1
^pte-courant avec U Poste
D'JkBONNEMENT PAR AN
ÿoi« . . Fr. “
,}pati(ïe,r . . •
'“inaine, Autrichs-Httniçrie,
lîi'Bsil. Danoniârl<,
Jiïpic, lldllamie, Sufcdi!,
, P M r ahôi’k^iemenl
selon V Accord da
tienne l^’r.
Ori is’abónnb :
taureau
Mm. Igs Pasttìui's; et à
Oïip_ Alpina à Torrn Pallie
^"■enritimant part du 1. Jauvier
r: _ et gn paye d'ava^tc^_____
a^nnée XXXLI> N- 40,
Il Numéros séparés dôiraDdé« avaLl
' le tirago, 10 eoptimes chacun.
dnnunc««; iü CQDtimcs par ligû«
pour une seule fois — 16 cen»
times de 2 à 5 fois et 10 centimea pourô fois et au dessus
s'adresser pour la Rèdàctlo» et
pour r Administration à M.
Jean Jalla, prof.,Torre PelHae.
Tout changement d’adresse coûte
15 ceDtiraes, sauf ceux du commcnceîTmn_t de l’année. __ _
L’ECHO
' 1)K8 VALLÉES VAUOOISES
Paraissant chaque Jeudi
tUïl ..CI I5Ï. ItUIlVlnM. Acl. 1,8.
suivant la vérité avec la charité. Kph. IV, iS. üttciCíí téglie wicuiie. «.UH. VI, IÇ
M O IIIIII ai I' V t
f¡ui nous mariquo — Nouvelles ije nos
M¡ssiuniia¡i'tí.s — lîvaiiiiélisatiori par la
Bible — Nouvelles l'eligioiises — Institutions hospitalières vauJüises
Sousoription — Avis.
QUI RiOtS «UBidlfi
L’esprit d’initiative i
J Ce ii’est pas l’amour du Itavail ^
üi mrtnijue en général au Vaudois, j
aiilre chose est travailler lors- '
^ |'>’on sait exactement ce que l’on j
: taire, (]ue le travail est lout
^■'éparé et le chemiu où l’on doit
t '^archer tout, tracé, et autre chose
j'iaru] on doit trouver soi-même son
*'stïiin et aller à la recherche d’oc' *^':*pationsdont on ne comiaîtd’avance
i** la nature ni les dilliculés. Dans
. :f premier cas il sulfit d’avoir de
. [^Jditiide au travail qu’on a devant
, |!^h mais pour réussir dans le second
: faut de resprit d'initiative. On
■ |®üt être très actif, même haliile
I .®0s sou genre de Lravaii, tout en
parfaitement routinier. Le bœuf
tire la charrue trace son sillon
f'issi droit que pourrait le faire
ou
vrier le plus inlelligent armé de la
meilleure pioche. Mais ne lui demandez pas de trouver une manière
de labourer plus commode, plus
rapide ou moins fatigante. Il n’a
pas l’esprit inventif. Sans comparaison, c’est le cas de beaucoup de
Que fonl les Vaudois, de la classe
agricole en pai'ticulier, à qui les
ressources de la famille ne, suffisent
pas? Le plus grand nombre d’entre
eux rentrent dans une de ces trois
catégorie?: ceux qui émigrent, —
ceux qui cherchent de l’emploi dans
quelques-unes des industries qui
s’exercent dans le pays — et ‘ceux
qui... se contentent de vivre chez
eux dans la misère, Que ces derniers pèchent par manque d'initiative, pas besoin de le démontrer :
celte catégorie ne nous arrêtera pas
un seul instant.
Que les industries qui s’exercent
dans nos centres les plus importants,
quoique presque toutes entre les
mains d’étrangers offrent du travail
à beaucoup de personnes, et dans le
nombre à bien des Vaudois, et soient
sous ce rapport, un grand avantage
pour le pays, cela ne fait pas de
doute, et nous n’avons garde de
méconnaître les services que rendent,
par exemples, les fabriques de soie.
2
314
de colon et de laine que nouü connais.sons tous, el l’exploitalion de
])i'oduits natui'elH tels que le laïc,
le gr'apliile, les pieri'es lamellaires
etc. D’aulre pari, nous ne sommes
nullement opposés à l’émigralioti,
soit temporaire, soit peiananente. Au
contraire.
Mais nous cbeichons l’esprit d’inilialive et nous ne le trouvons
guère chez ceux qui passent 300 jours
par an toujours devant la même
machine, faisant toujours le même
travail, travail presque aussi mécanique que celui de la machine
elle-même. Quant à ceux qui émigrent, c’est autre chose, et nous
admettons volontiers qu’il faut au
moins un ceilain courage pour tout
quitter et s’en aller au loin, où l’on
ne sait ce que l’on trouvera. Osservons cependant que le fait de
quitter le pays ne piouve pas à
lui'seul un esprit très entreprenanl.
11 faut voir ce qui arrive api'ès,
suivre les émigrants sur la terre
étrangère. C’est là qu’on peût juger
de leur esprit d’initiative.
Je connais des pays de montagne
encore moins faiorisés de la nature
que le nôtre, où l’émigration temporaire a lieu sur une échelle beaucoup plus vaste. Presque .tous les
hommes passent un temps plus ou
moins long à l’étranger. Et ils
en rapportent pour la plupart une
aisance relative, que l'orj reconnaît
facilement à première vue, rien qu’à
l’aspect des maisons. Ce n’est pas
qu’ils exercent des occupations bien
variées: il y a des vallées entièies
dont les habitants font presque tous
le même métier; mais ils savent
trouver le travail et se faire connaître et appi'écier comme bons
travailleurs, et, l’ordre et l’économie
aidant, ils apportent à la maison de
belles épargnes.
Nous ne pouvons pas en dire autant
des Vaudois. Ils parlent la plupart
sans trop savoir ce qu’ils iront faire,
souvent sans avoir a[)pris à faire
grand’ chose. Et quand ils se trouvent
dans une grande ville, sans (Nl't-'
l'ience, salis aj)|)ui, el sans moyeu^^»
c’est alors (|ue cet esprit d’initiativt'
dont nous parlons leur serait
plus nécessaire, et c’est aussi aloi'^
i|u’oii [lent le mieux conslater coiij’
bien il nous manque Pour un ptih*'
nombre qui savent se tirer d’alhp''*^
et font, bien Jeur chemin, cornhie"
qui, poussés par la nécessité, prentiei'^
le premier travail qui se présenl^i
lravaillent.au raliais de jieur
renconlrei' pire, n’ont pas l’énei'gi®
et la persévérance de chercher jus'
qu’à ce qu’ils trouvent une ocCU”
paüon qui leur coiiviemie, et
tournent au bout de ipielque teinp'’
pas plus avancés qu’ils n’étaie"^
partis. Combien aussi (|ui eii raP'
portent des maladies incuralilß®’
des idées malsaines, un cœur coi''
rompu. Nous ne voulons jias dh''^
par là (|uo l’émigration lempoi'iu''^
‘n’ait rendu aucun service. Elle ** ,
aidé liien des l'amilles à joindre
deux bouts, elle a procuré à ph'”
sieurs une cerlaine aisance, iXqi'*'*!;’*
qLies-uns même, la ricliesse. Mai*
si l’on faisait le bilan de l’actif ®
du pas.sif, il n’est pas bien sûr qu®,
la balance penchât du coté du pi'*^'
mier. Eu tout cas, et malgré
belles exceptions, nous pouvons bie'*
dire que, d’une manière générül*^’
elle n’a pas enrichi les Vallée.s.
Quant à rémigralion permanente
c’est un moyen d’expansion néces'
saire pour un peuple comme
nôtre, qui ne peut guère s’éleiidt®'
dans les communes voisines.
au point de vue auquel nous iiou*^
sommes placés nous ne pouvon'^
guère en parler; car ce n’esl certu*
pas à elle que nous pounotis
de'
mander la solulion du problème qe'
nous préoccupe, et que nous avon*
déjà formulé à peu prés ainsi: «Coiii'
ment obtenir que les Vaudois uh' '
lisent à leur prolit les resKonret'*
que leur olfre le pays et les etH'
pècbent de passer en d’antres mains?”
Au contraire: si nous ne somni^*j
pas vigilants, elle pourrait favoriseï
3
f-.
315
' Celle invasion progressive que nous
'léplorons, en íaciiilnn!. raequisilion
(le iei'i'Cs el'i’Iiabilalinns toules prél>!n'ées. Et qunique ceia n’ait pas
élé i’ait jusqu’à présent siii' une
Si'ündo échelle, le ilanger n’en est
has moins réel, et nous ilovoiis avoir
l’œil ouverl ; ailleurs on veille, et l'on
suit ce que l’on veul.
Aux trois calégoiies qui précédent
"or.s devons, pour êli'e complets, en
ajouter une (|uatrième, qui occul'erait la première place si nous
avions un esprit |)lus emtreprcnanl,
tnais qui esl, hélas! à la dei'niôre;
■ious voulons parler , Ae ceux qui,
Saiis SOI tir du pays, savent [lar leur
propre acdivilé améliorer leur posilion en se- eréard, des occupations
l'érniméralrice;!. C’est à cela stirlonl
qii’oii reconnaît l’esprit d'initiative,
l't c’est en l'elaqiie lions avons (rimaienses piogi'ès à Caire.
Nons taisons avec [dus ou moins
de soin le travail que nous impose
diolre jirofession; ragriculleiir cullive .son champ, l’artisan fait les ouvrages (lu’on lui commande, le petit
* iiégociant soigne sa honUque. 'Mais
où sont,les :igriculteur.s qui .savent
otitenir des |uoduil.s ()lus ahomlanls
et de meilleure qiii'Iilé en introduisant de nouvelles cultures ou eu
peiTeclioimant ¡)ar de meilleurs systèmes celles qui existaient déjà?
Cornhien sont-ils les artisans, les
indiistriel.s, les iiégociaiils ipii, par
une activité énergique et iulelligeiite
Ont su acquérir ime. certaine reiioinmée et se Caire nue clientèle
hors lies élroiles limil.e.s de la com> mime, ou tout au plus de la vallée?
he (lelit propriétaire, ((ui perd une
demi-jqiirnée par semaine pour aller
vendre au marché qiielque.s hecto.s
de heurre et quelques demi-douüaine d'œuCs, et .se montre si soigneiiseraeiit économe des quelques
sous ipi’il en relire, no sait |>as voir
autour de Jui qiiauLilé de pelile.s
ressources dont il pourrait tirer parti.
Ou peiil .steii rendre rorn|vte en observant le.s quelques maisons où l’on
comprend mieux cela. On y fait argent
de tout. Les enfants vont cueillir
dans les bois, lanlôl des cham[lignons, tantôt des fraises, des fi'a.nhoise.s, des myrtilles, des mûres etc.
Tout cola se vend, et ça ne coûte
qu’à prendre. L’active mère de famille, de son côté, ne néglige rien,
« élève des poulets autour de la
maison », et sans faire « châteaux
en Espagne a, vend œufs et poulets.
Au lieu de faire le iveurre une fois
par .semaine pour le porter au marché comme tout le monde, elle le
fait plusieurs fois, pour l’avoir meilleur et va le vendre par petits pain,
natnrellemoiil nn peu plus cher,
dan.s les maisons.
Ce sont de petites sources do revenus, j’en conviens, mais il ne faut
rien négliger. Avec les centime.s on
tait les francs et avec les francs les
sommes plus fortes, l'iusieuns de
nos fruits ne sont presque pas utili.sé.'=^. Les nuiseUes, par exemple,,
dont on pourrait tirer une huile
excellento, sont presque toujours
gaspiîlée.s par les enfants, ffui les
cueillent, ou plutôt les arrachent
avant la maluiité. Le jardinage, qui
pourrait être une Itotine. re.ssource
pour bien des familles, ne fait aucun
progrès chez nous, et la ¡ilupart des
légumes que l’on vend sur'nos marchés viennent de Pignerol. Même
des [làturage de nos montagnes nous
ne savon’’s pas lirer tout le profil
qu’ils pourraient nous donner.
Que dire des petites industries
rurales, si ce n’est <|n’elles sont toujours à créer. Non seulement on
ne fabrique pas pour vendre, mais
on achète même le.s plus simples
instruments d’agriculture. Aussi il
n’est pas étonnant que nous nons
laissions devancer par d’autres clans
les industiie.s plus importantes et
dans le commerce, où la concurrence est tout au piofit des plus
entreprenants. ,
Mais, encore une foi.s, ce n’est pas
le manque d’altitude au travail qui
en est cau.se, ce sont nos haliiludes
4
1
- S15
roulitiiéres, dont nous ne savons pas
nous débarrasser. Tout ce qui sort
de l’ornière a une peine infinie à
se fairejour, I>a routine lue l’esprit
d’initiative. Comljattons la première
pour réveiller et développer le second. C’est encore une autre éducation
à faire, tout aussi nécessaire que
celle de l’espiit pratique, dont nous
avons parlé la semaine passée.
Valdesiu».
NOUVELLES DE NOS MISSIONNâlNES
Un courrier, arrivé d’Afrique le
25 Septembre, nous apporte des
nouvelles de tous nos missionnaires.
Celles de fmatile, allant jusqu’au
1 Juillet, nous montrent d’abord M.
et M,me A. Jalla aux prises avec de
' nouvelles difficultés, à la suite de
malentendus avec le roi. Ce dernier
avait cessé de fréquenter les cultes
et se refusait à aider les missionnaires à transporter les quelipies
caisses de provisions qui étaient enfin arrivées à Kazoungoula. f.a situation était d’autant plus grave que
les vivres, déjà distribués par râlions
depuis quelque temps, rnarebaiont
rapidement vers leur fin, Nalurellement, les dispositions de tous hes
indigèties se ressentaient du changement d’humeur du roi : les enfants
de la maison devenaient difficiles à
conduire et mécontents, deux éléve.sévangélistes, sur lesipiels ou fondait
de belle.s espérances, quiltèrent l’é
cole. Uans de telles circonstances,
au sein d’uii peuple d’esclaves qui
imite sou despote jusque dans les
moindres choses, l’œuvre ne pouvait
que rester sfatiomiaire, et même reculer. Aux dernières nouvelles M.
Jalla avait réussi à ramener l.eoatiika à de meilleurs sentiments.
Malgré tous le.s' ellbrts de Satan,
3 nouvelles âmes, à Loalile, ont déclaré d’avorr trouvé leur Sauvem-.
[.’école, que le roi favorise direcleC
ment, comptait 253 élèves. Uescon-:
seils de M. Jalla au roi et à
chefs et une prédication courageusei'i
bénie par le Tout Puissant, ont réusia
à arrêter une guerre que les
roLsés allaient enireprendre et pou’’
laquelle tous les préparatifs élaiei'l
déjà faifs.
Un résident anglais est arrivé
s’établir près du roi, et un auti’® t
pour le Boshikoulournbœ et le B®;
loka. Un 3* ne lardera pas à être pla®® ,
aux chutes Victoria. Cette merveill®'j
de la nature va être flanquée d’u® j
hôtel, desliné à être dans 3 ans j® j
point terminus du chemin de I®' |
sud-africain. j
Le prince f.ilia a transporté ;
village prés de Sesbeke, où l’o® j
comptait placer M. Coïsson. La,sta- j
lion de Kazouiigoiila est doue d®
nouveau à peu prés isolée. I)(ï plu®)',
•la sauté de M. Boiteux est ass®^'
ébranlée. La famille Béguin, à N®'
lolo, a élé réjouie par la uaissan®®
d’une 2.® fillette,
l.a difficulté de trouver des ail®'''
lages, et d’autres circoustauces ein
’ core, ont tellement retardé le dépaB
de l’expédiliori Davit-Merciei -Coïsson
qu’afvrès avoir passé plus de 2 rnoi®
ilans les sables, ils n’ont pu rpie
ilccider à rentrer à Palacbwe, d’où
ils écrivent en riale dn 28 Août. B®
seront obligés d’attendre là jns(|u’o>’
Mars l'arrivée de M. Louis Jalla
de ceux qui pouri’out l’accompagncô
Le Zambèze reste ainsi une anné®
de plus avec 3 rni.ssionnaires seU'
lemeut, pour 5 stations à de grarc,
(les distances. Que Dieu veuille leu'j
tenir lieu de tous ces secours liU’
mains (pii viennent ainsi à leu®
man(|uer. M. Mei'cier n’étail pas bie''
aux dernières nouvelles, f.e mission'
naire de Palacbwe, M. Willongbby'
se disposant à passer l’hiver à Mi®;
l'ekitig, c’est dans la maison qu’B
laisse libre que nos anus passeroid
ces mois d’uiio inaclion forcée (|u'>
leur est dur d’accepter. Au |)iit' ■■
temps, ils comptent pouvoii'¡rrofilo
5
jusqu’à lioulouwayo du chemin de
fer doîit la conslrucliori est activeruent poursuivie.
— Nous exti'ayons les liâmes suivantes d’une lettre de M, l’ascal datée de la Schapala le 2 Septembia':
«,1e compte employer pour les écoles
de la Sehapala l’ai'gent i'eçu_des
sociétés Pradutour, de Via d Üiiva
et d’autres amis. — Pe 5 Octoltre,
nous nous réunirons à Béthesda,
|)our ce que nous ap|)elons le synode des églises du Pessouto. I..e 6
aura lieu une conférence pi'épaiatoire eiiti'o blancs seulement. Peutèli'e (levi'a-t-on s’y occupe)’, liu départ de M. Gei'mo))d, de Maloube,
motivé par la santé éirranlée de sa
femme. Si M. Germond doit <|uit1ei’
l’œuvu-e délinitivrnneni, ce sera certes celui dont l’afjsence sei’a le plus
sentie aux tiavaux des conférences.
. Nous r-aimons beaucoup et ce .sera
une. pi’ivation bien sentie (pie de ne
plus l’ecevoir la visite qu’il nous
faisait chaipie année en venant de
Mataliéli ou en y allant. C’est, à
propi ernent pai lei', le 7 et le 8 rpie
les séances du synode aur'ont lieu,
l.es sujets suivants, qui sont à l’ordre du Jour, monti'ent (]uels genres
de discussions oc.cuj)ent ces asseinblécs; Des fiançailles de nos jeunes
gens comme les empêcfiant de progrosse)' dans la foi - Pu bétail (jiii
ent)’e eiicm'o dans bien des mar-iages
clnétiens. — Que fai)’e imuripie les
(‘hrétiens soie))t alTerrnis dans leur
foi pa)' la co))naissance?...
«Notre santé est bo))))e, grâces à
Dieu. Pe pri)itemps se fait sentir,
les pêclio's sont en Heurs et les
(|uelques saules pleurems sont da)is
la joie. Seule la campagne )’este
désolée sous son manteau fauve, ce
ipii dé)iote u)ie séclim’esse prolo))gée
0)1 |)lai))t smlout les pauvres [lour
lesquels il est gra)id teu)ps de labou)'e)', d'autant |)lus (]ue la plupai t
devront bêcher’ à la main, iaute
de bœufs. Mai)itenant (pie, dans
bien des villages, tout le l>élail a
succomtré à la peste Irovine, les
païens commencent à s’étonner de
leui’ aveuglement obstiné. Ils constatent, mais trop tard, (jue les chi’étiens, en consentant à ¡’inoculation,
n’étaient pas du tout conjurés avec
les blancs pour la pei’le de la tribu,
il faut espérer que de ce lléau l.)ieu
tirera du bien pour ce peuple. Pes
écoles semblent commencer à en
profite)’. Bien des païens y amènent
leui’s enlanis afin que, le cas échéant,
leiu’s yeux ne demeure))! pas ap(iesanlis'par le paganisme, cause de
la perte de ta)it'de richesses. ü)i
autre bienfait c’est qu'obligés do
travailler, les gens ne poui’r’ont plus
[lasseï’ '10 mois sur '12 à pares.ser
sur la place publique on à courir
d’une oi’gie à l’autre,
«!.a semaine prochaine, je cnm|)te
partir pour ma tournée d’annexes
qui durei’a toute la semai)ie. Pes
tournées me font toujours^ du bioi
et j’espère qu’avec la bénédiction
de Dieu elles en font aussi loujmirs
à mes ouailles».
Evangélisalim par la BiPle
No))s avons sous les yeux le Rappo)’t
de 1896 (te la Société Bibti)iue B)’ita)))ii(]U6 et étrangère pour ce qui
cO)ice)’ne l’Italie, et ¡)0)is en exli’avons (pielques do))nées qui jieuvei)t inté)’esser les lecleui’s de PEc/to
des Vc,liées. C’est e))Core de l’Eva))gélisation, et de la bo)ii)e espèce,
vu (ju’il s’agit de la dillusio)) de !jj
Bible dans notr’e patrie.
La population de l’ilalie a été
évaluée O) 1894 à. 30 913 66.3 âmes,
y comp)'is 62 000 protesta)ils (des
(¡uels 27 000 vaudois) el 38 000 israélites. Dans le but d’apporter la
Pa l’Ole de Dieu à tant (fûmes innrnoitelles la Société Bd>li((ue a mis
en circulation 168 212 exem[>laires
des livi-es saints en 1896, an moyeu
(le 13 Dépôts el de 32 (mlporteui’s.
6
Siâ
Depuis sa fondalion eu 1860 l’Afferice d’Italie a répaiiflu au ioiti e!
au large jusqu’à la iiu de 1896,
2 864 975 e.'iernplaires de la Parole
de Dieu. Il serait raaiuleuaiit diiiicile de trouver rlan.s l’Itane entière
urt territoire (|ui n’ait [>as encoi'e
été visité par' urt colpor'teur. Si l'on
ajoute ce qui a été l'ail parmi les
italiens établis à l’étranger, l’on ar'rive facilement à trois millions
d’exemplaires des Saintes Ecritures
r'épandus au sein du peuple ilalien.
Et les difficultés rte mnnrjuent pas.
A la superstition poussée p.isrjn’au
fanatisme et à l'irtcrédniité, s’ajoutent les elîorts du clergé romain
pour empêcher la diffusion de la
Parole de Dieu. Urt exemple entre
|)lusieurs: Le colpor'teur Gupertino
oITrait Iraitrpiillemertt la Bible aux
prrssants dans la pelile ville de Termoli sur les bords de ¡’Adriaüiiue.
L’évêque itassant par là lui reprocba
eit termes amers de vendre des
llcritures fausses et mulüées.
Irrvité à fournir les preuves de
son dire, l’évêque cita rjnelques passages détachés de leur contexle et
prétendit que les pai'oles: « lout ce
»que tu lieras sur la terre sera lié
dans les cieux » (Mutili. X,VI, 19)
avaient été omises à des.seitt dans nos
éditions des Sainte.s Ecritures pour
détruire la légitime autorité du clergé
l'omaiii. Quaitd le colporteur lui montra (jue ces expressions se ti'ouvent
dans toutes nos éditions, l’évêque
s’écria en disant rp.ie nous lesintei'prétions mal, et sans attendre de
réponse il s’en alla avec ses pi'êtres,
Il faut ajouter qu’avant d’entrer en
conversation avec je colporteur, l’évêque avait es.^ayé de lui acheter
tous ses livres en bloc; mais le colporteur suspectant avec l’aison quel
aurait été le sort de ses livres, ne
voulut vendre à l’évcque qu'une
seule Bible et quelr|ues évangiles.
Eaut-il s’étonner qu'un évêque
descende à des accusations dont la
fausseté saute aux yeux d'ufse manière si évidente, lorsque Monsei
gneur Carini lui-môrne affirme que
les réformateurs ont laissé de côté
l’Epîti'e de S, Jacques pour établit'
que la foi seule suffit au salut?
La circulation des livres saints a
de beaucouj) dépassé en 1896 celle
de l’année précédente ayant atteint
le cbiiïre de 7292 pour les Bibles
19 406 pour les Nouveaux Testa'
ments, 141514 pour les portions
détachées et en tout 168212 exemplaires. Ges résultats sont d’autant,
plus l'éjouissants que l’on avait lieu
de craindre un recul à cause des
récoltes peu abondantes, de la paiJ'
vreté croissante des classes inférieures et de la diminution du nomin e
des colporteurs.
Bon nombre des exemplaires des
S.tes Ecritures qui circulent en llalie,
sont irnpi'irnés dans la 'rypogra|)bie
Glaudienne, et de Florence ils sont
errvoyé.s dans les aulr'es dépôls d’b»
liilie et de l’étranger', en France, en
Autriche, en Allemagne eteri Algérie
Les colporteurs (lui ont cii'culc
dans les régions montagneuses itic
Naples et de la Basilicaia y,ont
trouvé maints exem|)laires des S.tes
Écritures rapportés de l’Amérique
par des émigr'auts de retorcí'.
Les colporteurs ne se bornent pas
uniquement à vendre le plus grand
nombr'o pbssible de livres saints,
mais iis vont de maison en maison
rlans les hameaux les plus reculés
demandant la permission de lire un®
parabole, iin psaume ou tel aulre
passage marquant. Getto œuvre iiohle
et fatigante amène (juel(]uefois la
formation d’un noyau qui deviendra
¡dus lard une église.
Même la bicyclette a été employée
avec succès pour une plus rapide et
plus abondante dilTusion de la Parole de Dieu. Et cetlo dilTusion est
d’une évidente nécessité tant est
grande l'ignorance et la rareté dès
saints livres, même au sein des classes qui itous paraissent cultivées.
Un e,\emple: Dans une imjrort.ante
Ecole Normale de Rome, il ne s’est
pas trouvé un seul exemplaire, de la
T'
I
î
7
B
319
Bililn pour y lire un psaume cité
Comme moilèle; de poesie r(di^fieusc.
tCl une élève a déidaré qu’il ne lui
était, ]>as |)('nuis de lire la lUnie (im,
aiüulait-elle. dans son .ignorance, a
été écrite |>ar laitherl...
Mais les succès du passé et ceux
du pi'ésent promettent bien pour
.l'avenii', car l’Agence d’ilalie dii igée
par M. Aug. Medile lad. dans notte
patrie une œuvre grande et ^noble.
E. B.
,5
Nouvelles Religieuses
Trévise. — M. G. Veronese prie
tous les cliels de missions d’envoym'
au Vero Italiano, Via h'errarese, 14,
Treviso, la liste de tous les lieux
de culte, pour la publier dans laimanaéh; Il Vero /ki/àmo dans l’espoir de conduire ¡melijuei âmes là
où l’on adore Dieu en esprit et en
vérité.
fUice. — Le lév. Joim Irving“,
uellan, a été nommé pasteur écossais à Nice pour 5 ans.
Nous recevons de Valdese (Caroline) la triste nouvelle que M. le
pasteur Soulier a perdu son entant,
William David. Nos sympathie chrétiennes à notre ami et à sa compagne.
ISTITUTI OSPITIlLlElll VAL0E8L’
ï.
Ci.l 1*^ Ottobre p. v. .sarà vacante
la Borsa Giacomo l'ellogrino di lire
Mille — destinata ai g'iovaui «Vaidesi». aspiranti alla carriera di medico
(1) C'e.st par un raalentoiidu que ce.s
avis n’ont pas etc publiés dans le N.o
■précèdent.
chirurgo, di t'àivuacisla, o di notaio, i
quali iissumano riinpcgiio im.rale di
esercitare nelle Valli Valdesi, se vi e
un [losto ViiCcUiUi.
11 Concorso è uperio allo
coiuli/.ioui: 11 Concorso si farà per Uloli u per e.s;niii tra coiicomitili «già
in possesso della licenza liceale o di
certificati equipollenti che pei'iiiettauo
l’iscrizione in una delle (acuità universitarie suddette ». (Art. >^del m
Modit. dal Sinodo 1898). L epoca d<d
concorso è Ou d'oi'u tissata per d 1
Novembre p. v.
Le domande (su carta semplice) corredate dai certificati e titoli che del
caso, dovranno spedirsi, [.rmm ded -8
ottobre p. v., al Presidente della Lommissione.
Torre Pellico, addi 20 SoUembre ibO.
Giovanni Maggiore, Présidente.
II. ,
Per unitVrmarsi alle disposizioni del
nuovo Statuto approvato con U.^' Decreto 15 Aprite- 1897,, la Commissiono
degli istituti Ospitalieri Valdesi apre
il concorso alla carica di l'usoriere
(lei medesimi - P«' h quinqnemno
1898-1002. _
Oli oneri sono quelli indicali dal
Regolamento 5 Febbraio 1891 e i elativo regolamento di cbutabibta.
La cauzione da prestarsi in cartella
nominativa del Debito Puliblico è di
lire quattordicimila. .
Lo stipendio annuo corrisposto e di
Idre quattrocento. Le domande su carta
da bollo da lire 0.6Ü devono indirizzai'si
al Presidente prima del 20 Ottobre
Torre Fellice, addi 20 Settembre 1807
Por la Commissione ;
il Pi’esiclenle
Giovanni Maggiore.
III.
■ A scuse delle disposizioni del nuovo
Staluto e .^elativo Kegolameiitu per il
8
320 _
personale, ia Commissione degli lsLil,ul.i
Ospitalieri Valdesi apre il concorso ai
posti di Mtìdieo-Ghirui'go degli Ospedali
di Torre Pollice-e di Pomanito per il
quiiiiiiioiinio 18980902. Lo stipendio
animo assegnato ad ognuno di essi è
di lire ottocento; qualora [leròl'Aniministra/done credesse vali.-rsi della facoltà concessale dall’art 7 del predetto
Regolamento, lo stipendio verrà diviso
in parti uguali.
I concorrenti dovranno inoltrar domanda su carta da bollo da Lire 0,(30
al Presidente della Commissione entro
COIVIMUNICATION OFFICIELLE
f.e.s Ecoles de Miitliode, à la Tour
et au Pornaret, s’ouvriront le lundi
‘25 courant à 8 h. du matin.
MM. les paslenrs sont priés de
faire tenir, en temps utile, à M. ie
prof. ,T Coïssofuet à M. le pasteiir
J. Weil zecke r, la li.sLe de.s
et maîtresse de quartier.
La Tour le 6 Oot. 1S97.
régents
J.-P. Pons, Mod'^
il 25 Ottobre p. v,, indicando ciiia
ramento in essa a quale dei due posti
(oppure se a tutti e due) intendono
concorrere.
Le domande devono essere corredate
dei seguenti documenti :
1. °) Alto di nascita.
2. ") fCediua penale di data recente.
3. ^’) Diploma di laurea, certificato
di esami e tutti quegli altri documenti
atti a comprovare le attitudini del concori'enle.
Per ulteriori schiarimenti rivolgersi
al Presidente dell’Amrainistrazioue.
Torre Pellice, addi 20 Settembre 1897
Per la Commissione :
Giovanni Maggiore, presidente.
Abonnements payés ;
M. J. H. Long, ano., Deux Pramol; — Caroline : MM, B. Soulier, past., H. Salvageot
H. Long, A. Martinat, S. Pons, P. Tron.
a été oublié à la cure
de Gobi, le 16 Août.
I ............. f.ve propriétaire poiir
j ra le réclamer en s’adres.sant à M.
I le pasteur Gardio! et en donnant
les indications nécessaires.
SOUSCRIPTION
pour nos frères (T Amérique.
sulla collina di
Hibiaua |)ropriel.à
di circa dieci giornate con^ casa rustica, vigna, campo,
prato, alberi fi’uttiferi e broppareto
formanti un solo appezzamento.
Rivolgersi alla Tip. Alpina. - Torre
Pellice.
Mad.rne Eug. Ferrerò.Tniin 20
Listes pi'écédentes 865
Total 885
Souscription pour lo Kefuge
l’AGEiN'CE SCOL.URE
dirigée par Madame Leeson (Parliament Terrace, Han'ogate, Angletei're) ion mil et place des'lnslituleui's,
des^ Institutrices et des Préce|)teurs.
Elle recormnande des écoles et
présente des élèves.
En souvenir du D.r Vola
M.lle J. A. Fr, 5.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie i^lpina.
‘.f’