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Quarante-quatrième année.
16 Avril 1900.
DE8Í VALLËE8
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie ... Fr a 00
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commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Q toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..,,, dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
SOMMAIRE :
Christ notre vie — Ephémérides vaudoises —
Conseils d’une mère à son flisqui est sur
le point de quitter la maison paternelle
- Chronique — Nouvelles et faits divers
— Livres et journaux — Nouvelles politiques — Souscription.
* CHRIST
NOTRE VIE >
Coloss. TU, 4.
La merveilleusement riche expression de S. Paul indique 1") que Christ
est la source de notre vie. « Il vmus
a ressuscites vous qui étiez morts dans
vos fautes et vos péchés». La même
voix qui appela Lazare à sortir de
son tombeau, est aussi celle qui nous
a ressuscités en vie nouvelle.
2”) Il est maintenant la substance
de notre vie spirituelle, c’est par sa
vie que nous vivons. Il est en nous
l’espérance de la gloire, le ressort de
toutes nos actions, la pensée centrale
autour de laquelle se meuvent toutes
nos pensées et tous nos désirs.
3“) Christ est le soutien de notre
vie. De quoi le chrétien peut-il se
nourrir si ce n’est de la chair et du
sang de Jésus, c’est-à dire de son
amour, qui le poussa à donner sa vie
en rançon de nos péchés. C’est là le
pain descendu du ciel, afin que celui
qui en mange ne meure pas. O pèlerin
fatigué de marcher dans ce désert de
péché, tu ne trouveras jamais un
morceau pour satisfaire les besoins
de ton esprit, de ton cœur et de ta
conscience, à moins que tu ne le cherches et le trouves en lui par la foi.
4”) Christ est la consolation de
notre vie. Toutes nos vraies joies viennent de lui, et dans le temps de l’affliction, sa présence suffit pour nous
consoler. Rien que lui n’est digne de
notre vie, et son amour vaut plus que
la vie.
5°) Christ est l'objet de notre vie.
Comme le vaisseau se hâte vers le
port, ainsi le chrétien se hâte vers le
sein de son Maître. Tous ses efforts
tendent vers la communion constante
avec son Sauveur. Comme le soldat
combat pour son général,'*et est-couronné quand est couronné son général,
qui retourne victorieux, ainsi le chrétien qui combat avec Christ, triomphe
du triomphe de son Maître.
6°) Christ est l’exemple de notre
vie. S’il y a la même vie dans notre
cœur, il y aura aussi, au moins à
quelque degré, le même développement de vie à l’extérieur, et la communion de vie avec Jésus nous rendra
en quelque mesure semblables à Imi.
Ici-bas nous ne sommes pas ce que
nous serons un jour, mais quand nous
Je verrons, nous lui serons semblables, j
parce que nous le verrons tel qu’il
est. Mais aussi, celui qui a cette
espérance se purifie comme Jésus est
pui. C est dans la gloire que noirs
recevrons la couronne de rie.
(Imitation de Sptirgeon). d. x.
ephémérides vaudoises
Avril.
Tjtt Force.
Ce nom qui a une place glorieuse
dans l'histoire de la bienfaisance chrétienne (pui,squ’il est celui de la localité où le grand philanthrope protestant John Rost a fondé scs 8 Asiles)
a-t il une place aussi dans les fastes
de notre histoire Vaudoise? Sans doute,
puisqu’il est le titre seigneurial d’un
illustre personnage que Gilles et Rorengô mentionnent comme ayant été
en relation avec nos pères dans une
circonstance mémorable.
Le paisible et riant village de La
Force en Dordogne qui possède depuis
50 ans les Asiles John Bost, appai’tenait avant la Révolution française à
une famille noble protestante qui en
portait le nom et y avait son château;
c était la famille Nonipar de Cauinont
de La Force.
Nous commémorons aujourd’hui à
la date qui nous rappelle sa bienveillance envers nos Vallées, le membre
le plus illustre de cette famille, Jacques Nompar de Caumont, duc de La
Force, qui sous le titre de maréchal
de La Force commanda l’armée française de Louis XIII qui envahit le
Piémont en 1630.
Il était né en 1559 de François Caumont, sire de Castelnau, gentilhomme
huguenot, et à 13 ans était avec son
père auprès d’Henri de Navarre à
Paris au massacre de la St. Barthélemjq dont son père et son frère furent victimes. Le jeune Jacques eut
1 esprit de faire le mort au milieu de
ses compagnons blessés et put ainsi
s échapper et réussir à se tenir longtemps caché.
Il ne tarda pas à devenir un des
plus braves capitaines d’Henri de Navarre, qui devenu roi de France le
nomma vice-roi de Navarre et le chargea des missions les plus importantes.
Jacques de La Force était dans le
cari’osse d Henry IV" quand celui-ci
fut poignardé par Ravaillac, et à l’avènement de Louis XIII, il devint le
chef des protestants qu’il défendit si
bien à Montauban qu’il força le roi
à lever le siège de la ville le 10 Nov.
1621. Gctrc victoire le fit condamner
à mort jiar le roi; mais des victoires
postérieures le mirent dans une position si éminente que Louis XIII lui
mêine le nomma maréchal de France
et lui confia le commandement de l’expédition en Piémont, en 1630.
Ce fut cette expédition qui le mit
en contact avec les Vaudois, ainsi que
nombre d’autres personnages distingués, tels que son fils Jean Jacob marquis de Tonneins, qui l’accompagnait
comme colonel, son fidèle et preux
capitaine Saintorse, le roi Imuis XIII
et son ministre le cardinal Richelieu
et le général Schömberg.
Quant au maréchal de La Force,
Gilles i-aconte que le 19 Avril 16.30
il reçut fort aimablement à Brichéras
les députés des Vallées et donna des
ordres pour que les désirs exprimés
par eux fussent satisfaits. Hélas! la
peste ne tarda pas à éclater et alors
son fils le colonel marquis de Tonneins vint se loger à La Tour avec
plusieurs autres gentilshommes hnguetîots. On les reçut du mieux qu’on
put, mais quand ou entendit que toute
Tannée française se proposait de se
retirer aux Vallées, le pasteur Barthélemy avec d’autres députés allèi'ent
supplier le maréchal d’épargner aux
Vallées cette occupation militaire ; et
il les exauça. Vers le mois d’Octobre,
le maréchal avait ti'ansporté son quartier général à Rivoli, et le bruit courut que des seigneurs catholiques travaillaient à faire envahir les Vallées
par un corps d’armée. Barthélemy et
d’autres députés l’allèrent supplier de
nouveau à Rivoli, et il leur répondit:
« Ne prenez point de fascherie pour
ces menaces, je les empescherai bien
de les exécuter»; et c’est ce qu’il fit
(voir Gilles II, 294, 399, 411).
Rorengo parle aussi du maréchal
de La Force (Mem. Histor. 244), mais
pour rappeler avec éloge un édit qu’il
aurait obtenu de lui à Rivoli le 16~
Janvier 1631. H raconte qu’après la
peste, comme il y avait pénurie de
jeunes filles Vaudoises, plusieurs jeunes gens Vaudois épousaient des jeunes filles catholiques qui toutes se
faisaient Vaudoises; c’est pourquoi le
dit» prieur Rorengo fit requête au maréchal de défendre ces mariages mixtes qui n’étaient pas permis par les
lois du duc de Savoie, auxquelles
Louis XIII avait promis de ne rien
changer. Et sa requête lui fut accordée, dans la partie essentielle au
moins. Rorengo en effet demandait
qu’il fût défendu à tous les Vaudois
« de fréquenter et converser avec les
filles catholiques Romaines » et aux
pasteurs de célébrer des mariages
mixtes; l’édit de La Force se limita
à défendre « aux ministres de faire
aucuns mariages des personnes de
différentes religions*.
Sans doute le maréchal était lui
même, comme bien des protestants,
contraire en principe aux mariages
mixtes, et n’entendit nullement en
les prohibant faire un tort aux Vaudois.
Le maréchal de La Force, créé duc
bientôt après 1630, prit part encore
à bien d’autres campagnes et finit
par se retirer dans son château de
La Force où il écrivit ses mémoires
et mourut le 10 Mal 1652 à 94 ans.
Il vécut sous 7 rois, fut soldat pendant 60 ans sans être jamais vaincu,
et resta toute sa vie fidèle à sa religion. Teofjlo G a y.
d'n mère d son fis
«yiestsurlepoiiitilediiitter la maison
Mon fils, vmus allez partir, vous allez quitter ce beau pays où votre enfance a été si heureuse et si sereine,
cette maison où Dieu me fit la grâce
de vous donner le jour. Je ne sais
combien de temps nous serons séparés Tun de l’autre, ni s’il me donnei'a
de vous revoir encore une fois avant
de mourir; mais quelle que, soit la
volonté de Dieu à cet égard, je m’y
soumettrai sans murmures si ce n’est
sans douleur. Vous avez été et vous
serez jusqu’à mou dernier soupir l’unique objet de mes plus vives préoccupations.
Ayant eu le malheur de perdre, trop
tôt, hélas! votre père, j’ai concentré
sur vous toutes les tendresses de mon
âme. J’ai pris un soin particulier de
votre éducation, j’ai versé dans votre
cœur la semence des plus pures doctrines, je l’ai nourri du pain fortifiant
de T Evangile, et ces pieux sentiments, vous attireront partout la bénédiction de Dieu et l’estime des honnêtes gens. Conservez donc précieusement, mon fils, ce trésor inaltérable
au fond de Tâme. Que la religion soit
le guide de toutes vos actions: c’est
le moyen le plus sûr d’être heureux
dans ce monde et dans l’autre, car
« mon joug est léger - a dit le Seigneur - et quiconque me confessera
devant les hommes, je le confesserai
devant mon Père qui est aux deux! »
Restez humble de cœur, rendez aux
grands le re,spect qui leur est dû, et
n’enviez aucune supériorité, car c’est
la volonté de Dieu qu’il y ait dans
ce monde des riches et des pauvres,
des faibles et des puissants. Je ne
prétends pas vous dire qu’il faille supporter l’injustice sans se plaindre, ni
voir avec indifférence le triomphe de
l’iniquité. Au contraire, il est bon que
la conscience ne tombe jamais dans
un Jâche engourdissement et qu’elle
2
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HéÉdüH
flétrisse, au moins en silence, les actes coupables qui échappent pour un
jour à la justice des hommes; mais il
faut prendre garde de confondre l’indignation que doit toujours exciter le
mal avec l’orgueil, qui, en troublant
la sérénité de l’âme, empêche de voir
la vérité
Tout se tient en nous, mon fils, et
un vice du cœur produit bientôt une
erreur de l’esprit. N’est-ce pas ainsi
que les anges rebelles, pour n’avoir
pu supporter la gloire de Dieu, ont
méconnu sa toute puissance et ont dû
à la plus mauvaise des passions la
perte de la félicité suprême?
Je ne suis qu’une simple femme et
n’ait reçu qu’une instruction modeste ;
mais votre père qui était fort éclairé
et qui avait beaucoup étudié, me disait souvent que ce qu’on appelle
science est d’un bien faible secours
dans les épreuves de la vie. C’est par
le caractère que les hommes sont
grands et forts, disait-il, et le caractère se forme lentement par la discipline et les bons exemples. Il importe
donc de s’habituer de bonne heure à
aimer le bien et surtout à le pratiquer, car les principes qui n’aboutissent pas à des actions efficaces i-essemblent à cet arbre stérile dont paide
l’Evangile, qui n’est bon qu’à être jeté
au feu. Aussi, défiez-vous des belles
paroles, « n’ouvrez pas votre âme à
toute sorte de personnes » comme dit
l’Ecclésiaste ; soyez prudent et réservé
avec les inconnus.
Une page de la vde d’un homme
vous en apprendra plus sur son caractère que les plus beaux discours.
L’esprit est un flambeau qui a besoin
d’un support, et dont la lumière ne
projette qu’une clarté douteuse, si elle
n’est alimentée par le souffle du sentiment. « Jésus se trouvant un jour
assis à table dans la maison d’un
nommé Simon, il survint une jeune
femme portant un vase d’albâtre tout
rempli.de parfums exquis qu’elle
versa sur la tête du Seigneur. Les
disciples se récrièrent contre cet élan
irréfléchi, disant qu’on aurait pu faire
un meilleur emploi d’une chose aussi
précieuse. Jésus, qui les avait entendus,
leur répondit : « N’affligez pas cette
femme qui a bien agi envers moi ».
Par cet exemple notre Seigneur a
voulu confondre la prudence des sages et montrer combien la raison est
impuissante à comprendre les miracles de l’amour. Oui, mon fils, il n’y
a rien au ciel et sur la terre de plus
doux et de plus fort que l’amour... et
nous serions bien peu de chose sans
la grâce qui suscite et féconde nos
volontés.
En déposant au fond de notre cœur
la notion du bien et du mal. Dieu l’a
mise à la portée de la plus humble
de ses créatures et à l’abri de toute
controverse. Ecoutez donc cette voix
intérieure qui accompagne comme un
écho chacune de vos actions : elle ne
vous trompera jamais. Il importe à
notre bonheur autant qu’à notre salut
de préserver le cœur de toute souillure et de purifier la volonté par la
prière, comme la flamme purifie l’or
de tout faux alliage. C’est là qu’est
notre force, c’est là qu’est la source
de notre grandeur morale. C’est dans
ce foyer que vous puiserez, mon fils,
l’inspiration pour vous guider dans
la vie.
Ayez toujours présente à l’esprit
cette grande vérité, qui est le fondejnent de toutes les autres, qu’il y a
un Dieu tout puissant, créateur du
ciel et de la terre, dont la providence
veille sur nous et juge nos cœurs. Si
nous n’avions la certitude de l’existence d’un être suprême par la révélation,, par l'Evangile et par l’Eglise
vivante, nous en trouverions la preuve
dans le spectacle de l’univers, dans
les nobles sentiments que nous inspire la vertu, dans l’horreur que nous
fait éprouver le vice tfiomphant, dans
l’enthousiasme qu’excitent en nous les
belles actions et les œuvres du génie.
Ce sont là les diverses manifestations
d’une âme immortelle qui se ressouvient de son origine céleste. Nés dans
le péché, nous avons été rachetés par
le sang de Jésus Christ, dont l’intercession divine nous a reconquis notre
libre arbitre. Maître de choisir maintenant entre le bien et le mal, l’homme est d’autant plus responsable de
ses actes qu’il peut fortifier sa volonté
par le secours de la grâce qui descend dans le cœur de tous ceux qui
l’invoquent avec sincérité.
Soyez ferme'dans vos bonnes résolutions, mon fils, marchez hardiment
dans le droit sentier que nous a tracé
Jésus-Christ, et, quoi qu’il arrive, ne
vous laissez intimider ni par les railleries des esprits forts, ni par les menaces des méchants. Que votre paix
intérieure ne dépende pas de la langue des hommes. Faites le bien et
comptez sur la justice de Dieu. S’il
.y a quelque joie dans ce monde, elle
est le partage d’un cœur pur, et, s’il
y a un endroit où régnent l’affliction
et l’inquiétude, c’est dans une mauvaise conscience. Attendez-vous à des
revers, à des mécomptes dans vos projets; préparez votre âme à subir l’injustice et à supporter la douleur.
Cette vie n’est qu’une préparation
à une vie supérieure, une épreuve
qui nous est imposée pour essayer
notre courage. Tout ce qui vient des
hommes est imparfait et transitoire;
les plaisirs des sens s’épuisent vite et
passent comme une ombre ; il n’y a
d’infini que les plaisirs de l’esprit,
qui cherche à se prouver à lui-même
les grandes vérités que nous tenons
de la foi et du sentiment. B.
CHRONIQUE
La Commission exécutive des Vallées vient d’adresser une Circulaire
aux pasteurs du district. Elle rappelle
le départ soudain de M. le modérateur
Pons et la longue maladie de M. le
pasteur Weitzccker. Elle propose que
l’échange des chaires déjà mentionné
dans une précédente circulaire, du
26 octobre, ait lieu du 18 avril au
9 mai, et de la manière suivante:
MM. Cardiol, Rorà - Bosio, Bobi Jahier, Villar - IL Trou, La Tour Léger, St.-Jean - C. A. Tron, PerrierManeille - T. Gay, Pomaret - Balfiias,
Villesèche - Soulier, Angrogne - Giraud, Prarustin - D. Gay, St.-Germain
- Bonnet, Prainol - Revel, Prali Bertalot, Rodoret - Grill, Masscl Giampiccoli, Pignorol - Pascal, Turin.
La sixième Conférence du district
se réunira au Perrier les 26 et 27 mai.
M. le pasteur Bertalot présentera un
rapport sur la Vie spirituelle au sein
de nos Eglises.
I.a Tour. M. le pasteur A. Jahier
a fait dimanche soir, à Siiinte-Marguerite, une conférence populaire sur
les massacres de 1655, connus sous le
nom de Pd/jues piémontaises.
L’Assemblée d’église est convoquée
pour dimanche prochain à SainteMarguerite pour discuter le Rapport
du Consistoire et nommer les députés
à la Conférence.
Les vacances de Pâques au Collège
ont duré du P au 12 avril, les vacances officielles du carnaval ayant,
comme l’année passée, été suppiùmée
pour être ajoutées à celles de la semaine sainte.
Quatre élèves du lycée, MM. U. Pellegrin, J. Martinat, F. Voila et U. Gay,
ont été à Rome pendant les vacances,
pour assister au Congrès de la Fédération universelle des Etudiants pour
la culture religieuse.
I*i‘aruslhi. Dimanche 28 Mars dernier, M. le pasteur Jahier, président
de la Commission Exécutive, assisté
par M. le prof; Ricca, vice président,
a procédé à la Visite de cette Eglise.
Plusieurs personnes ont pris la parole
sur les diftérents sujets mis à l’ordre
du jour, surtout pour féliciter le pasteur de la paroisse de son rétablissement et rendre témoignage à son
activité.
La Visite d’Eglise fut suivie de
quatre réunions dans les principaux
centres de la paroisse, présidées par
MM. les pasteurs Bosio et Jahier, et
partout nombreux auditoire et attention soutenue.
l'crrior-liluitcilK^. Dimanche soir,
4 cour. M. le pasteur D. Peyrot donnait dans notre temple où se pressaient de très nombreux auditeurs venus du Perrier et des environs — y
compris Maneille et la paroisse voisine de Villesèche — une très intéressante conférence avec projections
sur l’alcoolisme. Avec beaucoup de
délicatesse et snidout avec beaucoup
d’amour pour les pécheurs, le conférencier s’est efforcé de mettre en évidence les ravages faits par l’alcool,
non seulement daus la personne et
dans les intérêts matériels et spirituels de celui qui en est la victime
plus ou moins habituelle, mais dans
sa famille elle-même et parmi ceux
qui sont, h élas ! facilement portés à
suivre son exemple.
Nous souhaitons, avec le conférencier, que les nombreux témoignages
d’approbation qu’il a reçus soient
bientôt suivis d’un sérieux change
ment de vie.
Au culte du Vendiedi Saint, présidé encore par M. Peyrot, a eu lieu
l’admission de 23 catéchumènes, dont
8 jeunes filles et 15 jeunes hommes.
Que le Seigneur bénisse pour leurs
âmes l’instruction et les appels qu’ils
ont reçus pendant l’hiver et les exhortations qui leur ont encore été adressées avec tant d’amour Vendredi et
qu’il rende leurs chei's parents de plus
en plus attentifs à la responsabilité
qui leur incombe vis-à-vis de ces jeunes gens qu’ils ont été heureux de
Lui présenter. x.
llasHcl. La semaine passée plusieurs réunions de prières furent tenues par M. Bertalot dans différents
centres de la paroisse. — Le jour
du Veiidredi saint, douze catéchumènes furent admis à la Sainte Cène.
— Le soir, dans la grande salle
du Reynaud, les étudiants Giraud,
Pons et Micol donnèrent une intéressante conféi’ence sur « Les guerres
d’indépendance». Les jeunes conférenciers furent applaudis par le nombreux public accouru.
Touristes genevois dans nos Vallées.
Samedi, 10 avidi, un groupe de tou
idstes genevois, membres du Club
Alpin de Genève, parmi lesquels nous
notons Messicui's le Colonel Fleury
et Fol, arrivait à Masscl dans le but
de visiter la Balsille, localité historique qui les intéressa vivement. Ayant
peu de temps à leur disposition, ils
se virent obligés de repartir bientôt
pour les Guigou de Praly, d’où le lendemain matin, ils poui'suivirent leur
route pour Bobi, en traversant le Col
Julien. Il faut être de solides gaillards
et avoir une bonne dose de courage
pour accomplir un semblable tour de
force ! Aussi nous sommes heureux
de leur manifester l’expression de
notre admiration et de notre amitié.
Nouvelles et faits divers
'V.S'
Mercredi soir, 7 cour,, une cinquantaine et plus de représentants de diverses fractions de la paroisse — au
nombre desquels figuraient les anciens
et les maîtres d’école paroissiaux et
de quartier — invitaient à un très
modeste thé offert dans la salle des
catéchumènes au Perrier, MM. les
pasteurs J. Banchotti et D. Peyrot afln d’avoir encore l’occasion de les
saluer les deux ensemble, de les remercier bien cordialement pour le
travail fidèle et efficace qu’ils ont
accompli parmi nous pendant la longue absence du pasteur et de leur
offrir un souvenir — bien modeste
aussi — de l’affection de la paroisse.
La belle et bienfaisante soirée, égayée
par plusieurs chants s’est terminée
par un culte présidé par MM. Peyrot
et Banchetti. Que Dieu accompagne
maintenant et bénisse ces chers frères dans leurs champs de travail respectifs où ils sont rentrés et qu’il
accorde à notre Eglise la grâce de
profiter sans retard de l’édification
qu’ils lui ont apportée.
— Le jeune prêtre Edouard Sirotti, accusé de modernisme d’après
quelques publications qu’il a mises au
jour, a été, par acte du 31 mars dernier, suspendu a dirinis par l’archevêque de Ravenne. Il a répondu en
déclarant dans le Faro Romagnolo
qu il jette le froc aux orties, tout en
demeurant religieux et chrétien.
— Le jour des Rameaux, dans le
vaste temple vaudois de iNice, devant
une très nombreuse assemblée, M. le
pasteur Pons a admis à la Sainte
Cène 17 nouveaux membi'es d’Eglise.
— Le 5 avril, cinq jours avant la
clôture des comptes, le déficit des
Missions de Paris était de francs
233.700.
— La Société agricole et industrielle pour le Congo, que le
Comité désirait fonder, à l’imitation
des Missions de Bâle, pour coopérer
avec les missionnaires, pourra enfin
être constituée.
1
!
Les loO actions de 1.000 francs sont
souscrites et les travaux pourront encore commencer pendant la bonne
saison, M. le missionnaire Félix Faure
sera api)clé à diriger la partie agricole et M. Haug la partie industrielle.
— Le fameux proconsul Augagneur
de Madagascar continue son œuvre anticivilisatrice et antipatriotique
en tracassant de toutes manières les
missionnaires. Ainsi, il a interdit à
plusieurs dames de donner des leçons
de couture dans les écoles indigènes,
parce qu’il faut pour cela des personnes brévetées pouvant produire, en
outre, un certificat de bonne vie et
mœurs et justifier de deux années de
stage dans l’enseignement. Or, dans
les écoles officielles de la colonie cet
enseignement est confié à des indi-
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1»
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gènes n’ayant ni brevet, ni certificat,
ni stage, et dont la conduite est loin
d’être irréprochable. Il est douloureux
pour des Françaises honorables et dévouées de se voir refuser le droit de
travailler, qui est ptir contre conféré
¿I des Malgaches souvent indignes et
manifestement ijitéressées.
— M. Louis Jacob Bertrand,
ancien directeur de l’œuvre des prê
tres, est mort k Courbevoie le 15
mars à l’Age de 80 ans.
— Les grands négociants en cacao
ef chocolat de l’Angleterre, MM. Cadbuiy, Fiy, Epps, Romtree et une maison allemande, ont rompu leurs relations avec les marchands portugais
de t?tin ïhomé, parce que ceux-ci ont
recours à l’esclavage pour obtenir
la main d’œuvre dont ils ont besoin.
■ L’évangélisation des raahométans,
si difficile en général, donne des fruits
réjouissants en Malèsie, où l’on
compte des milliers de musulmans
gagnés à l’Evangile, quoique l’œuvre
n’ait commencé qu’eu 1871. A Sumatra, les mahométans convertis par la
Société des Missions rhénanes sont au
nombre de 7000. A Java, les Sociétés
néerlandaises comptent 18.000 convertis depuis 1880, plus 3000 dans les
îles environnantes.
LIVRES ET JOURNAUX
Sermons, par Edmond Stapfer - 2®
série. - Paris, Fischbacher - 360 p.
Prix : 3 fr. 50.
Les seize sermons contenus dans ce livre,
bien que riclies de pensée, sont d’une lecture
accessible à tous, grâce à l'extrême clarté d'un
.stj’le toujours élégant et précis. L'auteur pose
hardiment des problèmes qu’une foi timide
évite d’üi'dinaire; il cberclie la solution dans
l’Evangile. L’expérience chrétienne, celle qui
peut dire comme l’aveugle-né : «.Je .sais une
chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois », voilà, d’après l’A-, la base de
la certitude.
En lisant cos page.s, on comprend ce qu’il
y avait de piété profonde, de lumineux bon
sens, de doctrine, d’anionr des âmes chez le
regretté doyen de la Facullé de Paris.
Ce livre e,st comme son testament spirituel;
il pourra faire beaucoup de bien à ceux que
trouble le doute, et à ceux aussi, dont la foi
sûre d’elle-rnême a pourtant besoin d’être
purifiée et renouvelée par un contact plus
étroit avec le Sauveur.
La bonne guerre, par M'"® Eug.
Bersier - 2® édition - Fischbacher,
1 vol. de 304 p., 3 fr. 50.
Les livres de M“® Eug. Bersier n’ont pas
besoin de recommandation; ils sont appréciés
du public, mais moins qu’ils ne le méritent.
Ecrits dans une langue saine, sans afféterie,
ils font naître chez le lecteur des impres-sioii.s
bienfaisantes et élèvent toujours les pen.'ées.
« La bonne guerre » qui comprend quelques
nouvelles d'inégale longueur — la derniere :
«le Presbylète de Toiirncges» occupe plus
de la moitié du volume — valait la peine
d’être léinipriinc et doit trouver sa place
dans toutes les bibliothèques paroissiales... et
même dans d’autres
Kecomniaiidè surtout aux présidentes de
réunions qui sont souvent embarra'sées dans
le choix de lectures à haute voix
Conferenze e Prolusioni.
Sommario del N. 7.
Il contributo della moderna Vniversilà
ilaliana al progresso civile della patria ;
discorso del prof. Giovanni Vidari per Finau*
gurazione degli studi nella R.* Università di
Pavia. — Valimentazione razionale; Conferenza tenuta alla .Sorbonne dal dottor L.
Landouzy, della Facoltà di Medicina di Parigi.
— Conferènze e conferenzieri: Arturo Graf,
Adolfo ’Venturi.
Nouvelles politiques
Rares nouvelles et de médiocre intérêt, le Parlement ayant, depuis une
dizaine de jours, suspendu ses séances,
et la plupart des ministres s’étant
absentés de Rome à l’occasion des
Vacances de Pâques. Nous n’avons donc
A vous signaler que quelques nouveautés glanées au petit bonheur dans
les quotidiens et qui, faute de mieux,
serviront à remplir l’espace qui nous
est réservé.
Le lundi de Pâques, MM. Tittoni et
de BUlow ont eu une entrevue à Venise. Il en est qui attribuent une
grande importance à ce nouvel abouchement où il aurait été question entre les deux hommes d’état, de renforcer la Triplice en la renouvelant
avant le temps. D’autres, par contre,
prétendent que l’entrevue n’a pas la
moindre portée politique, qu’elle, n’est
qu’un acte de politesse pur et simple,
et que, tout au plus MM. De Bülow
et Tittoni ont tenu à se voir pour régler ensemble le protocole de la prochaine rencontre entre Guillaume II
et notre Roi, rencontre qui va avoir
lieu dans quelques jours. Nous pourrions de notre côté, vous et moi, hasarder une opinion... de juste milieu
et nous nous rapprocherions apparemment de la vérité.
— Les droits d’entrée, terrestres et
maritimes (douane) accusent, pour
les neuf derniei's mois une augmen
tation de 38 raillions sur l’exercice
précédent, soit du 15 0[0; augmentation due en bonne partie à la taxe
imposée sur les blés provenant de l’étranger. De juillet 1908 au 10 c., voilà
environ 460.000 tonnes de blé que
nous importons en plus de la même
période de l’exercice 1907 1908!
— On prétend que M. Giolitti serait
décidé à se faire relever de ses fonctions de Président du Cabinet, quitte
à les i-eprendre plûs tard lorsque le
moment lui semblerait opportun. Parmi les hommes politiques qui seraient
appelés à lui succéder, nous citerons
MM. Bettoio, Bertolini et Marcora.
Mais ce sont pi-obablemcnt là de simples hypotlièses dénuées de fondement,
ou tout bonnement des nouvelles tendancieuses.
— Vous saurez que l’augmentation
toute récente du prix du sucre est
due aux grèves des ouvriers des raffineries nationales, grève qui date de
quelques semaines et qui n’est pas
près de finir. A Pontelagoscuro (Ferrare), 3.000 ouvriers fédérés sont réunis aux abords de la grande raffinerie,
bien décidés à empêcher par la violence les compagnons adventices qui
viennent d’être embauchés, de pénétrer dans la fabrique. L’établissement
est surveillé par la gendarmerie à
cheval et l’ordre public n’a pas été
troublé jusqu’ici.
— M. Castro, ex-président et très
probablement, futur président du Vénézuéla, a déjà beaucoup fait parler
de lui. Vous n’avez pas oublié son
l'écent voyage en Europe, ni l’accueil,
à la vérité très peu flatteur, qui lui
fut fait en France et même en Allemagne. Il se proposait dernièrement,
avant de rentrer dans son pays où il
paraît que l’opinion publique va lui
redevenir favorable, de séjourner quelque temps ou au Panama, ou dans
l’une des îles anglaises des Indes Occidentales. L’Angleterre et les EtatsUnis s’y étant formellement opposés,
il avait fini par débarquer à la Martinique. Mais voilà qu’à son tour, la
France vient de l’expulser de Fort
de France (Martinique) malgré ses
énergiques et violentes protestations;
et le célèbre flibustier, doublé d’un
habile huinmc d’état, doit reprendre,
malgré lui, le chemin de l’occident
pour venir se fixer aux Açores d’où
il espère ne plus être chassé.
— Après l’Allemagne et l’Angleterre
c’est le tour de l’Autriche à construire
de grands cuirassés du type « Dreadnought ». Les quatre nouveaux puissants navires que notre alliée va mettre sar le chantier seront chacun de
20.000 tonnes; ils fileront 22 nœuds
(milles) à l’heure, moyennant une turbine de la force de 25.000 chevaux,
et auront une longueur de 150 mètres
et uim largeur de 25. Le moyen de
songer, après tout ce qui se projette
en fait de nouvelles constructions de
vaisseaux de guerre chez toutes les
puissances; le moyen, dis-je de songer
à réduire nos frais poui- la Guerre et
la Marine ?
— ,Le différend austro-serbe est
bien définitivement réglé au point de
vue diplomatique, mais les deux nations ne sont pas encore près de s’entendre au sujet du traité de commerce. Il ne leur a même pas été
possible, jusqu’ici d’en conclure un
provisoire, que les intérêts de la Serbie
réclament cependant. On n’a pas de
peine à comprendre pourquoi l’Autriche tient à se faire pi'ier.
— La Turquie ne paraît pas mûre
pour la liberté, car les troubles sanglants s’y suivent avec une fi’équence,
j’allais dire une régularité, impressionnante. Le 13 c. de nouveaux désordres fort graves ont éclaté à Stamboul et les troupes ont dû faire feu
sur la foule en tuant plusieurs personnes., Le signal de la révolte - proAmquée par « TUnioii libérale » - fut
donné par un bataillon de soldats qui
demandait le rétablissement du droit
civil d’après le Coran et la démission
du Cabinet. Il paraît que le ministère
vient en effet de se démettre et que
le Sultan aurait chargé Tex-Grand
Visir Kiainil Pacha de former un nouveau Cabinet. Le mouvement révolutionnaire et réactionnaire actuel, prélude, à ce qu’on prétend, à une dictature militaire. j. c.
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Perron, 1 - G. Pietro Rochon, 1 - Fanny e
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Gay, 0,50 - P- Geymonat e Bertinat, 1 - Società U. C. Femm., 3 - P. Bounous, 2 - D.
Aiduin, 1,50 - P. Negrin, 1 - J. Arduin, 0,50
- Maddalena Durand, 0,50 - Stef. Benech, 1 Is. Pontet, 0,50 - Hippolito Bastie, 1 - Samuel
Lausarot, 0,50 - Giuseppe Bertinat, 1 - G.
Bertinat (figlio), 0,50 - Giov. Negrin, 1 - Giov.
Tourn, 0,50 - Timoteo Gönnet, 2 - P. V. Oudrit, 0,50 - Anna R. di Oudrit, l - P. PontetGarnier, 0,40 - J. C., 0,20 - Samuel Schaffner, 1
- Toiibio Seyler, 0,50 - Enrico Schenck, 1 Daniel Pontet, 0,50 - Eliseo Mondon, 1 - Donato Martinez, 0,10 - G. Timoteo Gönnet, I D.d Bouissa, 1 - Giov. Paolo Bonjour, 1 - Stef.
Bonjour-Ricca, 1 - Giov. Daniele Bonjour, 1 Gius. M.® Autino, 1 - Kn. e Stef. Bonjour, 1 D.d Bonjour, 1 - Eliseo Bertinat, 1 - Giacomo
Gönnet, 1 - Daniele Baridon, 1,20 - Giov. Baridon, 1,20 - Salomon Rostan, 1 - Mad. Goss, 1
- Paolina Goss, 0,20 - Tom. Walikosky, 1 Ubaldo VValikosky,0,50 - Giov. Daniele Geymonat, 0,50 - Fratelli Pontet, 3 - Giov. SantaCruz, 0,50 - Giulio Long, 2 - Luigi F. Long, 2
- Paolo Artus, 2 - Giac. Pastre, 1 - Giov.
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Pietro Geymonat, 1 - Luigi Clullet, 1 - Napoleone Rivoir, 1 - Paolo .-Vvondet, 1 - Stef.
Beitiii, 1 - Michele Pasquet, 0,30 - Carlo Rivoir, 1 - Giov. Gardiol, 0,60 - Giov. Favai, 2
- Pascimle Goggi, 1 - Hippolito Tourn, 1 Federico Beux, 0,50 - Cesare Vilhelm, 0,50 Giov. D.lc Geymonat, 0,20 - Daniele P. Bonjour, 1 - Francesco Forneron, 1 - Giov. Luigi
Tourn, 0,50 - Luigi M. Long, 0,50 - Bart.
Long, 0 50 - Giac. Roraan-Forneron, 0,50 Giov. Roman-Gönnet, 0,50 - Giov. Daniele
Chanvie, l - Anna D. di Bertinat, l - Giusep.
V. Schnyder, 0,50 - Mad. R- di Chauvie, 0,25
- Enrico Malan, 0,20 - Bart. Pilon, 0,50 - Giac.
Roman, 0,50 - Giov. Baridon, 0,50 - Giov. P.
D.le Rivoir, 1 - Giac. Tourn, 1 - Enrico Gönnet, 1 '■ Giov. P. Lausarot (Aglio), 1 - Emilio
Malan, 0,50 - Luigi F. Chollet, 1 - Silvio B.
Cutinella, 1 - Alberto Beux, 1 - Daniele Costabel, 0,50 - Paolo M. Salomon, 1 - Davide Mûris,
0,20 - Filippo Gardiol, 1,50 - Giov. D.le Baridon, 0,60 - Filippo Favai, 0,50 - Giov. P. Grill,
1 - Enrico Soulier, 1 - Stef. Janavel, 1 - Davide Gönnet, 3 - Luigi Turatta, 0,50, - Giov.
Aug. Long, 2 - Davide Artus, 0,60 - G. Merari
Tourn, 1,50 - G. Luigi Gönnet, 0,50 - Carlo A.
Dalmas, 0,50 - Anna J. di Dalmas, 2 - Giac.
Ricca, 1,50 - Patricio Beltran, 1 - G. Davide
Planchon, 0,50 - G. Daniele Planchon, 0,50 Michele Lausarot, 0,50 - Abel Rivoir, 1 - Mad.
D. di Rivoir, 3 - Emilio Gönnet, 1 - Carlo
Garbarino, 0,50 - Maria Green, 1 - Raul A.
Poce, 0,50 - Augusto Bouvier, 0,50 - Giov. P.
Lausarot, 0,50 - Paolo Pons, 2,50 - Fratelli
Guigou, 1 - Giac. Pons, 1,50 - Giov. Geymonat, 1 - Federico Dovat, 0,50 - Fratelli Thovè,
1 - Paolo Planclion, 0,20 - P. Geymoiiat-Catalin, 1 - Giacomo Rochon, 1 - Paolo Acosta,
0,60 - Felice Mou"glia, 1 - Paolo Cairus, 1 Giov. D.de Negrin, 1 50 - Francesco .lustet, 0,50
- Daniele Constantin, 0,50 - Giov. Charbonnier, 1 - Stefano Geymonat, 0„50 - Paolo O.
Cesan,0,50 - Giov. Stef. Gay, 1 - Giov. Reyiiaud,
0,50 - Giov. Navache, l - Emilio A.d-Ugon, 1
- Paolo Salomon, 0,50 - Atillio C. Costa, 0,50
- Giovanna G. de Bein, 1,50 - Juliano Ortuzar, 1
- Giov. C. Rebufat, 0,50.
Pesos 145,25
= L. 778,54
Opera Balnearia G. P. Melile
Gli operai della Chiesa Valdese in
attività di servizio che desiderano
godere di una borsa per la cura termale e per la cura marina sono pregati di far pervenire la loro domanda
al sottoscritto non più tardi del 30
Aprile p. V. Nessuna domanda ricevuta dopo questa data potrà essere
presa in considerazione. La domanda
dovrà essere corredata del certificato
medico attestante la necessità della
cura e (trattandosi di cura termale)
indicante la località nella quale essa
dovrà esser fatta.
Le domande per Tammiissione al
bagni di mare di fanciulli o adolescenti di ambo i sessi appartenenti
alla Chiesa Valdese, dovranno essere
inviate al sottoscritto prima del 30
Aprile p. V. Nessuna domanda ricevuta dopo questa data potrà essere
presa in considerazione.
Le domande dovranno essere corredate dei documenti seguenti ;
a) Un certificato medico provante
la necessità della cura ; ‘
h) Un certificato del pastore, provante che il candidato è privo dei
mezzi necessari per far fronte a tale
spesa ;
c) Un impegno dei genitori o chi
per essi di versare L. 10 per le spese
di viaggio e di provvederè ai bambini il corredo necessario.
Il Presidente
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Perdre le temps,, c’est perdre plus
que du sang; c’pst commettre un vrai
suicide. Dieu a attaché le plaisir à
l’emploi du temps, la peine à sa perte.
Si l’ennui vmus gagne, courez 'au travail: le remède est infaillible.
■ Young.
Ab. payés el non quiliancés.
1908: H. Bein, La Tour. — 1909: Famille
Planchón, La Tour ; J. J. Léger, Valdese.
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SEDI SUCCURSALI:
^ Torre Pellice aperta Bomenica, Mercoledì e Venevd/i. ||
H Barge . » Domenica, Lunedì e Giovedì. Il
D Cavour . » Martedì e Sabato.
W Perosa Argentina aperta Bomenica e VenercCi.
Il Presso le suindicate Sedi Succursali si eseguiscono il
® le seguenti operazioni:
0 — Kmis.sione di libretti di riisparmio ordiuario al 3 OiO, con un 0
0 massimo credito di L. 5000 e con un disponibile giorna- 0
0 fiero di L. 500 ; 0
0 — F.missione di libretti di piccolo risparmio al 3.50 0|0, a de- Il
Il terminate categorie di persone attendenti a lavori manuali. Il
0 con un massimo credito di L. 2000, e con un disponibile II
P giornaliero di L. 100; Il
^ — Si fanno acquisti di rendita dello Stato, per conto dei de- ^
** positanti, e se ne esigono le semestralità;
o
0
— Si accettano come contanti i vaglia cambiari e i tagliandi
0
0
0
0
0
0
0
di rendita scaduti ;
0 — Si accettano domande d’iscrizione alla Cassa Nazionale di 0
0 Previdenza ; 0
0 — Si accettano domande per essere trasmesse alla Sede Ceii- 0
P trale per : ■'*
M Libretti pagabili al portatore al 2,75 0]0 con un massimo
g credito di L. 25-000 e un disponibile giornaliero di L. 2500;
0 Mutui e conti correnti ipotecari;
0 Accettazione di titoli in amministrazione;
0 Accettazione gratuita di titoli in amministrazione per conto 0
0 dei depositanti di piccolo risparmio lino alla concorrenza 0
di L. 3000 ; 0
Sconti di favore ad istituti che si occupano del credito agrario; ^
0 Informazioni e spiegazioni riflettenti la Cassa Nazionale contro I*
0 gli infortuni degli operai sul lavoro. *
0 II Presidente
S C. Ferrerò di Cambiano
0
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Il Direttore
Franco Pranchi
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ARMÉE DU SALUT
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acoompagnèe par le Brigadier JEANMONOD
et par un groupe d’officiers, donnera les deux
Conférences suivantes en faveur de la Villa « Speranza ».
Jeudi 22 Avril, à 3 h. de l’après-midi, dans le
grand salon de la Villa Olanda. Sujet: Les œuvres
sociales féminines de l’Armée du Salut; le soir, à
8 heures, dans l’Aula Magna dli Collège. Sujet:
Catherine Booth, mère de l’Armée du Salut.
Tout le monde y est invité.
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Pour informations s’adresser
à M"= LINA BONNET, Directrice.
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