1
Angus
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Compte-courant avec la Posta
PRIX 0’ABONNKMBNT PAR AN
Italie................ L. 8
Tous les paye de l’Uoion
de poeto..............» ®
Amérique du Sud . ...» 9
On s'abonne ;
An bureau d’Administration;
Chea MM. les Pasteurs ;
Chea M, Ernest Robert (Pignerol)
et à l’imprimerie Alpina à
To rre Pellice.
Ij'abonneraent part du 1. Janvier
et se paye d’avance.
ANNÉE XX. N. 43
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
Annonces: 90 centimes par iigne
pour une seule fois — 16 centimes de a à 6 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Bédactfon AM,
1e Past, E. Bonnet Ajigrogne,
(Terre Pellice), et pour l’Administration A M. Jean Jaila,
prof., rorre Pellice.
Tout changement d'adresse est
payé 0,10 centimes.
LE TEMOl
ÉCHO ÜES VALLÉES VAUDOÏSES
Paraissant chaque Jeudi
Vous me serei témoins. Aet. 1,8. Suivant la vérité avec ta charité. Bph. IV, 15.
Que ton régne vienne. MaUh,Vl,10
O III in a i r U :
Lettre de M. Coillard — Cotiférenco générale — Actes du Synode — Ecole do
théologie de Florence — Une idée pratique— Revue politique — Faits divers
— Souscription Peyronel.
Lettre de M. Coîllard aux membres de la société “Pra-dol-Toriio„.
Séfitla 10 Avril 1894.
rTl'tes bien chers amis.
Si une letti'e m’a réjoui et fart
du bien, parmi toutes celles que
m’apportait le dernier courrier, c’est
bien la vôtre — cette bonne, cette
excellente lettre que m’écrivait, en
votre nom, votre cher Président M.
Emilie Pons.
Elle m’est arrivée toute chaude,
toute brûlante cette lettre bien qu’elle
fût du 12 Sept. 93, car votre cher
Président y avait mis tout son cœur,
et je l’ai bien senti palpiter. Merci,
mes bons amis; merci de me conserver une petite place parmi vous.
Que je vous envie quand je pense
à vous! Vous êtes jeunes, vous aimez le Seigneur, vous voulez le
servir, et vous avez toute votre carrière devant vous!...
Je voudrais pouvoir m’asseoir au
milieu de vous, et vous dire, avec
toute l’affection dont mon cœur est
capable: commencez bien et vous
Unirez bien. Le commencement,
comme la fin c’est Jésus; — Il est
tout pour nous: sagesse, justice,
sanctificatioh et’ rédemption. Nous
n’avons rien et nou.s ne sommes
rien sans Lui et en dehors de Lui.
AhI si vous étiez pénétrés de cette
grande pensée que vous n'êles pas
à vous-mêmes, que vous avez été
rachetés à grand prix !...
Si au début de votre carrière
vous pouviez vous consacrer entièrement à Celui qui s’est donné pour
vous!... Lui offrir non seulement
vos cœurs — souvent, hélas! un sacrifice sentimental étiolé — ^ais
vos corps en sacrifice vivant et saint...
oh ! alors quelie carrière serait celle
de chacun de vous!
C’est en poussant un profond soupir que je vous dis cela, car rien
n’est plus rare qu’une consécration
pareille, surtout au commencement
d’une conversion. Quand nous avons
trouyé Jésus nous l’aimons, parce
qu’il nous a acquis le pardon de
nos péchés, et la paix avec Dieu.
g
2
338
Mais, louf, en l’aimant et quelle
place le moi occupe encore dans
notre vie, dans nos plans!... C’est
plus qu’humiliant, c’est positivement
effrayant... Vous choisissez une carrière, vous vous faites le tracé de
votre vie, et vous demandez ensuite
à Dieu d’approuver et de bénir nos
plans...
Mais c’est de Lui, avant tout, que
vous devez recevoir vos ordres. Un
soldat ne choisit pas le poste qui
lui convient; jamais vous ne l’entendrez dire: « Moi je n’aime pas
monter la garde de nuit; je ne voudrais jamais aller servir à l’étranger »...
— Un drôle de soldat qu’un individu pareil! — Pourquoi traiterions-nous notre divin Maître avec
moins de respect et de soumission
qu’un officier qui peut mettre un
soldat à la salle de police?... quelle
puissance dans le monde qu’une vie
vraiment consacrée. Son grand
principe on le retrouve partout,
dans les plus petits détails, dans les
plus insignifiants comme dans les
circonstances les plus importantes:
« Même Jésus-Christ n’a pas voulu
complaire à soi-même » ! Rom, 15,3.
Allez donc, mas amis, à travers le
monde, et si vous voulez faire des
heureux, être heureux vous mêmes,
et au soir de la vie avôir le moins
de regrets possibles, donnez-vous,
donnez-vous sans réserve\... .
Je suis réjoui de voir que notre
Société, non seulement se maintient,
ce qui est déjà beaucoup pour le
milieu où elle se recrute, mais fait
des progrès. G’ est une mignonne
petite source des Alpes, un joli petit
filet d’eau refraîchissante, que Dieu
l’alimente toujours plus! — Vous
êtes trois fois bénis, chers amis.
Vous nous faites du bien, vous en
faites, et beaucoup à vos chères
Eglises, et vous en faites à vous
mêmes. Le travail que nous faisons
pour le Seigneur n’est ni le travail
forcé de condamnés, ni celui d’esclaves ; c’est un travail d’amour qui
apporte toujours sa récompense avec
lui.
Et si vous n’en aviez d’autre récompense que la jouissance que
vous trouvez à vous intéresser aux
Missions, à travailler pour elles, ne
serait-ce pas déjà beaucoup? Croyezmoi, plus tard, quand vous jetterez
un regard rétrospectif sur votre vie,
ces sonvenirs-là seront les plus
beaux et les plus doux de votre
jeunesse: vous ne regretterez ni
votre temps ni vos peines.
Et voilà plusieurs pages de ma
lettre et je ne vous ai encore rien
dit du Zambèze! Je vous en demanderais pardon si je ne savais pas
que, pour les nouvelles, c’est avant
tout au « Journal » que vous regardez. Je viens justement d’expédier
une longue lettre qui devrait me
dispenser d’en écrire d’autres. —
Le pays est tout inondé, et l’eau
monte encore. Notre termitière est
déjà bien réduite. Cependant comme
je crois avoir de bonnes raisons
pour rester ici, ce n'est pas de l’obstination simplement et nous ne
sommes pas à plaindre.
L’évangéliste Jacob et sa femme
ont leurs vacances et comme Jacob
s’est fait à la vie Zambézienne il
jouit de son canot et ne se sent pas
emprisonné. Mon ami Waddel a été
très souffrant et peu capable de travailler; de sorte que nos travaux
sont à peu près suspendus. Quant
à moi, je vais, je viens et trouveque les jours sont courts, et me
laissent toujours avec le regret d’avoir si peu fait. — J’ai été prêcher
au nouveau village temporaire, que
nous appelons Mafulo (pron. Mafoulo) O. à d, le campement, Dim.
dernier, quand j’y arrivai je trouvai
que, comme c’était la nouvelle lune,
on la chantait et on la dansait avec
entrain. Cette nouvelle lune est une
grande fête pour nos Jamb. ! Tout
le monde chôme, personne n’ose
travailler. Tous les hommes affublés
de la manière la plus grotesque des
ceinturons de queues de chats tigrés,
3
- 339
dansent en rond autour de tambours
qu’on bat tout le jour. Cette danse,
que les vieux surveillent de prés
et que les femmes contemplent de
loin, cùnsiste en une trémulation du
corps très tatigante. Généralement
le chef tue un bœuf ou des bœufs
et la journée se termine par un
festin. Quand j’arrivai, je me sentis
saisi d'une grande tristesse, quelle
préparation pour ces pauvres gens
d'écouter le message que je leur
apportais !
Toutefois dés qu’on me vit, on
cessa les danses et on se groupa
autour de moi. D’autres vinrent et
nous eûmes un bel auditoire. Malgré
l’ardeur du soleil, dont rien ne nous
garantissait, on m’écouta avec une
grande attention... que n’avons-nous
quelques uns de vos beaux châtaigniers !.. Le roi me promit qu’on
ne ferait plus la fête de la nouvelle
lune le Dim. Tiendra-t-il parole?
C’est quelque chose pourtant. Pauvre
Léwanika! il voudrait bien pousser
les gens à se convertir! quant à lui
il ne fait pas le grand pas. Il s’imagine que, cela lui serait plus facile
si d’autres le devançaient. La pensée
de commencer et d’être seul lui fait
peur. Et je comprends, car pour lui
se déclarer pour Christ, c’est briser
avec des coutumes, et un système
social qui risque de compromettre
son pouvoir. Je le recommande à
vos prières, mes chers amis !...
Son füs Litia se i;approche beaucoup de nous, et ne manque pas nos
réunions de chant. Comme j’ai introduit le système de Gurwen, dans
la tonique sol, la, il peut déchilïrer
des airs. Mais je crains que sa conscience ne soit pour rien dans ce
rapprochement. J’attends aujourd’hui
sa visite et je demande à Dieu de
me donner une parole pour ce cher
garçon qui m’intéresse et que j’aime
tant. 11 est nommé chef de Seshéké.
C’est à Kazungula même, à côté
de nos biens chers amis Ai. et M.me
Louis Jalla, qu’il s’établira. Je m’en
réjouis extrêmement. Cela va donner
une grande importance à cette station et de l’impulsion à l’école surtout et à l’œuvre en général. Je
m’en réjouis surtout à cause de la
bonne influence que M. L. Jalla
pourra exercer sur Litia et sur sa
femme.
Nguana — Ngombé, hélas! Est
tombé bien bas! 11 est bien loin. C’est
une grande douleur pour moi. Mais
la grâce de Dieu peut le ramener.
J’ai quelques garçon.s intéréssants
qui, d’une manière ou d’une autre, se
sont collés à moi. Le prirmipal, qui
est aussi le chef de cuisine, c’est un
Moshikulomboe du nom de Uyondo,
et que M® Ad. Jalla appelle, non sans
raison Uyondo le solennel] 11 ne rit
jamais, sourit rarement en notre présence et ne répond guère que par
des monosyllabes. J’ai de la peine à
m’y faire. Mais, je crois que la grâ.ce
de Dieu travaille en lui. Il a un grand
désir de devenir Évangéliste, et ces
jours-ci pendant que Jacob prend ses
vacances, il, a, avec ma permission,
commencé une école journalière
pour une quinzaine de garçons qui
gardent le village. Il la fait sérieusement et bien. Lui aussi ne l’oubliez-pas dans vos prières.
A mon retour de Kazungula, où
nous allons bientôt tous pour notre
Conférance, il doit épouser une charmante jeune fille dont madame Ad.
Jalla a bien voulu se charger.
Mais le papier aussi bien que le
temps m’échappent. Il faut donc mes
très chers ami.s, que je vous serre
vite la main. Je le fais de tout mon
coeur. Laissez-moi, en terminant
vous donnr une parole qui m’a fait
du bien: «L’Eternel est pour nous
un soleil et un bouclier; l’Eternel
donne la grâce et la gloire et II n’épargne aucun bien à, ceux qui marchent dans l’intégrité.» Votre frère
aîné et bien aff.né
F. CoiLLARD.
4
34Û
CONFÉRENCE GÉNÉRALE
Hier, 22 courant, a eu lieu dans
le temple de St. Germain une conférence générale de nos .trois Vallées avec participation d’un nombreux auditoire qui a tenu bon pen3 heures. Tous les pasteurs des
Vallées, deux exeptés, étaient présents, ainsi que M. Jean Ribet et M.
D.d Peyfot de Turin.
M. B. Gardiol qui présidait, lut
Actes IL 1-41; II, 37-47 et IV. 32-36;
et au moyen dune courte allocution,
il introduisit le sujet, savoir: des moyens à employer pour ranimer et
développer la vie spirituelle de nos
églises.
Un entretien fraternel, animé et
intéressant s'ensuivit auquel prirent
part, avec les pasteurs, de nombreux
laïques. Des cantiques et plusieurs
prières vinrent édifier l’assemblée.
Qnelque fjères mirent en évidence
le ’but que nous nous proposons,
savoir la conversion des coeurs à
Dieu ■ Convertissez-vous, non pas
une seule fois dans la vie, mais
tous les jours. Que nul ne dise, je
ne pèche plus, il séduirait lui-même
et la vérité né serait point en lui,
Qui oserait dire qu’il a atteint déjà
la parfaite mesure de la stature de
Christ ?
Peu de personnes peuvent indiquer
la date précise de leur conversion ~
l’oeuvre de la grâce se fait dans le
coeur d’une façon progressive et
nous devons demander tous les jours
le pardon de nos péchés.
Lors du réveil de 1825, si bien
décrit par M. W. Meille dans le livre
que nos lecteurs feraient bien de
se procnrer, la majorité de la population était réfractaire au mouvement religieux et même plusieurs
pasteurs n’y furent point favorables.
11 est aujourd’hui un point acquis,
c’est que tous les pasteurs, avec la
partie sérieuse de la population, sont
d’accord pour vouloir le réveil. Cette
union constitue une force preeieuse
qu’il faut mettre en action.
D’autre orateurs indiquent les moyens à employer pour produii'e le
réveil et quelqu’un constate que
sans le Saint Esprit il ne peut
y avoir de réveil véritable Demandons le St. Esprit, auteur premier et essentiel de tout vrai réveil,
Dieu a promis de le donner a çeux
qui le demandent. C’est dire que la
prière est un moyen très efficace
pour obtenir le réveil. Les fails sont
là pour nous montrer que les réveils
sont généralement précédés par des
réunions de prières, si petites qu’elles soient, et nous savons que les disciples réunis dans la chambre haute
étaient en prière pour demander le
St. Esprit qui fut l’auteur du réveil
de tant d’âmes inconverties.
Avec le S.t Esprit et la prière,
l’on indiqne la Parole de Dieu
comme ayant produit les grands
réveils d’autrefois, aux temps de Josms (II Rois XX.H) comme au temps
de Luther. La Parole de Dieu qui
a été .efficace dans les anciens temps
pour produire le réveil, l’est encore
maintenant et elle doi être à la hase
de tout mouvement religieux digne
de ce nom.
L’épée de l’Esprit qui est la Parole
de Dieu n’est pas rouillée, ne'la
laissons pas se rouiller , Lisons-la
davantage , suivons .ses instructions
et qu’elle dirige tous les réveils.
Des moyens Éumains et plus mor
dernes sont employés par-ci par-là
mais le moyen divin qui est à
la fois ancien et moderne est préférable et toujours efficace.
L’on mentionne avec raison comme moyens de réveils ceux qui sont
indiqués dans Actes II et IV savoir
Vunion entre disciples de Christ, la
persévérance sans laquelle l’on n’a
rien de durable, hii fraction du pain
qui est trop négligée, même par
ceux qui devraient donner le bon
exemple. L’on conseille en outre
d’aller de maison en maison, d’y
poser la question du salut et de la
. ...X
■■ < : ..
5
— 341
vie, et comme les pasleurs ne sauraient suffire, l’on constate que les
membres réveillés de l’Eglise ont le
devoir de travailler au réveil îles
autres. Nu! ne peut faire marcher
les morts, ni organiser le travail et
le mouvement dans un cimetière,
mais que les vivants'communiquent
la vie aux autres.
Nous avons la conviction que cet
échange de vues sur une oeuvre
qui nous tient à coeur à tous produira du bien au sein de nos populations. Maintenant, à l’oeuvre! Que
chacun se hâte pendant qu’il est
jour, car la nuit vient pendant laquelle nous ne pourrons plus rien
faire.
E. B,
Ovlonsiciir le ^Mrccteur,
Dans la crainte que le rappnrl du
Synode, à l’article sur la gestion de
la Table, ne laisse iine impression
défavorable et injuste, comme président du bureau j’ose vous demander une petite place dans vohe
Journal, pour porter à la connaissance du public une rectification et
un complément.
Dans le rapport de la Commission
examinatrice de la gestion de la
Table, il n’y a pas la grave expression; « ottre avéré maiiomessa la
Costituzione » ...
11 est dit simplement: « Enfin, il
nous .semble que le Modérateur perdait de vue la Constitution, lorsque
le dimanche 26 Juillet (.soit 29), il
présidait l’assemblée d’église du Pomaret, ou tout au moins y prenait
une part active ».
A cela le Modérateur a répondu,
disant:
1. Je n’ai été au Pomaret, le
dimancho 29 Juillet, que comme
pasteur envoyé par la Table sur la
demande formelle du Consistoire
du Pomaret, par rintermédiaire de
M^ W. Meille.
2. Si je n’ai pas permis à l'Assemblée d’église de procéder à un
vole au sujet du pasteur, c’est que
cela eiît été contraire à nos réglements.
B. Enfin, je déclare n’avoir empêché personnes de parler librement;
et même plusieurs, parmi les pins
acharnés contre le pasteur, ont souvent usé de leur droit incontestable
et incontesté. Je n’ai rappelé qu’un
seul membre à l’ordre, parce qu’il
avait manqué aux règles les plus
élémentaires du respect dâ à un
président quelconque d’Assemblée
d’église.
Voilà, Monsieur le Directeur, pour
compléter le Rapport au Synode,
conformément à la légitime requête
de la Table, qui ne doit pas même
être soupçonnée de violer, en quoiquece soit, la Constitution.
Florence, le 13 Octobre 1894.
Votre dévoué
P, GE Y MON AT
Président du Synode.
Ecole de théologie de Florence
Le mardi 9 cour, a été inaugurée à Florence l'année académique
d894 1895 de notre Ecole de Théologie avec l’intervention d’un nombreux public et de plusieui s pa.sleurs
des églises évangéliques de la ville.
M^ J. P. Pons modérateur présidait,
et M“" le D'Geymonat prononça un
docte discours ayant pour sujet:
rEneyelique du pape sur l’unité de
la foi.
La parole est ensuite oflerte aux
représentants des églises sœurs, M.M.
Nielson Magmis missionnaire suédois, Lucquet de l'Eglise libre italienne, Shaw de l’Eglise Baptiste,
Bani de l’Eglise Méthodiste episcopale, Zanini de l’Eglise des frères,
Bianciardi de l’Institut professione!
évangélique du D’’ Comandi et Quat-
6
- 342
Idni pasteur vaudois de Livourne.
Le D’' Comba et le mod/ J. P.
Pons prennent encore la parole pour
remercier toutes les personnes qui
ont montré de l’intérêt à notre Ecole
de théologie, et pour adresser des
exhortations aux étudiants. M' Aug.
Meille termine par la prière.
E. B.
%lne idée pratique
Elle est tout aussi bonne que
pratique cette idée et la personne
à qui elle est venue, et qui a commencé à la réaliser, est une bonne
Demoiselle de Milan que nous savons être capable en tous points de
la faire réussir. Nous en parlons
pour donner quelque encouragement
à une bonne œuvre qui commence,
et pour fournir à tant d’autres personnes bien douées et bien disposées l’occasion de suivre l’exemple
qui nous vient de Milan.
Voici de quoi il est question. Une
demoiselle assez occupée - ce sont
les personnes bien occupées qui savent trouver du temps pour travailler pour les autres — réunit une
(bis par semaine dans sa maison les
jeunes filles de 12 à 15 ans environ
et même quelques domestiques vaudoises qui en obtiennent la permission de leur.s maîtresses, et elle leur
apprend à confectionner des habillements pour les enfants pauvres
qui arrivent au monde sans avoir
de quoi se vêtir. La Dorcas aînée
apprend ainsi aux futures Dorcas
à travailler ()our elles et pour d’autres. Ce n’est pas la Demoiselle qui
entreprend cette bonne oeuvre qui
nous en ait parlé, et elle voudra
bien excuser l’une de ses amies qui
nous a révélé la chose. Allez après
cela vous fier des amies... et des
journalistes!
Nos meilleurs vœux pour cette
entreprise. Le Seigneur se plait à
bénir les petits commencements. En
avant, Dieu vous bénira. E, B.
Ilevne Poliliqii«'
Le ministre de l’intérieur a frappé un grand coup en décrétant la
dissolution d’un grand nombre d’associations socialistes et anarchistes un
peu partout en Italie. On en a dissout 55 seulement à Milan. Des perquisitions ont été faites chez les
principaux chefs du parti, mais | pas
d’arrestation.
L’abbé Boeglin, directeur du Moniieur de Rome a été conduit |à la
frontière par la police italienne pour
mesure de sûreté publique.
L’empereur de Russie est gravement malade, et l’on redoute une
catastrophe prochaine.
La raison du plus fort est toujours la meilleure. On va le démontrer tout à l’heure...
... à Madagascar, où la France
va imposer son protectorat aux Howas par la force des armes. L’amiral
Le Myre le Vilers arrive à Tananarive avec un ultimatum dans ce
sens, et les 'Howas n’auront que 8
jours pour accepter le protectorat
français, ou le subir par force.
Il parait que la bataille de Valu
n’était qu’une escarmouche insignifiante entre chinois et japonais.
Leparlement du Japon vient d’approuver à l'immense majorité de ses
membres la continuation de la guerre
en accofdant pour cela les fonds
nécessaires. D’un autre côté l’on
parle de négociations de paix entamées à Séoul.
E. B.
FAITS OIVERS
C’est aujourd’hui, 25 octobre, que
notre collègue M. Auguste .lahier,
pasteur à Torre Pellice, épouse M.lle
Letizia Revel.
7
343
Nouss souhaitons beaucoup de bonheur aux nouveaux mariés.
Quatre élèves de notre Ecole supérieure de Torre Pellice viennent
de terminer avec succès, à l'Ecole
Normale de Piglierò), leurs examens
en vue du brevet inférieur. Ce sont
Mlles Nancy Bonjour de Torre Pellice, Méry Malan d’Angrogne, Jeanne Monnet de Villar, et Pauline
Peyrot de Luserne Saint Jean. M,''
D,d Arrnand-Hugon de Torre Pellice
a obtenu le brevet supérieur.
M. Edouard Roslan qui était maître
d’école au Roc de Prarustin, vient
d’être ajipelé à Rorà en remplacement de M. Peyronel défunt.
SOU8CK1PÏION
en faveur de la Veuve el des
Orphelins PEYRONNEL
Ce sont L. 15 et non L. 13 qu’ont
donné pour cette souscription « quelques amis de Vérona: ». M” Louis
Boncœur a donné 2 fr. au lieu de
L. 1,00.
Report rectifié L. 953,30
Augrogne (2* liste)
Colleclé par M” A. Bertalot, Instit.
M. raes et M.rs
A. Bertalot, régent L. 4,—
D. l Monnet, syndic 2,—
P.re Rivoire, mess corn, 1,—
E. ne Bulla du Pissai Ilot 0,50
P.re Bertin feu P.re 0,50
E.ne Berlin, ancien 2,—
P,re Malan, Prassuit 0,60
P.re Gaydou, Pissaillot 1,—
P.re Monastier instit. 5,—
M"* et M.me Chauvie, Croui4,—
Jenny Monnet, Barus 5,-“
J. D.l Travers 1,—
P.re Rivoire, ancien 1,—
J.n L.s Long » 1,—
E.ne Malan » 1,—
J.n P.l Berlin » 1,—
J.s Ricca » 0,40
Sidrac Malan 1,—
Méry Malan 0,50
D.d Benech, Cacet 0,50
S.ne Bertin, Vernè 1,—
J.n Gonslanlin 0,60
B.mi Chauvie, Croui 1,—
A. te Berlin, Raggiou 0,25
J.n P.re Rivoire, Bastia 0,60
D. d Bonnet, S. Laurent . 2,—
PI Benech, Cacet 1,—
IL Malan, Prassuit 1,50
J.n P.re Frache, Marlinail 0,30
J.n Subilia, Malan 0,60
B. mi Chauvie, Serre 2,—
Ad. Chauvie » 1,—
J.s Gouin, Pmdutour 1,—
P.l Berlin, Bonnetoun 1,—
E. le Rivoire, S. Laurent 0,50
P.re Bertin feu J.n, Verné 1,50
J.n P.l Maiali, Bonnelta 0,50
E.th Chauvie, S. Laurent 2,—
D. d Malan, Marlinail 0,50
Alb. Chauvie, Serre - 0,20
Lydie Chauvie » 0>20
E. ma Chauvie » 0,20
A.ee Chauvie » 1,—•
Jacq. Gaydou, Bertols 1,—
Bobbio Pellice.
Collecté par iliT J. P. Massel instit.
M.raes et M.rs
Bart.my Gardiol, Past. L.
J. P. .Massel ,
Ancien Geymonat, Giamp
Ancien Rostagnol
Ancien Bonjour
Ancien Mondon (G)
Ancien Mondon (M.)
Ancien Salomon
Ancien Pontet
Ancien Reynaudin
Ancien Berton
Reynaudin, syndic
Piene, régent
Veuve Davit
M.es Geymonat
Joseph Davit
IO,-
7
1,
1.
1
1~
0,50
0,50
1
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2,-
8
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- 340
I;
i ■'
Paul Bonjour
Joseph Duval
Paul Artus, Castel
J. J.ques Bonjour, Subíase
Etienne Bonjour Malpetius,
François Rostagnol feu D.d
Joseph Bonjour
Josué Geymonat
Paul Geymonat feu D.d
Jean Bertinat feu Et.
N. N.
Michelin David feu Et.
Etienne Davit
N. N,
N, N.
N. M. (D, G.)
Pierre Rostagnol
Et. Billour
Paul Davit
Etienne Rostagnol
J. Pierre Pontet
Motidonmarin''Jean
Elisée CalTarel
Jean Pontet
Negrin J. feu Joseph
Pierre Gilles
Susanne Gönnet
Pierre M.n-Salomon
Pierre Grand
Pierre Rivoir
Catherine Rivoir
J. D.l Berton
■ M.me Negrin, Courtil
Samuel Charbonnier
Perrier-Maneille.
M.mes et M.rs
Veuve Marianne Poêt L. 5,—
Pb. Pons, ancien 1,—
Henri Poet, ancien 0,65
Jean Peyronel, fourrier 1,~
Ferrier Jeanne, veuve 0,80
Cath. Grill, veuve 10,—
Am. Rostan, docteur 5,—
Em. Pons, secrétaire 2,—
H. Pellegrin, notaire 4,—
l.ouise Barai, maîtresse 1,—
J. P. Pons, ex ancien 2,—
J.n Ribet, régent 3,—
Ph. Rostan, pasteur 10,—
J. Jacq. Mathieu, régent 1,—
J.n Ribet, Foreng 1,—
1
0,20
0. 50
1, 1,0,30
0,25
0,50
10,35
0,50
0,50
0,50
i
1,30
0,50
0,50
0. 25
1,
i
1
1,
0,50
0,30
0,25
0,15
0,50
0,50
0,25
0,50
0,40
1,25
0,25
J.n Jacq. Micol » 0,50
P. Pascal, Syndic 1,N. N. 1Veuve Peyran 2,A. Martinat, ex-régent . 2,Jacq. Poêt, régent 0,50
Fr. Ferrier, Grangettes 1,.~
Pierre Clot, fils 5,—
Pignerol.
les et M.rs
M'' et M.me Bérard-Caf-
farel, Montolivet L. 20,Emma Pasquet 5,—
r.vydie Cairel i 2Vittoria Orezia iVeuve Bert 1Fanny Rosmina ' 2Henry Pascal, pasteur 10,Henry Long 10,Henry Rostan 4,B.my Reynaud, Abbadia 5Ernest Robert-Micol 5,—
Etienne Guigou 2,~
Jean Grill, Prarustin 5 —
Abdon Breveglieri, libraire,
Belluno 3,—
V, Colucci, prof. Pise 10,—
B.my Long, instit. 5,—
M.me Revel-Jossi, Bibiana 5,—
J. Marauda, pasteur 5,—
J. Romane, pasteur, Chiavari 15,—
L. Becker, inst. Metz 2® don 10,—
J. F., Seriale 2,—
Joséphine Durand 1,—
Total L. 1256,20’
Garde ton cœur, plus que toute
autre chose que l’on garde, car
c’est de lui que procède la source
de la vie.
Achète la vérité et ne la vend
point.
J, P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
hr .
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