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Année XV®
BTOÎ AN I
Ualle . . . . . L 3 .
ToÙR les pay» <îe TUnion de “ !
poste • • • . * fl
Amérique du Sud . . » 9 [
On s'abonne:
Au d’Adiaii;iistç9,^oa;
Che«; MM. les ^antours ;
Obéi M. Ernest RoTi)ert fPignerol|
et à la Tjlbralr^.CUj^antQre et
Mascarelli f Piffnerol )' ' ' • '
fi'abounement part du !■ Janvier
et se paie d’avance.
Si
27 Décenjibre 1889
N. 52.
Hu^^roia séparés ^en^an^dés avant
le tirage 10 centimes onaoun.
Annoni^es : 2Q centimes par
poùï' une* bedlè fdis, — Î6 owi
tripes de 2 ^ 5 fois et Ip oentiriiês pôur D fois' ^t au déssus.
S’adresser pour la Rédaction à M.
le P^st- Vieille, Torre-^e.lUc$
etpoûrridMiiinistration à M. le
Past. J. P,.Tqp&, Torri^Bellifie,
■Ç9t\t cl^iiiigôp^ent f’. fi^reBSG est
payé ' 0.25 ceutiines.' ’
ÎCHO 0lg$ VAInIrÉES VAUD0ISE8
.qbaque Vendredi
Vouy iii^: serez (nnoins,. Aotbs 1, 8. S-u^vfint l(i vérité avec In chitriis. Er-tti iv, 15.
qiiGin^ ai ip©
Tçut passe. Lqi repte, ~ Le Musée
Vaiidois. — Correspondance: lettre de Genève. — Deux centenaires. — Evangélisation. — Le TiHnoin à la Tour. - Ûn cadeau
de Noël; et un de Nouvel an pour moi, —
Revue poliitique- ' A'"*®.
Tout passe... Lui reste
Tout passe... les rochers sont rongés
par les ondes; le granit même éclate
sons feffoiT du gel; les monuments|
les plus grandioses et les plus stables!
créés pari l’art humairi se délabrent,
s’émiellenl. Ici ils ne sont plus que
des masse.® informes et mutilées, là ils
se distinguent à peine de la poussière
qui les environne.: Les empires qui gouvernaient ie monde perdent leur pouvoir, ils dispai'àissent ; des fortunes que
i’on croyait fondées sur le roc s’effondrent lovit-à-coup, laissant voirl’argile
que leur base n’avait pas dépassée;
le milieu où nous vivons se transforme,
et les hommes de -notre génération
ne nous apparaissent plus désormai,®
qu’égrenés ça et là; les amitiés pâ-t
lissent, et ces être* si précieux, si
étroitement entrelacés à notre existence, que nous ne pouvons songer à
un seul moment de bonheur, sans penser
qu’ils sont avec nous, que nous leur
parlons, quMls nous entourent de leurs
soins, et que nous versons dans ^ür
cœur ce qui déborde
bieuaimés disparaissent rapdeoaenl.
Nous mêmes sentons qidau dedans de
nous tout passe, l’energie et l’enlraip
de la jeunesse, le courage de l’iniliàlive, la force pour soutenir, le labeiir
journalier, la viguetir même du corps.,.
Ce n’est donc pas seulement sur un
sol mouvant que nous marchons ; c’est
sur un terrain en pente qui cède sous
nos pas. Tu es eùcore debout, mais
celte pierre qui vient de se détacher
sons ton pied, et qui bondit vers l’abîme, t’aVerlil qiiê d’un moment à
l’aulre la -fin pourrait être là pour toi.
Mais si tout passe, Lui demeure.
Il a été mort, mais mninienppt il est
vivant aux siècles des siècles. Celui
qui avait la vie en lui-même, a par
ses souffrances et par sa résurrection
remporté une victoire définitive et cotnplèle sur la mort. J1 est le prince de
la vie, U est la swrce de la vitt^
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Il demeure, et il demeure toujours
le même. Dans la gloire du ciel, c’est
encore le maître doux et humble de
cœur. N’envoie-il pas, en effet, aux
apôtres le Saint-Esprit, le Consolateur;
n’est-il pas avec son apôtre Pau! dans
sa prison de Rome, lorsqu’il est resté
seul, parceque tous l’ont abandonné;
ne vient-il pas, comme un époux va
à la rencontre de son épouse, au devant de ses martyrs, soit que ceux-ci
répandent leur sang dans j’arène des
cirques romains, soit qu’ils le versent
sur les rochers de ces vallées, et ne
revêt-il pas leurs affreux supplices de
toute la splendeur, de toute le joie
d’une fêle nuptiale? Depuis qu’il est
venu, où les serviteurs de Dieu ont ils
trouvé la consolation dans leur peines,
la force pour leur travail, la victoire
après leurs luttes?N’esl-ce pas en lui?
Et ceux qui abandonnant tout, oui
tout, s’en vont braver la faim, la soif,
la fiévre^psolement. la mort même,
pour'immour de Dieu et de leur prochain, de qui reçoivent-ils jour après
jour ce calme, ce contentement, cette
foi, celle joie, cet enthousiasme pour
leur œuvre qui se révèle dans chacune
des paroles qu’ils nous font parvenir?
lÎ’est-ce pas de lui?
Frères, ne nous appuyerons-nous
pas sur celui qui est vivant et qui est
miséricordieux? Oh! pères et mères,
ne vous appuyez pas sur vos enfants,
et vous enfants ne vous appuyez pas
sur vos parents. Mari ne t’appuie pas
sur ta femme, femme ne l’appuie pas
sur ton mari. Homme, qui que tu sois,
ne t’appuie pas sur l’estime et l’affection des hommes. Aucun soutien
terrestre n’est sûr. Tous cèdent, plusieurs percent la main qui se reposait
sur eux. Un seul est sûr, un seul est
bon, et c’est appuyés sur celui-là que
n#is voulons franchir le seuil de la
nouvelle année, et marcher aussi long"
temps que Dieu nous laissera sur cette
terre et puis...
Ohl quel beau jour, Sauveur fidèle,
Quand nous appuyant sur ton bras.
Dans la demeure paternelle
Nous porterons nos pas!
LE MUSÉE VAUOOIS
Monsieur le Rédacteur,
Voulez-vous accorder de temps en
temps au soussigné une petite place
dans voii e journal, pour intéresser les
vaudois et leur amis à l’institution si
éminemment utile qui a reçu un nouvel
élan par la place qui lui a été accordée
par la V, Table dans la Maison Vaudoise ? Je veux dire le Musée Vaudois !
J’espère, monsieur, que vous ne trouverez pas ma demande inopportune;
prouvez-le moi, en accordant votre
placet aux lignes qui suivent :
■ * .........
★ ★
Et tout d’abord, je me servirai des
colonnes du Témoin, pour adresser un
chaleureux merci à toutes les,
sonnes qui ont bien
à la réussite de notre exposition pour
les fêtes, et fournir nos vitrines d’objets si intéressants. Il ne m’est pas
possiblede les nommer toutes ici ; mais
il y a des noms que je ne puis taire.
— Merci à la famille Peyrol du Fort
d’avoir exposé les objets précieux, ayant
appartenus à H. .Vrnaud, qu’elle possède! — Merci à notre compatriote
M. G. Appia de nous avoir donné l’intéressant médailüer qui forme l’un
des joyaux du Musée, et les bonnes
gravures qui ornent nos parois. —
Merci à M. l'ingénieur Goss pour son
charmant modèle du monument de
Pratjgins; à M. V. Mourgl ia pour la riche
cheminée en tniirbre qui le porte; au
Pe^
voulu concourir
3
iiaissionnaire Weitzecker pour sa petite
exposition, pleine d’actualité, d’objets
envoyés du Basoutoland.
Merci surtout à ce vaillant ex-viceprésident de la commission nommée par
la Table, M. W. Meille, qui a si bien
su être l’âme.... et la main de la dite
commission. — Finalement: nos remerciements sincères à la paroisse de
Turin, sentinelle avancée des Vallées,
qui porte dignement l’étendard avec
le « Lux iucet in tenebris, » pour avoir
fait présent au musée du magnifique
drapeau de l’émancipation, la reproduction fidèle en velours et argent, de
celui qui se trouve dans la galerie
d’armes de Turin.
Que denomsje laisse dans la plume^
Ils seront mentionnés plus tard, quand
nous inviterons nos lecteurs à faire
une promenade autour de nos vitrines.
* *
Pour aujourd’hui, contentons-nous
de dire quelque chose de notre but.
Sans vouloir instituer un reliquaire,
dans le sens papiste du mot, il me
semble que le peuple Vaudois a un
devoir vis à vis des églises évangéliques du monde entier : c’est celui de
rassembler tous les documents qu’on
peut encore trouver qui concernent
l’histoire de son passé. Même les choses
les plus insignifiantes, d’anciennes
dates authentiques, peuvent parfois
prouver quelque chose, être des témoins précieux qui nous parlent de la
puissance de la foi de nos ancêtres
dans les persécutions, et surtout de
la puissance de cet évangile dont l’influence n’a pu être anéantie par le fer
et par le feu des croisés. Les seuls vestiges du village du Lau près du Pra du
Tour, de la boucherie et de la çorge de
ce vallon reculé et si sauvage, les
noiïTC de Tompt Sachet, les Bastions
etc., qui s’y trouvent, ne nous mon
trent-ils pas ces proscrits abandonnant
leurs habitations brûlées dans la plaine,
fuyant devant les loups ravisseurs, et
venant, à l’approche d’un rude hiver
peut être, se blottir aux pieds de ces
rochers du salut, que le Seigneur leur
avait préparés, et qui ne purent jamais
être escaladés par l’ennemi ? Oui, si
jamais le peuple Vaudois venait à rejeter l’évangile de notre Seigneur Jésus
Christ, comme une vieille légende, et
s’il reniait la foi humble et simple
de nos ancêtres, qui ne craignaient pas
de ployer la genoux pour prier même
en face de leurs ennemis, il me semble
que c’est à nous que s’adresserait la
parole du maître; « je vous dis que si
ceux-ci se taisent, les pierres mêmes
crieraient » (Luc. xix).
Ainsi nous sentons le devoir de dire
aux Vaudois: « Ne jetez pas aux vieux
fers ou aux chiffons les documents du
passé que vous possédez encore ! Ne
brûlez pas les livres noircis que vous
trouvez sur les poutres de vos chalets;
ne faites pas changer vos anciennes
carabines à pierre (uso Janavel), en
Remingtons. Portez-nous ces objets,
et nous saurons bien qu’en faire I
Pour aujourd’hui, qu’il me soit permis d’adresser un appel particulier en
faveur du portrait d’Arnaud qui nous
a été prêté par la «Société zéélandaise
des sciences » « à Middelbourg » Hélas !
le temps est venu de le remettre dans
sa caisse, pour le renvoyer en Hollande! Mais, le laisserons nous partir
sans en avoir une copie fidèle faite
par un homme de l’art ? Un de nos
meilleurs dessinateurs italiens qui le
vit, nous dit qu’il valait son poids d’or !
Il nous en faut un bon fac-simite,
dussions-nous dépenser 200 francs !
— Que ceux qui veulent nous accorder
leur confiance, veuillent bien nous
faire parvenir leurs contributions. Si
4
èÿôêSh%k îr Wôr'à, il sefái Véh'è dèirii'
la' dâîsfeë d'ù ‘Mlvs'éè.
As^èfe pbür la {H'erriièr'ë fôîi; !
A^i’édz, mëfis^'eû'r lè Ké'd'atlisui*, iüëfe
^áíntiiítióte áffé'ctu'étóé’S.
“Dáv. 'PbVrót
Córis'éltva’tftíir 'du Müsdè
SècT'étaîi'e dé là S. 'cl’H. V.'
CORRESPONDANCE
Genève, 21 décembre 1889.
V Cher Monsieur,
AVah'l ’i^uè raHtiëë du bfcëh't‘eiislii:'è
d’é lli gTdriéfiiSé t'è'n'li‘'de 'arfi^fe à i!dn
iérm'é; il idé SéÜiblc'qu’il ësl'dé tbdd
'dëVcilr 3ë Vdüs '¿crii'é 'dhe 'nbU\ièTlé
etlre. L’accueil ‘¿i biénvèillaA't Me
vô'd's AVez fáíll â dià’jili''érrtiëré, è'Acôui^gë'nrres'eSÉfà'is dë’cdh'espbridafdt, et ëë
d’'ést i*iàë Ta fnaTiêré'tjÜi rU'é Üià'dqu’e !
il m’est îfnpdsyib1é''d‘e í'óYís d'fi'e ibWt
ce dàé’ëà’cbdi'èWl les JbTWddiix'rélîgiéii'ii
SfiTé^è's, il me faut y'g'ianèr ce qui rifé
perdît'devoir'iritééésáér Vos leéte'ufs.
de'dbiù'riiéuée doric'pAr la Su'issë 'dllém'à’ride, dont'jè rië V6ù's ai pbs’pà'r'fë
encore, ëtstirdüqriéilè ¡é'vóus aVaiVarinbocé 'qu'èl'ques 'cdfn'riiüWéfeilioHs. *Le
d'épa'ft pour un 'ÜidHdè iii'é'illèrir 'd’e
rëxé'effèut'c'brélieri, A -Béi'ne A'èWtbTait (être la 'p'efs'íiín’íiiiíAtíoh ''dé 'tbUl
ce (ÿiii s’y fài.s'ait 'dé bdtt ét'de 'bié’riv
(M. 'fe cólótíél 0. dé'Bufé'n), ’h’a !pás'arrêté lés’flétiVfès 'religieiièés aiixqrié'llës
il ‘s'é'cdbfe’àcéàit àvé'c*tà’ril dé'Aéléi'dn
en'à rirëiir/è fôb'dé dé'nduv'e'lles ; trôis
ribiivé'àux joùrrià'Ux feli^féux pArdissdnl- 'oh pi'djéllè (’éfablfssérríétít'd’ttn
asile'pdUr'lés 'Sridié'tié ^bdi'eUrs, éoAidie
il eh existe déjà ‘deux éri Suis.se, tín à
Èflîkdn, ’éitiudri dé 'ÏÎUn'c'h, ét 'Uii à
Tré'féx, 'cÀtrÎdh 'de 'Vi-itid. El C’'ésl d’autílnl'pHrs'hété'ásdiré que'ïe 'lAblon 'de
Bèrrië, 'èiSàdt’iéh ihàjéüre 'p’aftl'e iátís
vî|[H&blëü, TrVr'd'^eVife '(|6i '■^ 'rêgtJë
eéinë dé l’ëà'd 'db v?è, Wdh piéè ètt'éé’ré
que celle du Vifti A Zutich bn a Tbit'
dés a^raridféèërtteüté ciô'ftëidéraMëfe à
l'Asîlé pdur les ép'i'Têpi'i'quéW, léquél 'èâi’
ÿd'üs une 'direcüljil' élfeehtieildftiéril
êVàbgéii'qtie. ’Bàhsée canlOW dé Zrirruh,
(jû l’àUïor'ilé fà'VôVfeô le parti rEftiritiai
rîstè '{Ht 'réToéhiist'é, lës évaogêiî'qués
oflt pWrtà'h't étt'fî'fi ébldriiH tjU’OniflyAirrtât à la fttcdUé dé'ibéolt%ife’'WtitpW)‘fèSsèur dé Ifeur'bord'. ÎUs'qu'â pif'éséill
il H’ÿ 'éri à'vail aù'crifi.
L'è Synode 'dé T'égtfe'é V.ü'ficHoi'Sè A
êié fàëfe'è'iABIé de¥riMréfftéh'ti bi 1>1 y 'à
Bü'diriè diséu'sSîdh fr'fe-ViVe'âu''iiUjét'iiiè
l’obligation de n’accdédér la éoWfil'rtttiL
tibii idêfe 'caiéributti'éWêis bbpVféés.
Lë db'nséîl 'd’E|gliSé'(aù'tdYit'é ritriilogiife
à ih'TTzWé) VbrilAit-lHlrridUirè Oé péifi^
cipé 'dt'était Àp'puyd paî' 'la f^dVdite <èt
le centre de l’assemblée, mais la gauéhfe 'a télidftiéwt pr4i{ë'été'!qii'^(ïn W’a' lpu
aï>é\ifîr’qü’à'’uh édftipfOdliS,"oÎii'boiftil
én'adriiettarit la'pfopositibn du cdnëëîi d’E^iiè'e, db déélarë qué'le'Syfittdb
ëritebd 'qli’riuéu'iie 'éohiràinte dé''iÿffrtséié'if'cfe né 'déVra êh’é ëlteécéè'd’âd’éfîb
côté, Ajou’tdhs'qiié' lé'Sy'rtdüe de 'pewt'
ddririer Yÿù’U'ri 'à^s, lA 'dédislota'ripparU’eht tiidiiitieriient '’dti »‘g'i a'iid 'Mn^eily
àilto'fité pulîtf^ue 'ér F^-iSlà'lfVé. '¥OUS
fé^réièïitei-voUs' rds'Iâi’fêté’s dn''^lynofde
dé'régîliséVti'Uddise déVatit‘n'à'VOlr foi’ôfe
dé'loi^qué's’lls SG'rt'f'VôIféfelpar ia‘'ôh'a¥ttbi-ô’■ dfe ■ député.s'!''Le' ^rHiid 'côfeSd«
de 'Bâld, a 'àuàdi dffi ^kcbper'Yfè
li'gidh 'à 'propos de 'la'Vêtis ion! de'te
cé'nk'ififiiéU. Apfês'dè 'lérigü’é^d'fëduâ^vdriS, 'Mus ' (fe''àWéîi'ddnVéhts'pritiipUsiéë
cfrit' é'té'bejèt’éë ét'dh''én l'ditéf cOfn'ttlé èi
dè'vàrit, 'à"rié*'èd)tei'iÎéfdr 't'ôiWiWe"é'g1ises
cjilé' t”éf ik 'riàÎibldi'îdVéfbVftié'e,’ et 'l'église 'éalTidti(i[Uè cbtéti'éiiilé Cvrëhï'càÎbP’ifijÜiés). Le Vôfe'des'fé'iirthes’'èn'Wte‘tiére'rbligletiSé a Até'êéàrïé'et'’in'ri’A
5
pas voulü >>«C0HHSPÍW’e le» catholiques
romains, parceque, malgré leui' nombre
assez'considérable dans le canton,protestant de Bâle-Ville, ce sont presque
tous des étrangers, bu reste il doit y
avoir encore tin d^bat sur cés objets.
'Les dëftx églises'(n'àtidnâle et'indél^endafite) de Neuchâtel ont eu leur
Synode. Bâhs Celui'de l'église‘Ra-iwria'le'ona ééfttsé d’abiaissérj au dessdus
de arts, l’âge rélîüis'pour le dernier'
doUi’S dés câtéchu mènes'; >On s’est obëUpé 'à développel’ les écoles du <tii<manche, â' organiser dans'les parois^s
des conférenees<reMgie«seS‘dt moiialés,
élo. Dhiis''le Synode iodêpendant ort a
refit!t !e régletnétil des elxamfenb,'on
s’est occnp'é'dn chaht'èt'de la âîissibn'
d’Affi'ique, dite mission ronlahde, tpii
agit, éntre'átítrhsj dans les âistfict's'ioù
on a dédotíveVt ‘âbriiièrfemehl 'iant de
gisements d’or, liés deux églises'rtéudïâtelbises sont animées l'une envers
l’autre de senti menus loUtià-faii fraternels'; elles owticélébré'ensemble le
4® éen-tenaire'deilanaiasaneèide-Farelv
et'les d’ett^x clergés fom>'páli*tie einse!mble
de 'la '«'Société 'des p'asteurs et ministres'»', 'pbSBédatrtt »une ¡belle fortune
qui sert à pensionner les vevives ¡de
pasfeur's ôt les'pà'steuéS 'Bn retraite.
Le Synode de l’église nationale du
Gailton ¡de 'Vaud s'eiit réuni le ftfôis
dérnier et"s'-eét cccspé de dons nombienx et -vtariés. *Ii a exprimé à 'l’autdriié Èilpérieiire le'Vœupque'les tirs
militài'fés du'dliwsncbe'n'aién't lie« ¡que
l’après^nidi. Vods serez peugêtré'étonnés qn'if n’sit pas ¡ étendu ¡'¡ses cfost
defSüia 'én ¡demandant que ■ oes tirs ¡ae
fassent des ¡jours ifetir ¡seiwa'ihîe, üBials
dans .la' plupartidès'IeûBliéés ils'sé'feWl
en'plein ch»nip;<on>ne petn 'ddnci les
avoir les jours où ton travaille !6ans
lesIAiïips/'sans cela, dnvltfturàitf bie'n
demaadé. ¡dn > a aussi« exprimé »le «vœu
que'les élee>licme.poliiilique6,.qui se font'
ti-és souvent dans les tenoiplest ne'Se
fassent que l’après-midi*du dimanobe.
Quant à Genève j’aurais trop ¡de
choses 'à vOus raconter, aussi je dois
faire un chüis. On va construire une
chapelle -protestante dans ta com-!
mûrie catholique d’Anièré» nnnexée à
notre Canton ¡en ISIiS. Le culle-s’y célébrait depuis plus de 30 ans dans'une
saWe, et mêmcj à'Uoriginfe, ü y,avait
eu »de vraislémeUlestpeur rempècher.
Aujourd’hui , grâce à une généreuse
dohalrice bien Connue aux Vallées, un
édifice spécial ^s’élève. —.En ville .des
eéurs, ¡dés séances 'nombreuses sont
doiMés sur ¡des sujets '.religieux dans
différents liOcaU'Xv et l’unionchrétienne,
en ipâPtieulier, montre ici un;zèie des
plus loubbles.
'Une des'Sociétés religieuses lesiplus
populaires, peut-être ¡la plus populaire
der Genève, est celle, deis Secours rejigieuxpour les p ro test an (e, disséminés.
Sans taveir des ipoHes .sous .sa direct ion
exdusive., comme la Soc. évangélique,
p. ex., elle subvient .aux besoins religieux dégroupés de,protes.tfanls isolés
0« dispersés'dans beaiïooup de pays.
Grâce A ■ eette Société, bien des nouvelles églises ont pu être eonsljtuées.
L’>assem.blée générale ¡.annuell,e a eu
lieu■ le .15 décembre et, ou - y ascnlendu
un rapport sur, l’activité abonda.mment
bénie de ses 4i'avaux.
¡Notre bureau^de,bienfaisance, insliunion absolument,privée, a aussi eu
son îassetnblée générale. ¡Ce bureau
rend (de grandsserv*ces,pour;.l’'a8sisbanoeides .pauvres;.un ouvroir pour le
travail des, femmes y est adjoint. Le
Directeur du Bureau se plaint toutes
les années, de ce que, même les Sociétaires, persistent à donner de l’argent aux mendiants qui viennent sonner à leur porte, et par des exemples
6
410>
frappants il démontre que ces aumônes
sont des encouragements directs à la
paresse et à l’inconduite.
Une autre Société très nomhreuse
a eu également son assemblée générale constitutive, c’est celle qui s’est
proposé pour but de restaurer notre
vieille cathédrale de St. Pierre, dans
la chaire de laquelle les Réformateurs,
et Calvin en particulier, ont prêché.
Les réparations sont urgentes et seront
coûteuses, mais tous les Genevois sont
d’accord pour les faire, en sorte que
l’argent se trouvera. Nous avons été
devancés, pour des oeuvres analogues,
par nos confédérés de Neuchâtel, de
Lausanne, de Berne et surtout de Bâle.
Il me resterait à vous entretenir de
gens qui font retentir la presse de leurs
exploits et qui désirent ardemment
qu’on ne les passe pas sous silence;
je veux parler de l’armée du Salut.
Mais je n’en dirai rien, estimant que
moins on s’en occupera, mieux ce sera!
Je termine donc en faisant mes meilleurs vœux de nouvelle année pour
cette chère église vaudoiseet pour les
lecteurs du Témoin, en particulier.
Cette année 1890 n’est plus celle du
bicentenaire de la Rentrée, mais c’est
celle du bicentenaire du Glorieux
siège de la Balsille et de la riconciliation des Vaudois avec leur prince,
deux événement capitaux de votre histoire. Elle doit donc aussi être considérée comme une année de reconnaissance spéciale envers Dieu. Puisse-telle, sous le souvenir des belles fêtes
de 1889, être abondamment bénie et
être le témoin d’une vie nouvelle et
active parmi vous et vos amis.
Ad. g.
DEUX CENTENAIRES
Nous venons de recevoir la letti-e
suivante que nous publions avec plaisir:
M. le Directeur,
L’on peut bien dire que l’année qui
va s’écouler a été une année de doux
souvenir pour plus d’un peuple.
Les Vaudois, très occupés, pour
fêter dignement le Bicentenaire de la
Glorieuse Renirée de leurs pères, ont
oublié bien des faits secondaires, il
est vrai, mais assez importanis, entr’autres deux centenaires.
Je veux parler du centenaire de nos
grands bienfaiteurs M. le Rev. docteur
Gilly et le général Beckwith.
En effet, le premier naquit h Hawkedon le 38 janvier i789 et le second, le 2 octobre i789, à Halifax.
Puisque l’on a laissé passer sous silence, involontairement sans doute,
ces deux dates, espérons que l’année
prochaine on voudra bien commémorer, même de la manière la plus
simple, le 101® anniversaire de la naissance de ces grand amis, à qui nous
devons â jamais toute notre reconnaissance.
Votre tout dévoué X. Y. Z.
Nous sommes très reconnaissant à
l’ami anonyme pour ces lignes, pour le
sentiment qu’elles expriment et pour la
proposition qu’elles contiennet.Si nous
ne nous trompons, mention a été faite,
en plein synode, des deux centenaires
dont il est question; mais il ne sera
que trop juste d’y revenir l’année prochaine. Quelle meilleure manière, en
attendant, d'honorer leur mémoire, que
de mettre en pratique leurs conseils:
« Nous sommes des témoins, écrivait
le gén. Beckwilh, postés sur les flancs
du Viso, pour rendre témoignage à.
7
la vérité. Lux lucetin tenebris. Portons
le flambeau que Dieu nous a confié;
et s’il juge à propos de nous imposer
aussi sa croix portons-la pareillement,
avec joie et reconnaissance. Les événements marchent à grands pas, et
parleront bien haut dans peu. Ceignons
nos reins; Christ est à la porte; préparons-nous à ouvrir, car il viendra
à l’heure où on ne l’attend point#...
« Votre force est immense. Le Dieu
de Jacob marche devant vous. Point
de lenteur; point d’indifférence, point
de découragements. Sûrs de votre fait,
vous irez de force en force»...
« Vivons en toute franchise et liberté
de cœur, et dirigeons constamment
notre attention sur tout ce qui est
noble et généreux. Soyons noblement
religieux sans orgueil; pensons des
choses nobles et agissons noblement
envers tout le monde, en toute humilité; sacrifions noblement nos intérêts,
nos penchants, et surtout nos caprices,
au bien d’autrui; oublions-nous noblement nous-mêmes, et dirigeons noblement nos efforts au profit de tous
ceux avec lesquels la Providence nous
a mis en contact. On n’a pas besoin
de monter à cheval pour faire toutes
ces choses ; la vie de tous lesjours nous
offre un champ bien plus vaste à cet
effet »
Evangélisation
Pise. — fîajoporiô sulle scuole evangeliche Valdesi. — Elles ont été fréquentées, pendant l’année 1888-89, par
189 enfants, la plupart appartenant à
des familles catholiques; les autres sont
évangéliques, à l’exception de quelques
juifs. Le nombre des parents qui désirent nous confier l’instruction de
leurs enfants augmente d’année en année. 130 demandes d’admission ont été
présentées pour l’école enfantine seu
lement. Le bilan de ces écoles s’est
clos comme suit: Entrées (représentées
par un encaisse, des dons, une vente,
ecc.): L.it, 5317,59. Sorties (salaires
des instituteurs, cahiers, plumes, réparations): L.it. 5224,87. Reste en
caisse L.it. 92,72.
Livourne. — Report of the Leghorn
Evangelical Schools. — Nous avons les
noms de 240 enfants dans nos registres.
Plusieurs ont du être renvoyés parcequ’il n’y avait plus de place. De ces
240, cinq sont protestant et deux juifs,
tous les autres appartiennent à des
familles catholiques. Un bon nombre
assistent à l’école du dimanche. Madame Stewart, la fondatrice de ces
écoles, n’est plus membre effectif du
Comité, mais elle continue à en être
l’âme. Que Dieu veuille la consoler
dans son veuvage et la réjouir dans
sa longue infirmité, en lui donnant de
recueillir des gerbes toujours nouvelles
et toujours plus abondantes de ce grain
qu’elle a si fidèlement semé.
LE TEMOIN A LA TOUR
À partir du premier numéro de
Janvier, le Témoin s’imprimera à la
Tour. Son Directeur et son Administrateur y résidant, c’est beaucoup
&lus commode et moins dispendieux.
os imprimeurs de Pignerol (’ont compris aussi, et ils ont eu la bonté de
nous assurer qu’ils ne nous en voulaient pas. Pour nous, il nous en coûte
de nous séparer d’une maison qui a
publié noire feuille l’espace de 41 années, dès l’aurore même de nos libertés, c'est-à-dire en un temps' où
il fallait un e.sprit très éclairé et beaucoup d’obligeance pour imprimer un
journal nettement religieux comme l’a
toujours été VEcho du Vallées. Nous
désirons exprimer ici à la maison éditrice Ghiantore-Mascarell! , et plus
particulièrement à M. Joseph GhianTORE, toute notre reconnnaissance, et
les prier de nous conserver les sentiments d’estime et de bienveillance
dont ils nous ont honorés jusqu’ici.
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Uri catlômi fioël ■
ei un de Nouvel An pour moi.
.4°,Sa réfabonper tout de Rijitfi;
2° Trouver qguatque aoivvel abanfté.
Merci d’avai>ce.
Le Témoin.
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HenuÊ ixoltitifuc
Ætfttiie. i<a ;Gha,aibr#, d^ns ,«<»
sè^flice d» ,19 fl. a ad€>pt^, avec 496
votes coiUfe @Æ, le projet de réfoniie
j4es (Eavr^ Piesiei comsioeflé la ,diî>leHispipfliideil'wiro projet,rolflitif |>
Iwtitiop 4ea¡tarife différeptiioJs aveç la
Fraaee; elJe g’estianiMite ajoMrnée 3;a20 janvier .'i
A‘lai reprise des travaux,i le Prés, du
Minigtére présentera, assuCottnoa, un
projet pour la eoloniealiion à l’intérieur.
Le Sénat, à son tour, a commencé '
la discussion des tarifs différentiels.
Deux nouveaux .sénateurs viennent
d’être nommés dans les personnes de
l’hofl, SjJ.vjo Spaventa dépoté dfi Ber;ptj(ie , ot de -Codrotiteili, Préfet de
xFrialltni, Tanarchiaie, coupable d’iavoir fakiéelater une bombe, U y a
, quelques mois, sur une des iplaoes de
litóme, ,a été condamné a 4ô lans de
tira vaux fbiieés, et son complice. Pallolto, là é ans de ¡la même peine.
— ün rappQiH -très détffilté d’un docteur ¡français, sardes
cfiuaes du lent accroiesemenl ,de la
popuiation en France, eonstate que
he*ééien't. des naissances sm-iles morts,
qui était en 1860 de 475.'24i0 n’étaii
plus que de 83.638 en 4388, et que,
dans de cours de 5 ¡»ns seutlement, de
nombre des sourds-œoetc, aveaples,
idiots et fous a plus que galntuplé.
l^eipritiolpales causesioe ce 'triste ¡état
de choses 'seraient Tiramoralilè enoisSante j«t iPabus 'des èolssons ¡alooboli'qn©s ' et du tabac. U' €¡o u verna men t ¡ a
udopté déjà, et est '©n train d’adopter
des mesuri^ poun empèebar kidinxi*
mtlis®« seasibfc ide là !]P(<PpWi(àiftft, î
^Loflétébra Smip->Paclta
Oït ài ffliHprês Pfttois éà rpatàdiq,
mais il ne ppurra dfi sjtôt ^4>apdoqne,r
OagamoyQ.
Le roi Ménélik est parti pouy le
'figré. Ras Mangascià ét Ras Alula,
dît-on, ont fait; mais en vain, des
«uances au Négus dans le but de se
réconfiiljeir .àvécilui, '
ÆlÊfésit. r„ Le Gou»erneraaBt de
Jflmquvelle, répwb)iqu,c î» Osé Iq l'éwiofl
(ij^s repré§éatftHts blicml« dp l’i!,t,àt m
15 nov. et décrété l’exil de la faip'U®
impériale, et la cessation de la dot de
5-000.000 et de la pension annuelle
dont-jouissait ou devait jouir l’ex-emipeiewr.
'V’ I
Le$ Rapports pffidels, parus celte
année, présentent un intérêt tout spécial. Nous désirons qu’ils spienl répandus dans toutes nos Eglises et, à
cet effet, nous mettons à la disposition des Consistoires le Rapportée la
Table et le Compte Rendu du dernier
Synode précédé Résumé historique
des fêles du Bicentenaire, au prix
très-réduit de u« franc, pourvu qu’ils
en demandent au moins un nombre
égal à celui de leurs quartiers.
Messieurs les présidents des Consistoires du Val St. Martin voudront
adresser leur4ern»nde nu Modérateuradjoint, et ceux des Vallées de Pérouse
ei 4u ftélis, ¡an Mndéuàinur.
Pour le publie, le prix idu Gompir
Rendu esi de 2 1rs. (ppur l’Étranger,
tînion .postale fr. 2,50) et celui du
R(i(ppoi;t df jft tde .fr. 0,50.
J. P. iPoNs, Med,
©R-UEST Robeut . ti-cr«wi,
mignero-1, -lmp. .©hiantore-Masoareili.