1
N* 16
PRIX D’A»
ABAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Paar 6 moia
Vallées Vaudoises» . • • ...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . •
Étranger.......................... ...............
Plusieurs abonnements à la même adresse . . .
Etats-Unis d’Amérique . . . ^ . ■ • • • •
Ob s'abonne: à Torre Pellke, au Bureau d’Administration de l’BcAo (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L. 8,» 10,—
» 20,. 19,1 doll.
5,
6, 11
y, doll.
L'ABONNEMENT SB PAYE p'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïss(»<, profesaeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresseTroûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: SO centimes vv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... digues de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
La Sainie-Cène.
(Du Témoignage).
Lorsque la Table Sainte est dressée, la
toute présence de Jésus-Christ dans son
église devient visible, et le croyant se
trouve en face du Christ glorifié qui le
nourrit de son corps rompu et de son sang
répandu.
. La croix en effet n’appartient pas au
passé, elle est de tous les temps, car elle
les domine tous, demeurant jusqu’à la fin
des siècles la puissance motrice de l’œuvre
universelle du salut. Elle est l’arbre béni
du pied duquel ne cesse de, jaiUir le fleuve
de cristal; tous les siècles viennent tour à
tour y étancher leur soif ardente, et c’est
dans ces flots que le pécheur brisé, mais
reçu en grâce, retrouve le secret d’une
éternelle jeunesse. La croix est l’arbre de
vie dont l’accès fut jadis interdit aux enfants des hommes, et les fruits sanglants'^
qui pendent à ses rameaux ne perdent
jamais leur vertu. Gloiire à Dieu ! JésusChrist a refait bien tout ce que l’homme
avait mal fait ; Il a déblayé les sentiers
osbtrués de la vie en accomplissant, par
TEsprit éternel, un sacrifice, dont les bienfaits sont offerts à chacune des générations
quÎTse succèdent ici-bas.
La Sainte-Cène, supprime la distance,
cette fa,ntasmag-orie de la création déchue ;
pour un instant, eUe nous trasporte dans
cette région mystérieuse de l’éternel pié^t, à la,queUe aspire, la vie qui ne se résigne pas aux servitudes de l’espace et du
temps. La croix devient sensible au croyant
comme au jour où elle se dressait sur le
Calvaire.
Te! Sauveur est là. Oui, chante d’allégresse, ô mon âme croyante, ton Sauveur
est là! Il se donne à toi d’un don actuel.
Tu ne comprends pas ? Réjouis-toi de n®
pas comprendre,. Pour comprendre il faut
dominer, et si l’homme se, lasse si vite de
ce qui est sans mystère, c’est qu’il est fa,it
pour ce qui le. dépasse, et qu’ü n’y a de
repos pour lui que dans l’ineffable. Pauvre
raison qui t'agites à la surf,ace des choses,
fais donc süence ! C’est un don, le, don inexprimable ; le cœur hiunilié et la. volonté
droite suffisent :
Je me lasse d’ouïr, je me lasse de lire.
Mais non pas de île dire :
«iC’est toi seul que je veux-».
J'ai beau faire., mon péché m’obsède :
« Si tu prends garde aux iniquités. Seigneur, qui ^est-ce qui subsistera ? ». Ce qu’il
me faut, c’est ton pardon. Oh ! certes à ton
contact. Prince, de la vie, mon âme s’éveille
à de royales ambitions ! Tu ne permets
pas de me contenter d’un salut étriqué ; ta
présence me, donne la nostalgie de ces choses que l’œil n’a point vues et que les langages de la terre sont impuissants à exprimer, mais hélas!, la radie.use image des
gloires entrevues agit sur mon cœur souillé
comme un fer ardent. Rien ne me, sert sans
ton pardon. Accorde-le inoi avant tout le
reste.
«Prenez, buvez, ceci est mon sang, répandu pour plusieurs en rémission de leurs
péchés ».
La Sainte-Cène met le cœur du croyant
au large, elle le rend joyeux, eUe le rend
courageux en lui communiquant toujours
à nouveau l’assurance du pardon, condition
de toutes les grâces ultérieures. Cette com
munication revêt une forme spéciale ; elle
est faite directement à chacun. « Ceci, dit
Jésus à qui s’approche de la table sainte,,
ceci est mon corps rompu pour toi; ceci
est mon sang ve,rsé pour tcn, pour toi, pour
toi-même, en rémission de tes péchés, à
toi dont nul ne cqnnaît mieux que moi les
défaillances». Acte merveilleux, où tout
semble contribuer pour faire éclater la miséricorde de Celui qui se donne à quiconque se soucie de le re.cevoir. C’est un don
mis à la portée des plus humbles, des plus
mlisérables, des plus fatigués, pourvu qu’ils
aient encore la force, de tendre la main :
c’est Dieu qui se fait tout à tous.
Jésus^hrist ne peut oublier un seul instant le corps dont il est le Chef. L’affermissement et le développement de ce corps
reste, l’objet de sa constante préoccupation.
S’il nourrit le croyant, c’est afin que celuici s’acquitte de la fonction qui lui est confiée dans l’intérêt de l’ensemble. 'Nul ne vit
pour soi-même, nul n’acquiert de forces
pour son usage exclusif. Les progrès
du croyant a pour fin le progrès de l’organisme tout entier. La communion efficace
avec Jésus-Christ opère donc en nous une
communion croissante qui se manifeste par
un redoublement de charité à l’égard des
frères. La Sainte-Cène est le sacrement de
la solidarité mns cesse restaurée et sans
cesse développée. Elle est la fête du pardon obtenu, du pardon pratiqué.
A côté des effets immédiats de la SainteCène, il importe de noter certains résultats qu’on a bien tort de passer sous silence. Plxis le croyant se nourrit de JésusChrist, et plus celui-ci le saisit par toutes
les fibres de son être. Un cantique trop pe.u
connu exprime fort bien cette prise de
poissession de l’âme fidèle :
Jésus, mon Roi, mon Maître,
N’est-tu pas tout pour moi ?
La Source de mon être.
Le Rocher de ma foi,
Le Soleil qui m’éclaire.
Le Ciel qui me sourit.
L’eau qui tue désaltère,
Le pain qui me nourrit!
Confiance, sans borne, besoin d’obéis«■
sanœ sans réserve ; tout attendre de lui ;
être prêt à tout faire pour lui ! Croire
ainsi, et obéir ainsi, c’^t adorer. La SainteCène, sérieusement pratiquée, fait du culte
■ de Jésus-Christ la clef de voûte de l’édifice. Le culte de Jésus-Christ est l’affirmation expérimentale de sa divinité.
Il y a des églises qui sont malades parce
que la foi à la divinité de Jésus-Christ
s’y est étrangement obscurcie ; et pourtant elles ne sont pas mortes. Quelques
croyants y célèbrent encore la Sainte-Cène
avec une foi sincère et un amour véritable.
Tant qu’on persistera à s’y nourrir de
Jésus-Christ des chants d’adoration ne
cesseront de jaillir du fond des cœurs, et
ce reste d’adoration empêchera la flamme de la vraie piété de complètement
s’éteindre. T. Fallot.
{Qu’est-ce qu’une Eglise?).
PENSÉES.
L’homme, en général, prend le ton de
celui qui l’aborde : il grogne avec ceux qui
grognent et sourit avec ceux qui sourient.
Ch. Wagneb.
Le mensonge est un vice d’esclave. X.
Un mensonge est comme un malheur qui
ne vient jamais seul. A- Vinet.
.a ipDliie de Georp Appia.
^^;^Je viens d’en lire, le 2.me volume — qui
‘paru tout dernièrement — d’un bout à
l’autre, sans presque sa,uter une page et,
ée qui plus est, armé d’un crayon, et d’une
feuille de papier qui est là couverte de
notes dont il s’agirait maintenant de, tirer
parti pour une recension, qui fut digne de
î’iromme et de l’ouvrage. Mais je me
trouve foid embarrassé : il y aurait trop
à dire, trop à relever, trop à souligner,
impossible de résumer un résumé, un extrait de milliers de lettres, toute la série
ide tableaux vivants qui y sont intercalés
et dont chacun nous montre un des aspects de l’activité et de la personnalité de
Georges Appia; ce qui revient à dire du
p^teur, de, l’évangéliste, du théologien, du
chrétien social, avant et après la lettre,
du philanthrope, dei l’artiste. Et l’on se
trouverait également embarrassé à choisir
parmi les remarques, obse.rvations, pensées, tour à tour profondes, ingénieuses,
spirituelles, originales, jetées là, au hasard de la plume, qui émaiUent toutes les
pages du beau volume et en forment un
des principaux attraits.
Cette deuxième partie de la vie de G.
Xppia, « à travers un demi-siècle », c’est
*à dire de. 1859 à 1910, comprend les 4jne
et 5.me parties de l'ouvrage complet, à savoir : le ministère en Italie, hors des Vallées Vaudois.es (1859-1869) ; le ministère à
Paris (1860-1910), et, comme supplément,
« quelques problèmes religieux et théologiques», «les étés aux Vallées Vaudoises»,
«le Dessinateur».
Je demande aux compilateurs de ne. pas
se formaliser, si je ne rends très brièvement compte ici que de la. 4.me partie,
ayant trait au «ministère en Italie, hors
des Vallées Vaudoises», tout en reconnaissant la valeur et la haute importance du
« ministère à Paris », ainsi que, de la débordante, multiforme activité qui le caractérise. Il est fort naturel, n’est-ce pas,
qu’en qualité de Vau dois et d’Italiens nous
nous intéressions tout particulièrement à
ce qui nous touche, de plus près.
Nous trouvons d’abord G. Appia à Mgnerol, « dans la cité du masque de fer »,
aux portes mêmes des Vallées (1859-1861).
Les soins pastoraux à donner à la petite
congrégation ne l’empêchent pas de faire
œuvre d’évangéliste à Pignerol même et
dans les environs : Briquéras, Vigone, Bibiane, Cavour, Saint-Second, sans parler
de ses Vallées où il tombe souvent à l’improviste pour annoncer la bonne nouvelle
et où on l’accueille partout avec enthousiasme. Il a souvent maille à partir avec
les curés intolérants au sujet d’enterrements de Vaudois décédés en pays catholique. C’est dans la vaste cure de Pignerol
qu’il accompagne et reçoit sa jeune épouse,
M.lle Sturge, aujourd’hui la vénérée nonagénaire M.me Georges Appia, cette
« aide semblable à lui » qui fut sa compagne dévouée pendant plus d’un demi-siècle. Au cours de son ministère à Pignerol,
qu’il exerce à üne: époque de grande effervescence nationale, la plus mouvementée
de notre histoire, en plein « Risorgimento »
pour lequel l’âme patriotique de G. Appia
se passionne, il fait une tournée d’évangélisation, comme envoyé de l’Eglise Vaudoise, à travers les provinces récemment
affranchies.
Mais l’on ne tarde pas à constater que
G. Appia a l’étoffe de l’évangéliste, aussi
ne le laisse-t-on pas longtemps à Pignerol,
et dès 1861 le voilà à Palerme, « dans la
Conque d’Or » où il fonde une congrégation qui va devenir florissante ; où il mène
de front son œuvre parmi les marins et
les prisonniers, ses visites bienfaisantes
aux soldats Vaudois de, la garnison, et d’où
il rayonne à Syracuse, Trapani, Catane,
Girgenti, etc., prêchant l’Evangile aux
âmes assoiffées de vérité. Il polémise souvent, par la voie de la presse libérale —
nous avions, en ces temps-là, une presse
libérale — avec des prêtres, sur des questions de dogme et de doctrine, quoique, affirme-t-il, « ...il se.rait plus conforme à mes
habitudes d’aller chercher ça. et là les âmes
disposées à sympathiser avec moi sur les
principes généraux de la foi, sans attaquer l’erreur et la superstition ». Bien que
fort prudent et d’une angélique bonté, il
est arrêté un soir au sortir d’une réunion,
emprisonné, mais délivré dans la nuit même grâce à l’intervention d un ami
influent.
De 1862 à 1865, notre évangéliste, plein
de. feu, est à Naples, où il déploie la même
débordante activité de pasteur, d’évangéliste, de philanthrope : où il fonde et dirige une petite école normale évangélique
qui a donné à l’œuvre quelques excellents
ouvriers.
En 1865, le voilà à la Faculté Vaudoise
de Florence, professeur d’exégèse. Il d.oit
naturellement se préparer, «senterrer
dans ses livres, faisant l’expérience que le
meilleur de tous est la Bible ». Mais, remarque-t-on, tout comme son collègue et
ami, M. Geymonat, il fait œuvre de pasteur plus encore que de professeur. Au
cours de la campagne de 1866, nous le
trouvons dans le Tyrol, à la suite de Ga,ribaldi, donnant, avec son frère le cfecteur
Louis et Tingéiueur Jervis, les sqins dp
corps et de l’âme aux pauvr.es blessés.
1867, le revoilà à Naples, remplaçât provisoirement le pauvre Gregori, emporté
soudainement par le choléra. Suit une deuxième tournée d’évangélisation à travers
la Sicile et nous arrivons à un tournant
de sa longue et féconde carrière (1869).
Il n’est pas étonnant qu’on se soit disputé un ouvrier de la valeur et de, l’envergure de G. Appia et qu’on lui ait fait de
maints côtés les offres les plu® pressantes
et les plus teintantes. On le yo^a.it à Paris,
coûte que coûte, depuis bon liombre d’années. Cédant aux vives sollicita-tions de ses
amis il accepte enfin, en. avril 1869, l’appel de l’Eglise luthérienne, de Paris, au service de laquelle il devait demeurer jusqu’à
sa mort. Il continue à s’intéresser, de loin,
à nos différentes œuvres ; nos temples, de
la montagne et de la, plaine, ont retenti
des centaines de fois, au cours de ces cinquante ans, de. ses appels; ü a plaidé à
tous nos Synodes la grande, cause des Missions. Il se réclamait encore avec fierté et
à juste titre du nom de Vaudois, ...mais
il n’était plus particulièrement des nôtres.
Et comment ne pas regretter que cette
activité dévorante, ce zèle infatigable, ces
talents hors ligne n’aient plus été mis directement au service exclusif de; son Efelise
Vaudoise qui souffrait, alors comme aujourd’hui, de pénurie d’ouvriers, surtout
d’ouvriers de cette trempe ! j. c.
4: H: *
La «biographie de O. Appia» est en
vente à la Librairie La Luce; au prix de
faveur de L.10 pour le 2.me volume et de
L. 20 l'ouvrage complet, à la condition de
s’inscrire immédiatement, vu que ce prix
minime sera majoré dans quelques semaines. 'Nous pouvons assurer les acheteurs
qu’ils ne regretteront pas leur argent.
2
De lipnèni ao [É pilUiL
A notre dernier Synode,’‘tout ;a fait ineidenbellement, il a été question de prières
liturgiques et de celles d’abondance comme avec raison on désigne celles spontanées.
(« C’est de l’abondance du cœur que
la bouche parle» (Luc VI. 45). — Mais la.
question n’étant pas à l’ordre du jour, il
n’a pas été possible à plusieurs de ceük qui
y ont pris part, de développer entièrement
leur pensée à ce sujet.
Etant de^çe nombre, je demande un peu
d’hospitalité' dans les colonnes de VEcho
pour traiter avec quelque ampleur une
question qui. selon la solution qu’on lui
donne, peut avoir des conséquences de la
plus liante importance non seulement pour
la physionomie de nos cultes, mais pour
leur efficacité.
Nous n’enfoncerons pas une porte ouverte, en discutant lè, droit légitime
d’une église de tracer les grandes lignes
d’une liturgie pour la marche de ses diverses fonctions religieuses ; liturgie qui n’est
point imposée, même moralement, mais qui
se réduit à un indicateur de route, à un
guide bénévole que l’on peut, quant à la
lettre, adopter en tout ou en partie, ou
laisser entièrement de côté.
Nous nous restreindrons donc uniquement à I usage ou non de prières liturgiques dans le culte, et toutes les fois que
nous emploierons le mot « liturgie », ce sera
dans ce sens.
I.
Nous remarquons tout d’abord que les
fauteurs de la liturgie, dans leurs arguments pour la prôner, donnent une attention presque exclusive à la nécessité de
bien complètement interpréter les besoins
de la collectivité et par là même de réussir à ^socier, voire même à fondre, les
pensées et les sentiments d’une assemblée
avec ceux de. leur interprète auprès de
Dieu.
Mais ce nest là qu’un côté de la question;
le plus grand, le plus essentiel - puisqu’il
s agit de prière à Dieu, et non seulement
d’un exercice de feia^eur mutuelle - est de.
se demander quelle est la manière plus acceptable de se présenter à Lui et de Lui
parler.
N’oublions pas qu’au temple nous sommes dans la maison de Dieu, c’est-à-dire de
notre Père céleste et que nous n’y allons
pas comme dans un palais royal, pour nous
présenter à un chef d’Etat auquel nous lisons une adresse, sur parchemin, bien tournée et bien lissée, qui sera déposée aux
archives royales.
II m’est difficile de m’imaginer une nombreuse famille de fils et de filles, qui, voulant exprimer à leur pere tout leur dévouement et leur affection et ayant quelque
requête commune à lui faire, chargent l’un
d’entre eux de dénicher, dans un de ces
nombreux manuels où l’on a recueilli des
petits discours d’occasion, celui qui lui
semblera le plus adapté, qu’il lira ou déclamera au moment du repas commun, au
nom de tous les autres. Si j’étalis œ. i^re,
j’avoue que je sentirais froid au cœur et
que je préférerais quatre paroles moins
littérairement fie.uries, mais sortant chaudes et vibrantes du cœur de celui de mes
enfants qui se fait l’interprète, des autres.
Je suis pris d’une grande perplexité lorsque je me demande, en tâchant de me mettre au point de vue de ¡Dieu, ce qu’il doit
penser d’une prière liturgique qu’il a vue
composer dans le cabinet de travail d’un
pasteur, dont il a sondé le cœur et les
reins (Lui qui voit tout) et qu’il s’est dit :
« Voilà ce qu’on va me répéter, avec plus
ou moins de conviction, de ferveur, de sincérité, des milliers de fois, et cela sous prétexte d’élever le culte qui m’est dû ! ». Je
ne veux pas m’ériger en juge de mon
prochain, qui n’y voit aucun inconvénient,
mais je puis dire qu’il me semble que la
prière change de caractère et devient une
répétition conventionnelle, même si elle
n est pas vaine, autant que les phrases qui
la composent sont toutes scripturairès et
orthodoxes.
J’ai enfin le foit scrupule que la prière
liturgique habituelle porte atteinte à l’actif^ du Saint-Esprit et laf limite. 11 y a J
toujours danger de ne pas exei-cer des"
dans que les promesses du Sauveur ont
étendus à tous les croyants.
C’est Lui, en effet, qui a assuré ses disciples qu’au jour de la persécution et traînés devant les tribunaux, ils ne devaient
pas être préoccupés de ce qu’ils diraient et ”
de la vmnière dont dis parleraient, parce
que « ce que vous atirez. à dire vous sera -s
donné à l’heure même, car ce n’est pas
vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre
Père qui parlera en vous» (Matthieu X,
19-20), Or il s’agissait de débattre les intérêts de leurs personnes, devant des juges
de la terre ; mais combien plus, quand ils
plaideront auprès de Dieu pour leurs intérêts spirituels et oe.ux de leurs frères,
l’Esprit de Dieu les assistera, en privé et jen public, en leur inspirant «à l’heure
même lu manière dont üs doivent parler ».
L’Eglise primitive qui vivait si intensément la vie de l’Esprit et cherchait en
toute chose sa direction, n’a pas connu la
prière liturgique, proprement dite. Nous
ne pouvons nous imaginer Timothée., Tite,
Epaphras, Archippes, ou tel autre, présidant une réunion de frères, et au moment
de l’oraison tirant de dessous leur manteau
un manuel de prières, composé par (Paul,
Barnabas ou par le docte ApoUos.
Ce n’est que bien plus tard et lorsque,
par son rapide accroissement et sa mondanisation, la ferveur de l’Eglise, déclina, que
l’on recourut à des prières liturgiques. Jusque là les chétiens avaient une entière confiance dans la promesse de l’aide et de
l’inspiration que. l’Esprit offrait à chacun
et en toutes circonstances, comme SaintPaul l’exprime si heureusement : « L’esprit nous aide dans notre faiblesse, car
nous ne savons pas ce. qu’il nous convient
de demander dans nos prières » (Romains
VIII, 26).
Il y a un rapport indissoluble entre l’action du Saint-Esprit en nous et la prière.
Comme l’Esprit n’est pas accordé à quelque privilégiés seulement, mais est
donné à tous ceux qui le demandent sincèrement (Luc XI, 13), nous ne saurions
faire une classification parmi les croyants,
qui sont tous appelés à un sacerdoce royal
(1 Pierre II, 9), entre les frères engagés
dans le ministère de la Parole, qui n’ont
pas le don de parler à Dieu en public et
ceux qui l’ont, par exception.
« Lex orandi, lex credendi ». Le croyant,
pasteur ou simple fidèle, qui demeure ferme dans la foi qu’il professe dans son intégrité et sa pureté, sachant qu’il a un
grand prêtre suprême dans les cieux, qui
intercède pour lui, ; en privé comme en
public, au temple comme dans sa chambre,
s’approprie l’exhortation de l’épître aux
Hébreux (IV, 16) et il se dit : « Approchons-nous donc avec assurance du trône
de la grâce ». {A suivre).
Un Congrès de la Paix à La Tonr.
Les grandes choses se font toujours sans
bruit ; ainsi, presque à l’insu de la population, notre ville a eu l’honneur d’accueillir,
pendant ces journées sombres et pluvieuses d’avril (les 7 et 8), les chefs anglo-saxons du mouvement pacifiste évangélique
mondial : Sir Dickinson, MM. Ramsay et
Atkinson, et les représentants des églises
protestantes du Portugal, de l’Espagne, de
la France et de l’Italie.
Le Congrès avait pour but d’étudier les
moyens d’amener une entente cordiale toujours plus étroite entre les différents peuples et surtout d’encourager la fraternité
entre les nations latines en se servant de
riniluence que peuvent exercer les églises
protestantes sur l’opinion publique.
Il nous est impossible, naturellement, de
détailler ici les intéressantes discussions
qui ont eu lieu durant les deux journées
du Congrès. Nous nous bornons à dire que
la plus franche cordialité a régné constamment dans ces discussions ; les délégués ont
apporté les expériences que les différentes
églises ont faites ou se proposent de faire
danist * leurs Hilférents champs d’activité.
Nous sornmes persuadés que cette échaiige
de vues, d’ex|)érience et d’impressions contribuera à resserrer plus étroitement qu’ils
ne le sont déjà les liens de sympathie qui
devraient faire des nations latines une
seule grande famille. §. n.
Jérusalem et le Peuple Juif.
iLa dernière guerre, a apporté bien des
changements, en retouchant joliment la
carte géographique'. La Turquie ne pouvait pas se soustraire à la loi commune, et
aussi a-t-elle dû subir bien des amputations et voir, entre autres, la Palestine
passer sous le protectorat anglais. Cette
décision, malgré le mécontentement des
arabes et du Vatican, a été, selon nous,
providentielle. Tant de nations ont été reconstituées; pourquoi le peuple juif, qui
occupe une place d’honneur dans l’histoire.,
aurait-il fait exception ? ,Déjà, en 1798,
Napoléon eut l’idée de rétablir les Israélites en Palestine, et un juif lui fit parvenir
tout un plan que, malheureusement, on n’a
pas pu effectuer.
Vers la fin du siècle dernier la question
a été nouvellement abordée par le mouvement national de Sionisme, qui s’est imposé à l’attention des gouvernements, appuyé pa,r l’Angleterre, la France, ritalie
et les Etats-Unis. Ces nations auraient,
dans rétablissement du peuple juif en Palestine, une sentinelle sûre pour résoudre
la question de l’Orient, Mais ce peuple
commerçant et intellectuel serait-il capable
de se remettre au tra,vail de l’agriculture,
faire refleurir ce pays dévasté et devenu
stérile, réaliser le vœu exprimé par tant
de prophètes : cultiver la vigne, l’olivier,
en faire un «pays découlant de lait et de
miel ? ».
La réponse est déjà donnée, puisqu’il
existe aujourd’hui en Palestine. 60 colonies
sur une population agricole, qui dépasse
les 35.000 âmes. En 30 ans, 85.000 juifs
se sont établis à Eraz-Israël. Le 50 OjO
des oranges et le 90 OjO du vin du pays
sont exportés par les juifs. Le trafic du
port de Jaffa qui, en 1903, .était de 10 millions, s’est élevé, en 1911, à 47 millions.
Ce peuple a 137 écoles avec 500 régents et
11,000 élèves. Il a accompli en silence tout
un travail qui tient du miracle.
Le premier avril. Lord Balfour, qui a
embrassé la cause juive a.vec enthousiasme, a eu le privilège d’inaugurer l’Université Juive à Jérusalem, avec la participation des hommes de. science de tous les
pays. Le grand évènement marque la marche en avant de ce peuple qui va reprendre possession de l’héritage de ses pères.
Nous, Chrétiens et Vaudois, qui avons
essuyé pendant des siècles le feu de la
persécution avec "eux, nous nous réjouissons de ce grand évènement, car nous y vo^
yons non pas seulement le triomphe de la
justice, mais encore celui de la foi, puisqu’il a été solennellement prédit, ce retour
en Palestine, et nous en donnons gloire à
Dieu. c. A. Thon.
CHRONIQUE VAUOOISE
Nous recevons, de deux ou trois Pasteurs, des listes de catéchumènes récemment cmtfirmés que nous ne pouvons absolument pas insérer, faute d’espace d’abord et en outre pour ne pas créer de précédents. Maints lecteurs nous reprochent
déjà, avec raison, nos éternelles listes de
scniscriptions de toute nature que twus insérons ^ parfois à notre corps défendant.
Que dirait-on de nous si nous allions inaugurer les listes de catéchumènes qui seraient probablement suivies de celles de
nos écoles du dimanche ? Les pasteurs en
question, nos chers amis, nous ont déjà
compris et vont nous pardonner, en songeant que l’Echo des Vallées n’est pas un
bulletin paroissial.
^ ${•
ANGROGNE. (Retardée). La nouve.lle
du décès de M. Daniel Chauvie, rappelé
soudainement par le Maître, à Mareeille,
le 28 mars, à l’âge de 36 ans, a plongé
dans la consternation la famille Chauvie
^ déjà si durement éprouvée, il y a quelques
* mois, par la mort de son chef. Nous tenons'
à exprimer aux affligés toute notre symîpathie chrétienne et nos cpndoléanoes profondes pour ce départ inattendu. Que le ^
Seigneur console la jeune veuve, la mère ■
et les nombreux parents, en Italie et en
France !
— Le jour du vendredi saint vingt nouvelles recrues ont été admises dans l’église.
— Le coup d’œil que présentait l’auditoire le jour de Pâques était magnifique.
L’église était littéralement bondée ; nous
avons remarqué, avec plaisir, du côté des
femmes, un grand nombre de coiffes. La
Chorale a chanté deux chœurs de circonstance. et un grand nombre de personnes
se sont approchées de la Table du Seigneur.
Dans l’après-midi, un groupe, de jeunes
fiUes de notre Union Chrétienne s’est rendue au Refuge Roi Charleis-Albert pour
donner à nos chers incurables une preuve
tangible d’intérêt et de sympathie chrétienne.
— Deux mariages ont été bénis derniè
rement : celui de Long Ernest, de SaintJean, avec Ricca Inès, et celui de Ricca
Paul avec Bonnet Elsi. Nos meilleurs vœux
accompagnent ces époux. ID. P.
GEINBVE. Nous recevons le « rapport »
annuel des écoles italiennes (aconfessionnelles) de. Genève, accompagné d’une jolie
brochure qui résume l’histoire de ces florissantes écoles depuis leur fondation, en
1889, jusqu’à aujourd’hui. Elles sont au
nombre de qua,tre, actuellement, dont une
avec quatre cours, les autres avec deux
seulement, et comptent plus de 250 élèves, auxquels l’on enseigne l’italien, la
géographie let l’histoire (del Risorgimento) de notre pays, trois enseignements
que nos petits italiens ne pourraient recevoir dans les écoles publiques qu’ils fré-quentent. Nos écoles italiennes de Genève
sont donc un complément indispensable à
l’instruction de nos jeunes connationaux
et font une œuvre, excellente d’italianité,
toute à 1 honneur de la Ccdonie Italienne
de Geinève qui pourvoit à leur entretien
par les contributions de ses différentes associations. ,
Actuellement, et depuis bon nombre
d années, 1 âme et la cheville ouvrière, des
écoles italiennes de Genève est notre concitoyen et ami le docteur Emile Benech,
qui les dirige avec une distinction et avec
un zèle patriotique dignes d’éloges. Les
cours, ouverts du l.er octobre à fin mars,
ont lieu de 5 à 7 heures de l’après-midi,
sauf 1 école sérale pour le 4.me cours qui,
a lieu tous les mardis et jeudis, à partir
de 8 h, 30 du soir.
LA TOUR. Une bonne assemblée entourait, le vendredi saint, les catéchumènes
(très nombreux) qui allaient être confirmés. La cérémonie, précédée d’un discours
pratique et incisif du ;Paste.ur, a été réellement solennelle et fut encore rehaussée
par 1 exécution d’un beau chœur de circonstance, chanté par notre Chorale, sous
la direction de M.me 'Bàlma-Van Aalst.
Le dimanche de Pâques a vu, comme
toujours, le. vaste temple bondé d’auditeurs où figurent naturellement ceux...
qu’on ne voit pas tous les dimanches..
Grande affluence de participants au service de Sainte-Cène. Chœur de circonstance comme pour le vendredi saint.
— Dans l’après-midi du jeudi saint, une
centaine de personnes (pourquoi pas deux
ou trois cents ?) se réunissaient à la Maison Vaudoise pour la conférence de M.
'Bianquis, de la Mission de ¡Paris. Il n’est
même pas nécessaire de relever que l’orateur a plaidé avec éloquence, avec chaleur,
avec une conviction communicative, la
grande cause des Missions en pays payens,
en soulignant les progrès de l’œuvre à
travers les différents champs, les difficulté de touté sortes, lé besoins prenants,
la pénurie d’hommes et d’argent. Il termine en nous adressant un chaleureux appel pour de nouvelles vocations missionnaires et aussi pour nous engager à contribuer aussi généreusement que possible
1
;
3
i
faveur d'iuie œuvre qui doit nous être
à cœur. La prière de clôture est prononcée
par le missionnaire M. Louis Jalla.
— Nous relevons du Bulletin Militaire que, le « maggiore » d’artillerie,
Jii. Luigi Grül, bien connu à La Tour,
vient d’être transféiè à l’école. « oifioiers
d'artillerie » « controaerei » de Nettuno, en
qualité de professeur de tir. Nos félicitations.
— Dimanche 19 courant, à 5 h. i>om.,
M. le prof. Samuel Tron donnera, dans
l'Aula Magna du Collège, une conférence
sur le sujet suivant ; La concezione moderm deU'oltre tomba. Le public est cqrdiatoîent invité.
BBRRIER-MANËILLE. Nous avons reçu,
le vendredi saint, 14 catéchumènes, que
nous demandons à Dieu de garder, de. béjïir, pour en faire, de réelles recrues pour
l’Eglise militante.
— Dons pour l'harmonium. Ferrier Henriette, Couzon (frs. 15), L. 18,60 - AvPeyrot, Pignerol, 25 - Poët Adèle, Marseille (frs. 25), et Poët Alexandre, Id.
(frs. 15), 49,20 - Grül Antoine, Nice, 50
- Poët Henri feu Matthieu, Marseille, 25
- Eostagno Louis, Pomaret, 25 — Olga Menusan-Hirn, New-York, dollars 5 - Irma
Ghigo-Rostan, Valdese, 7 - Letizia IPons,
New-York, 5 - Luigia Pons, Id., 5 - Henri
Menusan, Id., 5 - Henri et Jenny Ghigo,
Id., 7 - Chev. Ghigo Jean Jacques, Perrier,
5 - Jean Peyrot, New-York, 2 - Total ddlars 41 == L. 1.000 — Pons Guillaume,
New-York, dollars 5 - Henriette A. Avondet, Id., 2 - Tron Céline, Id., 2 - Clôt Lydie, Id., 2 - Ghigou Charlie, Id., 1 - Clémentine A. Reynaud, Id., 2 - Total dollars
14 = L. 330 — Total 3.me liste L. 1522,80.
SA.ÎNT-JEAN. Le 6 avril a eu lieu l’ensevelissement de Jean Pons, décédé à l’âge
de 42 ans, à la Cabianca. Le service funèbre a été fait par M. Gardiol. Notre profonde sympathie à la veuve, et a,ux trois
jeuii^ orphelins.
— Au culte du vendredi saint, présidé
l>ar M. le. pasteur émérite Revel, 26 catéchumènes ont été reçus dans l’église. Le
temple était bondé et le Pasteur, dans un
discours aussi élevé que pratique, s’adressa particulièrement à ses catéchumènes en prêchant sur ces mots : « Soyez vigilants en toutes choses ».
Le jour de Pâques la chaire a été occuliée par M. le pasteur émérite Gardiol qui
nous donna une excellente prédication sur
Matthieu XXVIII, 6, devant un auditoire
imposant et profondément recueilli. Les
deux services de Sainte-Cène, ont été particulièrement édifiants par le grand nombre de participants et la présence des
nouveaux membres de l’église. Nous regrettons que, pour la première fois depuis
ton nombre d’années, la Chorale, désormais trop réduite de nombre, n’ait pu préparer un chœur d’occasion.
—• Le 12 courant, nous avons eu la douleur d’accompagner au champ du repos la
déiJOLiille mortelle de Ketty Stalle, rappelée par le Maître après une longue et pénible maladie. IDe nombreux parents et
amis ont tenu à témoigner leur sympathie
à la famille si durement, éprouvée en assistant au service funèbi'c, qui a été fait
par M. Revel.
Que cette fête, de Pâques, qui nous parle
de résurrection et de vie, tourne les yeux
de ceux qui pleurent vers Celui qui a détmit la mort par .sa victoire.
Nous renouvelons à tous ces affligés
l’expression de notre vive sympathie.
a. y.
BILAX
Tonico del fégato
combatte
Slllìchez-za
Indigestioni. EccessodBile
Disturbi deflo Stomaco
n flacaro «tSOpilUe L^jKl Preeao yie bfkrinacls
Nouvelles Politiques.
Ixt question des Bourses a causé de nouveaux ennuis a.u Gouvernement qui, peu
à la fois, a dû ravaler toutes les mesures
qu’ü avait émanées. Le ministre IDe Stéfani ayant nommé le premier contingent
d’agents de Bourse fixé par le décret, ces
derniers avaient délibéré de suspendre les
opérations. Alors le Ministre dut déclarer
la clôture des Bourses jusqu’au 14 courant. M. Mussolini étant intervenu, presque tous les désidératas des agents furent
accueillis et tous les agents actuellement
en fonctions pourront être reconnus
pourvu qu’ils « versent » les cautions pour
un chiffre allant jusqu’au mlUion de lires.
Cependant le Président du Conseil, en accordant toutes ces améliorations, a déclaré
qu’il s’en tiendrait là et que si les agents
reprenaient l’agitation, de sévères mesures
seraient prises contre eux; aussi a-t-il
donné aux préfets des principales villes
d’Italie des instructions précises à cet
égard.
Les tarifs des chemins de fer ont été
récemment augmentés pour faire face, en
partie, à la forte dépense due à l’augmentation de traitement accordée par le Gouvernement aux employés de l’Etat, aux
officiers et au clergé catholique, etc. Sans
entrer dans les'détails, nous mentionnons
ici que pour les petits parcours (de 1 à
200 km.), tels que les font la plupart de
nos lecteurs, le tarif a été augmenté en
raison de 6 centimes par km. pour la
3.me classe. Pour les deux autres classes,
à l’avenant.
Le Ministre des Travaux Publics vient
de fixer, par un décret, la répartition de
la somme de 15 milliards qui seront employés, à partir de cette année jusqu’au
1936, à la construction de nouvelles routes, de chemins de fer, aux travaux de réparation et agrandissement des ports maritimes, etc., dans l’Italie Septentrionale,
Centrale et Méridionale et dans les Iles.
Un nouveau décret vient d’augmenter
de 5.000 hommes le corps des carabiniers.
Le nombre, total des gendarmes sera dorénavant de 60.000. Tous ceux qui sont enrôlés dans le service spécial de Police proprement dite, et dans le service'd’investigation technique, seront enrôlés dans le
nouveau corps des agents de la Sûreté Publique et dépendront ^u Ministère de Tlntérie.ur, ainsi que la milice nationale et
les carabiniers.
— France. Ebranlé par la. votation défavorable du Sénat au sujet de l’instruction publique, et menacé par les divergences qui semblaient se produire au sein
même de, la majorité, le Gouvernement a
provoqué un débat financier à la Chambre. M. Herriot a prononcé un discours
fort énergique par lequel ü expose, sans
ménagements, les graves difficultés financières où la France se débat actuellement,
et faisant retomber sur ses prédécesseurs
la responsabilité de la situation présente..
Après 7 heures de, discussion la Chambré '
a approuvé la politique du Cabinet Herriot par 291 voix contre 242.
Mais, voilà que tout à coup, au Sénat,
le 10 courant, la politique financière étant
mise en discussion après les âpres réquisitoires de l’ex-ministre des finances François Marsal et de iPoincaré, le Gouve.rnement de M. Herriot a été mis en minorité
de 24 voix dans la votation de l'ordre du
jour présenté à la fin du débat. M. Herriot a donc donné la démission du Cabinet.
La crise ministérielle qui vient d’éclater
n’a pas encore eu de solution. M. Doumergue, président de la République, après
avoir vainement insisté auprès de M. Painlevé, président de la Chambre, afin qu il
se chargeât de former le nouveau Cabinet,
s’est adressé à M. Briand, lequel a, mis
comme condition essentielle à son acce,ptation la participation des socialistes au nouveau Ministère, c’est à dire des quatre
groupes qui composent la majorité du cartel des gauches : gauche, radicale, radicaux-socialistes, républicains-socialistes et
socialistes proprement dits. Il ne nous est
pas possible, à l’heure qu’il est, de faire
connaître à nos lecteurs la réponse de M.
Briand à M. .Doumergue, après la décision
du Conseil National Socialiste, mais nous
donnerons de plus amples détails dans notre prochain numéro.
—r Allemagne. Contrairement à ce que
nous annoncions la semaine dernière, le
candidat des partis de droite, à la présidence du .Reich sera le fameux général
Hindenburg, M. Jarres ayant renoncé en
sa faveur. Le général .Lüdendorf appuyera la candidature de son collègue qui,
dans un manifeste à la nation allemande,
a promis de faire tout ce qui était en son
pouvoir, en restant en dehors des partis,
pour le bien de la patrie. Mais les deux
plus grands chefs allemands de la grande
guerre pourraient fort bien préparer le
r^ur de la monachie, si jamais ils arrivent au pouvoir. t.
InstHations Hospitalières Vaudoises.
Dmis reçus pendant le l.cr trimestre 1925.
Refuge « Roi Charles-Albert » :
Prof. J. Maggiore, Toiie Pellice L.
M. Joseph Pons *
Rag. Georges Maggiore, Turin »
M.me Burton, Torre PelUee *
M. Auguste Pastre, Ponun'etto »
M. et,M.me Lageard, missionnaii'es,
Zambèze »
M.lle Thérè.se Génicoud, Turin »
M. Alexandre Tron, Asmara »
A. W. A. S., .New-Yoïk (5 dollai’S) »
M. et M.me Pascal, missionnaires,
Lfôssoiito »
Famille Pons-Karrer, Torre Pellice »
M.me de Steemann-Haderslew, Danemark »
Chev. Pierre Fontana-Roux, Milan »
En souvenir de .M.me Caroline
Agnès veuve Malan, Torre
Pellice, ses eniants >
M. J. Besson, Torre Pellice »
M.me Rostan-Pavarin, Saint-Jean >
Bozzi e Vidossieh, Filati cucirini,
Müano »
M.llé Adeline Selli, Rome »
FamiUe G. B. Rinasco, Pegii, en
souvenir de la regrettée Zelmira
Malanot »
M.lle Marie Griglio, Villesèciie
Prof. J. Ribet, Turin
Vasario Giacomo, pharmacien, I.userne Saint-Jean
M. J. G. van Gils van der Paals,
Siena
M.me Cléanthe Cocito, Turin
M.me veuve Broggi et fils, Aoste
Prof. EmUio Vinçon, Ventimiglia,
en souvenir de son père, M. H.
Vinçon
M.me G. Cici^'nara, Bergamo, collecté dans la maison
Ing. B. Goss, Luserne Saint-Jean
,M.me Pattison, Naples
Baron Holmfeld, Copenhague
M. Philip Hansen, Id.
Dott. Geymonat, pharmacien, Torre
Pellice
Eglise de Livourne
, M. Henri Durand, Neuchâtel
M.me Alice Franco
M. Amato Albarin, Saint-Jean
M.me Ferro Adèle, en '.souvenir de
sa chère nièce, ViUesêche
Don Pairo Tourn, Col. Alejandra
Chev. off. Margaria, Torre Pellice
. M-me iMoU v. Charente, Rotterdam
I M.me E. Leidheuser-Gardiol, Milan
: M. Bounous Charles, St-Germain
M.Ue Emilie de Palézieux, Ve\'ey
Total L,
Dons transmis par Sœur Alice
M.lle Marie Ribet, Rome
A. iB., Torr-e Pellice
■M.lle Italie Rampone
.M.me veuve Jean Gay, Saint-Jean
Sœurs Robei't, Id.
iM. Ferrini, Pisa
Miss Dods, Edimbourg
Tronc du Refuge
M.me Albertine Bellion, Saint-Jean
M. Aimé Goss, Torre Pellice
Mis.s Hélène Groems, Ile de Wight
G. A. B., Torre Pellice
M. Angelo Boraso, Gênes
M.me Angela Oddone, Tj'ieste
.M.rne Fanny Long-Rivoli', Pinei'olo
on .souvenir de son neveu. Napoléon Tourn
Géom. Emilio Gander et famille,
Pinoiolo, en souvenir du filleul,
N;quiléon Tourn
M. Il' maréchal Bonjour, Bobi
50,—
5,—
25,—
12,50
50,—
25,—
10,
30,—
114,80
100,—
10,
10,
200,—
lOOy
10,
10,
300,
75,
100,.
» 5,—
» 1.0,» 100.—
» 50,—
» 25,—
» 50 —
> 100,—
» 50,—
» 100,—
» 460,—
» 40,—
» 60,—
» .50,—
» 50,—
» 40,» 125,1—
32,—
» 10,—
» 100,—
» 25,— '
» 242,20
» 50,—
» 25,—
» 45,—
L. 3.061,50
L. 40,—
» 5,—
» 50,—
» 20,—
» 10,» 10,1—
» 50,—
» 06,—
l » 10,—
» 10,; » 25,—
» 5,» 25,—
» 10,—
» 50,—
100,-» 50,—
L. 536,—
On nous rapporte de mainte part qu’il
s’est formé la croyance qu’à la suite du
don considérable reçu en souvenir des regrettés M. et M.me Abegg, le Refuge est
désormais en état de suffire, ou presque,
à ses besoins. Pour dérnontrer que cette
voix est infondée, nous nous limitons à
rappeler à tous les Amis de l’œuvre qu’il
nous faudra encore, pour faire face à la
nouvelle ondée de vie chère qui vient de
Se déclencher, une quarantaine de milliers
de lires par an, sans augmenter le nombre
des malades actuels. Donc, chers Amis, il
reste encore de la marge à votre libéralité
chrétienne et la Commission attend vos
dons avec pleine confiance.
P. la Commission : A. Sibillk.
Qu’est-ce qu’un homme?
Un homme, c’est oêlui qui croit à la
vie, à «la fuite u.tile des jours», au labeur f éconü, à la douleur libératrice ;
c’est celui qui se confie à la volonté qpii est au fond des choses.
Un homme, c’est celui qui a le cœur frar
tqrnel, qui ne conçoit pas son bonheur
séparé du bonheur des autres, qui reste ,
uni à l’ensemble, marchq. dans le rang et
aime l’humanité, comme fl aime sa famille
et sa patrie, de toute l’émotion de se(s entraüles et de toute sa puissance de saerifice:
Un homme, c’est celui qui ^aye d* se
gouverner, won selon ses passions, ses intérêts ou le caprice et la violence d’autrui,
mais selon la loi de justice.
Un homme, c’est, celui qui sait combati
tre et souffrir pour tout ce qui est bon,
pour tout ce qiu’on aime, pour tout ce .
qu’on adore. C’est celui qui sait haïr le .
mal et lui faire une guerre sans merci, sachant bien qpe notre ennemi suprême, le
seul au fond, c’est ïe mal.
Un homme, 'enfin, c’est celui qui sait
mourir ; qui comprend que, donner sa vie,
ce n’est pas la perdre, mais la sauver ; c’est ;
pénétrer de l’éphemere dans 1 éternel.
Ch. Wagner.
Jean CsintM. directeuisrespoiisaI;>le>
Torra Pellico . Imprimorio Alpino
Le mari Jean Pastre ; les nièces SÉvÉRiNE et Elisa Ribet, ainsi que tous les parents, ont la douleur de faire part à leurs
connaissances du décès de leur bien-aimée
endormie paisiblement dans la paix du
Seigneur à Lâiserne Saint-Jean, le 13 avril
1925, à l’âge de 19 ans.
Soisi fidèle jusqu’à la mort et
je te donnerai la couronne de vie.
Apoe. II, 10.
L’ensevelissement a eu lieu le 15 courant, à 2 heures.
MARIE MAR6DERITE CLOT
feu David et feu Marguerite Menusan, mariée à J. P. Peyronel, des Peyroheou, est
décédée le 8 avril 1925, à l’âge de 67 ans.
La famille affligée.
Clos de Riclaret, 10 avrü 1925.
Cet avis tient lieu de faire-part.
Les families MALAN, LUPÔ, PROCHET,
PENNINGTON DE JONGH et WEITZElCKER ont la douleur de vous faire part
de la mort de
M.ine EDYI6E CHARBONM
leur bien chère mère, grdnd’mère, arrièregrand’mère, belle-mère et cousine, que
Dieu a reprise à Lui, dans sa 88.me année,
après une longue et pénible maladie.
Turin, 14 avril 1925.
Retourne à moi, car je t’ai racheté. Esdie XLIV, 22.
S. GERMANO CHISONE. A vendre
PETITE MAISON avec terrasse et
vigne. Vue splendide. Adresse : Lévy Long.
CERCASI abile, educata bonne à tout
faire per piccola famiglia signorile. Buon
trattamento e buona retribuzione. —
Scrivere indicando età, capacità, pretese,
referenze alla Sig.ra Olivetti-Revel Ivrea.
dO(»HD4
ITAili
UBERAI
E Ai^
nul
ili
>o
IRRITO I
4
le gpguelati pubjjlicazioni della
LIBRERIA LUCE
~~ -j' .1 , . ... ' ■ ii-ii I III it
“ • Cristiana, Ems. Comba, U. Janni, ecc. Compendio delle
Verna fondamentali dei Cristiàneslmó. Indicatissimo der studenti e
persone colte ... . . .
iì ^j*^.®****“^ jpvangelico, elementare, stessi autori
AA
dÌ"Gtsà“-'444‘pagine“T‘’ sinieiica aen'insegnamento
SERIE POPOLARE.
Il valore dell'aomo, Q. Banchetti
P«nsava Fabrizio della Religioni, Q.' Banchetti
Telegrafia senza fili, G. Banchetti
Rivendica il tuo patrimonip! G. Banchetti
. . j , SERIE STORICA.
■torla dei ValdeM, Ebn. Comba. Ediz. 1923 [esaurito]
.Comba, con numerose illustrazioni e
carta geografica. Circa 200 pagine. Novità
I »1.1 . .. ..serie apologetica. ‘ '
L Idea Cristiana di Dio, T. Longo, .....
L Immortalità dell'anima, T. Longo . . . . ! i "
SERIE DI controversia.
I*|Antorità nella fede, U. Janni ....
1 Cristiana dell'Aldilà, U. Janni
La Cena del Signore, nella purezza deU’idea evangelica, U. Janni
. STORIA LETTERARIA DELLA BIBBIA.
oo ’ ? Testamento, T. Longo
^ ***' Profeti d Israele, Ebn. Comba
^ ‘ iVriisP®®**?*.® sii “pocrifideirAntico Testamento, Ebn.
Ko * # Testamento, T. Longo
■ * feP Epistole pél Npòyà Tèsfaménfd fe l'Apocalisse, Ebn. Comba
- I cinque volnmi insieme................................
RACCONTI PER FANCIULLI.
411 limicino snlla montagna, N. Buffa ....
I mio nido, E. Fasanari-Celli ... i
re mesi in campagna, S. Longo ‘ .
Fanciullezza, F. Buffa...................
L'Erede di Torrescura, N. Donini-Buffa. Copertina e’illustrazióni dì
enzo üazzone . ..........................
Raggio di Paradiso, S. Longo - Novità
:: Indirizzare ie ordinazioni
mediante cartolina-vaelia a
li
1 Per Prezzo Pozta Estero
Lire 1 Lire 1 Lire
3,- 3,60 5,60
1 - 1,20 2,20
1.- 1,20 2,20
2,75 3,25 4,10,- 10,- 13,0,50 0,50 1,0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
10,- 10,- 13,4,- 4- 8,1,50 1,80 2,60
2,25 2,75 4,2,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75 3,25 4,4,- 4,- 5,4,— 4,- 5,—
4.- 4,- 5.—
4,- 4,- 5,—
4,- 4,- 5,—
18,- 18,- 20,2,50 3,— 4,—
3,- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
3,50 4,- 4,70
5,- 5,50 6,3,- 3,- 5,
MB. Chi desidera la raccomandazione aeeinnga Centesimi 50
I TORINO)
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDcSle
¡àNGROGNA - Pastore : Ì5avide Pons.
BOBBIO PELLIOE - Pastore : Enrico lìtm, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
- Sig. G. Miegge,. candidato teol.
PERRxlRÒ - Pastore: Luigi Micol.
PINERO^ - Fetore : Luigi Marauda.
F0M4RE^R|^ - Pastore : Guidò Comba.
PRAliI - Pastore : G. Bertinatti.
. PRAIÌOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RKRjARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLlCE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLlCE - Pastore : Bart. Soulier.
Pastore : Arnaldo Comba,
ABBAZIA - Chiesa
^ Fiume.
- Chiesa: 3, Rue Cb?oix de Ville ' 'Fetore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carem 17.
biella - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Casa Bogliefti, BipHa-Pia?zo.
BOIf:^^'LO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MìRe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale R.
Carlo V, 49 C.
OALTANISSEITA - Chiesa: Via Malda, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasùlp, IvL
CHIETI - Chiesa Evangellea - Sig. D. Rosati,
yUla Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore: A. Vinay.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore: V. Sommani, ivL
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, Ivi.
FIUME - Chiesa: Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsanì.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. SimeonL Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Forneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUOCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriRl.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore ■
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telesio,
Fabbri, 9 - Pastore:
£inìlio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa: Piazzetta Tagl’iaóia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
Gioffredo, 50 - Pastore •
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato teol. Carlo
^^PPo* 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evan^lLca - Pastore • S
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESTOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. Azzarelli.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore ; F. A.
BiUour, Asilo Evan^lico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore ; G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ,: G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mlngardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore •
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori: Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Boslo, Via Marianna Dionigi, 57.
' SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Car■ Tastone: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sarapierdarena.
SCHIAVI - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto U Martedì
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore : s’
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, IvL ' “
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Conso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535,
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastone,: EmUlo Rlvoir, ivi,
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla!
Il culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore, Bartolomeo L6r
ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FA(X)LTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cbssa,
42, Roma (26) - Professori : 6. Rostagno,
Em. Comba, T, Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice
Via Arnaud, 31. — Commissione delle puiblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente •
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof, d!
Jahier, sig V. Perazzi
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A, Malan.
SCUOLA^ }-^IN4 r Pom^celto - Diiiettofe:
L. Manguda, Pinerolo. ■ ■ - ?
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. GriU.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pollice - Direttrice : Sig.na A. Vinifon.
commissione istituti OSPITALIERI valdesi - Torre Pellice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via- BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasauet.
OSPEDALE VALDESE - Torre Pellice - Direttrice : Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor E. Perret,
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chìsone.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore F. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice -. Suor Ida Bert
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore; Pastore P. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Dire*zione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont»
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, Salle, Sanremo, Vallecrosia,
Vittoria.
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO
Avvisi Commerciali : L. 0,5« la linea - M^it^uari, Comunicati, Ringraziamenti, L. I la
¡ter tre. -''MTnimrL.'"».’ volta - L. 0,9« per due - L. 0,15
in più — Pagamento anticipato.
I PER
LIEBIG
PREZIOSO AIUTOper le MASSAIE
DISTINTIVI VALDESI
« Lux lucet in tenebris »
Vendita esclusiva, per le Valli Valdesi, presso
l’Orologeria TOMASINI - Torre Pellice
PENSIONE DI FAMIGLIA
LE VERNET
Splendida posizione, a 900 metri s. m.
— Cucina ottima —
Prezzo : L. *0 al giorno per i mesi
di Giugno, Luglio e Settembre —
L. *5 per il mese di Agosto.
ENGLISH SPOKEN - MAN SPRICHT DEUTSCH.
NOCERA-UMBRA
(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Chirnrgia
liieiialista per le malattie della Berta e dei Beati
PINEROLO — Piazza S. Donato, 7
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PELLlCE
ogni Venerdì dalle 8 alle 17
Piazza Cavonr, 9 “ Casa Lavag^o.
NOVITÀ LIBRARIA
Lfl CENA DEL 5WN0RE
NELL/I PUREZZA DELL’IDEd EV/lNQELKd
di UGO JANNI — Volume di 116 pagine. È il più completo e più efficace
trattato che sia stato pubblicato in Italia sull’argomento.
SOMMARIO: I. 1 precedenti rituali della Santa Cena — II. La Cena del
Signore — Ili. Il Memoriale — IV.Il sacrificio di Cristo ed ii Memeriale — V. La
Comunione — VI. Errori relativi alla Comunione — VII. L’Eucaristia.
// bel volumetto è pronto presso U Libreria « LA LUCE » - Torre PeUice
(Tonno) - e costa L. per I Italia, franco di porto, e L. 4 per l’Estero.
™= AFFRETTARE LE ORDINAZIONI =====r^