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ANNO UQCVI
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Torre Pellk», 7 giugno 1946
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Nulla Bla più torte della voarrà fede! _
(Gianavello) SSTTIMAHALE DELLA
I pastare ^ .
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ABBONAMENTO
Italia : Annuale
Estero : »
L. 150,— Semestrale L. 75,
. . . » 300,— » » 175,
Ogni cambiamento d’indirizzo costa Lire Cinque — La copia Lire 4,
CMIES A VALDESE
Higuardate alla roccia onde foste tagliati
Isaia LI ; 1.
REDAZIONE: Via
AMMINISTRAZIONE: Via
Sibaiid, 7 - Bobbio Penice
Carlo Alberto, 1 bis - Torre Penice
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QUE TON REGNE VIENNEI
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Après sa résurrection Jésus ordonna à ses
disciples de le rejoindre en Galilée. Là-bas
il leur dit : Allez, faites de toutes les nations
des disciples et enseignez-le«r à observer tout
ce que je vous ai. prescrit. Et voici je serai
avec vous tous les jours jusqu’à la fin du
monde. Dans ces paroles Jésus se déclare
le maître de l’univers et engage ses disciples à lui conquérir les cœurs. Il parle donc
encore une fois de ce qui avant tout lui est
cher, le règne de Dieu. A son établissement
avaient été consacrés les labeurs de ses journées et les veillées de ses nuits. A son établissement devraient dorénavant travailler ses
disciples. Entre autres ils auraient jour après
jour à prier : Que ton règne vienne! De
cette prière nous voulons maintenant nous
entretenir ensemble.
Que veut dire prier en ces termes? Nous
partons d’une chose très simple, commune
à nous tous. Nous connaissons tous de ces
moments, dans lesquels nous aspirons à un
meilleur monde et à un plus juste ordre que
ceux dans lesquels nous sommes obligés de
vivre. Il est vrai, nous connaissons aussi
d’autres moments. Nous avons dans notre
vie des périodes, et parfois elles sont bien
longues, où nous acceptons sans réserve l’état de choses, comme il se présente à nbus,
où nous sommes pleinement satisfaits de no-,
tre médiocrité et de la banalité de nofre vie
et où ce qui se passe en dehors de notre
cercle restreint ne nous intéreàSI pas du
tout.
Mais heureusement pour nous il y a toujours à nouveau dans notre existence des
imprévus qui nous secouent et qui ouvrent
devant ¡nos yeux têmfi&T’iBîme dé la vié.
Cela peut venir de notre existence personnelle et consister dans une catastrophe professionnelle, familiale ou tout à fait intime.
Cela peut venir de la vie des autres qui au
près ou au loin lutterit et peinent sous le
poids d’une existence par trop injuste. Notre temps est de ceux qui .particulièrement nous ouvrent les yeux pour le malheur de nos prochains. C’est avec effroi et
pitié que nous regardons aux souffrances de
ceux qui sont moins privilégiés que le milieu dans lequel la providence nous a placés. N'est-elle pas de nous tous cette expériemjc, de devoir au beau milieu d’un rire
nous taire parce qu’il nous est venu à l’idée
qu’à quelques mètres des enfants se meurent de faim et de tuberculose? Et si ce
doute ne nous vient pas, ne doit-on pas à*
juste titre douter de notre cœur ou de notre conscience?
ür quand cela se produit, le soupir nous
vient aux lèvres: si seulement cela était
autrement, si seulement il y avait un peu
de justice, de miséricorde et d’humanité parmi les hommes! Ce soupir précisément est
la prière : in Que ton règne vienne ! ». C’est
cette prière, même si nous ne croyons pas
pouvoir donner à ce cri d’une âme blessée
ce grand nom ou si nous ne nous rendons
pas du tout compte de prier. C’est en tous
cas une meilleure prière que tous ces pieux
murmures qui montent d’un cœur tiède et
tombent de lèvres arides dans des cultes que
nous fréquentons par habitude ou encore pour
y rencontrer des connaissances.
Mais je sais bien qu’une deuxieme demande peut se présenter à notre esprit. Cette prière : Que ton règne vienne ! n’est-elle
pas simplement le produit de notre imagination ou de nos ardents désirs? N’est-elle pas
un rêve, un beau rêve d’ailleurs, mais toujours le désir d’une chose inexistante? Ce
monde, ce terrible et malheureux monde
n’est-il pas avec toutes les horreurs qu’il
contient, la seule réalité qui compte et ne
faut-il donc pas se résigner à y "vifvre, le
prendre comme il est et congédier tous les
rêves, y compris cet imaginaire règne de
Dieu?
Voilà l’objection qu’on nous fait. iDoit-elle
avoir le dernier mot? Nous nous souvenons
à temps que nous avons encore un autre mot
à dire, le plus sublime que bouche d’homme ait prononcé, !e mot de Dieu, N’en savons-nous rien, nous qui voulons donc être
des chrétiens? N’est-il pas lui la seule réa-.fi
iité qui compte pour nous? N’est-il pas à
un certain moment devenu plus fort que nous
et n’avons-nous pas dû, malgré nous, lui ’
donner notre cœur? «
Oui, Dieu existe, il n’est pas un mot theo- ^
logique, il est une réalité, il est la vie. Avec ^
lui nous voulons faire nos comptes, avec lui ¡î
et à cause de lui nous voulons nous jeter à
dans la mêlée et lutter pour un meilleur ordre dans ce monde et une plus grande cha- i
rite dans notre vie. De lui et de son règne i '
et de sa justice nous voulons être certains
avec cette foi qui selon le mot de Jésus '
ébranle les montagnes et donc à plus forte
raison tout scepticisme, tout relativisme et
tout désespoir. Nous cramponnant à lui, dans '.
la nuit des temps, nous voulons dire : Que I
ton règne vienne ! ^
Mais il V a une troisième et dernière demande ; Ce règne de Dieu est-il pour cette i«terre ou pour l’au-delà? Nous savons que |
lîeancoup de chrétiens croient avec une en- f
tière conviction à ce règne, mais nous sa- i'
vnns aussi qu’ils voient son accomplissement !•
uniquement dans l’éternité. Cette foi n’est
pas sans leur donner une grande force et
elle leur permet de supporter beaucoup de
maux et leur fait dire avec Paul : J’estime
que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à yenir qui
sera révélée pour nous.
Mais voici nous devons, obéissant au témoignage de la Bible, dire que celle-ci voit
les choses autrement. .Le règne de Dieu
pour elle n’est pas pour l’au?delà, mais bien
pour l’au-deça. Son salut n’est pas pour un
ciel toujours un peu ennuyeux et fade, mais
pour notre ' monde, notre humanité, notre
économie et — horreur — notre politique.
Il ne s’agit donc pas de se faire croître des
ailes et d’abandonner avec leur aide cette
terre qu’on laisse d’ailleurs au pouvoir des
méchants, mais il s’agit bien de retrousser
tes manches et de mettre*les mains à la pâte
et de travailler, travailler jusqu’à ce qu’on
Duisse avec l’apôtre de l’Apocalypse s’écrier :
Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes !
Si "vous ne voulez pas prier ainsi pour
_ 1’.avènement du,^ règne de Dieu que voulezvnns alors faire avec votre foi? Voulez-vous
vous limiter à un salut égoïste, étroit et tou
jours injuste? Mais Dieu veut que les larmes soient essuyées sur les joues de ses
grands et petits enfants. Employez-vous
donc à essuyer les larmes! Agissant ainsi
vous aurez bien souvent l’occasion de soupirer, de protester, même de désespérer.
Mais vous ferez aussi la magnifique expérience que votre soupir, votre indignation et
votre désespoir peuvent se changer en la
prière pleine d’une entière confiance: Que
ton règne vienne! J. J. iPfister.
COMUNICATO
La Commissione DistreUuale
PER UNA DRAMMATICA VALDESE Ultimi liü
La mancanza di spazio e circostanze varie non ti
ci hanno consentito di pubblicare prima alcuni J
articoli sulla drammatica Valdese dei quali i due
che oggi pubblichiamo hanno dormito troppo a '
lungo nella nostra cartella
Pubblicherei, anepra sul .prossimo numerp
altri articoli cKe asfettano ancheisVla ìenipo^^^''
Con CIO metteremo il punto finale alla discussione
vf iTlQl tlerv KUi !■
Red.
La nota sulla drammatica valdese ha sollevato J’indignazione di S. Tron, il quale non
solo non ha perdonato gli eccessi di espressione, per i quali chiedevo venia, ma ha rincarato la dose.
Il mio ragionamento è « alquanto inconcludente » ; ciò non impedisce a S. Tron di
discutere a lungo le mie conclusioni, forzandone a volte il significato. Io non sono venuto a discutere sulla natura e la funzione della Società di Studi Valdesi, ma sul concetto
di u dramma valdese». L’oocasione, un mero accidente, mi è stata offerta dai vostri
bandi ; perchè voi, nei vostri bandi, avete fatto quell’arbitraria identificazione di «dramma
storico » e « dramma valdese » per cui ho
segnato qualche nota suH’argomento.
Non mi sarebbe diffìcile, caro sig. Tron,
rispondere sul vo.stro io.no ; preferisco ((cdiiicare » i probabili autori, secondo le vostre
squisite espressioni. La filodrammatica che
reciterà un dramma valdese avrà per pubblico una comunità : essa non potrà rappresentare davanti alla Comunità dei credenti una
qualsiasi farsa, una commediola a triangolo,
un dramma mondano... Essa dovrà predicare
su « tutti » quei mezzi che offre il teatro, ¡1
giudizio e la grazia di Dio : l’Evangelo (v’è
quindi la identificazione preliminare di dramma - predicazione su dramma - valdese).
Ora, quali sono le possibilità di una predicazione - dramma - valdese? A mio avviso
sono tre : il dramma storico, il dramma contemporaneo, il dramma sacro. ,
a) Dramma storico. — Se polemicamente
ho ecceduta nelle espressioni, ciò non significa che lo escluda : lo considero il meno
adatto allo scopo, solo questo (va da sè che
la sua identificazione col dramma valdese
è arbitraria, fuori luogo).
11 concetto della contemporaneità della sto
ria non valeva la pena di tirarlo in campo
per le « modeste produzioni popolari di cui
si dilettano i nostri pubblici ». Tanto più che
nel dramma storico il teatrale, lo spettacolo,
invece di aiutare la comprensione del « vero
dramma » (la predica della Parola di Dio), facilmente distrae ed altera l’essenziale. Non
solo, ma religiosamente un tale teatro vive
solo sulla sua possibilità di vincere il tempo
ed imporsi hic et nunc : quando questo nesso
della storia di due-trecento anni fa su la vita di oggi - individuale e collettiva - non è
chiaro, convincente, il dramma cade, può
diventare ridicolo; quegli attori camuffati in
costumi bizzarri, le situazioni, proprie
di un tempo che non si può ripetere, che divengono allora? Vedete che
^ non ho torto di diffidare e sconsigliare un genere dramiiiatìco cfÌe presuppóne “neìPiutot^
una forte preparazione storica unita a vaste
capacità artistiche per le quali non adultera
il passato e parla al presente negli attori
qualitià simili a quelle deH’autore, negli spettatori un gusto ed una sensibilità che spesso
mancano.
b) Dramma contemporaneo — La vita,
quella di O'ggi, della quale siamo le « persone », intesa e portata sul palcoscenico da un
autore cristiano. Solo questo, tutto questo è
il dramma contemporaneo. ¡La scena sarà
la casa, la strada, la chiesa. I personaggi
avranno dei nomi comunissimi e vivranno solo
sotto nn giudizio, quello deH’Evangelo. Le
vesti saranno le nostre, senza i ritocchi dell’esotico u le cianfrusaglie delle farse storiche.
Le azion i saranno le nostre o, almeno, quelle
che nel nostro mondo hanno una possibilità di
esistenza. Su tutto questo mondo contemporaneo rautore sentirà il giudizio di Dio, la
sua Grazia, Porto un esempio : « li primo
amore » di T. Vinay. E’ il dramma della
persecuzione anticristiana nel mondo di oggi.
Il primo attore ha questa scena : l’interno di
una Chiesa (tre teli bianchi e una croce), i
credenti da un lato, il pulpito, il Pastore.
Non è che T Vinay abbia rivoluzionato il
teatro, ha solo portato nel teat'o chiesastico
quello che la sensibilità, il progresso dei tempi hanno acquisito a questa arte.
c) Dramma sacro — Uso il termine « sacro » nella comune accezione letteraria. Meglio sarebbe : dramma biblico, perchè da. episodi e fatti biblici andrebbe tolta la sostanza di tali lavori. Qui la scena è la più semplice possibile ; deve solo servire a tenere
gli « uditori » aderenti alle parole. Gli attori agiscono e dicono i fatti della Scrittura
con quella semplicità schiva dalla teatralità
profana che si addice al soggetto. La comunitii che ascolta non solo intende, ma può
giungere fino a partecipare col canto e la
preghiera all’azione scenica. E’ il (( genere»
meno facile, quello ohe richiede maggiori
forze spirituali ed una fantasia toccata dalla
grazia nell’autore, una partecipazione continua dell’uditorio che crea il dramma mentre
lo ascolta e lo fa suo. A mio avviso qui si
realizzerebbe più compiutamente che altrove l’ideale del dramma valdese inteso come
predicazione per azioni sceniche del giudizio
e della grazia di Dio.
L. Santini
S. Tron ha trovato « inconcludente » l’articolo di L. Santini sulla drammatica valdeise. Ili giudizio ‘ci pare (veramente troppo
severo e la stroncatura che ne consegue troppo scoraggiante, per un’idea che nnvece e degna della migliore attenzione e di un seno
studio Effettiva'ni..'iite i drammi valdesi esi
sono ristretti in modo troppo esclusivo a soggeiii della nostra stona passata. Perche non
affrontare il campo fin’ora quasi inesplorato
(diciamo questo senza ancora aver preso conoscenza del nuovo dramma di Balma) di una
intrepretazione ;« valdese » della vita. Vita
attuale, moderna, dei nostri tempi? Certo
Non condividiamo Fottimistica fiducia che sembra nutrire Santini : la contemporaneità del
soggetto non basterebbe di per sè a dare
valore artistico al dramma. Ma il campo potrebbe senz’altro rivelarsi fecondo, sopratutto per una « predicazione più diretta e centrata del Vangelo eterno», che riteniamo essere
il fine profondo dei nostri drammi.
Perciò, poiché Santini stesso dichiara la
sua nota suscettibile di sviluppi, mi associo a
S. Tron nell’invitarlo a tali sviluppi, assicurandolo in pari tempo che la sua idea vivace
e intelligente avrà favorevole udienza in molta parte dei nostri pubblici e degli amatori
della nostra drammatica.
V. Subilia,
EfVHi b lilKrU
Da quindici giorni volevo buttar giù un
pensiero sulla libertà. Ho letto tutte le antologie di detti celebri che ho potuto trovare,
i libri dei savi, i giornali, gli opuscoli ed i
trattati che parlano della libertà. Poi per
ispirarmi ho preso la libertà di fare una buona cena, che m’è rimasta sullo stomaco ed
ho avuto un incubo. — Un incubo orribile,
dei sudori freddi. Dicono che nei sogni quello che viene fuori è quello che abbiamo dentro. Perciò lo racconterò, per fare atto di
contrizione.
Ero in una casa ' altissima, un grattacielo
al trentesimo piano. Dormivo un sonno beato. Mi desta un frastuono infernale. Mille altoparlanti dalla piazza giù sotto urlano: «E’
arrivata la libertà! è arrivata la libertà! » DÌ
un balzo sono in piedi, afferro la valigia, e
in pigiama mi avvento alla scala; mi butto
a cavateioni sulla rampa che scende a spirale e scivolo fino in fondo in un, lampo, come una pulce che scendesse in ski su di un
c,avaturaccioli. — Sbuco come un bolide sulla piazza..'. Silenzio. l.a piazza è quasi deserta, un po’ buia ; un gruppetto di accattoni fa
circolo attorno a una vecchietta linda, sorridente. Sembra una diaconessa.
La 39.a Sessione della Conferenza Distrettuale d|l 1“ Distretto è convocata a Torre Pollice alle ore 9 precise del 20 giugno
nell’Aula Sinodale della Casa Valdese e sarà inaugurata con un breve culto presieduto
dal Pastóre Elio Eynard. I delegati laici dovranno presentarsi al Presidente provvisorio
muniti della delega dell’assemblea di chiesa.
I Signori Pastori sono pregati di far pervenire al Sovraiiitendente, non oltre il 10
giugno, le relazioni annue, accompagnate dal
relativo sunto e dalle tabelle statistiche.
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L'ECO DELLE VALDESI
Mi avvicino: «Scusi, da lassù ho sentito gridare cl^’jè arrivata la libertà; l’ha vista? dov’è?
— E se ce l’avesse davanti?.— mi chiede sorridendo la vecchietta.
— L’abbraccerei.
E la porterebbe co'n sè per fare un
viaggetto assieme, e godersela tutta per sè...
— Sicuro, proprio così.
—' Ma la conosce?
— Sì... cioè no, ma la riconoscerei, certo.
— Ma se le sta davantil
— Lei scherza...
— No, no ; è così.
— Alloro sogno.
—' Sogna un’altra libertà : quella dei sogni.
— No quella vera.
— Quella vera sono io; vede sono libera di fare ogni cosa : di batter le mani e di
cantare. — Faccia anche lei cosi.
— Non' posso : ho la valigia.
La butti via. si sentirà più libero.
— Bubbole per baciapile.
— La regali a me : distribuirò quello che
c’è dentro fra questi qui : sono i suoi prossimi, no?
— Non posso : è roba mia, i miei diritti, i miei averi, le mie carte, i miei libri,
le mie idee.
— Ci guardi un po’.
Preso da un dubbio atroce apro la valigia :
è piena di gomitoli di cordicella. Allibisco.
Vede! Vede! tutta roba buona a legar
le mani. Vuol godere la libertà? Faccia così
—, dice l'allegra vecchietta ridendo; e in
un baleno afferra i gomitoli uno dopo l'altro
e li butta in aria come un giocoliere. La guarda esterrefatto ; tremo che glie ne sfugga
qualcuno, che lo rubi uno di quegli accattoni!
— I gomitoli volano, la donnetta sembra toccarli appena, non stringerli mai in pugno ;
volano e ricadono. — Sono i miei averi,
i miei libri, le mie carte, le mie idee.
D’un tratto la donnetta li getta uno dopo
l’altro in un pozzo li vicino. — Urlo, digrigno i denti... e mi butto a capofitto io
stesso nel pozzo per afferrarli. Un tonfo nell'acqua diaccia e... mi sveglio.
Che orrore. Sudo freddo. Apro gli occhi ;
la mia valigia è al suo posto, e le mie cose,
i libri, le carte, gli averi. Sospiro, liberato
dall’incubo.
Sì, liberato... libero. — Sospiro. — Un
dubbio: e se fossi schiavo?
G. A. C.
IL {».ASTORE
PIETRO BOUNOUS
—Un cablogramma dall’America del Sud annuncia
, la morte del decano dei Pastori, il signor Pietro
Bounous, nato nel 1852.
Il nome del pastore Pietro Bounous è legato intimamenie alla Chiesa di Cosmopolita (Uruguay)
in modo speciale, dove egli esercitò un lungo e
benedetto niinisteiio. Fin dal 187(i alcune famiglie di Colonia Vaidense erano venute a stabilirsi
nel territorio cite poi divenne la Colonia Cosmopolita ; altre seguirono negli anni successivi, cosicché già nel 1882 i Valdesi erano abbastanza numerosi nella regione per chiedere che un pastore
fesse loro mandato dall’Italia, Si offerse il signor
Pietro Bounous, che partì nel mese di giugno.
La colonia continuò a crescere rapidamente con
famiglie venute anche dall’Italia oltre a quelle di
Colonia Vaidense. Presto nuovi gruppi si formarono a grandi distanze dal primitivo nucleo, tanto
che crebbero rapidamente e diventarono essi stessi colonie importanti. Fino al 1896 Pietro Bounous è il solo pastore di tutto questa immensa diaspora e visita assiduamente i gruppi sparsi, pur
dedicando le sue cure ai più vicini, nei quali tiene
culti regolari. Solo quando arrivarono nuovi pastori il signor Bounous potè dedicarsi completamente ai due grandi gruppi di Cosmopolita e dì Artilleros.
Per iniziativa sua furono fondate scuole e cappelle, sostituite col tempo, queste, da due graziosi templi.
Circondato dall’affetto riconoscente della sua
congregazione al bene della quale assieme alla
sua compagna si era interamente consacrato, egli
potè godere parecchi anni di tranquillo riposo ben
meritato in quella Colonia Cosmopolita, alia proprietà materiale delia quale egli aveva co'labcralo. ed a! cui bene spirituale sopralutto egli aveva
dedicato la sua vii.i.
SOCIETÀ’ PEDAGOGICA VALDESE
Tutti i Maestri Elementari Valdesi che sono o
desiderano essere membri deila Società Pedagogica Valdese sono convocati per una importante Assemblea Generale a Pinerolo, presso i locali della
Chiesa Valdese, domenic.a 16 giugno alle ore 1.1.,10.
All’ordine del giorno è la definizione e l’approvazione dello Statuto della Società e l’elezione del
Seggio definitivo. ■
Gli insegnanti che giungeranno a Pinerolo in
mattinata potranno godere dell’ospitalità dei locali
annessi al Tempio Valdese ove troveranno ad accoglierli dei membri de! Seggio provvisorio della
Società. Il Seggio Provvisorio.
* * •
Tutti gli Insegnanti Evangelici d’Italia (Maestri) i quali desiderino aderire alla Società Pedagogica Valdese, sono pregati di inviare il loro indirizzo alla Presidenza della Società stessa presso : Casa Valdese - Torre Peìlice.
lon. mwaii V. n
Dal 21 al 25 rriaggio, il doti. Howard Yergin, eminente personalità del protestantesimo americano,
presidente dell’A. W. A. S. e rappresentante del
Consiglio Ecumenico delle Chiese, ha visitato le
Valli. Si è spinto fino a Bobbio, Rorà, Angrogna,
Prati, Massello. Ha veduto quasi tutte le nostre
Chiese, ha visitato i nostri Ospedali, Orfanotrofi,
Asili dei vecchi, Istituti di istruzione secondaria, interessandosi vivamente- a tutte le manifestazioni della nostra molteplice vita ecclesiastica.
Mentre lo ringraziamo per la sua visita e per
l’opera phe svolge in fervore della nostra Chiesa,
gli auguriamo un felice soggiorno >per le settimane che ancora intende trascorrere in Italia.
Lus«»raa S. Giovanni
I! ,30 maggio, nel nostro Tempio, alla presenza
di numerosi parenti ed amici, è stato celebrato il
matrimonio della sig.na Ada Bounous, di San Giovanni, col sig. Umberto Rovara. Rinnoviamo agli
sposi felici i nostri migliori auguri di benedizioni
nel Signore.
I^inowol«
Venerdì, 31 maggio, un lungo e mesto corteo
accompagnava al Campo del riposo le spoglie mortali della nostra sorella Rivoire Fanny vedova Long,
deceduta nella età dì anni 81 dopo lunga e penosa malattia. Donna di preclari virtù familiari,
benvoluta da tutti per la sua bontà, lascia pure il
ricordo di una credente dal cuore semplice e dalla
forte fede. La nostra comunità perde in lei una
. generosa «ostenitrice delle nostre opere di beneficenza.
Ai figli, alle figlie e a tutti i congiunti dell’Estinta rinnoviamo l’espressione del nostro cordoglio e della nostra fraterna simpatia.
•oli«»
— E’ stata annunciata la morte, avvenuta qualche tempo fa a S. Giovanni, della signora Enricbetta Jahier, di anni 70, oriunda di Pramollo.
Vìsse per molti anni all’estero finché, travagliata
da grave ed inesorabile morbo, si ritirò al Rifugio Carlo Alberto ove trascorse l’ultima parte
della «ua vita. Porgiamo di tutto cuore ai familiari, già afflitti da altro recente lutto, la nostra
sincera simpatia.
— Abbiamo accompagnato all’estremo riposo
terreno il nostro fratello in fede Giovanni Bounous del quartiere di Pomeano. Poche settimane
or sono fu colpito da violenta malattia e dovette
sottoporsi a doloroso intervente chirurgico all’ospedale civile di Pinerolo. Aggravandosi ancora
le sue condizioni fisiche, fu trasportato a S. Germano presso sua figlia, e qui lo colse la chiamata
del Signore, Aveva 68 anni. Mentre ricordiamo
questo nostro caro fratello, invochiamo sulle famiglie Bounous e Long le preziose benedizioni del
Padre Celeste.
— E’ stata presentata al S. Battesimo la pìccola Ines Sappè di Emilio e di Bertalot llda (Pellenchi). Voglia il Signore prendere sotto la Sua
protezione questo agnellino della Sua greggia.
— Due altri matrimoni sono stati celebrati nella nostra Chiesa : Dino Bounous e Celestina Bounous, entrambi del quartiere di Pomeano, Guido
Beux (Bosi) e Clementina Bounous (Pomeano).
Largo stuolo di parenti e di amici si sono stretti
intorno a queste due coppie di felici sposi ai quali
rinnoviamo i nostri più cordiali auguri.
- Ne! pomeriggio di domenica 12 maggio ha
avuto luogo la simpatica festa della madre cristiana che, presieduta dal pastore, si è svolta dinnanzi ad un numeroso pubblico, e con l’intervento dei bambini delle scuole domenicali. La festa,
iniziatasi con un breve culto di circostanza, comprendeva un programma di recite e di canti, poi
la tradizionale offerta del mazzo di fiori fatta dai
bimbi alle mamme, e si è conclusa con una buona tazza di tè.
Da Pinerolo ci è giunta la notizia della dipartenza per la Patria celeste della signora Rimira
Fanny ved. Long. Figlia dei nostri monti, la signora Fanny n'era partita alcuni anni or sono
per seguire il suo compagno e compiere la sua
missione di sposa e di madre ed era rimasta assente per molto tenupo. Poi, un giorno, l’avevamo
vista tornare, con i capelli d’.argento, ma sempre
con lo stesso cuore d’un tempo, lo stesso sguardo
buono, la stessa fede e da quel momento, per
dieci anni, le sue visite si erano fatte fitte fitte
ed ogni visita era l’occasione di qualche beneficio
o di qualche benedizione. Dobbiamo a lei la maggior parte delle nostre opere migliori di questo
periodo. Chi fece ristaurare magnificamente la
nostra scuola alle Fucine cadente in rovina? La
signora Long ! Chi ci permise di ristaurare la
graziosa casetta in vista della villeggiatura evangelica ohe ora porta il nome di Enrico Long? La
signora Long ! Chi di tempo in temj>o ci mandò
sussidi per i nostri poveri ? La signora Long ! E
chi pochi giorni or sono ancora ci faceva consegnare una bella offerta per fare un p.isso avanti
decisivo verso la chiusura del debito per il nuovo armonium del tempio? Ancora la signora Long !
Ed ora è partita e ci accorgiamo con una stretta al cuore d’aver perso una grande e fedele
Amica e ci domandiamo con tristezza come e da
ehi potrà essere sostituita in avvenire...
Alla sua memoria mandiamo un saluto pieno
di riverente affetto e di riconoscenza. Alla sua
famiglia l’espressione della nostra commossa simpatia. A Dio la lode per l’esempio ispiratore che
abbiamo avuto dinanzi ai nostri occhi... E proseguiamo il cammino, un amico che parte per «salir più in alto 11 è una tappa di più verso la meta,
Enrico Geymet.
— Nozze. Sabato 25 maggio abbiamo assistito
alla celebrazione del matrimonio di Morel Davide
e Mourglia Albina. Vari amici e parenti li hanno
circondati di gioiosa simpatia. La Comunità esprime loro, ne! Nome di Cristo, l’augurio migliore.
— Villeggiatura Estiva a Rorà. Il Concistoro di
Rorà intende, pel prossimo estate, dare tutte le
>
VALIESE
^cure possibili alla Villeggiatura EvangeUca. E’ in
?prcparazìone tutto un programma di attività reliijgiose. Per i giovani sono allo stùdio attività spor-■'tive interessanti, fra le quali una o p}ù ascensioni
•al Monviso.
Difettano tuttavia in maniera grave i mezzi logistici, e la pensione a prezzi di grande favore
che si sperava aprire sembra assai dìfiìcile da varare. Tutto quanto è possibile offrire agli ospiti
desiderati si è un tetto e quanto abbisogna a dei
giovani* in condizione di portarsi una parte delle
vettovaglie e comperarsi la restante sul posto affldMdone la preparazione a personale del luogo.
• I giovani o le giovanetto, pertanto, a cui interes
• sano queste possibilità, si mettano in corrispon^denza coi Concistoro di Rorà unendo una raccomandazione del proprio Pastore e precisando la
durata de! soggiorno desiderato.
Cs&vania'm«» ChÌK«»n4
Battesimi. Beux Nadina Paola , dì Alberto e di
Soulier Elisa, dei Ferrieri ; Genre Marco-di Guglielmo e di Chambqn Clara, delle Chenevières ;
Ribet Rina di Bartolomeo e di Long. Lina, dei Dor
migliosi.
Parenti cristiani, sperate in Gesù - lasciate 1
fanciulli venire a Gesù ;
—- Il pastore dott. Elio Eytiard, di Torino, ci ha
vivamente interessati, domenica 12 maggio, con
una conferenza sul tema : Un Cristiano Evangelico
di fronte ai Partiti.
La domenica seguente il nostro Pastore ha trattato l’argomento : Gli Acattolici e la Costituente.
Queste conferenze mirano ad illuminare 1 fedeli
sulle questioni dell’ora, alla luce del Vangelo.
— Al culto del 19 maggio, il prof. Maury, uno
segretari mondiali della Federazione Studenti,
di nazionalità francese, ha rivolto ai presenti un
messaggio di comunione fraterna.
— La Festa di Canto ha riunito nel nostro
Tempio le Scuole Domenicali di Poraaretto, Pramollo, Prarostino, S. Secondo-Pinerolo. Non perfetti ma belli i vari canti, interessante il messaggio del pastore Ben, grande la riconoscenza nel
cuore dei piccoli e dei grandi per la gioia di questa prima Festa dopo la guerra.
— La Filodrammatica dell’U.G.V. ha recitato
una commedia ricca dì scene commoventi. Gli attori, quasi tutti alle loro prime armi, sotto la direzione instancabile della signorina Anita Long,
si sono fatti applaudire.
f.
>7- Le Cadette hanno terminato le loro attività
con una riuscitissima festa dedicata alle Madri.
Un grazie vivissimo a Nelly Rostan, che con amore si è dedicata alla formazione delle future unioniste.
Funerali. 27 maggio: Bounous Giovanni,
di Pomeano; 29 maggio: Avondet Filippo, dei
Toisoni, Inverso Porte.
ji^y.Alle famiglie in lutto esprimiamo la nostra crit stiana simpatia.
In memoria di Alberto Bonin (deceduto a
tMiradolo) ; le amiche di Alma e Elda per l’Asilo
¿Vecchi, L. 445.
I»«»11ÌC4
Sono stati celeratì i matrimoni seguenti : Castellano Ettore con Rivoira Adele; Grill Domenico con Michelin Salomon Paolina; Cougn Aldo
con Ribotta Lidia; Meynet Augusto con Fontana
Rosa, imploriamo su rutti questi focolari le celesti benedizioni.
Villa» l»«»||i«
Dipartenze La Comunità ha vivamente partecipato al lutto ohe ha improvvisamente visitato
due giovani famiglie, per la dipartenza della piccola Ida Berton di Alberto,, in età di 5 anni in
seguito a tragico incidente stradale il V maggio
scorso e dei pìccolo Fredino di Stefano e Celina
Barolin della Bòdeina, ritornato a Dio dopo un
brevissimo soggiorno sulla terra.
Esprimiamo pure la nostra profonda simpatia
alia nostra sorella Caterina Lausarot in Lehner
attualmente in Germania, per la perdita a poca
distanza di tempo in modo trag'co, del suo compagno e del figliuolo maggiore Silvio
Il Signore colmi questi dolorosi vuoti con la
Sua presenza.
Nuovi focolari .Abbiamo avuto, in queste
ultime settimane, una vei-a fi in tura di matrimoni :
il 13 aprile hanno unite le loro vite davanti al
Signore : Giovanni Bari. Frache delle Combe e
la signorina Marha Puf del Bessè e Ruggero Michelin Salomon dei Garnier ed Anita Dalmas di
Chiotillard ; il 27 aprile abbiamo celebrato il matrimonio di Piero Peltenc di Subíase e Anna Maddalena Barolin dei Cassarot ; il 25 maggio quello
di Odino Monnet dei Montièr e Alessandrina Garnier della Bòdeina; il 30 maggio, giorno dell’Ascensione, il matrimonio di Aldo Charbonnier
ed Elena Anna Berton del Teynaud. E lunedì 3
corrente abbiamo celebrato a Torino le nozze del
nostro fratello Ruben Dubs con la signorina Renata Caucio. Di tutti questi cari, giovani focolari
il Signore sia sempre l’oso.-e desiderato ed ispiratore.
Visita gradita — Riprendendo una simpatica
tradizione dell’ante guerra, le nostre Or
fanelie dell’Istituto dì Torre Peilice, in
lieta gita, guidate dalle loro Direttrici, hanno, il 5 maggio scorso fatto una gra
dita sorpr^a alla nostra comunità, partecipando
con alcuni bei canti a nostro culto domen cale.
Prima di ridiscendeic la valle, a sera dopo una
giornata ben riempita, le 30 piccole visitatrici
ci hanno insistentemente raccomandato di ringraziare tutte le famiglie della Chiesa ohe avevano
praticamente contribuito ad offrir loro la generosa
refezione graziosamente preparata e servita loro
daH’Albergo del Centro.
La nostra Corale ha concluso con due riuscite
manifestazioni, un anno di intensa e buona attività. Dopo aver partecipato con bella distinzione
alla festa delle Corali a Torre il 19 maggio,
essa ha offerto alla Chiesa una riuscitissima benefica audizione di canti ed inni ,la domenica
sera 19 maggio.
A nome della numerosa e soddisfatta assemblea e di tutte le comunità, inviamo alla nostra
corale e al suo instancabile Direttore il nostro infinito grazie. /.
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^ • 1 ‘«fi
Corrisjiènileflza
Caro Direttore,
leggo nell’Eco un comunicato della Pro Valli che
il ^verno del Venezuela è disposto a ricevere
alcune famiglie Valdesi.
Non metto in dubbio la notìzia ed ignoro le
condizioni' che saranno forse anche teoricamente
buone, ma è certo che il presidente della Pro
Valli non si è consultato oon i pastori Valdesi
ohe hanno vissuto nel Sud-america, prima di pubblicare questo comunicato.
Dato ohe esso è di dominio pubblico, sono costretto a fare queste mlé osservazioni nell’Eco
delle Valli,' anziché, come avrei preferito, in via
privata.
11 problema della emigrazione deve preoccuparci, ma dobbiamo essere guardinghi e non prendere delle decisioni affrettale ed avventate.
Come Valdesi abbiamo nel sud-Amèrica una base
solida : le nostre colonie. E’ appoggiandoci su di
esse che dobbiamo lavorare. Ho già scritto a vari
amici e so che qualcosa di buono può essere fatto,
se vi sarà un elenco serio di persone disposte á
partire. Naturalmene ci vorrà del tempo ma la via
più semplice e chiara sarebbe che i nostri coloni
sud-americani prendessero l'impegno di dar lavoro
per un almo ai nosri emigranti, distribuendoli nelle varie famiglie. In quell’anno gli emigranti imparerebbero a lavorare come si lavora in America
ed in seguito sarebbero facilmene assorbiti nelle
Comunità e nell© nuove colonie che continuamente si formano, mescolandosi ai giovani che
vanno più al nord per coltivare nuove terre.
Non solo vi sono i vantaggi di ordine morale
e spirituale, ma anche dal punto di vista economico sarebbe più sicuro.
Si aggiunga il clima che in Uruguay ed Araeniina è adattissimo alle nostre popolazioni mentre nel Venezuela...
Sarò lieto se in qualche modo potrò contribuire
a risolvere uno dei problemi attuali più importanti nella vita economica della popolazione delle
Valli. Guido Rivoir
Pro Valli
Comunicati ;
1 membri della Società Pedagogica Valdese sono
invitati a prendere visione presso le proff. A. Bosio. Torre, o T. Gay, Pomaretto, dello riviste pedagogiche svizzere : Journal des Parents ed Educateur e nel caso in cui desiderino essere abbonati all’ima delle due, a comunicarlo urgentemente
dettagliando bene l’indirizzo al quale deve essere
spedito.
Scuola Infermiere. Le classi della Scuola Inlermiere di B^elay sono ormai al completo e solo
le prime domande che abbiamo presentate hanno
potuto essere accolte. Le altre saranno dirette ad
altre scuole dove però, probabilmente, le condizioni saranno meno vantaggiose. Ci dicano le ultime
alunne iscritte se dobbiamo inoltrare le loro domànde o meno.
Giovanotto, maturità classica, studioso, raocomandabile, cerca occupazione estiva adeguata.
Casa civile da vendere nel centro di Torre, costruzione recente, 30 vani, ottimo reddito. Rivolgersi al geom. Gardiol Ernesto.
Consultate la nostra tabella di informazioni spicciole presso la Bottega delia Carta.
N.B. 1 servizi Pro Valli sono strettamente riservati ai correligionari ai quali intendono offrire
quelle caratteristiche di serietà, di intimità e di
fiducia che debbono essere tra fratelli in Cristo.
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Alberto Ricca: Direttore
Autorizzazione N. P 356 dell’A.P.B.
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La famiglia del compianto
Giovanni Bounous
ringrazia vivamente quanti hanno preso parte al funerale e in particolare i pastori Marauda e Bertin
per le loro parole di conforto nel grande dolore.
Pomeano-S. Germano Chisone.
Le figlie di
Aiberto Bonin
ringraziano vivamente quanti hanno preso parte
al loro dolore e specialmente il pastore signor Luigi Marauda e i vicini di casa,
Miradolo, 27 aprile 1945.
La famìglia Malati ringrazia le persone che le
hanno testimoniato la loro simpatia in occasione
della dipartenza del caro babbo
Giacomo Halan
Angrogna (Malan), 30 maggio 1946
FAMIGLIA Evangelica prenderebbe in pensione
giovani signorine. — Rivolgersi alla Libreria Claudiana.
SIGNORINA valdese cerca occupazione luglioagosto presso colonia estiva oppure famiglia (sorveglianza, preparazione esami bambini o assistenza ammalati). Rivolgersi al giornale.