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Cinqnante-haitiéme année.
9 Join 1922
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L ECHO DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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PRIX —«r:
Vallées Vanâoises .......................
rtalie âfehors des Vallées) et Coletiies
Btrangei .
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Qvré toai^s les choses VPRies, houRêtes, jastes, paies, aiittables..... lignes de louange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
JLVXS.
MM. les Correspondants sont priés
d'adresser à nouveau leurs manuscrits à M. }. BONNET, Luserna San
Giovanni.
Lire: Ezéchiel XLVII et XLVJII, 35.
Le but que nous avons à poursuivre
est le même que celui que Dieu poursuit
envers les hommes; notre devoir, notre
tâche, c’est — si j’ose ainsi parler — le
devoir, la tâche qu’il s’est assignée à Luimême ; la route où nous devons marcher c’est celle où II nous précède Luimême ; ce que nous devons vouloir, c’est
ce qu’il a voulu de toute éternité. Or,
que veut-li et qu’a-t-ll voulu de toute
éternité ?
Sa volonté â l’égard des hommes est
nettement indiquée dans la vision du
prophète. Un torrent sort du temple ; ses
eaux grossissent à mesure qu’elles s’éloignent de leur source ; c’est bientôt un
fleuve large et profond. Ce fleuve, sur
les bords duquel croissent des arbres
fruitiers de toute espèce, dont le feuillage ne se flétrira pas et dont les fruits
ne cesseront pas, mais qui produiront
toujours de nouveaux fruits et dont les
feuilles serviront à guérir, se dirige vers
la mer Mòrte, et quand il y entrera, les
eaux de la mer Morte deviendront saines et se peupleront de poissons de toute
espèce et excessivement nombreux, comme celles de l’océan.
Chacun comprend le sens de cette vision si simple et si claire. Ce fleuve,
c’est l’Esprit de Dieu qui porte la fertilité partout où il passe; qui produit ces
œuvres chrétiennes de tout nom et de
toute nature qui cherchent des misères à
' soulager comme on cherche un trésor,
et ces fruits divins qui s’appellent la
charité, la joie, la paix, la patience, la
bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance; qui doit pénétrer la masse humaine, morte dans ses fautes et dans ses
péchés, l’assainir, la purifier, l’arracher à
la puissance de la mort, y répandre la
vie de Dieu avec une abondance extraordinaire.
Frappés des infortunes sans nombre
dont souffre la pauvre humanité, les sages de ce monde ont voulu apporter différents remèdes à ses maux : des lois,
des institutions, des changements politiques, des réformes sociales; efforts dignes de respect, mais impuissants à eux
seuls; car la seule puissance capable de
ressusciter, de régénérer, de sanctifier, de
sauver, c’est le fleuve sorti du sanctuaire,
l’Esprit de Dieu. — Et la volonté de
Dieu qui ne veut pas qu’aucun périsse,
mais que tous viennent à la vie, est que
son Esprit pénétre partout, dans tous les
peuples, les plus lointains, ceux qui sont
placés au dernier échelon de la race humaine, et transforme leurs mœurs, leurs
institutions et leur vie; pénètre dans,
toutes les familles les plus déshéritées et
les plus abjectes, les relève et les purifie; pénètre dans tous les cœurs, dans
les dernières profondeurs du cœur où
se cache le péché, les régénère et les
sanctifie.
Voilà la philanthropie divine, l’ambition de Dieu ; et c’est pour que cette volonté se réalise qu’il a donné son Fils,
que Jésus-Christ est mort, qu’il est ressuscité et que de la gloire II a envoyé
le Saint-Esprit au monde racheté par son
sang; et cette œuvre, Il en poursuit la
réalisation à travers tous les obstacles
et à travers tous les temps, jusqu’à ce
que chaque pays, chaque ville, chaque
village, chaque hameau ne s’appelle plus
du nom dont il est connu, mais s’appelle: L’Etemel est ici”. Voilà la route
où Dieu marche et où nous devons marcher, le but qu’il poursuit et que nous
devons poursuivre ; sa volonté est ce que
nous devons vouloir.
Comment nous sera-t-il possible d’être
les collaborateurs de Dieu dans son œuvre salutaire en faveur des hommes perdus? Au jour de la Pentecôte le SaintEsprit est descendu du ciel, Il a été
donné et n’est pas remonté au ciel; par
quel organe, aujourd’hui, par quel canal
ce fleuve divin porte-t-il dans le monde
ses eaux vivifiantes et sanctifiantes? Le
fait de la Pentecôte ne se répète pas
chaque jour et pour chaque âme avec
son caractère miraculeux ; comment se
produit-il maintenant? quelle est la part
de l’homme dans cette œuvre divine ?
La vision du prophète répond à cette
question. Le fleuve sort du temple; le
temple dont l’Eternel lui a donné le plan
détaillé, c’est l’Eglise de Dieu sur la
terre; l’Eglise de Dieu, sainte, sans tache, irrépréhensible, parfaite, est là de
la part de Dieu, comme moyen voulu de
Dieu pour servir de canal dans le monde
à l’Esprit de Dieu; et la tâche de chaque Eglise visible, de chaque Eglise particulière, de chaque Eglise locale est
d’être, là où elle est, dans le pays, dans
la ville, dans le village où Dieu l’a placée, ce temple de Dieu, cette maison
divine, ce moyen, cet organe, ce canal
par lequel l’Esprit de Dieu, venu du ciel
à la Pentecôte, pourra se répandre dans
le monde jusqu’à ce qu’on puisse dire
de ce pays, de cette ville, de ce village :
« L’Eternel est ici ».
Barth. Soulier.
(Extrait des œuvres de M. le pasteur Robert
Tissot).
JEÜ ET TRIPOTS.
Dernièrement, à l’occasion de la discussion du budget de l’Intérieur, le député Chiesa a flétri, dans un discouts
véhément et avec des accents indig^nés,
les maisons de jeu, les casinos, les cercles ou l’on joue gros jeu, ainsi que les
tripots où vont se faire dépouiller les
joueurs de ressources plus modestes. Il
a insisté sur la profonde immoralité de
ce!S établissements interlopes, sur les ruines qu’ils sèment dans les familles de la
bourgeoisie aisée, en particulier, ruines
matérielles et surtout morales. On l'a
écouté saris l’interrompre, Si nous avons
bonne mémoire; quelqu’un a même émis
l’avis que les pouvoirs publics auraient
le devoir d’intervenir pour enrayer le
mal, si ce n’est le couper à sa racine...
mais, l’on en est resté là, et les maisons
de jeu continuent à ratisser les gros et
les petits billets de leurs toujours fidèles
clients.
Car, et c’est â peine croyable, il faut
vous dire que le Gouvernement est de
connivence avec les tenanciers de ces
maisons nullement respectables; il ferme
souvent un œil, voire même deux, pour
ne pas voir ce que peu de gens ignorent.
Pourquoi cela? C’est que, malheureusement, on a découvert, maintes fois, parmi
les assidus des maisons clandestines de
jeu, des magistrats, des officiers supérieurs ou subalternes, des fonctionnaires
de la police et autres personnes et personnages qui devraient donner le bon
exemple. Et alors... vous comprenez sans
autres explications. Le Gouvernement
met sa conscience à l’aise en frappant
de fortes taxes les établissements reconnus, de fortes amendes les clandestins,
et c’est tout. D’ailleurs, quelle autorité
morale pourrait avoir un Gouvernement
qui tolère et protège le « lotto » sous
prétexte que ce jeu immoral constitue
une ressource considérable pour les finances de l’Etat?
Mais nos lecteurs vont se demander
pourquoi nous touchons aujourd’hui,
dans notre feuille austère, à une question qui ne les regarde absolument pas.
Les Vaudois ne jouent pas, les lecteurs
de VEcho ne fréquentent. Dieu merci, ni
auberges, ni tripots, ni maisons de jeu.
Êtes-vous bien sûrs qu’il n’y en ait pas
un seul ? J’ai connu, dans mon enfance,
des gens qui jouaient de l’argent dans
nos auberges de montagne; je me souviens même d’un petit propriétaire,
joueur de cartes passionné, et, dit-on,
savant dans le métier, qui gagnait presque toujours et qui a naturellement mis
sa famille sur la paille, j’entendais vaguement parler de parties aux boules où
l’enjeu était de 10, de 20 francs, à une
époque où l’argent valait quelque chose.
Dans notre petite ville on a vu de gros
propriétaires et même des industriels, affirme-t-on, se laisser dépouiller, se ruiner aussi complètement, aussi bêtement
au jeu qu’ils auraient pu le faire à Montecarlo ou dans un « casino » à la mode.
Nous ne sommes guère au courant de
ce qui se passe aujourd’hui ; il est cependant de toute évidence que la multiplication scandaleuse des débits de boissons, auberges, gargotes, tripots, n’a pas
contribué à la guérison de la plaie du
jeu. A quoi passer son temps autour de
ces tables poisseuses où l’on vide des
litres? Ce serait trop bête et trop expéditif de sabler son vin et puis s’en aller.
Allons donc! Il faut jouer la « consommation ”, je suppose, ensuite de l’argent.
C’est comme si je le voyais. Je doute fort
que parmi ces particuliers il y ait quelques lecteurs assidus de VEcho des Vùllées; il ne faudrait cependant pas l’exclnre de façon absolue, répétons-nous.
Mais il y a par contre des mères, des
sœurs ou des « femmes » qui vont
constater douloureusement que nous venons de mettre le doigt sur une plaie
des plus malaisées à guérir.
Il en est de la passion du jeu comme
de l’ivrognerie, de l’avarice, du vice sous
toutes ses formes : une fois que vous
êtes fortement empoignés, il est bien difficile que vous soyez jamais relâchés. La
passion du jeu, nous dit-on, est incurable comme certaines maladies qui s’attaquent à notre organisme. Mais on peut
heureusement la prévenir ou l’étouffer
dans l’œuf, par l’éducation de l’école,
de l’église et surtout de la famille, par
les bons exemples qu’on placera constamment sous les yeux des enfants et
de la jeunesse. Et pour être plus efficaces, ne condamnons pas certains jeux,
innocents en eux-mêmes — celui des
cartes, par exemple — sous le singulier
prétexte qu’on les joue dans les auberges.
Il n’y a pas de jeu immoral en soi : par
contre, le jeu le plus innocent devient
immoral dès qu’il excite notre cupidité,
notre désir de nous approprier, par un
coup du hasard ou d’adresse, l’argent
de notre prochain. Voilà une vérité que
nous devons répéter jusqu’à la satiété à
notre jeunesse, demeurée indemne, dans
les écoles, les Unions de Jeunes Gens,
les réunions religieuses, les familles. Gn
pourrait l’illustrer par des exemples pratiques; faire toucher du doigt les funestes conséquences, matérielles et morales,
produites par la passion du jeu ; démontrer que le jeu appauvrit toujours, enrichit fort rarement, et que les très rares
fortunes provenant du jeu ne profitent
jamais, à la longue.
Il y a ensuite l’exemple que toute personne adulte, consciente de sa responsabilité, doit donner à son entourage : s’interdire de la façon la plus complète, la
plus absolue, tout jeu de hasard, pour
les motifs que nous énonçons ci-dessus.
Il n’est pas un de nos lecteurs qui voudra se refuser de contribuer à cette bonne
œuvre; la plupart trouveront même que
cela ne leur coûte guère. j. c.
Les é» Ile
et la docile ilii tewie de Pral.
11 y a toujours eu, dans nos montagnes, des familles qui, en dépit de la dureté de la vie et des ruines accumulées
par les guerres civiles et religieuses, ont
réussi à acquérir une honnête aisance,
en travaillant ferme leurs champs, en soignant leurs prés, leurs vignes et leur bétail, se transportant, sans craindre la fatigue, à la plaine, au châlet, à l’alpage,
selon la saison, achetant des terrains à
mesure qu’il y avait plus de bras pour
le labeur; — ajoutant à cela une stricte
économie dans les dépenses.
La voix publique a tâché d’expliquer
cette aisance par la mystérieuse minera,
filon caché, ou source roulant de l’or.
Les T. de la Balsille allaient chercher
au Bet le précieux métal, les M. d’Angrogne à la Cassa dar But, les D. C. de
Rorà au Combal de l’Gr. Pour maintenir
ses compagnons d’armes, le capitaine
Peilenc, du Villar, aurait eu souvent recours an pot qu’il tenait sous un rocher,
dans le lit d’un petit torrent, tout au haut
du vallon d’Angrogne, et qui se remplissait de paillettes d’or en une saison.
Le document officiel, que nous avons
publié dernièrement, montre que la réputation de ces richesses minérales était
parvenue jusqu’à la cour. II est, paraît-il,
avéré que nos montagnes possèdent quelques fiions du blond métal; mais les
aventuriers, qui ont cru y trouver une
Californie, n’ont fait que se ruiner, à
cause des difficultés de l’exploitation et
de la mince quantité du rainerai aurifère.
Au temps d’Emmanuel Philibert vivait.
2
à la Ribbo de Pral, un nommé Baijd, qui
connaissait une source dofiée. Il ^-y refi- ^
dait de nuit, sur son âne^ dont les pieds
étaient enveloppés de djiffons. Un»chassejir l’avait rencontré, une fois, gravissant
l’Ocio et la dépassant; mais l’on ne put
jamais savoir plus précisément où se
trouvait le trésor. Avec le métal qu’il y
trouvait, Baud fabriquait des écus. Lorsqu’on fondit la cloche pour le temple de
Pral, il voulut y contribuer et vint jeter
une poignée de ses écus dans le métal
en fusion.
Le gouvernement envoya chez lui des
employés du fisc pour se faire montrer
son moule et indiquer la source. Baud
cacha le moule dans un immense paih
de'beurre, qu’il leur offrit avec du plîh,"
en disant: « Voilà mon moule, coupez gros
et mangez. Je n’ai pas d’autre moule ».
Comme les agents demandèrent à voir la
fameuse source, il les amena dans son
cellier, leur montra de grands plats de
lait, une belle rangée de fromages et les
outils pour les travailler. Les sbires s’en
partirent bredouilles.
A quelque temps de là, le gouvernement réussit à faire descendre Baud à
Turin, en y convoquant tous ceux qui
s’occupaient de battre monnaie. 11 n’en
revint pas, ayant été, paraît-il, empoisonné ; mais les écus de Baud sont encore souvent l’objet des conversations,
dans les longues veillées d’hiver, quoique personne n’en ait jamais vu, de mémoire d’homme vivant.
Lors de la désolation de 1686, la cloche de Pral, qui était particulièrement
sonore grâce aux écus de Baud, fut enlevée par les massacreurs et apportée à
Ville ou à Pancalier (d’aucuns parlent
même de Sienne !) ; cependant on avait
beau tirer la corde, elle ne sonnait pas,
ou bien elle attirait les orages. Aussi,
après la Rentrée, les habitants alarmés
envoyèrent-ils dire aux Pralins de venir
la reprendre. Mais ceux-ci n’avaient pas
attendu jusque-là pour se refournir. Dans
une razzia, faite au cours de la guerre
de la ligue d’Augsbourg, ils avaient pénétré, par le col de la Longio, dans la
vallée de la Ripa, qui était alors française, et en avaient emporté, parmi le
butin, une cloche qui porte encore cette
inscription : Consolatrix afflictorum, succiirre miseris. J. J.
Il reste encore quelques exemplaires des
Légendes Vaadoises, par JEAN JALLA.
S’adresser à l’auteur, à Torre Pellice, en
envoyant 5 lires, plus le port, soit 30
centimes pour l’intérieur, et 45 pour
l’étranger.
CORRESPONDANCE.
Bielle, 2g Mai 1922.
Le Jeudi de l’Ascension notre jeune
Union Chrétienne de Bielle, afin de célébrer ce jour de fête, réunissait ses membres pour une excursion au bric du Zumaglia, où se voient les ruines d’un vieux
château. Arrivés dans la localité, après
avoir été chaleureusement accueillis par la
famille Gallo-Bona, notre joyeuse compagnie s’achemina vers le sommet de la colline boisée, surmontée d’une tourelle en
ruine. De là on jouit d’une vue splendide
sur les plaines du Verceillais, sur les collines et sur les montagnes du Biellais.
Redescendus un peu plus bas, sous des
châtaigniers qui nous rappellent ceux de
nos belles Vallées, nous y passâmes une
splendide journée. Le président, M. Louis
Kostagno, âme de la fête, se chargea de
ne pas nous laisser languir. Après un frugal dîner, les jeux de société se prolongèrent longtemps.
Nous n’oubliâmes cependant pas que ce
jour était un jour de fête religieuse. Nous
nous rassemblâmes pour le culte autour
de notre pasteur, M. Ribet, qui, dans la
bonne allocution qu’il nous fit, attira surtout notre attention sur les paroles du
Psaume CXIX. verset 9: Comment le jeune
homme rendra-t-il pure sa conduite? On
chanta aussi plusieurs cantiques, soit italiens, soit français.
Plusieurs photographies prises par M.lle
Rufle nous rappelleront longtemps les heures d^réable^' que nous passâniès ensemble. ;
PUen ne nous manqua: quoique assez éloifj
gnéCdes maisons, nous eûmes même notre
bonne tassé de thé, accompagnée d’un excellent gâteau. U . 1
Le soleil allait se cacher derrière les
montagnes quand nous nous rappelâmes
que nous devions rentrer à Bielle. Cette
course de montagne n’était pas encore ter-ivminée, que déjà une seconde était projetée.
Que Dieu soit avec notre église de Bielle
et donne à notre petite Union de conti- "
nuer avec succès l’œuvre qu’elle a si bien
commencée. Un Unioniste.
CHRONIQUE VAUDOISE.
GENÈVE. Colonie des Vaudois des Vallées. Organisée par le Comité de la Colonie, Samedi 27 Mai eut lieu une soirée
littéraire et musicale, à laquelle prirent
part un bon nombre de nos Vaudois. La
grande salle de l’Union Chrétienne était
bondée d’auditeurs attentifs. Nous eûmes
le plaisir d’y entendre la Chorale « l’Echo
du Printemps » et deux saynètes très bien
interprétées. M.me Nazare-Avondet, M.lles
Jahier et Gönnet nous donnèrent de la
très bonne musique instrumentale et du
chant, le tout très apprécié. Enfin, M.lle
Duriez nous apporta deux récitations fort
applaudies. Une généreuse collecte nous
permit de couvrir les frais en entier.
Le nombre des membres inscrits à la
Colonie organisée est réjouissant. Nous espérons que tous les Vaudois établis à Genève sentiront le devoir de s’y inscrire au
plus tôt.
LA TOUR. Sous la présidence de l’étudiant Albert Ricca, de la classe du Lycée, ŸEco dello Studio a tenu une séance
publique, à l’occasion de son 63e anniversaire. Public choisi d’étudiants, d’étudiantes, de professeurs et d’amis de la si sympathique société littéraire. Le rapport du
Président sur la marche de la Société, les
récitations et les compositions de G. Castiglione, G. Prochet et A. Deodato furent
vivement goûtés, ainsi qu’ont voulu le
constater les Professeurs présents à la petite fête. Nous joignons nos félicitations et
nos encouragements aux leurs en les accompagnant de nos bons vœux pour le
progrès de la vieille association.
— Samedi 10 courant, à 20 h. 30, aura
lieu, dans l’AuIa Magna, un concert de
bienfaisance donné par les élèves de chant
et piano de M.lle Violette Vinay et sous
sa direction. L’encaisse sera dévolue au
profit du Refuge Roi Charles-Albert.
Nous avons la certitude que le concert
fera salle comble; aussi hâtez-vous de vous
procurer des billets.
— Dimanche ii courant, à 8.30 du soir,
à l’Aula Magna du Collège, M. C. A. Tron
donnera un compte-rendu de son récent
voyage en Amérique.
PERRIER-MANEILLE. Dimanche 28
Mai, les Unions Chrétiennes des mères et
des jeunes filles de la Paroisse se sont
réimies autour de leur infatigable présidente, M.me L. Tron, pour lui témoigner,
non seulement par des paroles, toute la
reconnaissance et l’affection dont elle est
entourée, et lui souhaiter un séjour long
et béni dans cette paroisse.
POMARET. L’assemblée paroissiale s’est
réunie Dimanche, 28 Mai, après une très
bonne prédication du pasteur émérite M. le
comm. C. A. Tron, pour la nomination du
Pasteur titulaire de la paroisse. Le nombre des électeurs présents a été une belle
preuve de l’intérêt que les paroissiens ont
pour leur église. Sur 94 votants, 92 ont
donné la préférence à M. le pasteur Jules
Tron, que M. le modérateur B. Léger a
laissé à sa place, quand il a dû quitter son
église.
Nous sommes vraiment satisfaits que le
choix de M. Léger ait rencontré la satisfaction générale de l’église, et nous renouvelons au Pasteur nommé nos meilleurs
vœux pour son ministère au Pomaret.
La paroisse du Pomaret a une grande
importance non seulement pour le grand
nombre des familles qui la composent.
rqais pour sa position, qy,i en fai^,tle^en- tre Îè plus important de.; 14, vallée de la
Balsjlle. Pour le progrès* de, la spifitïialité
et pour la’’fidélité de la'vie religieuse de'
la vallée il faut que notre paroisse continue à tenir la première place parmi les
paroisses vaudoises de la vallée, comme et
plus que par le passé. C’est un grand et
bel idéal que nous sommes sûrs de voir
toujours mieux réalisé au milieu de notre
population, avec l’aide du Dieu fidèle.
• Le 27 Mai une nouvelle famille s’est
formée à Vivian d’Envers Pinache: M. Charles Costabel et M.lle Clara Coucourde ont
demandé, au temple, la bénédiction de
Dieu sur leur mariage. Aux heureux époux
nos meilleurs vœux !
— Le 27 Mai a eu lieu l’ensevelissement de M.me Rosa Pons née Scarazzini, décédée aux Pons dans la maison de
son gendre M. Bertalmio, dans sa 70® année. — Le 29 Mai a eu lieu l’ensevelissement de M. Jacques Collet, décédé à Combevüle, après de grandes souffrances.
Notre sj'mpathie est assurée aux familles dans le deuil.
PRAMOL, 31 Mai 1922.
Monsieur le Directeur,
Avant de laisser cette paroisse, permettez-raoi de dire quelques mots. La première
parole qui effleure mes lèvres, c’est un
merci. Dieu m’a accordé une forte santé
et je. lui en suis grandement reconnaissant.
J’ai pu visiter les malades et les vieillards,
grâce au beau temps aussi. Personne ne
pourra se plaindre de n’avoir pas été assez visité. Nous avons eu de très belles
assemblées, surtout dans les écoles. Chaque 15 jours nous avions une réunion dans
nos huit locaux.
Le 17 Février et à Pâques, le temple
était bondé. Un grand nombre de personnes se sont approchées de la Table du
Seigneur. Sans être invités, spontanément,
les 17 catéchumènes reçus le Vendredi saint
sont venus se placer au premier banc, en
face de la chaire, pour participer à la Sainte
Cène.
Nos Unions travaillent beaucoup à Pramol: Société de Jeunes Gens, de Jeunes
Filles, Union Cadette, Union des Mères,
et partout arrive notre maître chantre,
M. Barthélemy Jahier, qui donne de l’élan
au chant. Nos deux écoles du Dimanche
sont prospères. Peumian a une vingtaine
d’enfants et la Ruà une moyenne dépassant la centaine. Merci au jeune homme
Jacques Plavan, directeur de l’école à
Peumian; merci aux dix moniteurs et monitrices de la Ruà.
Durant ces quatre derniers mois
nous avons eu 10 ensevelissements. Le 8
Mai, à Peumian, est décédée Madeleine
Long feu Jacques veuve Reynaud, qui nous a
laissés pour une autre patrie, à l’âge de 81
ans. Samedi dernier, 27 Mai, nous avons
eu la sépulture, à Peumian, de Philibert
Bottnous, âgé de 35 ans, emporté après
quelques jours de cruelles souffrances. Il
laisse une petite orpheline (qui l’était déjà
de mère) âgée d’à peine 3 ans. Hier nous
avons accompagné au champ du repos la
dépouille mortelle de Marianne Long, décédée à l’âge de 77 ans, une chrétienne
de grande foi.
— Nous avons eu 9 baptêmes et 4 mariages: Emile Bosio avec Ida Jahier; Héli
Soulier avec Lydie Sappê; Charles Balmas
avec Henriette Plavan; Héli Ribet avec
Henriette Rosian.
Que Dieu veuille bénir cette paroisse,
qu’il lui envoie une grande effusion de son
Esprit.
Nous avons travaillé avec joie, d’après
nos faibles moyens, pour annoncer l’Evangile dans ce champ qui nous a été confié.
Que le Maître de la moisson veuille faire
germer la semence qui a été répandue en
Son Nom.
Que M. le pasteur Emile Tron, qui va
retourner dans quelques jours de sa mission en Angleterre, puisse trouver ici beaucoup d’âmes ayant faim et soif de l’Evangile. La paroisse l’attend avec bonheur lui
et sa famille.
J’aurai toujours un doux souvenir d’avoir
travaillé quatre naois à Pramol. Tous ont
' été très bons: merci.
D.’Ç'Gaydou, évangéliste.
’ Jà .jppel au» Pramolins. Chers Pramolins qui êtes en Italie ou à l’étranger, nous
nous adressons à vous qui n’avez pas oublié votre pays d’origine, et que le bien-'
être et l’aisance ont accompagnés: nous
voudrions placer une balustrade en fer autour du beau monument érigé l’an dernier
en honneur de nos 28 héros qui ont donné
leur vie pour la grandeur de la patrie. H
nous faut 1200 francs pour atteindre notre
but. Il nous manque encore à peu près
600 francs. Chers amis, nous espérons que
vous voudrez répondre à notre appel.
Le petit jardin autour du monument
est très bien tenu. Les demoiselles Viglielm
et Jahier ont formé un magnifique parterre artistique. Nos Unions Chrétiennes
de jeunes gens, de jeunes filles et Cadette,
grâce à leur activité, ont pu, par le moyen
de soirées récréatives, créer un petit fonds
de quelques centaines de francs pour faire
face à la dépense.
Nous sommes reconnaissants envers M. et
M.me Tron, M.lle Viglielm, M. D. Gaydou,
remplaçant provisoire du Pasteur, d’avoir
présidé avec zèle les séances de l’Union.
Que Dieu accompagne et bénisse l’Evangéliste dans son premier champ de travail
où il avait été placé avant de venir à
Pramol.
Merci à ceux qui ont déjà contribué pour
la balustrade: à MM. Amato Jalla, Barthélemy Long, H. Long, à toutes les maîtresses de Pramol, à l’évangéliste D. Gaydou.
Chers amis qui désirez contribuer, envoyez votre contribution soit au Pasteur,
soit à M.lle Viglielm, soit au soussigné.
O Pramolins, répondez affirmativement
et généreusement. Un merci d’avance.
Votre dévoué Emile Bouchard
vice-prés, U.C.de J.G. dePrarnol.
RODORET. Dimanche prochain ii Juin,
à 10 h. 1/2 du matin, aura lieu l’inauguration de notre « Lapide ». A la cérémonie
interviendront le Sous-Préfet de Pignerol,
les hon. Olivetti et Marconcini, le conseiller provincial comm. Coucourde, le prof.
Attilio Jalla et d’autres remarquables personnalités. Un riche bazar, avec service
de buffet, sera organisé pour la circonstance sur la place de notre église. Nous
invitons chaleureusement nos amis des
paroisses voisines à vouloir y prendre part.
A. F.
SAINT-JEAN. Une très gentille fête a
été donnée par notre Union des Jeunes
Filles, le 28 Mai, dans la salle Albarin
toute pleine de monde, en faveur de notre Asile des Vieillards. Il s’agissait de
distribuer les 126 lots confectionnés en
grande partie par nos jeunes filles, tandis
que la section Cadette, sous la direction
de leur présidente M.lle L. Ayassot, entretenait le public par ses jolies rondes et
ses divertissantes récitations. L’on y a distribué aussi beaucoup de tasses de thé, à
paiement, pour la bonne cause. Le produit
de cette belle et sympathique activité de
notre Union a été de L. 550, dont 500
ont été versés à la caisse de l’Asile et
L. 50 à celle du Refuge Roi Charles-Albert. Un merci de grand cœur à nos grandes et petites Unionistes.
— Le Dimanche 4 Juin a eu lieu,
dans le cimetière des Jalla, l’enterrement
des dépouilles mortelles du lieutenant Fernand Prochet, décédé en zone de guerre dès
le 5 Mai 1918. La touchante et triste cérémonie, à laquelle participaient les parents
et un grand nombre d’amis réunis autour
de la tombe de la famille Prochet, fut
présidée par MM. les pasteurs D. Bosio et
J. Bonnet.
Nous renouvelons à la famille Prochet,
et en particulier à son chef M. le comm.
doct. Robert Prochet, l’expression de notre sympathie chrétienne. -4“^
TURIN. Les souscripteurs de la Casa
Italiana delle Diaconesse qui n’ont pas encore versé leur contribution pour 1921-22
sont priés de bien vouloir la faire parvenir avant la clôture des comptes, c’est-àdire avant le 25 Juin, au directeur M. Ad.
Comía - Via Berthollet, 36 - Turin.
Nous ne doutons pas que l'appel de
Vf*
3
M. Comba ne soit entendu de tous les an^
dens et... nouveaux souscripteurs. La «Casa
delle Diaconesse y> a le droit de compter sur
la sympathie et la générosité des membres
de nos Eglises qui ne les leur marchanderont
pas. {N, de la R.),
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
s» Usta di Sottoscrizioni.
1 Valdesi di Parigi, ricorrenza
17 Febbraio Orfanotrofio i. 150,—
Chiesa di Rio Marina Rifugio » 100,—
Sig.na Meta Bauer Orfanotrofio * - 500,—
Sig. Giorgio Malan Ospedali » 10,—
Chiesa Aosta Id. * 25,—
La stessa Orfanotrofio » 25,—
N. N., vaudois et vaudoise Id. » 10,—
Sig. Pellenc, Appiotti Id. , » 10,—
Lo stesso Ospedali » 10,—
On. E. Giretti, in memoria del
padre Rifugio » 500,—
Sig.ra Selve Orfanotrofio * 1000,—
Serata di beneficenza, a mezzo
prof. Attilio Jalla Orfanotrofio » 350,—
Sig. G. Besson Rifugio » 10,—
Chiesa di Brescia Id. » 100,—
La stessa Ospedali » 100,—
La stessa Orfanotrofio » 100,—
San Remo, Consiglio Chiesa, Rifugio » 50,—
» Unioni Giovani, Id. » 100,—
Sig. Giacomo Travers, Orfanotrofio > 10,—
Sig.ra S. Servattaz Id. » 100,—
Sig. Jourdan Dan., pastore Id. » 10,45
Chiesa di Forano Rifugio » 20,—
Società delle Signore Evangeliche, Pisa Orfanotrofio » 25,—
La stessa Rifugio > 25,—
Sig.na C. A. Van Wickevoort,
Olanda Rifugio » 175,—
Paroisse d'Angrogne:
Hôpitaux :
M. Paul Benech, Cacet L. 5,—
M. J. P. Rivoire, ancien.
Bastia » 5,—
M.lle Mad. Chauvie, Jouve » 10,—
M.IleElisab.Rivoire, Stringai» 5,—
M.lle Cath. Malan, Prassuit » 10,—
M. Emile Rivoire, St-Laurent » 5,—
M. Etienne Simond, Eissart » 2,—
M.me Emma Pons, id. » 1,—
M. Louis Simond, Barfé » 1,—
M. Eugène Revel, pasteur » 6,—
Société Chorale » 50,— 100,—
Refuge :
M.lle Elisab. Rivoire, Stringai L. 5,—
M,JIe Mad. Chauvie, Jouve » 10,—
M. Eugène Revel, pasteur » 5,—
Mères de famille » 50,—
Société Chorale » 50,— 120,—
Orphelinat :
M.lle Mad. Chauvie, Jouve L. 10,—
M.lle Elisab. Rivoire, Stringai » 5,—
M.lle Cath. Malan, Prassuit » 10,—
M.lle Emery Malan, Id. » 5,—
M. David Bertalot, Ciabot » 5,—
M. Emile Rivoire, St-Laurent » 5,—
M.me Susette Bertin, Arpanet » 5,—
M. Eugène Revel, pasteur » 5;—
Société Chorale » 50,—
Bourse des pauvres » 20,— 120,—
male L. 3.855,45
Liste precedenti » 20.433,25
TOTALE L. 24,288,70
Siamo lieti di portare a conoscenza degli
Amici del Rifugio che la sig.ra Bocciardi e la
sig.na .Meta Bauer hanno dotato un letto in memoria dei rimpianti genitori cav. Roberto e
sig.ra Noemi Bauer. Vada alle generose donatrici, insieme ai nostri ringraziamenti, la rinnovata espressione della viva nostra simpatia.
{Continuazione, vedi Numeri I2 a 22).
Il 7 Luglio (Giovedì) visitai la Mazzecca,
monte coperto da folti ed alti abeti, che
zittisce come cosciente del mistero che nasconde; è poco lontano da Bruo. Nel suo
interno stanno tre grotte sovrapposte Luna
■ aU’altra e lunglie ognuna molti chilometri;
sono meravigliose per le loro volte talora
gigantesche e che sembrano opera di titani,
talora minuscole e che paiono cappelle, alcove di fate e di gnomi; sono fantastiche
per le loro stalattiti e stalamiti che ricordano altari, colonne, statue, candele, merletti ira i più belli dei nostri templi di
marmo; sono prodigiose per gli effetti di
luce causati da lampade elettriche artisticamente disposte ; confondono nella loro
realtà le più magnifiche creazioni poetiche
di castelli incantati uscite dal genio di
Ariosto e di Tasso; sono suggestive per i
loro canali che si percorrono in b'arca e
che evocano sensazioni veneziane di gon
DDill per la Sotlem Bìita BritanDica e foreitiera.
Quarta Lista.
Genova : Lunati Mario (Chiesa Cristiana) L. 300,—
A. Oddone » 5,—
Napoli: Sabino Stampacchia (21 e 22)» 100,—
Colportore Salerno » 10,—
» Santoro » 3,05
Arezzo: Chiesa dei Fratelli » 25,93
Altamura : Nino Lorè » 10,—
Firenze: Colportore Vecchi » 1,—
Sig.ra Merlin » 40,—
Gioia del CoWc: Colportore Aglionè » 5,—
Grottaglie: Trani Michele » 5,—
Marsala : Colportore Napolitano » 1,—
Ostuni: Ing. Trinchera » .. 15,—
Palermo: Prof. Mazzocchio » 5,—
Ponzano: T. Lorenzetti » 5,—
Roma : Baronessa Bistrom (per carcerati) » 60,—
M. D. C. » 5,—
Torino: Anonimo » 100,—
Colportore Roddi » 33,—
Torre Pellice: G. G. Jourdan » 10,—
Jenny Peyrot » 25,—
4* Lista L. 766,—
Riporto Liste anteriori » 14816,15
TOTALE L. 15582,15
NB. 1° Abbiamo mandato Nuovi Testamenti
e Salmi a 107 carceri ed accettiamo con gratitudine i doni per quell’opera accolta con tanto
favore dal Ministro dell’Interno, dai Direttori
delle carceri e dai carcerati, come risulta dalle
numerose lettere ricevute.
2“ Nelle liste della sig.ra Trossarelli e del
prof. Sciascia si sono introdotti piccoli errori
che correggeremo nel Rapporto annuo perchè
non alterano la somma del totale generale.
3° I doni, mediante cartolina-vaglia, possono
essere rimessi al dott. Enrico Pons - 25, Foro
Italico - Roma.
CHRONIQUE POLITIQUE.
L’examen du budget de VInstruction a
occupé plusieurs séances déjà et n’est pas
encore totalement épuisé. Dans l’entretemps, la Chambre a consacré toute une
après-midi à la discussion concernant la
validation des 13 députés qui n’avaient pas
30 ans révolus, comme la loi l’exigerait, au
moment de leur élection. En principe, la
loi fut respectée, puisque la validation est
repoussée en bloc; mais, à la séance successive, pour de mauvaises raisons qui nous
échappent, quatre des treize sont validés,
sept autres sont repoussés et deux tenus
en suspens ! Et voilà comment les faiseurs
de lois sont les premiers à les transgresser! Au cours d’une des dernières séances
on entreprend la discussion sur la politique
étrangère en général et la Conférence de
Gênes en particulier, discussion où n’ont
pris part jusqu’ici que des orateurs socialistes ou populaires, et où les ré.sultats de
la Conférence n’ont pas été trop dépréciés.
On a déploré que la France, toujours armée jusqu’aux dents, continue à prétendre
d’être dédommagée de toutes les pertes que
lui a causées la guerre, ce qui est matériellement et moralement impossible.
Des milliers de « fascistes » s’étaient
concentrés dans l’Emilie, et tout particulièrement à Bologne, on ne sait que trop
dans quelles intentions. La situation n’avait
jamais été plus tendue ni plus dangereuse.
dole fuggevoli come ombre sotto al ponte
di Rialto, visioni di anime dantesche che
navigano in silenzio grave verso lontananze
sorde e misteriose.
L’8 Luglio (Venerdì) partii per l’Italia
come colui che va col corpo e col cuore
dimora. Rientrato in patria, penso spesso
alla Boemia ed alla Moravia lontane ed
ospitali, dove la lingua che si parla è stata
santificata da Huss e da Comenio, uomini
di Dio, dove aleggia venerata la memoria
di Pietro Valdo, dove riposano le stanche
membra di Bernardino Ochino, predicatore
potente, uno tra i più significativi rappresentanti della Riforma italiana, dove, per
voler di Vienna, hanno sofferto patriotti
nobilissimi e sono morti di fame a migliaia
prigionieri di guerra italiani. Su quei paesi,
e a riguardo pplitico e a riguardo religioso
sacri per noi, passano soffi arcani di religiosità: I Tcechi nuovamente, come nei
tempi andati, ascoltano con entusiasmo e
sentono con passione gli accenti ispirati
dei profeti, le austere sentenze della legge
mosaica, le ingenue narrazioni degli Evan
Aussi, grâce à la ferme attitude du Gouvernement, le chef du « fascisme », M. Mussolini, a-t-il ordonné à ses « bandes » d'évacuer Bologne; ce qui fut fait aussitôt en
conjurant une grève générale certaine et
de nouveaux troubles.
Par 46 voix contre 20, le Groupe parlementaire socialiste vient de voter un
ordre du jour de la plus haute importance
pour la politique italienne, par lequel il
s’engage à appuyer un « ministère qui garantisse la restauration de la loi et de la
liberté ». Malgré le blâme caché, à l’adresse
du Gouvernement actuel, cet ordre du jour
marque un progrès dans la voie de la collaboration socialiste que les vrais libéraux
souhaitent depuis longtemps.
Les décrets en vigueur concernant les
locations d’immeubles et par lesquels les
contrats ne pouvaient être résiliés par le
propriétaire avant la fin juin 1923. sont
prorogés jusqu’au 30 juin 1924.
M. Peano, ministre du trésor, a pu déclarer devant l’assemblée de 1’« Association
des Banques Italiennes », tenue dernièrement à Rome que, dans le courant de ces
dix-huit derniers mois, l’Italie a retiré de
la circulation pour 2 milliards et demi
de billets de banque émis pour le compte
de l’Etat. Nous nous demandons alors
pourquoi notre change n’est pas remonté
dans des proportions analogues?
Au moment où les troupes des alliés se
préparaient à évacuer la Haute Silésie
et où Allemands et Polonais allaient réintégrer les frontières respectives établies par
le traité que vous savez, des désordres fort
graves éclatent dans maints districts avec
accompagnement de pillages, violences,
meurtres et tout ce qui s’ensuit. Le travail des mines est suspendu dans quelques
localités et les troupes italiennes et anglaises ont dû intervenir pour rétablir un
peu d’ordre.
La Chambre française approuve par
436 voix contre 96, la politique étrangère
du gouvernement Poincaré, y inclus celle
de la délégation française à la Conférence
de Gênes sur laquelle (politique) nous
n’avons plus à revenir. En outre le Gouvernement français adresse au Gouvernement italien un mémorandum au sujet de
la prochaine Conférence de La Haye, par
lequel il demande — et nous ne pouvons
que l’approuver — qu’on impose au préalable certaines conditions au Gouvernement
des Soviets, entre autres qu’il donne aux
capitalistes et industriels étrangers des garanties aptes à les encourager à travailler
à la reconstraction économique de la Russie. La France voudrait en outre que les
conditions économiques de la Russie fussent mieux étudiées et approfondies.
Nous n’avons plus parlé de l’Irlande,
parce qu’il n’y a rien de bon à en dire.
La situation y est toujours grave. De Valera et consorts ne désarment pas. Les
troubles, les violences, les crimes, les coups
de feu dans les rues sont encore à l’ordre
du jour ...et de la nuit, et des renforts de
troupes anglaises viennent d’être achemi
geli sinottici, le speculazioni sublimi di
S. Giovanni, gli ammonimenti autorevoli
degli apostoli, le visioni portentose dell’Apocalisse.
In verità, in verità le supplicazioni dei
loro padri sono giunte infino a Dio, le benedizioni di Comenio in loro favore sono
state confermate dal cielo, le loro preghiere sono state esaudite, il sangue dei
loro martiri è diventato seme fecondo. La
visione di Ezechiele sta avverandosi anche
a loro riguardo: popolo perseguitato, dissipato e morto, ossa secche e disperse, lo
Spirito ha soffiato su di loro, sono tornate
in vita, si sono rizzate in piedi e formano
un grandissimo esercito. Gesta Dei per
Bohemos !
Quanto avviene in Boemia sarebbe esso
impossibile in Italia? Dio ha egli la mano
raccorciata trattandosi di noi ? E se usa
benignità fino a mille generazioni verso
coloro che lo amano, non dovrà egli intervenire in favore dell’Italia Evangelica, per
cui hanno combattuto e sofferto uomini
grandi, così diversi per natura, eppure cosi
nés vers le Nord. Bien plus, le Gouvernement a signifié aux signataires du traité
anglo-irlandais qu’il va réoccuper le Sud
s’ils refusent encore de faire honneur à
leur signature. j. c.
BIBLIOGRAPHIE,
La Casa Paravia ha pubblicato recentemente
un ottimo volume dovuto ad un provetto, ben
noto e instancabile scrittore: E. D. Colonna.
Esso intitolasi : LETTERE E SCRITTURE
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e dà consìgli pratici intorno a tutti i momenti
che preludono, seguono ed accompagnano la
scrittura di lettere, atti e documenti,
li Colonna l’ha pensato e messo assieme con
criteri veramente moderni, col fine precipuo di
dare in mano al lettore un libro d’oggi, ma
utile : un arnese, insomma, una vera suppellettile per ogni casa, per ogni ufficio, indispensabile nelle più svariate circostanze. Basta infatti
scorrere il Repertorio alfabetico che precede il
testo per convìncersi della quasi universalità di
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1922; Ribet J. François, Chiabrano —
Müller G., Firenze — Bertalot Jean, NewYork (e 1923) — Peyronel Emilio, Torino
(compì.)— Bounous M., Pramollo — Roman Juan, Est. Sola — Martinelli A.
Paolo, Como — Ribet Jean Louis, Bouchard, Pomaretto — Miss Cooke, Londra — Pascal Henry, Morganton — Genre
Alice, New-York — Tron César, Id. —
Clot Humbert, Id. — Clot Auguste, W.
New-York (2“ seni. 1922 e 1« sem. 1923)
— Garnier J. Pierre, S. Gusta vos — Brez
S., New-York {1921 e 1922).
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
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che li compendiano tutti e li continuano ?
Per amore di queste sacre falangi non benedirà egli la patria loro ?
« Non abbiamo noi, scriveva R. Bonghi
molti anni or sono, non abbiamo noi effettuato il programma di Dante e di Machiavelli? Quale era il concetto di Dante? Che
il temporale, accoppiato allo spirituale mal
conviene che vada; e non abbiamo noi
sciolto il temporale dallo spirituale, non
abbiamo anzi ucciso il temporale?...
« Qual era il concetto di Machiavelli ?
Non era questo che nel mezzo d’Italia non
si dovesse distendere uno Stato che la
divideva e che, mediante il suo dominio,
avesse libertà e modo di chiamare in Italia
lo straniero ? Quest’altro programma non
l’abbiamo compito già ?...
{Continua).
4
INDIRIZZI
m M m ^ Uìn tM Hi Italtü
valli VAL0ÈSI.
AoerogDB - Pastore: Eugenio Revel.
lâiôbVio IPèìIlce - ÌPàstore; B. iBertalot.
Päs'tc^ : Giovanni
Lnaerna S. ^MVaìilii
Bonnet.
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Mfeilhùrio - Fàstotae: Lùlei Bìftratadn.
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Praroatino - Pastore; Giov. feertinatti.
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KòdòtHiftò - Pastóre : Alberto Puhrmanta,
RiMb ■ Psistoiò: P. Peyrontel.
S;lQfeiñthanóiCb£sonta -Pastore : Enrico Trota, J.
l'òmÉpteWea - Pastore: Davide Bosio.
Villar Pellica - Pastore: Bart. SouHer.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croi* de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
àarl - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Baaevepto - Sig. Ànt. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Éliciila - Chiesa; Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribet'ti, Casa Boglietti Bottalino.
Bòrrèllo - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Bìrèscla - Chiesa: Via dei Mille (ang. Piazza
GhtibìaldÌ) - Pastore; Luigi Rostagno, ivi.
Brillisi - Chiesa; Via Congregazione, Casa
‘Zàccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore ; Davide Forneron.
Còtliniè - Chiesa: Via Nàta^a^ih, rii - Pa
. store: Giuseppe Fasuio, Ivi.
CàltiiDlsaetta - Chiesa : Vìa Maida, 1.5 - Pastóre: Ltaigi Mi eòi, ivi.
Cliietj. - Chiesa Evangelica; Sig. D. Rosati»
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. BliràttinJ.
Corno - Chiesa: Via Rusconi, ^ - Pastore:
Giovanni Grilli - 8. Via S. Martino.
(Ì'oràlb - Chiesa Ev'àfi'gèllca: Via Garibaldi PàsitóVe: G. Mo^a, ivi.
Dovaih^ - Chiesa Evangelica.
Felotaica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firetaze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Mtanzonl, r^ - Pastore:
E. Meynier. ivi.
Fiume - Chiesa: Vìa Sem BeneÌlì, 6 - Pastore : AVùaldò Oomba - Vìa Trieste, 2ib.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Cotsani,
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
'B'art. Revel - 2, Via Curtaton'e.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micci.
Ivreè - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore;
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazari©.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig.
Enrico Ròbu'tti.
Livòtriio - Chiesa : Via G. Vérdi. ^ - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ógni Dotìienica alte ote 19,80 - Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Manatovò - Chiesà: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa; Via Maddalena, 120 - Pastore; Qinsteppe Messina, ivi.
MBaiie - Chiesa d* S, Giovatmi in Conm P^rte: V. -Mbettò CoStabòl - 22. Vita
Telesio. — Chiesa ài Via Fabbri, 9 • Pastore; Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesta: 251, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Da. vide Pops, ivi. ,
Palermo - Chiesa: Via Méicg&édà, 36 - Pastore; Rinaldo Malatta., ÌVi:
Pèbcolan'ciano - Chiesa Evàitagelica.
Plani di Vallecrosita - PiastoTe: F. A. Billòàb,
Asilo Evangelico.
PltA - Chiesa: Via Dema, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Matco Pastore: Àituro Vinay, ivi.
Rle^i - Chiesa Evangelicta - Pastore: At*ttato
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chie.se: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastoie; Atess. SithéOni,
107, Via Tre Noveinbre - Sig. ViigiHò
Sommani, 57, Via Marianna Diònigi.
Satatapierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petxai, ivi.
Saaireino - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
SavMa - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Sienn - Chiesa : Viale Curtatone. 5 - Pastore :
Francesco Rostan, ivi.
l^iracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buiàttini.
Taranto - Chiesa: Via d’Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastoni: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15. Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: VjuS.M.Maggiore ■ Pastore:
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcolia.
Vtijhezià - Chièsta ; Psltazzo CtaVtagnis (Batata
Maria "^oimoea) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso Ì1 Duomo)
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