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Cinqaanié>troÌ8Ìème année.
9 Férrier 1917
N. 6.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....I dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Jugement d’un illustre Académicien français et Catholique sur les
Protestants — De Dr. Andrew Murray —
Da page de nos Aumôniers et de nos
Soldats — Ponds pour les Ouvriers de
l’Eglise et des Etablissements d’instruction secondaire — Chronique vaudoise.
^ JUGEMENT
d’un illustre Académicien français et Catliolnue
sur les PROTESTANTS.
Ce jugement nous a paru si impartial et
si beau que nous ne pouvons pas résister à
la tentation de le reproduire. Qu’il serve
d’encouragement aux tièdes et aux lâches.
« Il y a dans l’armée une soixantaine
d’aumôniers protestants, et puis 340
pasteurs, officiers ou soldats, épars dans
les rangs, qui peuvent, à l’occasion, mais
sans titres ni facilités, distribuer leui
parole.
« Chiffre bien faible, mais dans toute
la France qu’y a-t-il de pàsteurs ? Un
millier, de toutes confessions. Même en
temps de paix, leurs fidèles, «eux du
moins des petites villes, ne les voient que
par intervalle, au passage, quelques heures. Dans la religion réformée, les sacrements pouf lesquels le prêtre serait indispensable, n’existent pas. Le grand secours, c’est la Bible.
« A l’armée, me dit un pasteur, nous
ne sommes pas organisés pour dresser
un autel et dire ces messes catholiques en
plein air d’un si puissant effet. Noüs ne
disposons pas de vos belles liturgies. Mais
nous avons la Croix du Calvaire et puis
la parole».
Approchons-nous, écoutons, tâchons
de saisir les nuances belles et profondes
qui distinguent la haute vie spirituelle
des protestants à la guerre. Au milieu
des prêtres catholiques s’épanouissait le
sentiment du surnaturel avec des effets
extraordinaires et visibles; maintenant
nous entrons parmi des pasteurs plus
graves, plus pieux, plus exemplaires que
le commun des hommes et qui ont pour
objet l’exaltation morale.
Un protestant qui veut me faire comprendre l’esprit des pasteurs à la guerre,
me décrit l’un des plus aimés. « Le pasteur N..., me dit-il, est une espèce de
géant, un blond aux yeux bleus, que nous
avons toujours vu dévoué à toutes les
causes. Il appartient au christianisme
social, voisin du Sillon, qui veut rendre
la vie terrestre possible et établir dans
l’humanité le règne de Dieu. Au milieu
de ses paroissiens, il avait institué une
«fraternité». Il n’a l’esprit sectaire en
aucune façon; il engraine toujours avec
le voisin. En même temps qu’il collabore
au mouvement social, il est un de nos
pasteurs les plus zélés, et il se relie en
pensée à toutes les belles figures qui sont
dans 1 eglise chrétienne catholique. Aujourd’hui, à la fois aumônier et soldat, il
est tellement attiré par ceux qui sont au
premier rang 1 II trouve les paroles les
plus délicates pour les blessés, de la tendresse et des consolations pour chacun.
Il est tout optimisme, absolument convaincu- que tout doit contribuer au bien
de ceux qui aiment Dieu, et qui veulent
le réaliser. La parole: Mon âme bénit l’Eternel, explique le genre de sa vaillance.
Il a une âme qui est un psaume».
La vie familiale des pasteurs, en se
mêlant à leur vie sacerdotale, a fourni au
cojurs de ces deux années de beaux traits
que les fidèles recueillent comme des leçons et des exemples pour supporter vaillamment les angoisses de la guerre.
Le pasteur Camille Rabaud, vieillard
plus qu’octogénaire, de vieille souche
cévenole, avait deux petits-fils. L’aîné
tombe au champ d’honneur. « Sa mort
m’encourage, écrit le cadet: désormais
nous serons deux». A son tour, il est
frappé, alors le vieillard se présente au
Temple et veut monter en chaire. On
cherche à l’arrêter. Dans son grand âge,
un tel eff ort ! Il répond : « Ils ont marché,
je marcherai». Il prêche, il tire argument de ses morts pour réconforter les
fidèles de Castres. Et de même, à Nîmes,
lé pasteur, le vénérable M. Babut, ayant
perdu un fils, cherche à faire de sa douleur la consolation des autres. (M. Babut
est ce pasteur qui, au début de la guerre,
écrivit la lettre la plus noble, d’une honnêteté poussée jusqu’à la candeur, au
pasteur Dryander, le prédicateur attitré
de Guillaume, et qui reçut de cet Allemand une réponse terrible de pharisaïsme). Son fils tombé au champ d’honneur,
il prêcha un sermon admirable de foi et
de force d’âme. Les catholiques étaient
venus l’entendre avec les protestants. Je
crois bien que tous pleuraient. Un témoin m’écrit que ce fut pour Nîmes, et
vous savez si les luttes religieuses y sont
vives, un jour, non pas d’union, mais de
communion sous les espèces de l’espérance et de la souffrance.
Un autre pasteur, aumônier de l’armée, M. Gounelle, a perdu son fils. Pensant à cè jeune héros et à ses camarades,
il écrit dans une lettre que j’ai sous les
yeux: «Cette guerre a parfois renversé
les rôles. Nous les élevions, ces petits, en
temps de paix: ce sont eux maintenant
qui sont nos grands et qui nous élèvent»,
La pensée est bien belle et de la plus
touchante humanité. Nous sommes sur
les sommets de la vie morale.
Quelles sont les idées qui semblent les
^^plus puissantes pour vivifier les protestants dans cette guerre ? De quoi se compose leur trésor propre au service de la
patrie ?
D abord, ils aiment l’Alsace. Un grand
nombre d’eux en sont originaires. Ç’est
un fait puissant qui met dans leur patriotisme un ferment spécial. « Depuis un
demi-siècle, me dit un pasteur d’origine
alsacienne, nos âmes d’exilés souffrent
comme d’une impiété des divisions de
notre pays qui prolongeait les souffrances de l’Alsace et semblaient même les
négliger». Pour la délivrance, il fallait
mettre au-dessus de tout l’idée de patrie.
Les originaires d’Alsace, Français de la
même manière que les habitants de Nantes ou de Marseille, ont en plus un besoin
personnel de la victoire, un intérêt immense à l’écrasement de l’Allemagne. Ils
luttent contre une oppression qui leur
refuse le droit d’épanouir leur nature la
plus complète.
De ce point de vue alsacien, les protestants s’assurent que la cause des Alliés est la plus juste pour laquelle on se
soit jamais battu. Et cette vérité fait
leur second réconfort. Contraints à défendre la liberté de la France, nous luttons du même coup pour la libre respiration des petits peuples. Sans cette certitude, beaucoup de protestants seraient
bien troublés et comme paralysés, incapables d’agir. Ils n’auraient pas suivi aisément le drapeau de leur pays dans une
guerre d’agression.
« Mon cœur de citoyen n’est pas inquiet
écrit le sergent Pierre de Maupeou, tué
à 25 ans, mais mon cœur de chrétien l’est
souvent. Il y a deux sentiments incompatibles qui s’agitent en moi, je ne crains pas
de le dire. La morale des hommes n’est
pas celle de Dieu...».
Ce sergent du génie est un brave entre
les braves. Ses deux citations à l’ordre
de l’armée en témoignent. Mais c’est un
chrétien à scrupules. Il a participé à une
action que relate le communiqué officiel
du 8-février 1915: « ...une tranchée allemande bouleversée par une mine et dont
les défenseurs ont été pris ou tués». Làdessus, il médite: « C’est une dure mortj
comme disent les mineurs, que celle que
nous provoquons! L’Evangile a dit;
« Celui qui frappe par l’épée périra par
l’épée». Pour ne pas défaillir à certains
moments, il faut que je sois certain de défendre la plus juste et la plus belle des
causes ». [Memento de Pierre de Maupeou,
tué à l’ennemi au cimetière d’AblainSaint-Nazaire, le 28 mai 1915). Ils sont
nombreux ces protestants qui, voyant
une opposition entre la guerre en soi et
la pensée de Dieu, cherchent à la concilier dans leur conscience. Il ne faut pas
se venger, il faut pardonner à ses ennemis; ils en sont bien pénétrés, mais la
vie du Christ fut un combat pour que la
terre n’appartînt pas aux brigands, et
cette vue les persuade qu’ils ont su concilier le devoir divin et le devoir humain.
La formule parfaite de leur pensée, je la
trouve dans une lettre d’Olivier Amphoux, docteur en droit, étudiant en
théologie protestante, qui, peu avant
Vassincourt où il tomba le 5 septembre
1914, écrivait: «L’heure de la grande
bataille approche. Le général de division
nous l’a déclaré lui-même ce matin, et ce
sera la bataille décisive. On peut prier
Dieu, non pas, ce qui serait Allemand,
pour telle armée plutôt que pour telle
autre, mais pour la sauvegarde de la
justice ».
Enfin, c’est leur troisième réconfort,
ces protestants se battent pour conquérir la paix dans le monde et dans les âmes.
Continuellement je trouve sur leurs lèvres en formule diverses cet appel à l’avènement de l’Evangile. L’un d’eux, qui
fait partir d’un groupe pieux intitulé les
«Volontaires du Christ», écrit'dans une
lettre : « La guerre I mais il me semble
que plus que jamais nous travaillons pour
la paix. Quand l’unité factice qui s’est
formée à nos côtés il y a 44 ans sera dissoute... la France, à la tête du progrès et
de la liberté, comme toujours, travaillera
efficacement pour la paix du monde... De
cette guerre résulteront de grandes choses pour notre patrie, pour l’œuvre qui
doit s’accomplir en elle et par elle. La
guerre actuelle, ô miracle - servira la
causé de l’éVangélisation du monde dans
cette génération. Elle contribuera à réveiller l’Eglise, à unir ses membres ». {Cité par M. Raoul Allier: « Avec nos fils sous
la mitraille »). Et le jeune Gustave Escande de la Fédération Universelle des
-Etudiants chrétiens, écrit à ses amis: « Il
m’est très doux de penser que des centaines de milliers de jeunes gens dans le
monde luttent comme moi pour arriver à
l’idéal que nous nous sommes composé:
« Faire le Christ roi ». (A la Caserne et sur
le Front, Gustave Escande, p. 29). Mais
la voix de ces jeunes lévites du droit:
n’est nulle part mieux persuasive que
dans la prose que voici, d’un petit soldat protestant du pays de Montbéliard,
de Vandoncourt, qui mourait à l’bôpital:
« Seigneur, disait-il, que ta volonté soit
faite et non pas la mienne. Je me suis
consacré à toi dès ma jeunesse et j’espère
que l’exemple que j’ai cherché à donner
autour de moi aura servi à te glorifier.
« Seigneur, tu sais que je n’aurais pas
voulu la guerre, mais que je me suis
battu pour faire ta volonté, j’offre ma
vie pour la paix.
Seigneur, je te prie pour tous les miens.
Tu sais combien je les aime; mon père,
ma mère et mes frères, mes sœurs.
Seigneur, rends au centuple à ces infirmières tout le bien qu’elles m’ont fait;
je suis un pauvre, moi, mais toi n’es-tu
pas le dispensateur des richesses? Je
te prie pour tous. {Cité par M. le pasteur Viénot).
Cette prière d’une grandeur si paisible,
où il avait mis ses dernières pensées, le
petit soldat la répétait si souvent que la
sœur catholique qui le soignait la recueillit et l’envoya à la famille en deuil. Geste
touchant d’une religieuse qui a reconnu
des accents pleins de la charité à laquelle
ses vœux la consacrent. Que ces deux
enfants du génie de la France soient
bénis !
Ainsi du rachat de l’Alsace et de l’amour de leur terre natale, les huguenots
de France élargissent leur vœu jusqu’au
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rachat de l’humanité, et par ces trois
^motifs de liberté, de justice et de'paix
s’élèvent à rhéro|»me guerrier.
Henri Gounell|, qui devait tomber le
-45¿juin 1915 danala tranchée de Galonné.'^
écht le 8 juin à son père :
« Je pars demain aux tranchées. Croyez
bien que j’ai l’intention de revenir. Si
pourtant il fallait rester là-bas, je fais
dès maintenant le don de ma frêle existance à la' cause qui secoue notre patrie
d’un spasme héroïque et divin » {Lettre
communiquée).
A la veille de l’offensive de Champagne, où il allait être tué le 6 octobre 1915,
Maurice Dieterlen, ancien élève de l’Ecole dés chartes, envoie à sa famille ses
dernières paroles:
« Je vis le plus beau jour de ma vie. Je
ne regrette rien et je suis heureux comme
un roi. Je suis heureux de me faire casser
la figure pour que le pays soit délivré.
Dites aux amis que je m’en vais à la victoire le sourire aux lèvres, plus joyeux
que tous les stoïques et tous les martyrs
de tous les temps. Nous sommes un moment de la France éternelle. La France
doit vivre; la France doit vaincre. Préparez vos plus belles toilettes. Gardez
vos sourires pour fêter les vainqueurs de
la grande guerre. Ça ne tardera pas. Nous
n’y serons peut-être pas. D’autres seront
là pour nous. Vous ne pleurerez pas. Vous
ne porterez pas notre deuil, car nous serons morts le sourire aux lèvres et une
joie surhumaine au cœur. Vive la France!
La victoire est à nous» {Lettre communiquée).
Et dans une de ses dernières lettres, le
caporal Georges Groll, secrétaire de
l’Union chrétienne des jeunes gens de Paris, et qui va mourir à l’ennemi près de
Souchez, le 9 juin 1915, écrit à son père,
M. Groll, boulanger, rue Pierre Lescot:
« On ne m’envoie pas me faire tuer; je
vais combattre, j’offre ma vie pour les
générations futures. Je ne nieurs pas, je
change d’affectation. Celui qui marche
devant nous est assez grand pour que
nous ne le perdions pas de vue» {Lettre
i.ommuniquée).
Quelle image, que l’on croirait pétrie
par un Michel-Ange ! Ces protestants,
quand nous voyons leurs teiriples qui
nous glacent et leurs prêches, toujours
sur la morale, nous semblent des esprits
calmes et modérés, raisonneurs au point
qu’à les comparer avec les héros catholiques dont nous avons décrit les états de
conscience violents et d’ivresse joyeuse,
nous songions d’abord à parler de leur
philosophie plutôt que de leur religion;
mais apprenons à mieux les connaître par
l’amitié et l’admiration que nous inspirent de tels actes et de tels cris sublimes.
Maurice Rozier, aspirant d’infanterie,
écrit: «Dimanche, mai 1915. ^ Tous
trois, mon capitaine, l’aumônier et moi
nous avons eu un culte sur la falaise qui
domine la riante vallée dé l’Aisne: tandis
que les Allemands bombardaient un aéro
sur nos têtes. « Ma grâce te suffit. SaintPaul, dans ses dangers épouvantables,
trouve la paix dans la grâce de Dieu », tel
fut le thème simple de la méditation».
Rien de plus. L’image de ce petit culte
nous touchait, mais n’avait pas de sens
pour nous. Ailleurs, dans la vie du jeune
Escande, nous lisions que, privé de voir
l’aumônier protestant, il aimait d’entrer
dans la petite église catholique de Courtemont, où caché derrière un pilier, il se
tenait dans le silence et le recueillement.
Et là encore, une minute, nous cherchions
à distinguer ce jeune chrétien dans son
ombre. Aujourd’hui, nous comprenons
leur vie intérieure et nos parentés se révèlent. Mêmes racines profondes dans la
chrétienté et deux floraisons glorieuses.
Maurice Barrés
de VAcadémie Française.
Le. Dp. indrew; Murra]^ ^
On apprenda avec douleur leí J#
formée Hollandaise de l’Afrique du
Sud, à Tâge de 88 ans; Il est des Ijommes qu’on ne s’habitue pas à voir disparaître, „et Murray est un de ceuxlà. Il a été la colonne de son Eglise,
le personnage le plus en vue parmi les
Boërs. On regardait à lui comme à un
père, à un conseiller. Tous les chrétiens
savaient !e respecter à cause de sa
charité et de sa largeur d’esprit. C’est
lui qui avait l’habitude de dire: d’abord chrétien et ensuite Hollandais réformé.
H étudia à Aberdeen et ensiMte à
Utrecht. Pasteur dans l’état libre, ensuite à Norenter, il finit son ministère
à Cape Town. Ce qui a surtout rendu
célèbre ce serviteur de Dieu, ce sont
ses livres de piété qui ont montré en
lui un chrétien supérieur, homme de
foi, rempli du St-Esprit. Ces livres traduits en anglais et en français ont fait
un bien énorme. Il s’occupa avec ar- '
deur des Huguenots français, de l’œuvre des Missions et de la Société Biblique. Il a été le Modérateur de son
Eglise, le Modérateur le plus apprécié
et le plus béni. Orateur fécond avec
une foi vivante, il savait entraîner son
auditoire. — Que Dieu veuille susciter
plusieurs serviteurs semblables au
Murray.
LapageÉnsAiiÉÉrsetde w Soldats.
Nous recevons du Comité de Turin:
Da una lettera del cappellano Pascal
(26-1-17):
Ho visitato oggi all’Infermeria avanzata N. 29 i soldati Jahier Levi di
Pramollo, che niigliora lentamente e Michelin Giov. Dan. di Bobbio P., ammalato leggermente.
*
* *
Scrive il capp. Bertalot (26-1-17):
Furono visitati ultimamente il ten.
Widossich (della chiesa di Milano); il
capit. bersagl. Aldo Muston (chiesa di
Livorno) ed il bersagl. Alberto Forneron
(della chiesa di Torino), stanno bene e
salutano parenti ed amici.
Trovandosi ancora in licenza il capp.
Pascal, furono visitati nella zona Gamia
il serg. Gardiol, i soldati Beux, Malan,
Fostel, Vinçon, Bounous, ed altri militari
valdesi che stanno tutti bene malgrado
il gran freddo.
A V. S... trovai i militari: Pascal,
Bonjour, il sott.te Grill di Praly, ed i
sott.ti Mourglia e Pons.
Di ritorno da questo viaggio in Gamia,
mi recai subito all’osp. da campo 027
ov’era spirato il soldato Berlin Giovanni
(di Luserna S. Giov.) del 14° fanteria.
Il funerale fu da me presieduto con
numeroso seguito di soldati e di ufficiali.
Ricevo buone notizie dal caporale
Davite Carlo (della chiesa di Torino) a riposo col suo reggimento ; dal milite della
C. R. I. Nello Vezzosi (Chiesa di Firenze),
ritornato dalla licenza, sta bene; dal tenente Ernesto Gag (di Vercelli) e dal soldato Oliveri Giuseppe del 125° fanteria.
Furono pure visitati il sottotenente
Giuliozzi (A. C. D. G. di Roma), e il sergente Gatti (della Chiesa di Milano).
***
Nous recevons directement:
3 Février 1917.
— 1° Visites faites dans la semaine
28-1 au 3-2-1917. — Lieut. Edwin Rostan
de St-Germain, 140° Faut.; Nello Elbano
Vezeosi de la croix-rouge, Florence; cap.
m. Costabel, Gênes (neveu du pasteur);
^spld. Postalo, fils du pasteur Lppis R. ;
'Lii^t. Ferri er,|fc^mi|^i^ à
l'l^pita^C^^ÄI. I, N. 6(^|si^ieutf^îdo
cap. mï■ GpnneL ’ Viilar
Pèfe, Direction d’Artillerie (Udine) Section Train; cap. m. Geymonat, Bobbio
Pellice, Id.; sold. Eoma/io François, Id.;
Gag Emile, Pragelato, Id.; Sous-Lieut.
* érïorÿfâl Colucci, 41° Infant., 24° Corpo
d’Armata, Turin; sold. sussistenza Baret,
S. Germ. Chisone; sold. alpin Clôt Pierre,
Battagl. Monte Granerò; sold. Negrin
Etienne et Baridon Etienne de Bobi, infirmiers dans l’hôpital N. 29. C. R. J.
— Visites dans les Hôpitaux. — Al
Contumaciale de Palmanova les militaires Pellegrin, Luserna S. Giov. et Negrin,
Bobbio Pellice vont beaucoup mieux;
S.-Lieut. Francesco Frauza, Milan, à l’hôpital N. 95 a été malade quelques jours
à la suite d’une marche forcée; soldat
Gaidou, Massello qui était à l’hôpital
C, R. I. N. 60 est retourné guéri à son
régiment; sold. Long Auguste, Pramollo,
convalescenzario Trivignano ; sold.infant.
Giustetlo Alberto, hôpit. O B est retourné
à son régiment; serg. Vola Augusto Amedeo, aviateur, mort à la suite d’une
chute; hôpital Gemona, sold. alpin 3°
Reg., 123a Comp. Reynaud Giov., blessé
par des éclats de grenade qui lui ont
aussi emporté la main droite, parti le
9-1 pour Spezia; le soldat alpin Pons
Auguste, à S. Artemio continue à aller
mieux.
2° Visites reçues. — Serg. Scola, jadis
pasteur baptiste; sold. Procacciali Cristoforo, Sergiaeomi Nazareno et Malavolta Nicola, 13° cavaleg,, dépôt Udine,
de Ascoli-Piceno ont été convertis à
l’Evangile en Amérique; cap. m. Griot
Emilio, Milan, 93° Inf. Etat-Major.
—■ 3° Nous recevons de bonnes nouvelles du S.-Lieut. Giulio Comba, 75°
Inf., il se porte bien, espère d’aller bientôt en repos; sold.' Trou Giov., comando
2° Autoreparto,' 5° Corpo d’Armata,
Zona Tridentina.
Cordiales salutations.
E. Bertalot.
TURIN, 14 Gennaio 1917.
Pergiat.mo Signor Tron,
Mi scuserà se ho tardato tanto nel
darle mie notizie, ma si lascia sempre
passare e così passa un giorno e poi un
altro; ma si dice che è meglio tardi che
mai, e così vengo con questa mia cartolina a ringraziarla dell’invio del suo caro
giornale VEcho des Vallées che è sempre
letto anche qui a Torino, da noi militari,
evangelici, con vero e immenso piacere.
Egli ci conforta in questi tempi cosi foschi, perchè ci porta sempre un soffio
puro dalle nostre Valli natie dove sempre
è rivolto il nostro cuore e il nostro pensiero. Ci reca pure notizie dei nostri fratelli che sono alla fronte e che così mirabilmente compiono il loro dovere. —
Ringrazi a nome mio il Comitato di Torino per tutti i benefizi che ci accorda e
per tutto il lavoro che fa per noi. Adesso,
se non le dispiace, vorrei che mi indirizzasse il giornale al Comitato in Torino,
perchè cambiamo sovente indirizzo e
tanti numeri si smarriscono. Salutandola,
con la gentil sua signora, dev.mo
Caporal magg. Giov. Enrico Pons.
— Zone de guerre M., 16-1-17.
Bien cher Monsieur Tron,
Veuillez bien m’excuser si j’ai tant
tardé à vous écrire pour vous remercier
de la peine,que vous avez bien voulu
vous prendre en m’envoyant le journal
l’Echo que je lis si volontiers; ensuite je
le passe à un vaudois que j’ai eu l’honneur de connaître il y a deux mois. C’est
un demi Bubiarel, mais il est né en
France. Il se joint à moi pour vous prier
si vous voulez bien, par l’intermédiaire
de votre journal, faire parvenir nos plus
sincères salutations à tous pos parents,
amis et connaissances, et à nos collègues
soldats vaudois qui combattent sur les
autres fronts, en leur disant que grâce
à Dieu, notre santé est parfaite. '
‘.h
ippectueuses.
‘Vof bien dévouésr
, « Carabinier Michelin Jean (Villar).
Cher Monsieur, ^
Soldat Français à Salonique j’ai eu fa
bonne chance de rencontrer un bubiarel,
un ami bien sympathique Michelin Jean
(du, Villar), Mes grands-parents et parents sont de Sibaud, aussi est-ce avec
plaisir que je lis votre journal.
Recevez, Monsieur, mes sincères salutations.
Paul Griffon, secTétake d’Etat
Major - Direction des chemins
de fer de l’armée d’Orient.
— Santorso, le 26 janvier 1917.
Cher Oncle,
J’ai reçu la carte de Tante il y a quelques semaines. Si je ne pourrai pas obtenir la licence sans vous déranger, je la
renvoie pour la recommandation qu’elle
•me fera quand j’aurai des examens préparés. J’ai dû faire demande pour élève
officier d’infanterie ou des alpins, mais
après une visite qui m’a été faite par le
Major Docteur, j’ai nouvellement été déclaré inabile. Quelques semaines passées
j’ai été visité par M. Comba; je crois qu’il
revenait de sa licence à St-Germain. Il se
trouve ici à Santorso un Jahier de la Ruà
de Pramol, brigadier des gendarmes.
Dans la 13»' presidiaria il se trouve aussi
un fils de M. Gay de Prarustin. — Il nous
est aussi venu quelques centimètres de
neige, ces jours-ci.
Agréez mes affectueuses salutations.
Votre dévoué neveu
Charles Vinçon.
Fonds pour les Ouvriers de l’Efllise
et des Etaliiisseiiients d’instruction secondaire
XVD LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporto della XV^ Lista L. 123.157,40
POMARE’ÇTO:
Prof. Daniele Ricca L. 180,—
Parrocchia, Valdese »150,—
Totale della XVP Lista: , L. 124.090,40
CHRONIQUE VAUDOISE
BRESCIA. On nous apprend qu’une
sœur, membre de notre Eglise, ayant été
rappelée par le Maître, a laissé tout ce
qu’elle possédait à la Table Vaudoise. —
Nous voudrions pouvoir constater souvent de si beaux exemples, quand on n’a
pas une famille, comme c’était le cas de
notre sœur de Brescia.
LA TOUR. Dimanche dernier a eu
lieu une échange de chaire entre les pasteurs de La Tour et de St-Jean.
— La réunion de notre Jeunesse a
peut-etre été la plus nombreuse que nous
ayons eue jusqu’ici. Nous avions au milieu
de nous quelques militaires, quelques
Famiglia J. P..^ Jahier.» 3,— i
Sig.ra M. Long . » 5,— . ■S
î» M, Jahier , » 1,-- ■
» M. BareL » L—
» J. Long » 1,-
Sig. Ed. Rostan , » 10,— :
Sig.ne Alice e Adele
Rostan » 10.—
N. N. » 100,—
E. L. » 50,— J
A. G. » 25,—
N. N. » 25,—
Sig. J. A. Balme » 5,— i
» Maurice Rostan » 10,— i
Sig. e Sig’’® Ph.Peyrot » 10.— '1
Sig. J. H. Matthieu » 10.— 1
» Michel Coucourde» 3,— %
» Ad. Micol » 2,— . N
Cav. e Sig.ra Guigou » 5,- 616,— 1
S. Germano Chisone: ’.ï
Sig. Arnaldo Comba, i
compris ds les vari L. 300,—
Parrocchia Valdese »200.— i
Sig. L. Vinçon » 50,— /
» G. D. Bounous » 2,- 552,— ;
Varí : J
« Rael » L. 15,—
Sig.G. Messina, past. » 50,— ;î
I
3
consciits êt;entre autres,je soldât Aitîlio
.MaurgUOi si iiniraculeuseinent gardé par
Dieu, après ,de ,longs mois de convalescence. ''
Dirnanche soir, le pasteur en retraite M. J. J. R. Tron, nous parla avec
efficace sur l’hypocrisie dans le culte, à '
l’égard de Dieu, ce qui est la jçause de la
guerre actuelle et de ses calamités.
— M. le prof. Attilio Jalla, officier
comptable, après de longs mois d’absence
a pu nous faire une visite, en attendant
une nouvelle destination.
PIGNEROL. Cette église a été visitée
Dimanche dernier p'ar la Commission
Exécutive du District, dans la personne
du président, M. le pasteur B. Léger.
La très grande majorité des familles a
été mise par cette occasion en contact
avec l’Evangiie, quoique notre paroisse
— qui ne possède pas « d’écoles de quartier », qui ne se compose même pas de
groupes, mais dont les quartiers sont
plutôt de vastes régions où habitent des
vaudois disséminés — ne nous permette
pas, vu cette topographie toute particulière, d’avoir de nombreuses réunions.
— Les quelques familles de la Gioetta
ont été visitées dans l’après-midi du
samedi: réunion sous le toit hospitalier
de l’ancien M. Grill. (C’est, d’autreS fois,’’
la maison de notre frère M. J. P. Geymonat qui nous a accueillis). Le soir,
l’école Humbert I de St-Second était
bondée d’auditeurs venus pour entendre
le message que nous apportait M. le past.
Léger, avec l’aimable collaboration du
pasteur intérinaire de Prarustin, M. Jalla.
La visite d’église proprement dite a
'eu lieu le dimanche à 10 heures. On a
relevé la bonne marche de l’église, en
général,, ce qui n’a cependant pas empêché de constater que, malgré cela, la
pie spirituelle (c’était là le principal sujet
âTordre du jour) n’était pas fforissânte
auprès de quelques-uns. Aussi, remercions-nous encore de tout cœur M. le
Président de la Commission Exécutive
pour les paroles de l’apôtre Paul aux
Galates, V, 25, qu’il nous a exposées
d’une façon si édifiante et si adaptée à
notre état spirituel et à nos besoins.
Nous demandons instamment au Seigneur qu’il bénisse ses exhortations, qu’il
ôte de notre sein tout interdit, afin que
notre chère église puisse réellement « marcher selon l’Esprit ».
RODORET. Les journaux nous apportent la nouvelle de la mort du soldat
François Tron, tombé au champ d’honneurj Ce jeune père de famille, qui laisse
sa femme et un enfant, était du village
de Rima, et a trois autres frères au front.
Que le Seigneur soit le Père et le soutien
de la veuve et de l’orphelin.
ROME. Notre aumônier M. D. Bosio,
a visité dernièrement le ville de Rome et
a donné une conférence dans notre temple de Piazza Cavour, devant un. très
nombreux auditoire.
SAINT-JEAN. Rejuge Roi CharlesAlbert: Souscription pour lit W. et L.
MEILLE ■— 18“>= Liste;
Mme veuve Adélaïde Bertet L. 5,'—
Famille Cougn-Ribet » 50,—
Mlle Madeleine Bertin » 5,—■
Mme Bertin-Revel » 3,—
L.
63.—
Listes précédentes » 13,019,75
, Total L.
13 082,75
Refuge Roi Charles-Albert : Souscription pour lit Major JEAN RIBET —
2me Liste :
Mlle Lina Biolley L 20________
M. Jean Jalla, professeur » 50,__
M. Daniel Jourdan, Uruguay » 10,__
^ ■ L. 80,—
; Listes précédentes » 2560,___
Total L. 2640,—
—, Depnis plusieurs mois les lectteurs
de 1 Echo n’ont plus eu de nouvelle de
cette * grande paroisse. Est-ce à dire
qufil n’y en ait pas? Certes non. Il faut
plutôt, en rechercher la cause dans l’absence d’un correspondant de bonne volonté, car on comprend aisément qug
ÇÇtte, çhq.rge puisse ne pas paraîtire jun;
pasteurs toujours agréable.
Nous sommes en pleine campagne d’hiver et "nous pouvons noter la bonne
marche des diverses activités de l’église:
Comité de couture Réunions des mères
- Union chrétienne - Zambésia - Société
du printemps se transforment presque
toutes, périodiquement, en de vrais'laboratoires chrétiens qui’sont la preuve!
tangible de cette foi que l’Apôtre dén
dare « agissante par la charité » et desquels se dégage pour l’âme une atmosphère bienfaisante. Oui, chères sœurs,
vous faites de l’excellent ouvrage qui
tout en subvenant à bien des nécessités
est une bénédiction pour vous-mêmes.
Nous avons remarqué avec plaisir que
les réunions de quartier sont mieux fréquentées que l’hiver dernier: aux Peyrots, aux Goni ns, au Fond de St-Jean,
à Mourcious, dans la grande école des
Blonats, partout où ces assemblées fraternelles ont eu lieu on y a vu de belles
assistances, la salle a été parfois littéralement bondée. Cela est d’autant plus
encourageant que l’hiver est cette année
rigoureux et l’état des routes généralement mauvais.
Les cathécumènes sont au nombre de 75.
L’école du jeudi pour l’étude de l’histoire biblique est fréquentée^ par une
moyenne de 40 élèves.
— Une triste nouvelle est arrivée du
front, il y a quelques jours, à la famille
Bertin du Fond de St-Jean; celle du
départ du soldat Jean Bertin qu’un violent typhus emporta au bout de quelques jours seulement. Nous avions eu
l’avantage de lui .serrer la main vers
Noël à la maison paternelle où il était
revenu pour y jouir de sa licence agricole.
Qui aurait songé alors qu’au bout
d’un mois, cet homme de 35 ans qui
était dans la force de l’âge, aurait été
si subitement enlevé à l’affection des
siens? Dans une lettre adressée au pasteur, M. Bertalot, aumônier de la 2.de
armée, écrivait à ce sujet:
« Il suo fratello potè ancora venirlo
a vedere ed ebbe la fortuna di trovarlo
ancora in vita. Ma la sua gioia fu ben
tosto cambiata in dolore perchè qualche
ora dopo spirava, ed egli non potè neanche accompagnarlo al campo del riposo
dovendo ripartire subito per presentarsi
al suo distretto militare per essere soldato. Chiese che la sepoltura fosse presieduta da un pastore valdese. Come le
dicevo, appena tornato dalla Carnia ove
mi ero recato a visitare gli alpini del
collega Pascal che aveva ottenuto una
licenza, trovai un « urgentissimo » dell’Intendenza d’Armata che mi avvisava
essere necessaria la mia presenza al...
per la sepoltura d’un valdese. Giunsi'
laggiù in un vero uragano di neve. Il
servizio funebre fu fatto neU’atrio dell’ospedale. La bara era coperta della
bandiera d’Italia. Erano presenti gli
ufficiali medici, molti soldati e il picchetto d’onore. Tutti sono rispettosi e
attentamente ascoltano le parole di vita
eterna, di consolazione, di fede e di
speranza che la Sacra Scrittura offre.
Preghiamo ardentemente ed in modo
speciale per i vecchi genitori e per il
fratello che in questo momento piangono
lontani la dipartenza di colui che non
vedranno più quaggiù. Ad essi mando
per mezzo suo l’espressione di tutta la
mia simpatia cristiana e fraterna. Finito
„jil cul|o il corteo sf avviò nella neve
♦alta sollevata dal vento, verso il cimitero situato iad un chilpmetro di distanza
in aperta campagna.
Pensavo alle Valli, a questa tomba
solitaria, ai parenti lontani, e mi pianj geva il cupre. Dissi ancora qualche pa. „rola sullg J.omba,.il picchetto presentò
le armi, ed allora triste e solingo me ne
tornai a Udine ».
, '.v
Nous nous joignons de tout notre
cœur à M. Bertalot pour exprimer à la
chère famille Bertin notre profonde sympathie. Elle en a particulièrement le droit,
car aptès la mort du gendre survenue
il y a un mois d’une façon tragique à
Turin dans l’incendie de la fabrique Gi« lardini,' voilà une seconde tombe qui
s’ouvre pour recevoir la dépouille mortelle de leur bien-aimé fils. Ayez bon
courage! « Ils ne sont pas perdus... ils
nous ont devancé ». L. R.
TURIN. Le Comité de Turin nous
communique la triste nouvelle du départ
de Vola Auguste Amédée, appartenant à
l’Eglise de Turin. Ce jeune soldat, qui
était dans l’aviaiion, est tombé au champ
d’honneur le 22 janvier dernier, consacrant ainsi pour la patrie sa jeune existence.
— Dimanche dernier Dieu rappelait à
Lui M.me Turin-Decker, mère de l’ing.
Turin de St-Jean et de M.me Bernoulli,
membre de la paroisse de La Tour. Nous
exprimons à la famille affligée notre vive
sympathie chrétienne. ,
— Nous recevons aussi de Turin le
rapport anriuel sur la Maison Italienne
des Diaconesses, rapport rédigé par le
directeur de la Maison, M. Aug. Jahier,
pasteur. On a pu clore les comptes sans
déficit, ce qui est réjouissant, mais le
uombre des novices est fort limité et
l’œuvre ne se développe pas aussi vite
qu’on le voudrait...
Nous insérons ici l’appel adressé par
le Directeur au public vaudois, en l’appuyant de toutes nos forces. C’est une
œuvre qu’il faut savoir apprécier et surtout encourager: '
Turin; Janvier 1917.
Chers Frères et chères Soeurs
des Vallées Vaudoises,
Le Conseil de la Casa Italiana delle
Diaconesse, dans sa dernière séance, s’est
préoccupé sérieusement du fait que nos .
Vallées s’intéressent relativement peu à
l’Oeuvre que. poursuit notre Maison.
Il est douloureux de constater que,
malgré tous les efforts de mon zélé prédécesseur, M. le pasteur David Peyrot,
malgré ses visites fréquentes dans nos
paroisses et ses chaleureux appels, il y
à, parmi nos jeunes Vaudoise^, si peu de
vocations au Diaconat, et que chéz nous,
en général, non seulement on ne comprend pas l’utilité et l’importance de notre Maison, mais on semble même en
ignorer l’existence.
Et pourtant, s’il est une population
qui devrait savoir apprécier une Institution comme la nôtre, c’est bien celle des
Vallées qui, depuis 71 ans, voit à l’oèuvre, â La Tour, au Pomaret, à St-Jean et
à Turin, les vaillantes Sœurs de St-Loup,
et bénéficie largement de leur activité intelligente et dévouée.
Comment ne pas être douloureusement
frappé de cette indifférence quand, hors
des Vallées, à Turin, Gênes, Milan, Bergame, Florence, Rome, etç„ on s’intéresse à notre Maison, on l’aime et on la
soutient par des dons généreux et réguliers.
Nous savons parfaitement que les Vallées ont leurs Oeuvres particulières, et
que bon nombre de Vaudois donnent généreusement pour leur entretien. Mais
nous pensons, néanmoins, que plusièurs
pourraient encore s’imposer un petit sacrifice pour le développement de notre
Maison, qui n’est pas étrangère aux Vallées, puisque deux de nos Sœurs y travaillent, à St-Germain et à St-Jean, et
qui, en outre, est appelée, nous le croyons
fermement, à rendre de grands services
aux Etablissements évangéliques de Bienfaisance de notre patrie.
Ne voudrièz-vous pas, chers Amis, devenir nos Collàborateurs, en vous in'téfèssant vous-mêmes d’une manière pratirfue
et continue à notre Oeuvre, et en travaillant à la faire ^connaître et aimer autour
de vous ?
Votre réponse sera affirmative, nous
n’en voulons pas douter, et nous demandons dès à présent à Dieu de bénir ce que
vous voudrez bien faire pour la prospérité
de notre Casa Italiana delle Diaconesse.
Veuillez agréer, chers Frères et chères
Sœurs, nos remercîments anticipés et nos
salutations bien cordiales.
Votre dévoué dans le Seigneur
Auguste Jahier, pasteur
Directeur de la C. I. D.
PS. :— Les dons, même les plus modesres, seront reçus avec reconnaissance, soit
par les membres du Conseil, M.Iles Marie
Meille et Joséphine Arnolello, La Tour,
et M.me Louise Ga^rdiol, Bobi, soit par
M. Aug. Jahier, directeur - 18, Via Gaeta
- Turin.
Un exemplaire, du Rapport annuel de
la C. I. D. sera envoyé à toute personne
qui en fera la demande. A. J.
VILLAR, "Parmiï les soldats réceifiment revenus du. front pour passer en
famille leur petit congé d’hiver, nous
avons revu avec ^beaucoup de plaisir
M. le sous-lieütenant Henri Tron, notre
régent paroissial qui, dimanche dernier,
a bien voulu jprendre part au culte principal, et donner le soir dans la grande
école bondée d’enfants et d’adultes, une
excellente leçon de chant. ,1
Un groupe de 26 villarencs émigrés à
New-York ont hien voulu témoigner leur
sympathie à nos soldats en envoyant
par l’entremise du Syndic, lires deux
cents soixante et dix au Comité civil.
Le même Comité vient aussi de recevoir
de la part de M. Aimé Jalla, le très
généreux bienfaiteur de tous ceux qui
squffrent, la somme de cinquante lires.
Notre plus vive et profonde reconnaissance est assurée à tous nos amis
et bienfaiteurs de près et de loin. B. S.,
Pour cause de force majeure les Nouvelles Politiques n’oni pu être imprimées
dans ce numéro.
Ab. payés et non quittancés.
1^917: Mondon (Ramels) Torre Pellice Peyronel B.my (Fontana) Pramollo - Antonio Rostan, Roma - Griset, S. Anne H.' Corsani - Venturello, Oliva (segue lettera) - A; Oleari, New-York - P. Grill feu
J. P., Pomaret.
1916: B. Roland (Envers), La Tour Alb.ne, Durand, Nice - Rev. Ugo Janni.
1915-1:6: M,me Gönnet (Ramels), La,Tour.
Pour I’« Echo des soldats». ,
M- -Mondon (Ramels), Torre Pellice L.
Henri Tron (Robers), Massel «
Lieut. S. Mathieu »
H. Corsani, Taranto »
AJüne Oleari, New-York »
V.ve A. Bertet, Envers-Pinache »
J. et Th. Lageàrd, Pomaret »
L—
1,20
2.50
2,—
5,—
2.50
3 —
PETITE POSTE.
M. Peyronel, Massel; reçu en son temps
et acquitté (v. N. du 8 déc.).
C.-A. Tronî Directeur-Responsable,
Società Circoodariale di Patronato
pei
I Signofi ¿Soci del Patronato sbno
‘ incitati ad intervenire all'apsemblea
straordinaria fissata per il giorno di
Dórttenica 18 Febbraio, alle ore 15,
nella sala del Comizio Agrario, Via
Si&vìO;Pellico, N° 14, per deliberare sul
séguenté Ordine del giorno : .Destinazione
di una rékdiLa:annua al cosjituendo Patronato per gli Orfani dei Contadini del Circondario di Pinerolo morti in guerra.
Pinérolo, 30 Gennaio
Il Presidente Avv. Attilio Fer,
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- Rivarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Sesia - Saluggia - S. Giorgio Canavese .
S. Secondo di Pinerolo - Santhià - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino .
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Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 2, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 13.30 alle 16 ; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
9. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di, L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui quali viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/„ netto da imposta,
il' Apertura di libretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
#. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei mesi, tasso 3.5°% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
netto da imposta.
Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
l’insorto sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
Tl'TOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
I». Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece dèi denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparinio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
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tqno distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
i risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA CASSA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
TOmiB FBLUCfi • AbFlNS.