1
Cum pie-cou rant avec la Poste
PRIX D’ABOKNKMKNTPAR AN
.... fr. 3
nsr-
Ktr
anfior
‘■^Hemaille, Aiitriche-iiongrie,
fit'igique, ilnisil, Darntmark,
, flollamle , .Suoda,
, par abonnemeiit
acliiti r Acfarii ilfi
^'ienne P'r.
' 'a ii'abi-nrit :
bureau d’Adminiatration;
mm. Iwft PastBure; et à
l’Mup. Aitiina à TorrH Pellice.
iormeinent part du 1. Janvier
fil se piiys d’avance.
Année X.XXU N. 6.
Numérog gepari^BdomandiJs avai t
le tiraite, 10 centimes chacur.
Annonce»: 2,0 centime» par ligûi»
pour une seule fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 cenUrnes pour 6 fois et au deaaua
S'adresser pour la BèdactJvA el
pour r Administration à M.
Jean Jalla, pruf.,Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
1b centiioe.“, sauf ceux du coin*
mcncemonl do l'année.
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
' iijr an e/. irtinuiii» Atl.l.B. Siiivaiii la vérité avec la charité. Eph. [V, 16. Que ton règuo vienne, a»Hb. VI, JO
.*» «> n» in « i r <• ;
ta oaiiye de,s .‘XruiôiiietiM — i,a eonjuraUoii iuit.i-protesiiiiite — !,a Mer .Morte
et la ilcstfiictioii de Sixiome d'après
la soieiK'.o Une irianifo.slalion iinivei'.scilc en fiiveii!' île la pai.x — (liii'oiiiqiuî vaiidoise - Ni'crulupdc — livann'éli.«ai.ion — Société Vaiidoise d'utilité
luitiiiiim; — i'iiuc i’Arinéiiic •• Pimi'
la mideoii'e du jj.r Vida — Kails divers — lni(it'miitimi.s — Süiisui'ipUoii,s
— Avis.
l a caiisv des Arméuiens
l.e.s revôlnlions I'hìIos à l'on ver!art!
'Ill iiiti'leniool. uiiu|;iis stTaieii! (.files
i|o'(Hi iioiiffail re.siiéier, .sons [xni,
'III voit' la cause des Amiéiiietis
siiiuii gait'oée, du moins premile un
l’uli plus l’uvoi'alile.
l.e munjuis de Snlisliury a (ou.loui's t:ni (|ue seules 1rs mesures
de aiereiüoii ¡murraieiil. avt,)ir rai^*di de l’olisUiialioii du Sullaii Aliil'd-Ihumd, plus rusé i|ue fou.
Mallieui-eusmneiit, il a loujours
•encoiilré chez .‘-■e.s collègues des
oi'toides pui.ssauces une in'étiuctihle
fd>lKJsitioii. I.a Uussio el la Frauce
•'^(>01 jamai.s voulu enltuidre parler
'I luio aciion énei'giipie, el cela dans
liut, iidéressé, 1/Alleinagtie n’él'i'd pas direclement iiiLéres.sée a
'iiéine poussé sou indiiréreuce jtis
i|u’à défendre inî’on plaide la
cau.se de ces mvdheureux tnai'lyrs.
Quant à l’Autriche et à l’Italie que
|)ouvaieiit'elles faire? I.es arn),ias.saileurs du .Sultan otd, réussi jus(|u’iei
à faire laire la presse, eu recourant
à cerlaius moyens ipie nous ne
voulons pus apprécier. Ftifiii, il serU’
hle ((u'im |)ui.ssant secours vient
d’èlre apj,)ortô aux idées de coercili(.m. Nicolas II aurait compris cpi’ou
n’oiitieiidrail rien du Sullan par la
douceur, et qu’il fallait [larler avec
énergie à Constiintinople. De là le
dit'ix ipi’il mirait fait du comte
Moiiravief comme miidstre des affaires étiuiigéres.
Si les dirétiens de Turquie voient
eniiu (itdr leurs misère.s el'i'royafjles,
c’est à la générosité du Tsar tpj'ils
le devroul, à la Sui.sse et à l’opinion
piihiique anglaise, — La Fiance qui
aurait pu jouei’ son lioan rôle, en
jetant son poids dans la balance des
puissances eu laveur de la libellé
rdigieu.se, s’esl compléternenl elfacée à l’ornbre de sou alliée.
Ferles nous u’aimons pas la guerre,
puisque c’est une malédidion, mais
quand le sang des iimocenls coule
à grands îlots, il faut désai'mer la
main du liuurreau.
l,es l.îlue-Hooks anglais eonlieniieiii jilusieurs documeiit.s écrits eu
2
- -12
(l'iiTiçais, entre autres le rapi)ort
dressé par un comité de délégués
européens poui' le compte des six
ambassades, pai'liculièroïmetd, sur les
massaci'es de Diarbékii'. Or, voici
un b-agmorit île ce rafiport ipii, dit011, a clé réiligé |>ar un de nos diplomates:
« On mène les femmes à l’abattoir
et on les saigne comme des veaux.
On fait asseoir les hommes au front
des boutiques, et, sur les genoux
transformés en billol, on coupe leurs
eniajils en tranches. Le consul de
Fnuice assure qu’mi cbrclieii eut
trois enlants ainsi (aillés sur ses
genoux; puis on lui a dit en ricanant: « Va t’en pleurer chez le
consul ».
l’ouvon.s-nous lire ces faits sans
l'fissomier? C’est assez. Que les
otirétiens coutinuent à prier poiii’
la délivi'ance de ces mai-tyrs et à
soulager leur faim et leurs misères.
Que les ptii.ssancos, au nom de Dieu,
mettent nn tenne à de telles lioid.es;
elles en ont le droit et le devoir.
(i. A. Tkü.x.
E.st-ce liien possible qu’à la (in
du siècle, (ju’ou a|)pellera le
siècle du progrès, du ti'ionqdie de
la science et ries missions, esl ct;
bien po.ssible i|u’ime liglise qui se
dit chrétienne, puisse "réllograder
de filusieurs siècles eu se traiispoi'lant de nouveau eu plein moyeuâge? Cada est si po.ssible ipie c’est
une réalité |,ialpable, et iju ’aujourd’hui, comme il y a quelques
cetUaiue.s d’atmées, le catholicisme
revêt un caractère aggressif, implacable, recourant a toutes les ruses
politiijue.s et aux (inesses ecclésiastique.s pour eu arriver à son but
de tout dominer, de tout diriger,
en écrasant ce (jni ose lui résister.’
Au Canada, c’est une [novince entière i]ui se révolte contre le gou
verncmenl, el qui ose braver les
lois SUI' l’iiistruciion puiiliique, uniquernent parci.' que celles-ci sembleut favofiser les proti-slaiils, donc
il laiit se t'cljeller, iloiic il l’aiil léa,
gir couirn la libcrlé. — Aux
UniK, pays qui cunqite soixante
millions d'iiabitunts [irolcstaiit.s sur'
quatre vingt, dont dix seulement
de calboliques , ces deniici's ont
réussi dans pliisicnrs Etals à (iiire
inslniire leurs enfants et à l'aiie
maintenir leurs œiivi'es de [iropagamle |iai',.. les pmieslanis eux
mémos, c’est a diro par l’aigeut
loiii'iii piar ces doriiioi's, an délriiiionl
des œuvres pi'olestuntos. En eiTcl
les callioli([ues à eux seuls reçoivent beani-.oup [ilus (¡ne tmite.s les
dénouunalioiis ávatigéli<¡ues dans
leur ensemble et cela commence à
impiiéter les hinnmes qui [relisent
au bien-être do leur |iays; déjà mi
mouvement de réaetioii va s’organisant et s'acceniiiatd.— En
terre, nous iis.si.sions au même spectacle; les Angli..lans, dans leur t'ui'our
(anitre b^.s dissidents, s’allient avec
les calliolii[ues, dans le but d'oblenir los subsides do l’Eilal. poi.ir le
maititi(:!n dos ICcolcs liin'es au détrimont de celles de l'Elal, et comme
les papistes ne sont qu’une infimo
minoi'ilé, ils ne dotnandenl pias
mieux ipie de; sc melire en évidence, aiqniyant les'l'ilualisles, hrs
conservateurs, et en l'ocevant des
sommes labuleuses pour leurs écoles
fréquentées ¡uu' des enlants protaslanls, mai.s bienlirt catlioliipies.
En Hollande, ce pays <pii a tant
soulfoi't pour la cause de la vérité,
la patrie de rniillanme d’Oi'ango,
les catholiques ont réussi à .s'empal'or des charges les [rlus haut [rlacées dans l’ai'inée et dons les colonies; les catlioli([ues ont la haute
main dans la politiipie et on a ilil
se l'innlre à l'évidence qn’iin ¡rériî
menaçait le [rays, on a i1li s’oiganiser [loui' mainlonir les libertés
acquises au pri.x du sang.
Mais c’est surtout en France (jue
3
43
la conjm'al.iou aiil,i-[)i’o!üs(aül.c |tu'‘iiîl. [iretalre des pi-oportions ai;u''
l'natites. Jiis(|u’:i;i la « lahie Parole »
i-'imiail ses [rails acéi'és ¡)üiii' les
•liiil's, mais le iour des l'rol.eslaiils
es[ aniviî. Les æuvi'es d’évanj^éli^iilion à riiitéfieur sont séi'ieusefOent: menacées; c’est ¿i la l.ribnne
même des (.’.iiambres qu’on ullai|ue
de simples évaiipélisles, ([ui s’en
Vont, de lioiirgade en lioiu'pade, l'aii^anl, du l.)ien. Quoi encore? Iaïs de
l^lidiy et c(am[):ignie otit oi'panisé la
('onjiii’alion contre les 45000Ü pi'oléslanls de Mailapascai'. Les Jésuites,
Car c.e sont eux qui a,qissfiil [)lns
ou moins onveiiemenl, ont juré
leur haine implacnhlc à ces pauvi’es
ciii'étiens, et il n'est |ias de vilenie
'pi'nn n’invenio [)nnr les tourmenter.
A Ih.ms, Messieurs île la Révoliilion,
Votre étoile pâlit à vue d’aiil, et
nous com|)renons votre alliam,;e avec
le Tsar autocrate; il persécnio en
Russie, vous persécniez en h’rance
et à Mada;,’'ascai'; vous pi-rsécnteriez
ailleurs encoi'c, [rartoni, si vous le
pouviez Mais l’iileruel règne et 11
ue sait que faire d’une relipuon
enluidiée de politique égoisie et in.¡nsle. Si seulemetd, cette conjiiratinn
f^avait révc.iller les (uuiormis; si
■‘seulement lésâmes aceeplaient Clirisl.
avec plus d'enthousiasme, alors,
mais alors seulemeni, nous ne craindrions pas cette conjuralion. Quant
a nous, avec le INalmisIe nous ré|)etniis : Quoiqu’il eu soit, mon àme
l'iipose sur Dieu, ma délivi'auee
vient de lui,
(I. A, Thon.
U Mer Morte et la destruction de Sodome
Le lîiilleliu du mois de Déimmhre
dernier do la Société de Géograplile
Ralîeniie conüeut le lésiimé d’une
coril’érenciî . des plus iuléressaiites,
'jui a été donnée, l'éi^etnineut, à la
•iüciété de Géogi'aphie de Aluiiich
|)ar le Doct. M. Blanckeniiorii. Après
avoir décrit la Mer Morte et les
(;auses <jui eu font un lieu de désolation : sou eau six fois plus salée que celle de rtJccaii et dont le
[loids spécifique est si élevé ((ue les
emhai'caUons ne peuvent s’y maiiilenir (jiJe diflicilemeiit à la surface
sans ciiavirer, les cou[is de veut violents et subits, la l,em|)érature élout'faiitc, la [ire-ssiou a!mospliéri(|ue très
foi'te, les bords iucerlaiiis et surtout
les exhalaisous empoisonnantes d’hydrogène su!|)huré, le Docteiii B. fait la
description du Gebc.l Ihdum, ou
IVloutagne de Sodorne, qui se trouve
dans la [tartie méridionale de la
Mer Morte, corn[)osé dans son tiers
inféi'ieur de pnr selgemme, dont le
rapiile elîeuillement laisse subsistei'
ass('Z sonveid, des blocs en forme
de colonne, qui de loin rap[)ellenl
des figures d’hommes et plus encore
de femmes, et il rapproche ce phé
nomèue de rhisloire de la femme
de Lot changée; e'n slalue de sel.
Puis il étudie l’origine de la Mer
Morte et il la fait remonter ¡usqu'à
la lin de l’é|K)(pie tertiaire (1), loi’s
de la fonnation, également, des lacs
Nyassa, Tanganyka et Saraburu (dans
rÂh ique centiale orientale) et de la
Mei' Bouge.
Quant à la destruction de Sodome
et Gomorrlie, elle est arrivée, au dire
du conféreiiciei' de Munich, dans les
commencements de l’époque alluviale, ou récente, et voici la tradiiclinu exacte du résumé de sa
cmiférence, en ce qui concei'iie ce
[loinl; «Au midi de la péninsule de
» Lisan (sur la còle S. K. de la
I) Mer Morie), au lieu du sein actuel
» méridional du lac, il devait y avoir
»une fertile vallée peuplée de villes,
» comme Sodome, Gornorrhe et d’au» très; celle vallée s’est enfoncée,
» dans la ru|iture indiijuée, au desti) C'est à la fin de cette époque géo-;
logique, que quelques sav mts ont essayé
(le placer Papparitiou de l’homriie sur la
teri'e, mais il est généralement admis que
cotte apparition ii'eut lieu qu'à l'époque
-suivante, ou quaternaire. J- W.
4
— 44 _
» sous (lu riivcan de la mer, jjar
» l’elTet (le violenis Ircmldemeiils de
» lerre, et non point ¡lar celui de
» phénomènes éruplil's voIcani(juoH.
» J-*endanl rabaissement, .s'alliimé» renl, soit par le frottement, soil
» par des éclats de foudre, les ma» lières iriflammahlfis (jui, dans heauJ coup d’endroils, sortent du sol,
» .‘(¡(écialement de l’haile mimu'aîe et
» de l’asphalte, de manière qu'une
» immense mer de flammes couvrit
» toute la région. »
Voilà le langage de la science, Ne
s’iiarmonise-t-il ¡las, d’une façon admirahle, avec; ce que la Iflide, dans
son langage à elle, simple, ]iO|iulaire,
destiné à être com|u'is de tous, nous
dit de la Vallée de Siddim ou de la
« Mer salée » « (ouïe couverte de iniits
de bilumc» (Geu. XIV 2. 10) <d
de celle « [ilaiue du .louidaiu culiéremeid, arrosée» qui étail ((comme
un jardin de l’KteiuoI, comme le
pays d’Egypte» (id, VIll 10) et (¡ui,
avec ses villes, (ut délruite par le
leu du ciel et parlesoufie (ih. XIX
24), eu soi'le qu’il s’eu éleva «une
fumée comme la fumée d'une fournaise. » (il). XIX 28)*? El julisque le
selgemmc prédomine dans cette région, la femme de l.ol n’a-t-elle pas
|iu, au momeut du calnclysme, loiif
eu étant as))hyxiée par les vapeurs
de soufre, êire recouverte iruue
couche do .sel eu éva|)nration, (pii
se crislalhsant de iiouveaii , M.
suhitemeiil, par un comaul d’air
froid, l’a transformée lilléi alemeut
en nue slatue de .sel?
Quoi(|u’il eu soit de.s délails, il
re.sle eu tout cas élahlî, ([uanl aux
doimées générales, <pje la science
lie démolit millemeiitle réci! Iiiblique
du drame de Sodome et GomoiTlie, {
mais qu’elle le coulirrne, soit pour
l’époque à ]a(|uelle il a eu lien, soit
pour les phéiiomèiies qui i’oni produit ou accompagné. G est assez jiour
uoti’e foi,
J. Weitzf.ckeu.
en
à
eu
mr
.■i ^
% '7
UNE " oniverselle
en Îaieaii' ele. ]a
Toutes les Sociêlôn de la Paix
dans le momie enlier sont ¡n\’ilées,
selon le dé.sir ex|uinié par le Gongrès
do lïudiqiesl, à tenir le 22 couivuit
des l'émuoiis dans le but de piovoipier des démouslrations en f'aveui'
des [irincipes qui leur sont communs,
et eu ))arlieulier de l’ailiitragf-i iiileriiatioual,
fies réuiiinns analogues nul,
lieu à lu même dale. eu 1890, c
celle occasion un ordre de ¡oui
faveur de l’arhiltago, pro|iosé
le Itureau iulernalioiiai de Herne,
a clé voté ]iar [lius de cuit mille
jiürsoimes,
t/esi oiH'ore sur le principe de
rurlhlnige que les assemblées du
j 22 cotnanl seront appelées à domier
I leur vole. l,e lîurcau iiileriiulioiiîd
I a rédigé mi ordre du jour qui pourra
servir de liase aux résobiUoiis à
jiruidre. Faisant .diusiou au Imité
I récemment cmidu cuire rAiigielerre
I et lis Etals-Guis, il ceuclul ainsi:
! n Encouragé,s par le brillant succès,
[ dfi siulüut aux elforls de ceux qui
; mit (ruvaillé sans i-elàche à l'aire
pi'ijvaloii les soliillons pacitiqiucs des
(lilféreiids inierualionaiix, nous afliimoiis de imuvcuu le [triucipo de
rarbilrage, et nous le piodamerniis
jiisipi’au jour où il sera recouiiu et
nus en pridique dans InuL le inonde
civilisé »
Nous .serail-i! permis d’exprimer
un désir? Nons avons nue Société
de la l’aix qui a .sou siège ti la Toiu'
cl qni conque un assez licau noiU'
bre de membres :i lu Tour, S, Jean,
Ang'rogne, Vilîar eic. I.e bureau (|ui
la (liiige se fera sans doule un devoir de r(qu;mdre à riiiviLaliou du
Congrès cri eçuvoqiiarit mie gramié
assemlilce. Mais uoils voudrions (|uc
iri manüesiafiun eu lavmir de la
paix lût plus générale et s’éteinlîl
a loul.es les Vallée.s, ijcs pasteurs
UC |)OurraieMl-ils [tas choisir ptiiu'
^
5
■15
Itt nirniuiclit-í ‘21 couraiif, un sujel.
rte lii'értii'alion on nij'poil avoc (a
paix? (jo ne sonL colles ¡ms les
ifiXloK (jiii m!uii|uonl, ; il n'y a que
l’emliaiTiis ilu choix. I.i' JMniaiiche
rte la Paix a ilójíi élé inslilué en
A.iigleLeiT(s, e! le mémo joar lol.enhsseiil, (Inns Ionios le.s chuii'os îles
l'ainislioR qui y mil adhéré, les môthes vœux et les mêmes pi'ières on
^ilveni' rie la paix enlro les peuples.
l.c l)ul esl si conforme à l’espril.
rte riévanpilc, cl. la cause de la paix
il sa place si nalnreSle dans le niiiiisléfc de la pudiralioii, que nous
"e douions pas un iustanl. que nos
|a's|(!ijrs 1UÍ lassent hou accueil a
loUe pro]iosil ion, cl que n'ous n’ayous
rtès c.tiUe année notre IMiiiauclie do
ïii Paix. insliUié non par un vole
rtn Synodi, cela ii’esl pas nécessaire,
'Unis pai’ une ciilonlc lacile do Ions
Ceux (.pii porloni le bi'au nom de
'ncss'igoi'R do la jiaix. lil lo jour
rtidhpié sorail, à noire avis, lo diluancho qui précédo lo. 2‘2 lo\TÍor.
*^àuix qui, ]ioiir line t aison (pielcoiniiio,
"0 ci'oiraienl pas devoir y consaerer
I'* prédicalion propronieuL dilo, pour'■aioiil en Îaire lo sujol do réunions
spéciales. Ile qui imjiorlo c’osl rpio,
*-'uinmfi cdu'élions évangéliques, nous
rtuiininns oiivoi'Uuneiil lon1, noire apP'ii aux ollorls <]ui se loiil pai'loiit
l’our t’aholiiion de la guorro ol l’értdilisst'tïionl dhmo [laix durable onles nal.iouH.
<UUl()NIUlJli VAÜDOLSE
7 c., I.tiinaiiohe a|n'ès-midi, à
'^■20, secousse assez sensible de
[''einliiemeiiL de Ierre a élé signalée
Tour el à S.L Jean
N É C R O L O G T E
---—ü;:® --------
la veuve du vénérable jiasteur MMalUiieu Gay Dans les 79 années
ipie Dieu lui a aceonli de vivre,
(die a vu la préoéde,rdaiis la loiiihe Irois
de ses fils duiil un daiis des circoiislances parlieidièremeiil Iragiques el un
auire peu de moisavaul la morl de sa
mèi e. Malgré do si lerribles épi'cuves
idle, avait, gardé une séréiiilé iuallérallie i.iul se-mlilail le rellel des régions lioui'ouses où elle est enli'ée
pour loujours.
Eu alleiidaiil (pi’uue. plume [dus
aulorisée parle de la vénérée dériiiilc, lions préspuloiis l’assuraium
de noire prol'oude syinjinlliie a loris
ses paronls, el en ¡larliculiei' à ses
eiifanis présenls el absenls ainsi
iju’à lu [laroisse <|ui a joui pendanl
si longlemps do ses soins dévoués
el alTeclueux.
est morte au presbvière du
;2lar, diez sa * ' "
"fl.lu« iïtatliildo. iié« l^oiig-,
Mardi malin, 9 o., à
•e I
lüle Madame Trou,
Nous lisons dans le (liot'nale di
Sieilin (merci à qui nous l’envoie)
(|ue la loree armée a dù intervenir
pour meUre lin à une démonstration
liostile aux évaiigéliijnes de GroUe.
Un mur du temple prolestant en
construction dans celte ville s’étant en
[lartie écroulé, un grand nomlire de
(l'oinmes suivies de iiomlii'cnx [laysaiis
siorlirent en procession de 1 église
catholique romaine, après avoir entendu la messe avec leurs deux oriilles, (h. s’en vinrent crier abbasso
dl viva devant notre temple.
Les évangéliques, blesses dans leur
;amom' jimpre, s'uniront à la foiile
■des liliéraux cl crièrent eux aussi:
■abbaaso et vira !
Celle eonlusiüii dura jusqu’à ce
■que le délégué et le maréchal intimèrent aux lanatiqnes d évacuer
la [ilace. Mais les liigols el les bi' gülos ne se pressaient [las de parlir;
ce i]i.ii donna aux socialistes le temps
' d’intervenir et de crier; Vive la liber lé\
Rinaldû Di Na[)oli monta sur une
6
4()
marche rie l’escalier el avec sa voix
de basse il paiia avec violence conLre les [»rêlres. I.es bicol.s essayenf.
iriiiterrorrijire elle poriplc applainliL
Une coni|ia”iiie de soldats arrive
sur le Lerrain au pas de cliarce, les
bl^foles et, les faualii|ues dis|)araissiuit el le calme est rétabli.
Le délégué a piomis aux pi’olestutls ijiie les pi'omoteiii's de la
démonsl.ratiou seront dél'éiés à l'aulorilé iudiiùaire. l’armi les piorm.)leurs il faudrait aussi compreudi'e
cei.ix i|ui ont moulé la machiiu!, sans
s'exfioser au danger de la faire saiiler.
Après- la ilémoustratioii, les 2ÛÜ
élèves qui fréqueuleiit les écoles o
vanc'élii|ues uioutèri'ut sur la vasie
leri’asse et eutrmiièreut uu chœur!
E. IL
Société VauÉise d'ütiliti: Publique
--X
Ojit payé leui' coulrifmtiou pour
189(î: Messieui-s 1). Uivoii', 1; B.
Griset, '1; Anpn Goïssou, 1; T. laïuq-,
iiistituleur, d; If. I*uët, avocat, 5;
Alex. Boët, 1 ; Al h. l'oët, 1 ; A,
Mustoii, 1; IL Ghauvie, I ; J. (.loïssoii,
prof. 1, l’uur -1897; M.tnes et iVl.rs
n Hivoir, 1; llild. Rivoir, 1; L.
Roman, 1; M. Capellini, 1; A. Cararneila, d ; J. I.oti^q 2; II. l*oë(, 5;.
Alex, l’oël, 1; Alh. Roël, l;Susettc!Goïs.son, 2; Aug. (.'rüsson, 1; E.
Muston, 1; A. Mustou, 1; Iléman
Rons, 'i ; J. Jalla, i ; 11. .lidia, 1 ; M.
Trucclii, 2; I*. (.ihauvie, 1 ; O. Revel
proL, 2; .I. Goïssou, 1; G. Gamma,
2; G.ne Rivoire, 1; E. Eyuard, 1;
D, Pi'ochet l'roL, 2; Acinile Malau
[U'oh, 2.
I.e Bureau a nommé le (.lomité
ciiargé d’organiser l'exposiliou de 1898.
Il se compose des Mecssieurs ; Goïssou.
et Revel, professeurs, H. Arnoidet,
J. Geymet, G. Goss, avocat, J. Long,
instituteur, Arthur Peyi'ot, U.r I).
Turin, Et. Geymonal, syndic, Ghev.
If. Coucourde, G. A. Trou, pasteur,,
n. Poët, avocat, Ernest Robert, cfiev.
Paul MeilleetP, Pi'ochet iirofesseur.,
Le (,!omité s’est constitué en nommant memftres de son hiireiui MM*
Goss, prêsideiif, Gnï.sson, Revel, Turin
(d, BolicrI. lia aussi nommé plusituii's
commissions, chargées r,liacune d’mie
étude spéiaaltî.
La seclion de Turin a nommé son
hnrean coinme suit: M. Pau! Meilic,
pnUident. M, \V. Beckiu', vice,-président, M, .AHVed Turin, eecréinlre.
La section (fe Pignernl s’est aussi
constiluée sons la dir'ectiou de MM.
Ernest Rol)ei't,p>'c.sAi!cn/, Henri Mon
net, viee présideal el Arihni Mmmct
secretaire. Nous e.spérons p(,mvoii'
bientôt amioncei' la consHl.nl ion d’autres sections, à S.t.lean, au Pomarel
et ailleurs.
Voici les noms des délégués tiom ■
mes par l(*s sections, qui, avec R
Bureau, cnnstiluent 'e Comité Central: Bonr la Tour, MM. i), Ai ruaiidBosc et .). Jalla pKjfessenr; polir î<^
Villar M. I). Ricca instd.iiteur ; l»i.nU'
S.t Germain, M. G. A. 'l’i on, [tastenr;
pour Pignernl M. Itrnest l’érard;
pour Turin M. Emile Eyuard, ingénieur. Font |iartie du Bureau de
Société, comme assesseiir.s, MM. <■A. Trou et 1). Ricca.
Dans sa dernière séance la section de la Tour a [M'Océdé à la nomination de son nonveau biii’caii'
Ont élé élus MM. Goïssim |o'olesseui'<
|U'ésiden), D.r Rivoir vice-présideiiti
et J. Jalla, secrétaire.
La section de la Tour est coiivo(¡née [)0ur lundi soil' ib c, à 8 bporn. dans la grande salle du (,loilége.
Ordre du jour:
1° l./a mendicité
2" Bureau de renseignements
3” (laisse rm'aie de crédit mutuel
Torre Ptdlice, 10|2|97.
Le Bureau.
EN ARMÉNIE
(de (¡u’esL une prison turque
peut s’exprimer. Les oi'dnres,
7
47
Puaiileui', les malailies, la soulTi aiice,
^ous (lys foi'iiies el, à îles dentés
'"*ain(;(.vailles, (>ii conslilueni, les
¡''■'ils rtialéi'iels. Les eai'iliiins iiiê*'"l, sans cesse des éclals de joie
iialure aux ci'is de doulenr
capLil’s; de viles chansons lof'ï'eiii l’accomiiagneineni, de géniis^^lïienls déchiranls pendanl, (|ii’exj''''eiil des èli'es aeonisani, de[mis
'¡"gUnn|)s, sni' lesi|iiels ne londiemnl.
';9u||-os larmes (|ue les e'oulles le^'les (|iii coidenl. des mni's. .Dans
coin de ce nid de (lèvres, gètml.
Iiomme i|ui a en les memhi'es
"''isés; dans nn anire, un jeune
JO'nnie se lord dans les spasmes
choléra on du poison; au ceidae,
¡"le troupe de Turcs, dont les yeux
"illenl, d’une joie hesliale, enloui'euL
jenm? chrélien ipii demande
•’'âcfc d’nne voix déchii'anle, pendant
'l'ie ces démons l’ouli'agent à mort.
f-i’esl, dans de telles prisons ipi’on
^ ,icté des ndssionnaiïars, de vénè'ill'les pasleurs, des prolesscurs, îles
"'cilecins, des marchands, des pay
^"h.s sni'pi'is à leui's loyers, (’amx
"milice (J,IX ipii rel'usaient de dé"ciicer leurs amis ou de commtd.Ire
crime.! ati'oces élaimit soumis
" des traitements hori'ililes. Dcau""'■p élaient nus dans une Guérite
"ii'issée au fond de piipies aigries
lesipielles on les forçait île se
¡""'I' innnoliiles, sans nourriture ni
'oissoii, iiendant 24 et même 36
'Cures; (p,iand ils lomhaient sans
""‘hiai^siuice, on les r'éveillail jiar
' coups et à la (in ou les empor
tait
Il V a surfont des hommes, mais
aussi un hou nonihi'e i.le femmes
et d’enfants.
(Le IJaijiieuol)
Aujourd'hui mètno le pasteur Louis
Iroslagnii tiendia une cnnléreiice sui'
r.Arménie dans le salon e.ommunal
de la ville de (Pîlane, ipii lui a été
lihéraiement ouvert. L’égii.se vaudoise de celle ville |»répare en outre
tine loterie à extraire le 23 c. Ixs
objets donnés sont reçus pai Mme
l’t évitera.
Pour la iiiéiiioiro du DoeP Vola
hiaidmés. (l’est ainsi ipie des
'-entailles d’Ai'méniens, dnnt les noms
i histoire sont connus, ont sonirert
P'j'Ur avoir refusé de signer des
petitions au sultan dams lesipielles
'i'iraient arcusé de liante Irahi" leurs paroiils et leurs voisins.
1), Diixon
{(('.onlemporary Kevinu)
,, ‘'C Comité marseillais de secnui's
¡¡li ''éliigiés ai tnéuienseii hospitalise
"e moment 150, dont heaucou[.)
'Al
d;
•us le [)lus complet dénûment.
l'Horencc, 7 Février
Cher .Diredüur,
Merci [tour avoir imprimé ma
pro[>osilioii. (lela prouve satis doule
(jiie vous l’afiprouvez et i|ue vous
lie la croyez pas irréalisable. Dieu
veuille i|ue cela soit aussi l’opinion
de hou nombre de vos lecteurs.
Il ne s'agil nullement de faite
ci.)tieurrence an |>rojet d’iitie belle
pierre lotnhale à ériger an eimeiière, mais i[m‘h|ue chose de pins
el, de mieux, à mon stvis. Le meilleur moyeit d'tiotmrer la mémoire
d’nti médeciit aitssi désittteressé el,
atni des ]iaitvres i|ue fitt le Docl.
Vola, c’est de continuer eti (juehpte
sorte soti œuvre par une fondation
<|ui assure à cetle longue série de
malades à vetiir, ces soins i.ju’il
aitiiait taitl à [irodigiier à ceux ipti
soiti'lraieiit.
Je vous envoie une |)remiére lisie
de souscription, ett averLissattl que
ces somtnes ont déjà été versées
aux mains du londateiir de l’œuvre,
el qu’elles resteront à cette œuvre,
même si j’avais le malheur ([tie tnoti
proict ne réussît pas. Il serait eidetnlu
ipte les souscriptions suliséqitenles
seraient laites à la ttième rotidition.
Dieuiière liste.
Auguste ¡Vieille L. 100.00
D.'' chev. N. Menuet » tÜOOO
Miss Martin » 100 00
Total L 300 -
8
— 48
Il fallí fi'a|i|n;r le for [>enn
(|u’il esl cliaiol. J’espère (jue vous
puLiiToz liieiilôl publier d’aulros lisios
¡lien iiouiTios. Si l’on a Iruiivé aux
Vallées [ilus de ‘200Ü fis. pour les
pauvies Arméniens (el rou a très
bien fail) l’on devrait, trouver plus
luicure pour nos (lauvres iueurables.
A, iVhar.LK.
Rédacleiir du Témoin Ki' 2
FAITS DIVERS.
Deux grands hommes viemieul, de
mourir à Turin; le lameux óleo
Iririen Galilée l'erraris el le général
Uaidiaèl Gadorna, boni le nom esl i
indissolnblernenl lié à la brôehe île |
l*orla l’ia par lai|uelle, le 20 Seplembre Í870, il enlrait. à Rome à la
tète de ses üoupes. À ce propos,
le cui'é de Turin, ipii lui ap¡i(dé au
clieved. du mouranl pour rexirème
oiudion, lui ayaul demamlé s’il avail ipudipiecii(.)se à téliacier de ses
aciions relatives au pajie, Gadotaui
répundil ; «Je n’ai rien lail qui lui
eoniraire aux allributions du pape ».
Kl il reçut l’absolulion des mains
(lu curé.
INFORMATIONS.
Le 7 c. le Roi a aeeurdé une audience noire bon. dépulé .VI Soulier.
La Junio pn.ivinciale, dans sa séance du 4 c., a auloi'iséà Rrarusliti
« recceden/.a délia sovrimposta sui
lerreni e labbric.ali del bilancio 1807.))
Les consia'its du 1876, ([ui se
Irouvenl dans les communes dé
peudaid, du dislricl de Riguerol,
doivenl se pi'éseiiler à ce dislricl le
4 Mars avec leur' congé provisoii'C.
deux des mandemenis de la Tour
et de Sd, Jean se présenteronl la
veille à leur syndic pour recevoir le
billet qui leur permellra de faire le
voyage à prix réduit.
Le" 23 Février esl le lerriie lixé
pour concourir à nue |daco de nolaire à Rricbéras.
Le conseil communal de Lignei'ul,
dans sa séance du 3 c, a aulorisé
la Junte à fixer la somme par
laipielle cette ville concourra ù la
ligne léléplioiui)ne à établir entre
'L’uriu, Riguerol et la d’oiir. t.e (auicours ne devra ¡las excéder la cini|uième |)'(U'lie de la dépensé Ictlalc.
Dons pour les pauses Arméniens
Repart Fr. 12S0,I0
La Tour. M.t Co.statiel .é — M. et M-ac;
Bosio-Gay K) — jM.ltes C. et, U. Iteilinska
10 — M. Ri voire, l’iloims 0,5ü — Veuve
Mario .lallii, liiivei-s 1 — N. X. 5
>■■/.««)■■ Liiioii chrét. de joiines gens 2.V.
S. Jf'an.. eiieore do l'Euolo dn Dmi. des
Airuls Ü,(j0 — Fr. Guigou, iiist. i.
Aiif/roffne. Lydie liortalol, S. [.auront
ü.bo — Susetto MaUui, l’rassuit. l — X.,
1‘railutour 2. —
Praru-Uin. Collecte à la porto du temple
29,1)5 — Dix-sept particuliers 50,50. —
Quelques ciifatils de l’Ecole du Dim. 7,!DTurin. M. P. et, Marguerito ïoscauo 10Total Fr. I4,'20.
.SOUSCRIPTION
pour le uiomiiiieut du I>'' TOLT
lii.stitui.ioiis ü.rspitaliéres ViUldoise.s Fr. 400
— Clicv. David l’ellegriu (Moimots) 20 "
Cliev. ,1. Vola, av. U) — Pi'iif, .J. Maggior«
!,() — Corn, .M. Pi'ocliet fllotna) 10 — Per■soimel de l’iiôiiital île la Tour 10 -- Doct.
,1. D. Canepa 5 — Susumie Uaral 0,50 —■
Fliiiilo liymu'd 2 — O. R. 2 — .1. .)■ 2 —
M. et- M.me Uosio, (Floreiioe) 5.
'l’iitid Fr. 47(;)..50
Poui' les li-ste.s sneces.'iivos, voir VAvv‘'
PRÉCEPTEURS ET INSTITUTRICES
désiranl se placer pouveid. s’adressd
à la « F.nglisb and Foreign Agmicy te
M.r® Leeson -17 Rai'lv Vu*w- ILirt'O'
Englimd )>,
: E, BONNET, poaleiir, Angiognd
INVENTION MERVEILLEUSE!
,-\ii mu,yen du papier autoliypogr»;
phique, iinuiéiliul.eiiieiit adopte par R’’
cliemies de 1er, muiiicipes, ¡'rgiments, ecoles etc, uiêmo un eul'aiit |.iuid., avec u'^
seul feuillet, repi'Oiluire des centaines du
copies de eire.iilaii es, dessin.s, niusupui
quelconque mauu.scrit qui peut onsni
être expédié comme imprinié.
lUivoyer nue. oartoUna-vaglia de Le
fl*, à rÜiiiüiic Cuimiicrciale liiteruaïiluen®’
Firenze. ___________________
Fr. Malan, Gérant _____________
Torre Rellice — Imprimerie Alpi»'*
