1
Première Année.
17 l)éee<1<»6roi1875.
N. sentit,
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iilii fiil gUOil J‘.' ,ÎÎU-'U'00
«Toiiirnal“ cio *^1’,
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Vous me serez témoins. Aerss I. 8.
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Suivant la tériu avec la charité: ,
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Paraissant chaquet Vendredi
, -, .u;’it.i|
44L
’■''Prix db l’aiohMbhìWt par'an
“1. ''t'”-!,. ■* ■
P 6
Italie . .
France ¡¡-, . ... ,,, .,
TÓUS les pays de TUnion de *
poste (Europe) . . , '■■* 7
Etats-Unis . . ., . ,. » 8
On s'abonne; à Pignerol au. Bureaa'de l'administration Maison Micot.
A La Tour chez M. :f>li.Li libreire. {'
A Turin chtz M. 6oss, via Pio Quinto, n. 15.
A Potnaretebez M. LANrARST t^ast. DÎreelsur.
Pour la France les abannemenlA** ^ont à la
Libr. Boshopbb, N. 47, Rué He Lille, Paria.
Un Numéro séparé: 10 centi'm'ed,
Annonces h la. 4|,a:page 26 cenli-i.
mes par, ligne, ^
On reçoit pour abonnements ci
insertions des' limbrM-poste de”'
toot pays.,,^,,, , _ ^ 4„„ r
Les cofldiliofls d'abonaeffleot
au Témoin sont pour 1876 ies swtoanf«.’'
Italie............................ L. 3
Fraoce ............................. » 6
Tous les pays de l’uuioo de poste
( Europe ).........................» 7
Etals-üuis...........................A 8
- .... ...I.I ' L ____-y:
Somm.aJr'e.
A M. le Pasteur P. Laotarel, directeur
du Témoin. — Une question proposée à
la Bédaetiohrdu Témoin. — Une institulioD vraiment utile. — La forme et ,1e
fond. 1— L^,,trésor ^aiis„lp,Çi,el, —, iVpurelies religieuses. — Chrortîque muüôise.
— Revue politique. — Souscripliou.
A M. le Pasteor P. Lanlarel
Diredeor du Témoin
Turin, le 13 décembre 1875.
Bien cher ami et frère
Plus qu’aucun autre vous avez
eu la bouté d’insister auprès de
moi pour que je fisse, cette année,
ce que vous m’aviez déjà demandé
de faire l’année dernière : une traduction française à l’usage de nos
paroisses des Vallées, de mon catéchisme italien.
Vous savez , cher ami , ce qui
m’a fait hésiter pendant longtemps
à céder à votre désir d'ailleurs si
obligeant pour moi.
Maintenant c'est chose faite; et
l’empressement rais par la majorité de nos pasteurs à essayer
tout au moins de mon manuel
avec leurs catéchumènes , eu dépassant de beaucoup mes espérances, a été pour moi la source
d’un véritable encouragement.
Toutefois ce qui me regarde
personnellement en cette affaire,
ne doit venir que tout-à-fait en
dernière ligne; l’important, ce'à | cette manière!«'tout ce qni, dans
AM Am « AM Im aM a Am am a3 aa ma Am aa .m ^ Am Am ama A Mm ^ aa t ) Am % f aa m« aaaaI a«»- .a-aaa.^AÂa.aa aa,a A A. A aa. Lm
quoi chacun de nous*comme pas
teur est très fortement intéressé,
c’est à ce que nous possédions une
fois un manuel d’instruction religieuse qui réponde si bien à
nos besoins. qu’il ait chance de
devenir et de rester pour longtemps le catéchisme de l'Eglise
le Manuel en question, peut ¿trè
considéré, avec raison, comme une
regrettable lacune, ne soit pas signalé ou par l’un ou par l’autre
des pasteurs qui s’en seront servi
(et les plus réellement regrettables par plusieurs ou partout à
la fois). Et comme, de mon côté.
vaudoise,\e manuel grâces anxquel je n’ai pas de plu.s vif désir à cet
les générations qui se succède- égard que de profiter des obserront seront instruites et édifiées j vations réunies], pour faire dispadans cette même foi qui a fait la j raître, pour autant qu’il sera en
forc^et la joie de nos pères et moi, de mon Manuel , toutes les
.qjw,', saal»,- peut fait«- ewg»»» impei'fegtions qui me seraient si-i-'
nôtre et celle de nos enfants. gnalées, il me semble que, des
Or on manuel n’a de chance de différents moyens à employer pour
devenir ce que nous venons de pour avoir un facile catéchisme
dire, que si, au lieu d’être l’œuvre d’un seul, il est celle de plusieurs , celle un peu de tout le
monde.
Que les pasteurs donc qui ont
eu l’obligeance (dont je leur suis
on ne peut plus reconnaissant )
de faire l’essai de mon Manuel,
aient encore celle de me rendre
le service que je me permets de
leur demander, par le moyen de
notre journal: qu’à mesure qu'ils
iront en avant dans leurs instructions, ils notent, chapitre après
chapitre, ou même réponse après
réponse, tout ce qui leur semblera
n'être ni assez clair , ni assez
simple, ni assez complet, ni vraiment à sa place: aussi bien ce
qu’il conviendrait d’ajouter que
ce qu’il conviendrait de retrancher , tout, en un mot, ce qui
leur paraîtrait avoir besoin d’amélioration ; et qu’arrivés au terme
ils aient l’extrême obligeance de
me Iransmellre une copie de leurs
observations.
Ou je me trompe fort, ou il me
semble difficile qu’en proce'dant de
qui est dans nos vœux à tous, celui
que je viens de proposer, en même
temps que le plus facileraerat réalisable, est aussi le plus sûr et le
plus efficace,
Combien je m’estimerais heureux si vous même, cher ami,et
tous nos autres frères dans le noinistère vous en jugiez comme moi
et vous vous sentiez disposé à
m’accorder ce que j’ai pris la liberté de vous demander!
Quoiqu’il en soit ne doutez jamais de la vieille et cordiale affection que vous porte en J. C. votre:
J. P. Meili.e Pasteur.
(J!HE OUESTiOl PROPOSÉE
à la Rédaction du Témoin
M. le Rédacteur et très honoré frère ,
Une qiie.stioD m’a SQuveut préoccupé
et môme embarrassé, depuis la mise
en vigueur . parmi nous . de la loi
sur le mariage civil; et je viens vous
la soumettre, espérant que vous-môme
ou quelqu’un de vos collaborateurs,
2
198
LK XÍIIOIM
vous Toudrea.Jtii£D,nî’§id^.à^ iroj^iâc
la vraie »olulîoo. ,,’ 4s
Cette quesUpAies^asuinte: Welle
ligne de consulte «n pa^ur iS|Îl-il
tenir dans Ir cas ôtl dës"êi)oux
auraient jugé ^peu importe le motifj
devoir a« passer^ ppur>leur-ip^^gei
de la consécration religieuse qui est
du ressort de l’Eglise , quand il leur
nait un enfant, demandent— tout en
persistant dans l'état que je .viens de
rappeler — que le baptême, lui soit
administré? ,
Le pastenr â qui cettejdemande est
adressée doit'il ou non obtempérer à
ce que l’on requiert de lui ?
Tout à vous, de cœur, en J. C.
N. N.
La réponse demandée suivra procbainement.
Florence, le 13 décembre 1875.
‘Monsieur le Directeur,
Nous avons pleinement partagé votre surprise en entendant dire que U.
Théophile Gay avait été délégué par
les Ëvaqgéliques d’Italie à la réunion
de Belfast; tout est matière â surprise
dans ce fait divers.
1. II est surprenant que i'Âilianee
Evangélique | branche anglaise) ait
accueilli M'T. Gay comme représentant
un corps collectif; car la qualité de
membre de l’Alliance ^sauf erreur)
est purement personnelle.
2. Il est surprenant que M'^ T. Gay
se soit qualifié de représentant des
Evangéliques d’iialie; de fait , il représentait je ne sais quel sous-comité
plus ou moins romain, formé^de MM.
Oscar Cocorda, Ludovic Conti et Th.
Gay. Comme collège électoral , c'est
bien peu de chose.
3. Il est surprenant que M'Th. Gay
ait trouvé â Rome quatre mille protestants, et presque point de catholiques en dehors du pape et des prêtres
et de quelques autres personnes qui
dépendent des prêtres I II est bon de
savoir que notre Congrégation à Rome,
qui est la plus nombreuse, ne compte
encore que cent trois communiants.
Mais peut-être M" T. Gay a-t-il compté
tous les protestants qui peuvent affluer
à Rome pendant l’année.
4. Mais ce qui est plus surprenant
que tout le reste, c’est l’incorrigible
fatuité de celui qui se pose en représentant (de quij? de quoi?). Quant à
la question de savoir si l’ÂHiance Ëvangëlique tiendra ses prochaines conférences à Rome , elle est tellement
hypothétique que je me dispense d’y
toucher. 11 est une autre question plus
actuelle; Où en est, en Italie, l’Alliance Evangélique elle-même ? En dehors du sous-comité, ci-dessus nommé,
j’igoore même si elle existe.
Agréez les salutations
De votre dévoué
Alb. Revel Prof.
B#. inslUilioa üawcnl
- -■ ^
TépevesU;à la S&ciété
des ÿtmûiseites fp^iiStantes -ptmr
la ^protection de l'enfance pauvre,
BiistaDt, au sèin 3e rE^lièe évangélique de Turin, depuis l’année
1859, et dont'le com]^tè-réndu annuel vient de paraître.
D’après ce compte-rendu (qui
entr’autres mérites a celui d’une
grande concision) les recettes de
la Société pendant l'exercice 18741875 se sont élevées à fr. 5293,57
centimes, provenant l“d’un résidu
en caisse de l’année précédente
de fr. 527,87 cent. ; 2° du produit
net de la vente qui se fait chaque
fin d’année , au profit de la Société et qui a été, l’année dernière,
de fr. 2794,80 cent. ; 3“ de dons
en argent faits, la plupart, à l’occasion de la vente.
Les dépenses ont dépassé de
fr. 277,78 cent, les recettes, c’est«
à-dire qu’elles se sont élevées à
fr. 5571,35 centimes. De cette
somme fr. 2209,50 ont été versé
dans la caisse de l'hôpital évangélique de Turin, au bénéfice duquel la Société avait destiné d’avance la moitié de ses recettes de
tout genre, qui n’auraient pas de
désignation spéciale ; fr. 1365,75
ont été dépensées en payement
de pensions pour des enfants en
apprentissage; fr. 559,70 , pour
l’envoi à la montagne , pendant
les trois mois les plus chauds de
l'année, de 15 enfants maladifs;
fr. 397 en nourrissages et autres
subsides ; fr. 664,90 en distributions de vêtements, chaussures, bons
de pain, de farine, de bois, etc. ; fr.
336,96 en 5600 soupes environ, distribuées, pendant les mois les plus
rigoureux de l’hiver, aux enfants
de l'école en’fantine et en un bel
arbre de Noël offert aux écoliers
de toutes les écoles réunies; fr.
37,50 enfin, en frais d’impression.
Voilà certes de l’argent bien
emploA'é et une excellente manière
de développer l'esprit de charité
au sein d’une Eglise, et d’initier
de bonne heure les jeunes filles
de la classe aisée à la pratique
de ces oeuvres de bienfaisance qui,
utiles à ceux qui en sont les objets, le sont tout autant et peutêtre plus encore à ceux qui Vy
consacrent!
Un» {MMtsMlle vâii^. destinée à
procurer à la Société des ressources pouf to prétchaift exercice est
annutieé» pour 1* ^ le 16 du
courant, et nous ne doutons nuldenaent de son flein succès* Quaod
l’œuvre pour laquelle on fait appel
à la bienfaisance est d’une utilité
aussi manifeste que celle^dont il
es^queUion dans ces lignes; qu’on
s’adresse à un public aussi disposé
à donner que l’est généralement
celui qui compose la communauté
évangélique de Turin, quand à la
direction de cette œuvre sont préposées des personnes aussi complètement dignes de confiance et
aussi dévouées que les honorables dames dont les noms se
trouvent au bas du rapport que
noos venons d’analyser , et 'que ,
surtout, on l’accomplit dans un
esprit d'obéissance envers Dieu
et avec le désir sincère de lui
être agréable. le succès ne peut
manquer à cette œuvre.
LA FOBIHB ST LE FOKD
Nous empruntons à VEglise libre le fait suivant que nous transcrivons à l’usage des formalistes
qu’il y a un peu partout.
C’était à Naplés; on|discutait sur
l’importance des formes du culte.
Un des assistants prend la parole et dit: je demande la permission d’expliquer ma pensée par
une allégorie tirée de mon métier. Je suis cuisinier et j'ai un
maître qui aime beaucoup les pâtés. Aussi je les prépare de mon
mieux et j’ai soin de leur faire
une belle croûte dorée et agrémentée de dessins. Parfois, mon
maître tourne . retourne le pâté,
épilogue sur les dessins, et je
pense; c’est qu’il n’a pas faim.
Mais , quand je le vois couper
vigoureusement la croûte pour
atteindre le pâté même, je dis:
cela va bien, il a faim ; de même,
quand j’entends quelqu’un discourir sur l’importance des formes
du culte, je pense qu’il est comme
mon maître, et qu’il n’a ni faim
ni soif de vérité. Ceux , au contraire, qui ont faim et soif de
justice, ne s’arrêtent pas aux formes et songent avant tout à donner à leurs âmes une solide nourriture.
3
ut válfoiM
ufiT'i *lft; Tfèsof áiAS> hii Gklv{iof< u
Deu» ineviiofei raeonié'éi' petr Móbi^
l .; ■ îlt/: .lilhTrilO 3
- ' !« R'.rn-î. .;.-j‘ -rfl'i nf- iwior
Quand, j’âtaif av)f. k;;côt!»de l’Qcéan
. Paciflque,jjç passai taon premier dinianche a San Francisco. Je me rendis
á rècofe‘'dti't}iniatrclié;'.i. bn me pria
de donner la Ieçon<< "<Le'Sajet était r
Nos trésors dans h oi^. Oa disposa
la planche noire; n'étant nioUinënie
x]u'an piètre ealÜgrapfae', je passai la
craie à l’un des monitears et je dis
aux enfanta; «Je désire que vous lUé
nommiez quelques^ irëeors' tarrestras;
Qu’est-ce que les hommes aiment le
mieux ? »
«L’argent», cria quelqu’un..
cNotez cela, dis-j,e au moniteur,
y a-t-il encore quelque chose? «.
«Les champs».
«Notez cela». Il y eut d’étranges
réponses. Un petit garçon s’écria:
• Le rhumi» et peut-être était-il plus
prés de la vérité qu’aucun autre, car
bien dés hommes vendront âme et
corps, biens et famille, tout ce qu’ils
possèdent pour boire. Quand le catalogue fut dressé, je demandai anx enfants de me faire une liste des trésors- célestes, la première réponse fut:
« Jésus a ; et en allant de l’un é l’autre
nous trouvâmes que les trésors du
ciel étaient beaucoup plus nombreux
e( précieux que ceux de la terre.
Le jeune homme qui notait ces réponses était un inconverli. En) parcourant du regard les deux li.stes pour
les comparer l'une á l’autre, il resta
comme pétrifié de honte. «Que j’ai
été fou, se disait-il. Je suis venu sur
cette côte du Pacifique et j'ai dépensé
tout mon avoir pour acquérir ces
choses terrestres ». Et là devant celle
planche noire, il fit vœu de passer le
reste de sa vie á rechercher les choses
qui sont en haut.
Un de mes amis alla faire visite d
l’un des fermiers de l’Illinois pour
l’inléresser à une œuvre de bienfaisance. Celui-d le fit monter sur le
belvédère de sa maison et lui dit;
« Regardez lâ-bas ces prairies ondoyantes, ces troupeaux de bœufs, ces chevaux, ces brebis, tout cela est à moi,
c’est le fruit de mon travail ». Puis se
tournant vers la ville, il montra â mon
ami des rues entières, de beaux édifices, une vaste halle portant son nom,
et dit de nouveau; Tout cela est à
moi, j’étais pauvre quand je vins ici;
c’est mon activité qui a produit tout
cela «.
Mon ami ne disait rien, mais quand
il eut vu tout cela , il leva solennelment la main vers le ciel; « Que possédez-vous lâ haut? » dit-il.
La mine de son hôte s'allongea.
« Où! demanda-t-il, dans le ciel?....
« Je ne possède rien lâ haut ».
I Hélas ! il avait vécu aoixante-dix ans,
il n’était plus bien loin de l’autre
mo|D|i)« et il off possédaHi ries I
K*e»(>cei .paa. éuange , Julr dit mon
am^, .qu’un homme sage et prévoyant
comme vous puisse vivre pour le préseéft' èf Idèpeneer ud temps qui ne l'uî
appartfetn pâéipuur mourir cotmae uii
nrerodiant’ét ewtrer pauvre dans l’éter-nitè? ._2. •: .J
Quelque temps après . cet homme
mourait comme il avait vécu et ses
biens passaient à d’autres.
-i;/!-’ it.
ÀotiireUe» reitjgieu&t0
ÆiassBanms. Nous extrayons d’un
rapport que la Commission des études
de l’Eglise évangètique libre du Canton
de Vend a envoyé aux eonseils d'é-»
glises les données qui suivent: Les
étudiants inscrits sur les râles se répartissent comme suit : Dix ont achevé
leurs semestres , 23 appartiennent â
l’auditoire de théologie et 9 sontélèves
de l'Ecole préparatoire. — C’est un
total de 42 étudiants qui, sous Te
rapport de la nationalité, se répartissent comme suit* 18 [Vaudois , ( du
Canton de Vaud ), 10 Espagnols, 9
Français, 2 Hollandais, 1 Neuchâtelois,
1 Vaudois du Piémont et 1 Arménien.
Les nouveaux élèves sont au nombre
de 3 seuleûienf;~èr, dit le président
de la Commission des études, en face
des villes qui se font par le départ
des 10 qui ont terminé leur séjour a
la faculté, c'est bien peu assurément,
bien peu aussi en face des besoins
de l’Eglise et de l’évangélisation. N’y
a-t-il donc rien â faire pour combler
ces vides? Nous avons d'abord à demander au Seigneur, qui seul peut
adresser des vocalions etficaces, de
parler â la conscience des jeune! gens
et de les pousser au travail de sa
moisson; puis nou.s avons aussi ¿regarder autour de nous et, sans rien
forcer, à diriger du côté de ce que
l’Ecriture appelle une œutîre excellente
les pensées des parents chrétiens et
des jeunes gens gui ont été honorés
de la connaissance de l’Evangile.
Le nombre des cours donnés par 5
professeurs dans l’auditoire de théologie est de 8 distribués en 24 leçons
par semaine.
Altetsseege»«. — Les élections pour
le synode de l’Eglise luthérienne de
Hanovre ont donné une forte majorité orthodoxe, malgré les efforts extraordinaires qu’ont déployé les libéraux.
Deux députations de pèlerins français ont été reçues au Vatican. L’une
était composée d«;VeiMtéens étl’aultroi
do Provençaux qoi oht> offert au pepo''
an. petit- bateau eo ' or reofermatnt
qaef^ost fragmontsi de èeJtqdes. (!ei<
reliques soht dé Hartbo, de Maria et
et de leur frèroi Laeaiie, puis de Marte
Jaeobèe et de Marte Salomée. oôtni
que des deux prerBiats évêques, dpi
Aixr; &. Maxionn Fera dea soixaBte-^
doBxr disoiplei^ St Sidoine i’aveug^«t
né-de rEvangtle. 't l
Où ignore trép âbiïrarent ces sainta
pereiditéuges’ parti« eneenrblo de Bë^
thanio' eeç été portes eo PrMbce ''dur
une barque miraculeuse sans ramé«',
ni voiles et on-t débarqué en Provemde
où leurs restes ont farit>longtemps
des miracles que eaux d« Loavdea ont
fait passer de modo. u
Le journal' le Frondeur a vn son
gérant et son Imprimeur comdamnés
d l’amende par le tribunal correc*
tiounel dé Lyon pour avoir affirmé
que Pie IX est franc maçon.
Un télégramme de- Lisbonne annonce qu!d Totedo les antorilés ont
fait fermer 1« temple et l’école pratestante et en ont chassé le pasteur
eb rinalUatear.
Pensées sur le Ministère
Le sermon a endormi beaucoup plus
de gens qu’il n’en a réveillés, si même
il a jamais réveillé quelqu'un. Qui
est réveillé veut qu'on lui parle, non
qu’on lui prêche, dans le sens moderne du mot.
Ce qu’il y a de pire, c’est que rien
n'est plus facile, rien peut-être n’est
plus ordinaire, que de s’endormir soimême, en prêchant aux autre».
Clironique
Mtu Tousf. Dimanche dernier a eu
lieu l’installation de M. Charbonnier
modérateur, comme pasteur de la paroisse de la Tour. Le professeur E.
Malan, chargé de présider â cette cérémonie, a pris pour texte de son discours: Eph. 6 . <9 et 20, et s’est attaché â faire sentir la nécessité de la
prière d'intercession de la part du
troupeau en faveur du pasteur. Saint
Paul, ambassadeur du Christ dans les
chaînes, réclamait la prière pour tous
les saints et particulièrement pour lui,
afin qu’il lui fût donné de prêcher
l'Evangile avec hardiesse et avec une
entière liberté. Si l’apôtre des Gentils
sentait le besoin du secours d’en haut,
4
300;
L«i tÉllO»'
g nel ! etti le- patteior gai' pui«s>t'%t dof«é^
compier tur lat bénèdiciioQii'àtr-'iSei“'’
goeur aans ce secours;ear lét entraves ^
provenant dè ladruaulé desi homijigti'
comme tielles âé'Salbt Paül, nO’spilf'’
pas les > pi us redoaiables . ìmats blen^
plutôt celles qui pnovlénivent denolrel
cœur, des difficultés'de l'œuvre, du dé-'
courageraent, du manque deej^mpathie
et de irinauccôs appareQt. Prier pour
les serviteurs de Dieu éi ponr la bénédiction de leur œuvre , c’est prier
pour nous mêmes; c'est faire l’intérél.
de nos émet et avancer la gloire de
Dieu.. .i.sü n
M. Charbonnier est ensuite monté
eû chaire et a'déclaré ne pas vouloir
donner ide programme,fnt raconter les '
difficultés qui se sont présentées à lui
é l’oule de sa nomination, ni exposer
les motifs qui l'ont porté à accepter
la vocation qui lui a été adressée. Il
ne veut pas non plus employer cette
première occasion qui lui est donnée
de parler â la paroisse comme son
pasteur, pour s’accaparer la bienveillance de son auditoire par des paroles
agréables que l’on pourrait prendre
pour des flatteries il désire être immédiatement utile eu parlant de la
seule cho$e nécessaire, Loc 10, 42. —
L’orateur s'attache dès lors â développer cette parole du Sauveur.
Des chants préparés et exécutés par
un chœur dirigé par le régent paroissial ont contribué à la solennité et â
l’édification de la nombreuse assemblée.
Iflcoue ))oUttque
Mtatie. La Chambre a continué à
s’occuper de l'examen des budgets
et, dans une séance spéciale, des réformes à introduire dans la comptabilité et dans l’ordre judiciaire.
Le député Mauro Macchi a proposé
d’abolir la forme religieuse du serment.
Le ministère et les bureaux de la
Chambre paraissent tout disposés i y
consentir. On se bornerait comme en
France, a demander cette déclaration:
Je jure de dire la vérité, toute la_vérité
et rien que la vérité.
Sur 33 millions d’hectares de terrain, l’Italie en a 4 millions qui sont
entièrement perdus pour la culture.
Ce ne sera que quand on aura songé
sérieusement â eu tirer parti que la
prospérité du pays sera solidement
établie.
Turin. Les écoles municipales de
Turin comptent environ 19000 élèves
I .»(IG xîferüliii;/.i<* iioiii/iÎGv*.ii ‘ «(siéli
: ialus'i et* (ib*! ueid a»’q tlRiô'u H
i Napi,br Forte seconsU«'dé tremble-''
ment dèUerre, é >3: heureR^ da *mattó.
d* abord ■ ondulatorio “ puis mssultorià
comme on dil^^en tertnefíp.fçJçbp^Ué8. ^
Les dçminages ne sont, pas ¡eansidé-,
râbles à Naples même, mais beaucoup'
plus dans la province de Foggia.' * ■
•» il
'! V lU'ti.. , .. >'!■■:
JPÊTaMW. La grande majorité des
sénateurs nommés par 'la Chambre
appartiennent Ijt .gauche,lc’est-à-dire
sont républicains. Ce résultat est dû,
â ce qu’il paraît au fait que quelques
bonapartistes et même des légitimistes
ont voté avec la gauche, pour ne
pas donner gain de cause aux orléanistes du centre droit.
A9i0ntaffM0. Les journaux allemands se félicitent généralement du
discours prononcé parle czar Alexandre â l’occasion de la fêle de SaintGeorges. L’alliance des trois empereurs,
a dit le czar, n'a jamais eu une base
plus solide, parce qu'elle a en vue
le maintien de la paix
Le Fremdemblatt de Vienne a reçu du
Caire les renseignements suivants sur
la conquête du Harrar et la guerre de
l’Egypte contre l’Abyssinie: » Tandis
que le grand-père du Khédive, Méhémet-Âli tendait à agrandir son Etat
vers le Nord et à y annexer la Syrie,
rile dé Chypre et la partie sud de
l’Asie-Mineure, Ismail pacha poursuit
ses entreprises dans une direction toute
opposée. Il porte ses vues particulièrement vers le midi de ses Etats,
sachant bien qu’aucune puissance n'y
viendra entraver ses conquêtês. Il veut
fonder un grand et puissant empire
du Nil. Dans ce but, il a réduit successivement tous les pays du bassin
du haut Nil sous sa domination, et
des Etat.s, comme le Darfour, le Harrar
et bientôt l'Abyssinie, deviendront des
provinces égyptiennes. L’annexion du
Harrar paraît être un fait accompli. —
11 en est autrement de l’Abyssinie dont
les souverains sont chrétiens et jaloux
de la nationalité et de la langue abyssin nienne. Ceux-ci se préparent A une
résistence énergique et recherchent
des alliés pour les soutenir. Ils ne les
demandent pas à l’ancien monde mais
!au nouvesltf ¿S w'^èbol lE
avec les missionnaires américains pour
's’^suuœr fie l’ft*èislancpdea Ëtats-Uni»t
et* en obtenir, sinon des soldats, du
moins de l’argent, des armes et des
mùnfllonsi Si''FDnion américBine'coh->
descend’â'cek demàn'Îéèlafln de sauver
I • 1.'^ Ii,ln
l’existence dq seul Etat chrétien dans,
cettei immense .masse de populations
musulmanes répandue dans 1-Âsie e^
l’Afrique, le Khédive devra s'attendre
à une lutte 'opiniâtre, U en sortira
finalement vainqueur, caril ne reculera
devant aucun sacrifice pour ajouter
cette dernière pierre à l’ediflce de sou
empire de la grande Egypte. S’il réussit
il sera le maître d’un Etat de vingt
milHoijsd’habitants,d'une étendue plus
vaste que celle de l’Empire ottoman
dont il est vassal.
L’Allemagne et la Russie voient d’assez
mauvais œil la prépondérance de l’Angleterre en Egypte. On lit â ce sujet
dans la Gazelle de Moscou:
La conduite de l'Angleterre en Egyp.
te a considérablement augmenté les
difficultés de la question d’Orient. Il
n'y a pas d’exemple d’un gouvernemen i
acquéreur desactions d'une Compagnie
établie â l’étranger et étendant ainsi
son territoire. L’Egypte n’est pas une
état indépendant; c’est un état vassal
d’une puissance dont l'existence est
garantie par l’Europe ; c’est un territoire turc, et la concession du canal
de Suez a été accordée par un firman
de la Porte.
Le Khédive a-t-il le droit de vendre
une partie de son territoire, c’est-àdire d’aliéner la propriété de son suzerain? Il est douteux que le sultan
lui-mème puisse faire cette opération
sans le consentement de l’Europe. Estce que l’Angleterre lui accorderait le
droit de vendre le port de Constantinople ou la flotte turque?
SOUSCRIPTION
POUR LE PORTRAIT DU D" J. P. REVEL
Total précédent Fr. 144 —
M. le pasteur Gardiol ^ . , .5 —
Total Fr. 149
Ernest Robert, Gérant et .idministratenr.
I
! --------------------------------------------
j l’ignorol, Impr. Chi,nitore et Masearelli.