1
Cliifliiantitoie aniiée.
15 Mài 1^14
N. 20.
■è
h
'U I ;r-’í
li. i'i nj; ; üKÍi (¡•-.••f, ,
l(íi '.(su.
Vi; ëiJ-.jy. ,'i
.'••'T -;i;n j ■;
! '.‘itíí I i;t|
;¡H > : lOif
::
Prix l’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr. 3,00
Etranger . . . . . !.................... 5
Plus d’un exemplaire à la même adresse, chacun,! . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Poetai selon Accord de Vienne . . . . > 3,00
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs. ,
PARAISSANT .CHAOUE VENDREDI
■ . : --k îai,
•V.ff
; /
^ri !;? P i.oq i- b
(;<
Í ei'ii J-:./f. •.,ü
'il Jsie
,■ ■'•¡■■Vf ■ f .,r( .tu.
^ Ì!.'' /
i=aaqgami VI uli
L’abonnement paye d’avanee.
•'•bi -r¡! ' f ^h. : O
Ponr tontes les unonees, s’adresser à l’tmpi^erie.klpÉidk’^
ooneession'naire. _____________________ i i -ü
S’adresser pour laRédaetloa kM.C.-A.TRON, past., TorriPeKice,
et pour l’Administrationi'ü A-Coïasoiri-proftr®'^* ''*^**'**'
Les changements non aooompagnés de la- somme ,^e,
ne seront pas pris en oonsidérattoQ.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dUgnes de louange, occupent vos |>ohsôos. /PWÎ.
SOMMAIRE:
Communication officielle — Le petit troupeau -— Encore à propos d’un ordre
du jour — Le Congrès international
féminin — Chronique vaudoise — Bi-t
bliographie — Nouvelles politiques.
COMMUNICtTION OFFICIELLE.
,,M.r le pasteur J. B. Bosio ayant donné
sa démission, le poste de pasteur de l’Eglise, de Rorà est déclaré vacant. , ,
La nomination du nouveau pasteur
n’aura lieu (à teneur des art. 13 et 24 des
Réglements Organiques) qu’après que le
Consistoire l’aura fait annoncer les deux
dimanches qui précéderont le jour établi
pour^ l’élection et dans le délai de trois
mois, à partir de la date de la présente
communication.
Torre Pellice, le i2 Mai 1914.
B. Léger, modérateur.
Avec ce numéro nous reprenons la direction du journal, malgré nos nombreuses
occupations, regrettant que M.r le prof.
Coîsson ne puisse pUs continuer, Itli qUi
Serait si bien taillé pour le faire. Nous
le remercions d’avoir eu Vobligeance de
nous remplacer pendant ces trois derniers
mois, et nous avons la promesse qu'il
nous donnera de temps à autre quelquesuns de ses bons articles qui savent captiver l’attention du public. Nous remercions aussi nos collaborateurs et nos collègues sur lesquels nous comptons plus
que jamais. C. A. Tron.
LE PETIT TROUPEAU.
Luc XII, 32.
Les illusions sont le partage de tous, et
les chrétiens ne font pas exception à la
règle générale. On aimerait bien se persuader que les choses sont comme nous
nous les figurons, mais, hélas 1 il faut en
rabattre. Ainsi nous aimons croire que
l’armée des chrétiens est formidable et
qu’aujourd’hui elle couvre la face de la
terre. Il n’en est rien, car de nos jours
comme au temps de Christ, la grande armée que nous aimons à nous représenter
comme telle, se réduit à un petit troupeau, et plus que jamais nous avons le
devoir de méditer les paroles du Maître
qui, en s’adressant à ses disciples, s’écrie:
« Ne crains point, petit troupeau; car
votre Père a trouvé bon de vous donner
le royaume ». — Ces paroles ne doivent
pas nous étonner, car il en a été de tous
temps ainsi. — En effet, l’histoire est là
qui parle; avec l'éloquence de son langage
toujours vivant. Au temps de Noé la perversion était générale; seul, le prédicateur de la justice obéit à Dieu en construisant l’arche qui devait accueillir lui
et les siens et le sauver du grand naufrage qui engloutit toute la famille humaine. Plus tard. Abraham seul ga*rde le
souvenir d’un Dieu qu’il faut adorer en
esprit et en vérité, et avec sa famille il
se rend au pays étranger qui lui est promis en héritage. Plus tard encore Elie,
: le Thishbite, après avoir résisté vaillamment à la marée montante du péché,
voyant triompher l’iniquité et persécuté
par une femme infâme, il demande à
Dieu de le retirer de la lutte inégale.
Jean Baptiste, après une préparation
assez longue au désert, se présente seul
aux foules pour leur prêcher la , Repentance. Il ne craint pas de braver les préjugés, il va droit au but et seul il reconnaît en Christ l’Agneau de Dieu qui doit
ôter les péchés du monde., Et Jésus luimême ! ne le voyons-nous pas peiner pendant trois ans, et après pn ministère qui
se, résume dans l’amour, Ig bienfaisance,
la bonté exceptionnelle, que lui reste-t-il
de ces masses qui l’ont suivi, de ces acclamations enthousiastes, que lui restet-il ? Un tout petit troupeau qui se^
compte dans la chanbre haute après
l’ascension du Maître. Au moyen-âge le
petit trou;p.^au se réduit à une poignée
témoins réfugiés au pied des Alpes Cotiennes. Mais, dira-t-on, et ces foules qui
se pressent dans les cathédrales, dans les
temples ou chapelles, et ces auditoires
exceptionnels qui suivent avèc avidité
les apôtres de l’amour chrétien ? Oh ! oui,
il y a là quelqile chose d’imposant et de
réjôuissant, mais encore, ces foules ne
sont pas le petit troupeau, le petit troupeau se trouve au milieu de ces foules.
Nous voudrions bien qu’il en fut autrement, mais, si beaucoup sont appelés,
bien peu sont élus. Il s’ensuit tout naturellement, d’après ce que nous venons de
dire, que le découragement s’empare
d’une quantité de personnes, et on se demande s’il vaut la peine de tant prier, de
prêcher, de s’imposer des sacrifices, envoyer des missionnaires si loin, si les enfants de Dieu doivent toujours être le
petit nombre, le petit troupeau.
Nous comprenons ces moments de détresse et d’angoisse. Oui, les paroles d’un
Elie répondent bien au cri du chrétien:
' Pourquoi ? Les paroles de Jésus ne sont
que trop d’une grande actualité: « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes
et qui lapides ceux qui te sont envoyés,
combien de fois ai-je voulu rassembler
tes enfants, comme une poule rassemble
ses poussins sous ses ailes, et vous ne
l’avez pas voulu ».
IL Et cependant nous n’avons pas le
droit de nous laisser aller à l’abattement
ou à l’angoisse: Que dit Jésus ? — Ne
crains point. — Au fort de la tempête, il
est avec les siens dans la barque. Il paraît
dormir, étranger à nos dangers, indifférent, mais il n’en est rien. Il veille. Il est
trop connu pour que nous puissions dou' ter de sa parole; Il a toujours maintenu
j ses promesses et, du reste, notre expéI rience he tous les jours est là pour nous
jrenseigner. ■
Ne crains point, petit troupeau, parce
què';‘Wiaii üri Père ét 'cT Père" s’âppèllé
Dieii^gfl^î^ redevenu ton Père apfès le
sacrifice âe son fils et ton retour à lui
avec un cœur repentant. Ce Père, notre
Dieu et notre Créateur, n’est-il pas le
Toûi-Puissant ? Qui peut lui résister et
qui pourfa nous arracher de sa main ?
Noü| avons en nous la marque de sa propriél;é,^qiii pourra la contester ? Oh 1 petit troupeau ! regarde à ce berger qui te
cond^üit, qui marche devant toi, qui
trouve^ ta'nourriture, qui te connaît par
ton nb^, pour qui il à souffert, avec un
tel bèrgèr qui veille et qui t’a donné un
Père si puissant, voudrais-tü encore crain
dre I Eakce que toutes les armées ennemies ri’ont pas été défaites devant lui ?
Est-ce, que'sa volonté ne‘s’est pas alfir
, ion ■- ■ ' . , . -■-.■: : 00-1
mee t^iatôt avec la douceur, tantôt avec
Ce Père non séu
son Dras puissant ?
.-f ■■ ■ f .
lemen,t est Tout-puissant, mais il est plein
d’amour. Après avoir donné tout ce qu’il
donné lui-mêirie daris la pérsonnVdé sfori
fils, peut-on douter dé son arripur ? Il ne
permettra pas que notre pied chanée'lle,
que nous tombions dans l’esclavage de
Satan, que nous nous égarions, II nous
aime, il nous suit étnous bénit.— Cela ne
suffit pas encore. Il nous promet un royaume,'Nous ne croyoris pas qu’il s’agisse
d’un royaume terrestre, quoique la puissance soit aussi accordée aux enfants de
Dieu et que plusieurs soient assis sur un
trdhe, à la tête de puissantes nations.
Nous ne croyons pas qu’il s’agisse de
richesses colossales, qui sont aussi des
royaumes, quoique plusieurs aient à leur
disposition des fortunes énormes qu’ils
eniploient pour l’avancement du règne
de Dieu. Il s’agit, plutôt, d’un royaume
moral, d’une influence qui se fait sentir
partout, d’une lumière qui pénètre jusque dans les cœurs les plus endurcis. Il
s’agit de l’influence exercée par un Livingstone sur les noirs d’Afrique ou d’un
Kariia sur ses sujets. Il s’agit de cette
puissance exercée par un Mott sur ces
classes cultivées qui sont décidées d’aller
à la conquête du monde. Î1 s’agit de cette^
victoire assurée au petit troupeau, victoire finale sur le mal et, pourquoi pas ?
I il s^agit de ce royaume immortel assuré
' au petit troupeau où Jésus règne d’une
manière absolue sur les siens, heureux
d’avoir été rachetés par Lui et de l’adorer
' pour l’éternité.
Petit troupeau, en présence de ces
proriiesses, ne crairis point. Le découraj geipent est l’arme de Satan pour abattre
I les armées de Christ. Un chrétien crainI tif est battu d’avance. Non seulement, ne
! crains point, mais redouble d’ardeur pour
hâtér le moment de la victoire finale, du
royaume duquel tu es un membre de la
famille. —- Oui, petit troupeau, ne crains
poîrit, riaaiis crois seulement. C. A. Tron.
■,:î u.s'>
Encore 4) piiipos(rui.m''à^^
' En ma quálíté dé i*èdaCtëuri iritëi'^frriai^
de liotre feuillé, j’auràîs pu,’‘èt
dû, faire suivre là jlUbliCatloñ dé'‘i*b4tlffe
du jour de la conféréiicè dü''séptièmé district d’Un sobre comirièntâire immédiât.
J’en connais qùi ri’àùrâièrit paà rila’Aqué une si belle'occasion ; màis'^|*rii vô^^
résister à la tentation poür Hé pak àpiilever, avant le temps, des '^séüssiôns p4niblës; et aussi parce qu’il h*ést pri.s/i;ó¿jôurs agrêablè de poièmisépàvèc dès geii^
qui ont toujours raison bu'qui ¿reíen^ení
avoir toujours raison. Les premieres gloses du PeZ/ice sùr le fairièüx’ôrdré’âü jOilr
— je savais qu’éhes rie. mari'i^uérafeiit i^’s
dé Venir — rià’ont 'ôbligé'^de iriéttfè « lëS
n .n .1 J!.i
points sur lés Î1), ce gui m’a “valu'déü^
longues coïqùnè^ de prpsd ’èieg(anié d\l
Pellice, dernier nutoèrd, signées Èt
Meille.* Il est bien éutèndu qüe'M.’k^ÎeiIlé
prétend mettre, dé'so'ù côte; 1tés’*|)oïrits
' WP ‘ . . , f- , ...V ....
réussi.
Je né seràis'pas trop émbàrrasse^si fé*
me proposais dri réppndre aux argumeii-'
tâtions... ihettons sübtiiés,’Î[ft^ mon'Contradicteur; màis^céià he 'nous avà%cerâit*
pas à grand’clibSé. l^.r Méillè taché*^é*sV
convaincre et de corivaincre ries’iecteîirSj
que les pasteurs qui ont iriis leur ^¿nature au bas d’une circulaire recblninari'dant la candidature Bosio, méfitént pü*
moins de corde; tandis qüé lesri<pas|euri*
Girettiani niililants i) la quaiifipàtidri^
est de M.r Meille — ont*accompli un devoir sacré en s’agitant pour leiiR candi-*
dat I Grand bien lùi
■ “é 1 M.r Meille pré-’
tend qüe les pasteurs'^eh activité dàps Îés|
Vallées, à une où deux excéptidris prés.
Ont fait de la politique ectlesiasfiij^elf^ôui
comme rAdminisi’râtiOn suprerneC'dé l’Ér^
glise; tandis que « nous ,GiVç«iani'nous^
avons fait de la politique feligieusè; hô'us‘
avons porté dans là lutte électoralf^* u'ô^e^
vie spirituelle, ' les àspirâtiohs les ' plus*
pures de nôtre cdhseiencé évangélique...*
Nous avons combattu podr ces principes
et ces idéals'qui semblâiéri't plus cdnidr-’
mes aux principes et aùX’idéals'” du régne
de Dieu»! 1 ’ '"H'î*' : -«r.ln e.d-f
Je n’ai décidêmèrit pâs lé 'cdUfage de
m'attaquer à ces sortes' d'aifiriria^tioris
ébahissantes, dont plusieurs**de vos‘amïs^
politiques vont’ fàirè les’gorgés clîauàps.**
Vous avez, cher M.r Meille, la pluinèj
alerte, et dès que vous l’appuyez survie
papier, elle va, elle court ; les périodes bién^
tournées ne vous coûtent riéri.’ Voilà qui*
explique comment vous ayez"'pü cdm-*
mettre une affirmation aussi ébourif-'
fante. Non, je le répète, je ri’ÿ’répondrâi*
pas; car je devrais revenir lùr la lutté*
électorale; vous suivre, vous et íes vôtres,’
dans votre propagande; détailler Vos rilé-’'
thodes, toutes vds méthodes; vous de*'
2
m Mr
liii
é par qttél tnîraélè Voüs aV^ pu
^8 accorder süi-l l#id#Mu rfc# de
^ièu » avec tels et^Æs" de|^B aùiwi^oMant ottVerteïiï^t |Î’atÎ^^ne:' d|in,
je lévrais vous diM'iÉs (itc^s dââ^a«t je ne le yeux pas. Ajournons la
quèstion. Voulez-vous ? et laissons les
téctèura dt VEtbo sous la douce impresde votre suave idéalisme poliUco-f«Hi
UgÎeux, que j’éiso^^ à leur iutentîdn
^alis votre derni& aftide *'du
' ^ f ■ . .
uisse aecueafír
nôtre intM]^
e. Nous av|
e a un gl
^es heureux que ROttie
cong||| qui Mérite lo
uotreMus yn sympa
peirsi|||ion jK.la fe
.e dfts ia sodÈifté-modernëyW''*
quand elle y apporté son cœur et ses lu»
mièresi ^ ae>p«l 5<^*itbendïi désSév
suüats pratiques et réjouissants. Nflus
•>^ïpMïiea sd^autast' plué heureux^qj^A# ôe Rom^l
" niane però il còmpito assai difficile di diiflo^arej^p^e da tale alt|z^ di concètto
rài^oso f^ssa disceudefé allá voI¿aritáf^ei cillti.^Egli tenterà forse quegto assento • nella conferenza di domani e vedremo se le sue argomentazioni saranno
dgualménte convincenti.
!ì:ì
.-1 i
_ U Cwjlís ËTOÉMl IbÍE
í fcertâÎBidsîèUîihes/ páf trop prb^ssîs»'
»4 par leurs excès, ne méritent que le
pllfs pr^ondj pv^ris,: Quai^-pu ^nsq à
ce qui arrive en Angletérrai et qu^^ *
rêcourslTS;^?^^^^
faire ,triompher cqftains principes, on,
CQWPfepd îa^Ihaîn^re; des. i^if^îdiUngleterre qui, parjuno majorité écrasante,
repousse toute .demande au vote et à l’élégibilité.de la femine aux charges publiques. Heureusement que to.utesjes femmes ne se ressemblent pas et que un bon
nombre d’entre elles poursuivent un but
que nous leur souhaitons d’atteindre
bientôt. Ce but sera atteint, car il est dif?® trayailier avec autant de zèle et
d’ènergiexomme le font les dames qui appartiennent au congrès qui vient de s’ou^ 7 mai,'in Via Margutta.
Le Internqiional Council Woman se rèunit chaque cinq ans et se trouve composé
des représentantes de 23 ,nations. C’est
en 18^1, à Washington, que M me Mary
Savill.lança l’jdée et depuis lors elle a
fait du chemin. Ce congrès se subdivise
èn plusieurs sections, et c’est ainsi qu’on
a le Conüté des finances, celui de la presse,
¿^«i de la paix ou Farbitrage U celui des
|l,,fs| bieqpntepdu qu^^
deu^quo^ions les |giiésbrûlâni^,dà politique et la religión, sont laissiées de Côté. Il
ne pourrait en ètro autrement, car sur ce
terrain, l’entente serait impossible. Lady
AbérdóCn, la femme du vice-roid’Irlande,
est la présidente de cettp imposante as
semblée, la-comtesse' Spalletti en est la
vice-présidente, et M.lle Salomon, d’Al
espérances quècellei
su çe moment, sont
nuiBSia terreur de la Grande Bretagn®f :
oqu’icii eoinrae un modèle parmi tote^feeS;
I ^ Laày Aberdeen a été reconfirmée ;pré
F’'',^ace, pro
teStante, Vicé-présidenté, * et'
mon, secrét'aîr^""Ce''c'ôngres a elié reçuijir
S, M, la reine Hélèneç C. A.
CHPNIOÜE VAUDOISÉÏ
BOBl. Pro Scuola Normale. Unione
Cristiana dei giovani, L. 50 — Geyrngjiaf
Stef, fu Paolo, 5 — Davit Dan. fu Gjus.,
5 — Gardiol B., pastore, 50 — Massel ó.
P., lo — Davit Dan. fu Paolo, 2 — Bonjour P. fu Dan., 1 — Mondon Da'^' fu
Paolo, 3 — Mondon Stef. fu Dav., f —
Pontet bav., 4 — Long Luigi, 2 — |onjour Paolo fu Stef., 2 — Gay G. D., ft50
— Negrin Gius, fu Gius., 2 — Bonjour
Stef. fu G. D., 5 — Pontet Stef. di Sltef.,
1 Catalin Giqv., 5 — Davit Paol8'fu
Stef,, 1 — Geymonat Paolo fu Paolo, 1
-—'Geymonat Paolq fu 2 — (^ey
m^at Bapjó fu Ì)àv.‘ 10 -- Mondqa^G^
G., 1 ■—Caffarel Gl, ¡2 — Pontet Stet'iu
[ne, en est la secrétaire. La com
tesse $palletti, au nom* du Conseil natio
®9qôaita la J bienvenue au:^
déléguées étrangères avec l’elégancé et la
parole chaude d’une dame Romaine
Lady Aberdeen accueillie avec enthousiasme, beaucoup plus qu’à Dublin, au
milieu déà ni^onaÎistef iet des conservateurs, pxonqnçq, à, .spn tour, un disequrs
très élevé, en remerpiant Rooîc, la mater
pèn/iiim, .et. cft: passant-en revue ce qui
s est fait depuis le grând congrès de Ber**" ®* jÎ9? iTÔUniqns qui eurent lie\i en
France, en Hollande, en Suisse, en Norvège,^ en ^uède et à Toronto (Canadá) '
Elle salue les déléguées, a une parole ponr
®eU_es qùi ont été rappelées à une meilleure euà’tence, et énumère les questions
brûlantes à é;iudierpRend^ le congrès.
Les tempsChangenUinen yije et de nouvelles idées se font jour; cés idées, i( faut
les étudier et s’adapter aux besoins des
temps présents. Le cbamp de l’activité
pour la femme ne fait que s’agrandir et,
ayMt conquis sa place au sein de la société, elle a son mot à dire. La charité et
l’avenir dé l’enfant, la traite des blanches,
et les caprices de la mode doivent occuper
une place d’honneur dans les débats du
congrès. Toutes lés autres déléguées des
difTérentës nations se font entendre succes^vement et parmi les plus caustiques,
flous deyonS mentionner celle des ÉtatsUnis. Tous les discours sont vivement
applaudis et la cérémonie d’inauguration
lit clbie par l'hymne rbyâh Nous. sont.
Stef., !2 —j- Roland Giov., 1 —BertinÂ’G.
Dan., i Îjéymonat GÌ D., 1 — Sii’ife'
[ Gft^q é. Geymonat, Hô.têl Flora, 5 ^ GÌ
* ^^P^,^|.^"è^|^onnfeir ë^üdé,. 5'—
Day|t Dav., à —Bostan-Resson, 5 — Prâsüit Caterina, 1 — Mondon
sorelle fu DaV., 0,50 — Sorelle Mondon
fu Gioy., 0,50 — Bouchard-Gay Caterina
e Paolq, 2 -— Negrin G. Eliseo fu,ij- B-.
0,50 Navache Paolo fu Gius., 0,50 —
Mondon Giov. di Stef., 0,50 — Melli G.
D. di Dav., 1 -—Navache G. D. fu Gius.,
1 — Peyrot Bart., 1 — Michelin-Saloftion
Giov.J 1 — Baridon Stef., 0,50 — Meyron
Dav., ftÓÒ—Baridon Dan., 0,50 — Grand
Giac., 0,50 — Grand Dav., 0,50 — Grand
Dan., Ò,56 — Baridòn Salomone, 1 —
Favai G. Stef., 0,25 — CharbonnierDav.,
0,50 — Grand G. D., 0,50 —- Negrin G.
Eliseo fu Paolo, 1 — Totale L. ¿09,25.
,,,p. p, . ’ . c.u.
GÊNES. Il Secolo XIX et II Lavoro
publient ce qui suit à propos des conférences données par le Bev. Ugo Janni
dans cette ville; « Un numeroso uditorio
seguì con vìvo interesse la conferenza del
dott. Ugo Janni .sul tema annunciato:
« La più profonda realtà della vita ». L’oratore trattò 1 argomento con acume e
profondità : la sua elevata mente di filosofo congiunta alla nobiltà del suo spirito, trasportarono l’uditorio in un mondo
più alto e luminoso, reso accessibile dalla
sua parola ricca e smagliante. Ebbe momenti di convincente chiarezza e d’inspirazione veramente felice che condussero il
pubblico, il quale coronando con scroscianti applausi, in fine della bella e dotta
conferenza, espresse la sua soddisfazione.
— II Sentimento religioso». Il Bév.
Ugo Janni, della Chiesa Valdese di S.
Bemo, ha .tenuto ieri sera nell’Oratorio
di S. Filippo, una bella conferenza sul
sentimento religioso. Egli ha elevato tale
concetto ad un’altezza veramente mirabile, togliendo agli spiriti più scettici la
i possibilità di una assoluta negazione. Ri
Î la TOUR. Mardi soir à 8 h. à l’aula
^ rnkgflàï''<ôù la jeunesse de la paroisse s’é;ait donné rendez-vous, eut lieu une soide bienvenue offerte au pasteur, de re.toiir de son voyage d’Angleterre. M.r le
■^pfof. A. Jalla exprima au nom de la jeu■ rrésse, qui était représentée par environ
; 160 jeunes gens et jeunes filles, le plaisir
de revoir celui qui chaque mois réunissait la jeune famille de l’Eglise et qui
avait su s’affectionner à elle. M.r Tron
r^rsemereia vivement en son nom et au nom
de sa compagne, heureux de se retrouver
au milieu de cette jeunesse sur laquelle
reposent tant d’espérances pour l’avenir.
Trois chœurs chantés sous la direction
de M.r J. D. Charbonnier, une représentation féérique à laquelle prirent part
M.lles Italia Malan, Meynier, Bernoulli,
Jahier, Lantaret, Armand-Bosc, Eléonore Cougn, Angiolinà Frassone, Pizzardi,
Rivoire, Olivetti et tant d’autres dont le
nom nous échappe; une farce dans laquelle M.lle Jahier %t MM. A. Jouve et D.
Stallé montrèrent une grande^habilité
d’élocution, et des rafraîchissements ;
voilà, en quelques mots, ce qui occupa le
temps très agréablement, pendant trois
heures. Nous ne pouvons qu’exprimer
notre vive reconnaissance à tous ces jeunes amis qui surent si bien se préparer et
si bien réussir.
Sur demande de plusieurs personnes,
la Soirée sera répétée samedi 16 cour.,
à 20 h. Ii2, dans l’Aula Magna du Collège. Les billets d’entrée, au prix de
40 et 80 cent., seront distribués à la
porte d’entrée.
LONDRES. Le 30 avril, dans l’une des
salles de l’Eglise épiscopale de St-Paul,
Onslaw Square, a eu lieu, sous la présidence du prebendary Webb Peplœ, l’assemblée annuelle des amis de notre œuvre d’évangélisation. M. Nott avait bien
préparé le terrain pour, l’occasion par le
moyen de circulaires et d’affiches, aussi
le meeting fut plus nombreux qu’à l’ordinaire. Les principaux orateurs furent:
le Rev. prebendary Webb Peplœ, l’exmodérateur Foteringham, qui avait visité les Vallées, il y a deux ans, le Rev.
pasteur anglican BarboUr qui a assisté à
notre synode pendant deux ans consécutifs, et les pasteurs vaudois MM. E. Giampicçoli et G. Silva. Tous les orateurs furent écoutés avec le plus vif intérêt et, si
nous en jugeons d’après la collecte, il est
certain que nos amis pensent à nous,
prient pour nous et sont prêts à nous venir en aide. M. Nott a composé une biographie de M. Silva, le présentant au public habillé en moine et donnant des détails sur sa conversion. La même photographie et une quantité des mêmes détails avaient déjà paru sur le English
churchman, lors de la première tournée
de M. Silva, comme collecteur, en Angleterre.
— Nos Vaudois à Londres ou en Irlande honorent vraiment leurs Vallées.
Nous avons entendu plusieurs jugements
élogieux sur leur compte. C’est avec plaisir que nous avons pu saluer après le
culte, en anglais et en français, M.lles
Gönnet, Romano, Malanot, Gay, Berlin,
Maggiore, Chauvie, Griset, Revel, Long,
Caroline Chauvie, Robert, ainsi que MM.
Charbonnier, Long, Vola et bien d’autres
encore. En général nos amis sont placés
dans de très bonnes familles, et, quelques
I
uns d’entre eux, se trouvent déjà dans
l’aisancesÇce dônt nous nous réjouissons
dé grah^icœur J : ; .. ■ , ç
* NAPLES. Un groupe d’étudiants, formant ùnêsociété, s’occupe activement dès
questions religieuses. Dernièrement M.
l’ing. Baldocchi, le pasteur Archinard et
le secrétaire C. Gay, tinrent des réunfijxis
spéciales à cet effet. Dorénavant le groupe
se réunira dans la rue Rome, une des plus
centrales de la ville.
PISE. M.r le président du district Toscan, M.r Meynier, par une circulaire adressée aux Evangélistes, vient de faire connaître que la conférence est convoquée
pour les 9 et 10 juin, à Florence, Rue Manzoni. Le culte d’ouverture sera présidé
par M.r le pasteur Rochat et l’évangéliste
M.r Mingardi présentera un travail sur ce
sujet: <iL'ihdirizzo e Vatteggiamento del
nostro lavoro evangelistico di fronte alla
Chiesa Romana ».
PRAMOL. Les examens de Bible et de
français ont eu lieu dans toutes nos écoles du 17 avril au 5 mai, présidés par le
pasteur aeçorupagné pat un ou plusieurs
anciens; ces examens ont été, en général,
satisfaisants.
L assemblée électorale était convoquée pour dimanche 10 courant, à l’issue
du service principal pour entendre et
discuter le Rapport du Consistoire et
pour procéder à dfférentes élections :
1“ Et d abord on a pourvu d’un ancien
les quartiers de la Ruà et de Peumîan dont'
les titulaires, à terme des Réglements organiques, étaient échus. MM. Daniel Long
feu François et Barth. Bounous feu Daniel ont été réélus avec une bonne majorité des votants.
29 Ont „été élus trp|s députés à la prochaine Conférence de district dans la personne de MM,^ Louis Long feu Barth.,
Long Daniel feu Jean ancien set Long
f Jacques feu Louis, ancien. . ',,., '{»11
30 Un député au prochain Synode dan s
le personne de M.r Hèli Long, instituteur.
40 Enfin deux réviseurs des comptes :
MM. Henri Menusan et Edvi Sappé.
— Actes uturgiques depuis le premier avril; Baptêmes: Gardiol Albert,
Long Hélène, Long Dina, Long Sylvie,
Bounous Erminio,Beux AIdo, Sappé Henriette Célestine.
RIO MARINA. À l’occasion des fêtes
qui se célèbrent dans l’île d’Elbe pour
rappeler le séjour qui y fit Napoléon en
1814, M.r le pasteur Rochat tint une conférence, le 3 mai, sur ce sujet: k L’île
d’Elbe, Napoléon et les aspirations Italiennes ».
ROME. Un Vaudois de la Tour, M.r le
lieutenant de cavalerie Albert Ricca, vient
d’obtenir un prix de 4000 francs, ainsi
qu une coupe qui lui a été consignée
par S. M. le roi Victor Emmanuel. Il s’agissait d’une course, dans laquelle il est
arrivé le premier.
SAINT-JEAN. Dimanche dernier notre assemblée d’Eglise a entendu la lecture du Rapport annuel et aussitôt après
1 assemblée électorale, représentée par
cmquante électeurs, a procédé à l’élection de nos députés à la Conférence de
District et au Synode, en déléguant pour
le Synode M. le doct. Daniel Turin; pour
la Conférence MM. Joseph Long, Vincent
Morglia, Henri Bellion.
— Dans l’après-midi du même jour, à
la Maison Vaudoise, se réunissaient en
petite fête sympathique et joyeuse nos
deux Unions des Jeunes Filles et des
Mères de famille.
C était le tour de cette dernière de faire
les honneurs de la maison à l’occasion de
la clôtbre de ses séances poursuivies régulièrement de novembre à mai sous la
direction de la dame du pasteur,
3
Li
Ä
y,'
' Qíiiiílqúés d^côurs familiers^, jolis
chants, ünè tasse de thé bien garnié, beaucoup d’entrain surtout et de cordialitéG'fiii était assez pour assurer le succès de
cettaréunion familière, dont chacun gardêta Je plus iheureux souvenir. x. x.:
TOCCO CASÀURIA'rCe ri’est pas souvent qu’on a l'occasion de prêcher en pubilç isüf la place publique, c’est ôependant
ce qu'ont pu faire nos collègues G. Bert
et Bertinat, le 27 avril dernier. Le sujet
choisi Atait le suivant: Il Cristianesimo
aniico e quello moderno. * -
i'j' t___
L4 TURIN. Dimanche 26 avril, après une
longue et pénible maladie, mourait à Turin Madame A/éerfineA/Zemand/née B/cca.
Mardi matin, les parents et de nombreux
iamis de Turin et des Vallées étaient réunis autour de son cercueil pour lui donner
lè dernier adieu et pour témoigner leur
sympathie à la famille profondément affligée.
Après une fervente prière de M.r le
pasteur D. Peyrot, dans la maison mor-,
tuaire, et un appel chaleureux de M.r A.
Prochet, pasteur, dans la chapelle de Via
Pio V, au très nombreux cortège qui accompagnait ftotre sœur à son champ de
repos et après que M.r F. Balmas eut
ajouté une dernière parole de sympathie
dans la chapelle du cimetière, on rendit
la dépouille mortelle de notre chère sœur
à la terre, certains que sa belle âme était
au ciel.
■;Nôus désirons encore une fois exprimeï notre douleur pour la perte d’une
chrétienne si vivante et qui laisse un vide
si grand dans sa famille et dans l’Eglise.
Tous ceux qui la visitèrent, pasteurs
et amis, furent frappés de sa foi vivante
et de sa résignation à ce qu’elle considéra
toujours comme la volonté de Dieu et
purent constater quelle force une foi sincère peut donner.
Maintenant que la vie semblait lui promettre quelques années de paix et de
bonheur, au milieu de sa famille, elle a
été rappelée; elle a obéi sans révolte et sa
foi est restée toute entière; sa mémoire
restera bénie pour, chacun de nous.
Nous exprimons au mari, aux enfants
et à tous les parents la sympathie de l’Eglise de Turin et nous demandons à Dieu
qu’il leur donne sa consolation.
VILLAR. Actes liturgiques du
MOIS d’avril. Baptêmes: Grand Etienne
de Daniel et de Meyron Madelaine (Sablón) — Rivoire Edith de Jeqn Pierre et
de Davit Susanne (Place) — Collet Clémentine Pauline d’Octave et de Charbonnier Marie (Ville).
Mariages: Giraudin Barthélemy (Buffa
et Rivoire Madelaine (Rouet) — Charbonnier Henri (La Tour) et Davit Marguerite (Teynaud) — Bouïssa Jean (Teynaud) et Janavel Anne Marie (Barneoud).
— La fête des Promotions de nos écoles
a eu lieu dimanche 3 courant à 3 h. de
l’après-midi, dans le temple, bondé d’enfants et de parents. Le pasteur, qui préside, exhorte ses jeunes auditeurs à se
garder des mauvaises Compagnies qui
corrompent les bonnes mœurs, MM. Bonjour syndic, et Gay docteur, ajoutent
quelques recommandations, après quoi
M.r l’instituteur Tron donne lecture du
résultat des examens — satisfaisants
partout — et M.r l’assesseur Barolin dis*tribue les prix aux élèves les plus diligents..
— Nous apprenons avec plaisir que
notre maître paroissial, M.r Henri Tron,
vient d’obtenir, à l’Université de Gênes,
le diplôme de professeur de français. Nos
félicitations cordiales.
— Dimanche dernier, l’Eglise a nonir
SfweywmpmpeHiieeÂwe
^ mé ^^djipufé^,é lu prochaine Conférence
i;sie District dans les personnes de MM. Et.
'Vigdêl ' )dfcpiAecretaipe communal, Paul
'Salomon, ancien, et Joseph Gönnet, diacre. —- M.r Vigne représentera aussi notre Eglise au Synode.
—,de cefte semaine un convoi
funèbre composé de plusieurs centaines
de personnes — parmi lesquelles bon nombre d’élèves de nos écoles — accompagnait à leur dernière demeure terrestre
deUx jeunes garçons: Elisée Puy, de Subias(?, et'David Marinet, des "Garins. Ètfqnge coïncidence : tous deux avaient 14
ans, étaient élèves de nos écoles sur seniaine, catéchumènes et fils uniques, et
sont morts le même jour, à quelques heures de distance seulement. Mais leur départ a été bien différent. L’un s’est endormi paisiblement après quelques mois
de maladie, l’autre a été enlevé soudainement et d’une manière tragique à l’affection des siens. Au cimetière, le pasteur a
adressé una parole de consolation aux
parents affligés et une parole d’exhortation et de solennel avertissement au public ému. A. J.
Nouvelles et faits divers.
La colombe de Noé.
« Suivant R.-V. Ihering, auteur d’un
important ouvrage sur l’époque préhistorique dès Indo-Européens, les Phéniciens
n’avaient pas d’autre boussole que la colombe. Sur chacun de leurs vaisseaux qui
prenaient la haute mer, ils embarquaient
des colombes ou pigeons, qu’ils lâchaient
lorsqu’ils voulaient s’orienter ou s’assurer
que l’on approchait d’une côte ou d’une
île. La direction prise par l’oiseau, une
fois qu’il s’était élevé assez haut pour mesurer du regard toute l’étendue, leur donnait le renseignement désiré. Pline l’Ancien, dans son Histoire Naturelle, signale
cet uSage. Cette citation de l’écrivain latin confirme' ce qui est (ht dans le passage
de l’Ecriture où il est parlé delà colombe
envoyée par Noé pour reconnaître si les
eaux s’étaient retirées. Ce fait n’est donc
pas une fiction poétique, sans fondement
réel... Un des plus anciens écrits de l’époque bouddhiste primitive, le Digha Nikaga, fait mention de l’emploi des oiseaux
pour se guider au large. Les marchands
qui voyageaient par mer emportaient l’oiseau qui voit la terre de loin. Ils le lâchaient du vaisseau qu’entouraient les
flots. La colombe volait de l’Ouest au
Sud, de rEst^pu Nord, montant, descendant, prenant le vent dans toutes les directions. Lorsque enfin elle découvrait la
terre, elle s’empressait de la gagner à tired’aile, mais si elle n’apercevait que l’immensité de la plaine liquide, elle revenait
à bord ». Messager des Messagers.
BIBLIOGRAPHIE.
De la Librairie Fischbacher, 33, Rue
de Seine, Paris, nous recevons deux bons
livres que nous tenons à recommander à
nos lecteurs: n Pour communier par
Wilfred Monod. — Prix: 3 frs. — Les
pensées et les prières contenues dans ce
volume sont admirables: nous voudrions
que bien des communiants se le procurent, ils y trouveront d’excellents conseils et de nouvelles forces pour le grand
combat à soutenir. Nous nous permettons
de reproduire le chapitre suivant, qui
donnera ue idée de sa valeur:
LE TÉMOIGNAGE RENDU. '
On peut communier avec sérieux pour
diverses raisons d’inégale valeur. À mesure que notre vie spirituelle se développe
nous pénétrons plus profondément dans
la signification de la sainte-cène; mais,
dès les débuts de ce développement graduel et qui devra durer toute notre vie,
notre place est marquée à la table du
Seigneur.
Par exemple, on peut voir dans la com^
munion un moyen de rendre publiquement témoignage à Jésus-Christ. Communier est plus que cela, pour les chréf tiens éprouvés, mais c’est aussi cela; et
: les moins expérimentés ont le droit de
comînïïhief'pour cette unique 1-aisoiLTi
ipaiique à beaucoup de fidèles, pour devenir franchement disciples d» MttUre,’;
un appel qui les obEge à prendre position,’’
à ronipre avec leur passé, avec la routine
de leur existence, avec les traditions de.,
leur milieu ou les préjugés de leur caste,
À ces indécis, il faut une secousse,.une
mise en demeure. Vous hésitez à communier ? Votre vie religieuse est pourtant
languissante et sans joie, elle ne tranche
pas sur l’inertie ambiante; saisissez l’occasion ardemment désirée, peut-être, ou
secrètement redoutée, de briser vos chaînes, d’échapper au clair-obscur pour
émerger en pleine lumière. Et ne craignez
pas les commentaires, les regards surpris;
mesurez, au contraire, à la vivacité de
ces manifestations, la réalité même de
votre affranchissement à l’égard du qu’en
dira:t-on.
Vous avez peur de feindre une foi qui
n’est pas la vôtre ? Rassurez-vous; la
commùhiôn, considérée comme un simple tésfoighage rendu au Maître, ne vous
impose pas une croyance théologique sur
la nature du Fils de Dieu. Saint Paul affirmé que la participation à la cène peut
être considérée comme une prédication,
un hommage prophétique à celui qui régnera; «Vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
Et qui sait si votre attitude n’éveillera
pas un écho en dehors de l’Eglise ? On
ignore, autour de vous, que l’accès de la
table sacrée est ouvert à tous ceux qui
veulent changer de vie, creuser un fossé
entré hier et demain. Venez, les travaillés
et les chargés ! Venez, les forçats I Venez,,
les fils prodigues, les Zachée, les MarieMadeleine, les Saul de Tarse, les perdus !
Venez accomplir un acte qui vous signalera aux moqueurs, mais qui fermera derrière vous, à jamais, la porte du passé.
La communion serait pour vous ce
qu’on nomme, dans certaines salles d’évangéSsâtioh, le «banc des pénitents»;
elle serait ce que le « baptême de la repentance » était à l’époque de la chrétienté primitive : un renoncement au paganisme, une initiation à l’Evangile. 0.mon Dieul quelleimusiqU^^^o^iSfidan^
lè dêsertT'qüèl melodieuâ
sourèes vives, si les flots d’un Jourdain
mysfâqué jaillissaient ainsi, au pied de
la croix, dans chacune de nos églises, pour
la guérison des maladies I
« Le Bon Samarilain », par Charles
Wagner. — Prix: 3 francs. Rarement nous
avons lu quelque chose d’aussi bon et originaj. Charles Wagner est bien connu par
le public protestant, mais dans cette parabole il se surpasse, en adaptant la parabole aux temps présents, La question
sociale occupe, cela va sans dire, la place
d’honneur. Ce volume, avec des dlustration% sera lu avec profit et plaisir par
tou§ ceux qui pourront se le procurer.
lioayelles politiques, v
Lgs questions de politique intérieure
ont |»ccupé la Chambre des députés pen*
danif, la semaine dernière. À propos du
bu<%^et de l’Intérieur, on a parlé Un peu
de tqut sans qu’une discussion approfondie ue s’engage sur aucun sujet. La clôture] de la discussion générale sera pour
la fiu de la semaine, après que M.r Salandra aura parlé: On attend avec impatience ses déclarations sur les dernières
élections politiques et sur les élections
administratives qui sont imminentes.
D’après des gens qui se prétendent bien
infprpiés la date en serait fixée déjà au
Toiiauldjuin.
Les manifestations d’étudiants contre IfAutriche se sont répétées dans plusieurs villes et ont dégénéré souvent en
tumulte de place. C’est ce qui est arrivé
par exemple à Catanzaro où la force publique a dû intervenir plus d’une fois et
arrêter avec quelques étudiants un certain nombre de mauvais sujets, vieilles
connaissances de la police. On n’à pas
manqué de porter la question à la Chambre et M.r Salandra, en répondant aux
députés "quITlìnerrog^ a répond
que la force publique avait fait son d
4' vdr,.’ sà&s’^céf Jimiéi et que,« les ét.
diants de toute l’Italie .dpiy.ejn|kéf>™pre
* dre "que ce n’est pas à eux dîintetveni|
. dans les questions de politique extérieurj
ni dans la politique intérieure».
— M.r Rava, en réponse aux interjie
lations sur la grève des emploÿésides ma *
nufaetuiFUS;ÿ4o'fi^»<|i-*teik ^ déclaru ^
lions eonb^i|if^ì;ÌL€|gl!|i|y|i^ment ae ^
cordera quelques améliorations aux con
ditions d^ |uwiq^| )Çf Uf^-d sembleu .
disposés à reprendre* ¡e travail, après plu
sieurs semaines d’une grève qùëTa plus
part d’entre- eîEnt*am‘àlL «îPt!*IHe|ilWfl
pas. souhaitéci;.-"-: c3CJ»feïï>0!;.’3tc
— La CoHiqiisdfyyôi
vernement pour ¿tudfeir eî rlférîl
améliorations qui poiwfàïèrit êtrè
aux conditions des i^fdo^jlèàidésvqheiniù
de fer de l’Etat a commencé ses; trayaui
Elle se cortipose de 21 meMÊres èt *tôùte
les classes d’employés y
tées ainsi que 1^’qi^akiisftlicMaiiiprÔfe:^
sionnelles. Mais le ^e|>r|$uj||aii% dü Syr
dieat a refusé d’y prendre part,''Voùlar
garder une attitude ihïfaièsigSéâÉtê^viS ^
vis du gouverhemfent.?^
— Le Congrès internat|oùal. f^^q^istf
est réuni à Rome sou^
Lady Aberdeen. Ces damés discutent léj
grandes questions socîaiès du jour,
lutte contre’l’alcû^tsî&eç::^
femmes, le pacifismCi
nifi, etc. Les iléiègùêes) très nombreuse^"
viennent de toutes'lés mônà^
civilisé.^ ■ ‘ -I ^
la SardMg%J
étudier ensemble les intérêts de leur î)éà|p
•pays dont lés jbesoins sont si grands, '‘0
^ ^ Pour W-fête anniversaire du ^bpiS
i^ qrpme|tt dMn0Ule en Sicile, le député
Nasi a prononcé un grand discours; à 1^^
louange de Crispé édTàee du monument
du grand] homme d’Etat à Palerm€,.d
foule a applaudi suptou^ Jea^^brases
„rapportant,
politique extérieure que Çrisçi n’ept pa^.
le bonheur de pouVeir réàmér. '
— La terre qui triembleja
veau Une triste réaiîté. Une forÇe,:slçbus
a effrayé vendredi soir les haWtants dî
là province dé* ^a%Çepqup(M^fMÎÎ
une catastrophe arialoguè à 'céllé de Més-~
sine. En des proportionsdeaucoup moin^
dres c’est
pété. Dans la C^pramune d’Accireale-les,
i maisons éBrofBéieareìi^^,^il^ÌÌ^ymb reuses ,
victimes hUhîMiN^^^^^^^^^rgàdé'(
de Linera,eat un
de 100 naôrts oatèté <
'A bres, des éentaines
sur leur Ut de
été prompts et empressés.
: soldats travaillent pour sat
queiques vies. De pom.ldèuir"
de sympatUie ârti^nï' de
et les eoma« généi
d’une maaiiN taô|
tion. Le roi a enyoj
pape dix mtile,
particuliers et Te pbUF-'’
voient aux nMlleal>iwbinà,uréêi .jpiéft-là catastrophe qui jette la illÎNÉation su^és '
flancs de l’Etna, irii.de's plus
sage du monde. , .u«». Uj v
MAROL
énergie et ss
La ville de Td
néral Bàuidgai|^&^ après ^
tance. Le général Gourand s’avfff!H|Pè
son côté et bientôt leurs troupes se réu- ■
niront. Les indigènes fi'èn fcbfranuent pas
moins à disputér Ip i^rjuid Itlpfcsi et
les combats sanglants sè’ Mfpi|féiltHissez
souvent. C’est exactement ce que nous
rencontrons dans notre occupation de la
Cyrénaïque où les diffiteUttèS du terrain
sont encore plus ^%dies9n0fsubfi$L.
C.-A. Tîok, * ^ ^
4
■•' >'■■'< j'CÎ ILyl -jupiidijq -mol ei <)Lp . -uh 'uj’Hì ^ '•■' '
li • -* •’ • -.wp }<jS9AHMAjGME il^ott^‘®iÉŸ!|^
• d-ìiwibtói'iiàsà^etÀtó'
I îjVS«iJC«Hô> Alberti),J-30
i '•J«I0 Ùliprilten) l]ijl iHUtjaj
■'nìTOf
Tappi? i»i3<TVTniB’ 4* Tidefonoiiatercomunate
i PE^Cp^ ^ ^ o Numero «2
m
‘Il Dottor P. A. MONDGN |
avverse la sua Spettabile Clientela ^
che col 1° Gennaio 1914 ha tra- ^
sferito il suo ^
STUDIO dentistico!
1 ,V ^ • ; ’
\.' “ ' " óto^R'mifiìÀàiiècitóifiouE
i ^ liss'malâdies
l'J 'iWlJBtìiS .......i|ii|ii|i»«|«'iiíljii,,iíii,,«,*mKii,íiii„i,i
i<^ÌttdORC«Ui 0
l àe» '01VKILL.es S
-......^-i-l . ' y
Giiéri»Qn,j,fióre etnrepide des Q
défauts de respij;atioft .^^8a;e, Q
»imi» - TiU Oólto, Ô tprès de la «
W^»‘éètùtràle)<ie Ï n/à 4 de ràprès-midi. ‘ }f
Oiimmiiitiiihf
• ù i
CÌ>CÌk^C3eiiOOOONOOC3O00
MALADIES
gOES VOIES URINAIR
SéiAs - Vessie
Prostate - Uròthre
^ in Piazza Cavour, N° 9 - Casa
^ Lavagno, piano terreno, j
i****!»«!« **»« «« ìhssÌ
ON DEMAN0E
pour service à personne seule, jeune fille
ou femme.
S’adresser à l’Imprimerie Alpina.
AVIS
à MM. les Pasteurs
Instituteurs î et libraires que le seul dépôt autorisé
pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours
Rue Garibaldi. N, 4 à TORRE PEEEIGE. — Escompte aux revendeurs.
I Poete« r S* COLOMBI 0
•»^ SPECIALISTE
û , . .
0 -»^SPECIALISTE«'» |U
0 ancien assistant à l’hôpital Neckir 5
I t ■ . ^ J- y
de Paris I 'q
^ ï|
Turin - 30, Via Orto Botanico 0
, , Téléphone 23-26 ' Q
-, „1, XONICaDIGESiTlvD -i
■' " ' <Sp«ia!iti,wa Wttji 'il
di'BBKEVBNTO
i Mi ' r JLì.ì ■j'ì !f V: ì / *1
0 Guardasi d^e innum^evoli ialsifieazioni. — Richiedere
•uU'etichetta la Marca* Deposita|a e sulla capsuU la Marca
# dej coi^trollo thimicp Permanente ItalirniQ.
ìliSSSS^
. CASSA DI RISPARMIO DI TORINO
istituita dalla di Città Torino nell’anno 1827 - Sede Centrale: Via Alfieri, N. 7.
Capitale depositato L. 181.000.000 su 212.000 libretti - Fondo di riserva L. 26.600.000.
SLpi E SUCCLL^ALI FUORI TORINO; Acqui - Agliè - Almese - Alòienano
' finali' - Bene Vagienna - Bricherasio - Busca - Bussoleno - Caluso
-Canelh- Cartgnano -Carmagnola - Casale Monferrato - Caselle Torinese - Castella
^ ^r'’ -I - Cavpur - Chàtillon - Cherasco - Chieri
-Chivasso - Cigliano - Ctriè - Cocconato - Corio - Crescentino - Cumiana - Cuorenè Doghani - Dronero - Gassino -Gattinara - Ghemme - Giaveno - Ivrea - La Morra - Lanzo
orinese - Leynì - Livorno Piemonte - Mede - Mirabello Monferrato - Mombercelli
Moncaheri - Montechiaro d'Asti - Montiglio - Moretta - Nizza Monferrato - Orbatsano
-Oulx -Ovada - Paesana - Perosa Argentina - Piossasco - Poirino - Pont CanavTsT
PontSaint-Martin - Raccomgi- Revello - Rtvarolo Canavese - Rivoli - Romagnano Sesia
- S Giorgio Canavese - Santhià - Settimo Torinese - Sommariva Bosco - Strambi^
- Venaria Reale - Venasca - Verrès
Ver suolo - Vignale - Vtgone - Villafranca Piemonte - Villanova d'Asti - Volpiano '
Sede Succursale di l'Orre l'ellice, Piazza Cavour, 7 - Casa Aruoletto.
L Ufficio e aperto net giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato e Domenica.
. . OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI
I. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col tna.nsitnr. credito di
PRESENTANTE^TicHIARATO, sSr q¿Mi ü'*?aSse?tStf puH
senza formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare : ^ seguire
a determinate categorie di persone (persone di‘servizio salariati
oj^rai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Pie*
colo Risparmio col massimo credito di L. 2000 onl _ ìì ^
colo Risparmio col -ssiio
quab viene corrisposto l’interesse del 3,50 “/netto di impila
.retti nominativi, papabili al Portatore vì'Lo.L:
compito'HnKr?»Ì“£ Sto'’dt mp“a“° “S”»,’«' 1“' «
-I. Apertura di libretti nominativi, con deposito di somme non inferiori alle T eonr^
S il Mposla^'' corrisposto l’interesse del 3'^
5. Deposito di titoli m amministrazione: La Cassa accettad. ai lUoliiH dèi Uhy.ttì
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà tanto
di titoli del valore nominale di I. 3000 s*np allq. conporrente
depositanti di titoli deUa specie di quelU die la CaSsa 1
SatìvI ^“a il^rapasso^ in certVcU^"
'■ Vc?.SduST„\\lL,'ÌnLÌciSoT,à^^ SvIceTl SSJ;Tu“S' I”
• fr.s,o
S. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO Tali cassette vea
gono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga gT^ bbrl??ò
di risparmio nominativo od al portatore con nn già im libretto
Il Presidente r; n • ^
C. FBRRBRO m CAMBIANO
tcmi<M),, ricoitìtuenite del Saugue,
ftCgtIt-N OC ERA,-UMBRA
« Soi^eote-Ai^elica » ,
I ( «Rportwionft in, lutto ¡1 mondo.
fftdosieiié-Mmm 10.000.000 di bottiglie.
•-«Witn-'-q»'-» »«■it'j’ivH ,K:>ffT .4- ■) ■
LACQUA CHINÌNA-MIGONE preparata con sistema speciale e con materie di
primissima qualità, possiede le migliori virtù terapeutiche, le quali soltanto sono un possente e tenace riqeneratore
del sistema capillare. Essa è un liquido rinfrescante e limpido ed interamente composto di sostanze venetali
Non cambia il colore dei capelli e ne impedisce la caduta prematura. Essa ha dato risultati immediati e ‘soddi.
sfacentissimi anche quando la caduta giornaliera dei capelli era fortissima. imeoian e sonai
SI v»nd* tanto profumata ohe Inodora od al petrolio da lutti I Farmacisti, Profumieri, Parrucchieri, Droehlarl Chlne..il.,i a a....'
Oipo.110 generala da MIOONB « C. • Milano, Via Orefici (PMfeggio Centrale, 2) • »“"•
T.0»RS tÉCl,rCE - IMPRIMERIE ALPIN«