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Cmqnante-^dnqaidme année.
31 Janvier 1919
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D’ABONNEMENT:
J Par an
Vallées Vaudoises ..............Fr, 4,
Italie ................................
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Pasteurs.
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S’adresser pour la Rédaction à M. C.-A. Tbon, past., Worre Pellice
et potir l’Adniinistration à M. J. CoXssoN, prof., Worre Pellice.
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commencement de l’année.
Des changements non accompagnés de la somme de 19 centimes.
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SOMMAIRE: Repentez-vous — Notre Modérateur aux Etats-Unis — Correspondance — Chronique vaudoise — Sottoscrizione — Nouvelles politiques.
Nous informons nos lecteurs que le
Catéchisme Evangélique vient d'être
réimprimé et mis en vente à Z’Imprimerie
Alpine et chez les libraires,
REPENTEZ-VOUS.
Nous nous prépccuppns tous des problèmes de l’aprèfe-guerre; dans les sphères politiques comme dans celles religieuses, on se demande: Qu’allons-nous
faire pour être à la hauteur de notre tâche, pour satisfaire les nouveaux désirs,
les nouvelles aspirations, pour former
pette ’gbCiêtê dès nations qui devrait
guérir tous les maux des temps actuels?
On a parfaitement raison de se préoccuper de tels problèmes, tandis qu’il
en est temps ; il se pourrait bien qu’pp
prpge soudain éçlatp,' et alprs piall^eur
a qüi a été pV|e "par surprise, "
Nous trouvons dans rAncien Testa»
mont quatre faits qui peuvent "nous aider dans le travail que nous nous proposons de faire. Lorsque Israël, après le
long esclavage d’Egypte, après les dix
terribles plaies qui frappèrent les Egyptiens endurcis, se préparait à laisseï^
ce pays, pour aller à la r,§nçonti'e dfe l'inçpnpu, pjais qui avait pour but la conÿüête dü pays delà promesse, d’après l’ordre de Dieu Lui-même, ce peuple s’est préparé à sa tâche par la repei^lgp^i.^ en eélêbrant la pâque en consacrant à Dieu
tout premier-né; avec cétte préparation
feulement Israël pouvait marcher à la
ponquête,
Plus tard, après quelque temps passé
au désert, Israël se trouve au pied du
Sinaï; la délivrance est en marche, mais
qui guidera le peuple, qui prendra la
place d’un Moïse? Lé Seigneur va donner sa loi qui sera éternelle, mais pour
cela il faut s’y préparer et voilà le peuple qui se purifie, en attendant ce que
Dieu va lui dire. Tous nous savons que
quand la terre trembla, que les éclairs se
multiplièrent et que le tonnerre gronda,
le peuple effrayé demanda à Moïse qu’il
ffit lui-même le porteur [du paessagé
^e Dieu. . c '
plus tard encore, en face du pays de
Canaan, sur les bords du Jourdain, au
moment d’entrer dans le pays de la promesse, Dieu ordonne à Josué de préparer Israël avant la traversée du fleuve:
cette préparation de repentance et d.e
purification était indispensable ppur accomplir la grande oéuvfe qui l’attendait.
Bien plus tard enfinj lorsque Jonas
fut envoyé vers NinîVe, la grande ville,
pour y délivrer son message, la ville n’hésita pas à se repentir et fut sauvée.
Tous pes exemples ont ppur nous une
Bipnifiçation spéciale, Nous désirons accomplir notre tâche pour former une
nouvelle humanité, qu’à cela ne tienne,
"'ïajs pour cela purifions-nous, sanctifions-nous,
Il est hors de doute que les peuples
qui ont déchaîné la malédiction. sur la
terre, sentent leur responsabilité et contemplent avec effroi le mal accompli.
N y aurait-il pas la repentance? Si elle
n’est pas encore générale, elle le sera.
Et du côté des vainqueurs, il est certain que la victoire n’a pas ébloui, et
que l’on sent tout le poids du moment
présent. Les prières publiques, les jours
mis à part pour des actions de grâces,
ont été des jours d’humiliation, de repentance. Car le péché étajt partout,, des
deux côtés, et tous ont souffert.
On me dira que nous devons plutôt
nous livrer à la joie, que notre idéal est
atteint, que les natipnalités triomphent
enfin, c’est vrai, ruais à îa joie unissons
|a Éépentànce, c’est le chemin à suivre
pour relever les peuples. Pour obtenir
cela, il faut que chaque individu s’humilie, se repente, sans cela inutile d’éle^
ver un édifice nouveau:, les nations, les
églises, les familles sont ee que sont les
individus, f^'attendons donc pas trop
des lois, des nouvelles mesures, mais demandons-nous si nous pouvons aller
avec les forces qui sont en nous, doppées
par Dieu Lui-même, c’est-pT-dlrç, sf nous
sommes aptes au travail qui nous attend.
Il est parmi tons les maux qui affligent
l’hunianité, celui qu'on appelle l'attachement aux choses terrestres ; c’est un
interdit qu'il faut faire disparaître si »
nous voulons une nouvelle humanité.
Interdit des individus et des nation,s..^
Nous ne parlons pas des yifppijjag qui
profitent des calam^il,éa, qui regrettent le
beau tem^i^ spéculations et des gains
(fabuleux J-ndus parlons plutôt de cet ennemi qui voudrait nous faire oublier
Dieu, en rivant notre cœur à l’«r, à l’argent, à la possession des biens d’ici-bas.
Là est nUtrèTrésor, là est notre cœur^
' e'est clair. On ne peut servir deype maîtres. Jésus nous l’a dit, eu coûte de se
détacher de ce que l’on a acquis avec
lajiétj^i avec finesse; il en coûte de briser
certaines idoles; et cependant il le faut
absolument, car l® monde nouveau le
réclame, et s’il y aura une résistance, op
agira, comme nous en avons des preuves
évidentes; en outre, que pourrons-nous
emporter avec nous? Ah ! comme il est
beau d’aider des frères, d’agir pour le
relèvement social. Ce ne sont pas les occasions qui manquent, de partout on
invoque notre secours. Eh bien, sachons
voir, agir, nous donnar, c’est le meilleur
moyen de commencer le travaiTdè la
nouvelle humanité, car tout sera plus
facile, et nous trouverons tous notre petite place.
Israël repentant a été vainqueur. Ninive repentante a été sauvée ; les nations
du monde repentantes, c’est le salut de?,
peuples, c’est le triomphe de la vérité,
•de la solidarité, de Christ.
Nous attendpns beaucoup et nous
avons une grande confiance dans ce congrès de la paix qui siège maintenant à
Paris ; il y a là des enfants de Dieu ; il y
a là les messagers du Dieu saint et juste.
Mais n’attendons pas tout de la part
des hommes : soutenons-les par nos prières et sachons prendre notre place, car
toutes les forces sont réclamées.
C. A. Tron.
ératei aux Etats-Unis.
La dépêche annonçant son arrivée a
bien tardé, et les lettres se sont fait
attendre bien longtemps., Nous sommes
heureux de pouvoir annoncer que le
voyage a été assez bon, en tenant compte
de la saison et de la mer très agitée. Nous
devons remercier Dieu de ce que M.
Giampiccoli a pu arriver sain et sauf
aux Etats-Unis. Après quelques jours de
repos il s’est mis à l’œuvre et le travail
ne va pas lui manquer. Ce travail ne
sera pas des plus, faciles, car les appels
sont si nombreux et les efforts pour y
répondre si intenses, qu’on comprend
aisément une certaine lassitude de la
part dq plusieurs. On ne trouvera pas
partout des amis, et les épines ne manqueront pas, maij notre Modérateur
compte sur Dieu et sur Ses enfants.
Nqus qui sommes de ce côté du grand
océan, suivons-le par la pensée et par
nos prières, afin que Dieu le bénisse,
qu’il puisse trouver de nouveaux amis,
fonder de nouvelles sociétés auxiliaires
et s’en retourner avec l’assurance que
le Seigneur continue à bénir notre peuplé %udois à qui II à confié une si noble
mission dans notre chère patrie.
C. A. Tron.
CORRESPONDANCE.
Janvier 19,19,
Monsjmf le Directeur,
Ua Co^Bomission Synodale chargée d’examiner les nouvelles vejsîons des Saintes Ecritures, en vue de leur éventuelle
adoption pom le culte public, dès septembre dernier a lancé une circulaire à
MM. les Pasteurs et Evangélistes pour
réunir leurs avis et bénéficier de leurs
lumières sur cette question.
Hélas, |e le dirai entre parenthèse, les
réponses reçues jusqu’à ce jour, représentent à peine la moitié de leur nombre total I
Le culte public intéressant non seulement le conducteur mais tout le troupeau, nous aimerions connaître l’opinion des membres d’église sur ce sujet.
Il ne manque pas, parmi eux, des personnes studieuses qui lisent assidûment
la Parole de Dieu et qui ont pu déjà se
faire une opinion sur l’opportunité de
substituer les anciennes versiops par les
nouvelles.
Nous serpns très fecopnaissants à ceux
d’entre eux qui voudraient nous communiquer leur point de vue et leurs réflexions; nous les prions de les adresser
au soussigné, en sa qualité de président
de la dite Commission.
Artíjwb Mu&ton
Yia G. Verdi, 3 - Livorno.
CHRONIQUE VAUDOISE.
B OBI. Dimanche dernier notre paroisse a été visitée par le Modérateuradjoint qui a présidé le culte du matin
et a donné, le soir, dans la salle unioniste
bondée d’auditeurs, une conférence sur
la mission providentielle de Wilson et sa
visite en Europe. Les nombreux auditeurs qui accoururent au culte le dimanche matin est un fait des plus encourageants. Plût à Dieu qu’il en fut aiirsi
partout ailleurs.
LA TOUR. Signalons trois décès;
Marguerile Roslan, du Taillaret, décédée
à Turin, à l’âge de 19 ans; Louise Malan,
Qriginaire d’Angrogne, décédée au Simound, à 1’ âge de 78 ans, et Clapier
Thérèse, décédée à l’Envers, à l’âge de
57 ans.
— M. le lieutenant Bertinalti nous a
donné, dimanche soir à Ste-Marguerite,
une excellente conf érence sur ce sujet :
Per una più grande Italia. Inutile de dire
que le nombreux auditoire a été vivement intéressé, et nous nous permettons
de remercier vivement T orateur,
— La semaine deriiière nous eûmes
le grand plaisir de saluer le lieutenant
Lévi Tron, qui revenait de l’Autriche.
Nous l’avons trouvé en très bonne santé
et avec d’excellentes dispositions pour
sa future vocation de pasteur, qu’il lui
tarde de réaliser.
NEW-YORK. Evénements de décembre.
Le dimanche 8, notre culte a été présidé
par M. le Modérateur. Un événement que
celui-là pour notre Eglise I On était ému
avant même que le prédicateur apparût
sur la chaire. Sa visite ayant été annoncée au moyen d’une circulaire, l’assemblée était nombreuse: 180-200 personnes, parmi lesquelles une vingtaine d’Italiens non vaudois, qui écoutèrent —
avons-nous besoin de le dire? — aveè le
plus grand recueillement, avec* avidité
le message de M. Giampiccoli inspiré par
les paroles de l’apôtre: Prenez toutes les
armes de Dieu afin de pouvoir résister dans
le mauvais four; message aussi pratique
qu’édifiant, présenté sous une forme
aussi simple qu’élevée et qui a laissé,
nous n’en doutons pas, chez tous ceux
qui l’ont entendu, une profonde et durable impression.
La collecte, dédiée à l’œuvre de l’Eglise Vaudoise en Italie, a donné, ayec
une contribution de D. 7 yenue aussitôt
après pour le même but, D, 56.
■— Le 12 et le 13 a eu lieu la vente annuelle au profit de l’Eglise, organisée par
la Valdésia sous là direction de MM.mês
Jean Tron, Albert Jahier, Ph. Grill, Jean
A. Zeeca, Jean Grill. Produit net D. 600.
Un magnifique résultat, croyons-nous,
dépassant toutes nos prévisions {100
dollars de plus que l’année dernière) et
révélant un esprit de collaboration et
de dévouement admirable.
— Le dimanche 22 à été installé comme ancien notre frère Jean Rostan de
Pral (Pommiers), qui avait été appelé à
cette charge, à la presque unanimité,,
trois dimanches auparavant.
— À Noël, une assemblée aussi nombreuse que le jour mémorable de Ml
Giampiccoli. En plus une cinquantaine’
d’enfants dont vingt, élèves de l’Ecole
du dimanche, récitèrent, après que le
Pasteur eût fait son discours, des versets du Nouveau Testament appropriés
à la fête. Ceux-ci reçurent tous, comme
cadeau, un livre adapté à leur âge (en
général un récit illustré de la vie de Jésus) tandis que les autres, plus petits,
eurent une boîte de biscuits assortis, fabrique italienne. Journée bénie, qui a
rempli nos cœurs de reconnaissance et
de joie.
Ces deux dernières années la collecte
de Noël avait été consacrée aux Orphelinats vaudois; cette année, comme une
souscription publique, pour les Institutions Hospitalières, est en cours parmi
les Vaudois des Etats-Unis, on a pensé
de destiner la collecte de Noël à la Croix.
Rouge Américaine. Elle a rapporté, y
compris quelques petites souscriptions
personnelles, I). 24.50.
Vraiment, quand nous pensons aux
progrès que fait, dans notre colonie, la
libéralité chrétienne, nous ne pouyoPSi
2
3 M
qiw bénir Dieu et.,. ceiÄ çj^i se laissent
iñffuencer par sin
■J- Le 28 a ét^j^lébrl^ martÉÎe de
M.Pe Marie gÆoiÎ( de Î^Î et ^ M,
Etiore Losa de RiY01i (TufÎn). Éu fepaÿ'
nuPtial on n’a pu s’empêcher de remarqu|r — nous a-t-on dit — que chez les
ttcis couples réunis en cette occasion,
Féloüx était catholique, et l’épouse profeficante; mais aussi, que le sentinlèfit
prévalant, ;Unique .pour ainsi dire, était
lè lehliment chrétien évangélique. Nous
nets en réjouissons. Si nous étions Pasrarella, nPlÜ âjopterio’ns : Qüoi qu’il en
Sbit, nous sommes persuadés qu’à table
toiis se sont trouvés d’accord « dans le
prdgramme ».
■^Rapport annuel (svite):
èu § Valdesia:
Élle s’est montrée digne, celte année
enéoie, du beau nom qu’elle s’est acquis
au milieu de nous. Que dis-je? non seulement elle a travaillé avec zèle pour la
vente annuelle, ce qui lui a permis de
verser D. 500 à la caisse de l’Eglise, mais
elle a trouvé le temps, plusieurs de ses
membres en tout cas, de tricoter, de concert avec la Congrégation qui nous donne
l’hospitalité, une quantité d’ouvrages
pour l’A. R. C. c’est à dire pour les soldats.
11 y a de plus: vers la fin de l’année
ecclésiastique, sur l’invilation du Pasteur, les dames du Comité de la Valdesia
se sont transformées en collectrices auprès des souscripteurs moroses et... des
candidats à la souscription, recueillant
la somme, non indifférente, de D. 128.
tlbyd George disait, il n’y a pas longtemps, que la femme, en Angleterre,
avait sauvé la patrie: nous pouvons en
dire autant de la Valdesia par rapport
à l’Eglise.
Du § Nouveaux membres.
Trente-six, ayant tons, ou à peu près,
appartenu à l’Eglise Vaudoise d’Italie,
mais jamais à notre' Congrégation. C’est
un succès pour une petite Eglise exerçant son activité au milieu de gens qui
se sentent, à New-York, comme l’oiseau
sur la brahehe. Cela signifie qu’elle devient de plus en plus ce qu’elle doit être:
un centre d’attraction et de vie.
Dil § Fréquentation des cultes.
Pas moins bonne que par le passé,
bien que notre population vaudoise ait
continué à diminuer à cause de la guerre.
Quant à la participation à la Sainte-Cène:
beaucoup plus encourageante —■ probablement grâce au fait de l’introduction
des coupes individuelles. A Pâques n’était-ce pas édifiant? mais il y a encore
de la marge pour d’autres progrès I
Je me suis souvent demandé comment
il se fait qu’il y ait une telle différence,
sur ce point, entre nous et les Eglises
évangéliques de cette même ville, soit
américaines soit italiennes. Dans ces
Eglises, tous les intervenus — les dimanches de communion — et ils sont
plus nombreux qu’en temps ordinaires,
prennent part au repas fraternel, proclamant ainsi, périodiquement, et à
l’unanimité, leur foi au Sacrifice rédempteur et au triomphe du Règne de Christ.
Pourriez-vous me donner l’explication
de cette différence?
Du § Finances,
Le totaJ’de nos recettes (D. 1551.40)
indiqtte'un procès de D. 90.31 sur-celui
dè 1916*17 qui indiquait un progrès sensible' sur tous les exercices précédents.
Cela nous a mis à même non seulement
de couvrir nos ftais nfais de donner pour
différentes œuvres indépendantes dé
l’Eglise (celles énumérées dans la Récajiîtttlation) D. 153.50. Nous avons même
pu clore nos comptes avec un résidu de
D. 10, Vraiment l’esprit de dévouement
a fait du chemin parmi nous. Ils ne sont
plus nombreux dans notre colonie ceux
qui ne contribuent pas, de quelque façon,
pour une branche on poUr une autre de
l’œuvre. Ec toutes les souscriptions qui
ont été données, par nos gens, en dehors
de r Eglise, dans les Hôtels, dans les maisons privées, pour la Croix Rouge, les
orphelins de guerre, etc. Tout cela est
réjouissant.
Ne dites pas que je donne trop d’imjportance aux contributions ! Pour moi
m m'mbtttiomr, régie gâuémle, mt le
thermomètre de la vie religieuse ; les deu^
choses vont de commun accord. Je vai|
inême ^lus loin et je dis que celui qm
donne àvec connaissance de cause, ac-,
"complit un acte religieux. Le centre dü*
christianisme n’est-ce pas la croix? et
qu’est-ce que la croix sinon le sacrifice
allant jusqu’au don complet de soimême? Par là je ne veux pas dire, vous
me comprenez, que celui qui donne davantage soit plus religieux que celui qui
donne moins — non : la religiosité d’un
homme, pas plus que sa générosité, se
mesure, non pas d’après ce qu’il donne,
mais bien d’après ce qu’il garde pour soi,
comme aussi d’après l’esprit avec lequel
il donne... Reporter.^
— È con vero rammarico che la no- *
atra Società conobbe la triste notizia
della morte del nostro socio, membro
fondatore, Francesco Grill, di Praly.
, _ INSTITUTIONS . ;
HOSPltALIÈRES VÂÜDOISfeS^
32. me Liste de Sousgriptioiì.
M, ëoundùs et famille, Genève (Refuge) L. 50,—
M. J. Mondon, en souvenir
du major Ribet • » 5,—
Chev. P. Fontana-Roux (Refuge, Hôpitaux, Orphelinat) » 300,—
L. 55,—
Listes précédentes » 23.175,05
Total L. 23.530,05
— La paroisse du « Saint-Sauveur » de
Philadelphie, de laquelle est pasteur M.
T. Malan envoie, pour les orphelins de
guerre de la paroisse de La Tour, la somme de dix dollars.
AVVISO. — I crediti trimestrali a
carico degli Istituti Ospitalieri Valdesi
sono esigibili presso il tesoriere sig. Augusto Bachi, in Torre Pellice.
SOTTOSCRIZIONE
in onore dei nostri caduti
e per i nostri orfani di guerra
Nei|diversi anni che passò a NewYork, egli sempre si’occupò molto della
nostra Società, specialmente per la sua
fondazione, e fu sempre un socio assiduo ad ogni seduta e amato dagli altri
consoci per il suo buon carattere calmo.
Ai genitori, affranti dal dolore, inviamo le nostre più vive condoglianze.
Per « La Valdese », Società di M. S.
Enrico Lageard, segretario.
PERRIER. Notre paroisse a été frappée ces derniers temps par trois deuils
bien douloureux. C’est d’abord Pauline
Martinat, sœur de feu le syndic Martinat,
enlevée subitement à l’affection de sa
famille, à Milan. Malgré la profonde blessure que ce double deuil a apporté dans
la famille frappée, nous savons que dans
leur foi profonde en Dieu, ils ont trouvé
les consolations que Lui seul peut donner
à des cœurs affligés. C’est ensuite Pierre
Pons du Vallon, un fidèle vaudois et un
chrétien exemplaire qui nous a quitté
en laissant dans sa famille un grand vide.
Et enfin le jeune soldat Jean Ribet de
Chabrands, à peine rentré de l’Autriche
où il fut prisonnier de guerre pendant
un an, a succombé à la maladie sans revoir sa mère, veuve, et ses frères et
sœurs.
Nous exprimons encore une fois notre
sympathie à chacune de ces familles,
souhaitant qu’elles trouvent dans leur
foi en Dieu leur vraie consolation,
—■ La paroisse de Perrier-Maneille
désire encore une fois exprimer à M. A.
Jalla sa profonde reconnaissance pour
la générosité inlassable avec laquelle il
vient en aide à nos pauvres. Que le sentiment du bien qu’il fait et de la joie
qu’il procure à tant de personnes puissent être aussi grands que la- reconnaissance qui est au fond de nos cœi rs I
TURIN. Pour préciser les sommes assez fortes versées par M. Amato Jalla
à la Diaconie de La Tour et à l’Asile de
SUGermain, nous tenons à dire qu’il
s’agit de cinq mille francs à chacune de '
ces œuvres.
8* Lista.
Somme precedenti L. 100.299,55
Sig.ra ved. Bosio l’Orsa, Torino (2) » 250,—
Alfredo Turin e Sig.ra, Torino » 50,—
A. Turin e Sig.ra, per S. A.,
Torino » 50,—
On. Edoardo Giretti, Bricherasio» 100—
Prof.ssa Nina Mortier, Perugia (i) » 12.000,—
W. Gibson, Roma » 200,—
B. Soulier, Vülar PeUice » 100,—
Sig. e sig.ra G. Griot, Milano » 100,—
Sig. e sig.ra D. Revel, Rorà » 500,—
Dott. Meynier Enrico, Pisa (31) » 100,—
Prof. Enrico Bosio, S. Germano
Chisone » ibo,—
Ten. Rovighi Augusto, i ° Lanciafiamme » 200,—^
*- L. Gardiol-Vinçon, Praro
stino (32) » 100,—
G. J. Leidheuser-Gardiol (32) » 100,—
Prof. B. Serri, Salò (33) » loo,—
Sig.ra E. Balboni-Revel, Roma (34) » 200,—
Totale L. 114.549,55
(1) A rate.
(3) In memotia di Mino Glampiccoii.
(31) In memoria di Natalia Meynier e del cav. lineato Bounous.
(33) In memoria del cadati di Prarostino,
(33) In memoria di sua madre.
(34) In memoria del {rateilo Guglielmo Revel.
Indirizzare .le offerte al sig. Antonio
Rostan - 107, Via Nazionale - Roma.
Nottyelles politiques.
La Conférence de la paix a tenu samedi dernier sa deuxième séance plénière. L’ordre du jour était des plus importants: il comprenait la Société des
nations, la législation du travail, les responsabilités de la guerre, etc. Sur la
constitution de la Société des nations, le
président Wilson a parlé le tout premier, déclarant que les peuples ne veulent pas seulement une réglementation
qui liquide la guerre, mais un ensemble
de décisions qui leur assure pour l’avenir
la sécurité. M. Lloyd George et M. Orlando sont ensuite montés à la tribune:
notre Président du Conseil a eu un très
vif succès.
VILLAR. La mort a moissonné plutôt
largement chez nous aussi pendant ces
dernières semaines. Et parmi ses victiirtes de tout âge qu’il nous soit permis
de signaler le nom de M.me Susette Bonjour née Michelin-Salomon, enlevée à
Taffection de sa famille le 22 janvier,
dans sa 71.me année, après avoir été
pendant 47 ans la compagne fidèle et
dévouée de notre excellent frère M. J. J.
Bonjour, ex*syndic de notre Commune.
La Conférence, ayant examiné les propositions relatives à la Ligue des nations,
a décidé de créer un organe de coopération internationale qui assurera l’accomplissement des obligations internationales et fournira des sauvegardes contre la guerre. Cette ligue devra être ouverte à toute nation civilisée à qui on
pourrait se fier pour en favoriser les desseins. Les membres de la Ligue se réuniront périodiquement en conférence
internationale, mais il y aura une organisation permanente et un secrétariat
pour suivre les affaires de la Ligue dans
l’intervalle des conférences.
La Conférence a nommé une Commission de dix membres choisis parmi les
délégués des cinq grandes puissances,
pour élaborer dans le détail la constitu
tion et les attributions de la Ligue. Les
déjégué's de l’Italie sont M. Orlando et
le fténateut Scialoja.
^ Pour, les autres questions la Conférence a aussi décidé de nommer des Commissions chargées d’étudier au préalaJile les solutions les plus adéquates à des
problèmes si ardus. Les cinq grandes
puissances nomment à raison de deux
délégués par puissance une grande Commission, avec laquelle collabore une seconde Commission de cinq membres
choisis parmi toutes les autres puissances. Cette proposition avait soulevé beaucoup d’objections, mais M. Clemenceau,
président de la Conférence, par un discours plein d’à propos, a fait voter d’urgence la proposition du bureau.
Les délégués italiens aux diverses Commissions sont: Commission des responsabilités de la guerre: sénateur Scialoja et
député Raimondo — Commission des réparations: MM. Salandra et D’Ameglio
—■ Législation internationale du travail:
Mayor des Planches et Cabrini — Régime
des ports, voies fluviales et ferrées: Crespi
et De Martino.
— La situation si trouble de la Russie,
continue à inspirer les plus vives inquiétudes. Les délégués des grandes puissances réunis à Paris ont approuvé une
proposition de M. Wilson qui invite tout
groupe organisé qui exèree une autorité
en Sibérie et en Russie à envoyer des
représentants à l’île des Princes pour
conférer avec ceux des puissances. La
réunion est fixée pour le 15 février. Jusqu’alors toutes hostilités devraient cesser à l’intérieur de la Russie. E. L.
Ab. payés et non quittancés.
Pour 1919: Jeanne Peyronel, Cannes —
J ames Aguet, Rome — Eugène Rostan, Turin (manque 0,50) — Lamy Bouchard, Pramol — Henri Beux, Id. — D. Revel, past.,
Rorà — Césarine Ribet (Gorges), St-Germain — Capitaine Paolo Bosio — Gustave
Bert, Borrello — Héli Jahier, past., Turin
— G. D. Billour, Vallecrosia — F. A. Billour. Id. — L. Ferrerò, Turin — A. Sommani, FJprence — Prof. Luzzi, Id. — J.
Bounous (Peumian), Prambl — H. Long,
inst.. Id. — L. Marauda, past., Pignerol —
A. Piscini, Rome — E. Corsani, Tárente —
Syndic Avondet, Prarustin — A. Tron, Asmara (5 fr.) —. P. Gay, Rapallo — (manque 1,50 p. 1918) — Ardoine Coucourde,
Envers-Pinache — Henri Bertalot, St-Germain — Louise Griset, Id. — Marguerite
Bouchard, Id. — J acq. Long, Id. — Louise
Long, Id. — J. J. Ribet, past.. Id, —Adèle
Gallian, Marseille — M.lle Martinengo, NewYork— A. Chauvie, capitaine. Zone de
Guerre — Louis Vinçon, St-Germain — D.
Bosio, chap.. Zone de Guerre — Arthur
Muston, Livourne — Joséphine Barai, StGermain — E. Micol-Pascal, Milan — J. P.
Pascal (Fontaines), Salse — Emma Hugon,
Oeveland Ohio.
Pour 1919 •' de Pra/y - Perron Jean, anc.
— Grill Etienne, id. — Rostan Philippe,
id. — Genre Marguerite — Ghigou J. Daniel
— Baud Jean — Pons Henri **- Susanne
Grill Richard Jean — Menusan Pierre
— Ghigou Jules'— Grill Jean — Garrou
François — Martinat Antoine — Martinat
Susanne — Bounous Catherine — Peyrot
Jean,_anc. — Perron Jeanne — Menusan
Henriette — Rostan Marguerite —* Rostan
Pierre — Garrou Marie — Fontana Barthélemy — Pons Marie Louise (Clot) — Philippe GriU — Fanny Coïsson — François
Grill — Marguerite Grill — Rostan François — Grill J. Etiehne — Richard Louis
— Rostan Marie — Richard Daniel — Rostan Susanne — Pascal Jean — Fontana
Barthélemy, évangéliste.
Pons Marie, Marseille — Rostan Alexis,
New-York — Peyrot Susanne, Chicago —
Breuze Mary, Id.
Pour l’a Echo» des Soldats.
E. Micol-Pascal, Milan L. 2,45
Matilde Miotti, Californie » 3,—
M. James Aguet, Rome » 5,50
Enfants de l’Envers, La Tour » 2,—
F. A. Billour, Vallecrosia » i,—
L. Ferrerò, Turin » 0,45
E. Corsani, Tárente » 1,50
Catherine Fontana, Angrogne » 2,—
C.-A, Tron, Directeur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
Terrains à loner. On cherche pour
culture, si possible avec haj>itation.
■S’adresser: MUSSO, Via Vanchiglia, Il
•» Torino.
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