1
Année XII®.
Prix D'AnifflSEMENT paiTaS~
'Wie........................L, 3
Aolis les pays d« rUnion dâ
. pOiCe . , - . » 0
«tticrlqne du Sud . . . » 9 ij
s'abonne'.:
bnroan d’Aelminlstratlon j
“*'oz l\nr. les Pasteurs, ' '
M. Ernosi: Bobort (Pl'rnerol)’(^t
à la T-Ibrairîe CMantore et
i. MascaveUi ( Pignerol }.
^’abonnon\ent part du !*■ Janvier
et SG paie d’avanee.
26 Février 1886
N, 9.
Nuinéros séparés demandés avant
le tirage 10 centimes cbacnti.
Aiï«oiî.r;iy; 20 centimes par ligne
pour une senle fois , —lô centimes de 3 à r» fois et 10
times pour fi fois et au dessus?
S'adresser pour la KédûCtion
PAdminlStration à M. le Pasteur M. Boslo — Saint OermainClusûn (Pinerolo) Italie, ,
Tout changement d'adresse est
payé 0,25 centimos
5*3
LE TÉMOIN
ÉCHO DES VALLÉES VAUDOISES
1::j il
yét*9 i«6 -w»*«« témoinsi Actes 1, 8.
Paraissant (Chaque Vendredi
¿fwirawi la vérité uvee la c/iarite. Eph. iv, 15.
î^omoiaîre
26 févriHr. ChÌPsa>Évangfilica d’Ilalia. —
Le ((fojtii la ÇQiifôppnçe lie
'fespaiip.. —, Il croîs ans. — l.a
prifere «t li*.^-7 ^ La 17 février. —.
Soéié'uV'de MisSiiniÀ“« T^ia liol Tôrfio*. —
nibli'oArra'fiftlé; fleotUfe' ihU*
nonce. il ti'
I (li
.;:trî (I
, 2G I^évrier
Chiesst Êv^geUca ^d’Italia
1: ' fl '
Tel est l’un des deex noms que
devrait porter l’église unique formée par la fusion de l’Eglise Vaudoise éti d'e, BEgîase LibiræÜ';!' » f
Nous .avons tâché xlaiihmntôètr.',
dahs'hun::artiblcii phécéfîentii'-qué
l’Eglise (Wnîia> nemdcit ét ne 'peut
pOrtéT'' qu-’ühiséui ihôm.Tl s’agirait
doiïùi',’'oü'bien d’adldp'ter l’un des
'deux‘îih’fhspropôséSi^'o'iP bien d’ën
ïrouvèr‘un autre. .La cô'nférence
’de Sicile a essayé de cette dernière
voiéi'ttiai's lès deux nonis nouveauxi
qui se''sbèt"partagé les sympathies
' de 'Tdsèemméè / ont-ils quelque
chance d’être adoptés? Nous en #
doutons fort. Il nous paraît , pour
le moment, plujSrpratique d’e^ar
rainer les deux noms proppees
le projet d’union pour voir
I des deux doit être actuel
Noua disons, tout exprès, actuellement,^.car les assemblées délibéràtl^es 'd’aujourd'hui ne ‘Iseuvent prétendre de lier celles qui
se tiendront d’ici à cinquante ans.
Ce qu’elles ont de mieux à faire
Vest de s’appliquer à discerner la
route à suivre dans les circonstances oh elles sont placées. La
question du nom n’est pas, à nos
yeux, une question de principes;
c’est une question d'opportunité
qui doit se décider surtout en
tenant compte de l’état actuel de
l’œuvre évangélique eii Italie.
Cela étant, nous nous demandons
si le moment est venu d’arborer
le drapeau 'sur lequel où écrira
le^ beau nom de Chùsa EvangeHca
2
.74
d'Italia. Ce moment nous l'appelons de nos vœux les plus sincères,
car si la division du travail est un
principe chrétien, nous croyons
que la division, le morcellement
de l'église évangélique est une
chose anti-chrétienne. Ce sera là
un rêve, une utopie. Mais nçus,
aimons à nous représenter les clirétiens évangéliques d’Italie^ disposant tout esprit d'étroitessë sijplaçant dans le domaine de la^li|qrté^_
chrétienne les questions secóndaires qui les séparent et formant
ensemble, sur la base des doctrines
essentielles de la Révélation, une
seule église.
^ Que cette égliée de l’avenir vienne
à' se former sous le souffle puissant de l’Esprit de Dieu , et qu’elle
prënné alors le nom d'Eglise Evangélique d'ifaiie, tous ceu:^ qui n
sont pas aveuglés par nïi
sectaire salueront cet évènement
avec des,chants de joie.
»
* +
Ppur le moment, il nj|.,f*àgit
pas de former une telle égike;
il s’agit de faire un pas vers ce
but en unissant deux églises quj
offrent certaines affinités, VQilJi
tout. Le. but, la formation djr
l'Eglise évangélique d’Italie , il ne
iaut pas le perdre de vue, mais
il ne suffit pas , pour créer une
chose, d'en prononcer le nom.
L’habit ne fait pas le moine. Il
pourrait même arriver que le nom
appliqué mal à propos, avant le
temps, fût un.pbstacle à la réalisation de la chose. ,
C’est bien vite,fait de dire CQrmiie
Mr. A. R. dans une lettre à l’Il
glise Libre: «Ce nom est encore
à prendre, par conséquent personne ne peut se plaindre ». Comme
si les églises devaient se donnér
des noms en jouant à la plus leste 1
A supposer qu’une autre église eût
trouvé bon de s’affubler du nom
de « Chiesa Evangelica d'Italia»,
le tribunal du bon sens public
aurait-il sanctionné cette prétention ridicule? i.
Nous reconnaissons bien qu’aucune église en Italie n'aurait plus
dé titres que rEgÎiselUnie à la
possession de ee nom ; il n’en est
pas moins vrai que ses titres sont
loin d’être suffisants et que si elle
le prenait actuellement elle commettrait une espàoe d’usurpation.
Nous ne croyons pas que ce soit
là le chemin à'sÜivrè pour guérir
le mal, que la multiplicité des dénominations a fait à la cause évangélique en Italie.
Nous sommes heureux délaisser
la parole, sur ce sujet,, à M. le
pasteur* èvangl D. Cesan en commupiquant aux lecteurs quelques
extraits d’une left're’ ^qui attend
patiemment en portefeuille depuis
le 13 janvier. ' ■
■*
- J *
« Eglise évangélique d’Italie ! Nous
voilà enfin arrivés- à l’âge d’or...
Seulement, cette qualification'd’évahgélique est commune à ¡tesutes les églises; méthodiste, baptiste, vaudoise'
et libre. Pourquoi donc set>l’aq)proprier d’une manière exclusiyp^ ,V.euton imiter ces partis politiques qui
s’attribuent d’une façon exclusive aussi
l’honneur d’avoir formé la patrie?...
Et comme l’on disait:, hors de l’église
romaine point de salut, devra-t-on
3
_________________________ 75
dire: hors de l’Eglise év. d’Italie,
point d’évangéliques? Noits sommes
ies évangéliques d’Italie? Ne serait-ce
pas de l’intolérance toute pure?...
« Mais, nous dit-on, nous avons
ajouté le mol * d’Italie.* » — Vraipient? Vous croyez üvoir tout conHlié par ce moyen? Et les autres
évangéliques seraient-ils, par hazard,
chinois? Quoiqu’on dise M. le prof.
Geymonat, ils ne deviennent pas anglais par le fait qu’ils entrent dans
One égljs-ejmélhodisle ou baptiste. Les
pnncip6Sí,»(’íant¡pas de nationalité, pas
plus en religion qu’en politique. Ne
pourrait-il pas y avoir, par exemple,
une,église évang. méthodiste «d’Italie ï?
« Le nouveau nom ne peni donc
pas nous convenir parce qu’il appartient à tous ¡el qu’il serait intolérant de le prendre pour nous seuls.
Un nom propre doit exprimer quelquei chose qui appartienne en parli-,
Culier à l’objet qu’il désigne^ autre-'
ment, prenons tambours et flûtes
et rentrons, charivari en tête, dans
la tour de Babel....
«Quoi de plus libéral que le pi'incipe posé par le Synode dé 1855? Et
ceci me conduit |)Jus loin. Non ieii-j
lemenl le nom^noais la manière dont
il serait donné;lesit illihérale. Il est
vrai que l’Eglise-Ljbte,a déjià pris une
fois un nom qui poflait une trace
d’inlolérancev En effet, étions-nous
esclaves l’Etat, ou les autres églises
J étaient-elles salariées par le Goiiver-,
nement,,(pour que notre église sœur
s’ap^éllât Libre? Mais si, en agissant
ainsi, l’on a commis une faute , estce une raison pour que nous l’imitionS^ pour que nous soyons inconséquents nous qui, en 1855, avons
j-efùsé d'imposer notre constitution
ecclésiastique et notre nom aux églises
qui naîtraient de la prédication de
l’Evangile annoncé par nos mtssfigers?....
« On peut afflrmer, sans crainte,
que plusieurs des églises nouvelles
aimeraient garder, à côté de leur qualificatif d’évangéliques, le nom historique de Vaudois. Le projet leur ôte
ce droit. Il nelaiàsé'pltls de’place à
la reconnaissance...' “’ ‘ . ' ’ :
« Qui ne désire que notre oeuvre
se fortifie? Seulement, puisque le
nom qu’on nous propose ne respecte pas lesrfdroits d’autrui eUi-ttlest
pas assez précis; puisque la nhkiiièr-e
dont on voudrait' que nous Hrtipifcsions est contraire à nos principes
et puisque les églises nouvelles m
sont pas encore majeures, substituons à l’art. 5>du projet, celui du
Synode de 1855.... » ' ■
Nous ne pouvons nous empêcher
de souscriré à la conclusipn de la
'Iett'hë''ld'è' nôtre ¿orrê'Spèpdà'ûi'.'
-'ji2nr.v‘» ' '
■ré'épón
.lü-r ybl
_ihx
W- ;!ii
H. B.
■ > id h 11
prejet d’ünlftn '
devant la Conférence de Toscane
Monsieur le Diréeleur,
Nous avons eu, la'semaine dernière,
notre conférence de district dans la
grande salle de l’école de théologie.
Le projet d’union nous a pWs' trois
séances entières; mais je serai miséricordieux envers vos IccteuV's, et je
me contenterai de leur exposer, sans
commentaire aucun, les décisions ^finales auxquelles nous sommes arrivés.
À la presque unanimité, on a subsliiuéde mot unione, au mot fusione
dans les art. 1, 6"bi'8."
4
-le
Le second article est celui qui nous
a donné le plus de tracas. L’Eglise
{le^l^ivourne voulait qu’on ne reconnût
comme pasteurs provenant de l’Eglise
libi;e que ceux qui auraient été déclarés tels à notre Comité au moment
des négociations. L’Eglise de l’Oratoire
(Florence) ne voulait leur accorder le
droit de vole que pour les questions
se rattachant à l’Evangélisation et
pour l’élection du Comité. Ces deux restrictions parurent excessives,
La discussion fut assez confuse,
mais en somme il en résulta la néceisilé d’accentuer le fait que l'union
seifait. surtout pour l’œuvre et sur
.'Je..terrain de la mission, et d’établir
uns égalité parfaite entre les ouvriers
provenant des deux églises. 11 fallut
-pourtant s’y remettre à deux fois pour
accoucher de la rédaction suivante,
à substituer à l’art, 2 du projet;
i L’unione concerne^ anzitutto il
gruppo delie Chiese Libere e delle
»Chiese della Missione valdese, e
» s’intende che i pastori ed evange» Tisli' della Chiesa Libera, godranno
» degli stessi diritti e privilegi dei
* pastori ed evangelisti.^ella^Chiesa
» valdese ».
Les art, 3 et 4' furent adoptés à la
majorité, après quelque discussion.
L’art. 5 fut discuté avec beaucoup
de calme. Chacun du reste arrivait à
la conférence avec son opinion toute
faite, et que les raisons contraires les
plus convaincantes n’aiiraient pu changer. X la majorité lie 8 voix contre
2, on adopta enfin l’article suivant,
à substituer à celui du projet;
J « L’unione si fa sotto il nome di
» Chiesa Evangelica d’Italia s, della
» quale s’intende che fa parte effettiva
»la Chiesa Valdese^ senza lasciare il
» suo proprio onoratissimo nome,
» poiché è stala sempre la Chiesa
» Evangelica d’Italia, e dimora il ceppo
» storico intorno al quale si uniscono
»le chiese nuove, in quanto .allo
» stemma la conferenza esprime il de» siderio cha sia conservalo lo stemma
» venerato della Chiesa valdese».
Les articles 6 et 7 sont acceptés à
runanimilé avec quelques changements de forme assez peu importants.
L’art. 8 est modifié en ce sens que
la révision de VOrganamento devra
être faite dans les conférences de
district et dans la conféreçte'-générale,
sans être portée devant ï^’tt’ssirmblées
d’Eglise. .-ji/vni:
L’art. 9 fut discuté assez ^oViguemenl, et fut en définitive adopté sous
la forme suivante;
«La scuola di teologia della Chiesa
» valdese in Firenze rimarrà dipen» dente dal Sinodo valdese. Qualora
» i mezzi lo permetteranno, la scuola
» di teologia della Chiesa Libera in
» Roma sarà trasformala in- scuola
» per maestri evangelisti, dove sa» ranno ammessi studenti muniti al» meno della patente inferiore, e
» dipenderà dal Comitato di Evange»riizzazione ». , • ,
Les art. 10 ei ili ne subissent pas
de modification importante, bien que
le premier soit entièrement refait.
Au 12'"® on adopte la modification
généralement retenue coŸnme nécessaire parmi nous, et qui consister
considérer comme base d’une nouvelle confession de foi courte et populaire les confessions' actuelles des
deux Eglises qui veulent s’unir.
J’ajouterai que deux membres dwComilé de l’Eglise Libre, MM. M° Dou^all
et Slagnitta, étaient présents^utlîls
discussions; on leur offrit
.prepositive, ce qui leur fourilH; le
5
moyen de nous donnef, de temps en
tèmpé; des esillicalions sui' lés molifs
qui avaient décitié’ lés nég'ociatéin’s
de l’accord ii adopter (el ou tel article,
ou encore telle expression au lieu de
telle autre. ■
A'. MEILLfe,.
Il y St deux cents ans '
:■ _..l ir-' 'il .,'1 «i
Février’,,d $86. — Moisi ;de. consternation pour les Valléès fi'tïppées par
l’Edit dir 31 Janvier. Les églises nomment'des députés chargés ,d’aviser,
en assemblée générale, à Ângrognej
aux moyens de parer le coup qui les
frappe. Trois requêtes sont envoyées
à Tui’fn, mais demeurent sané réponse.
Le 26 février. — Les'députés des
Cantons évapgéliques de la Suisse
dont les Vatudois avaient imploré les
bons offices, sé réunis'septi en Diète
à Baden et délè^üe'nt aü 'Duc de Savoie
deux ’ 'amba^^peufs '.“exjt'raqydinaiirès :
Gaspard de 4ftt'’alt d’Ëlat
de Zurich et Bernard detterhlt conseiller ¡d’Etat dé Berne, ehdrgés d’obtenir,^'|)arléilrs rëprésentatidi^^orales,
'^it’ayaîèni' ■■
lettrés en faveur, de leurs,•qijçligion,-naires .persécutés.
,.1'ii lili •
=teaàbtit£ri=±=
-dii'l i-i li'.ni, fiîi_
La prière et lài'vérité *
' M ; \ ¡’II'
-y:*. Il y a deux sortes, de moyens
nécessaires pour produire Un réveil:
la vérité.pOdi: agir sur lias hommes ,
el la prière pqûr,agir'sùi’jDieuv QttiÎiid
je parle d’agiPisur:iDieii, je ne pense
pas que. lîesjpritÿul'e.ica'raclère ou les
intentions do .Dieu soient,changés par
|a,(prière. Mais la prière ;produit en
TOMS, un changement qui permet ii
Dieu de faire ce qu’il ne pourrait faire
sans cela. Quand un pi3clieur se re-t
penl, cette disposition met Dieu dans^
la possibilité de luiipardonner.- Dieu
a toujours été prêt à lui ipardOnner
à cetlei condition; dè sorte que quand
le pécheur change de septimont et se
repent, il n’y a pas besoin, vd’un
changement correspondant—em Dieu
pour lui pardonner. De même quand
les chrélifmè-'lfonfimbjLer,^! Dieu des
prières fer.yefltqSp ce.t étal de leur
âme permet â Dieu dé leur répondre
par . des^ bénédictions, carril était
toujours prêt à acboi'def .ses-grâces
à ceux 'qui revêtiraient des di.spositions cOrtvena'blfes et' qui javieraietu
selôh sa-'VblOHlê.' ' '■■''=•1 ■ ■
» La prière é.st un arineau essentiel
dan's la' chtfînt^dS-moyens '’qui; dmidlivsent à'un'’i^éVÏi}l^, élïe'’'y*'ést'» âuési
'.ftécessaire 'qoe‘ la vérffé."l Qüe_liq(re3’'fffif ODl'*dSé'avec' «èie' *ide ^Jíí^ívérilé
"‘bOur 'cqrtVërtir ' 'lës ';'hofnrti^p‘'él ’^‘se
'sóiib peu 'appliqués'â Mb''prt’èrë;:'ils
,'Orit prêché ét parlé »''èt diëtribliéiélBs
'traités, avec une franile'à¥dëtîrbptiis
ils se sont étortriés d’avoir si'p'éti ile
'succès. La raison en-est;'(|u’il:^‘'è'üb|îdient d’itsèr'.'de cël autfè*moÿênV''‘la
prière' fervertlè. Ils' oubiiaterit'ique ' la
vérité ne produira jamais drahd effet
■W"pafceqti’dh*. «I rài«t<dida
pas' sans'TEsptit' cfe ' Dïê\lpiÎΑ^'''aPflVe
quelquèfoîs* que ëeilX q.üL^eül^'ôiétU
. le plus à propagerla'veHtê,'^s%riîfiltiléitl
■fBraàlébtip moîtts ■à’ 'la/'pnèrti.''hG'eét
^fhaflfô'éreüx, ' Car ," à mbïiïs”'^ü’ëüx
*mêmës'ou quelqu’un d’aulftín’ait resprit de prière, la vérité ¡iséüle'¡iie
îéra qu’endurcir les hommes dans
Timpénilence. Il est probable qu’au
joür du jügditientOn verra que rien
n’a jamais ¡ été : effëélüé'par la' Vérité
seule,' avec ,t|uelqüe‘ zél'edqqîëlle" ait
été préseíílée'i,'' ett' qtlhl ''à''fo'tijoüTs
Lalld' pour qu’elle; h gît I ''t[û’il y' ' i^t
quelque part un esprit de ‘prîèréqui
lui donnât Tàçcès- d€S 'ceenrs.'''>'i .".
» D’aiitres se trompent dans'l’autre
;Sens, ndti qii’i'ls' aftâbhëni trop de
prix a la' prière, maî's''pârce-qu’ils
•tktbiî'fcWtt'le fait qud la'prière aussi,
’'ItrtkSéhâ ^dHfeomêrUé,', pourrai'f rester '
éCérnëHement inefficace'.; Les pécheurs
tíe sont pas convertis par un' contact
•'direct 1 d’à'* Sâint-Eiprît Vî'ftrâiS; 'paf la
vérité employée coiifiiéë ' miE)yèn.'''Al-
6
78
lendre la conversion des pécheurs
par la prière seule, sans l’emploi de
la vérité, c’est lenler Dieu. »
^Ch. Finmif^ Discours sur íes réoeüs religkuxji
Le 17 Février
UN PEU PARTOUT
A Naples, nous écrit IVr J. P.
Pons, les rnembres de l’église vaudoise ont voulu, celte année aussi,
célébrer la fêle de l’émancipation.
La salle était parée pour la circonstance; 70 personnes'^élaienl présentes.
M. l’Evangéliste Chauvie nous donna,
dans un petit discours d’ouverture,
un abrégé des luttes soutenues par
les Vaudois pour la défense de leur]
foi. Li’éludiant R. {un catéchumène)
qui lui; succéda, nous intéressa par
un dw'îours d’occasion, après quoi
M. l’instituteur G. attira notre attention
spécialerneql sur les fêles qui eurent
lieu en ■1848. Son collègue L.
nous,parla des faits qui ont préparé
le çhotpjn à; la liberté religieuse et
termina en envoyant, au nom de tous,
uneisalntalion aifeclueuse.au pasteur
absépibj après quoi M. Camp, nous
eilhorta: èjSoivre les traces des anciens
Vaudôia, ités chants avaient contrihHé|
à rendre la fêle agréable et lesiaeux
heures' : passées ensemble nous ont]
laissé-un Joien doux souvenir.
A Elorence, une centaine de personnes se sont réunies dans la grande
salle de l’Ecole de Théologie é l’entrée
de laquelle Miss Martin à chacun donnait une cocarde tricolore. Un chœur
d’étudiants^ et de demoiselles a chanté
l’hijmne de Luther, le JïeioMr de l Exil
le serment de Sibaoud etc, M. le prof.
Geymonat montra quels progrès avaient été accomplis, en ftiit de liberté
religieuse, de i848 à aujourd’hui.!
M. le prof. Comba a parlé donnions*
anciennes entre les Vaudois et d'autres
adversaires de Rome et MM. A. Meille
et A. Revelont rappelé içs douloureux:
souvenirs.de Îd86, t
Le 16 au soir, au Circolo Evangelico,
le docteur Th. Gay avait donné une
Conférence sur l’Emancipation des
Vaudois.
Aw Vallées, nous savons que le
17 a été partout célébré d’une manière solennelle et édifiante soit par
des fêtes d’enfants, soit par des banquets fraternels auxquels ont pris
part un nombre considérable de personnes à Viltesèche, Pomafet, Pramol,
St. Germain etc.
A la Tour et à St. Jean les Unions
chrétiennes ont eu des soirées fort
intéressantes.
, ip ■
Ce concert de joie et de - reconnaissance a été troublé par une note
lugubre venue de Prarustin. Une
quarantaine de personnes, des jeunes
gens surtout, avaient cru pouvoir,
au Roc, profaner la fête vaudoise par
une danse qui s’est prolongée jusqu’à
une heure avancée de la nuit. Assaillis par une bande de mauvais
sujets qlii’prétendaient prendre part
à ce divéêtissement, ils laissèrent tin
jeune homme de 23 ans, étendu raide
mort par un coup de couteau dans
le cœur, au milieu de celte salle
de bdh'îfoifs sympathisons avec'ceux
qui 'pÎMrent 'le jeune homme, et
nous ne sommes certes pas de ceux
qui trouvent toujours le moyen d’excuser, de justifier et presque d’absoudre entièrement les criminels,
comme cela s’est vu plus d’une fois
ces dernières années. Mais cela ne
nous empêche pas de rougir,' avec
la grande masse des vaudois, de cette
jeunesse éduquée aux bals publics
dûment autorisés par'nos syndics et
sous-pi'cfets, et qui ne sait trouver
rien de mieux pour rappeler les souvenirs douloureux de 1686 et l’Edit
d’Ernancipation de 1848... qu’un bal.
7
.79..
Sociélé de missions • Pra del Tornn
Raport financier de Vannée i 885
"f '
Collectes faites aux 35 réunions tenues dans
différentes paroisses des Vallées.
Angrogne.
St. Laurent . .
Bonne-nuit
Serre . . . .
Pra-du-Tour .
Cachet-Rivoire
Serre-Malan
Jourdan . . .
Bobbiû-Pellke.
Chef-lieu . .
Massél.
Salse . . . ‘
Grange-Didier .
Fr.
A
»
A
3.50
5.00
3,20
4.00
6,30
1.50
1,60
25,10
10.00
6,00
4,00
9.00
4,55
5,75
6.00
6,35
7,85
Perrier-MamiUe.
Crousel..............
Pràiÿ.
Guigou . • . . .
Pomaret.
Envers-Pinache . .
Pramol.
Rua..................
Rua (2 fûisj . . .
■11.
pli
i.TlO'l li'
Praru$(f^!: -----
Roc et St,-Barthélemy » 17,50
Borà -----
Chef-lien . . *
St. Germain.
Chef-lieu .....
Batmas...............
25 10
10 00
9 00
4 55
5 75
6 00
uül'i.
li îllül.:
:f '
14,20
7,50
15,65
3,70
14 20
17 50
7 50
St. Jean.
Blonats .
Mouroious
Gonins .
19,35 19 35
6,60
3,66
2,00
» 12,25 12 25
A reporter Fr. 131 20
Villeièche.
Villesèche . . .
Linsart . . . .
Trussan . . . .
Granges de Bovil
Bâtie..............
Clos................
RÉporV^ Fr. 131 20
» 9,02
» 3,75
» 3,20
» 4,15
» 3,00
B 8,60
» 31,72 ■ 31 72
Villar-Pellice
Serre . .
La Planta
Envers .
Torre-Pellice
Chabriols
Envers .
Bonnets .
Simounds
:V- .ti;
4,30
2,25
4,02
10 57
■7,50 ■
3,00 ,
2,10
-----,i„|
17,25 17 25
Total collecté aux réunions . Fr., 1.90 74
Collecté par les M. effectifs , b 6 7Q
Contributions des membres honoraires . . . . , ■. L' .*'»<¡235 00
Collecté per un membre hono- io '
raire.................... . •’,.!( * é 15.00
Comité auxiliaire du Pomaret i ■') :
pour le Zambèze. . . t '.i » 40 00
i(,M —-----
'■ 487 44
Intérêt de la somme de 1884 . » 12 00
499 44
Une souscription ouverte en septembre pour Léribé a produit b 623 95
Recueilii en tout Fr. 1123 39
Torre PelHce, If'' février 1^66.
Le iinredtt ‘
B. LÉ6ËR, lŸésiOent.
L. RosTAN,'Vicer-Prés.
J. Secrétaire
Le manque d’espace nous oblige à
renvoyer a huitaine deux articles
relatifs à la Lettre explicative d;e M.
Pi'ochet. Nos collaborateurs voudront
bien nous piwtÎDnnftr ce retard invq-,
tûnlaire. / ,
8
■80 ~
íi i ! Bibliographie
Í.U. : . . , ■ 'n' _.¡!;v
Poésies■:Vauíloises exlraii^&^- dp,
la (( Val(íésiey>,, poéim sur 'le9,,.Séje.ments de-~f$86, el pttHiées,á Púcc,fjikon
ííu secondu fienlehaire de ces évênèmcpls
par íVlexís.^íusto'n. — Torre-Pelliçe,
Typograpmè Alpina, 1886.
rjCp: volume; de 190 pages in 12’,
confient, tout d’abord, un porlro.il
fort ressemblapt du poêle, puis non
moins de, 54 morceaux se riipporli^nl
les uns ï l’état des ' Vaudois ' dons
leurs Vallées en“l686età la persécution
de cette ..^néemémorable, les antres
au dépaw Hbur l’exil et à l’espoir du
retour. 'T.. '
-Nous fégrenons que l’auteur ait
cru devoir Introduire dans cespciêsies
consacréësjaux souvenirs dë”'1'686,
des moréeàux qui, il le 'réconnaît
lui-même, sont hors déplacé. Pourquoi
pér'ex, •pJàcer'u'ci la mort de Jahier
Survenue en 1655, des bûchers qui
u’diil; pdsi été'’allumés'‘ et'des\'scèfiefe ;
dé carnage qui appiirliénnént'àid’an tres '
pays? ■ .,1 ;;i I.“IC:, ;
'Le-Doct. Muston a la versification
facile, mêmeiiropifaeile; aussi troüVéivt^otï à eôté de morceaux bien, réussis,
des pages Joù.ile'isoilffleiipOëtiqùeiiftSt '
faible et le vers est •langui’ssanti: ¡ ¡
Ce qui ne manque jamais c’est
l’affection de notre historien pour ses ■
vallées, affe&tion qui u,ii: i., -a. jjvMc! I
. .vers le Piémrtnt ¡.rijnlaiii: an rêverie,
L'a fait, malgré lexM, vivre tlans la patrie.
________ (' -.I i r--’ ••
T'; y. ’hÜ'jj.í 'upnj '
î&Êïïiue,. |>aUtiquc 1
itaUe. -r ba Chambre s’est oc-!
cupép^fle. la,lpi,'coneernant tes grèves, i
pfdppséè'p'àr',’re,,rriî^ Après une;
assez ÎOûgdV discussion, cette loi a été ’
rej)dussée par Quelques voix de majo-i
rité; mais le ministère n’en avait pas,
fail'uhe quèstïoh importante.'Depuis'
lundi i dernier, d’après le programme, :
la quesiiônu.fjfiancièré 'doit être^à'
'l^ordro' du fjnûp.'ifc’bn prévoit qué cet^l
discüàsioh' I durera "jijdïpi’à laofin du.!
mois au moins. Les deux partis,i'èelüil
du ministère et celui de l’opposition,
copynqu.eFlt t;le ban ef,4!8'’*’>'‘ère-ban
car c’est sur le système financier de
Magliani, dont les autres membres
dut",ipflbinet,,sont solidaires, que ,,Ia
p:r#ndé bataille contre le ministère
doit s’engager.
'"On parie ééjà de crise ministériellé;
car l’opposiitiOn est forte et- en nombre. Même l’on assure que si Minghelli
ne vient au secours de Déprétis celuici est renversé sans nul doute. Mais
l'on pense que la politique l’emportera chqz ülinglietti sur ]â question
financière et qu’ainsi Jé.jjministère
sera gauvè. ",
PÊ'unitie. — Les électiôiis', politiques supplémentaires ont été'favorables au parti républicain.
Angleterre. — Gladstone a déclaré dans la Chambre des Communés
que la politique du cabinet libéral
est en tout conforme à celle du cabinet tory ou conservateur, et tout
particulièrement dans les'‘Balkans et
dans la Grèce; et Bismark s’est hâté
de faire savoir au roi de Grèce qu’il
ne devait pas compter,sur lé'seoours
ou la coerpération de rAngielerre qui
était d’accord avec les autres grandes
puissances. - ............. '
Le vice-roi d’Irlande a été bien reçu
a Dublin. Quelques cris de vivie Papneil
n’ont pas eu d’écho.
JOiverg^— I^es journaux s’occupent
beaucoupi, de Des-Dorides ,!, accusé de
haute trahison et surtout d’une lettre
qui lui aurait été adressée de Vienne,
par laquelle'le Vatican serait compromis ou au moins des perscMliïages,
comme Gateraberti, qui^'tiénnent 'de
prés au Vatican. Mais l’on doute qiie
'celle lettre soit sérieuse, et'Bon incline à croire que c’est l’œuvre de
quelque farceur du parti clénieal.'
-Æiinonoo
’ MM. Miipîs et Marauda fabricants
d’étoffe h Torre Pelliée, reçoivent
chaque'^kmedi à Pignerol i'^prtinde
route de Feneslrdle, N~. 43, les'’Cummi,ssions pour filage des lainé.s ,’ confection d’étoffes, teinture, foulure,
'ëtc; . ___________________
(,i. I- . Efi.nES,T Roof,UT, Gérant___
Pignerol, Imprim. Ghiantore et Mascarelli.