1
Corri pi p-courant avec la Poste
PtlIX D’AnONNKMKNT PAI! AN l!
....... !.. 3 "
lf*s pay.s (lo rUriion
<fe poalP . ...... 6
A.in(i.i iqnp ,jij Sijtj . . , . w ci
Or» s-iìhonr»(»:
Au btjreaii d’Adminislralion;
Cl»cz MM, les Pfisleurs :
Ch(^7i M limosi Roborl (Pignnrol)
à ritnprimeno Alpina à
Torre Pfjllice.
IVabonnement pari du 1, Janvior
ot ae p »ye d’avance.
A.nnée XIX N 6
Numéros séparés demvandes avant
le tirage, 10 ceutimes chacun.
Annonces: 20 conlimos par ligne
pour une seule fois — t*> centimes de 2 à 5 fois et 10 ceu
limes pour G lois ül au dessu.s
S’adresser pour la IléducUon àM.
le Past. H. Mfcille, Torre Pellice
et pour l’Admiulstratiou à M
Klisée Costabol, 7'orrePeltice.
Tout changement d'adresse esl
payé 0.25 centimes.
TEMOI
ÉOIIO DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
i^ HerBz rémuina. AcI-. 1,8. Suivant la vérilo avec la charité. Kpli. IV, 15. Que ton règno vienne. Jlatlh.'Vl,10
! «• III lit H i r c : EsaïB XXXV (poésie). _ Notre École Supérieure. _ Corfes^
•- Ghtômque iVaUdbiée. — Evangélisation.™ Nouvelles religieuses. — Réuni
Ail. 1-^'Bibliographie.;^ Revue Politique. - Avis, ,
à
Réunions Mao
^Iv.vi -.ytip ' i'-':
V' - /’Irt •..l'’
ul:> ..'mp - ^
V deserto, t allegra,,— ogni, xoiwìnto 'stelo.^ ,
3n ■ te sorga c s adorili — eovic wv- muxispHn fior,; :
'3)cl. ìiibanO' il viggré — t'avvivi e itt'’^tttmclt' ’ ; , ..¡'^'anirnanii' lo Splendor-f-'' ' ' , ■
'Rafjcr.matc la mano spossataj ■ .. .
U\afforzati;' il-ginocchio trbmante, \
, ,, , ^JJitea ciuci c hanno l’alma angosciata ■ '
; Rincorate, slanditc il timor!,
-S\S'.S\S'
t^dllor , tornerà luce — nelle pupille spente ; ■
■..^llora ,udranno i sordi; ~— lo zoppo correrà
.%omc cervo 'veloce -,— ,e ¡a lingua imposscnU
jia Muterà. • i *
■!ÌF
■ -J)allc rupi scioglietevi o rivi,
Jler l arena scorrete o. torrenti
, Ay miraggio, trasformati ui vm,
Stagni al labbro che il sole brucio!
2
- 42
jC^uìVì saprc una strada^ — che Wio per noi provvide;
'^on, temer! niiuio immondo — mai vi sinoltrcra
'^iun pardo, che dirompe — nian leone ch'uccide
'■ vi s incontrerà.
ÌDeZ Sipiior torneranno i redenti
'¡E in Sionne verranno con canti;
allctjrezxa e trionfo gli accenti
Sino al cielo, in- eterno, alzcran.
'Vh leati! il dolore, i lamenti
3n eterno da lor fuggiran!
S. M.
Notre Eeole Supérieure
Ce sur (|tioi doiL se porter, eo tout
premier lieu, notre allenlion, dans
l’étude que nous avons entreprise,
c’est la marche ascendante ou descendante qu’a suivie notre établissement, au i)oint de vue du nombre
des élèves. Nous avons, poui' nous
renseigner exaclerne.nt là-dessus,
compulsé les rapports de la V. Table depuis 1856 jusqu’en 1892 en
nolani, ait par au, le cliilïre qui l'eprésenle les jeunes tilles inscriles au
commencement de l’année scolaire,
et celui qui indique les élève.s présenlcs au moment de l’examen.
Sans négliger, comme on le verra
plus loin, le second,'c’est au pj'emier
que nous donnerons le plus d’im[lOiiance comme celui qui marque
le mieux la force d'atlrücHon exercée par notre école, le degré de faveur dont elle jouit au sein de notre
population.
En 1856, 85 jeunes tilles .sont régulièrement inscriles dans notre Pensionnat, mais il y avait’, paraît-il,
une espèce d’école préparaloire fréquentée par un certain nombre d’éléves, nombre qui n’est pas indiqué.
rÎ ttiiiiiTiiïïlnii’ü iâilîiiilj'tiiîiii'niliiiii
Ceci est le point de départ d’une
marclie ascendante qui alleint son
plus haut point en 1861 avec 61 élèves, — Puis il y a recul jusqu’à
ce que, en 186i, nous tombons à 49.
— Nouveau progrès à partir de là,
bien plus considérable que le précédent, puisqu’on arrive au ebilfre
remarquable de 83 (présentes à
l’examen 65) en 1868. Nous descendons à 73 en 1869, mais nous revoilà à 80 en 1870, Depuis lors descente à peu prés i éguliére jusqu’en
1875 où le nombi'e des inscriles se
limjlie à 51 (prés, à l’examen 44).
Mais encore une fois ce ne fut
qu’un recul passager, car en deux
sauts rapides nous atteignons 86
(présentes à 1’ examen 65) en 1877Ce cbilîi'c semble marquer l’apogée
de la prospérité de notre école; lion
poLirlaiil, car si en 1879 il n’y a que
73 élèves in.scriles, il ne s’en présente rien moins que 72 à l’examen.
Depuis celle époque nous assistons
à une marebe leiitemenl, régubèremeiil descendante, interrompue seulernepl par un léger mieux en 1888
et 1889, tmii'cbe dont nos lecteurs
pourront juger par le tableau suivant:
yU,
3
- 4it
4itnéB liistrites Frésenles à l'examen
1879 73 72
1880 71 60
1881 65 52
1883 63 55
1883 62 49
1881 62 54
1885 . 51 44
1886 52 42
1887 50 44
1888 63 58
18o9 60 53
1890 54 47
1891 46 43
1892 42 36
1893 33
Avani de ebereber celles des eau
ses (Je ce déclin, aux(|uelles nous
pourrons peul-être porler l'eméde,
il ne nous semble (|n’é(jnitalile de
Ofienlionner celles (pii ont agi en
deliot's de louLc aciion, bonne ou
niauvaise, de noire pari et à l’éloignement desc|uelles nous ne pouc•■ons jamais rien.
11 est con.stanl, par exemple, (pie
notre élabli.s.sement a joui pendant
on cerlain temps, auprès de nos aTOis d’Ecosse, (l’une popularité due
nn parlie à (Quelques recommandations personnelles, popularité que
nous n’avons rien fait pour per
mais que nous avons cberclié
^>1 vain à regagner. Le fait est que
/‘Iles comme Paris, Lausanne,
enêve, Neuchâtel olï'rent de bien
autres avantages aux demoiselles
O oulre Mancbe que notre petile caPjlale VaiuJoise; et il faudra nous
à l’avenir, à nous passer de
ept élément que nous avons jadis,ai
vivement apprécié, ou au moins â
P’op com|»ter sur lui.
^8'^1^'^ent qu’un cerlain
Plia proleslaiites éla
bifta surtout à Turin, étaient
‘ fatiUn'^'^^r^'^ envoyer desen
le
laïuMPo Pf,. ' /’‘^«‘Ifènles instilalion.s
surlri supérieure ont
euV- n. g,*;,nies villes
uue (ieo r ^-n ''*®‘^'^'sé d’attendre
Flore 5 J)^ées à Naples,
A*f>‘v-“ce, Rome, Gènes. Milan et
fjènes^ Milan
Turin eussent continué à nous envoyer leurs,enfants.
Nous ne pensons pas nous tromper non plus, en affirmant que le
nombi'o des familles 'vaudoises pouvant faire des sacrifices sérieux en
vue de l’éducalioii de leurs filles
n’a pa.s augrnenlé, ioal au contraire.
Gela dit et admis, il est cerlain
qu’il doit y avoir au déclin de nO'
tre école une (;anse plus profonde,
el(|ii’il faut reebereber, n’en déplaise
à tel qui pourra nous dire que celle
cause n’existe nullement, et que de
la même manière que l'école s’est
relevée après des périodes de crise,
elle se lelévera cette fois aussi sans
qu'on y touche. Gomme noms aimerions pouvoir partager cet optimisme! Mais ce (|ui nous frappe c’est
que celle fois la descentedure depuis treize années et qu’en 1893 le
nombre des inscrites est réduit à la
moitié de ce (ju’il était eu 1879.
Maintenant tout en admettant, ce
que nous sommes pi’êls à faire,
(pie le obilïre des inscrites en 1879
était tout antre que normal et
que la population de nos Vallées
est li'op restreinte pour fournir, à la
iongui^ un pareil contingent à notre
école, le cbilîre des inscrites en 1893
est décidément trop petit ed et si
convien provvedere.
(yl suivre).
CORRESPONDANCE
La faim à ’Vittoria.
Home le Si Janvier iS9S.
. Cher frère, ' '
Dans le Bolletlino de Février vous
trouverez un appel en faveur des
pauvres fi'ères de Vittoria. Ce malin
je reçois une lettre ne M. Trobia"
instituteur-évangéliste dont je cile
une seule phrase:
(( Le tableau de la misère devient
toujours plus sombre, flusieurs en-
4
44
f'lJiits fie noire óenle, fits rie-¡lanvies
ouvriers, ne viennent plus à l’école
ô cause de la ihitn, et le soir, à une
lieuro avancée, on a vu derriêi-e les
porlos, (les éiifants pleurer .en de-'
mandant une pdigfiiée de fèves. »—
Ce n’CsL pas la misère seulerneni,
(•/est vrai me id. la faim. Comme voüs
le coitfprenez, la Commission ne
pent r.onsaerer à la bienraisanee l’argent'fiti’elie a reçu pour l’évangélisation ; cl lors même qu’elle pourrait
le tnii’B eu conscience, elle ne voiidrait jias piivér'les membres de la
ramille Vaudoi'se du privilège et du
devoir de s^nipailiisèr avec,d’auLi'es
memlires de c(dte mènie l'atnille qui
souiïVent?
■I,a misére est gibiide , parUuif,
'binlheiireuscm'ent je n’ni. jamais
vù les rues dé Rome aussi encoin brees de mendiaiiTs — mais c’est
du f)l'us nu moins, 'et le cas dé nos
[►auvres l'rérés de VitLoria el de leur
évangélisle cbarg(i d'une'noinbreitse
ramille et dès lors incapable île rnnjrl'ir tous les meftlbres do son église,
me pai'nît devoii’ aller ilr.oit au l'œnr.
Je M’ajoute i'ieu ; ^ vous de faii’o
l’usag-e , «pio voiis Irouverez le plus
convenable (le ceMc cominunicaiiou.
Recevez les sidnlalions, cnidiales
de voiro dévoué
c9/. sprocket.
Dans Sa lellre au noUeltnio de
Février, M. TiiTbia s’oxpi'ime ainsi;
« l,es cidtes sont nn y>eu moins frér)uentés à'Cause des.. pluies continuelles, du li'oid extraordinaire et
de la disette qui menace fl’envabir
Vitloria, On a trouvé des persoijucs
mortes, de faim; les nieTidian'ts se
comptent par milliers. Plusieurs de
nos frères ne savent pins depuis
plusieurs jours ce (jue c’e,st que le ■
pain et je ne aider tous et-i
toujours comme je'voiiifráis.. 9 . : |
, Il est clair (|uo si nous avoiis se- j
couru les alîarnés'fle Russie, nous ;
devons d’atilanl plus'venir ui aide j
}\ nos concitoyens et à nos frères !
eu la fèi. C’est poürqudi noiTS-oii
vrons (111(7 souscrijilio i au sujet de
laquelle nous voudrions qu’elle lut
abondante et qu’elle ne irainât jins.
Que fous ceux qui se sentent disposés, à donner le fassenl donc tout
de Snile, car un secoui's porté à
temps est un double secours.
Rédaelinn du Témoin b. 20.
amo^ioiiE ViViiioisii
TÜRtN. ArUgianeVi Valdcsi. —
Uiié lëthe reçue , do; M. D. rGyrot
nolis'apprend. que la Dépulatiqn l’i ovinciàle 'CalsaiiL droit é une demaiiile
du Comité de.s .;\rligiaii(dli, a autorisé dans cet .établissement la fou(làtion (le deux postes gratuits Les
jeunes gens pouvant'- y concourir
doivi'iVI.' prouvoi'-;(|ii.Mls sont liés iliuis
là province'do 'l'uriu, qu’ils y ont
été domi.ciliés lie râgG'de'lO à celui
de qiiatorze ans, et qu’ils sôlit pàiivres. On lioniie la préléreiice sur
les noa-(jrpbeliiis, d'Jliord aux orplieliiis de père tt mère, puis aux
o'èidK.'lVnside père, et eurim aiix orl'rbelius de mère, U faut, en ouli e,,
présrnler au l’ré.sident (lé'la Députation Provinciale une demande munie de l’ai;te de naissance, du'fer-'
lilical de piuivrelê. et de d’étal de
famille. M. Pt yroL se chargé volontiers de recevoir des papiers e1.de
les Iriinsmelli'e à qui (le droit: Mais
il faiil se bâter. ...
Dès le printernp.s prochain' àox
(ttulres 'miiliers. que l’on peut 'apprendre dans notre ètabliSsemeiit,
s'ajoiuti ronl ceux de jardinier,iiorlicuileur , , agriculleuri Uiié ' maison
'(rarboriciij,Lure et de - vdliciilturé de
premiei* ordre al consenti a l'ecevoii'
deux do nos appi'enUs.; Nous enre-'
gi.stron.s celle nouvelle- avec iit'ie réélle salisfaction et-•en manifesiaiil
’tdspoir (|Lie ces' jeunes'gens vieiidrbfif eiisiiile exercer leur industrie
■si ulitd dans nos Vallées.
5
- 45
la leLtre cio M. Peytol, coiitieni
ûn troisième ilem que noiis linnsécrivons lextuellement:
'‘J.
« Un dernier mot bref mais malheureusement par ti'op éloqueni..'
Nous termiùons notre exercice de
avec un déficit considéraliie.
Ils sont trop nombreux encore ceux
ioi croient qu'avec les '15 l’r. de
Pension mensuelle noire institut peut
outrer, vent ei) poupe, dons le port
du Parpggiô. Amis des Vallées, tic
laissez pas tout le poids de cet étahiissement. de bïeni'aisance à la paroisse Vaudoise' cio Turin! »
^ TORRE PELLICE e LÜSEnNA
S. GIOVANNI. Société •pour la protection de l’enfance pditvre. Rapport pour '}89ÿ: Oette Société, a
continué piendant les dduzc d(?rniers
a exercer une activilê des- plus
hie'nlaisantes. Elle' a distribué à des.
oïdants pauvres 59 patiés de diaussure.s, -14 robes, 12 jaipieltes et prinjalons, 12 tabliers, chdies et camisoles. p,._ .jyg dépelisés en
pensions, 36,90 en remèdes, et 10 Ir.
pour la lête annuelle que l’on donne
■n d’ouvriei's dirigée par Mlle
éiïrtr^'o'’’ ■~''l’our cette dernière
et “rt Goura a donné' fr. 10,
h’- ont été transmis par M.
mJ t de la part du Gouvernel'r *“cin '1^** recettes a été de
fl ■ 'aoi des dépen.ses a été
f,. caisse, fr. 98,65 dont
,(:'i„, POui‘ la société proprement
v.Uers^* I Potir Técole des oii
a>>ciéiq^^ '*• ^'ançois Peyrot
que maidr ol)ligeam
•J" convoi ^hJauvrèi' dernier,
"es environ, hecs"»
vaudois, aoc^ompSf l'omams et
demeure ierrestri’h denuero
telle de Daniel Po V m?®’’
sous le nom de PnJu
décédé le 30 dans sa 96« mioPe ^”i[
Int le piemio,u' Vaudôis (pii.^s’élablil
dans cij milieu catlic liipie et malgré
les attaques de. lonle,,iCspéce (¡n'il;
dut endurer avant 1S48, il mainlini
rermernent scs eonviclions religieuses et donna l'injonrs un bon exemjile par la Îré(|uenlalioii (Exemplaire (les cultes. Le 26 Janvier, au
sidr, rnalgié sou âge et les mauvais
(;liemins, nous eûmes le. plaisir, de
le voir (et ce fut la (ieniiôi'c fois)
à la réunion, toujours calme,et serein comme à rordinairc.
LUSERNA SAN GIOVANNI. M,
Elionne Albarin a été nommé syndic de celle commune. De liomlueux
amis lui ont offert un diner. Mercredi,
le 8 coüi'. au.x Eyrals. ‘ \ /
ÉVANGÉLISATION
Venise. Rapport pour 1’ aniijée
I89S. — Le nombre des cofémuhianls n’a pas augmenté; les nouvelles admissioiis'oiit rempli les vidés
cau.'-'és par plusieurs décès et dép'ail's.
Une bonne classe (le 17 catéchurriénes nous fait espérer un prochain
accroissement. Les cultes sont bien
fl équeiitési' PÆ9 * entrées pour ■ fi ais
de culte’ont été de fr. 1850,47; les
sorties de fr. 1423, 38. En caisse fr.
427,09. '— Les entrées pour bienfaisance ont été de fr. 563,37; les
sorties de fr. 375,92. En'caisse, fr.
187,45. .. i
Nouveiles Religieuses..
[/Ecosse arperdù un de ses pasteurs les plu.s intkienis en la persoiuie du Andrew 1 À. Bonar ilécédé à Glasgow le 30 Déc. 1892, à
l’âge de 83 ans et apré,s un minis- tére de 55 ans. Il élail. surtout (îoinm
à rétranger comme l'auteul'. de la
Vie de R. Mt Qhcyne. Ou îuh
nonce amssi la mort dû D'' Lansing
lo missionnaire le plus âgé de la
(nission parmi les Gophms en Egypte.
6
— 4o
LES RÉUNIONS MAC-ALL
en France
Nous emprunlons I’ arlicle que
voici à une coirespondance (lu Citoyp.il franco-Américain, jounial (le
la ligue française qui se publie aux
Elats-Uiiis:
Ea plupart des lecteurs de ce journal ont entendu parler sans cJonte
dçs réunions Mnc-AI! qu’en ministre
congrégationalisle anglais de ce nom
a ouvertes à Paris il y a une vingtaine d’années, et (]UÎ de la capitale
sont en train de se répandre sur
fous les points de la Fronce. Au
risque de reproduire ce qui a pu
êire dit ici, je rappellerai qu’en 1»7I
M. et M.rae Mac-All visitaient à
Paris le.quartier de Celleville tout
fumant encore des dernières convulsions de l’insurrection, (|uand une
conversation qu’ils euient avec des
ouvriers auxquels ils distribuaient
de.s tiaités les amena à créer dans
ce quartier une œuvre d’évangélisation qui prit bientôt une grande
extension.
.Se plaçant uniquement sur le terrâin chrétien, tout à la lois très lifiéle et très large, dévoré de rarnour
des âmes, d’une bienveillance sans
égale et d’une activité sans bornes,
M. Mac-All se concilia bientôt d’ardentes sympathies et acquit une légitime popularité, et le coricour.s
d’une foule de pasteurs et de laïques lui fut assuré.
Aujourd’hui, 110 salles Mac-All
environ sont ouvertes tant dans la
capitale et la banlieue qu’en province, et nolamrnerit à Lyon, à Marseille, à Toulouse, a Bordeaux, à La
Rochelle, à Nantes, à Bre.st, etc....
Elles n’y sont guère fréquentées que
par des gens d’origine catholique
que les absurdités et les superstitions
ultramontaines ont éloignés de la
foi, mais qui ont conservé leurs be
soin^ religieux. Dès ie début et sur
(|uel([ues points, ■ ces réunions, envahies liai' une foule higarrée (jui
ne savait pas toujours de quoi il s’agissait, furent bruyantes et tapageuses; mais les mauvais drôles pour
(fui lout est ptétexte à amusement
ne lardèrent |>as à se retirer et l’on
n’y trouve guère maintenant que des
auditoires paisibles et recueillis. Elles ont à leur tête des agents spéciaux bien qualifiés, nommés par un
Cotnilé Directeur et létribués par
lui. Ces agents sont paifois des
pasleurs, — (eux de la province
même dans la limile de laquelle
l'œuvre a élé fondée, — sont de
vrais missionnaires, faisant plusieurs
cultes publics sur semaine, visilanl
à (lomiciie, ayant écoles du dimanche, leçons de chatd, biblioÜièijues
populaires, se livrant en un mot à
une propagande religieuse 'de bon
aloi, pour gagner des âmes à Christ
et non â un parti. Cela n’ernpêche
pas (pie par la force même des clipsea, plusieurs recrues de ces réunions demandent à être reçues membres de l’Eglise Evangéli(iue à leur
portée.
Cette entreprise chi étienne au sein
des masses laborieuses est assuiémenl la plus vaste et la plus heureuse qui ait élé lentée en France
en ce siècle, et elle a donné les tésullals les plus encourageanls. Sans
doute il y eut des déceptions, des
anêts, des reculs; plu.s d’une salle
a dû elle fermée ou tiansférée ailleurs; mais, somme toute, les succès ont été ,sérieux et justifient les
dépenses faites et les sacrifices con.seiitis. Une grande impulsion a élé
imprimée à l’activité missionnaire;
des milliers et' des dizaines de milliers de catholiques ignorants on
prévenus ont entendu et entendront
encore la prédication de l’Evangile;
plusieurs d’enirc eux se sont doUués
de cœur à Christ et quelques-uns
se mettent au service de la mis.sioi)
7
4Î
bibliographie
A. Mustoii. Gior'an lAiir^i Paschnle,
St.ofico. En vente chez Gillef=,
fil |)fix de IV, 2,50.
^ Nous rivons In, avec un intérêt
cioissaiil, la yie de Jean Paschale,
I>ai' M. Arthur Mnslon. 11 n enrichi notre modeste I ttéralure ilatienne d’un hon livre dont lui
saur,ont g,é tout d’ahord ses chers
jeunes gens do l’église de l’alerme
fuxqiieU il le dédie et Ions nos évanriciiques en général. Dieu veuille
[he son travail dépa.sse ce ce: de et
jiuil parvienne à celle jeunesse il.alenne à laquelle M. Muston adresse
fans sa préface des paroles si séfiense.s et si cordiales!
Après notj.s avoir raconté la naissance et la jeunesse de Paschale,
‘fuleur nous permet de le suivre
dans sa vie, de soldat, puis d’étudiaril, de fiancé, de pasteur et de
'narlyr.Jean Louis Paschale a trouvé
M. Muston un biographe (pii l’a
•compris, qui l’a admiré, qui est rempli pour lui d’un vérilahle enlhoui^iasme, tout en se gardant bien de
*'ien lui attribuer qui ne lui revienne
de plein droit. Au contraire, il s’eflon-e de nous faire connaître Pa.sf^liale par lui-même, c’est à-dire par
Ses lettres et ses interrogatoires, qui
f'f'cupej^l dans V V_________
Plfce, la place d’honneur.
Tout le récit est fait avec cette
^Ifcté, cet esprit d’ordre, cet entrain,
verve débordante que no.s lecl^ui's connaissent à M. Muston, et il
h yaaucun doute que son livre ne soit
ifpûlé du pubi ic italien, shrlout mé^•dional. Si nous avions eu entre les
*^fiiis les bonnes feuilles et qu’il
•ous y eût autorisé, nous aurions
^b'anché ça et là des adjeclifs qui
paraissent trop nombreux et
I '^l'foisU'ès qualificatifs ; comme aussi
>oiis aurions placé un point d'inler®l-'iUioii à côté de certaines
l'f^phes à l'ad resse du clergç
Pspaulé, non qu’elles ne coiilieii
e volume une grande
a poseí de
lient lieaucoiip de vrai, mais parce(pi’elles nous sernbleiil ôter (|uelqiie
chose à la .simplicité et par là même
à la heaiilé du récit; jTtiais il faut
iQujours se souvenir ipie M. Muston
a voulu faire œuvre d’évangéliste
plus encore qu’œuvre d’historien; et
qui ne lui accorderait les circonslances alténuaiilf.s si derrière le
hiograplie on di.‘<oeriie parfois le
conférencier?
Nous ne pouvons' en terminant
ipie féliciter M Muston pom son travail, en lui souhaitant que plus heiirt'ux (jue bien d’autres auteurs évangéliques italiens, mie seconde édition
de son ouvrage vienne remplacer la
première rapidement épuisée.
Heviie Polili(|ii(;
Italie — l/avocàt Belliicci-Sessa
compromis dans la catastrophe de
la Banque Romaine à élé arrêté.
Pour le même motif, on va firocéder contre le député Iden connu
Rocco de Zerhi, Michel l.azzaroni,
le froie du caissier de la Banque
Romaine et Laurent Zammarano inspecteur des Banques.
À la chambre on a fait une nouvelle lenlalive pour faire (lasser l’enquête parlement aire sur les banques,
mais encore une fois GioliUi s’ÿ est
victorieusement opposé.
— I.e ¡u'éfet Godronchi de Milan
ayant été mis à la retraite, a donné
sa démission. Winspeare le prélet
de Turin le remplacera et Municchi
viendra de Gènes à Turin.
— Le 4 s’est ouvert à Rome, le
congrès universitaire. ' '
— Le 2 Février, je commandeur
Nolarbailolo, ex-directeur de la Banque de Sicile a été trouvé assassiné
dans un liain de chemin de fer, entre Palemxe et Termini,
Fraiiee ~ ,On est encore, à la
[loursuile d’Arlon l’agent principal
du Baron dë Reinach. Son arresla-i
8
- 48
lion [KmiTiiil, semillo,-Uil, eiiLraînoi'
ñ sa 8uile il’auLros demamles à procéder coriti'o des Itornmes iioldiiiucs.
— l^a clianidre des
cnmrniiiiéB a élô oiiverlo. Le discôuiH (le lu relue conslale de lions
l'apporta avoc'toulcs les puissanees,
l/acct'oissem'oiil. de la garnison en
l'jgypLé osi une simple mesure de
police. Une nouvelle légishdion sera
présénlée pour ¡’Irlande. Dans un
discoürs snlisèijueid Gladstone a dii
qu’on a tien d rail le retour de la mission l’orlal pour décider la position
(|ue r.-XnglcUirrc devra |)rendre vis
à-vis (le rUganda.
Stilarne — JjC Cza.rewicli s’est
inouiré trte .satisfait de l’accueil
qu’on lut avait l'ait à Berlin.
Gr«co r— De,terribles dremblemenLs .de terie ont e(i lieu à Xanthe. On parle de 26,000 personnes;
sans abri. i.
-------------i ^----—---------
Oi?f pct?/é leur ahonnemeni pour î^dS:
de MASSEL, .Ti'on j. Js., J. J. Mathieu last.
— (te PERIKR MANEILLÉ, Pons Jii. .ex
ancien,i Pellegrin lin. not,, GrilJ Cat. v.ve,
Rostan Phil, past-. Poet'H- .ancieii, Balrne
,S. ancien, -^de PQMÀREÏ, Peyrot Phil. Inst,
doct.r, P. Bátítáret, Ralijie J.'A.,'T.agôard
Henri, Coucourde Jutes, Rivoir J. D.l prof.,
chav., Bertfif, Gay Cli., Lantaret P-t pa.st.,,
Bert Alex., M..me bageard v,vei Long
nég. —cíe, St. GliRMAIN, Rostan lid, docit.
—■ d(> tniARUiSTIN'. Gay D I pa.st, Grill J. P.'
arfdeii. — d’ANGROGNE, M.lle S. Matan. —
(la S.t JE\N, M.me Matan - Lantaret,' Revel Jn,,ancien, Albatip Dd., Vole Dd., Vole
Paul ex iiist., Meilte cav. Gugl., — de LA
TOUR, Piene Pierre, Cdstabet Matt.. 011agnierM.me, Bert 'D.d, Robdè Gugl., Bynard
Michèli Réilegrin D<d, Troo Brai. prof.,
Courdin nég., Bopr Mfioe Car., Gaydou D-.
.ancien, Costabel P.re, tVeitzecker G. ministrò, Eyiiàrd Loilis (Appióts) Jaila M.m'e
■Aline, Ooi'sson Adi — de ROR.À, Mo«l B.mt
Armami Hugpn pa,st, Peyrot Louis, Salvageot HyppolHe., — de VILLAR PELHOE,
Giraudin F.rs, Alilo Jn., GaydoU J. P. ano.
— de PIGNBROL, Lotìg M"lìe Maig. — de
TURIlNf Davyt M.ine Ttii, Ferrerò ■ Revel
M.rao, Gay Alb., Melilo cav. I’., lìynard C.,
Barone cav. Fr, Unione Cristiana, Revel
P. pi'of., Procliet Ang., De Fernex G.vo.,
Turin Erir., Giov(inale Giov., Meille M.mc
S., Decker ing.. Pellegrini D.de, Peyrot Dde.
past., Appia li. past., .laliier Js. — AUTRES
PAUTIIÎ.S D'ITALIE. Meynier M.me veuve,
rev. Doct Millei', Billonr G. I)., Rochat .).
past.. Long Js. past., Blanc M-lle Hél., Turiiio pa.st., M-lle C. Pasteur, M.me Gos.s,
(Ganova), i.ong Em. past., A-rnoidet M.lle
Jos., Iinhoff Ed , Bauer M.iïuî, Decker Ad.
ing.r, Romano 0. pa.st., M.lle M-Ross, Giordano dot, D.de, Cramer G.ni, M.lle Bauman,
M.me WagnièrG„Iì. Maisebos, Costabe! M.lle
Lydie, — de LA SUISSE. Tonrn Ed.d, Comba
Ad. past. — de FRANCE, Malan Ang. past.
Peyrot Et., Rostan M.rae S.ne. — GRAN'DE
BRETAGNE M. B. Braithwaite; - HOLLANDE ET ALLEMAGNE, M.lle Louise
Loseiier, R. Bratidt, AJ. Mad. Rivoir, M.IIc
FôI.siiig, — (TAMEHIQUE Grill Pliilippe. —
crAU.STRALlE, Gay Ed.
AVIS
Lasociélé missionnaire d’étiKÎIatiLs,
le « Pra-(iel*Tonio », tiemlra, D. V.,
sa séance publique pour célébrer le
X™® anniversaire de sa fomialion,
Mererç-di soir .15 cour, à 7 heures
et demie, dans la grande salle du
Collège. ét MM. les Merab rés
Honoraires et tous les amis des
Missions y sont cordialement unvités.'
Torre Pellice, 8 Février 1893
Pour le Bureau:,
élf. cf'ons, présixienf.
AVIS
Prof. EMILIO COMBA
STORIA DEI VALDESI
avec une carie des Vallées et de
nombreuses gravures '
Bel in.,'î2® de VH ™ 427 ¡)p,
■Tipografia, Claudiana. .
En vente c./ìì3z €Iillesa /r. l,ôO.;
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina