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avec la Poste,
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Pelliei!, _
Année XXXY. N. 26.
28 Juin 1900
L’abonnement se paye d’avance.
A»noni^e3: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 1.5 centimes de 2 à. 5 fois et tO centimes pour 6 fois et au dessus.
S'adresser pour la Rédaction à M.
N. ÏOUrn, prof., Tnrre Fellice et
pour l’Adiminstration à M. Jean
Jalla, prof., Torve relUce.
Tout ciiangement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l'année.
L’EOHO
DES VALLEES VAIIDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
lAiiuiiiis: Aut. I, ii. Siüvraiit la vArité aveu la uhavitê. Bpli. IV, 15, Que ton vègne vienne. Malt. VI 10.
'k-.
Sommaire ;
Semaine — L’attente. ilu retour
dj ÿ’^'^ssponilanite d'Ëoüsse — Nouvelles
— Chroniiiue — Nouvelles
divers —■ lievne Politique —
*-J, “’^ïoatious — ,Souscri|itiüus — Aunoiice.s.
Ech
OS de la semaine
Si
l’/i
nnéa sainte n’ a jamais été
jusqu’ici, par des déinons^’tti-cléricales, comme on le
Pdtiçj^’^ (nu peut-être l’espérait) au
t^is contre, 1’ esprit du clé
le plus rétrograde et le plus
Solç s’y manifeste avec une
1,'î® à., laquelle nous n'étions
passé, le fameux Don
tcg devait donner une conféP^lç l’Eglise méthodiste épis
iqif Rome. Pour éviter toute
^ station hostile, la quesinra await
réunion eût un cale. ®t que l’on n’y admît
I Wif ,P®'"sonnes munies de billet
IV^i^^tion. Ce qui fut fait.
‘ P'-'®‘^‘’-'-dion. M. le pasteur
/ ®-'^ait à peine présenté l’o° 1^ ^ , j’ assemblée, en rappelant
t^Union. était privée, et en
priant ceux qui ne partageraient pas
les idées exprimées de se retirer plutôt que d’en troubler la tranquillité
— lorsque du fond de la salle retentit le cri : Vioa, Il Papa-re !
On fit sortir le jeune fanatique qui
avait poussé ce cri, et Don Miraglia.
commença à parler. Mais la foule dehors devenait toujours plus bruyante..
La porte fut forcée et un grand
nombre de jeunes gens des cercles
catholiques se précipitèrent dans le
temple en criant: Vioa il Papa-re!
l.e commissaire de police Poggioli,
entré avec la foule, ordonna de suspendre la réunion. M. Miraglia cessa
de parler, et M. Beltrami déclara
que la conférence était finie, mai.s
que les fidèles continueraient la célébration de leur culte. Mais ce n’est
pas ainsi que l’entendait le commissaire. Sous prétexte que la réunion
était devenue publique, il monta en
rliiimi, ceignit sa brave écharpe et
ordonna que la salle fût évacuée,
«au nom de la loi».
La Trihana, qui raconte le fait
dans tous ses détails, qualifie le
procédé de « supremamente ignobilc
c cretino » Il est .surtout souverainement injuste et anti-libéral, ce
qui est pire. Ce n’ était pas assez
de porter atteinte à la liberté de
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— 202
réunion et surtout à la liberté religieuse, en exigeant le huis clos pour
une conférence qui aurait dû être
publique. Au lieu de protéger, contre
toute violence du dehors, des citoyens
ainsi réunis pour une fonction religieuse, on n’ a rien su trouver de
mieux que d’interrompre violemment
la fonction elle-même, et de dissoudre
une assemblée réunie dans une église
et en forme privée, comme s’il s’était
agi d’un attroupement séditieux sur
la place publique.
Décidément, il y a un vent de
réaction qui souffle sur notre patrie
et qui gagne peu à peu les autorités
et les fait dévier de ces traditions
libérales qui faisaient considérer l’Italie comme un des pays où la liberté
religieuse était, pratiquement, le mieux
comprise. ' N. T.
L’attente du retour.
“ Voua aveü été convertis à, Dieu
pour servir le Dieu vivant et véritable; et pour attendre des deux
sou Fils Jésus..... I ïhess. I, 9-10.
Encore un dernier baiser et le fils
monte en wagon, emporté à toute
vapeur à des lieues de distance. La
mère, à peine revenue de la première stupeur causée par la séparation, se rappelle tout-à-coup une
parole de son enfant; « Mère, je
reviendrai dès que j’ aurai fait fortune ; tu connaîtras que je vais être
là lorsque tu recevras une enveloppe
à bord doré, et nous ne nous quitterons plus ï>.' — Elle sourit et se
redresse — il lui semble 1’ avoir
déjà cette enveloppe significative, et
des larmes de joie se mélangent aux
larmes de la douleur. Désormais elle
n’ aura plus qu’ un objet en vue :
cette lettre, ce retour, cette réunion!
— Elle accomplit ses multiples devoirs journaliers, luttant contre mille
difficultés matérielles et morales ; elle
suit son fils par la pensée et sent
parfois lourdement le poids de l’ab^
sence -- elle passe enfin par toutes
les alternatives d’une séparation
gue et douloureuse ; mais au
de tout et au-dessus de tout elle s®
rappelle la douce parole ; « Mère 1®
reviendrrti..... » Ah! son cœur 1®*
dit bien parfois que la fortune
rait ne pas venir, qu’ elle pourrai
mourir et n’ avoir avec .son
qu’ une réunion dans l’au-delà “
la vie terrestre..... oui, elle va mêri®
jusqu’ à se dire qu’ il pourrait chatig®^
d’idée et ne pas revenir du W® '
ou qu’elle a mal compris peut-être!'"'
Mais non, elle connaît son enfaf>*'
clic sait que sa parole est une
messe sacrée et que rien au moO“
ne saurait l’empêcher d’y être fidèle,
et son cœur de mère sait aus»
qu’ elle a bien ' saisi le sens de
mots si clairs, de sorte qu' elle fi'"
toujours par tressaillir d’espérai'"®
en pensant à ce moment où t""
deviendra joie et aboirdance
elle et pour lui. Et elle grison"®'
et elle vieillit, attendant, espéra" i
comptant les jours, les mois,
années, dans un mélange de vag"®
et de certitude, étudiant les cari®
de géographie, les itinéraires de cb®
mins de fer, passant de longs i""
raents à faire des suppositions
d®
hl®
toutes sortes, tellement il lui sem
que tout cela diminue la dista"®®’
adoucit le présent et rapproche .
retour I.. Et chacun trouve
très naturel. Allez empêcher
mère, et surtout une mère paU
Vf®
et isolée, de penser à son fils "
sent ! Tentative aussi cruelle w
vaine : et on le sait si bien q" ®
ne r essaie même pas mais q"
o"'
sympathise plutôt avec les manif®®|
tâtions diverses de cet « amour fi'
est plus fort que la mort ».
Et nous, enfants do Dieu, n’avo"
nous pas mille motifs pour
cette mère? Jésus nous a dit:
reviendrai et vous prendrai "'^4
moi...» (Jean XIV, 3). Les afli^
ont ajouté ; « Ce Jésus qui a été e>®
d’avec vous au. ciel en desce""
de la même manière..» (Actes Ii I'
Lui-même a protesté encore d"
3
203
^fialité de son intention en disant ;
^"Voici, je viens bientôt. » (Apoc.
XoB cœurs ne tressaillcntpas d’espérance ? Pouvons-nous
'‘^ster indifférents ? Jésus, n’ cst-Il
le Soleil de Justice qui porte
santé dans sés rayons ? Si donc
^ous souffrons dans cc monde, si
^ous trouvons qu’ il n’ est pas ce
'lUe nos cœurs voudraient qu’ il fût,
® il nous paraît sombre, triste, avec
misères de tous g-enres, avec la
*lia.ladie et la mort qui frappent
'^'^nstamment de toutes parts, n’élè'’6rons-notis pas avec ardeur nos
yeux vers Celui dont la “ venue
aussi certaine que 1’ aurore „ et
^ont la présence sera vie, lumière,
Justice, paix, santé pour l’entière
'^'"eation ? Une mère trouve le monde
Vide sans la figure chérie de son fils.
trouvons-nous beau et agréable
®3-tis Christ î Et à toutes les craintes
les objections qui peuvent s’élever
nos cœurs à 1’ égard de cotte
Venue n’ y a-t-il pas une réponse si
cherchons avec soin? Ce qu’il
faut pour attendre des deux
Jbsus tout en servant le Dieu vivant
véritable, c’est que ce Fils de
hotre Père nous devienne précieux,
^ le plus beau entre dix mille, » c’est
Jhe nous ayons pour Lui un amour
plus fort que la mort. S’Il devient
^ objet suprême de nos cœurs, remplaçant r amour du monde et des
*^hoses qui sont dans le monde, nous
^l'ouverons tout naturel de désirer
d’attendre Sa venue, de nous
''^téresser à tout ce qui peut nous
Orienter à ce sujet, de vivre' en un
'v^ot dans la force de sa fidèle professe.
A. L-J.
Correspondance d’ Ecosse
Edimbourg-, <ô juin 1900.
Cher 3{onmur,
Les assemblées des Eglises d’Ecosse
.Sont closes. Tant l’Eglise Libre que
r Eglise Etablie ont pu constater
un progrès dans leurs œuvres à l’Intérieur et en missions. Et l’une et
r autre manifestent une vigueur et
une vitalité qui ne peuvent qu’ être
pour le bien de F Ecosse. I.e Modérateur du Synode de F Eglise Etablie était le D.r Norman Macleod,
d’Inverness, celui de l’Eglise Libre
le D.r Ross Taylor, de Glasgow.
Les bâtiments où ils s’assemblent
sont vis-à-vis F un de F autre, dans
la même rue. Leur manière de diriger
les discussions est la même ; la seule
chose qui les sépare c’ est la question
de l’union de F Eglise et de l’Etat.
Ce débat a passé dans la politique
où la séparation de F Eglise et de
F Etat est un des buts que se proposent les Libéraux.
Le nombre des membres de V Eijlise
Etahlie s’ est accru de 5000 ; les
statistiques missionnaires sont aussi
satisfaisantes. Il y a diminution dans
le chiffre des élèves d’écoles du
dimanche surtout en fait de moniteurs. Il fut décidé de s’appliquer
à réparer à ce mal croissant.
Combien pèse la main de F Etat
sur la liberté de F Eglise, cela s’est
bien vu quand il s’est agi de modifier
la confession de foi, vieille de deux
siècles, et que les autres Eglises
d’Ecos.se ont déjà modifiée.
Le Consulteur légal de l’Eglise a
présenté un rapport qui établit qu’aucune formule ne peut être imposée
aux Ministres, si elle ne concorde pas
avec l’acte de 1695, qui avait rtimené
la paix dans l’église après de longs
troubles. Il fut cependant résolu de
maintenir la question ouverte.
Les écoles du dimanche ont aussi
été un sujet de discussion dans l’Assemblée de VEglise Libre, vu qu’ on
y accuse aussi un recul. Tous les
autres rapports signalent un progrès.
Le Fonds de Soutien vise à as.surer
à tous les pasteurs un honoraire
minimum de ,5000 francs au lieu de
4000. La somme que. l’on peut leur
verser dès aujourd’hui est de 4587
francs chacun.
4
204 —
I.e Professeur Lindsa}^ de Glasgow, a présenté son rapport sur les
Missions. Après avoir dirigé ce département pendant 13 ans, il demande sa retraite, pour raisons de santé,
et le Dr Henderson, de Crieff est élu
à sa place.
Le jour où fut traitée la question
de ITJnion avec l’Eglise Presbytérienne Unie, la salle était comble
longtemps avant l’ouverture de la
séance. Un enthousiame indicible se
manifesta quand le Fi-inàpul Rainy
se leva pour lire son rapport et,
spontanément, l’immense assemblée
se leva elle aussi. La discussion dura
près de 4 heures... Une motion, de
M. Gallvaith, de Lochalsh, contraire
à l’union, recueillit 29 voix; l’union
fut votée par 592 voix. Elle sera
donc effectuée le 31 octobre de cette
année par la constitution de la nouvelle Eglise Unie Libre d'Ecosse. Cela
suffit pour rendre le commencement
du nouveau siècle mémorable en
Ecosse.
Votre tout dévoué
R. M.
Des nouvelles peu brillantes nous
arrivent de Sesheke. Elles vont jusqu’au 28 mars. Lorsque MM. Louis
et Adolphe Jalla y arrivèrent, le 20
février, de retour de la conférence
de Loatile, M.me Martin était morte
depuis 3 jours, et l’état de M.me
Ramseyer était tel que, depuis dos
mois, son mari, aussi, très sujet à la
fièvre, devait faire le garde-malade
au lieu de pouvoir aider ses collègues dans r œuvre. Outre la fièvre,
M.me Ramseyer souffre d’une albuminurie inquiétante. M.lle Dupuy est
attaquée par 1’ hématurie.
M. Martin, très anémique, avait
cependant pu partir pour Sefoula où
il va remplacer le regretté M. Rittener. M.me Rittener est aussi tombée
malade en arrivant à Sesheke. M.me
Jalla est toujours poursuivie î^i '
névralgies et la petite Graziefl®^
la fièvre, qui l'a même détenu®
semaine de suite. 1.1 est nrgenffri
tout ce monde de quitter le ZaïU j
«Le,renfort de i<Sq9 se fondt l
M. L. Jalla, et je prévois le
je serai seul à Sesheke, plus sôU”
jamais. Et l’œuvre déborde
plus. Il y a 90 enfants à l’écoi® J
les cultes sont très fréquentés.^
M. L. Jalla était aussi revenu
fatigué de corps et d’esprit du
à la capitale. M. Mann a dû
la nouvelle station de MaboUi® j
et devra peut-être aussi être
Les A. Jalla, qui avaient cru ^.
fin février, prévoyaient que
dation, extraordinaire cette anné^
retiendrait jusque fin avril.
Boulawayo, la route scra-t-ell®
verte, c’est ce que, D. v., nou®
pérons savoir bientôt. ■
Ci lî O ]M I ô li il
?ious rappelons que les -“S3
de promotion et d admission a .
les classes du Collège, excepté If.c
mière, commenceront hindi 2 J
7 heures du matin. L’examen •'
sioii à la première année du
et de l’Ecole supérieure aura u®
mardi 10 juillet à 8 heures.
A l’Ecole de théologie le®
mens ont commencé le 19
présidence de M. le M'odérateiii’.
espérons pouvoir en donner les f
tats la semaine prochaine.
Le Comité provisoire chaïg®
preparer la constitution du
pour la route du Pra du
s’est réuni dimanche pour
d’un projet de règlement qui
approuvé. Les intéressés seront
voquôs procliainoment.
5
— ‘205
NouYelles et faits divers
Un curieux procès. C’est celui
a été débattu réceimneut deViUit
to tribunal frauçiiis. Un ex-moino,
iiiisée Le Garée, a porté plainte contre
l’abbé Bertün pour v'iulncion du secret
de la confession. Le pòro Elisée avait,
sans le savoir, inspiré à une Jouuo
demoiselle des sentiments qu’ il n’est
pas permis d’avoir jiour quelqu’un
<iui est voué iui célibat perpétuel. Pillo
lui en fit l’aveu par lettre, et le
niuiiie répondit. C’étiuc, du reste, uii
amour qui n’ avait rien de cliarnol.
* Quand on aime vraiment, écrit-il
plus tard, comme j’airmûs cotte enfant,
l’idée du mal ne se pré.seuto même
pas à l’esprit. » Mais M.Ile X. est
une pieuse catholique. Tourmentée dans
conscience, elle en écrit à l’abbé
Bertoii, son ancien confes.sour, en qui
®lle avait pleine confiance. L’abbé,
pour avoir tout son secret, avec nom
lettres, la terrorise, tout en l’assumant qu’elle peut librement se confier
U lui, qu’il emportera son secret dans
la tombe. Quand il eut en mains les
lettres du père Elisée, il lui écrivit
®n^ prenant la position d’un supérieur
Tui veut attirer nu aveu de son infél'ieur d'une façon discrète et amie,
^tot en gardant l’anonyme (il signe
'ivo Jésus!). Il obtient ainsi une
lettre humilliée et repentante du
vuoine. Il se bâte do la commuulquor,
avec celles qu’ il avait arrachées à
la jeune fille, aux supérieurs de l’ordre,
Tui envoient le père Elisée en disgrâce
au couvent de Cirniez. Deux ans pins
lard, le moine s’évade^ rompt avee le
Catholicisme, et alors, avec le conseiil®nient do la jeune fille, il se décide à
Poursuivre l’abbé llerton pour violation
^0 secret professionnel. Le tribunal
a reconnu la culpabilité de l’abbé et
1 a condamné, à une peine légère du
^’oate, pour avoir' violé uii double
®ecret „ — Le vrai coupable, c’est
1 abominable institution du confessionnal.
On lit dans le Figaro :
Mr L..., un dos principaux fabricants de macliiucs agricoles d’Europe,
occiijTe à Mannlieim doux ceiits ouvrier.«. M est venu à Paris pour installer
sou exposition, et a loué, près des
Champs-Elysées, un très bel appartement pour six mois. Or, M. L....
ayant appris que l’appartement situé
au-dessus du sien était vacant, s’est
dit que ses ouvrier.s y seraient très
bien pour venir voir l’Exposition.
Ü l’a doue loué; il l’a divisé on logements isolés les nus de.s autres; il l’a
meublé; il y a installé une cuisinière,
et 11 va inviter ses ouvriers, leurs
femmes, et leurs enfautB à y venir
passer, à tour de rôle, une semaine.
INous u’iuvontoiis rien. Cela se passe
rue de IJorri, et le bail a été signé.
Revue Politique
Le nouveau ministère est constitué comme
snit ;
Présidence et Intérieur, Saracco.
Affaires étrangères, Vistonti-Venosta.
Trésor, Ruhini.
F i U an ces, Chimirri.
Justice, Glmiturco.
Travaux Publies, Branca.
Instruction, GuBo.
Guerre, S. Muriino.
Marine, Morin. ' <
Agriculture et commerce, Careaiw.
Postes et télégraphes, Pascolato.
L’avenir nous dira si M. , Saracco a eu la
maiu heureuse et si le mini.stère remis à
neuf saura uuus tirer de l’impasse. Nous le
félicitons eu tout ca.s d ’ avoir gardé M.
Venosta : sa longue expérieuee et sa perspicacité vont Être utiles au moment où commence i’aveutiire cldiiolse. Et à ee propos le
vieux ministre a déclaré au Sénat que notre
politique là-bas sera faite dans les intérêts
do la solidarité et de la sécurité communes
à toutes les nations étrangères. Plus question
de ports à occuper, iii de baie à aiine.ter.
,M. Tomraasü Villa va être élu président
de la Chambre, avec 1’ appui de la Gauche
cüustitutiouuelie, non compris le groupe Zanardelli. On dit qu’il retirera le nouveau
règlement.
Une nouvelle guerre a commencé. Les puissances ne pouvaient pas laisser massacrer
impunément les sujets étrangers eu Chine,
aussi ont-elles assayé d'organiser le peu de
L
6
— 206 —
forcBS dispouiLlcs pour esgayer de réagir. L'n
comhat, a été livré à Ta-lvu par les troupe?
étrangères ciui se sont emparées des forts.
Par contre le.? Chinois bombardent Tientsin
pour en chasser les européens dont iiOO ont
été tnés. On dit que les embas.sadeurs et
miiii-stres ont obtenu enfin l'autori-sation de
(initter Pékin. De nouveaux niassacre.s de
mis.sionuaires et de chrétiens ont en lieu snr
r ordre de l'Impératrice qni veut l’externiination totale des étranger.?. La situation ne
fait doue qu’ empirer, et avant que le.s deux
cent mille hoiiimes, qu’ ou dit être nécessaires
pour mettre les Cliinois à la raison, soient
sur place, Dieu sait quel va Être le sort do
nos coréligionnaires là-bas ! Les dépêches
officielles parlent bien touiours du parfait
accord qui règne, à propos dos affaires de
(Jhiiie, entra les cabinets européens ; mais il
ne faudrait pas trop s’étonner si, le premier
danger passi'., la lî assie et 1’ .Liigleterre pour
ne pa.s parler de V Allomagne, n’ iront pas,
par leurs jalousies de puissaueea intéressées,
nuire à la bonne harmonie de.s gouvernements
et retarder ou entraver iiulireoteinent la
solution du conllit.
A Madrid le (.Touveniemeut a suspendu les
garanties constitutionnelles à la suite d’une
déinonstrntiou tumultueuse organisée par les
négociants qui se refusent à paj'er les impôts.
Les journaux ont V ordre de ne parler de
quoi que ce soit qni se rapporte aux payements de la “ eontribuoion industrial „. Le.s
négociants ont leurs raisons pour regimber
et l’affaire aura d’autres suite.?.
C. ..
J
L’Ami (le la Jeunesse.
Sommaire du du 16 Juin.
A l’exposition: Promenades et entretiens, III,
î,ôi vieuz' Parisien du Marais, (illustré!. —
Population du Globe, — Les deux filles de
la Comtesse Lôuini, L. Biron. — Souvenir
d’une promenade dans l’Amérique du Sud,
M.me Treezini'Bouchet, (illustré). — Saül et
David, poésie, A Esnoufim-, ■— La fête de
Jeanne, A. B‘’> . — La grive mu-sicienue (illustré), —• 12 millions de kilomètres carrés de
l.erraiiis à cultiver, — Réponse.? anx que,stious
XI à XX.
Le 1.5 juillet seront appelés sons les armes,
pour 30 jours, la Le catégorie des Alpins des
clas.ses 1870 et 1875; la classe 1875 (l.e catégorie) de l’artillerie de montagne.
Pour la dernière fois (V) seront admis à
l’examen de licence normale ceux qui, tout
en ayant dépassé l’àgo prescrit par la loi du
12 .juillet 1896, peuvent prouver d’bwoir entrepris depuis trois an.s au moins, les études selon les programmes des écoles complémentaires
techniques ou gymnasiales.
L.u Siiisnu. Beau temps, avec courts
valles de pluie, du 14 au 22. Beau fixe
le 23. Vigne et arbres fruitiers ont
souffert
couché.
qu’on ne le craignait. Blé en
ift«
HORAIRE
de la ligne Turin-PigiioroI-la
TLRIN-LA TOUR
Omn. Oinu. Omn.
Turin 5.30 9.15 16
Saugone 5.46 9.30 16.15
Nicheli HO 5.52 9.36 16.21
Candiolo 6.1 9.45 16.30
None 6.11 9.55 16.40
Airasoa n G.19 10.3 16,48
„ d 6.27 10.11 16.56
Piscina 6.38 10.20 17.5
Riva 6.47 10.29 17.14
Piguerol «■ 6.54 10.36 17.21
7.3 10.45 17.31
S. Second 7.14 10.56 17.42
Chap. Morer 7.21 11.3 17.49
Briqnéras 7.25 11.7 17.,53
Bubiane 7.37 11.19 18.7
S. Jean 7.47 11.29 18.18
La Tour 7.64 11.36 18.25
Acoél 1 Oit»'
17.4üi.l9'J?
17,541
20.a
30.1}
18.16
18.18
18.35
18.42
18.56
19.4
19.13
19.19
20.29
20.3
20.15
20.55
21.2
ii:g
22.3
LA TOUR-TURIN
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8.39)13.44
8.49113.64
8.50 14.1
9,6 ,14.8 :19.45
9.13!14.15 19.52
9.23 14.25 20.2
19.7
19.16
19.26
19.33
9.31
9.37
9.47
9.53
10.3
10.11
10.21
10.30
10.37
10.62
14,35
14.43
14.51
20.12
20.20
20.29
14,6 9 20.37
15.4
15.13
20.45
20.54
15.23 21.4
L5.32l21.l3
i5.39l2i.2O
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(1) Supprimé le dimaìiohe.
(2Ì Dimanches et fêtes.
Pérouse
S- Germ.
Piguerol
TRAM WA Y PÉRO USE-PIG N ERO}^
I Orli.' O r J. ¡Fêtes i Fac- ! O ni. : Ord. ' Oi'd"
4.201 6.3S 9— 10.55 12 45|15 —'18.1¿
5 B'7.2lj 9 48!ll.4'J,13.3il'l5.48 19 1
5.56) 8 9 10-36|l2.31il4.21,16.36,19-““
Pignarol
S. üerni.
Pérouse
Fne Ord. Fêtes Ord.'Fac-jOrd.:Or<Li
4,46 6.59 9—.¡10 55 12.45|15—18.|?;,
5.35 7.48 9,49 lI.44lia,:u:iB.49
0-23 8,30¡ 10.37,12.33 14.22,16,37,20,^'»
51
oé.
TRÂMWAY ',
PIGNEROL-TAVE.RNETTE-TUBU>' g
Pigiierol ! 5.16! 8.17Í 12.22! 16.19!
7.30' 10.36 14.41 18.45| 2U
l'urin
Turin
Piguerol
S 1' 12.45 15.57
7.19| 10.201 15 4i 18.20
7
207 —
Foires (lu mois de juillet.
Tour. 4 Bagiiol, 25 Sauze de Ceaaïuie,
^ ^aluces, 30 Barge.
Fonds du Cinquantenaire
pour la dotation du Refuge
(Lit D.r Vola)
2 e liste
Ileport L. 5Ü01,70
jûl'vid Bert du Girb (La Tour) L. 2. —
I ■O'Omauo past. (Vérone) 10 — N. N. (Turin)
Q Ernest llobert (Pignerol) 20 — J. P.
(Joures) 100 — Cou.sistoire d’Angro
Etienne Bonnet past. 5 — Prof.
(Elorenee) 50 — Marie Comba fCantaPû -5 — Pli. Canton (S. Jean) 10 — D.
g^y'‘')^tinel .syndic {Villesèclie) 5 — J. P. M.
(id;
^
0^- de
5 — H. Peyraii (id.) l — Joël Bouuous
1 — Maddoine Eostaii (UL) 1 — Union
Ch
jenues filles (id.) 7 — Produit de 1.5
(irJ® pommes de terre (id.) 5 — VLve More
f^Tour) 0 — Union Chr. (Villar) 40 —
j®lou Chr. (Massel) 40 — Etienne G.iy (S.
j^n) — Lydie Roman (Rome) 5 — Prix
llTiû /1S....1.Î /et Pin in T
deception (S. Jean) 20 — E. L. (par
J- Jalla) 10 — Ph. Garrón past. 5 —■
ih
ìT Souvenir de Joseph S. 10 — Paroisse de
li — Paroisse de Pramoi 39,30. — (".)
(p.”' (Envers Pinnehc) 4 — Enfants Pascal
^^herol) 4 — M. G. (La Tunr) 2,.50 — Daniel
lOil (8. Jean) 9 — Conseil comiminal (id.)
■" Thoi. H. Busio (Plurence) 25 — Doct.
,hlo Comha (id.) 20 — Famille Couconnle
lo — Lydie Cuisson (id.) 5 — M.r et
8. A. L. (S. .reali) 5 — M. N. (Tarin)
(n.Union Chr. (Coppiers) 3 — Union Chr.
(ih^riols) 3 — Eti souvenir
jj'.^iiois) 3 — Eti souvenir de M.me V.ve
j|»,Eorneroti (Gioicta.) 10 — Daniel Gay
9 Ff j...linci
[¡iji'^hienne (8. Jean) 5 — Caroline Martinat
hriti) 20-r Aimé Jalla (id.) 25 — Gander
Æ'Stierol) 5 — Colonia Belgramo 142 (par
1. ig ..„.i--- TT I)......1 í.».
pastenr H. Beiix). (“)
Total à ce jour L. .5884,55
V) Le détail do ces listes paraîtra dans
Phochtiiu Rapport du Refuge .
los îilfainés dos Indos.
ÎpU'
J, Listes précé{leiite.s L. 480,50
Jl.me Lydia Fontami-Roux : produits d' une “ Pesca (U Brnffusiiaa tenue à l'occasion du
Uaziir de l’Union (•lir. des J. J.
de .Rilsn 84i06
*’(ainème: “d’une personne amie „ 19
Total L. 574,55
Abonnements payés.
Kurern-Pii/dche : M.mes Adèle Bertet, Su.s.
Lageard, Marie Lageard. — B. Vinçon, S.
Germain. — Turin ; Peyrot, Combe-Matty.
De Feniex, .luuvenal, Bertet (99-900) — Tron
G easier (99-900) Bounoits Cosmopolita, 25
copies, Ratto Uruguay— Insertion Bordighera.
l’rovincia dî Torino — Circondario di Pinerolo
Comune di Massello
i¥f ISO m caicoRso
Tei biennio 1900-1901 ; 1901-1902
ò vacante nel capohiogo di questo
Comune il posto di Maestra Elementare .scuola feinminilo inferiore “ rurale „ collo stipendio di E. .5(10 pagabile
a bimestri matimiti oltre il sussidio
della Tavola Valdese e l’alloggio.
Le concorrenti dovranno presentare
al sottoscritto prima del 91 Luglio
prossimo venturo la relativa domanda
corredata dai documenti prescritti dalr art. 128 del regolamento 9 Ottobre
1895.
MasaeUo, addì SU Maggio 1900.
N. 880. NULLA OSTA // Sindaco
Il llegio Ispettore PASCAL
POCHERO
Pinerolo, IS Giugno 1900.
COMUNE DI PRÀLY
MVISO W C08C0BSO
E aperto il concorso ni posto di
maestra della scuola elementare femminile del capohiogo “ (P rurale,, cui va
annesso io stipendio di L. 560 pagabile a rate bimestrali po.stidpate, oltre
1’ alloggio.
Le domande delle aspiranti dovranno
pro.sontarsi al sottoscritto prima del
91 Luglio p. V. ed essere corredate
dal docnmenti prescritti dall’art. 128
del regolamento 9 ottobre 1895.
Pniii/, il S!) .Maggio 1900.
N. 8.S3- NULLA OSTA Jl Sindaco
Il It. Ispettore ROSTAN
POCHERO
Pinerolo, li Giugno 1900,
8
208 —
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Famille de pasleiir ou de professeur
daus les Vallées vaudoises, qui prendrait en pension pour les vacances lui
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cartolina-vaglia, hanno diritto:
1. A la Gazzetta del Popolo della Domcnlc*^'
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