force de l’âge est
au service de la Société Biblique
Américaine et Rodolphe G. travaille
comme maître évangéliste au service
de l’Eglise Méthodiste dans l’intérieur
de la République. Tous sont Irès,appréciés.
L’Etal va nous enlever encore un
autre maître d’école au grand mécontentement d’un quartier qui perd
un bon instituteur, et cela, dans une
époque où il est difficile de le remplacer. '
Ouvrages reçus
La Langueur s|>iritiielle de
nos Eglises: Ses principales causes,
ses principaux remèdes. Rapport présenté au Synode de la xi® cincons:
par Edouard Monod pasteur à Marseille. -- Brochure de 26 pages in
8^’. Valence, Typog. E. Cremilleux.
Prix Pr. 0,50. ”
8
256~
Incompatibflità della Chiesa
Romana colla libertà, colla civiltà e
col Vangelo, ossia il sillabo inilaliano
ed in latino, spiegato a quelli che
vogliono essere ad un tempo fedeli
cattolici romani e buoni cittadini, di
Giovanni Ribetti.
Traité de 88 pages in 8“ contenant
au haut de chaque page en deux
colonnes les articles du Syllabus,
avec, en face, la traduction italienne,
et au bas d’abondantes notes, écrites
dans le style plein de vivacité qui
distingue les écrits de M. le pasteur
Ribel.
Livorno, Tip. F. Marchetti, via del
Porticciplo, 1, — Prix Fr. 1.
n 11 P ïi O O
La réunion de la mi-août pour
les paroisses du Val S. Martin se
tiendra, D. v., le dimanche 14, sur
la Collette des Fontaines, à 3 heures
de l’après midi.
Sujet; L’Evangélisation.
Pour les paroisses du Val Pélis celte
réunion aura lieu le lundi, 15 août,
dès 9,heures du matin, au Colet de
la Sea, sur le territoire de La Tour.
FRALI
AVVISO 1)1 CONCORSO
È vacante in questa Comunità il
posto di Maestra elementare femminile, 3'^ rurale,
■ Stipendio mìnimo legale, oltre un
assegno di L. 50dulia Chiesa Valdese,
ed alloggio.
Presentare i documenti prescritti
dalla legge e dal regolamento in vigore al Sindaco del Comune fra tutto
agosto p. V.
Per il Sindaco atteso
L’Assessore; Grill.
DI MASSELLO
AVVISO DI CONCORSO
E vacante in questa Comunità il
posto di Maestra elementare femminile, 8® rurale.
Stipendio minimo legale, oltre un
assegno di L. 50 dalla Chiesa yaldese
ed alloggio.
Presentare i documenti prescrìtti
dalle vigenti disposizioni, al Sindaco
del Comune e fra tutto agosto p. v.
Il Sindaco Tron.
Fwio nulla osta.
Pineruio, 2 luglio 1887.
Il Regio Ispettore
F. Rolando.
Ricercasi Maestra Evangelica, età
30 anni, per Istituto presso Firenze.
Stipendio L. 50 mensili, vitto, alloggio
e imbiancatura. Rivolgersi Sig® Gitilia
Tommasi, Firenze, via Silvio Pellico,
N. 4.
HIST0I8K DES \AUD0IS D’ITALIE
lii'puis leurs «rigiiies jusqu'à nos jours
par Em. Comba
Première Partie
Avant la Réforme
Ce premier volume de l’ouvrage
du doct. prof. Comba vient de sortir
de presse. C’est un beau volume de
378 pages, grand in 8°. — Il est publié sous les auspices des librairies
Loescher et Fischbacher et se vend
au prix de francs 6,50 chez tous les
libraires, y compris les dépôts évangéliques
Ceux qui s’adresseront à Mr. le
pasteur J. P. Pons à Torre Pelilice
fiourront avoir le volume pour cinq
rancs, payables comptant.*
Ernest Robert . Gérant
Pignerol, Imp. Chiantore et Masearellî.