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Cinqaaiit«>d^xième année.
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Vallées Vaudoiaes . ; *Pi.: 2,30 -.r- Italie ¿ i « .
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Îd'tttf eaeiûpiaire'à la même adresse, chacuü
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Blgypte, HoUande. Suède, Suisse, par aboftff^f^m^P0<À.
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‘‘ jseloà Accord'd« Vienne
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On s'abonne: à Torre Pellice an burean d’administration et à
l'Imprimerie Alpine ; dans toutes les paroisses, jchea MM. les
Pasteurs. ‘
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is| «'till K %V.?îi .i:
lI«'abonaetneat i^iiPpye d'aTance.
Pont ttàitea lei annonçai, s’adresser à l’Imprimerie ;M0ne,*
0 concessionnaire. ' «
S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Troh, past.V|\>rf«^W^^
i e|. j(9pràjM. J. Colase^,, prol* ^ioffs
Tout cbangeiménii d'àdresse coûte’^3'céntîmes, èëdS'ÆÎi
commencement de l’année. ' ^ Aw««,,«
I,es changements non accompagnés de la somme de 13 cenum«.
* ne seront pas pris en consldétation. , '
Que toiites les choses vrâies, hôimêtes, fastes, pares, aim^les... dîjgnes de loaange, occopent vos penç^s. (Phil. IV, 8).
.Í SVÜ I . Il
.fü'f,!. •>.
SOMMAIRE: I.’automne — Commission
Exécutive du District des Vallées — Aux
Etats-Unis — Correspondance — Chro^ nique Vaudoise — Nouvelles politiques.
L'AUTOMNE
Dan. II, 21,
D’après le Psalmiste, les deux et la
terre racontent la gloire ;de'Die,u; ^soji
expérience est aussi la nôtre. Il est i^^
possible pour quiconque sait contepipl^
et réfléchir, en présence des grandeurs de
la nature, de rester insensibles ou indi|ïérents. Nous admirons les montagnes, et les
plaines, les torrents et les fleuves,' mais
nous n’admirons pas moins les différentes
saisons qui se succèdent régulièrement
et qui révèlept la puissance de Celui qui
a tout organisé avec sagesse, On a^sQUvent comparé les saisons aux diflérents
âges de la vie; voilà pourquQi nous.dési=
rons, en cet instant, appeler l’attentipb
de mas lecteurs sur cæUe. qui .ya^JneiitôL
finir, sur Vautomne qui nous p?épare à
l’hiver.
L’automne se fait avant tout admirer
par sa beauté, par cette transformation .qui
nous transporte dans un monde nouveau.
Pendant plusieurs mois, habitués au vert doivent être plus éloquentes que les meil
rons à un bouton de rose; nous saluons
la jeunesse forte et vigoureuse’ qui ne
craint rien, qui se dépense avec enthousiasme,, mais nous nous préparons à l’antonmeide la vîe dans laquelle bous aimerionsi troiiver toutes ces beautés que nous
admironsidans la nature. Il y a dans la
jeunesse tant de fautes, tant d’imprudences, tant d’oublis, parfois un tel orgued ou une telle ambition que nous soupitons volontiers après une transformation qui nous donne l’amour, la bonté,
l’ihumilité, le pardon. Nous voudrions
que les cheveux blancs qui sont comparés
à une couronne, fussent pour tous une
preuve d’une longue lutte soutenue avec
ferveur, avec honnêteté, pleine de di'gnité. Nous voudrions que le calme que
nous constatons dans la naturei<put se
trouver dans l’automne de la vie en pré■aencei : dés i épreuves, des maladies, i i des
deuils, des guerres, de tout ce i iqui est
mali 'jiiji--'' îM'.tiij!,»: ■ 'r "
■ Si Tautomne est la saison des appro»“'
visionnemeAts, il devrait:en être ainsi
pour qui a entrepris le long voyage qui
doit aboutir à l’éternité. Une provision
de foi,'de patience, d’espérance, do charité, de bonnes œuvres, provirions qui
COMMISSION EXÉCUTIVE
I
DU DISTRICT DES ÏULLÈES.
Chers Frères,
Appelés par votre confiance à nous occuper, durant l’année ecclésiastique en
cours,* des intérêts spirituels des Eglises
de nôtre District, nous vous adressons
ces lignes pour vous rappeler quelquesunes ,des délibérations de notre dernière
Conféïênce et vous dire de quelle manière
nous nous proposons'de travailler avec
voué ^ r accomplissement de la grande et
belle tache qui nous est à tous confiée.
blier ceiix qui sont sous les drapeaux.
Nous continuons, au contraire, à les sui vre par: la pensée et par la prièreidans la
belle œuvre qu’ils accomplissent ¡pour
notre chère patrie et pouri le bien-être
spirituel de nos chers soldats. Que" Dieu
les protège et des ramène à leurs iamillès
et à leurs Eglises avec la douce satisfaction de la tâche fidèlement remplie.
qljsçur des feuilles et des plantas, nous
voilà tout à coup, comme par enchantement en présence d’une variété de couleurs qu’on ne se lasse pas de contempler:
c’est le rose, c’est le rouge, c’est Iç jaune,
tout cela marié ensemble forme un contraste frappant. Si nous portons ensuite
nos regards vers les montagnes, no^qs les
trouvons recouvertes d’un manteau blanc
qui cache cette herbe tendre pt fine, qui
g fait les délices des nombreux troupeaux
de brebis. — La vie exubérante du printemps et de l’étéi^ans laquelle les oiseaux
font entendre leurs notes mélodieuses et
variées, cède sa place à un certain calme
impressionnant, précurseur, dirait-on,
d’un grand événement.
L’automne est ensuite la saison des
prQvisions, car il s’agit de penser à ces
longs et interminables mois d’hiver où
tout s’arrête et il faut faire face à toutes
ces nécessités imposées par la vie si l’on
ne.yeutjpas s’exposer à la souffraneç.
¿’automne est aussi la saison des nv
chesses ou dp l’abondance, par quiconque
a travaillé constate, avec piaisiri que ses
efforts n’pnt pas été inutiles. Les greniers
sont bondéa. les caves bien fournies, les
maisons raipplies. On est heureux de pou
voir dire, que,.leSj espérances sont, dépassées.
b.’autoinne^OSt^enfin l’époque ,d®a
maiUes, c’est à dire Tépoqne dp la vie
qui doit se continuer après un semblant
de mditvCette’^iscmi^dàncilaMenvenue et saluée avec joie par tous ceux qui
ont cpnscienrieusement ^travaillé. ^ r-,
,. U en,est, ainsi, dans, la .ylOïde jljbommei
iOftps,aimons b’eniimàîe qn» i»0ùs,v<»miiia
un
prédications des orateurs,
exemple vécu de l’enfant de Dieu.
Plus que des provisions, nous voudrions
des richesses prouvant les bénédictions
reçues par notre Père céleste; « Mon âme
bénis l’Eternel et n’oubüe pas un de ses
bienfaits», s’écriait David, Compìons à
notre tour les bienfaits reçus; oh 1 combien nous, sommes riches. Mais ces richesses ne nous appartiennent pas, veuillez
¡yous en rappeler, ô avares de ce siècle;
ces richesses prêtées elles sont à l’usage
du prochain, des pauvres, des déshérités
d’ici-bas.
„ Nous voudrions enfin que nous tous,
,arrivés à la saison d’automne, nous puissions semer, en laissant à ceux qui prendront notre place quelque chose qui puisse
donner la vie et pour notre propre
pompte cette force qui nous permette de
traverser la vallée de l’ombre de la mort
sans, crainte, une force qui nous mette
en contact avec une vie nouvelle plus
belle que celle,que nous connaissons.
Vous, tous, voyageurs, frères et sœurs,
arrivés à l’automne de la vie, dites^ ne
trouvez-vous pas que cette saison est
belle, qu’elle est propice pour faire beaucoup de bien, pour rendre un grand nombre heureux ?
.Mais,‘si par malheur, vos feuilles sont
tombées 'avant le temps, si vous sentez
que VOU.S êtes pauvies, aveugles et nus,
ah! hâtez-Vous de réparer le temps perdu.
C’e.st encore temps, mon frère, à. la gloire
éternelle, vers ses 1 parvis l’Agneau , de
Diètt t’appelle. C’est Jésèv^, répondsriui 1
Oh 1,viens, entre anjoutd’hui 1
• C. A. Tron.x .
La Conférence du mois de mai dernier à
Bobi, a nommé la Commission du Chant
sacré èn la personne de MM. Eug. Revel
past, président, Henri Jahier et François
Peyrottel. ’ lies Consistoires seront heureux, noué n’en doutons pas, de seconder
tous lés efforts de ces frêrès pour améliojrer le’chant danà nôs E^hses* et parihi
l’enfance et la jeùiiessë eh particulier.
La Conférence dé i9ït se réunira D. V.
à Pignerol, sûr l’invitâtion dé l’EgÎisé de
cette ville dans la’2.nïë ^quinzaine du
mois de mai. Lé culte d’ouverture sera
présidé par M. le paétéui Eug. Revel.
■ - H . *’**-^ ^
Les actes ecclésiastiques que nous
avons eu l’occarion jusqu’ici de présider,
dîTOtement bû par délégation, àe réduisent à deux, la nominatidn et l’installa
tion
de M. le pasteur B. Soulmr comme
nouveau conducteur de la Paroisse de
Villtir Pélis. Le premier a eu lieule dimanché 20 août dernier sous la présidence du
seeiiétaire de la Commission et le deu*Xiiine le dimanche 8 courant sous la présidence du pasteur démissionnaire M.
'Aù^. Jahier spécialement délégué à cet
eftét.
• f En souhaitant à M. Soulier un fnînîstère béni dans son nouveau poste, nous
àceompagnons de nos .meilleurs vœux M.
jahier dans la belle oeuvre de la « Maison
Ithlienne des Diaconesses » ‘ dé Turin.
f Mît
Les Paroisses que Ja ¡Cpmwission est
appelée à visiter cette année sont les suivantes: Pralg, Villesèche, .Bobi, rPrpfnpl
et Pignerol. Le secrétaire visitera D>jV.
les trois premières et le présidentles, deux
autres. Le vice-président ayant été chargé
par la '!Çable de l’œuvre de Viéreng et environs, il est peu probable que la Commission puisse profiter de sas : précieuse
collaboration.
Pour, que ces visite^ donnent tous les
fruits que juons jleur sonbaitons. upus
prions les, ÇonsistpireSj ,des Paroisses intéressées .de bien .'vouloir, à présent,
se,préocpuper,du ou sujets à traiter
dans l’entretien ¡qui auras üeUiayec l’As|Semblée d’Eglise et de nous,faire savoir
s’ils défirent que la visite qui leur est réservée , soit accompagnée de réunions
d’UPPoi ou de visites aux fanûlles ou des
deux choses alternativement,,, avec le
concours d’autres frères qu’ils pourrout
choisir ou^ nous indiquer eux-m.êmes.
Préparons, surtout, de part et d’autre,
ces visites d’Eglise par d’instantes requêtes ^ au Souverain Chef de l’Eglise,
en dehors duquel nous ne pouvons rien
faire.
*%
♦ ' ♦
! '*La continuation de la 'guerre ayant
bôtiseillé à la Table et au Synode de sus|jëhdre les nominations' de pasteurs aux
bostes actuellement vacants, l’Administfltion a pourvu de son mieux — et non
^à!ns de réels efforts ét dé graves sacrifiées — au ministère régulier dans chaitihé de nos Eglises.
J $n donnant à nos frères qui ont fépôhdu déjà ou qui se prépàrent à réponidre à son appel, la plus cordiale bienvenue au sein du District, nous leur souhaibeaucoup de satisfactions spiriituelles dans l’activité dévouée qu’ils vont
bientôt déployer au profit des Paroisses
' confiées à leurs soins.
, , ¡(¿’accueil cordial que nous fniShns biUPs
.nouveaux collègues, ne« aousiaitt pun ou
Commé sujet spécial pour les examens de quartiers,' nous vous proposons la vie Spirituelle. Que l’état spirituel de nos troupeaux soit loin de ce
qu’il devrait être et de ce que nous
voudrions tous qu’il fût, nous le sentons tous les jours et en particulier
quand nous sommes invités à en rendre
compte dans nos Rapports Annuels. Les
temps d’épreuve que nous traversons
semblaient devoir amener chez les membres de nos Eglises un réveil spirituel.
Jusqu’ici, hélas l les apparences sont peu
réjouissantes. En prendrons-nous tranquillement notre parti ? Nous découragerons-nous ? Nous croiserons-nous les
bras en attendant, eu fatalistes, que Dieu
opère. Lui seul, le changement que nous
souhaitons ? Loin de nous de telles pensées ! Faisons,’’au contraire, tout ce^qui
dépend de nous pour entrer de plus en
piuâ ùous-mêmes dans cette vie, pofir én
montrer la beauté et la granfiear 'à ceux
qui ne’ la connaissent «t ne la possèdent
point encore, pour en témoignef fidèlement en paroles et en œuVreS sürtout.
Assiégeons par une vie'éônsacrée'et par
d’ardentes prières lé i,rône de notre Père
•et de notre: Sauveur,!»« mettons Dieu à
l’épreuvp eUnous leiverreasiiouvrir pour
2
s*-'
m
'.|4
JT.’.'
M' M
now les écluses des i;ieux.^e|irépandre sur
nous la bénédiction ,|ti abondance » (Mal.
in^ 10). « Approcbèàs-noùs ûous-mênies
èt faisons approcKePide ÇhiSsit, la pierre
vivante, les âmes doht nous devons prendre soin et comme des pierres vivantes
nous nous édifierons pour former la^ maisba spirituelle de Dieu » (1 Pierre n, 4,5).
Nous le devons à nos propres âmes, nous
k deypns aux âmes qui périssent autour
de nous dans l’indifférence, dans l’impiété et dans l’incrédulité et nous le devons à nos chers soldats qui exposent et
qui donnent leur/we pour nous !
Ils commencent, en effet, à voir, eux,
la vie sous un jour plus réel et plus sérieux. L’instabilité des choses terrestres
porte leurs regards vers les choses d’en
haut et les cœurs commencent à goûter
• Si,..- V V . . . ^
les promesses de la vie éternelle. Permettrons-nous que ces impressions bienfaisantes qu’ils auront reçues sous les
drapeaux soient suffoquées, à leur retour,
par la lourde atmosphère du formalisme
et de l’indifférence ?
Efforçons-nous, au contraire, de préparer, avec l’aide du Seigneur, un milieu
'OÙ ces impressions puissent croître et
porter fous les fruits que nous en espérons 1 ***
Vu la difficulté, pour plusieurs Paroisses, de suivre dans les réunions la même
portion de l’Ecriture, nous n’indiquons
•cette année aucun livre particulier. Chaque Consistoire tirera aisément du trésor
inépuisable de la Parole de Dieu ce qu’il
croira lui-même plus indiqué poqr susciter ét développer la vie au sein du troupeau confié à ses soins.
•%
La dernière Conférence ayant manifesté le désir que les Consistoires continuent à se préoccuper et à s’occuper de
l'enseignement de la Bible et du Français
chez les enfants de leur ressort — tout
"en respectant les exigences de la loi scolaire — nous sommes persuadés qu’il
suffit de vous rappeler ce désir pour que
— dans la mesure de vos possibilités —
vous vous efforciez de l’exaucer I Nous
vous signalons, à ce propos, que l’Administration fait réimprimer, ces jours-ci,
le premier livré de lecture plus communément connu sous le nom de « Petit David ». L’absence de ce livre s’étant péni
blement fait sentir l’an dernier, nous vous
prions de porter la nouvelle de sa réimpression et de sa prochaine publication
aux parents des élèves et à toutes les personnes qui, d’une façon ou de l’autre; seront appelées à enseigner cet hiver, les
premiers éléments de la langue française.
• %
Mettons tous nos soins aussi à l’organisation, à la direction et à l’enseignement
de nos Ecoles du dimanche. En nous permettant, tout d’abord, de continuer et
d’intensifier l’enseignement biblique chez
les élèves qui la fréquentent, l’école du
dimanche nous offre une occasion unique
d’entrer en 'contact avec ces enfants qui
seront nos catéchumènes de demain et
les futurs membres de nos Eglises. C’est
là que nous pouvons connaître leur caractère et jeter les bases dç notre œuvre
ultérieure et celles, en particulier, d’une
vie chrétienne, éclairée et fidèle. Quelle
belle opportunité aussi pour acheminer
nos élèves sur la voie de la libéralité chrétienne, enfles intéressant, par exemple,
à l’évangélisation du mqnde et à celle de
notre patrie en particulier, et en leur
apprenant à y consacrer — ne fût-ce
qu’une fois par mois — leurs petites mais
si précieuses offrandes 1
i Nous avons tous appris avec satisfaction la bonat aeuvoilo du i pareggia
mento* de notre Ecole Normale Mixte
^de la ToSur qui pourra ainsi délivrer Ü ses
#èves et à d’autres encç«re des diplômes
régüHers, , |*' |
Mais pour (|ue cette Ecole puisse nous
être utile, surtout çn ce qui a trait à JTen-,
seignement dans^ nos^ Vallées, il lui faUt^
des élèves et des élèves provenant de nos
campagnes. Les portes naturelles pour
- entrer à cette Ecole sont, pour le^Val î
Pélis, les trois premières années du Gymnase de la Tour, et, pour les Vais Sisdnt‘ Martin et Pérouse, les trois ans de l’ÉCole
Latine du Pomaret. C’est par là également que Ton passe pour arriverfaux
études supérieures et à l’Ecole de Théblo-'
gie en vue du ministère pastoral.
De l’envoi ou non des enfants de notre
peuple aux études, dépendent l’avenir
joyeux ou triste de l’instruction et de
l’éducation dans nos Vallées et celui du
ministère chrétien dans nos Eglises. Rendons nos populations attentives à ces
choses de capitale importance... avant
qu’il soit trop tard !
Quelque chose qui intéresse de plus . Vaudois du frpnt, sgns m’arrêter à, dépris rEglise yaudoise. Le Gomiti la ^ndre uh'e perfonnalité qui se défend par
branche italknne de la j«Wà|den8Ìan%id a|n œuvre même, permettez-moi, avec
Scfciety» à, par le moyeiide fiôn président I ï^e Expérience bien vécue de plusieurs
et du soussigné, envoyé à tous ses^ mem- ^ mois, d’e'kprimer à mon jeune coreliÿonbres la circulaire suivante: naire inconnu ma très modeste impres
«La Chièsa ^Valdese alla quale noi sion sur les rapports réels qui peuvent,
tutti vivamente c’interessiamo perchè et me semblent, doivent exister entre
il progresso di essa è il progresso della4 aumônier militaire, soldats et Eglise pencaüsa evangelica in Italia, ha chiuso! i dant la guerre. . ■
*•*
Nos Paroisses ont fait, l’an dernier, ce
qu’elles pouvaient pour leurs soldats respectifs. Nous ne doutons nullement qu’elles continueront leurs effcu'ts pour aider,
cette année encore, nos chers défenseurs
à se réparer des rigueurs de la saison, sur
le front en particulier. Que nos so^ats
sentent que nous les suivons pas à pas et
que nous les aimons en « effet et en réalité», comme nous aimons notre chère
patrie. ***
En vous priant de communiquer ces
lignes à vos Eglises, à la première occa
sion favorable, nous implorons sur yos
personnes, sur les membres des troupeaux
confiés à vos soins et sur l’œuvre que qous
allons tous continuer avec une ardeip rénouvelée, les bénédictions précieuses du
Maître de la moisson.
Veuillez croire à l’affection de vos bien
dévoués en Jésus-Christ,
Pomaret, octobre 1916.
Les Membres de la Commissioa Exécutive;
B. Lûger, président,
D. Gaydou, vice-président,
Fr. Pbyronel, secrétaire.
AUX ÉTATS-UNIS.
D'ici et de là.
— William Sundag. Les journaux annoncent que «Billy Sunday» commencera
sa « campagne contre le diable » à NewYork le l.r avril et la continuera jusqu’à
la fin de juin.
Billy Sunday c’est l’évangéliste du
jour. Nous l’appelons évangéliste bien
qu’il soit en même temps pasteur régulièrement consacré. Nous avons eu le pri
vilège de l’entendre il y a un peu plus
d’un an à Paterson, où, dans le « tabernacle » qu’on lui avait bâti il s’est adressé
pendant deux mois et cela tous les jours
(excepté le lundi), très souvent même
deux fois par jour, à un auditoire dépassant (ceiui de l’après-midi) les 12.000 personnes.
Nous enverrons des nouvelles sur son
œuvre si nous en trouvons le-temps. Pour
aujourd’hui, qu’il nous suffise de le présenter par ces quelques mots à ceux d’entre les lecteurs de notre feuille qui peuventn’en avoir pas encore entendu parler.
— L’Eglise Presbytérienne des EtatsUnis. Nous avons sous les yeux le rapport
annuel de cette Eglise d’où nous extrayons
les statistiques suivantes donnant une
idée des progrès réalisés dans ces cinq
dernières années.
' 191a 1916
Pasteurs ' 9.274 9.739
Membres d’Eglise 1.380.058 1.560.009
ContributiOBs doU. 25.798.615 28.122.426
Teserciziò finanziario 1915-16 senza deficit. Un vero miracolo per i tempi che,
attraversiamo, un rniracolo dovuto in
gran parte alla generosità delle Chiese
e dei fratelli dell’America del Nord,
i quali a mezzo della W. A. S., poterono mandare al moderatore Giampiccoli nel 1915 dollari 47.000, nel 1916, fino
à questo momento, dollari 35.000.
« Va il nostro pensiero », dice l’annua
relazione della Tàvola Valdese al Sinodo
radunatosi a Torre Pellice il 4 settembre
u. s., « va il nostro pensiero a tutti i benefattori all’estero ed in Italia che, nonostante la grave crisi che il mondo attraversa, hanno voluto continuare ad aiutarci ; ci è grato di far menzione in ispecial modo dei nostri amici dell’America
del Nord che con tanto slancio si sono
adoperati, da quando è scoppiata la
guerra, a colmare le lacune che essa ha
prodotte nei nostri bilanci;’ ci è grato
portare alla conoscenza dei membri del
Sinodo che... si è costituita, negli Stati
Uniti, fra le Chiese evangeliche italiane
di qualsiasi denominazione, una Associazione a favore dell’opera della nostra
Chiesa in Italia.
« Noi sappiamo che il segreto dell’aiuto
così eflficacè dato alla Chiesa Valdese dall’America in questi ultinù tempi, ma sopra tutto nell’anno ecclesiastico testé decorso, va principalmente cercato nella
^operosità grande, nella tenacia straordinaria di colui del quale, pochi giorni fa,
consegnavamo la salma alla terra, in
mezzo al generale rimpianto.
« Sappiamo pure che il crescente interesse che le nostre congragezioni italiane
manifestano per l’opera della Chiesa Valdese, interesse che non può che contribuire
alloro proprio sviluppo, è tutto merito, se
di meriti si può parlare, di Alberto CloU
Quando si pensa che gli evangelici italiani d’America hanno contribuito nel
1915 dollari 1987, nel 1916, fino ad oggi,
dollari 1200, c’è da domandarsi come
il fratello nostro sia riescito a tanto.
« Onde per venerare la memoria di un
così attivo e fedele servitore di Dio, noi
suggeriamo, anzi raccomandiamo, che nel
periodo che va dalla festa della Riforma
(1* domenica di novembre) al 17 febbraio
(anniversario dellà Emancipazione dei
Valdesi) si facciano dai pastori, dalle missionarie, dai membri ed amici tutti del
ramo italiano della W. A. S., nelle chiese
e fuori delle chiese, coi mezzi che crederanno più opportuni, delle collette il cui
ammontare sarà mandato al Moderatore
della Chiesa Vàldese sotto il titolo (per
quest’anno): Alberto Clot Memorial offering.
« È il più bel monumento, voi ne converrete, che gli potremmo erigere, il più
degno, il più prettamente cristiano, il
solo forse che, dal seno della gloria, egli
gradirebbe.
« Iddio ci aiuti ed a Lui sia tutta la
gloria 1 ». • Reporler.
CORRESPONDANCE.
— Zona di guerra, 21-11-1916.
Cher Monsieur Tron,
Je viens de lire dans l’iScAo du 17 courant la correspondance d’un jeune Vaudois de l’arrière qui, par sa jeunesse, ex
cuse sans doute âon anonyme 1 — Comme
Je ne saurais et n’oserais commencer
une discussion : Je désire simplement que
" mes sentiments expliquent ma pensée...
Je crois qu’une parole d’amitié sincère,
l’attention d’une visite qui n’est souvent
pas facile en pleine ligne de feu, la consolation qui se rehausse de la valeur d’un
sacrifice réel, personnel, et par là l’affirmation d’une solidarité chrétienne dans
ce qu’elle a d’humainement religieux,
peuvent dans certaines circonstances
plus qu’une confession de foi. L’esprit
s’afflue dans le péril accepté et que Ton
âfîronte avec le courage de l’enthousiasme, les cœurs se rencontrent d’eux-mêmes ; Tâme est toute une : le manque d’hypocrisie supplée au manque de mots.
Je crois plus aux bénéfices de la sympathie librement acquise qu’à ceux de la
controverse théologique dans les cercles
militaires du front, aigris quelquefois
par un fatalisme inévitable et qu’il ne
faut pas brusquer. On ne peut toujours
rappeler la mort à ceux qui la sentent
plus proche que d’autres sans risquer de
leur faire du mal 1 L’aumônier devient
le trait d’union naturel de Cette solidarité religieuse qui prêche plus par l’exemple que par la parole et se communique
ainsi du membre d’Eglise à son entourage, du vaudois à ceux qui ne le sont
pas et apprennent à respecter les vaudois.
11 me semble qu’une statistique de
cures d’âmes, veuillez me pas.ser le terme,
serait à l’heure actuelle déplacée. L’aumônier dira plus tard les résultats de son
œuvre strictement religieuse; pour l’instant et pour TEglise-peuple qu’il repré-sente, la manifestation publique de sa
mission doit être d’écrire pour l'es familles, de relier les absents d’un des extrêmes de séparation, dans un cercle iïitime
d’actions vécues, faisant pénétrer un peu
la mère angoissée dans l’existence journalière du fils lointain, la conduisant par
la pensée dans les endroits qUe ce fils a
vu, où il pense, où il combat, où il souffre peut-être I
Ces descriptions personnelles, vivantes, plus humaines par le matériel de
quelque détail, et qui, dans le souvenir
d’un nom de village, d’un fait, maintenant très célèbre, mais jamais assez
connu, évoquent tout un décor du drame
de tous et de chacun dans ce qu’il a de
triomphe et aussi de larmes.
Et alors plus personne ne sera scandalisé à Toiiïr rappeler « les parties charnues» d’une pauvre mule, le noble animal qui aura sa place glorieuse dans notre
victoire. — Oui, jeune Vaudois, «les
cœurs vers les choses d’en-Haut»; mais
si notre aumônier t’a parlé de ce « qu’il
a mangé et de ce qu’il a bu » ne lui en
veuille pas,' car il a voulu par là te dire,
en termes simples, de l’hospitalité de ses
frères du front, hospitalité bien maigre,
hélas I mais par contre bien sincère 1
Veuillez agréer toutes mes meilleures
salutations, cher M.r Tron, et me croire
"votre dévoué Fernand Volla.
CHRONIQUE VAUDOISE
FLORENCE. Nous avons reçu du
:prof. docteur Luzzi son livre sur les Psaumes. Ce charmant petit volume de 288
'7.Ï
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r.- : J
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mmmÊÊÊÊ
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1%
pages,-est une po^vdle traduction due à
la pluil^ savante 4e notre docteur florentin de tees psaumes sublimes'qui nous'
font revivre avec l’auteur sacré, lorsqu’il
épanchait son âme en la présence de Dieu
pour le remercier, lé louer ou implorer sa
grâce. Ce volume est en même temps un
commentaire préteieux, grâce à-ces nombreuses notes qui en font une source de
richesses pour les lecteurs et surtout pour
ceux qui tiennent à sonder cetlÿï partie
des'Saintes* Ecritures. S'adresser à la
Librairie Internationale Seeber - Via Tornabuoni - Firenze; on peut se procurer ce précieux volume au prix de 1 franc
ou fr. 1,50 relié sur toife, — Nous exprimons notre plus vive reconnaissance au
docteur Luzzi qui honore son Eglise et
notre Faculté, en offrant à l’Italie reli
gieuse une nouvelle preuve de sa vitalité.
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Lé soldat Charbonnier Ernest de La
' Tour, salue et demande le journal qui lui
a été envoyé; le blessé Jahier Barthélemy
salue et demande changement d’adresse,
ce qui a été fait; Jourdan Ernest de La
Tour, salue et remercie; le soldat Gallian
Louis, de St-Germain, salue et est plein
de courage pour accomplir son devoir envers la patrie; les soldats. Malan Paul
d’Angrogne, Bertinat Etienne de Bobi,
remercient pour le journal et font saluer
les amis; Jean Durand-Canton de Bobi,
après avoir été à l’hôpital de camp pendant 10 jours, se trouve maintenant à
l’hôpital N° 1 à Ravenne; notr- frère
fait saluer ses amis de Bobi, Villar et La
Tour; Jean Louis Malan nous envoie ses
salutations des cimes de Praly; les soldats Henri Vinçon de St-Germain, Gorinet Alfred de Rocheplate, Malanot Jean
de Ri claret, envoient leurs salutations
de la lointaine Albanie ; merci ; Pasquet
Henri, de St-Second, se trouvant en
congé pour cause de convalescence, exprime sa reconnaissance pour l’envoi du
journal; l’allievo nfficiale A. Billour salue
depuis Modèhe; T’arfiÎIeùr Jean Peyrat
est bien et envoie un gros baiser à son
frère Alfred, lui aussi au front ; le caporal
major Rinesi est parti pour Salonique;
Henri Jourdan salue depuis Racconigi;
L^yy^r Barthélemy, de La Tour, salue et
. remercie.
9-11-1916.
Honoré Monsieur Tron,
C’est la seconde fois que je reçois votre
aimable journal l’Echo des Vallées; je lis
avec grand plaisir la parole de Dieu,
ayànt des nouvelles de notre aimable
vallée, et de mes frères qui se trouvent
sur l’autre front, et de tous mes amis,
chacun pour accomplir notre devoir envers notre chère patrie. J’ai la ferme assurance dans notre victoire finale; s’il
plaît à Dieu, la paix viendra vite, et la
main de l’Eternel nous accompagnera au
sein de nos familles sains et saufs. En vous
priant, cher Monsieur, de bied vouloir
par le moyen de votre aimable journal,
communiquer mes plus sincères et affectueuses salutations à tous mes parents,
amis et frères et à toutes les familles des
soldats, en les assurant de ma bonne
santé, agréez, cher Monsieur, mes salutations plus sincères et mes remerciements. Benegh Edoardo
(Pouise - Angrogna),
^ — Dal fronte, li 9-11-1916,
Ill.mo Sig, Tron,
J Mi scuserà della mia poca scienza; per
là prima volta la vengo ringraziare del
SUO' (Eletto giornale ì’Echo che tanto mi
fa piàpere; lo aspetto come una lettera
di famiglia, portandomi una dolce consolazioné nelle sue dolci parole. Mi fa tanto
piacere come pure a tutta la batteria;
vogliono sapere Uosa contiene; mi trovo
solo di Valdese, ma cerco di guadagnarmi
molta stima. Fqpì venire già 72 Nuovi
Testamenti che sono stati distribuiti e
letti con piacere da tutti e pei-primi i
miei signori ufficiali, Jlntanto mi saluti
i miei genitori ed amici, col mio pastore
sig. Augusto Jahier di Villar Pellice. Cordiali saluti a lei e signora dal suo dev.mo
Peyrònel Enrico
(Piantà - Villar Pellice).
PS. M tKiVO a Gorizia. *
—Zona dì guerra, 14-ljlrl916.
t,- ■'-‘Cher Monsieur Tron? ’
Je viens'à^oUs pour vous remercier dé«.'*^
à pieu U
r^ant qui ont qELsi.^
‘»-i
’.epypi de .ViOtre journal l’Ècfe que je, re
jois réguUêrement tous res. mhdis; je h
le
lis avec grand plaisir et intêrit, car tout
en nous instruisant de bonnes chpses, il
nous donne des nouvelles de lios éh'èreS’
Vallées et de ceux qui sont au front comT
• rnoi.
Veuillez, cher M.r Tron, par l’intermédiaire du journal, faire parvenir mes salutations à mes chers parents et amis.
A vous mes plus respectueusef Sâlu-i’'
tâtions. Votre dévoué
Long Auguste (Pramol).
- Zona di guerra A., 12 Nov. 1916.
í Egregio Sig. Tron,
Eccomi con molto ritardo a ringraziarla
cordiaimenté del regolare invio del caro
e prezioso suo giornale; l’ho sempre ricevuto e nel mentre la prego di scusarmi,
la prego pure di voler ringraziare da parte
del sottoscritto la gentile persona che mi
ha con tanta bontà abbonato.
La salute mia è ottima, come le auguro di vivo'cuore a lei e alla sua signora.
Termino mandando cordiali e affettuosi saluti e lei e all’ottimo sig. Léger,
nonché, alla mia famiglia e agli amici e
Conoscenti. Con ossequio mi firmo il suo
dev.mo Jahier Carlo (Pomaretto).
Salutano pure Paschetto Ernesto di S.
Secondo e Ribet Giovanni di Inverso Pinasca.
— Dal fronte, 20-11-16
Egregio Sig. Tron,
Ho letto sul Pellice che il nostro caro
amico Levy Tron è caduto prigioniero;
ho informato i colleghi del 92° fanteria a
cui una volta apparteneva anche Tron e
tutti ne furono dolenti. Io qui fra le nevi
passo una vita poco allegra; però la speranza che questi brutti tempi passeranno
mi incoraggia. Ricevo regolarmente l’Echo. Grazie. Saluti a tutti i conoscenti.
Ossequi alla sua signora.
Dev.mo Sottoten. G. Cresto.
gràiÌd<^?rie|oi|i^ protectiott ft de cpniio-1
Ja’tlO^.
Í —^pimanche«oìp, à Samte-Marguerité,S’*'
devant mn .nçmhfeux auditoire, M. Tron
.. sa. ....
a parlé sur le m\et;'XJiÌ hothme fatai, en
méttánt eh v^e ièS'falís et'géké^ de ce '
vieillarid qui ^ déchhttié éiïr TEurope la ’
, plus horrible guerre que jamais on «dt vue. î
—- Le culte du oiatip a été présidé par
M. D. Revel, pasteur à Rôfà, qui, eh se
référant à la nature qui nous prépare à
H
gênées par le mauvais temps, il n’y a eu
aucun • événement important sur tout
potrq^optjj D^fi^)a zpqç^ 4e, GqpgpT’artiliérje ennemie g ouvert lé feu sur les
campèmehts d^ùnW4ë hoâ^ séctions ’sEiiitaîrfôs, portant' cependant-visiblement le
pavillon neutre,;Sept m^r^|it, onzCiblessés. KoWé hôpital àe campagne 144
a rcifU douze obus d’une batterie ennemie, mais heureusement nous n’avons
pas à déplorer de victimes.
l’ hiverî a attiré“ notre-ñttention’ sup-tó ““" '' .NoSi batteries «ont 4ispersA4€6 'ra##Bto
mort.
— Zone de guerre, 21-11-16.
Très-honoré M.r Tron,
Veuillez bien nous pardonner si .nous
avons tardé à vous donner de nos nouvelles et vous remercier de l’envoi de
l’Echo qui jusqu’ici est parvenu réguli^
rement et qui est pour nous un guide qui
luit dans les ténèbres et qui nous éclaire
la voie du Seigneur. Il nous semble de
revivre un instant au milieu de nos chères
Vallées et auprès de ceux qui nous sont
chers et qui prient pour nous. Mais puisque le Maître nous a appelés, à servir
notre belle patrie, qu’il nous donne force
et courage d’être forts et vaillants pour
soutenir toutes les épreuves dans lesquelles bien des fois nous devons passer.
Grâce à Dieu, notre santé est toujours
bonne jusqu’à présent. Veuillez, cher M.r
Tron, remercier par l’intermédiaire de
votre cher Echo le Comité de Turin pour
le paquet qui nous a été envoyé et que
nous avons reçu avec grand plaisir.
Veuillez aussi remercier toutes les personnes qui contribuent pour le bien de
tous nos chers soldats qui tous travaillent pour le bien de notre patrie. Veuillez
bien aussi, par l’intermédiaire du journal,
faire parvenir nos' salutations à nos chères familles, comme aussi à tous les amis
de notre Eglise qui sont au front.
■Recevez, avec M.me Tron, nos plus
sinçèrçs salutations. Vos dévoués
Pons Josuè (Fontaines), Canal
Oreste (St-Martin), Pastre
Frédéric (Blégier, Pomaret).
LA TOUR. Encore trois décès 1 Chauvie Jean, du Serre d’Angrogne, décédé à
l’hôpital à l’âge de 66 ans ; Chambón Clara,
jeune orpheline originaire de l’Envers
Pinache, mais dont le père vit actuellement à St-Germain. Elle a été emportée
en peu de jours par une fièvre infectieuse,
et nous comprenons la douleur du pauvre
père qui a déjà perdu six de ses enfants;
que Dieu veuille le soutenir dans cette
nouvelle épreuve; Jourdan Jean Pierre,
de la Lutera, fils du conseiller. Ce pète
de famille, frappé par Une méningite, ai
été enlevé à l’affection des siens en quelques jours. Il laisse après<lui sa femme
et uq enfant, ainsi que son père. ï#
; plurteurs $œurs, Noué recommandoha
— U assemblée'^ atiauelle de la « PRO
FRANCESE « est convoquée pour le 8
dcce/hèrc prochain, à 14 heures (2 h, de
l’après-midi) à l’EcoZe Normale- Nous
prions vivement toutes les personnes qui
s’intéressent au français — corps enseignant (en^ première ligne — de se faire
un de'^oir d’y assister.
Ordre du four: 1° Lecture du procèsverbal de là'dernière séance annuelle —•
2° Communications du président — 3°
De l’inrtitution d’un cours de français
pour maîtres d’école — 4° Propositions
éventuelles. ■>' Le Bureau.
— Le soldat Auguàte Favoiit, donné
comme « disperse », vient de nous écrire
une carte postale, en nous disant de se
trouva prisonnier à Mauthausen,
D’après notre dernière liste, que
nous croyons complète, après y avoir
ajouté deux noms, le nombre des Soldats
de la paroisse de La Tour s’élève à 272.
En tenant compte des prisonniers et de
ceux qui sont tombés au champ d’honneur, le nombre dépasse les 300.
MONÈÎT. Notre compatriote Caïrus^
s’intérésse à nos soldats auxquels il envoie un dollar pour abonnement à l’Echo
et fait des vœux ardents pour l’Italie, sa
chère patrie, qu’il n’oublie pas.
SAN GUSTAVO. Une bonne et longue
lettre de notre ami M. Genre qui sympathise avec nous dans cette pénible
guerre et qui pense à> nc»s soldats noiis
fait savoir aussi qu’à la colonie lès temps
sont difficiles. Une sécheresse persistante '
a frappé de stérilité le terrain et a occasionné la mort du bétail sans compter les
sauterelles qui désirent se mettre aussi
de la partie, là où il y a encore à brouter
quelque chose. Cependant, nos colons
vo||t de l’avant avec courage et viennent
d’aèhever la bâtisse d’une école où ils
seTluniront pour s’édifier et où les enfants recevront cette instruction précieuse qui doit faire d’eux des hommes.
SICILE. Notre modérateur, !M. E,
Giampiccoli, se trouve actuellement en
Sicile, où il se propose de visiter'toutes
nos Eglises et stations. Il a prêché dimanche dernier à Palerme et occupera,
(hmanche prochain, D. V., la chaire de
Messine. Cette visite ne pourra qu’encourager nos collègues dans leur œuvre
et réjouir nos frères, heureux de faire la
connaissance de celui sur qui repose une
si grande responsabilité dans ces temps
si difficiles. '
*VALDESE. Notre frère Ant. Martinat
nous envoie des nouvelles de Valdese où
tout marche bien et où le ministère de
M, le pasteur Guigou est apprécié. Il
nous fait parvenir aussi le résumé d’un
sermon prononcé par M. Clôt à la colonie
et que nous publierons plus tard, si posidble.
blements ennemis occupésji des travaux
de terrassement et ont enrayé Ses mouvements de troupes et de trains dans
llef^yallées 4q, l’Assa, de d’Adige |:€# de
■ rAstîco.iNous avons repoussé une iretite
attaque ennemie au sud de la route Lop' pio-Mori, à droitè de l’Adige.
Des aviateurs. autriçhiehs ont lancé
des bôinbés sur ^Aghedo et Primolano
dans la Val Sugana. Nos aviateurs, qui
avaient pris l’air immédiatement, ont
mig en fuite rescaèqille enncpiie« .Pans
uhè autre rencontre aérienne deux avions
ennemis ont été/abattus.“^'* **
^-7-, Sur les fronts français étranglais
grande pluie et calme. Le torpillage du
navire-hôpital anglais Britannic dàhs la
mer Egée a coûté la vie à 200 personnes.
L’impression d’horreur causée par ce
nouveau méfait est indescriptible.?
— La situation de la Roumanie devient toujours plus grave. Les AustroAllemands ont occupé râpidémênt Orsova et Turn-Severin, ce^^qui pêrfflèf’de
croire que l’armée roumaine qui se trouvait dans cette région a eu le temps de
se retirer et de se concentrer plus au
centre du pays. Mais les armées du gé
i néral Falkenhayn ont débouché dans la
plaine et forcé la ligne de l’Alt. Les forces
du feld-maréchal Mackensen ont franchi
le Danube en plusieurs; endroits et avancé
vers le nord sans presque rencontrer de
résistance. Les dé'û’x" armées sont màm
tenant réunies, occupant bduté la j^tie
occidentale du pays.
A Bueare^ on espèrii enéorê de'%€ùvoir résister avec l’aide de la RussieV
,—- La .lutte se poursuit dans des céuditions très dures au nord de Monastir.
L’ennemi, qu| réshste avec acharnement,
a rèçù* des’renforts et tente des contregttaques violentes qui ont échoué. ‘
Les troupes françaises et serbes ont
enlevé des Villages et pris quelques cèntaines de prisonniers. A l’ouest de Mondstif les troupes italiennes ont réalisé de
nouveaux progrès dans la zone montagneuse de Peristeri et vers la vallée du
Dragor.
— Le nouvel ‘ empereur d'Autriche
Charles I annonce son avènement à ses
peuples. Il est fils d’une princesse de
Saxe, neveu de l’archiduc François-Ferdinand, assassiné à Serajevo le 28 juin
1914, et petitinèveu de l’empereur FraiiTÇois-Joseph. Il a épousé la princesse Zita
de-BoUrbon, de la branche de Parme. Il
est né en 1887.
‘"i
—- Deux changements ministériels; M.
de Jagow, ministre des affaires étrangèrés d’Àllemaghe, se retire pour raisons
^ de santé. En Russie M, Trepof remplace
M. de Sturmer à la présidence du Conseil
des ministres. ■ E. L.
Ab. payés et non quittances.
1916: B. Long, régent, St-'
E. Baumann, Gavtrate. j
!Î'-
ÓÍ'
1917: Federico Balmas, Perrero.,,.,!.,
___________... «..é.î•/' -_
COMUNICATO.
,AUX FAMILLES,DE JOS SOLDATS.
Nous les prionq. vipçment de biep mulàir
envoyer l’adresse précise de leurs parents
aü fronfde Tlsonzo {II et III Arméè)
au Comité,.de iTuriu - 15# Via Eîo \f et à notre Bureau d’Assistenza religiopa
ai JMil^aii PiP»gdliei é 12, Via,.ctelle Fôrnad 7, Udine. — Les militaires qui dési‘ rkctvoù des effets en laine n’ont qtt’à
Bire^mt^àsponsabì». |*
I.’. niirltmitWBiWt.il»«»
tr COSE POSTALI. Per norma di quanti , , . „ . ,,
•p possano avare interesse si avverto
con Decreto Luogotenenziale N° 1525 , "j'jasap
del 9 corr., è stato elevato con decor, renza dal 1° Dicembre p. V., a L. 10.000* .r nncnsirD 1 iudc
, il limité dei depositi fruttiferi sui libretti ^ s rntIVIItn LIVKt
di Risparmio Posfali. < • :^^;:;DE:,LECTURÈtHlANÇftlSE|
Il Direttore Superiore '^ent d’être réimprimé » ^
•„■-..i .A.:Ì5,
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•Ai-'' . ■ . ' . ' ' . ■' • , • ' ' * ' ■ - • ..s,, >- •--' ■ v*r'a ■ VŸ';,
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SEDI SUCCURSALI FIJORI DI TORINO; Acqui - Agüé - Alíñese - Alpignano
- Aosta - Avigliana - Balzala - Barge - BeneVagienna - Bricherasio - Busca - Bussoleno
- Caluso - Canelli - Carignano - Carmagnola - Casale Monferrato - Caselle Torinese Castellamònte - Castelnuovo d’Asti - Cavallermaggiore - Cavour - Chàtillon - Cherasco Chieri-Chivasso - Cigliano -Ciriè - Coazze - Cocconato - Corio - Crescentino - Cumiana
Cuorgnè - Dogliani - Dronero - Gassino • Gattinara - Ghemnte - Giaveno - Ivrea - La Morra
- Lanzo Torinese • Leynì - Livorno Piemonte - Locana - Mede - Mirabella Monferrato Mombercelli - Moncalieri - Montechiaro d’Asti - Montiglio - Morano Po - Moretta Morgex - Narzole - Nizza Monferrato - Orbassano - Oulx - Ovada - Paesana - Perosu
A rgentina - Piossasco - Poirino - Pont Canavese - Pont Saint-Marhn - Ràcconigi - Revello
- Rivarolo Canavese - Rivoli - Rornagnano Sesia - Saluggia - S. Giorgio Canavese .
S. Secondo di Pinerolo -SanthiA - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambino .
Susa - TORRE PELLICE - Trino - Valperga - Venaria Reale - Venasca - Verrès .
Verzuolo - Vignale - Vigone-Villafranca Piemonte- Villanova d’Asti -Vinovo-Volpiano_
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma, N° 8, Casa Gay.
L’Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato - Domenica.
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI;
1. Apertura di libretti non^ativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. lo.ooó, e col disponibile giornaliero di L. 500’, sui quali è corrisposto ì’in
o ■yc.^L Ha ìm-nnefo AIIa et-Aoc^ Ai Aat-^^t>i4-^ Ai
teresse del 3.25 % netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESRNTANTB DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza speciali formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
9. Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
di L. 100, sui qu£^ viene corrisposto l’interesse del 3,50 % netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi. Databili al oortatore mi tnaasiTriri credito frut
sui quali è
41. Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L- 5000, vincolati
per sei west, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi,, tasso 4 %
netto da imposta.
5. Deposito di titoli in amministrazione : La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare^ è
di titoli del valore nominale di L. 3000.
«. Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
T. Tutte le Sedi della Cassa di Risparmio, sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
a richiesta, in vece del denaro, degli chèques GIRABILI, PAGABILI PRESSO
“■QUALUNQUE SEDE DELL’ISTITUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
Risparmio di Bologna, Ferrara, Firenze, Genova, Lucca, Padova, Palermo,
Parma, Venezia, Verona, e pagano gli assegni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
». Ser-vizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
LA C.^SA INFINE FUNZIONA quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità.
Il Presidente II Direttore Generale
C. FERRERÒ DI CAMBIANO Franco Franchi
L.> A O Q U
iìBI
ridona in breve tempo e senza disturbi
Al CAPELLI BIANCHI ED ALLA BARBA IL COLORE PRIIVIiTIVO
È un preparato speciale indicato per ridonare alla barba ed ai capelli
bianchi ed indeboliti, colore, bellezza e vitalità della prima giovinezza
senza macchiare nè la biancheria, ne la pelle. Questa impareggiabile
composizione pei capelli non è una tintura, ma un’acqua di soave profumo che non macchia nè la biancheria ne la
pelle e che si adopera con la massima facilità
e speditezza. Essa agisce sul bulbo dei capelli
e della barba fornendonè il nutrimento necessario e cioè ridonando loro il colore
primitivo, favorendone lo sviluppo e rendendoli flessibili, morbidi ed arrestandone la
caduta. Inoltre pulisce prontamente la cotenna
e fa sparire la forfora. — òsa sola bottiglia
basta per conseguire un effetto sorprendente.
A
Signori MIQONE «fi C.
Milano
Pinalinente ho potuto trovare'una preparazione che
mi ridonasse ai capelli ed alla barba il colore primitivo,
la freschezza e la bellezza delia gioventù senza avere il
minimo disturbo neirapplicazione.
UBS tela beUlglbl dalla vostra Anticanizie mi bastò ed ora non ho un solo pelo bianco.
Sono pieoameote convinta che questa vostra specialità non è una tintura, ma un'acqua che ¡i
non ittedoia nt* la biancheria, ni la pelle ed agisce sulla cute e sui bulbi dei peli facendo
tcomparlre totalmente le pellicole e rinforzando le radici dei capelli, tanto che ore etti 4
no» emioao più,«leiitre Corsi il pericolo di diventare calvo. pejbAHI ENRICO
Ctota L. 4; I* boUiglia, cent. 80 fn più per la spedizione. 2 bot
4S V 9 Sa «a Xa ; .a1 i a I <4 4. £.* A M Ata à —4. M A S —. A ,S X. ! A _
,AKU0MIC0lU«{|
»«mwirir'' «
u ì5H;..qiii«e d
tlsile L. g. . 3 boittÌglic U. 1t ffanche di portò ed è in vendita ìrÌ**T ' ?E'“'ÌÌXL’ f Tífv’í
preato tutù >i Pacmacisti, Parrucchieri e Droghieri. «i
, . SI SPEDISCE CON^J^^A^^|lA^IMA SEGRETEZZA
JiflositiiiiQeneralftda MIGQNE & G. - VJa Orefici4Pisswbt«trsii. o*iM.ILANO,^
TPXXX FSIAICS UUrBXMBXat ALVCN«.
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1