1
Année XV®
Praï »’ABOOTiEMEÎIT PATÌ AK
Italie , , . . L 3
TouB^lea pays de rUnipn de
poste . ' . ■ . ' d
Aiaôrîque du 8ud . . * i)
Oü s'abonne:
Au bureau d’Adtniolfltration;
Chez MH. les Pasteurs ;
Chez M. Ernest Robert fPignerolj
et A la Librairie Chiantore et
Hascarelli fPignerol)
L'abonnetnent part du 1' Janvier
et se paie d'avance.
N. 27
Kuméros séparés demandés avant
le tirage 10 centimes chacun.
Annonces: 20 centimes par ligne
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times de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et an dessus.
S’adresser pour la Rédaction et
l'Administration à H, le Pasteur H. Eoaio — Saint GermainCluson ^Pinerolo) Italie.
Tout changement d’adresse
I payé 0,25 centimes.
LE TEMOIN
ËCHO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Vendredi
me Sére« témoina. Actes 1, 8.
la véri te avec la chavité. Ei^n. ev , 15,
üiSi
SSB
aa
Si oiïini a I fé?.
Communications oflBeielles. — Journal de
l’expédition par Paul Reuaudin. — Correspondance. -- Une singulière ordonnance.
— Souscription. — Georges Bridel. — Chronique Vaudoisej^^ Politique. — Annonces.
Communications Officielles
Conformément à J’arl. 24'"® des Actes
du Synode de 1887,, la Table annonce
que la place de pasieur de la Paroisse
de Pomarel est devenue yacanle par
suite de la démi.ssion de JÏr. le Docl.
Lantaret.
Le Corps des Pasteurs est convoqué
poui' les jours 8 et 9 du mois d’août
prochain, à 8 1]2 heures du malin,
dans la salle de la bibliothèque du
Collège de La Tour. L’ordre du jour
des séances est lè suivant:
1. Examen de foi des candidats qui
en auront fait la demande à la Table
avant le l’’ août prochain;
2. Nomination des commissions examinatrices de la gestion des diverses
administrations de l’Eglise;
3. Dispositions à prendre au sujet
lie la chaire vatanle a l’Ecole de Théoogie ;
4. .Communications diverses de la
Tablé.
MM. les Pasteurs sont priés d’adresser les Rapports annuels des Consistoires directement à Mr. IL Tron secrétaire de la Table, au Villar-Pellice.«
-Ì- ÎS
★ *
Conformément à ce qui avait été
entendu dans la dernière réunion des
pasteurs des Vallées à La Tour, le dimanche 4 août prochain a été mis à
pari pour des services spéciaux d’a(> *
lions de grâces qui devront se célébr#‘_
dans , toutes les Eglises comme
paralion aux fêles du BicenlenaiçC''
auxquelles du reste, tous ne pourrbhi''’^
prendre part.
La Tour, le 1 jni!lei 18S9
la Tablo
Le Modérateur
J. P. PONS.
jkitWI DË i/ËXl'ÊDITIO^
par Paul Reynaudiii
(Suite).
Le gros des ennemis, qui était à la
Tour, sachant que ceux du convenl
étaient en grande nécessité de vivres,
et que nous avions pris le convoi, par-
2
208.
tirent le lendemain, qui élaitte mardi,
pour secourir leurs gens, parcequece
leur eut été un grand déshonneur que
de les laisser périr. Nou.«,de notre côté,
envoyâmes des sentinelles à Perluzel
pour nous avertir en cas que l’ennemi
vînt, et les ayant aperçus elles tirèrent
et en même temps on s’écria que ceux
du couvent sortaient. Nous nous mîmes donc tous en devoir de les poursuivre, lesquels passèrent à travers
de la rivière, et comme nous les eûmes
poursuivis assez loin, en tuant plusieurs, voici le secours qui arriva, et
ceux des nôtres qui étaient encore dans
le Villar accoururent subitement au
pont du Rosparl pour empêcher les
ennemis d’entrer dans la ville, et là
• nous fîmes si bien noire devoir qu'ils
n’y seraient jamais entrés si quelques
compagnies n’avaient pris le haut pour
environner nos gens qui se batuienl
au pont, en ayant déjà tué plusieurs,
et enlr’autres un oiTicier très renommé
parmi eux (1).
Ce fut alors que nous fûmes séparés
en deux bandes, l'une desauelles alla
ijusques au haut des 4ipes «’4wçtro^we
et se campa où les ennemis avaient
campé quelques jours auparavant, et
où, ayant séjourné quelques jours, les
ennemis les attaquèrent et se battirent
tout le jour sans avancer ni reculer.
11 y eut lin de nos capitaines tué et un
I *. S jdes ennemis qui est aussi fort regretté
■p' |;^..-^*armi eux et il ne se peu|. pas qu’ils
eussent plusieurs de bles.sés : Pour
nôtres il n’y en eut point par la
grâce de Dieu (2).
(1) Les -Yotizie sur C. E. Parelî..v nom
ment parmi les blessés te marquis de la Pierre
qui s'élaii distingué par sa bravoure, à la tête
de son,régiment, à l’entrée du Viilar; M. de
Cumiana et M. de Monaslerolo qui se trouvait à l’avant-garde. Parella se loue d’avoir
fait donner vigoureuseirient, au moifent opportun, c’est-à-dire, lorsque les Vaudois
menacés d'élre pris entre deux feux, se débandèrent. Il regrette seulement que sou
embuscade aitétédôcouTerie un peu trop tôt.
(2) Arnaud indique le Mont Servin comme
lieu du combat. Parella maintint, assez longtemps, un poste, à l’Alpe du Collet, parce
qu’il pouvait dé cette manière dominer Angrogné.et garder la communication avec le
Val St. Ma/'tin.
Le soir étant venu, il survint un
très obscur nuage, en sorte que les
deux postes étaient si près qu’on se
serait tiré et battu à coups de pistolet.
Nos gens décampèrent le soir et s’en
bllèrent dans la vallée de St. Martin
où ifs achevèrent de ruiner et piller,
Ciar les ennemis avaient tout emporté
ou fait brûler.
Pour ce qui est de l’autre bande
dont j’ai parlé, ét qui se sépara au
Villar, elle se retira à Bobi,où quelques
jours ensuite ils firent un pftit détachement qui alla au lieu ;jnommé
Fiscarpe (1) et emmena à pfu près
mille brebis, une cinquantaine de
jeunes vaches et autant ou plus de
chèvres. Des habitants du dit Fiscarpe,
et des environs étant venus pour Iqs
racheter moyennant quelque argent
qu’ils donnèrent et quelqu’aulre chose
qu’ils apportèrent, on leur rendit
quelques vaettes, après quoi treize
d'enlr’eux élunl encore venué;'.dti les
retint pour battre du blé. '
Gomiine donc nous voyions qu’à cWilse
que nous étions aux haute.? montagnes
nous ne pouvions pas|teiiir le Vidlrr
et que nous nous étions séparés, plusieurs accoururent au couvent qui était
abandonné depuis le .matin pour y
mettre le feu, mais comme ce couvent
était voûté, il ne pouvait guère brûler;
cependant ce,la empêcha qu’ils ri’y vînsent encore camper.
Les ennemis ayant Irouvé le Villar
en cendres furent contraints de se retirer; ainsi nous y retoiirnârhqs à di-.
verses fois pour achever de ruiner ce
couvent; nous y mîmes souvent le feu
mais les murailles si épaisses et les
voûtes ne pouvant brûler, plusieurs
résolurent de renverser le clocher et
pour cela défirent la muraille par le
pré, jusqu’à ce que ne potivaqi plus
se soutenir, il fallut'qu’il se renversât
le vendredi 20 de septenqbrç et on
acheva de ruiner le reste les. jours
suivants. . ,
Sur ces énlrefai|es qp pVdpqnEt’ un
camp volant phpr observer lès démarches de nos enpemis, lesquels éiaieni
campés à la Tour. Notre cnrhp volant
(1) Probablemern i.a Cbalpei
•!.'
3
qui élairpeíit> étant alTé; aux environs
oe Cabriûl el y ayant demeuré quelque
temps, les-ennemis décampèrent de la
Tour pour venir dans Bobi, ainsi notre
camp volant,étanl faible, il ne pouvait
pais tenir la plaine, à cause de la cavalerie et fut contraint de se battre
eb retraite, ayant tué et blessé plusieurs des ennemis et il n’y eut qu’un
dès nôtres de blessé.
Les ennemis se vinrent camper dans
Bobi le mardi M de septembre ayant
fait brûjer quelques maisons autour,
et plûsfeurs soldats s’élant bazardés
pour nous enlever nos brebis, il y en
eût deux de tués. Ils n’ont point fait
d’éfforl pour monter el, pour noire
sûreté, nous avens ordonné un camp
volant le 4™ d’octobre, lequel est allé
à Rorà el a tué et brûlé plus de trente
personnes'tant hommes que femmes
et, passant jùsqjies au Pont vieil sans
résistance, ils ont amené quantité de
bétail.
Les nouvelles en étant venues à Lusérnè les ennemis parurent de grand
matin le 5”'® de ce mois el s’en allèrerft
dampor au CollH de GmVi, pensant que
notre camp volant y passerait, mais
flîêû letir' inspSra un autre chemin.
fie même jour, qui était dimanche,
la'cavalerie vint à Bobi croyant peutétrè qüe 'notre camp volant s’irait
fourrer dans la plaine, mais ils furent
irpmpës.
Correòpoubiince
'' ' *• Rome, va j 11 iti IMSfl.
Monsieur le Directeur,
Je vous serais lrè.s obligé si vous
vouliez accorder à ces quelques lignes
une bienveillante ho.spitalité dans voire
journal.’
La cotlférèRce 'de district MarcheDoma-Napoli a adopté une proposition
d’une grande'importance, qui aurait,
je crois, te droird’êlre sérieusement
étudiée- avant notre prochain Synode.
La- voci ; t.
« La eonferenza Distrettuale MorcheRonoa-Napoli salutando eon giubilo le
feste del Bicenlennario del rimpatrio
dei Valdesi, e facendo voti perchè
questo fausto avvenimento segni il
principio di un più grande progresso
nell’estensione del Regno di Dio in
Italia, augura alla Chiesa Valdese una
abbondanza tale dello spirito che ricondusse i nostri padri nella diletta
loro patria, da far .sentire polente il
bisogno che il Sinodo, con ima sua
solenne deliberazione, decida quest’anno, nel modo che riputerà migliore, che vogliamo essere, dall’Alpi
al Lilibeo, un corpo solo e mostrarci
sempre più quella Chiesa evangelica
d’Italia suscitata e miracolosamente
conservala da Dio».
Je ne voudrais pas occuper trop le
précieux espace des colonnes du rémoi«, en commentant cette proposition. Toutefois je crois devoir dire que
la proposition,' comme elle a été présentée d’abord, était plus claire; mais
j’ai cru comprendre qu’elle était trop
claire, et par conséquent j’ai déclaré
accepter tonte rnodincalion qui n’aurait louché qu’à la forme. Modifiée
comme je vous l’ai transcrite et comme
elle a été acceptée à l’unanimité, elle
ne sera peut-être pas comprise par
tout le monde; mais les membres du
Synode, ainsi que bien d’autres personnes, sauront bien lire entre les
ligne.s.
Inutile de déclarer, je crois, qu’en
présentant cette proposition à la con-lérenceMarche-Roma-Napoli je n’avais,
et je n’ai en vue que le progrès de
l’Eglise Vaudoise el du Royaume de
Dieu en Italie.
Cette proposition ne constitue pas
une idée nouvelle; je le sais, et j’en
suis heureux; car cela prouve qu’une
telle idée exprime un besoin senti
depuis des années.
Mais il y a un fait extraordinairement glorieux qui est nouveau»: c’est
la commémoration du retour de nos
pérès en Italie. ,
C’est ce fait, qui remplit celle année
nos cœurs de reconnaissance et d’enthousiasme, qui m’a poussé à présenter
celle proposition avec l’espoir que ce
4
«IO
saint enthousiasme entraînera notre
Eglise à faire, cette année, un nouveau
pas en avant.
Nous .sommes dans les memes condilion.s, h peu près, dans lesquelles
se trouvait l’itaiie libérale à la veille
du. 70. Alors tous les libéraux comptaient bien de pouvoir appelés', un jour,
Rome, la capitale du royaume d’Italie;
mais ou était loin d’espérer que ce
fait glorieux se serait accompli tôt;
en 70 toutefois on a su profiler des
événements, et les troupes italiennes
.sont entrées dans la ville éternelle,
et en ont pris possession.
Nous sommes, comme Eglise, à peu
près dans le même cas: nous avons
des ennemis du dehors à combattre
et à vaincre; mais surtout (pour le
sujet que je m’occupe dans celle
lettre) nous devons lutter contre certains préjugés qui, tôt ou lard, devront disparaître. Eh bien, profilons
des événements favorables.
Au fond il ne s’agirait que de ceci :
nous laisser transporter par l'enthousiasme de cette année pour anticiper
un fait, qui est l’idéal éfe notre Eglise,
et à là réalisation duquel nous croyons
tous.
Votre etc.
D, Buffa.
ÜHe singulière urdonnaoce
Dans son nouveau volume intitulé
« Brot undSchwerl», Mr. le pasleurO.
Funcke rapporte le trait suivant:
Une dame riche, qui menait une
brillante existence, avait perdu son
unique enfant. Ce coup l’avait en
quelque sorte écrasée moralement.
Brouillée avec Dieu, avec le inonde,
avec elle-même, elle se laissait aller à
la dérive. Rien ne l'intéressait plus.
Elle ne .se souciait plus ni de travailler,
ni de sortir, ni de manger, ni de
dormir. Son système nerveux était cornpléLemenl ébranlé parcetélal d’apalhie
extérieure et par ce rongemenl d’esprit. Son époux alarmé fil venir un
médecin habile qui vit du premier
coup d’œil de quoi il s’agissait. Le
docteur demanda du papier et une
plume afin, disait-il, d’écrire son ordonnance. 11 ne traça qu’une ligne,
puis remit le papier à M™“ X. et prit
congé d’elle. Après son départ, la malade laissa tomber par distraction ses
regards sur l’ordonnance, mais au lieu
du latin énigmatique qu’elle s’attendait
à y trouver, elle y lut ces mots très
clairement formules en allemand: Allachez-vous à rendre un service à quelqu’un, n’importe à qui.
M'“® X. en étall à se demander si elle
devait prendre au sérieux ce singulier
conseil, lorsqu’une de ses domestiques
entra dans la chambre et lui demanda
les larmes aux yeux la permission pour
huit jours de sc rendre chez sa sœur
qui relevait à peine de couches et dont
le mari, un charpentier, venait de
tomber du haut d’un échafaudage et
avait été relevé grièvement blessé.
M™® X. comprit alors l’appel que Dieu
lui adressait; non contente de céder
sa servante au ménage éprouvé par
cet accident, elle se rendit elle-même
tous les jours dans cet humble intérieur pour y prodiguer ses soins aux
deux malades. El voici, quatre semaines
ne s’étaient pas encore écoulées, que
le charpentier, la jeune femme qui
avait accouché d’un enfant,et la pauvre
mère qui en avait perdu un, avaient
tous trois recouvré la santé.
Combien de pauvres âmes qui se
consument dans une mélancolie égoïste
et auxquelles on voudrait pouvoir envoyer le tnédecin de M“® X. !
SoDScriplioii tl'aclioiis tie grâces
pour le Bicentenaire de la Clorieose Rentrée
EGLISE DE Ll’SERNE ST. JEAN (1® Liste)
Quartier des Nazzarolti.
J. Barthélemy Olivet Ancien fr. 300;
Roman Pierre 20; Maryaria-Mourglia
Louise 2; Bounous-Parender Susanne
1; Malanol Jean 5; R. L. 15; Musset
Pierre 5; Boulard Barthélemy,» neveu
2; Benech Jean, feu Jean â; Long
Catherine, feu Jean î; Maggiore Spirito
25; Maraude David 4; Maraude Paul
5; Malan André 2; Frache-Eynard
5
811^
Madelaine 2; Gay-Frache Clémenline
0,50; Turin Jean, feu Jean 10; Turin
André feu Jean IO; Gonin Jean, horloger 5; Stalié Daniel, feu David 3;
Gonin Jean Pierre 5; Revel Daniel 2;
Mourglia Henri 5; Malan Mathieu 3;
Volle-Muris Marie 1,50; Mourglia Au
gusle 5; Roslan Etienne 40; Julien
Irénée 2; Frache Michel 2; M. R- C. 25;
Gay Barlhélemi 5.
Quariier des Danne.
Mr. el M™® Pellegrin fr. 4000; Peyrol.
Barthélemy 2; Revel Barthélemy 4 ;
Stalié Etienne d’Elienne 5; Bellion
Catherine 20; Rostan Jean Loui,s 3;
Mûris Daniel 4 ; Frache Jean Daniel 5;
Peyrot Pierre 3.
i Quartier des Peyrot.
Bonnet Pierre (Londres) fr. 450;
Bonnet Marie veuve 2; Boer Jean 6;
Jalla Emile 2; Malan Matthieu 2;
Malan Madelaine 1; Malan Louise 4;
Malan Pauline 1 ; Berlin Edouard 1 ;
Bertalot Edouard 4 ; Jourdan Pierre
4 ; Malan Barthélemy 4 ; Costabel Mathilde 4; Berlin Pierre 5; Buffe Jean
Paul 2; BuB'e Danieli; Peyrol Michel
5; Coïsson Sophie 2; Bonnet Jean 1;
Malan Pierre 4 ; Goslabel Marguerite
4; Long Joseph, ancien et famille 20;
Geymel Jean 2; Benech Subilia, veuve
4 ; Benech Mathieu 2; Meynier Jean
Henri 40.
Total 4® Liste Fr. 4779.
VAUDOtS DE CANNES
Collecté par Madame Jouve d’Angrogne.
Madame Anna Berlin de S. Jean fr, 2;
M“" Marie Baud, (Villar,) 20; Malan
Barthélemy 4; Rivoir Edouard 4 ; Catherine Bonnet 1; Marguerite Venisio
2; David Charbonnier 2;'M. Cardon,
(S. Jean), 2; Mr. et M““ Jouve 20;
M"® Marie Bonnet 5; M. F,, (S. Jean),
4; Lydie Malan 5; Pron Henri 5; C.
Muris-Jourdan 5; M. Vinçon, (St. Germain), 1: Madame Jalla el famille,
(Villar), 40; M. el Mad. J. B. Bleynat
5; SusanneTron, ancienne orpheline,
40; M. Rochat, (Suisse), 2.
Total Fr. 100.
MM. J. J. Malan prof. (Gênes) . . . Fr. 100 —
M, H. (Lugano) par M. Calvino . . . .30 —
N. G. id » 50 H. G. id » 20 ~
UnamideBâieid. . . . » 50 QuelquesamisdeSilésieid. » 7 50
Mr. J. D. Brez New-York B 500
GEORGES BRIOEL
Quel est celui de nos lecteurs auquel
le nom de Georges Brîdel ne soit pas
familier? Noms l’avons lu sur nos
feuilles de L’Ecole du Dimanche, sur
nosrecueilsdeCaiitique.setdeP.saumes,
sur plus d’un journal religieux et instructif circulant [tarmi nous, sur les
livres de nos bibliothèques, sur nombre de traités, etc. Les plus âgés de
nos pasteurs avaient été ses condisciples à Lausanne, plusieurs vaudois connaissaient personnellement cet homme
de bien, et un plus grand nombre
avaient correspondu avec ce LibraireEditeur, modèle de ponctualité et d’ordre, À quelle multitude de vérités çhiéliennes, de saines pensées, de connaissances utiles, n’a-l-il pas prêté des ailes
en les faisant imprimer el répandre
au loin! R ne nous est jamais arrivé
de voir son nom au pied d’un livre
malsain.
Cet éditeur chrétien, ami et soutien
de tant d’oeuvres chrétiennes, vient
d’être rappelé à Dieu, le 25 juin der->i
nier, dans sa 74“ année, et nous ne
pouvons que souhaiter de voir s’augmenter le nombres des éditeurs qui
ont une si hante idée de leur mission.
Clironiquc ®auboi0B
Ecole de Théologie. — Les membres
du Conseil de théologie, à l’exception
du Doct. Prochelqui voyage aux Etals
Unis, ont présidé aux examens annuels
ordinaires el aux examens généraux
passés par plusieurs candidats. Sur
treize étudiants réguliers, douze ont
6
2ta„
subi d’une manière satisfaisante leurs
épreuves. M. A. Billour, pour cause
de santé, a dû quitter Florence, il y
a quelques semaines, et l’on éspére
qu’il pourra (aire ses examens en automne.
Quatre étudiants, à savoir MM. B.
Léger, J. Grill, L. Rostan et B. Peyronel ont achevé leur irienniurn et se
rendront probablement, en automne,
à Edimbourg, Berlin, Glasgow et Slrasbou rg.
Six étudiants ont été promus de la
^ la 3«!« année et quatre de.lai®
à la seconde.
MM. ü, Revel, J. Ribet, Aug. Jahier,
D. Maurinet A'.Motarbarlo!o,qui avaient,
achevé leurs cours depuis plus ou
moins longtemps, ont fait leurs examens généraux, soutenu leurs thèses,
prêché leur sermon réglementaire, et
donné une leçon biblique aux enfants,
de telle sorte qu’ils ont tous obtenu
le diplôme de licencié en théologie.
MM. l'hil. Grill senior, Jean Gril!
et B. Peyronel ontausslsubi quelques
examens généraux à déjcharge.
••J*.
Collège et Ecole Supérieure. Ven
dredi 28 juin à 4 heures de l’aprés midi,
dans la vaste .salie de via Beckwith,
avait lieu la cérémonie des promotions
de nos deux établissements d’instruction
secondaire de La Tour. Les chiffres
qui ont élé lus prouvent qu’un travail
sérieux a été accompli par la généralité des jeunes gens et des jeunes
filles qui, sauf quelques exceptions,;
ont été promus. . : ¡
Au commencement de l’année scolaire, le Collège comptait 56 élèves,
dont quelques-uns ont quitté l’établissement durant l’année, soit pour
poursuivre leurs éludes ailleurs, soit
pour cause de santé.
Au nombre de ces derniers se trotiv;yt le jeune éludianlGrill deS^’^année
de la paroisse de Villesèehe, que le
Seigneur vient de rappeler à lui au
commencement du mois de juin, après
une Ipiigue et douloureuse maladie.
Sur les 44 élèves qui se sont présentés pour subir les examens annuels,
quatre ont un ou deux examens ii re-,
faire en automne, et un doit répéter
l’année.
Des 60 jeunes filles inscrites en octobre dernier, 6 ou 7 ont quillé l’établissement pour des raisons diverses eV Fes
autres ont subi ie.s épreuves annuelles.
Il en est peu -qiii; aient des examens
manqués. Une nombreuse classe h
achevé les éludes et cinq demèiselles
ont oblenu le diplôrric'détrvré par la
Table à celles qui obtiennent plus dë
80 centièmes. ' '
Nous sommes.,fiç.useux,,d’apprendre
que 8 gai;cons. ont été admis,à fréquenter la 1®^année ,du Collège et, 9
jeunes tilles ont été introduii^s'à l’E;
cole supérieure. ‘
Espérons que, ausecoijd exam.én d’introduction qui aura lieu à In.réQu’veriure des cours, de nouvelles recrties
viendront grossir les rangs, à vrai
dire un peu éclaircis, de la jeunesse
studieuse de notre fellège.
Pomaret. — Dimanche dernier a eu
lieu la visite de l'Eglise de Uomaret
présidée par le .Modérateur, A l’heure
ordinaire du culte, le temple se trouvait à ¡peu près rerbpli;! Après le servicié UltH'gique, on »'donné lecture'
de l’article 25® du Synode de 1887
pour jusltTier la manière nouvelle dé
procécler à la visite d’église. Le Président lut en'««tlerles sept premiers^
versets du 2"^ chapilreide l’Apocalypse
qu'il fil suivre de quelqiies-‘'Courte&
l'éflexionsi Ensuite ouupassa en revue
tout ce qui intéresse la vie religieuse
et la rnarcho-ide l’église. Bien des personnes prirent, à.plusieurs leprises,
la paVule sur ces.différents snjoí-s et,
malgré tout ce qui reste à faire, l’on
constata sur bien des points qu’il y a
progrès.. ■
Ce ne fui pas sans peine que 1 assemblée entendit de la bouche même
de son vénéré pasteur M. le Doct.
Lantarel que, vu son j;rand âge et_
raffaiblissernent de ses forces, il avait'
résolu de prendre sa retraite dès le
31 octobre prochain.
Un , membre de l’assemblée sg fit
l’interprète de l’église de Pomaret en
exprimantle vif regret qu’ët|e.éprouve
.en se séparant d’un cooduqleui?, qui,
l’a, s,i fidèlement servie pendant près
'd’iin' dertiii-siécle.
7
F
"■’Ecoh taii'»«. — L’école a été fré-:
qnentèe par 20élèves doiu un « quitté
rlà^n« li»'lioni-nni,fteit’année 1 i,es nnatfft
dà'ns le'éoni-ant tle'l’annéei Les Quatre
qui' ont été proimiü en 4™r nnnée ont
obtenu des chiffres allant de 80 à 90
centièmes. Les 8 de 2'“ année et les
7 de éi^*,'Onl été, à part deux ou trois
exceptions, un peu plus faibles. Quatre
ont un qu depx examens ^ refaire,
Dix nouvelles-.recnie.s ont été admises et paraissent promettre une
bonite classe pour l’année prochaine.
Les promotions, présidées par Mr.
le Pocl., Lantarel, onli eu lieu le vendredi 28 juin à 11 1|2 heures et les
élèves ont fait, le jour; suivant, une
longue course, avec leurs professeur.s,
jusqu’à Belsiile. . '
-. • i • ' ■ ' '
On nous écrit du Perrier: ■
r«’Le 12' courant: s’éteignait à Traverse après iinerlohgùe et doùlôiirQuse
maladie, Imadame <Ad'èlejTron maWée
à'Mr. PôëltSyndi« deiSainl-Mariin. Elle
avaifci&ans seuléménl. Epouse et mère
tendre, femme de granpreeèur, toujours
prompte à partager .son bien avec les
pauvres qui heurtaient à sa porte, elle
sera Ipqglpmps regrettée par tous ceux
qui l’ont connue ; aussi n'esl-il pas
étoiinaiU qtr’ùp làr^B tViibiU d’honnenr
lui ail été rendu par un nombreux
cortège qui,- le 14 c., a accompagné
sa dépouille mortelle au champ du
repos !>.
Facilitaliom de voyage pour le Bicentenaire. — Le Ministère des Tra vaux
publics et l’Inspection Générale des
Chemins de Fers ont accordé un rabais
à ceux qui de* toutes les parties de
ritafie se rendront; aux Vallées poiii'
lès fêles du Bicentenaire de la Rentrée. Lorsque les formalités à remplir
sei'otiL connues, dans ions les détails,
la chose sera portée â la connaissance
de ceux qui seraient dans le cas de
profiter dei ces facililaiioiis pour une
période d’une quarantai'no de jours.
Ülctiue .^oitttqué
siniif. — La Chambre a discuté
dans ses dernières séances le projet
de révision des taxes sur les alcools
et,/quelques modifications à certains *
articles de la loi Communale et Pro
vinciale.
â. M. à apposé sa sigtiaiure au nouveau code pénal.
Le Ministre a décidé de renvoyer à
novembre la discussion du projet de
réforme des circonscriptions judiciaires.
Notons parmi les interpellations
adrés.sées an Ministère celles relatives
aux insulles et provocations dont ont
été yiclirnes quelques bateaux italiens
sur les côtes de la Dalrnalie et de la
Tunisie, et nn autre à propos de la
Conférence réunie à Berne, à laquelle
l’Ualie s’est faite représenter, dans le
but de prendre une décision touchant
le percement du Simplón. Crispí a répondu aux deux premières qu’une enquête est actieminée, et, quant à l’affaire du Simplón, que le Ministère li’a
pris aqcun engagement
Le Sénat, 'à son tour, a discuté le
projet de réforme pénitentiaire.
Hans la séance du 26 ¡uin. l’amiral
S. Bon, ex rninslre, a pi'ouoncé un
discours plutôt violent et inspiré, semble-t-il, par des motifs de pure perRohulilé, à l’adre.sse'du Muiislre delà
Marine; il a critiqué, .surtout, le maiivais étal du matériel de la flolle.
L’hon, Brin a réfuté d’une man*ière
a.ss'ez calme et per.suasive les accusations de l’amirai.
Le Sénateur Rossi, critiquant la
méthode suivie par le ministre des
ail'aires élrangèrea à l’égard des Ecoles
des: missionnaires italiens en Orient,
a fait l’éloge de celles-ci; S. E. Crispí
a réduit au silence l’interpellant en
montrant par plusieurs exemples combien l’esprit dont sont animés les directeurs de ces écoles.esl anlipalrioliqiie. Incideniellemenl, il a déploré
la bouhommie des personnes qui ont
donné' leur argent pour aider à l’effecliialion du projet du cardinal Lavigerie.
Le .80 du mois passé, Léon XIH. a
P ré.si d é U n coweisfore scgire/ O d a n s I e q U e I
a ce que l’on croit savoir, il aurait
condamné en termes Irèi-vioienls les
fêtes en l’honneur deGiordauo Bruno
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et la politique sui\'ie â l’ég'ard du Vatican pai’ le Gouvernement Italien. Une
circulaire serait adressée dans ce sens
ans divers représentants du S. Siège
accrédités auprès des Puissances,
Notre armée compte un Misdea de
plus; il y a quelques jours, le soldat
Borelli, provenant du dislricl de Cosenza, à l’occasion d’une promenade
militaire, en proie à une espèce de
frénésie, déchargeait jusqu’é 42 coiqis
contre sonbalaillon, arrêtésurlaroute,
à une petite distance de Bcnevento.
Le major Vai ino, piémontais, officier
supérieur très di.stingué, et qui avait
fait la campagne d’Afrique, a été Iné,
un caporal, un soldat et une iemme,
en suite des blessures reçues, ont dû
subir l’amputation qui d’un bras, qui
d’une jambe, quelques autres soldats
et un enfant sont blessés moins gravement.
Ce tigie humain a succombé luiméme, frappé de quatre balles. La
Municipalité de la ville et le Ministère
ont organi.sé à leurs frais de splendides funérailles au pauvre major.
•— Le Wurtemberg
a fêté le 25""’ anniversaire du règne
de son souverain. L’empereur a honoré
de sa présence ces fêtes patriotiques.
S«r6fe. — Le 2 c. a eu lieu à
Kossovo, il l’occasion de la célébration
du 500'"' anniversaire de la bataille
de Kossovo, qui marqua la fin de l’indépendance de ce petit royaume, le
couroniiementdii jeune roi AÎexandrel.
Afrique. — Une correspondance
de Massaua, insérée sur la Riforma,
annonce que l’Asmara est depuis quelque semaine occupée par les troupes
italiennes.
/V nnonoes
COMUNE D! BOBBIO-PELLIGE
Avvi»® di Concorso.
È aperto il concorso ai posto di
maestra di questa scuola elementare
femminile di déclasse rurale. Stipendio
ed alloggio. Le domande, cor
redale a norma dell’art. 147 del Regolamento 16 febbraio 1888, devono
esser rivolte al Sindaco sottoscritto
non più tardi del 15 agosto prossimo.
Bobbio Pellice, giugno 18H9.
Il Sindaco
S. Revnaudin.
AVVISO DI CONCORSO
COMUNE DÌlflASSELlO
È vacante in questa Comunità per
l’anno scolastico 1889-90, il posto di
maestro elementare di 3^ classe rurale,
al quale va assegnato, oltre l’alloggio
ed il .sussidio della Tavola Valdese, lo
stipendio annuo di lire 700, pagabili
a bimestri maturati.
I concorrenti dovranno presentare
a quest’UflBcio Comunale, entro luglio
1889, la rispettiva domanda coi documenti prescritti dall’ari, 147 del
Regolamento per l’istruzione elementare 16 f'ebbrtio 1888.
Massello, il 23 Giugno 1889.
Il Sindaco
Tron.
TORRE-PELLICE
L'ALBERGO & PENSION PASQUET
pour l’occasion du Bicentenaire, a
onvei’l une succursale pour logements, à des prix très modérés.
Pension, chambre comprise, à francs
él,50 par jour. Appartements pour
famille.
Les personnes qui désireraient s'assurer un logement pour la durée des
Fêtes, sont priées d’écrire à l’avance
à Mr. Pasquet.
Lezioni di Storia della Chiesa,
compilate da EmilioComba, professore
nella Scuola Valdese di Firenze. —
i. — Renodo degli Apostoli. — 1 voi.
in S** de 83 pages; Firenze, Tipog.
Claudi.ina.
Prix fr. 2. — S’adresser à l’auteur.
IÎ.UNEST ItoBEivT . (lerunl.
Pignerol, Imp. Chianlore-.\lasoarelii.